Jeu 8 Fév - 10:25
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▶ Sujet: [Mission / Narrée / B] Retour au temple souterrain B | Retour au temple souterrain |
Suite à son excursion dans le temple souterrain, sous la place aux Statues Brisées, et à son extraction forcée de ce dernier par Nara Megumi, Kaïto, après mûres réflexions, décide d'y retourner pour tirer cette histoire au clair. Il a toujours en sa possession le plan que Megumi lui avait donné lors de leur première rencontre. Néanmoins, pour assurer ses arrières au cas où il lui arriverait quelque chose, il fait parvenir un message codé à Nara Megumi, l'informant qu'il redescendait sous terre et que, dans l'optique où il ne serait pas ressorti dans les vingt-quatre heures, libre à elle d'agir comme elle le souhaitait. Cette décision est prise en son âme et conscience puisqu'une alliance a été scellée entre la Nara et Kaïto à la fin de la première exploration (voir dernier post narrateur). Étapes —→ Découvrir ce qui se trame dans les tréfonds de ce temple.
| Récompenses —◘ Non déterminée. |
« Le courage croît en osant et la peur en hésitant. » De proverbe romain. Eté 83, Pays du Feu - Homura, Arche sacrée (place des statues brisées)Debout devant cette ouverture béante dans le sol, mon regard était plongé dans les ténèbres. Les marches qui conduisaient à cette salle circulaire étaient toujours là. Droites. Fières. Et froides. Elles n’avaient que faire de l’obscurité. Elles étaient là hier. Elles étaient toujours là aujourd’hui. Elles le seront encore demain. Guerrières silencieuses et intrépides qui se dressaient fièrement face au temps qui passe. Elles avaient connu des jours meilleurs. Elles n’avaient guère besoin de parures pour remplir leurs fonctions. De ce fait, elles n’accordaient aucune importance à leur aspect. Je savais qu’elles soutiendront notre poids avec assiduité et conviction. Être une marche d’escalier… était-ce une bonne situation ? La question méritait d’être posée. Je secouais vivement la tête. Je ne devais pas laisser mon esprit vagabonder de la sorte. Je devais rester concentré sur mon objectif : découvrir ce qui se tramait sous nos pieds. Je m’étais bien gardé le vieux. S’il avait eu vent de mes intentions, il m’aurait ligoté et baillonné dans la taverne jusqu’à ce que j’abandonne mes envies d’exploration. Je n’étais pourtant pas assez naïf et stupide pour descendre dans ce temple souterrain sans avoir pris un minimum de précaution. L’alliance forgée avec Nara Megumi à la fin de notre première expédition m’avait poussé à lui écrire. J’avais pris soin de coder le message. Dans cette dite lettre, je l’informais qu’après mûres réflexions, j’avais pris la décision de retourner explorer le temple souterrain. Par respect pour sa personne, je l’avertirais de toute découverte faite. Libre à elle de prévenir les autorités quant à mes intentions. Ma mise à pied était encore effective. Cette punition avait été le résultat de mon insubordination et des supposés soins que j’avais mis en place pour mettre en danger mon équipe. Si j’étais prêt à revoir mes positions quant à la hiérarchie homurajine et à faire preuve de moins d'agressivité envers mes partenaires, je n’étais pas prêt à renoncer à mes rêves d’exploration et d’informations. Je voulais comprendre le monde qui m’entourait. J’étais prêt à y mettre le prix. Si je devais attendre que cela me tombe tout cuit dans le bec, le quotidien serait d’un ennui mortel. Je n’étais pas réputé pour être le plus sage parmi les hommes, ni le plus patient d’ailleurs, mais mon énergie débordante et ma soif de connaissances n’avaient rien à envier à celles des autres. Avant même d’arriver sur les lieux, j’avais invoqué Moka, roi des ours (technique n°01) et Jack, corsaire des bois (technique n°02). Mes marionnettes seront-elles suffisamment puissantes pour être les garantes de mon intégrité physique et psychologique ? J’étais terrorisé à l’idée de retourner dans ces souterrains. Cette voix qui m’avait poussé à m’écorcher les doigts, sans vergogne, était toujours là. En bas. Nara Megumi avait dû faire un rapport en bonne et due forme sur ce qui c’était passé. J’avais donc été surpris que le shogunat n’envoie personne sur place. Peut-être l’avait-il fait et que je n’étais guère au courant ? Pourtant, je n’avais rien relevé de tel lorsque j’avais laissé traîner mes oreilles. Mais si des énergumènes comme l’homme masqué existait bel et bien, je n’avais guère le niveau pour rivaliser avec eux. Des ombres parmi les ombres. Je pris une grande inspiration et m’engouffrais dans les ténèbres de ce temple souterrain. Lorsque j’arrivais en bas des marches, j’allumais deux torches. J’en tendis une à Moka et l’autre à Jack. J'optais pour garder mes mains libres de toute entrave : je devais être capable de réagir au quart de tour si la situation l’exigeait. Les deux marionnettes s’éloignèrent de moi et commencèrent à patrouiller dans la pièce circulaire. Je me mis à examiner la salle. Je fis appel à mes souvenirs pour tenter d’établir si des changements avaient eu lieu dans cette pièce depuis mon dernier passage. La présence de l’eau me mettait toujours aussi mal à l’aise… - A l’intention du narrateur:
Ce rp est la suite de la mission officielle suivante : [Mission / Officielle / B] Enquête d'après-guerre. Kaïto retourne dans le temple après l’alerte du boucher. Ce rp a débouché sur une mise à pied de 15 jours pour insubordination et mise en danger de son équipe. Au moment où il retourne dans le temple, sa mise à pied est toujours effective (il en a encore pour 3 / 4 jours) : [Alerte] Le massacre du boucher. Mais également, après son retour sur les lieux de l’alerte pour faire des recherches ( [Trame personnelle]Retour sur la scène du crime) et après ses investigations sur les infiltrés de l’alliance (ils ne trouveront rien sur eux durant cette trame) ( [Trame personnelle] A la recherche des infiltrés de l'alliance). Ces deux trames sont en cours. Toutes ces investigations et informations qu’il a obtenu le pousse à retourner explorer le souterrain parce qu’il veut savoir ce qui se passe sous Homura, malgré la peur flagrante qu’il a de ce temple. Je t’ai également remis les informations concernant la carte du temple souterrain et sa légende (renseignements pris dans les posts narrateurs de la mission officielle).
