SPIRIT OF SHINOBI

embrace your power




  1. ANNONCES

    21.07.24 evenement Le deuxième Évènement du forum, « Les voix du passé » est lancé ! L'ensemble des RPs sont disponibles dans la catégorie qui lui est dédiée !

    15.06.24 changement Le forum passe officiellement à l'automne 83 avec le lancement des RPs de pré-évènement !

    22.04.24 patch Le Patch .02 est disponible !

    01.02.24 patch Le Patch .01 est disponible !

    20.12.23 nouveautés La news de fin d'année est sortie, affublée de nombreux changements et nouveautés, notamment dans les mises à jour de topics, de contextes, ainsi que d'un bottin des PnJs apparus en narrations afin de faciliter leur suivi !

    31.10.23 nouveautés La news d'octobre est sortie et le forum se dote, à l'occasion d'Halloween, d'un bestiaire de yokai dédié aux joueurs ainsi que d'une nouvelle bannière ! Kumo obient également un nouveau Ninjutsu Spécial, les reliques mystiques.

    24.10.23 changement Le forum passe officiellement à l'été 83. De nouvelles trames sont apparues pour chaque faction !

    18.07.23 update Les doubles-comptes sont désormais ouverts à toutes les factions et nous mettons en place les rangs intermédiaire pour donner plus de visibilité sur l'avancée du personnage ! La faction de Kiri récupère également un bonus XP à la présentation.

    04.07.23 update Les doubles-comptes sont désormais fermés pour la faction de Kumo qui a retrouvé sa pleine attractivité : ils demeurent toutefois ouverts à Kiri ! Nous retirons également les bonus XP associés, puisque l'activité atteinte nous convient.

    01.07.23 update Le forum dispose désormais d'un thème sombre ! Reportez-vous au petit curseur sur votre droite pour changer de l'un à l'autre.

    24.06.23 NEWS ! La news de juin est sortie ! Au programme ; des précisions et changements sur notre philosophie, la faction des Errants et les paliers de progression.

    23.06.23 changement Le forum passe officiellement l'an 83 (printemps). De nouveaux enjeux sont apparus sur les contextes de chaque faction !

    Automne 83

    Cent huit ans avant notre ère, le chakra courut sur le monde comme une traînée de poudre. Venu de nulle part et de partout à la fois, il étreignit les hommes et anima leurs corps comme ceux des nouveau-nés dès leur premier souffle. Tel un raz-de-marée changeant le monde, son énergie leur offrit les prémices de ce qu’ils nommeraient « pouvoir », bien des années plus tard.

    Celui de dépasser les limites que la nature leur avait jusque-là imposées. De donner vie et corps à leurs ambitions les plus folles comme à leurs vices les plus abjects.

    Leurs chairs avaient été bénies de la grâce de l’alizée et de la force des typhons : leurs coups étaient plus précis, leurs organismes plus vigoureux. Un simple bond les menait jusqu’aux cimes des arbres majestueux du désormais Pays du Bois. Leurs pas les guidaient sans peine à travers les monts qui édifièrent bien plus tard les frontières de l’actuel Pays des Montagnes.

    Alors, ils embrassèrent cette nouveauté comme chaque bien de l’Humanité : avec le profond désir de la dompter jusqu’au moindre détail, de faire cette énergie sienne avant tant d’autres. Il leur fallut des décennies pour maîtriser ce que le plus simple shinobi peut accomplir aujourd’hui – mais ils y parvinrent, en demeurant dans la profonde ignorance de l’origine du chakra.

    Et ils comprirent. À quel point il pouvait receler la puissance de faire de l’imagination une réalité ; à quel point ils pouvaient dompter les leurs par la force et fonder les dynasties qui gouvernèrent le monde des années durant.

    Lire la suite


    XP

    Homura

    personnages, +10 XP


    Kiri

    personnages, +10 XP


    Kumo

    personnages, +10 XP


    Errants

    personnages


  2. Image decoration
    shogunat printemps 83
    Contexte d'Homura
    Régie par la noblesse, la richesse et par un grand sens de l'honneur et de la droiture, Homura se distingue ni plus ni moins des autres villages par son caractère guerrier à la limite du comportement militaire. Les shinobis qui sont formés pour devenir des shinobis d'Homura sont, dès leur plus jeune âge ou dès l'entrée dans la formation, forcés de respecter ce code d'honneur. Il est précisé que quiconque y dérogerait se verrait sanctionné de différentes façons... des travaux d'intérêt publique à l'emprisonnement et du bannissement des terres d'Homura à la pure et simple mise à mort.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de se sacrifier pour la cause Homura-jin.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de donner sa vie pour ses camarades, particulièrement s'ils sont plus jeunes ou s'ils sont moins expérimentés. De la même manière, il doit un incontestable respect à ces derniers.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de se sacrifier pour les civils.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de réussir une mission primordiale même si cela signifie abandonner ou laisser mourir ses camarades.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de dissimuler ses sentiments personnels ; pire que cela, il se doit de les ignorer et de les faire passer au second plan.

    ❈ Tout shinobi doit une indiscutable fidélité à sa faction. Toute information dissimulée, cachée volontairement ou toute trahison quelconque sera sévèrement sanctionnée.

    ❈ Tout shinobi doit se dévouer à son entraînement et au perfectionnement de son corps et de son esprit. Il doit respect aux siens et aux autres, tolérance aux différences, empathie aux plus faibles et rigueur dans ses efforts personnels (qui doivent être constants et variés).

    ❈ Tout shinobi doit un indiscutable respect à ses supérieurs hiérarchiques et doit obéir au doigt et à l'oeil à leurs ordres. Toute insubordination sera sévèrement sanctionnée.
    Image Personnage

    FUJIWARA SENCHI Portant sur ses épaules l'ensemble du clan Fujiwara, Senchi est un guerrier hors pair dont le jeune âge, la force d'esprit, la droiture, la témérité et les compétences l'ont rendu capable de se hisser au sommet. Un lien particulier mais inconnu le lie à Iwao, la Shogun, sans que personne ne sache trop quoi en penser. Certains le suspecteraient même d'être à l'origine de la mort de son père, bien que rien ne l'incrimine.

    Image Personnage

    HYÛGA EIMEI Figure représentante du clan Hyûga, devenu chef en l'an 68, Eimei incarne toute la fierté des siens. Droit, noble, charismatique tout en restant sobre, il semble en savoir plus qu'il ne le devrait. Il est à l'origine de l'ensemble des mouvements du clan Hyûga, car rares sont les membres de son clan osant défier ses ordres ou agir sans son aval. Il fait parti de la branche principale.

    Image Personnage

    NARA KUENAI Etant à la tête du clan Nara, Kuenai est extrêmement perspicace et dispose d'une intuition impressionnante. Très soucieuse des maux qui pèsent sur Homura, elle est parfaitement lucide vis-à-vis du comportement des siens comme de celui des autres clans et s'organise toujours dans l'ombre afin de limiter les dégâts. Certains la suspectent d'avoir assassiné Fujiwara Oda, et de nombreuses preuves mèneraient à penser qu'elle est coupable. Etrangement, elle rejette l'entière culpabilité sur Fujiwara Senchi.

    Enjeu n°1 :

    COOPÉRER AVEC KIRI ET KUMO

    65%

    Enjeu n°2 :

    CONNAÎTRE SES ENNEMIS

    10%

    Enjeu n°3 :

    VERS LES PROFONDEURS INCONNUES

    100%

    Derniers RP

    Retour au temple souterrain

    À l'été 83, un shinobi d'Homura se rend au sein du temple souterrain découvert lors de l'attaque d'Oto sur Homura, en périphérie du Shogunat. Ses découvertes mènent le lieu à son scellement complet par le clan Uzumaki, ainsi qu'à l'amnésie du genin.

