Jeu 26 Sep - 23:24
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▶ Sujet: [Automne 83] Le jugement Koriki Tomio, Second Daimyô de la Foudre Yamamoto Nobu, Nidaime Raikage Kumogakure - Deux jours après le scellement du Sceau de la Corruption
Le vent balayait les cimes brumeuses des montagnes entourant Kumogakure, et la place principale, d'ordinaire bourdonnante de l'activité quotidienne du village, était aujourd'hui transformée en un théâtre solennel. La place publique de Kumogakure était silencieuse, emplie de l'attente anxieuse d'une population suspendue aux lèvres de ses dirigeants. Le vent fouettait légèrement les bannières du village caché dans les nuages, et au sommet de l’estrade, Koriki Tomio, Daimyô du pays de la Foudre, trônait avec une dignité froide. Yamamoto Nobu, Raikage de Kumogakure, se tenait devant lui, droit et impassible, bien que l’atmosphère soit lourde de non-dits et de menaces dissimulées.
Les accusations étaient posées, les faits clairs : des troupes de Kumogakure avaient été aperçues dans une zone interdite, aux abords du Sceau de la Corruption, un lieu régi par des lois strictes et séculaires. Yamamoto Nobu, fidèle à lui-même, avait nié toute implication, jouant la carte du déni calculé. Mais Koriki Tomio, en dépit de ce qu’il pouvait laisser paraître, ne cherchait pas seulement des coupables : il cherchait à punir.
L'assemblée retint son souffle lorsqu'il prit de nouveau la parole, sa voix tranchant l’air avec une autorité implacable.
« Les lois de notre nation ne sont pas des suggestions, Raikage. Elles sont absolues. Et ceux qui les trahissent, qu’ils soient grands ou humbles, doivent en payer le prix. »
Tomio marqua une pause, balayant du regard l'assemblée, qui restait figée dans le silence le plus complet. La tension grandissait, et Nobu, pourtant maître de ses émotions, serra imperceptiblement les poings derrière son dos. Il savait où Tomio voulait en venir, mais ne pouvait l’arrêter.
« En ce jour, » poursuivit le Daimyô d'une voix plus grave encore, « je proclame que la trahison des lois du Pays de la Foudre, que ce soit par le commandement d’un Raikage ou par l’inconscience de quelques shinobi, mérite la peine capitale. »
Ces derniers mots résonnèrent comme un coup de tonnerre dans l’air froid de Kumogakure. La foule, frappée par cette annonce brutale, se crispa. La mort. Il n’y aurait aucune tolérance, aucune excuse. Ceux qui avaient osé pénétrer dans la zone interdite — qu’ils soient soldats ou dirigeants — seraient exécutés. Nobu resta immobile, son visage impassible. Mais au fond de lui, un tumulte faisait rage. Il savait que le Daimyô cherchait à détourner l’attention de ses propres ambitions. La question n'était plus simplement de savoir si ses shinobi avaient agi sous ses ordres, mais pourquoi ce déploiement avait eu lieu.
Le regard de Koriki Tomio s’attarda sur le Raikage, comme s’il cherchait à lire au-delà des mots. La foule attendait, haletante, une réaction, un aveu peut-être. Mais Nobu ne pouvait se permettre de répondre, pas ici, pas maintenant. Ce n’était pas seulement la sécurité de ses troupes qui était en jeu, mais aussi celle de ses proches. Il devait gagner du temps, faire diversion. La balance du pouvoir était fragile, et un faux pas pourrait détruire ce fragile équilibre.
Cependant, Tomio n’avait pas encore fini. Son regard devint plus perçant, sa voix plus tranchante encore, pleine d’une ironie dissimulée : « Nous ne faisons pas exception à la justice. Moi-même, en tant que Daimyô, je me dois de faire respecter ces lois avec la plus grande rigueur. Car si la loi est foulée aux pieds par les plus hauts de nos dirigeants, que restera-t-il à nos villages et à nos peuples ? »
Sous ce masque de droiture, une bataille morale se jouait. Tomio savait qu'il était reprochable sur de nombreux aspects, et même dans cette histoire de zone interdite. Mais il projetait cette responsabilité sur ceux qui, comme Nobu, se dressaient entre lui et ses désirs. L'ordre social, la justice, et la loi n’étaient, pour lui, que des armes pour maintenir son emprise sur le pouvoir.