- Résumé:
Résumé : Après mûres réflexions, Kaïto décide de retourner explorer le temple souterrain. Avant de s’y rendre, il envoie un message codé à Nara Megumi pour l’informer de ses intentions et que, de par leur alliance, elle sera mise au courant de toutes ses découvertes. Sa mise à pied est toujours effective, mais il ne compte pas renoncer à ses rêves d’exploration et à sa soif de connaissance. Il finit par descendre dans le temple souterrain en compagnie de Moka et Jack. Il donne une torche à chacune de ses marionnettes. Il fait le choix de débuter son aventure par la salle circulaire (salle n°06) parce qu’il connaît déjà cette pièce. Il tente, dans un premier temps, de faire appel à ses souvenirs et de faire les constatations qui s’imposent : y a-t-il eu des modifications depuis son dernier passage ? Santé : ok. Niveau de chakra : ok. Chakra : 2A (+2). Techniques utilisées :Moka, roi des Ours — ANinjutsu spécial / FuinjutsuOurs humanoïde d'1m50, Moka est la toute première marionnette confectionnée par Kaïto. Fasciné par les peintures de guerre, Kaïto a apporté un soin particulier aux tatouages de Moka : chacun a une signification très particulière.
Le rôle principal de Moka est de défendre ses coéquipiers.
Fabriquée dans l'un des bois les plus résistants (grande densité) du Yuusei, sa structure a été minutieusement étudiée pour être capable d'encaisser les coups, malgré la présence de nombreux compartiments secrets. Ces derniers permettent à Moka de disposer d'un arsenal de pièges et d'armes (kunaïs, shurikens, senbons, fumigènes, bombabouses, parchemins) destiné à maintenir en respect les adversaires.
Moka possède également un équipement de base d'une armure pour assurer au mieux sa mission : 1 grand bouclier qui peut se scinder en deux plus petits (un pour chaque bras) et des pièces d'équipements au niveau des jointures (jambes, bras, cou, bassin).
Moka manie la classe d’arme suivante : hache naine. Celles-ci sont plus petites que les haches lambdas et peuvent être lancées contre un adversaire. Elles se portent à la ceinture. Moka en possède : 3 (deux à gauche et une à droite). Celle de droite est plus grande que celles de gauche.
UTILITAIREPUISSANCE DE RANG AJack Ward, corsaire des bois — ANinjutsu spécial / FuinjutsuNain d'1m27, Jack Ward est né d'une histoire que Natsumi racontait à Kaïto lorsqu'il était plus jeune pour l'aider à s'endormir. Lors de sa conception, Kaïto a apporté un soin particulier à son visage et à ses vêtements pour le rendre le plus réaliste possible.
Le rôle principal de Jack est de soutenir les attaques de ses coéquipiers sur le terrain. Pour se faire, il dispose d'un arsenal d'armes (kunaïs, shurikens, senbons, parchemins explosifs, fumigènes, bombabouses, parchemin) et de poison pour attaquer à distance et disposer des pièges sur le terrain, ainsi que de nombreux sceaux disséminés sur son corps. Son ventre dispose d'une grande bouche. Celle-ci est considérée comme la botte secrète de Jack. Elle peut être utile dans des circonstances diverses et variées. Des techniques lui seront associées au fur et à mesure. Cette bouche est dissimulée par ses vêtements amples.
Fabriqué dans un bois plutôt léger, sa structure a été minutieusement étudiée pour pouvoir être plus rapide, afin d'apparaître et de disparaître dans les zones qui offrent la possibilité de se cacher.
Jack Ward manie la classe d’arme suivante : arc nain. Celui-ci est adapté à la taille de la marionnette. Il tire, de ce fait, moins loin que ses confrères humains. Jack Ward possède 1 arc, 1 carquois et 20 flèches.
Jack Ward augmente sa capacité concernant les poisons. Jack Ward dispose de cinq caches contenant les poisons suivants : atropine (agitation, confusion, hallucination), cystine (flatulences, diarrhée, démangeaisons, photosensibilité), scopolamine (effet sédatif sur le système nerveux), saponine (hypersalivation, diarrhée, vomissement) et strychnine (contractions musculaires). Ces poisons sont utilisés à toutes petites doses pour provoquer des désagréments chez l’adversaire. Ces poisons sont normalement utilisés sur les flèches. Ces poisons ne sont pas utilisés pour tuer l’adversaire (la religion de Kaïto ne lui permet pas de tuer des gens et il s’y tient rigoureusement).
UTILITAIREPUISSANCE DE RANG A
- Carte du temple souterrain:
- Légende de la carte du temple souterrain:
- En bleu, ce sont des zones immergées sous 1m d'eau. L'eau vous monte donc au genou à moins que vous dépensiez du chakra pour vous maintenir à la surface. Cette eau vient de nappe phréatiques et inonde les dalles au sol. - Les points gris (zone 1 et zone 6) : ce sont des colonnes qui soutiennent le dédale et empêchent son effondrement. - Les passages d'une zone à l'autre : en hachuré sont symbolisés les escaliers ; les petits rectangles blancs représentent des portes de pierre massives, closes, que vous pouvez ouvrir par la force en utilisant une technique d'attaque (ou autre) ; le petit rectangle blanc entre la zone 1 et 2 représente une porte de pierre ouverte.
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Mar 13 Fév - 10:58
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▶ Sujet: Re: [Mission / Narrée / B] Retour au temple souterrain Lorsque Kaïto pénétra à l'intérieur de la première salle, rien ne lui sembla différent. Les colonnes de pierre s'élevaient comme toujours, soutenant la voûte de cette cave ; l'eau demeurait immobile, quoi que quelque peu poisseuse comme ne le serait n'importe quelle eau condamnée à stagner dans un tel environnement. En tout point, elle semblait similaire à celle de ses souvenirs – si ce n'était pour les précautions prises pour empêcher quiconque d'entrer. Craignant l'influence de ce lieu, de nombreux membres du shogunat avaient été envoyés ici – Kaïto pouvait en discerner les traces de pas sur le sol, fuyant vers la sortie. Un ordre avait été donné, interdisant à tous l'entrée jusqu'à ce que des experts en Fūinjutsu ne puissent sceller cette cave par des moyens plus définitifs. Mais en proie à sa propre suspenstion, cette information n'était pas parvenue au nain, qui prenait malgré lui le risque d'être enfermé vivant dans ce labyrinthe souterrain. Une torche illuminait l'entrée, toutefois : une relique des allées et venues des soldats, comme si elle l'invitait à s'en emparer pour poursuivre son chemin. - Récapitulatif:
Kaïto ne trouve rien de spécial dans la salle 6, hormis des traces de pas fuyant vers la sortie et une torche allumée, attestant la venue de quelques soldats depuis sa dernière visite – suite au rapport de Nara Megumi. Il peut décider de s'avancer dans les salles suivantes s'il le désire.