    Le massacre du boucher

    À l'été 83, 90 civils sont assassinés dans la bourgade de Rindо̄ par un homme se faisant appeler « le Boucher ».
    Au terme d'un combat qui se révéla être une victoire pour l'escouade envoyée par Homura, il fut assassiné par Yamamoto Janome au moment où il s'apprêtait à leur révéler les plans de l'Alliance.
    À sa mort, le pouvoir des fils noirs, le Jiongu, réapparu à travers le monde.

    Évènement

    L'ombre derrière la guerre

    En hiver de l’an 82, Homura fut prise pour cible par les forces armées du Pays du Son qui attaquèrent de front la capitale de l’Empire.
    Rejoints par les autorités du Shogunat, les Genin firent face à de nombreux guerriers d'Oto, une dizaine de yokai éveillés ainsi qu'à Yamamoto Janome, qui se révéla chef d'orchestre de ce conflit.
    Alors que ce face à face tournait en défaveur d'Homura, Naga, un shinobi ayant rejoint leurs forces armées, s'énonça comme un traître qui avait enfin récupéré ce qu'il cherchait depuis toutes ces années.
    Il invoqua Kyuubi, le Démon Renard, avant de prendre la fuite avec Janome sur son dos... non sans avoir occis tous les yokai de ce dernier, comme pour le punir pour sa cruauté qu'il n'avait pas prévue au programme.

    Culture & religion

    → La chasse 春・狩猟期 – printemps
    → Festival de la Lune Rouge 夏・赤月の祭り – été
    → Virée aux morts 秋・死者への旅行 – automne
    → Nouvel an guerrier 冬・戦士新年 – hiver

    Go to previous slideGo to next slide
  3. Image decoration
    kirigakure printemps 83
    Contexte de Kiri
    S'il y a bien un lieu dans lequel la mort peut survenir à tout moment, c'est bien au sein du Village Caché de la Brume. Depuis des années, afin de lutter contre le retard qu'eut prit le pays par rapport aux autres factions, les autorités de l'Eau se décidèrent à mettre au point une philosophie qui leur permettrait de rattraper l'avancement des autres factions. C'est notamment au travers de l'assassinat que ces derniers trouvèrent leur réponse et ainsi furent éduquées les jeunes pousses destinées à devenir les futurs shinobis de Kiri. A un style sanglant et sanguinaire, loin de toute valeur humaine.

    ▒ Chaque Shinobi doit être capable de mourir pour la Brume et pour ses habitants.

    ▒ Chaque Shinobi doit capable d'abandonner, de laisser mourir voire de tuer ses camarades si cela leur permet la réussite d'une mission primordiale.

    ▒ Chaque Shinobi ne dispose d'aucun sentiment personnel : ils doivent agir sous les ordres de la hiérarchie.

    ▒ L'entraînement de chaque shinobi doit être rigoureux et il doit toujours être au service de l'identité de la Brume.

    ▒ Chaque Shinobi doit servitude et obéissance à la hiérarchie, tout manquement sera vu comme insubordination.

    ▒ Chaque Shinobi doit tuer tous les adversaires qui se dresseront sur le chemin de Kiri.

    ▒ La Brume est l'alliée de Kiri, nul ne doit la remettre en question.
    Image Personnage

    YUKI ZENRYŌ Yuki Zenryо̄, autrefois jeune membre du clan dont tous reconnaissaient le potentiel, devint chef de clan à la mort de Yuki Saburô en l'an 75. Très proche de la Mizukage, il lui assure son soutien inconditionnel et celui de son clan.

    Image Personnage

    KAGUYA TAOSU Cheffe du clan Kaguya, Taosu est connue comme étant une guerrière redoutable et particulièrement avide de sang et de trippes. Supportant avec fidélité l'identité de ce clan depuis des décennies, elle est, malgré son apparence, extrêmement hostile, sournoise et meurtrière, si bien qu'elle est redoutée dans son clan entier. Elle éprouve une très forte rancœur envers Oboroge, la Mizukage, car sa simple présence a fait diminuer de manière importante son quota d'assassinats par jour.

    Image Personnage

    SEIDŌ IMIFUMEI Personnalité émérite parmi les sabreurs, tout le monde au sein de Kiri connait Imifumei. Combattant redoutable maîtrisant Sо̄kо̄jikan, le Sabre du Temps, l'ensemble de Kiri le voit comme un shinobi imbattable. Il est vénéré de tous, car tous le connaissent comme un homme héroïque, portant de grandes valeurs d'espoir, de courage et de persévérance auprès des plus faibles.

    Enjeu n°1 :

    SE RENSEIGNER À L'INTERNATIONAL

    20%

    Enjeu n°2 :

    LE MYSTÈRE D'ARASHI

    0%

    Enjeu n°3 :

    LES ORIGINES DE LA BRUME SANGLANTE

    30%

    Derniers RP

    La lutte contre le yokai originel, groupe 1 et groupe 2

    Une escouade menée par Kaguya Bankichi permis à la Brume de repérer la trace de Shinchū et, au terme d'un affrontement difficile, de l'éliminer en le prenant par surprise. L'ensemble de l'escouade fut frappée par une marque maudite mystérieuse lors de son ultime râle.

    Enjeu : les origines de la Brume Sanglante & La Brume du Seigneur

    TBA

    Évènement

    Désastres sous une brume de sang

    À l'hiver de l'an 82, Kiri souffrit simultanément la disparition d’un grand nombre de ses habitants et la désertion apparente de trois de ses éléments les plus prometteurs
    Les enquêtes menées révélèrent d’une part que les civils avaient été massacrés par des Yokais, dont le plus imposant était Shinchū, dit « le Yokai Originel », et d’autre part que les déserteurs avaient été tués par deux individus restés non identifiés, mais dont l’un d’eux manipulait une forme d'orage.
    L’hypothèse d’une alliance entre ces deux menaces n’était pas exclue.

    Culture & religion

    → Soutien aux cultures 春・米農業のサポート – printemps
    → Grande marée 夏・大潮 – été
    → Parade de sang 秋・血液示威運動 – automne
    → Hymne à la Brume 冬・霧に賛美歌 – hiver

    Go to previous slideGo to next slide
  4. Image decoration
    kumogakure printemps 83
    Contexte de Kumo
    Parmi les lieux les plus malsains et insidieux du Yuusei, Kumo s'y érige en maître. Faussement uni, le village est peuplé de shinobis qui ne souhaitent qu'agir pour leurs intérêts propres ou pour ceux des personnes pour lesquelles elles travaillent. Etrangement, cela est parfaitement assumé par tout le monde et ainsi sont éduqués les shinobis. En plus de cet état d'esprit, rédigé par le Daimyo en personne, Kumo dispose d'un Code de Renseignements que tout le monde doit consciencieusement respecter sous peine d'être sanctionné par le dernier. Evidemment, la crainte de ce dernier incite et invite tout le monde à les appliquer sans broncher.

    ζ Chaque Shinobi doit être capable de mourir pour son Daimyo.

    ζ Chaque Shinobi ne peut discuter des ordres de la hiérarchie. Aussi, tout manquement aux ordres du Daimyo est passible d'une peine de mort.

    ζ Chaque Shinobi doit être capable d'accomplir toute mission, même si cela lui impose des sacrifices insurmontables.

    ζ Chaque Shinobi doit s'entraîner en vue de récupérer toujours plus d'informations, et afin d'être toujours plus discret.

    ζ Toute information récoltée doit revenir au Daimyo sans aucune exception.

    ζ Toute personne surprise en train de comploter contre le Daimyo sera soumise à la peine de mort.
    Image Personnage

    SHIRATSUCHI BAKU'EN Baku'en est, en plus d'être le chef du clan Shiratsuchi, l'homme qui les a relevé de leur condition de "parfaits petits soldats obéissants". Désireux de liberté et de justice, il est animé par une grande hostilité qu'il parvient à maintenir discrète pour restaurer l'honneur de son clan, qu'il estime bafoué depuis des décennies. Secrètement, il rêve de pouvoir mener une rébellion contre Koriki Tomio, au risque que cela mène à l'extermination des siens.