Il fixa à nouveau le Raikage. Tout dans ses mots invitait à la soumission, mais Nobu ne cilla pas.
« Ainsi, Raikage, » continua Tomio, laissant planer un silence lourd de sens, « nous ferons en sorte que la loi s’applique à tous ceux qui ont trahi notre nation. Cela inclut... ceux qui ont permis à leurs troupes d’y pénétrer, même par le plus grand des hasards. »
L'ombre d'un sourire glacé effleura les lèvres du Daimyô. Il jouait avec la vérité, comme un serpent enroulé autour de son secret. À cet instant précis, les regards étaient rivés sur Nobu. Mais au fond de lui, le Nidaime Raikage savait qu'il devait garder son calme. La bataille morale se poursuivait en silence, et le mystère de cette situation ne faisait que s’épaissir.
Le Daimyô laissa finalement tomber son dernier mot, frappant d’une sentence finale l'assemblée stupéfaite :
« Que la mort soit le sort de ceux qui ont défié notre loi. »
Un voile de mystère recouvrit les esprits. Qui serait puni ? Comment se déroulerait l’application de cette sentence ? Et surtout, qui tirerait réellement les ficelles de cette tragédie qui se jouait en plein jour, sur la place de Kumogakure ?
La foule retint son souffle, alors que la scène semblait suspendue entre la vie et la mort.
La suite à la prochaine lueur du jour |
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▶ Sujet: Re: [Automne 83] Le jugement Koriki Tomio, Second Daimyô de la Foudre Yamamoto Nobu, Nidaime Raikage Quelques instants plus tard
Le ciel couvert de Kumogakure assombrissait encore la scène où la tension était palpable. Après l'annonce brutale de Koriki Tomio, le Daimyô du pays de la Foudre, condamnant à mort quiconque aurait trahi les lois en s'aventurant dans la zone interdite, la foule se murait dans un silence lourd. Yamamoto Nobu, le Raikage, était encore sous le choc des paroles implacables du Daimyô, son esprit bouillonnant de colère et d'incrédulité. Mais l'imprévu s’apprêtait à frapper de manière encore plus cruelle.
Dans la foule, une silhouette familière s’avança lentement vers l'estrade. Nobu tourna brusquement la tête, ses yeux s'écarquillant devant la vision de son propre fils. Grand, mais frêle, avec une posture vacillante comme celle d'un homme épuisé par une maladie sournoise, il s’avançait, le visage pâle et creusé. Il toussota avant de s'exprimer, une toux rauque, qui résonnait dans l’air comme un présage funeste.
Le jeune homme prit la parole, une détermination fragile mais visible dans ses yeux : « Père… Seigneur Daimyô… » sa voix était éraillée, presque brisée, mais elle portait une gravité qui força l'attention de tous. « C’est moi. Moi seul. »
Les murmures se répandirent dans la foule, se demandant où cela allait mener. Yamamoto Nobu, figé, ne comprenait pas encore ce qui se passait, tandis que Koriki Tomio observait la scène, curieux mais impassible.
« Je suis celui qui a ordonné la mission, » continua le jeune homme, ses mots frappant comme des éclairs dans le silence. « J’ai enrôlé les shinobi, et c’est moi qui ai convoqué l’Uzumaki. Chaque décision a été la mienne, personne d’autre n’est à blâmer. Je me déclare coupable de tout. »
La foule se figea, Nobu lui-même cloué sur place. Son fils, son propre sang, se tenait devant lui, s'accusant de crimes qu’il n’avait manifestement pas commis, ou du moins pas seuls. Le Raikage chercha des réponses dans les yeux de son fils, mais tout ce qu’il trouva fut cette détermination désespérée, l’assurance que ce sacrifice n’était pas improvisé, mais bien planifié.