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Mar 13 Fév - 19:13
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▶ Sujet: Re: [Mission / Narrée / B] Retour au temple souterrain « L'investigation, tantôt simple, tantôt armée et perfectionnée, est donc destinée à nous faire découvrir et constater les phénomènes plus ou moins cachés qui nous entourent. » De Claude Bernard, physiologiste français Eté 83, Pays du Feu - Homura, temple souterrainJe fronçais légèrement les sourcils. Le shogunat avait envoyé un grand nombre de soldats pour sécuriser cet endroit. Les traces de pas sur le sol pouvaient en attester. Pourtant, toutes fuyaient vers la sortie. Comme si elles cherchaient désespérément à fuir quelque chose… ou quelqu’un. Je ne comprenais pas pourquoi un tel lieu était encore accessible au commun des mortels. La peur s’était insinuée partout. Vicieusement. Offrant comme seule échappatoire possible une retraite vers la surface. Cette angoisse me prenait aux tripes. Cette voix. Je ne l’avais jamais oublié. Je n’avais guère pu lutter contre elle la première fois. Comment pouvais-je espérer gagner face à elle ? Je ne possédais aucun moyen de me défaire de son emprise si elle décidait à nouveau de s’en prendre à moi. Pourtant, malgré mes craintes, mon irrépressible envie de découvertes et de mystères me poussait à faire fi de mes émotions intérieures. Aussi forte que soit ma soif de survie, mon désir de lever le voile sur ce temple souterrain demandait à étancher sa curiosité. Hormis les affres du temps et le passage des soldats homurajines, rien n’avait bougé. Peut-être aurais-je dû me renseigner auprès d’eux ? Non. Appartenant à l’armée, nous devions respect et transparence à notre hiérarchie. Ils auraient trouvé le moyen de me mettre des bâtons dans les roues. Pourtant, je me questionnais quant à leurs expériences respectives sur le terrain. Avaient-ils eu, eux aussi, des contacts avec la voix ? Celle-ci les avait-elle poussés à venir la libérer ? Je me rapprochais de l’eau et déglutis difficilement lorsque mes pieds se retrouvèrent à quelques centimètres du liquide stagnant. Son aspect poisseux témoignait de son statut. Elle était là depuis bien plus longtemps que moi. Ou que n’importe quel autre être humain vivant dans la cité. Elle avait dû voir et entendre des choses. Oui. Des informations sur lesquelles je souhaiterais mettre la main, ne serait-ce que pour savoir dans quoi je m’embarquais. Mon regard fut, l’espace d’un instant, hypnotisé par la flamme dansante de la torche. Ce flambeau sur le mur, accroché non loin de l’entrée du couloir, était comme une invitation à continuer mon périple. Dans mon esprit, le souvenir de ces pas qui fuyaient vers la sortie était vivace. Je savais que ces traces étaient là, dans mon dos. Seraient-elles capables d’estomper, voir même d’effacer, mes convoitises vis-à-vis de ce lieu ? Je concentrais mon chakra sous mes pieds et m’avançais jusqu’à la torche. Moka et Jack se rapprochèrent de moi, sur leurs gardes. L’ours tendit sa patte vers le flambeau et me le tendit. Je le récupérais, non sans entendre gronder en mon fort intérieur le tiraillement de mes émotions. La folie l’emporta sur la raison et je m’avançais dans le couloir. Je n’eus pas aller bien loin et m’arrêta devant la salle où Mafuyu et moi avions été victimes de… cette voix. Cette diablerie sortit des Enfers. « Il y a quelqu’un ? »Comme si cela suffirait à entrer en contact avec elle. Je n’arrivais plus à me rappeler si elle appartenait à un homme ou une femme. Malgré mes batailles intérieures, l’espoir de rentrer en contact avec le propriétaire de cette voix titillait mes petites cellules grises d’enquêteur. Grâce à ma première visite, je savais que cette salle ne disposait d’aucun piège. Je m’avançais donc pour mener mes investigations. A quoi pouvait donc bien servir cette pièce ? Pourquoi la voix nous avait-elle demandé de creuser le mur juste en face de la porte ? Je me mis à farfouiller dans tous les coins, notant dans un coin de ma tête tout ce qui pouvait être intéressant à retenir pour la suite de mes recherches. - Résumé:
Malgré la peur qui l'habite, Kaito décide d’avancer et, après avoir récupéré la torche sur le mur, se dirige vers les salles suivantes. Il continue ses investigations dans la salle n°05. Avant d’y pénétrer, il demande à haute voix s’il y a quelqu’un. Lors de son premier passage, la voix s’était emparée de son esprit dans cette pièce.
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Sam 17 Fév - 18:50
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▶ Sujet: Re: [Mission / Narrée / B] Retour au temple souterrain La question de Kaïto ne trouva aucune réponse : sa voix, elle, trouva toutefois un écho dans le vide, résonnant sur les parois de pierre d'une grotte aussi humide qu'elle paraissait abandonnée. La pièce n°5, contrairement à sa prédécesseuse, avait changé depuis sa dernière venue : quelques éléments avaient été déplacés, ici et là – traces des allées et venues des soldats du Shogunat. Lorsqu'il en contempla l'intérieur, son regard s'accrocherait sur toutes les traces qui parcouraient les murs – des ongles ayant raclé la pierre, similaires à celles qu'avaient laissé les leurs, avec Mafuyu, lorsque la voix avait saisi leurs esprits. Et dès qu'il mit un pied dans la pièce, elle en fit de même : attisée par la présence d'une âme humaine, elle ne manquerait pas de lui soupirer ce qu'elle devait faire, d'abord finement, puis plus sauvagement. Pour une raison qu'il ignorait, Kaïto était poussé à aller plus loin, à traverser la porte de la cinquième salle et à s'avancer davantage dans les profondeurs de la grotte – si ce n'était pour les lourdes portes de pierre qui empêchaient tout passage – l'une d'entre elle, directement face à lui, tandis qu'à sa droite se dévoilait une large allée dont il ne pouvait percevoir la fin. Là, dans le recoin des dalles élevées pour empêcher quiconque d'accéder à la première salle qui s'était présenté à lui, le marionnettiste pourrait remarquer une faille. Fine, presque invisible si l'on ne l'éclairait pas à la lueur d'une torche. Elle avait été forgée par les centaines de coups que les soldats avaient été forcés de réaliser – et que la voix l'obligeait désormais à faire céder, qu'importe les ressources qu'il devrait employer. - informations:
À partir de maintenant, dès son entrée dans la cinquième pièce, Kaïto ne peut plus rebrousser chemin et est obligé de se soumettre aux ordres que l'on impose à son esprit, comme s'il perdait le contrôle de son libre arbitre.
En inspectant la pièce, il pourra discerner de nombreuses traces d'ongles, de lutte ou de marques laissant penser à d'autres personnes ayant été soumises à cette « voix » pour poursuivre leur chemin. Face à la porte de la salle n°4, il remarque une faille dans les dalles qui retiennent le passage. Il est possible de l'exploiter, en l'enfonçant avec des techniques. Puisqu'elle est très, très résistante, il doit s'attendre à ; soit, déployer l'arsenal nécessaire, soit y passer plusieurs jours.
Tu peux utiliser autant de techniques que nécessaire pour faire céder la porte. Si ton personnage tombe dans les vapes à la suite d’une surutilisation de chakra, tu peux considérer que plusieurs jours s'écoulent.
Tu peux, également, choisir de prendre le couloir menant aux salles 3 et 7.