    Image Personnage

    ABURAME YOKOSHIMA Fourbe, manipulatrice et très protectrice vis-à-vis des siens, Yokoshima est la cheffe du clan Aburame. Soupçonnée – sans preuves concrètes – par plusieurs personnalités d'avoir son nez fourré dans toutes les affaires, elle est autant admirée que crainte. En plus d'être une des rares personnes du clan Aburame à maîtriser les Rinkaichû, des rumeurs courent selon lesquelles elle serait à même d'agir efficacement, n'importe quand et dans tous les recoins du village.

    Image Personnage

    INUZUKA GETSUMEN — DÉCÉDÉ Fier et orgueilleux, à l'image des siens, Getsumen était le chef du clan Inuzuka. Reconnu pour sa ténacité au combat et pour sa témérité, il faisait partie des personnalités les plus attendues au poste de Shodaime Raikage. Il ne cachait pas sa profonde hostilité envers les dirigeants de son village, ce qui étrangement ne lui est jamais retombé dessus.

    Enjeu n°1 :

    COLLABORER AVEC HOMURA ET KIRI

    50%

    Enjeu n°2 :

    ESPIONNER LES PUISSANCES DU MONDE

    50%

    Enjeu n°3 :

    DESSEIN DE CONTRE-ATTAQUE

    0%

    Enjeu n°4 :

    SUITE DE L'AMULETTE

    20%

    Derniers RP

    L'histoire se répète : tour du raikage

    À l'été 83, l'Alliance, menée par un Yamanaka inconnu, tenta de récupérer le Shodaime Raikage. Ils y parvinrent, mais ne purent le ramener en vie - Getsumen fut tué, alors inconscient, par un shinobi nommé Sumashâ.

    L'histoire se répète : domaine aburame

    Une attaque d'un Yokai dans le Domaine Aburame décima une partie du clan. Un kumojin et deux errants présents sur place, parvinrent à endiguer la menace et à en venir à bout, en le tuant avec une la dague d'annihilation des Aburame.

    L'histoire se répète : domaine shiratsuchi

    Un shinobi de l'Alliance maîtrisant un art shinobi inconnu s'apparentant à l'orage attaqua le Domaine Shiratsuchi pour tenter de capturer l'un des membres du clan.
    Celui-ci fut tué par un Shiratsuchi ayant libéré le pouvoir de la première pièce d'une arme mythique, retrouvée plus tôt dans l'année par les forces de Kumo. Sa libération généra une explosion titanesque qui ne laissa aucun survivant.
    À la mort de l'homme inconnu, le pouvoir de l'orage, le Ranton, réapparu à travers le monde.

    Évènement

    Insurrection

    À l'hiver de l'an 82, l'élection du Shodaime Raikage fit rage. Nommé presque unanimement, Inuzuka Getsumen prit le pouvoir et profita de son ascension pour tenter de mener un coup d'état contre le Daimyo, Koriki Tomio.
    Lui reprochant une cruauté sans nom qui punit, asservit et torture les innocents, une grande guerre civile éclata et le peuple Kumojin fut déchiré par l'affrontement des deux forces, alors que le Seigneur lui-même était présent.

    Culture & religion

    → Grande collecte 春・大採取 – printemps
    → Célébration d'Antan 夏・昨年のお祝い – été
    → Cérémonie des chandelles 秋・キャンドルの式 – automne
    → Jeux d'hiver 冬・冬季ゲーム – hiver

    Go to previous slideGo to first slide

Derniers sujets

5XP : PALIERS, SUCCÈS, MISSIONS LIBRES C (SANS X2), TRAMES PERSONNALISÉES, COMBATS (SANS X2)parTsubame Tatsumi
Aujourd'hui à 11:58
20XP : MISSIONS OFFICIELLES S, EXPLORATION S, TRAMES PERSONNALISÉESparRyokyaku Shinjirō
Aujourd'hui à 11:11
3XP : MISSIONS LIBRES D (SANS X2) ET ENTRAÎNEMENTSparRyokyaku Shinjirō
Aujourd'hui à 11:10
09. Validation ou autorisation de trame personnaliséeparMaître du Jeu
Aujourd'hui à 11:08
07. Demandes de transactionsparMaître du Jeu
Aujourd'hui à 10:55
08. Validation des entraînements et combatsparMaître du Jeu
Aujourd'hui à 10:53
04. Obtenir des gains de paliers de progressionparMaître du Jeu
Aujourd'hui à 10:53
10. Demande de changement de NSparMaître du Jeu
Aujourd'hui à 10:51
À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpitalparRyokyaku Shinjirō
Aujourd'hui à 10:44
Le Deal du moment : -11%
Smartphone 6.36 ” Xiaomi 14 (12 Go / 256 Go
Voir le deal
641 €

Aller en bas Partagez

Patience. Le pire de tous les maux te sauvera-t-il ? (ft Kaïto)

Aoyagi Amano
Patience. Le pire de tous les maux te sauvera-t-il ? (ft Kaïto) EmptyMar 23 Avr - 21:25

Expérience : 133
Messages : 54

Patience. Le pire de tous les maux te sauvera-t-il ? (ft Kaïto) Empty
Aoyagi AmanoGenin 下忍 de rang C

Message Sujet: Patience. Le pire de tous les maux te sauvera-t-il ? (ft Kaïto)
Patience. Le pire de tous les maux te sauvera-t-il ?
ft Kawasaki Kaïto




C’était une journée comme une autre à l’hôpital. Étrangement, il n’y avait pas de cas particuliers ces derniers jours, comme si le ciel avait l’envie de rester clément avec eux pour quelques temps après les épreuves qu’ils avaient subis, bien qu’une ombre plane toujours au-dessus de leur tête.

Pour aider sa patrie, Amano redoublait d’effort chaque jour, que ce soit en lisant avec soin les ouvrages médicaux, même ceux qu’il avait déjà lu, ou en tentant de mieux maîtriser ses compétences de ninja. C’était encore assez délicat pour lui, d’autant qu’il n’avait eu aucune formation au sein de sa famille, mais jamais il ne se relâchait.

Tout en ayant le nez dans quelques notes, il vit un de ses collègues revenir, le bras tenu par l’une de ses mains, en colère. « Hey Jin, que s’est-il passé ? » En douceur l’Aoyagi s’était levé de son siège pour venir à la rencontre de son collègue et s’occuper de cette morsure. Tiens donc, il avait lutté contre un animal ? Non, la dentition semblait humaine. « Mais c’est l’autre là. Ce fou. Franchement, je voulais le soigner et il m’a mordu ce couillon. »

Un petit soupir de la part du brun pendant qu’il termine de désinfecter, passer une petite pommade et lui faire un joli bandage. « J’y r’tourne pas ! Il a qu'à crever avec son empoisonnement à la con s’il veut pas qu’on le soigne. J’en ai marre. » Se frottant la nuque, il observe son collègue énervé. Bien sûr qu’il n’attendait que ça, cet homme blessé dans son égo, que son cadet lui propose de récupérer son patient. Mais bien qu'attendu, Amano n'hésite pas, la vie d'un compatriote était précieuse. « Je m’en charge. » Fit donc Amano en réajustant sa tenue et en passant une main négligée dans ses cheveux.

Le temps d’échanger l’endroit où se trouvait son patient, Amano récupère une feuille, le formulaire qu’avait sous le bras son collègue, et s’engouffre dans le couloir entre les uns et les autres pour arriver dans une salle un peu à l’écart.

Sa petite taille ne l’avantageait jamais quand il s’agissait de s’imposer devant les patients, mais qu’importe. Il observe les hommes présents. « Bonjour, Docteur Aoyagi Amano, je serais son médecin. » annonce-t-il sans détour sur un visage paisible. « Puis-je avoir un résumé succinct de la situation je vous prie ? » Il avait lu, et entendu l’autre homme surtout, qu’il s’agissait d’un empoisonnement, mais s’il pouvait en avoir le déroulé, ça ne pourrait que l’aider.