« C’est moi qui dois payer pour cette trahison, » ajouta le jeune homme en toussant de nouveau, son corps vacillant. « Que la peine capitale soit appliquée à ma personne. Épargnez les autres… »
Le Raikage voulut parler, mais sa gorge semblait sèche, incapable de trouver les mots. Il savait que son fils essayait de protéger quelqu’un. Était-ce lui ? Était-ce pour sauver sa réputation ? Yamamoto Nobu comprenait trop bien les jeux de pouvoir pour ignorer ce qui était en train de se passer. Mais il était impuissant, enchaîné par la loyauté et l'honneur.
Un sourire glacé apparut sur les lèvres du Daimyô. L’heure de la décision approchait, et le maître du jeu savait où porter son coup.
« Ainsi, tu assumes l’entière responsabilité ? » demanda Tomio avec une insistance presque perverse, savourant la situation.
Le fils du Raikage hocha la tête, avec difficulté.
Le Daimyô se redressa alors de toute sa hauteur, dominant l’assemblée. Les villageois, retenus par un mélange de peur et de respect, se taisaient, comme si l’air lui-même refusait de bouger. Et c’est alors que la sentence tomba, aussi implacable que le tonnerre.
« En ce cas, la justice s’appliquera avec la rigueur que requiert cette trahison. Cependant… ce n’est pas toi, jeune homme, qui appliquera la peine capitale. »
Le souffle de la foule s’arrêta, et Yamamoto Nobu sentit son cœur s’emballer, pressentant l’inévitable.
« Ce sera ton père, le Raikage Yamamoto Nobu, qui accomplira la sentence. La tête qui tombera sera la tienne, en gage de son dévouement aux lois de notre pays. »
Un frisson de terreur parcourut l’assemblée. Nobu fixa le Daimyô, l’esprit envahi par un tourbillon de pensées. La proposition était aussi cruelle que calculée : exiger d’un père qu’il exécute son propre fils, non seulement pour prouver sa loyauté, mais pour sceller son destin et son honneur dans le sang.
« En tant que Raikage, » poursuivit Tomio avec une froideur inhumaine, « il est de ton devoir de maintenir l’ordre et de faire respecter la justice. Si ton fils est véritablement coupable, alors prouve-le. Prouve-le en lui coupant la tête de tes propres mains. »
La foule, pétrifiée, resta figée dans un silence de mort. Nobu, lui, était paralysé par l'horreur de ce qui venait d'être prononcé. Son esprit cherchait désespérément une issue, mais il savait qu'il n'y avait aucune échappatoire facile. Sa propre position de Raikage était en jeu, tout comme la vie de son fils.
Le Daimyô tourna lentement les talons, laissant cette sentence atroce suspendue dans l’air, et laissa la scène dans un silence oppressant, le voile du mystère s’épaississant encore sur les prochains événements.
La suite, dès que le jour tombera.
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Hier à 19:05
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▶ Sujet: Re: [Automne 83] Le jugement Koriki Tomio, Second Daimyô de la Foudre Yamamoto Nobu, Nidaime Raikage Un heure plus tard, à la fin du jour, devant le peuple de Kumogakure rassemblé
La lumière blafarde d’un ciel couvert enveloppait la place centrale de Kumogakure, et le souffle du vent semblait porter le poids d'une tragédie imminente. Une foule dense s'était rassemblée, tendue et silencieuse, pour assister à une scène que peu auraient cru possible : l'exécution du fils du Raikage, Yamamoto Nobu, par décret du Daimyô, Koriki Tomio. Une sentence si sévère qu’elle paraissait presque irréelle, et pourtant, ce jour-là, elle devenait réalité.