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Lun 19 Fév - 11:50
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▶ Sujet: Re: [Mission / Narrée / B] Retour au temple souterrain « Ce qui ôte au vice un peu de sa dignité, c'est qu'il est toujours, par quelque endroit, le parasite de la vertu. » De Jean Rostand, biologiste et écrivain français. Eté 83, Pays du Feu - Homura, temple souterrainIl n’y eut que cet éternel et lourd silence pour répondre à mon appel. J’en vins presque à regretter d’être descendu seul dans les sous-sols de la capitale. Mon esprit divagua un instant, se demandant alors si ce temple était unique en son genre ou si d’autres tunnels existaient sous Homura. Imperceptibles. Endormis. Attendant, eux aussi, leur heure pour se révéler à nous. Qui était au courant de l’existence de ce lieu ? Mon esprit était persuadé que les autorités étaient au courant. Si eux ne l’étaient pas, qui ? Je ne pouvais envisager qu’un lieu aussi dangereux puisse être laissé sans surveillance. Le territoire était surveillé par des individus comme l’homme masqué. Personne n’avait vent de leur existence. Ce n’était donc pas dénué de sens de penser que des âmes avaient été formées pour garder ce sanctuaire et entretenir les barrières. Du moins, je le supposais. Si personne n’entretenait les sceaux pour éviter que le prisonnier ne s’échappe, ce qui était en train de se dérouler était alors inévitable. Ce qui se trouvait à l’intérieur était dangereux. Enfin, je crois… Je n’avais aucune certitude sur ce point-là. Toutefois, nos aïeux avaient jugé bon de mettre à l’écart du monde cette personne. Dans des temps plus reculés, était-ce un lieu de culte ? Quelqu’un avait-il un jour vénéré ce qui se trouvait à l’intérieur ? Pourquoi construire un tel édifice ? Peut-on penser qu’Homura possédait deux histoires ? La première, que tout le monde connaissait. La seconde, qui s’était faite dans l’ombre et les secrets. Avais-je des scrupules à être revenu en ces lieux ? Non. J’estimais être dans mon bon droit. La mission précédente avait débuté depuis trop peu de temps que, par la force des choses, nous avions dû être arraché aux mystères que renfermait ce temple. A la vue de toutes ces traces laissées sur les parois de la pièce, je fus convaincu qu’il ne ressortirait pas que du bon de cette expédition. Pourquoi l’individu possédant cette voix voulait-il à tout prix sortir d’ici ? Question étrange, voire dénuée d’empathie. Qui voudrait rester ici ? Avait-il de la rancoeur contre ceux qui l'avaient enfermé ici ? Pour quelles raisons avait-on jugé qu’il devait finir sa vie ici ? Pourquoi ne pas l’avoir tué s’il était dangereux ? Je pris conscience trop tard qu’elle était revenue. Perdu dans mes pensées, je n’avais guère pris garde. Elle me poussait à venir la libérer. Encore. « Qui es-tu ? Pourquoé cherches-tu à… ? »Je m’interrompis. J’étais seul avec mes marionnettes. Si elle avait eu la possibilité de communiquer avec moi à haute voix, elle l’aurait fait. C’était donc stupide de ma part de tenter une approche orale. Je finis par fermer les yeux et me concentrais sur les sons parasites présents dans mon esprit. Je tentais alors de projeter mes pensées vers elle, espérant qu’elle accepte de rentrer en contact avec moi par le biais de la pensée. « Qui es-tu ? »Ce fut peine perdue. Il n’y avait qu’elle et son désir de quitter ces tunnels au plus vite. Elle se fit plus forte, plus intense. Plus… violente. Sa parole était maîtresse en ces lieux. Elle prit tant de place dans mon esprit qu’elle réussit à mettre en sourdine ma propre peur qui, pourtant, malmenait brutalement mes tripes. Inconsciemment, mon corps tentait d’échapper à l’emprise de cet individu. Il se souvenait très bien du calvaire de notre première rencontre. Mais face aux volontés de la voix, je n’étais rien. Mon corps se mit en mouvement. Moka et Jack me suivirent dans un silence qui ne durerait guère longtemps. Alors que je me retrouvais dans le couloir, je me retrouvais face à un choix. Continuer à avancer dans ce couloir ou forcer l’entrée de la salle se trouvant en face de moi. Quelle manœuvre serait la moins risquée pour notre sécurité ? Économiser du chakra ne semblait pas une option pour le parasite. Pourtant, je ne pouvais pas me permettre d’en consommer plus que nécessaire. Perdre connaissance n’était pas envisageable, même sous emprise. Je finis par m’avancer vers la porte de la salle 4 et observais avec attention la faille laissée par mes prédécesseurs. Pas assez large pour que je puisse y glisser mes doigts, mais suffisamment ouvert pour que je puisse utiliser deux senbons en guise de baguettes. J’allais donc pouvoir y glisser mes deux parchemins explosifs. Je devais à tout prix affaiblir la structure de la porte pour pouvoir envisager de creuser un trou suffisamment grand pour que Moka, Jack et moi puissions y passer. Je mis mon plan à exécution et introduisis, à l’aide de senbons, les deux notes explosives dans la fente. Lorsque la manœuvre fut terminée, nous nous reculâmes pour notre propre sécurité et je déclenchais les sceaux. La structure du temple lui-même avait survécu jusque là. Ce n’était pas une secousse de cette envergure qui allait l’ébranler d’une quelconque façon que ce soit. Du moins, je l’espérais. Moka se mit alors face à la fissure. Il brandit son grand bouclier face à elle et se mit à frapper dedans (technique n°01). Il abattit son écu sur la brèche jusqu’à ce qu’un trou soit suffisamment grand pour nous laisser passer. Pour la première fois, je bénis nos petites tailles. Après avoir retrouvé mon souffle, je me redressais et passais la torche dans la faille pour tenter d’apercevoir quelque chose. Je finis par hausser les épaules. La voix ne me laissait pas d’autres choix que celui d’avancer. Je me mis à grogner intérieurement. « Bordel, mais ferme-là ! Tu me casses les couilles, le parasite. Apprends à fermer ta gueule… »Moka étant le tank et le plus grand de nous trois (1m50), il s’introduisit en premier dans la brèche. Je le suivis de près. Et Jack ferma la marche. Torches levées, j’observais la pièce et rejoignis rapidement la terre ferme. Je notais la présence d’escaliers. Mais, quoi qu’en dise la voix, je ne les emprunterais pas avant d’avoir sécurisé la salle. Je me mis alors à farfouiller un peu partout, tout en gardant un œil sur la brèche. Je ne tenais pas à être pris par surprise lors de mon expédition en ces lieux… - Résumé:
Résumé : Kaïto se pose beaucoup de questions sur le temple souterrain et son occupant. Lorsqu’il comprend que la voix s’est de nouveau introduit dans son esprit, il tente d’entrer en contact avec elle. Il finit néanmoins par exécuter ses demandes. Il choisit d’introduire deux parchemins explosifs dans la fente se trouvant vers la salle n°04 pour fragiliser les portes de cette pièce. Il se recule avec ses marionnettes et active les sceaux. Moka donne alors de grands coups de boucliers pour agrandir suffisamment le trou pour qu’ils puissent passer tous les trois. Une fois dans la salle, Kaïto refuse d’avancer tant que la salle n’est pas sécurisée et se met à farfouiller, tout en gardant un œil sur la brèche dans la porte. Santé : ok. Niveau de chakra : 2 / 3 Chakra : 2A + 5B (+5) Equipements utilisés :- 0 / 2 parchemins explosifs - 18 / 20 senbons Techniques utilisées :Coup de bouclier — BNinjutsu spécialLorsque l’adversaire arrive à portée de bouclier, la marionnette donne un à plusieurs coups pouvant briser ses os et la repousser légèrement, si plusieurs coups sont assénés.