En douceur il s’approche.
Il n’y a jamais de jugement dans le fond de ses yeux, juste une infinie patience. Voyons, comment pourrait-il procéder ? Ha, son nom, bien sûr. « Kawasaki-san ? » il interpelle son patient en espérant que ce dernier soit non seulement conscient mais surtout lucide. « Je vais approcher mes mains de vous, si ça ne vous dérange pas. J’aimerais juste faire un petit bilan de votre état. C’est rapide et indolore mais j’ai besoin de vous toucher, au moins le bras, ou ailleurs si vous préférez. » Il adresse un sourire poli et posé.
Amano sait que c’est essentiel de mettre en confiance et même s’il ne sait pas comment peut réagir cet homme, son patient, il sait déjà qu’il a mordu son collègue. Tout ce qu’il ignorait maintenant c’était le pourquoi du comment. Autant se montrer particulièrement préventif. C’était presque comme se retrouver devant un animal blessé. « Kawasaki-san, pouvez-vous me confirmer votre identité ainsi que votre date de naissance ? » Il fait un petit signe de main aux autres hommes non loin, comme pour leur dire de ne rien faire pour l’instant. « Pouvez-vous aussi me présenter vos accompagnateurs ? » tout en parlant il s’approchait, lentement, pour être au plus près de lui. Même s’il ne lui répondait pas, même s’il ne pouvait pas lui répondre, il voulait juste le faire réfléchir à des choses simples, des choses qu’il connaissait et qui ne le mettait pas en danger.

« Bien. Aimez-vous les poires nashi Kawasaki-san ? » Quoi ? C’était l’un de ses fruits préférés pour sa part. Même s’il devait avouer aimer fort les kakis aussi. Tout ce qui était fruité ou sucré avait son intérêt. Qui avait-il de mal à en parler ? Ca occupait l’esprit et faisait oublier la douleur, au moins le temps de la réflexion. Son regard est toujours bienveillant alors qu’il tente enfin de poser ses mains sur le bras de Kaïto – après avoir signé – pour y faire circuler son chakra et pouvoir tenter de déterminer exactement le fameux poison et surtout l’état du corps de son patient. Il a fait attention à toutes les réponses de toutes les questions qu’il avait bien sûr posé, mais il y avait plus urgent : poser un diagnostic et le soigner.


Kawasaki Kaïto
Patience. Le pire de tous les maux te sauvera-t-il ? (ft Kaïto) EmptyJeu 2 Mai - 11:46

Expérience : 744
Messages : 260

Patience. Le pire de tous les maux te sauvera-t-il ? (ft Kaïto) Empty
Kawasaki KaïtoGenin 下忍 de rang B

Message Sujet: Re: Patience. Le pire de tous les maux te sauvera-t-il ? (ft Kaïto)
« Les vices entrent dans la composition des vertus, comme les poisons entrent dans la composition des remèdes. »
De François de La Rochefoucauld, moraliste et homme politique français

Eté 83, Pays du Feu - Homura, hôpital

Araï Natsumi,
dit « le vieux »,
 Chef du Gang des Sept Nains et père adoptif de Kaïto


Endo Roruko,
Bras-droit de Natsumi et père adoptif de Kaïto


Le vieux et Roruko avaient prévenu ce Jin que même empoisonné, la petite boule de nerf que j’étais avait les capacités de défendre son espace vital. Les informations avaient été transmises avec soin et étaient de bonne qualité. Ils ne connaissaient que trop bien ce jeune homme qui leur servait de fils. Malgré toutes les bonnes volontés de cette affaire, elles n’évitèrent guère l’incident diplomatique. Le médecin sortit en trombe de la salle d’auscultation, une main sur la morsure que je venais de lui infliger sur le bras. Je me recroquevillais, en boule, comme un animal blessé, sur le lit.

Le vieux fit signe à Roruko de se taire. Il estimait que je m’étais suffisamment puni moi-même pour qu’il n’en rajoute pas une couche derrière. Il savait également que l’hôpital ne pouvait pas se permettre de laisser mourir un patient. Il s’approcha de moi et vint tendrement caresser mon crâne. De temps à autre, il me murmurait quelques mots à l’oreille. Le vieux avait toujours eu plusieurs coups d’avance et, en tant que force tranquille, il préparait simplement le terrain pour que ma prochaine entrevue avec le médecin se fasse dans les meilleures conditions.

Lorsqu’Amano pénétra dans la pièce, mes muscles se raidirent un peu plus, mais je restais étrangement silencieux. Le vieux ne bougea pas de là où il était, continuant à me prodiguer réconfort et tendres caresses. Un père était prêt à tout pour son enfant. Les miens n’avaient seulement pas la même façon de me le montrer. Ils saluèrent le docteur et se fut Roruko qui fit les présentations, avant de répondre à la question du nouveau venu.

« Endo Roruko. Je suis le bras droit d’Araï Natsumi, chef du Gang des Sept Nains, ici présent. Nous sommes les pères adoptifs de Kawasaki Kaïto… Le jeune homme qui a eu l’illustre honneur de mordre le bras de votre collègue tantôt. »

Le vieux le foudroya du regard, mais ne dit mot. Roruko avait très bien compris le message.

« Kaïto est marionnettiste et genin au sein des armées homurajines. Malgré ses trente-cinq hivers, il lui arrive bien trop souvent de jouer à l’apprenti sorcier. Il n’a pas un mauvais fond, il ne sait juste pas demander de l’aide à des professionnels quand leurs présences seraient plus que souhaitables. Sa dernière lubie est d’augmenter sa résistance aux poisons… »

Roruko se mit à fouiller dans sa poche.

« Ce n’est pas la première fois qu’il est hospitalisé pour empoisonnement. En prévision de ce genre d’évènements, nous vous avons dressé une liste des poisons qu’il aurait pu ingérer. »

Il sortit une feuille de sa poche et la tendit à Amano.

« Connaissant suffisamment bien le bougre, je pense pouvoir réduire cette liste à cinq poisons qu’il utilise très régulièrement pour les pièges de ses marionnettes : l’atropine, la cystine, la scopolamine, la saponine et la strychnine. »

Alors qu’il s’approchait de moi, le vieux se mit en retrait, non sans avoir prévenu le jeune homme de mes tendances verbales et physiques lorsqu’il s’agissait de défendre ce que je jugeais être mon territoire.

« Ne prenez pas personnellement ce qu’il vous dit. Votre collègue a pris ombrage de ce que Kaïto a pu lui balancer à la figure. Les mouvements du docteur Jin sont devenus plus brusques. En réponse à cela, les angoisses et les émotions de notre jeune homme ont explosé et sont devenues incontrôlables. Je ne cherche nullement à excuser son comportement. Toutefois, j’aimerai éviter qu’un énième médecin se fasse mordre à cause des ingérences de mon fils et que celui-ci se fasse soigner avant d’y passer. Je crains fort que Kaïto soit un très mauvais patient… »

Le vieux se pencha vers l’Aoyagi et lui murmura à l’oreille, de sorte que je ne puisse entendre leur conversation :

« Votre collègue s’est fait mordre lorsqu’il a touché son ventre. Vu le stress provoqué par la situation, le poison qu’il a ingéré et l’odeur, je ne serais pas surpris que Kaïto soit sujet à des maux de ventre et à des diarrhées. Nous lui avons pris des vêtements de rechange… »

Dans notre famille, les chats ne faisaient pas des chiens. Le vieux était pire que moi lorsqu’il s’agissait de se faire soigner. Amano put rapidement juger par lui-même de mes prouesses lorsque je répondis à son interpellation par un magnifique :

« Va t’faire foutre, connard ! »

Mais qu’est-ce qu’il avait tous à vouloir me causer ? Je voulais juste qu’on me laisse tranquille et rentrer à la maison. J’avais des… des trucs à faire.