Le fils du Raikage, grand mais affaibli, montait lentement les marches vers l'estrade. Frêle, pâle, son corps amaigri par la maladie, il semblait à peine capable de se tenir droit, mais son visage restait digne. Ses yeux, ternes mais résolus, fixaient l'horizon, là où la mort l'attendait. Il savait que ce moment marquerait l’histoire de son village, et que son sacrifice ne serait pas oublié.
Au centre de l'estrade, le bourreau se tenait prêt. Il observait l'homme qui allait mourir sous sa lame, partagé entre le devoir de son rôle et l'horreur d'une telle exécution qui le troublait de manière viscérale, atavique. Car ce n'était pas n'importe quel homme qui se tenait devant lui ; c'était le fils du chef suprême de Kumogakure, et le chef suprême de Kumogakure, c'était lui, ce père brisé. Yamamoto Nobu, le Raikage, se tenait au-dessus de son héritier, stoïque en apparence, mais son regard trahissait une douleur indescriptible. Son fils, qui s'était déclaré responsable de la mission fatale ayant violé la zone interdite, se tenait prêt à payer de sa vie pour cette faute, et ce, sous le regard de toute la nation. Nobu savait que son fils n’était pas le vrai coupable, comme beaucoup devaient s'en douter, mais en tant que Raikage il ne pouvait plus protester. Le jeu politique du Daimyô était trop finement orchestré.
Le Daimyô, lui, trônait sur une estrade surélevée, surplombant la scène. Ses yeux froids, indifférents, contemplaient son œuvre. Sur son visage, un long sillon de peau parcheminée, tel qu’aperçu sur les shinobi exposés à la Corruption, liait les deux côtés de son visage. Il avait exigé cette exécution pour réaffirmer son pouvoir, pour écraser toute contestation sous le poids de la loi, soit par la mort, soit par le drame familial ; il n'omettait pas l'hypothèse que tout cela ne soit qu'une mise en scène, mais à ce problème il avait trouvé un remède effroyable qui promettait de glacer le sang de tous les kumojins réunis. Son regard se posa un instant sur le Raikage, puis sur son fils, avant de donner l’ordre tant attendu.
« Que la justice soit faite, » dit-il d’une voix grave qui résonna sur la place.
Le bourreau se mit en mouvement. Le fils du Raikage, résigné, inclina légèrement la tête, ses cheveux se mêlant à la brise. Il ne chercha ni pitié ni clémence. Il savait que cela n’avait aucun sens. Chaque geste de cette scène était déjà écrit. Il jeta un dernier regard vers son père, qui ne bougeait pas, immobile sous le poids de l’honneur et du devoir, sa propre lame brandie devant lui. Le couperet du bourreau s’éleva dans les airs, scintillant brièvement sous la lumière froide du jour.
Puis, dans une fraction de seconde, la lame s'abattit.
Le corps du fils du Raikage s’effondra au sol, et la foule, comme pétrifiée, resta muette. Aucun cri, aucun murmure. Seule la brise continuait à souffler, emportant avec elle le dernier souffle d’un homme sacrifié pour une guerre de pouvoir qui le dépassait. Le Raikage, Yamamoto Nobu, ne laissa transparaître aucune émotion visible. Pourtant, dans son cœur, quelque chose s'était irrémédiablement brisé. Il savait que cet acte ne serait pas sans conséquence, que l'exécution de son fils n'était qu'une pièce de plus dans le jeu cruel du Daimyô.
Koriki Tomio, satisfait de sa démonstration de force, se leva lentement de son trône, son regard balayant la foule avant de s’arrêter un dernier instant sur le Raikage.
« Que chacun se souvienne, » déclara-t-il d'une voix lourde de sous-entendus, « qu’aucun homme, qu’il soit fils ou père, n’est au-dessus des lois du pays de la Foudre. »
Puis, sans un mot de plus, il tourna les talons, laissant derrière lui une place en deuil et une famille dévastée. Les jeux de pouvoir continuaient, et les conséquences de cet acte brutal allaient se répandre comme une traînée de poudre à travers le village et au-delà. Mais pour l'instant, tout ce qu'il restait, c'était le silence.