ATTAQUEMONOCIBLEPUISSANCE DE RANG B
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Lun 19 Fév - 23:49
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▶ Sujet: Re: [Mission / Narrée / B] Retour au temple souterrain Lorsque Kaïto pénétra la quatrième salle, la première chose qui le frappa fut la présence de nombreux squelettes à l'intérieur. Certains, une lame plantée sous leur menton, qui remontait à l'intérieur de l'os décharné, d'autres dont l'ossature des jambes avait été brisée dans un angle improbable comme pour les empêcher de bouger. Ils n'étaient pas nombreux. Quatre, cinq crânes, peut-être. Certains squelettes manquaient, réduits en poussière par le temps qui s'était écoulé – mais combien, exactement ? Autour de lui, le marionnettiste ne trouva que des livres. Des étagères, couvertes d'objets et de récits devenus illisibles avec les années. Certains s'apparentaient même à des antiquités : des prototypes bien plus vieux que même ses grands-parents auraient pu posséder. Des sortes de coupes, ou de verres. Des alliances. Près d'un des corps, une petite bourse avait été percée par les vers pensant y trouver de la nourriture – en vain, car ils n'avaient trouvé, il y a bien longtemps, que des pièces d'or frappées d'un emblème inconnu. Il ne s'agissait pas de celui du Shogunat d'Homura. Encore moins celui de l'Empire de Guntô. Il semblait bien plus ancien que tout cela. Lorsqu'il aviserait le couloir qui se dévoilait à lui, après une série d'escalier, quelque chose le frapperait. Une stèle de roche, gravée à l'aide d'outils ayant profondément marqué la pierre. Il lui faudrait quelques minutes pour la déchiffrer entièrement, certains termes reflétant une forme autrefois utilisée de ceux plus récents – mais son sens, lui, était aisément compréhensible. Qui que vous soyez, Si vous êtes parvenu jusqu'ici, donnez-vous la mort tant que vous le pouvez encore. Si vous poursuivez votre route, nous sommes tous perdus. Et il regarderait à nouveau les squelettes. Et comprendrait que ces blessures, elles n'avaient nullement été le fruit d'une attaque, qu’ils ne s’étaient pas entretués comme il aurait pu le penser. Non, ces heurts, ces meurtres, ils se les étaient infligés eux-mêmes. Pour s’empêcher d’avancer. |
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Mar 20 Fév - 12:22
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▶ Sujet: Re: [Mission / Narrée / B] Retour au temple souterrain « Un mort qu'on abandonne est mort deux fois. » De Marie Lefranc, romancière et poète française. Eté 83, Pays du Feu - Homura, temple souterrainJe déglutis difficilement face aux squelettes. Encore des morts. Ne cesseront-ils jamais ? J’avais eu ma dose de cadavres pour… Non. Je savais que ça ne s’arrêterait pas. Ça ne s’arrêta jamais. Le yuusei était… Cruel. Implacable. Impitoyable. Mortel. Autre surprise, les étagères recouvertes d’objets et de manuscrits. La présence de ces corps et l’aménagement de cette pièce me laissa un instant perplexe. A quoi pouvait bien servir cet endroit ? Actuellement, plus personne n’était là pour l’utiliser. Je pris une grande inspiration. Je devais prendre une décision. Bien que mon esprit aurait apprécié étudier plus en détails le contenu de cette chambre, je n’avais malheureusement pas le luxe du temps. La voix était toujours là, quelque part, prête à intervenir pour assouvir les besoins de son propriétaire. Je n’étais pourtant pas prêt. Non. Je ne voulais pas me résoudre à abandonner tous ces potentiels indices. Jack Ward, corsaire des bois, vint s'asseoir à droite de l’escalier, contre le mur. J’invoquais Jules, émeu parmi les émeus (technique n°01). Son attelage en bois étant un handicap dans ce milieu confiné, je le détachais et l’abandonnais dans un coin de la pièce, non sans avoir pris les précautions nécessaires. J’avais sorti deux énormes sacoches en cuir, parfaitement adaptées à la marionnette. Je les accrochais de part et d’autre de la selle. Au vu de la place disponible, je ne pourrais pas tout prendre. Il allait falloir faire des choix, parfois arbitraires. Depuis ma première descente dans ce temple, je m’étais posé beaucoup de questions quant à son histoire et son utilité. Je n’allais certainement pas laisser cette chance d’en savoir plus. Bien que le contenu des livres soit illisible, j’en pris trois parmi ceux que j’estimais être les plus anciens et les plus volumineux. Je trouverais bien un moyen de les faire parler. Après mûres réflexions, je m’accaparais cinq de ces drôles de coupes, en prenant grand soin à en prendre des différentes, si différence il y avait. En ce qui concerne les alliances, je ne me posais aucune question. Leur petite taille me permit de toutes les prendre. Je rangeais mon butin, le répartissant du mieux que je pus entre les deux sacoches de l’oiseau. Il me restait les corps. Je devais les étudier, même rapidement. Je m’agenouillais auprès de chacun d’eux et, après avoir adressé une prière à mère nature pour qu’elle accueille leurs âmes auprès d’elle, j’étudiais leurs os. Jambes brisées. Lame plantée sous leur menton. La cause de leurs décès ne pouvait découler que de l’une de ces constatations. Je retirais les armes des corps et pris le parti de les emmener avec moi. J’aurais aimé en savoir plus sur ces ossements, mais séparer leurs têtes du reste de leurs corps, cela ne condamnerait-il pas leurs âmes à une errance éternelle ? Pourtant, leur identification pourrait apporter la lumière sur un passé fort lointain. Un passé qui nous échappait. Depuis bien trop longtemps. De plus, ils étaient ici depuis si longtemps. Leurs derniers moments avaient été entre ces quatres murs froids et austères. N’avaient-ils pas le droit, eux aussi, à une sépulture décente ? Ou finiraient-ils tous en poussière, oubliés de tous ? « Pardonnez-moi… Je ferai mon possible pour venir chercher le reste de vos corps plus tard… »Et les cinq crânes finirent dans les sacs. Au même titre que les pièces d’or. Bien que j’avais conscience de leur valeur, ce qui m’intéressait encore plus, c’était l’emblème qu’elles arboraient. Beaucoup pourraient penser qu’ayant vécu dans la pauvreté la plus totale, je le faisais pour me remplir les poches. A une époque, je n’aurais eu aucun scrupule à les voler