« Si, ça m’dérange. J’n’ai pas envie que tu m’touches avec tes mains dégueulasses de médecin… Mais visiblement, si j’veux m’en sortir, j’n’ai pas d’autre choix que de t’laisser faire… »

Je lui tendis mon bras à contre cœur, tout en continuant à râler.

« Tiens ! T’as qu’à prendre mon bras. Mais pas longtemps, hein ! »

Sa question suivante transforma mon regard d’humanoïde en celui d’un hibou. Mais qu’est-ce qu’il me racontait encore ? Il était aussi allumé que son collègue.

« De quoé ? Putain… Mais c’est quoé encore cette histoire de ouf ? Tu veux que j’sois qui d’autre que moé-même ? Ca m’saoule toutes ces procédures médicales de merde… J’ai d’jà dit à l’autre putain que j’m’appelais Kaïto et que j’étais né quelque part en hiver 48… »

Oui, oui, je venais copieusement d’insulter ce Jin de putain. Fidèle à moi-même, je faisais savoir à mon interlocuteur tout ce que je pensais, sans y mettre les formes. Je précisais en ricanant, bien décidé à mettre mal à l’aise Amano :

« Pour c’qui est d’ma date de naissance, j’te passe l’adresse du bordel où ma génitrice officie. Elle a douze gamins. Je n’vais pas te cacher qu’elle préfère se faire remplir les trous de foutre et sucer des bites plutôt que de retenir nos dates de naissance. Elle ne nous considère même pas comme des êtres vivants… Alors tu te doutes bien qu’une date de naissance… »

Cette conversation n’avait ni queue ni tête. Est-ce qu’il se rendait compte que toute cette situation était une scène digne de Lewis Caroll ? Il ne manquerait plus qu’on installe la table du thé pour souhaiter un bon non anniversaire à ce Jin.

« C’est n’importe quoé tes questions ! Elles puent la merde, tes questions ! »

Comment ? Mais c’est qu’il insistait dans sa connerie, le bougre.

« Quoé ? Mais… T’es dure de la feuille ? A moins que tu sois complètement sénile. Ça s’rait inquiétant pour ton âge… »

Une pointe d’inquiétude sincère pointa le bout de son nez sur les derniers mots prononcés. Toutefois, elle fut vite balayée par mon agressivité habituelle.

« Roruko a d’jà présenté tout l’monde. Les préliminaires ont été faites, je n’vais certainement pas les recommencer… Pourquoé tu veux les connaître ? Tu attends que j’te donne plus d’informations sur eux, c’est ça ? Va te trouver des parents ailleurs. Ce sont les miens et j’n’ai pas du tout l’intention d’les partager. »

Il ne manquerait plus que ça. S’il y avait bien une chose que je ne partagerais pour rien au monde, c’étaient bien mes pères. Ces derniers eurent un petit sourire en coin, mais se gardèrent bien d’intervenir. S’ils s’octroyaient ce droit, cela desservirait complètement Amano. Si le médecin voulait tirer quelque chose de moi, il allait devoir l’obtenir par lui-même. Sans aide. Par ses propres moyens.

« Des poires nashi ? Mais… C’est quoé c’te discussion ? Pourquoé tu me parles de ça ? T’es trop chelou comme médecin, tu l’sais, hein ? Tu t’en rends compte, n’est-ce pas ? Et après, on dit qu’c’est moé qui suis bizarre. T’es pire que moé, mec ! »

Je fus assez surpris du contact de sa paume contre mon bras. Elle était chaude et avenante.

« Et par pitié, arrête de m’appeler Kawasaki-san. J’m’appelle Kaïto. Juste Kaïto. N’m’emmerde pas avec mon nom d’famille. »

Je finis par me positionner sur le dos et me retrouvais ainsi face à lui. Ma surprise grandit lorsque je pus lire dans son regard une grande bienveillance. Très peu habitué à voir ce genre de sentiment en dehors du gang, mon esprit fut prit de panique et je lâchais un magnifique :

« T’es moche… Comme tous les autres. »
Aoyagi Amano
Patience. Le pire de tous les maux te sauvera-t-il ? (ft Kaïto) EmptyJeu 16 Mai - 8:44

Expérience : 133
Messages : 54

Patience. Le pire de tous les maux te sauvera-t-il ? (ft Kaïto) Empty
Aoyagi AmanoGenin 下忍 de rang C

Message Sujet: Re: Patience. Le pire de tous les maux te sauvera-t-il ? (ft Kaïto)
Patience. Le pire de tous les maux te sauvera-t-il ?
ft Kawasaki Kaïto




Amano a rapidement quelques mots sur qui était qui dans cette pièce et s’il ne fait aucun commentaire sur le fait que ces deux hommes soient les pères adoptifs de Kaïto, il n’en pense pas moins. Ce n’était pas chose courante, pas une chose que l’on annonce non plus aussi simplement. Enfin, ce n’est pas à lui d’expliquer ça, au vue de leurs âges respectifs et ça serait un peu hypocrite aussi venant de lui.

Situation, âge, et ce qu’il s’est passé. Bien.

Rapidement il attrape le morceau de notes qu’il lit avec la plus grande attention et les commentaires de cet Endo, s’il les entend, il n’en tiendra pas réellement compte quand bien même ça pouvait l’aider à chercher. On ne pouvait pas présumer, il fallait des choses concrètes et c’est là qu’il allait être utile. Mais il lui fallait pouvoir exercer ses talents de médecin et pour ça, s’approcher de son patient. « Mon collègue s’emporte facilement. » Une façon de dire que ce n’était pas son cas, peut-être. « Et rassurez-vous, il n’y a pas de mauvais patients. » Il gratifie l’Araï d’un sourire posé et rassurant tout en écoutant les détails. Un regard entendu, puisque ces mots ont été soufflé sous le coude de la confidence il ne les relève pas verbalement.

Bon, la première approche est un peu électrique. La répartie de son nouveau patient aller mettre son calme a rude épreuve. Mais il avait un peu trop à coeur de vouloir l’aider pour en prendre ombrage et ça n’affecta en rien son attitude posée et rassurante voir avenante.

« Je ne toucherais pas votre bras longtemps, je vous le promets. » Et la suite. Quelle suite. Il avait juste besoin de le garder en confiance et si certaines de ses questions faisaient parties du protocoles, elles ne semblaient pas du goût de Kaïto. Pourtant, le sourire d’Amano est toujours là, il s’agrandit même délicatement à la remarque tout en notant, même si ça le rendait triste, qu’il ne portait pas sa génitrice dans son coeur. Après tout, on ne choisit pas ses parents, mais on peut se construire sa propre famille ailleurs. Ils n’ont pas vécus de la même manière et pourtant, ils portent un intérêt quelque peu semblable à leurs parents biologiques.

Quant à redemander les présentations sur les deux adultes, il mord ses joues pour ne pas rire. Ca n’avait rien à voir. Un petit hochement lent de tête pour se reprendre et le voilà à parler des poires, ce qui ne manque pas, encore une fois, de faire réagir son patient du jour.

Le voici assez proche pour poser ses mains sur le bras offert. « Très bien, Kaïto. » C'était un peu solennel mais nécessaire. Amano ne rechignait pas à se plier à quelques caprices du moment que ça pouvait faire avancer l'histoire. Il arrive à trouver quelques dérèglements. Natsumi avait bien analysé et au final les restrictions sur la liste que lui avait montré Roruko n’étaient pas mauvaises. Il tente de faire au mieux et au plus vite, autant dire que ça ne va pas vraiment de paire, mais il se tiendra à ses paroles pour ne pas stresser davantage son patient.

Un nouveau sourire quand il croise son regard et reçoit ses mots pendant qu’il relève lentement ses mains de son bras. « Je ne peux pas plaire à tout le monde. » Sa voix reste douce, comme son regard sur cet homme allongé dans cette salle.