- Information:
Ce post marque la fin de l'event 2 et son épilogue.
Le fils du Nidaime Raikage prend toute la responsabilité de l'illégalité de la mission de scellement de la Corruption, après quoi, qu'il s'agisse ou non de la vérité, il est exécuté par décapitation de la main de son propre père, sur ordre du Daimyô. Le Seigneur de la Foudre se retire alors qu'un silence glaçant s'empare de la foule, laissant le Raikage seul au milieu de l'estrade, sa lame souillée par le sang de son fils.
Ce drame marque le début d'une nouvelle ère pour Kumogakure et le Kaminari, et toutes les interprétations sont possibles puisque tous les doutes sont permis. Vous pouvez réagir (un seul post par joueur) pour expliquer l'impact de cette scène sur vos personnages.
Pour le moment, considérez qu'il y a une sorte de trêve en matière de narration, essentiellement pour vous permettre de jouer des RP relationnels ou pour travailler sur vos trames respectives. D'ici le mois prochain, des missions spéciales vous seront proposées.
Bon jeu sur SOS !
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Hier à 21:47
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▶ Sujet: Re: [Automne 83] Le jugement
Le jugement Kumo
Si on m’avait dit que cette journée lèverait le voile sur mes doutes, je n’y aurai pas cru. En effet, en cette journée d’automne, une scène macabre se joue devant moi avec comme principaux acteurs le Nidaime Raikage, son fils, ainsi que le Daimyo au pouvoir en personne. Nous, toute la petite foule devant ce qui me semblait être un procès public, restions silencieux.
J’entends ce que dit Koriki-sama. Oui, les lois kaminarijin ne doivent jamais être bafouées. Oui, aujourd’hui, elles l’ont été, et pour une cause qui est noble. Le peuple a été sauvé de la corruption parce que quelques personnes ont enfreint les règles. Cependant, si la loi avait été respectée, je ne souhaite imaginer dans quel monde catastrophique nous aurions vécu. Et comment nous, soldats, pourrions encore oser porter le bandeau shinobi si nous avions mis en danger des milliers d’êtres humains pour quelques lignes de texte ?
Je remercie Yamamoto-sama pour les ordres de missions qu’il nous a confiés et sans qui nous n’aurions pas réussi à arrêter le désastre à temps. Il mérite son titre de raikage, contrairement à son prédécesseur qui n’a rien fait d’autre que de mettre en danger les civils dans l’enceinte même de Kumo.
Son fils n’a pas mérité cette fin tragique. Je ne peux rester indifférent plus longtemps. C’est pourquoi il fallait que je parle.
“C’est ridicule !”
Déterminé à aller vers le Daimyo lui-même, j’avance d’un pas ferme en direction de l’estrade. Nidaime a lui aussi besoin d’entendre cela. Alors je pose ma voix alors qu’il fallait rester silencieux.
“Je suggère que l’on retourne le problème dans l’autre sens, messieurs. Des personnes ont forcément bafoué les terres sacrées pour laisser la corruption commencer à nous mettre en danger et ce avant qu’une troupe Kumojin n’aille réparer leurs erreurs.”
Je marque une pause avant d’émettre mon idée.
“Nous devons ainsi enquêter sur la source de cette mésaventure et ainsi nous trouverons LE coupable ayant mis en danger le peuple. Personne ne méritait un tel châtiment à la place de ceux qui nous ont mis en péril.”
Peut-être que j’allais moi aussi mourir, et si c’est le cas, des consciences s’éveilleraient davantage sur son règne de terreur. J’avais déjà émis des doutes sur Tomio. L’acte de barbarie d’aujourd’hui a été la preuve qui a fait balancer mon ressenti à son égard. D’une manière ou d’une autre, il est foncièrement mauvais et il fallait que cela cesse. Et oui, ça me dégoute de savoir que Getsumen avait raison, au final, mais comme j’y songeais tout à l’heure, il n’était pas tout blanc lui aussi.
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▶ Sujet: Re: [Automne 83] Le jugement |
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