pour pouvoir manger. Aujourd’hui… Le vieux pouvait être fier de lui. Les mystères que renfermaient ces écus étaient bien intéressants que leur valeur monétaire. De plus, tous ces objets ne m’appartenaient pas et j’avais la ferme intention de les donner aux autorités lorsque je sortirais d’ici. En espérant qu’elles acceptent de me laisser faire des recherches dessus. Concernant la poussière d’os, ne sachant pas s’il était possible pour nos chercheurs de faire quoi que ce soit avec, j’en remplis toutefois trois petits sacs en toile. J’avais prélevé des échantillons à trois endroits différents, en espérant pouvoir tirer quelque renseignement de ces pauvres ères. Cela me rendrait triste de savoir que certains étaient décédés, sans que leur nom perdure dans l’histoire. Il s’était clairement passé quelque chose ici. Et je ne voulais pas que leur mort fut vaine. J’installais Jack sur la selle. Ne pouvant manier que deux marionnettes en même temps, je ne gâcherais pas mon chakra à renvoyer le nain dans son parchemin. Mon exploration n’était pas terminée. Bien que la présence de tous ces corps me… Non. Ce n’était ni les squelettes ni leurs morts qui me mettaient dans tous mes états. Mais bien le lieu où ils avaient été retrouvés. Tout le monde finit par mourir un jour ou l’autre… Accompagné de Jack, Moka et Jules, je voulus me rendre dans la salle suivante mais mon attention fut accaparée par une dalle contre le mur. Je restais un instant interdit devant la stèle de pierre. Je me mis à jurer entre mes dents. Pour que la roche soit marquée aussi profondément, c’est que le message devait être important. Mon regard fit plusieurs allers retours entre la borne et les squelettes présents dans la pièce. Est-ce que les individus étaient morts à cause de ce qui était inscrit dessus ? « Tssss… Espèce de grand malade… Si tu espères me faire peur avec c’te putain de mise en scène morbide… »Ayant conscience de mes lacunes en lecture et en écriture, je me promis de remédier à ça si je ressortais vivant de cette… Comment pouvais-je appeler cette débandade ? Une expédition ? Non… Plutôt une quête pour assouvir ma curiosité et ma soif de connaissances. Toutefois, j’avais conscience que celle-ci m’entraînait au devant de grands dangers. Mais qu’il était maintenant trop tard pour reculer. Quant aux conséquences, j’étais prêt à les assumer. J’aurais aimé ne pas avoir à lutter contre le temps. Pour moi, cette pièce était emplie de trésors. Mais la voix ne me laissait pas tranquille. Elle était vivace, pressante. Elle savait exactement ce qu’elle voulait. Même si cela allait à l’encontre de ma volonté. Était-ce vraiment le cas ? Mon cœur souhaitait ardemment connaître les secrets de ce temple souterrain, même si cette idée saugrenue mettait de côté ma raison, pourtant logique et implacable. « Tu ne perds rien pour attendre… »J’avais aussi conscience que la différence de niveau entre cet individu et moi devait être énorme. Puis, un pas après l’autre, je me mis à gravir, en compagnie de mes marionnettes, les marches menant à la salle suivante. - Résumé:
Résumé : Alors qu’il découvre tout ce qui se trouve dans la salle n°04, Kaïto prend la décision de faire différents prélèvements. Pour se faire, il invoque Jules et détache l’attelage en bois qu’il abandonne dans un coin de la pièce (trop encombrant) après y avoir récupéré deux sacoches en cuir. Il les attache de part et d’autre de la selle de Jules. Ne pouvant pas tout emporter, il décide de récupérer : 3 des plus vieux et gros recueils sur les étagères, 5 des coupes cheloues, toutes les alliances, toutes les pièces d’or sur le sol, 3 petits sacs en toile remplis de poussière d’os, et les 5 crânes des squelettes en leur promettant de faire son possible pour revenir chercher le reste de leurs corps. Il attache Jack sur la selle de Jules et, au moment de quitter la salle avec ses trois marionnettes, il prend conscience de la stèle. Il se maudit de ne pas savoir lire et se promet de remédier à ce problème s’il sort vivant du temple souterrain. Il décide alors de se diriger vers la salle suivante avec ses marionnettes. Santé : ok. Niveau de chakra : 1 / 2 Chakra : 3A (+1) + 5B Equipements utilisés :- 0 / 2 parchemins explosifs - 18 / 20 senbons Techniques utilisées :Jules, émeu parmi les émeus — ANinjutsu spécial / FuinjutsuOiseau d’1m90 et d’une soixantaine de kilos, Jules a été conçu pour répondre à des besoins élémentaires. Lors de sa conception, Kaïto a tenu à ce que Jules soit le plus réaliste possible pour qu’aux premiers abords, celui-ci soit d’abord considéré comme un oiseau plutôt que comme une marionnette.
Sa petite taille lui ayant souvent joué des tours, Kaïto avait besoin d’un acolyte qui saurait l’accompagner au mieux pour pallier certaines de ses défaillances physiques. Tout comme les véritables émeus, la force de cette marionnette repose dans ses jambes et dans son gabarit, puisqu’il est considéré comme le deuxième plus gros volatile au monde, bien qu’il ne puisse pas voler.
Jules a été confectionné à partir de bois relativement dur. Tout comme ses homologues vivants, ses jambes ont été pensées pour pouvoir courir rapidement et faire des pointes de vitesse, mais également lui permettre de se défendre contre des prédateurs.
Jules répond à trois besoins : - monture : sa taille fait que Kaïto peut s’en servir aisément comme monture ; - transport : sa taille permet également à ce qu’un petit attelage sur deux roues lui soit attribué et ainsi permettre de transporter plus d’objets, notamment pour les longues missions ; - garde du corps (défense et attaque) : ses puissantes pattes permettent de défendre le convoi et / ou des personnes.
Pour pouvoir utiliser son mode « garde du corps », des techniques supplémentaires sont nécessaires.
Jules dispose d’une selle sur mesure.
L’attelage est en bois, sur deux roues. Il permet de transporter des munitions supplémentaires (kunaïs, shurikens, senbons, fumigènes, bombabouses, parchemins) pour les autres marionnettes, mais également les affaires que Kaïto jugent nécessaires pour le bon déroulement de la mission.
Jules dispose également d’une armure en cuir. Ses griffes sont recouvertes d’une protection en fer pour leur donner plus de puissance d’attaque.