Amano réfléchit quelques secondes, le regard un instant perdu dans le vide avant de revenir sur Kaïto. « Pour l’histoire des poires nashi, disons que je préfère parler de choses légères quand je procède à une quelconque auscultation, c’est moins désagréable que toutes ces questions qu’on est obligé de poser. Mais au vue de votre réaction, j’en déduis que vous n’aimez pas ça plus que ça. Ai-je tord ? » Ca n’était pas à vocation d’être une critique, juste de continuer à engager la conversation.

Il se redresse et s’éloigne, toujours dans le calme, pour attraper la feuille du patient sur la petite table non loin, il y ajoute ses commentaires. « Mon… collègue de tout à l’heure, il vous a fait mal quelque part ? » Pour qu’il réagisse à le mordre, il devait y avoir de ça. Et s’il avait mal, c’était probable que son état soit plus alarmant que ce qu’il voulait bien montrer. « Oh, si je vous donne un médicament à boire, vous y arriveriez ? C’est que, ce n’est pas très agréable et souvent amer. Personnellement c’est le genre de truc que je déteste et parfois mes collègues bataillent pour réussir à me faire avaler leurs médicaments. Mais bon, ils gagnent toujours. » Même s’il pouvait en diminuer le côté désagréable avec quelques sucreries. Il retient un léger rire, doux.

Amano revient proche de lui, toujours sans jugement. « Est-ce que c’est dérangeant si... nous ne restons que tous les deux et que vos pères vous attendent juste de l’autre côté de la porte ? » Il ferait en fonction, même si l’idéal pour lui était de traiter directement avec son patient, il ne voulait surtout pas le braquer plus que Jin avait dû le faire. C’est pourquoi pour tout, ou presque, il consentait à lui demander son avis ou son autorisation.

Malgré lui, le médecin observe aussi les deux autres hommes. Il a une foule de questions à leur poser, mais ce n’était ni le lieu ni le moment car ça n’avait rien à voir avec l’état de leur fils adoptif.

Kawasaki Kaïto
Patience. Le pire de tous les maux te sauvera-t-il ? (ft Kaïto) EmptyJeu 29 Aoû - 20:51

Expérience : 744
Messages : 260

Patience. Le pire de tous les maux te sauvera-t-il ? (ft Kaïto) Empty
Kawasaki KaïtoGenin 下忍 de rang B

Message Sujet: Re: Patience. Le pire de tous les maux te sauvera-t-il ? (ft Kaïto)
« C'est une grande folie que de vouloir être sage tout seul. »
De François de La Rochefoucauld, moraliste et homme politique français.

Eté 83, Pays du Feu - Homura, hôpital

J’aurais pu rendre jaloux un hibou tant mes yeux s’arrondirent devant les réactions de mon interlocuteur. Je ne saurais dire si sa maîtrise de sa voix et de son corps m’agaçait profondément ou si elle me mettait suffisamment à l’aise pour que je baisse de plusieurs tons. Là où beaucoup d’autres se seraient offusqués, il restait serein. D’un calme à toute épreuve. Ou presque. En cela, il ressemblait beaucoup à mon vieux. Et c’est bien pour cela que je ne chercherais pas trop la petite bête. Si cet Amano était vraiment comme mon père, il y avait certaines limites à ne pas franchir. J’avais conscience d’avoir urgemment besoin de ses compétences. De ce fait, je pris la raisonnable décision de rester sur mes gardes, mais de me borner au strict minimum dans mes véhémences verbales.

Il ne manquerait plus que je trouve, par inadvertance, la frontière à ne pas dépasser pour que tout bascule. Quitte à poser un choix, ce médecin était, semble-t-il, moins borné que les autres. Non. Ce n’était pas le bon adjectif. Patient, peut-être ? Sa douceur, bien qu’appréciable, me sortait par tous les pores de la peau. Un être humain normalement constitué ne pouvait pas être aus… Ah bah si. Mon vieux l’était. C’était d’ailleurs pour ça qu’il avait Roruko à ses côtés. Il le protégeait d’individus mal intentionnés. Je répondis en ronchonnant :

« Non… C’est vrai… Tu n’peux pas plaire à tout l’monde… Moé… Tu me plais… moyen… moyen plus… »

Je continuais à maugréer dans ma barbe inexistante, jusqu’à ce qu’on en vienne à parler de ces poires nashi. Je tentais de croiser mes bras sur mon ventre, mais les douleurs me rappelèrent vite à la réalité. Mes mains retombèrent mollement sur le matelas, le long de mon corps. Ma voix fut tranchante et sans appel :

« Oui. Tu as tort. »

Ma réplique fut plus pour le contredire qu’une réalité. J’appréciais ce fruit, mais je ne le trouvais pas non plus fabuleux. Je finis par venir me masser les tempes, une grimace sur le visage. Voilà que mes crampes d’estomac me reprenaient.

« Je… Je ne comprends toujours pas pourquoé tu cherches à faire la conversation. Ce n’est pas léger, comme conversation, les poires. Ça ne m’aide pas du tout… J’dirais même que, dans l’immédiat, ça me donne envie de gerber… Je… Je propose qu’on n’parle pas de bouffe… Oui… C’est une très bonne idée… Enfin… Je crois… Peut-être… »

C’était compliqué pour moi de me concentrer sur la conversation alors que mes tripes étaient en train de me faire payer allègrement l’ingestion de poison. Je remarquais à peine les mouvements du médecin. Je sursautais en entendant sa question. Le volume sonore n’était pas le même que précédemment. Je pris alors conscience qu’il avait quitté sa place pour marquer je ne sais quoi sur la fiche qu’il avait en arrivant dans la chambre.

« Je… »

Je n’eus pas la force d’insulter son collègue, bien qu’il méritait amplement toutes ces médisances. Qu’il crève donc et subisse mille châtiments dans les Enfers !

« J’avais prév’nu ce… ce connard que… »

Finalement, il me restait suffisamment de force pour le tacler au passage.

« … que j’avais mal au bide… Il… Il n’avait pas qu’à appuyer d’ssus comme un forcené… Et plus ça va, plus la douleur est… difficilement gérable. »

Ses propos suivants me firent me redresser : la flamme de la colère brillait dans mon regard. Pour qui me prenait-il ? Si je n’avais pas été alité à cause du poison, je n’aurais pas hésité à lui bondir dessus pour lui en coller une. Mon corps me fit rapidement comprendre que mes intentions étaient, certes, à mon image, mais irréalisables dans mon état actuel.

« Bien sûr que j’peux ! Pour qui tu m’prends ? Je… »

Lorsque mon cerveau conscientisa enfin que j’allais devoir ingérer une substance, peu importe ce que c’était, je ne pus terminer ma phrase. J’étais pris de hauts-le-cœur incontrôlables. Je finis par me pencher sur le côté et… La catastrophe fut éviter grâce à la témérité et à la rapidité d’Amano. Celui-ci me tendit une bassine et mon estomac régurgita tout ce qu’il put. Cela ne calma pas pour autant les douleurs. Bien au contraire… Mon corps se débattait, hurlait, faisait tout ce qui était en son pouvoir pour lutter contre le poison.

Quant à savoir si le départ de mes aînés me dérangeait… Oui. L’angoisse me prit à la gorge lorsque le vieux quitta la pièce avant même que je ne puisse répondre à la question. Il ne supportait plus de me voir dans cet état : c’était trop pour lui. Roruko partit à sa suite quelques secondes plus tard, après avoir posé mes affaires dans un coin. Ils faisaient suffisamment confiance à cet énergumène qu’était Amano pour me laisser seul avec lui.

Me concernant, je ne voyais pas ce tête à tête d’un très bon œil. Je finis par rouler sur le côté et me laissais tomber sur le sol, à l’opposé de là où se trouvait le médecin. Je n’avais plus qu’une idée en tête : me cacher. L’insécurité était trop grande. J’avais chaud. Tellement chaud. Je ne saurais dire avec exactitude par quels symptômes dûs à l’ingestion du poison je fus alors habité. De la fièvre ? Peut-être. Je transpirais abondamment. Comme si mon propre corps était en feu… me renvoyant à un lointain passé… Là où mon corps était en proie à l’incendie qui avait ravagé la capitale… En quelle année était-ce ? C’était il y a longtemps… Si longtemps… C’était il y a dix-neuf ans. Mon dos et ma jambe avaient été marqués. Pour l’éternité. Pour que jamais je n’oublie.