UTILITAIREPUISSANCE DE RANG A
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Lun 26 Fév - 21:22
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▶ Sujet: Re: [Mission / Narrée / B] Retour au temple souterrain Quelques heures plus tôt... Toguro observa les portes du Shogunat d'un air étrange, ses sourcils froncés, la mâchoire serrée. Ses bras trônaient sur son torse, croisés pour empêcher ses mains de s'agiter ; et son regard, lui, embrassait l'horizon qu'amenait l'aurore. Anxieux, il l'était. Et cela avait autant à voir avec la personne qu'il attendait que ce qu'il avait à lui dire. Lorsqu'il aperçut sa silhouette au loin, il déglutit – le jeune homme ravala sa salive et fit l'effort de la rejoindre à mi-chemin. Peut-être lui en voudrait-elle pour l'avoir contactée sans raison valable, pour l'avoir commandée à venir au Pays du Feu sur de simples soupçons. Il encaisserait ses sévices sans remords s'il s'agissait d'une erreur ; mais dans le doute, il craignait que quelque chose d'autre frappe le Shogunat, où Kyūbi avait été décelé. « Otsuge ! » Uzumaki Otsuge, membre influente du clan Uzumaki « Tu as intérêt à avoir une bonne raison de m'avoir fait venir. Je ne peux pas retarder mes affaires au Pays de la Pluie trop longtemps, alors sois concis., lâcha-t-elle, mordante, à l'encontre de celui qu'elle considérait comme un vulgaire marin sans talent. Toguro se retint d'une réplique, préférant faire parler le bon sens au-delà de leurs griefs personnels. — Ces derniers temps, il y a comme quelque chose d'étrange au Shogunat. Je vois des soldats aller et venir entre ces portes depuis quelques semaines. Lorsqu'ils partent, ils sont tout à fait normaux ; mais ils semblent revenir comme dans un état second, si ce n'est morts, ou délirants. Il y a deux jours, je suis passé à côté d'un de leurs groupes. Ils parlaient d'un temple, près de la place aux statues brisées. Mais leurs regards... » N'avaient vraisemblablement rien à envier à l'air livide qui venait de parer les traits d'Otsuge. Toguro s'arrêta sur son chemin les raccompagnant au cœur de la cité, de plus en plus inquiet en voyant sa réaction. « Un temple, tu dis ? » Le marin commença à balbutier en la voyant réagir ainsi, se rappelant des nombreuses fois où elle avait pris plaisir à donner ses navires à dévorer à son mizuchi – le contexte n'était pas le même, mais son expression le ramenait des années en arrière. « O-Oui.. Ils ont envoyé des soldats là-bas, au printemps dernier. C'est un temple immergé en partie par l'eau, ancien. Une Nara a dû les sortir de là de force, comme s'ils ne voulaient pas partir, ou ne pouvaient p— » Otsuge reprit sa marche d'un seul coup, chamboulant les silhouettes qui souhaitaient la contrôler aux portes sans même un regard dans leur direction. Les armes furent renversées, les protocoles oubliés – son regard se planta dans les yeux du premier soldat qu'elle trouva, agrippant son bras avec une force démesurée. « Je dois parler à votre Shogun. Maintenant..— M–M–Mais... » Otsuge se retourna vers Toguro, sa voix sifflant des ordres sur un ton qui ne laissait pas place à la légèreté. « Rends-toi là-bas. Empêche quiconque d'entrer avant que je ne te rejoigne. » Le marin déglutit, hochant péniblement de la tête. Il ignorait ce qu'il se tramait : mais à la voir ainsi avec cet air sur le visage, il n'y avait pas à attendre, ni à discuter. ***Une heure après l'entrée de Kaïto dans la quatrième pièce... « Attendez ! ATTENDEZ ! » Une silhouette accouru devant l'entrée du temple, où se tenaient celles d'Otsuge et Toguro, muets comme des tombes. Tandis que la première formulait de nombreux mudrās, un air sombre peint sur son visage, le second s'affairait à tracer les sigles qu'elle lui avait enseigné, tant à l'intérieur de l'édifice qu'à l'extérieur – mais sans jamais aller plus loin que l'entrée. Otsuge lui avait interdit de pénétrer dans l'une des pièces et de se contenter de projeter des talismans dans la première à l'aide d'armes de jet. Au flanc de la femme siégeait un encens, dont l'odeur âcre brûlait dans l'air depuis de longues minutes. L'Uzumaki ne fit pas cas de l'arrivée de la jeune Nara, essoufflée et paniquée. Dans sa main se tenait une lettre – celle de Kaïto. À en juger par son air d'épouvante, elle avait vraisemblablement été mise au fait de l'ampleur de la situation. « Vous ne pouvez pas sceller le temple ! Il est encore à l'intérieur ! » Otsuge ne la considéra même pas lorsqu'elle lui répondit. Sa voix était froide. Calculée, méthodique. Pragmatique, même : elle gérait une urgence à la fois, en faisant fi des dégâts collatéraux – qu'ils soient humains ou non. « Dans ce cas, je vous suggère d'utiliser votre manipulation des ombres pour le faire sortir avant que j'en ai terminé. Je ne mettrais pas le monde en péril pour un imbécile. », elle se tourna vers Toguro, ensuite. « Tiens-toi prêt. » Nara Megumi manqua de s'effondrer sur le sol du temple, entremêlant ses doigts sous les signes de son clan – son ombre s'étendit à l'intérieur de l'édifice, galvanisée par la pénombre que nourrissait jalousement les crevasses de la cave. Plus elle s'engouffrait au creux de ces murs, plus elle devenait puissante : telle une tête chercheuse, elle comblait l'espace à la recherche du corps du marionnettiste pour le forcer à revenir. Elle sursauta, d'un seul coup. Son regard s'osa vers l'arrière, tremblante – les bruits d'épouvante qu'elle percevait dans son dos, elle ne pouvait pas se les imaginer. Un frisson remonta le long de son échine lorsqu'elle les observa, là : d'innombrables silhouettes agglutinées sous les feuillages du bois qui entouraient cette clairière. Attendant, patiemment, leur heure – des dizaines, non, peut-être une centaine de yokai s'étaient rassemblés autour d'eux. Un cri perça le silence de la nature ; celui de Megumi, dont les genoux se dérobaient sous son poids en contemplant la mort qui s'apprêtait à l'étreindre. Il y en avait bien trop. Trop pour qu'ils puissent simplement les chasser ou les abattre. La jeune femme éleva ses yeux baignés de larme vers les deux ninjas des Tourbillons, à la recherche d'un simple espoir de voir le lendemain se lever pour la pauvre âme qu'elle était. Elle n'y trouva que le miroir de glace d'Otsuge, aussi imperturbable qu'elle n'était implacable. Son échine n'était pas tordue par la peur ; ses lèvres l'étaient par le dédain. Ses yeux s'ouvrirent face au temple, éveillés par l'écho de ses derniers mudrās. « Ils arrivent. » Elle n'hocha ni la