Je me recroquevillais dans un coin de la pièce, tremblant. De la démence ? Peut-être. Je tentais de prendre de grandes inspirations, mais la panique se faisait trop grande. La rationalité se faisait moins présente. Plus… incertaine. La fatigue ne m’aidait pas à reprendre pieds dans la réalité. Pourtant… Je le devais. Le vieux guérisseur qui me suivait depuis tout petit nous avait prévenus. Mes crises d’épilepsie avaient fait des dégâts dans mon cerveau… C’était l’explication la plus plausible quant au fait que je voyais le visage d’autrui… non conforme à la réalité.

« Arrière ! Démon ! Retourne de là où tu viens… »

Ces mots, je les avais presque hurlés, terrorisé à l’idée qu’Amano s’approche un peu plus de moi. Des hallucinations ? Peut-être. Pourtant, seul son visage était touché par cette déformation. Il était donc tout à fait raisonnable de penser que je n’étais pas victime de phantasmes. Enfin, du moins, ce que je voyais n’était pas provoqué par le poison, mais bien par la défaillance de mon corps. J’avais appris depuis longtemps à vivre avec. Pour certains, j’avais même fait l’effort d’apprendre leur visage par d’autres sens que la vue.

Mais de tout cela, personne n’avait cru bon d’en parler au médecin…

Si je n’avais pas à craindre une crise d’épilepsie malgré mes émotions vacillantes, ma raison était clairement en danger… Sur le point de basculer… De laisser place à une folie qui, même si elle ne s’annonçait guère meurtrière, pouvait poser de sérieux problèmes pour la suite… Si je n’étais plus capable de faire preuve de discernement, que deviendrais-je ? Moi qui plaçais la raison et la logique au-dessus de tout, me laisserais-je mourir si je n’étais plus capable de faire appel à elles ?
Aoyagi Amano
Patience. Le pire de tous les maux te sauvera-t-il ? (ft Kaïto) EmptySam 7 Sep - 19:57

Expérience : 133
Messages : 54

Patience. Le pire de tous les maux te sauvera-t-il ? (ft Kaïto) Empty
Aoyagi AmanoGenin 下忍 de rang C

Message Sujet: Re: Patience. Le pire de tous les maux te sauvera-t-il ? (ft Kaïto)
Patience. Le pire de tous les maux te sauvera-t-il ?
ft Kawasaki Kaïto




Plaire moyen – moyen plus ? Amano sourit. Il était vraiment étrange, cet homme, mais dans le même temps, il appréciait quelque peu son décalage avec le reste du monde. Au moins était-il unique. Un peu comme lui, d’une autre façon.

Il entend. Il entend ce qui le met un peu moins à l’aise, ne serait-ce qu’au niveau physique avec le mal dont il souffrait. La question envers son collègue n’était pas anodine. Amano doit savoir ce qu’il ne doit surtout pas faire, même s’il avait d’autres compétences que son précédent collègue. Le voilà à annoncer qu’il administrerait potentiellement un médicament à ingérer à Kaïto. Si au début, il a eu la force de râler un peu, ça s’est vite essoufflé.

Amano lui tend rapidement une bassine quand il le voit avoir son premier haut-le-cœur. Il remercie ses réflexes et ses observations pointues. Chaque point supplémentaire, chaque réaction de son corps menait le médecin à un diagnostic plus précis.

Le temps de poser une question sur la présence des deux plus âgés, les voilà partie et une catastrophe semblait sur le point d’éclore. Bien qu’il aimerait retenir son patient, il ne fait que l’observer en déposant au sol la bassine, qu’il nettoiera quand ils seront un peu plus au calme son patient et lui-même.

Avançant, il fini par s’agenouiller lorsqu’il l’entend lui sommer de reculer. « Je suis loin d’être un démon. Je suis un médecin. Je suis votre médecin. Amano. Aoyagi Amano. » Peut-être parlait-il un peu plus doucement, peut-être se sentait-il un peu démuni face à cette scène. Mais jamais il ne renoncera. Il pourrait aussi aller demander de l’aide aux pères, mais c’était laisser son patient sans surveillance et le risque était trop élevé. Alors il allait devoir réfléchir de lui-même pour trouver une solution qui ne les mettrait ni l'un ni l'autre en danger.

Réfléchissant, et puisqu’il était un peu perdu face à cette situation, il prend le parti de se relever et de reculer pour aller sur une petite table et commencer une petite mixture. Non, il n’était pas très remède grand public. De toute façon, chaque traitement doit être unique et prendre en compte l’individu dans son entier et non simplement les symptômes dont il souffre. « Je suis en train de vous préparer votre médicament. Ca soulagera très rapidement vos maux d’intestins. Pour l’estomac, nous le soulagerons avec une pommade que nous déposerons en douceur, vous, vos parents ou moi-même, sur votre ventre, puis nous poserons une bande pour le garder au chaud et faire pénétrer le baume. Pour la température, je préfère laisser votre corps lutter, si c’est supportable, mais avant tout ça, je peux vous proposer une douche. » Amano a ses sens en alerte, si jamais il tentait de s’échapper, il bougerait, pour signifier qu’il était toujours là à le surveiller et que prendre la poudre d’escampette n’était pas une solution.
Il est consciencieux dans ses gestes, prenant le parti d'y aller plus lentement que d'habitude si Kaïto avait dans l'idée de s'approcher pour l'observer, histoire de ne pas l'affoler. C'était un peu comme faire face à un animal sauvage, dans le fond, il fallait qu'il trouve comment l'approcher, comment l'amadouer un peu et surtout, lui faire comprendre qu'il n'était en rien son ennemi.

Il ne s’imagine pas que s’il faisait en sorte que Kaïto puisse dessiner son visage avec ses doigts, ça pourrait le rassurer, le faire voir comme un humain et non un démon. Ca n’avait rien de rationnel, et il mettait ça sous le compte de la fièvre et d’un possible délire. Rien de bien dérangeant, juste déroutant.

Kawasaki Kaïto
Patience. Le pire de tous les maux te sauvera-t-il ? (ft Kaïto) EmptyDim 15 Sep - 13:57

Expérience : 744
Messages : 260

Patience. Le pire de tous les maux te sauvera-t-il ? (ft Kaïto) Empty
Kawasaki KaïtoGenin 下忍 de rang B

Message Sujet: Re: Patience. Le pire de tous les maux te sauvera-t-il ? (ft Kaïto)
« La peur va jusqu'où commence l'inévitable ; dès lors, elle n'a plus de sens. »
De Paulo Coelho, écrivain brésilien.

Eté 83, Pays du Feu - Homura, hôpital

Je me recroquevillais, laissant alors mes mains venir couvrir mes oreilles. Je fus reconnaissant au médecin de ne pas chercher à me faire entendre raison sur le moment. Il s’arrêta à distance raisonnable, s’agenouilla et se présenta à nouveau. Je laissais ses lèvres bouger, seules. Je ne lui offris aucune réponse. Je ne voulais plus être le centre de l’attention. L’idée de devenir une ombre parmi les ombres était fort plaisante.

Devant mon mutisme et la peur évidente dans mon regard, mon interlocuteur devait prendre une décision. Peu importe qu’il ait déjà eu ou non des patients atteints des mêmes symptômes, il resta calme et posé. Comme s’il avait fait ça toute sa vie. Avec des gestes mesurés, Amano se redressa et se recula jusqu’à atteindre une petite table où il commença à préparer une bien curieuse mixture.

Attentif aux moindres de ses gestes, je finis par libérer mon audition. Je l’écoutais d’une oreille distraite, comme si ce qu’il faisait avait plus d’importance que ses mots. Je finis par m’approcher, lentement, prêt à prendre la poudre d’escampette au moindre mouvement brusque du jeune homme. Ma curiosité était, semble-t-il, bien plus grande que ma peur et mes angoisses. Je finis par tirer un tabouret et le plaçais près de la table, à un endroit où je pouvais faire face à Amano.

« Ca… C’est quoé ? »

Mon ton était bourru, mais pas agressif pour autant. Je pointais du doigt le pot dans lequel le médecin venait de se servir.

« Ça sert à quoé ? »

Ma tête se pencha à droite, puis à gauche. Comme si cela lui permettait de mieux enregistrer ce que mon interlocuteur nous transmettait comme savoir.

« Est-ce que je peux en manger ? »

Cette question sous-entendait que je voulais goûter l’aliment tel quel, tout de suite, sans qu’il ait été au préalable mélangé avec d’autres substances. Mon estomac, en revanche, n’était pas certain de vouloir accepter une telle proposition. Bien que ma régurgitation avait libéré mon ventre d’un poids, il n’admettait plus - pour le moment - que je le maltraite de la sorte. Tous les éléments présents sur la table subirent le même sort. Toujours les trois mêmes questions. Inlassablement.

Jusqu’à ce qu’il ne reste plus que la préparation d’Amano.

Je sautais alors de mon tabouret et vins me placer juste à côté du médecin. Je l’observais pendant de longues minutes. Une certaine peur à son égard régnait encore au fond de mon regard. Je fixais son visage. Parfois, je plissais les yeux, comme si cela pouvait permettre aux deux cornes que je voyais sur son front… de disparaître. Quoi que je fasse, elles étaient toujours là. Je finis par poser un doigt sur sa joue. Son contact me fit sursauter et je reculais de plusieurs pas.

Je revins me positionner juste à côté de lui. Je recommençais ce manège plusieurs fois… jusqu’à ce que mon doigt reste définitivement sur sa joue. Comme si j’avais maintenant conscience que cet acte n’allait pas me porter préjudice. Je lui demandais alors, une teinte de suspicion dans la voix :

« Et toé ? Pourquoé tu prépares ça ? »

Les trois éternelles questions suivirent quelques secondes après :

« C’est quoé ? Ça sert à quoé ? Est-ce que je peux en manger ? »

Concernant les êtres humains, je savais que je ne pouvais pas faire confiance à mes yeux. Cette obsession que j’avais de tout vérifier de manière tangible et par tout autre moyen que la vue était, parfois, difficile à cacher. C’était le cas aujourd’hui.

« Est-ce que si j’prends une douche, tu m’fiches la paix ? »

Une lueur d’inquiétude vint remplacer la suspicion dans mon regard.

« Tu n’me regarderas pas, hein ? Personne ne me regardera, hein ? »

Je ne voulais pas qu’il voit mes tatouages. Pire encore. Je ne voulais pas qu’il se rende compte qu’ils cachaient des brûlures conséquentes. Elles remontaient à l’incendie de 64. Mon dos (tatouage dos) et ma jambe droite (tatouage jambe droite) en étaient recouvertes et j’en avais particulièrement honte.
Aoyagi Amano
Patience. Le pire de tous les maux te sauvera-t-il ? (ft Kaïto) EmptyHier à 9:02

Expérience : 133
Messages : 54

Patience. Le pire de tous les maux te sauvera-t-il ? (ft Kaïto) Empty
Aoyagi AmanoGenin 下忍 de rang C

Message Sujet: Re: Patience. Le pire de tous les maux te sauvera-t-il ? (ft Kaïto)
Patience. Le pire de tous les maux te sauvera-t-il ?
ft Kawasaki Kaïto




Quand il le voit, un très fin sourire étire ses lèvres alors qu’il continue à s’atteler à la préparation du médicament et du baume qu’il veut utiliser pour soulager son patient. La première question le fit relever les yeux et s’arrêter. « Une plante médicinale réduite en poudre. » Il devait être simple non ? Il n’en avait pas la moindre idée, mais donner les noms de chaque ingrédient risquait de faire naître d’autres questions. Pourtant, dans le même temps, il avait l’impression que ça calmait Kaïto.

Alors, il lui donnera le nom de la plante, lui donnera ses attribues basiques et ceux couplés avec les autres ingrédients. « Pas celle-ci, pas sans préparation. » Non, seule elle était toxique. Par contre la suivante oui, mais il le prévint qu’elle avait un goût désastreux, et ainsi de suite jusqu’à la préparation du médicament.

Amano avait encore le baume a faire, qui prendrait toutefois bien moins de temps et qu’il pourrait préparer pendant que son patient partait sous la douche. Sans bouger, à part son regard, il le laisse faire son manège, poser son doigt contre sa joue et s’enfuir. Sa comparaison avec un animal à apprivoiser reste dans sa tête. C’était tout à fait ça, sauf qu’en principe, les animaux sauvages mordent, une chance, il restait un être humain.

« Je prépare ça pour vous. Pour vous guérir. » C’est lui qu’il regarde, pas ce doigt contre sa joue. « Ça vous permettra de ne plus avoir de douleur aux intestins. Et oui, il faut le boire. » Il lui tend d’ailleurs le petit bol pour qu’il puisse l’avaler. « C’est juste légèrement amer. » Mais pas trop. Sans diminuer les bénéfices des plantes, il savait aussi adoucir le goût de certains médicaments et c’est ce qu’il avait fait aujourd’hui.

« Et bien, je me dois de vous soigner d’une manière ou d’une autre mais, on peut dire ça oui, pendant que vous prenez votre douche, je vous fiche la paix. » Son sourire est toujours là, délicat et sa voix jamais ne s’élève plus que nécessaire tout en restant chaude. « Sauf si vous avez besoin d’aide, je n’ai nulle intention de venir vous regarder. Et personne ne pourra venir vous regarder vous serez derrière un rideau. » Très lentement, il vient lever une main pour pointer le lieu dans cette même pièce. « Il faudra qu’on vous pose un baume sur l’estomac après votre douche. Vous pourrez le faire, ou vos parents, si vous ne voulez pas que je le fasse. C’est important pour votre guérison, pour prendre soin de vous. Ensuite on posera une bande, d’une, ça évitera à vos vêtements de sentir comme la pommade, ensuite, ça lui permettra d’être plus efficace car gardée au chaud. » Amano était prêt à lui réexpliquer encore une fois quand il sortira de la douche.

Animal sauvage blessé.
Est-ce qu’un humain pouvait agir ainsi ? Les instincts primaires, il en avait une vague expérience, qui lui a valu de frôler la mort, mais ça ne l’avait jamais arrêté.

« Si a un moment vous pensez que vous avez besoin de moi, je viendrais en fermant les yeux, s’il n’y a que ça qui puisse vous rassurer. » Le médecin estime ses chances de parvenir à le soigner correctement. Ce n’était clairement pas gagné, mais c’était bien plus haut que ce qu’il avait espéré de base en voyant revenir son collègue enragé et mordu à la main.

« Je vous laisse y aller. » A la douche. « Je ne bouge pas à moins que vous m’appeliez. » Il commencera à ranger certains pots, toujours avec cette lenteur exacerbée, pour en sortir d’autres et pouvoir commencer à préparer la pommade. Une fois encore, il reste plus qu’attentif aux besoins de son patient et surtout, se promet de l’empêcher de prendre la poudre d’escampette. D’un autre côté, il aimerait aussi rassurer les deux hommes.

Amano pensait d’ailleurs à leur demander de revenir pour l’instant massage du ventre pour le baume et la pose de la bande.


Patience. Le pire de tous les maux te sauvera-t-il ? (ft Kaïto) Empty


Patience. Le pire de tous les maux te sauvera-t-il ? (ft Kaïto) Empty
Contenu sponsorisé

Message Sujet: Re: Patience. Le pire de tous les maux te sauvera-t-il ? (ft Kaïto)


Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
La date/heure actuelle est Jeu 19 Sep - 14:29