tête, ni n'émis un son pour lui répondre – pourtant, Toguro pourrait voir dans son regard qu'elle l'avait entendu. Sa cheville balaya l'encens d'un simple revers lorsqu'elle se retourna vers ces âmes damnées, l'odeur aigre de l'appât s'évaporant dans l'air. Et elle attendit. Elle attendit qu'ils s'approchent, qu'ils ne soient plus qu'à quelques mètres d'eux. Son calme était panique, chez la jeune Nara ; son impertinence sonnait pour elle le glas de son existence – mais malgré tout, elle s'évertuait à maintenir la course de son ombre, qui trouverait bientôt les carcasses de trois marionnettes, au cœur de la quatrième salle. Elles agiraient comme des balises ; et son ombre s'étendit encore, cherchant pour une silhouette de chair bien loin de celles de bois. Megumi ferma les yeux, son corps tremblant tout entier sous le joug de la peur que son honneur empêchait de fuir. En tant qu'aînée, c'était là son rôle : donner sa vie pour ses camarades, plus jeunes et inexpérimentés. Elle n'en voulait pas à Kaïto. Megumi aurait simplement souhaité que son heure ne vienne pas aujourd'hui. Lorsque les yokai ne furent plus qu'à quelques pas de leur groupe, Otsuge éleva ses deux mains face à eux, sous l'égide d'un sigle étrange – familier, et à la fois tronqué. Comme s'il s'agissait du mudrā de la transposition que l'on avait fracturé sous un autre angle, pour un autre but. « Vous êtes répugnants. » Et sa voix s'éleva, aussi divine que le jugement des cieux. 亡者征服 « Juinjutsu : mōja seifuku »
秘伝術 technique interdite, hiden du clan yamanaka : asservissement des damnés
En un instant, l'ensemble des yokai virent leurs corps contractés par une force supérieure à leur volonté ; leurs os se brisèrent, leurs silhouettes se plièrent dans des angles innommables. Leurs cris résonnèrent dans la clairière, mêlés aux hurlements de la jeune Nara qui ne comprenait pas ce qui se passait devant elle. Certains tentèrent de dévorer leurs pairs pour survivre, s'attaquant aux plus faibles pour s'extraire de ce pouvoir – en vain. Leurs formes furent réduites au néant, à un orbe de chair et de viscères poli par le chakra reposant entre les mains de l'Uzumaki. Le vent balaya la plaine vidée de toute présence ; et dans le silence laissé par leur départ, Otsuge engloutit l'orbe au creux de son corps. Le marin éleva de nombreux mudrās à son tour, activant l'ensemble des talismans inséminés dans l'espace. Un grondement retentit, des portes torii s'élevèrent en formant un cercle parfait autour du temple. Un nuage blanc s'éleva autour de la silhouette d'Otsuge, sa dextre enfermée autour d'un immense parchemin qui s'ouvrait devant elle. Avant qu'il ne s'abatte au sol, l'Uzumaki versa son sang sur sa toile vierge, traçant d'innombrables kanjis à sa surface. Sa paume s'imposa en leur centre, heurtant la terre – et des centaines de veines d'encre naquirent sous ses doigts, irradiant l'espace d'une brume d'ivoire. 口寄せの術 INVOCATIONDevant elle se dressait l'ombre de deux monstres gigantesques, aussi serviles qu'un millier d'âmes. L'un, au corps de serpent titanesque ; l'autre, vêtu d'une seule tête condamnée à l'immortalité. Otsuge se retourna face au temple, intimant au marin de reculer d'un seul coup d'œil. Son bras s'éleva en direction de l'édifice. « Aussi longtemps que vous vivrez, vous garderez ce temple et dévorerez les âmes qui tentent d'y pénétrer, doivent vos corps se dessécher. » Animés par ce simple geste, les deux yokai se plièrent à sa volonté. Le reptile fit serpenter sa forme autour de ces murs, comme une sentinelle docile couvant les reliefs de l'or sous ses écailles. Elles épousèrent, petit à petit, les teintes grisonnantes de la pierre qui composait le sanctuaire, mimèrent leur apparence fragmentée, fracturées par le temps. Le premier devint semblable à une statue de pierre, sa gueule placée, servile, devant son entrée comme pour la colmater. Au moment où ses iris fendues se fermèrent pour se plonger dans un long sommeil qui ne se briserait que par la présence d'impudents, l'ombre de Nara Megumi s'extirpa in extremis de l'intérieur de l'édifice. Son corps fut projeté en arrière par le poids qui l'avait heurté, ses poumons irradiés par l'effort et la fatigue – mais là, entre ses bras, se trouvait bel et bien le corps du marionnettiste, inconscient. Un vent de soulagement épris ses chairs ; et dans un dernier sursaut, elle contempla la silhouette de l'Uzumaki tandis que le deuxième yokai prenait place sur le premier. Otsuge attarda un instant son regard sur la forme évanouie du genin : son regard baignait dans un mélange de dédain et de mépris, comme si elle aurait préféré qu'il ne soit scellé à l'intérieur sans retour possible. Elle voulut se détourner de lui – mais quelque chose la força à s'arrêter, quelques pas à peine après s'être mis en mouvement. Son corps fut épris de nausées, brièvement – un frisson froid remonta dans son dos jusqu'à sa nuque, transformant son inconfort en un malaise foudroyant. Une gerbe de sang fendit ses lèvres, sa dextre empoignant son ventre par simple réflexe. Une autre suivit la première, une troisième aussi. Toguro accourut vers l'Uzumaki qui hoquetait dans son propre sang, ses yeux trahissant l'effort titanesque que ce scellement lui avait demandé – vides, reflétant presque son environnement. De nombreuses minutes s'écoulèrent pendant lesquelles Otsuge s'appuya sur la silhouette du marin, difficilement. Elle finit par chasser l'hémoglobine de ses lèvres d'un revers de la main, son ombre poisseuse absorbée par le tissu de ses manches. La femme se releva, lentement. Sans un mot de plus, aussi digne que l'héritage qui coulait dans son sang, elle quitta les lieux en prenant la direction du Shogunat. 蟒蛇 uwabami, litt. habile dévoreur ; serpent géant. Yokai extrêmement puissant prenant la forme d'un gigantesque serpent, l'uwabami possède la faculté de métamorphose et peut contrôler les éléments. Il est capable de provoquer des inondations ou des éboulements de terrains. On dit que leur corps est large comme un tronc d’arbre et que leur colère est capable de générer des torrents et des ouragans.
酒呑童子 shuten sōji, litt. buveur de serpent. Le Shuten Sōji est un oni mythique qui, selon la légende, ne peut être tué – même décapité, sa tête continuera de poursuivre ses victimes pour s'en repaître avant de retrouver son corps. Ici, Otsuge n'a invoqué que sa tête. ***Fujiwara Iwao, Shogun d'Homura Uzumaki Otsuge, membre influente du clan Uzumaki De retour au sein de la cité, des soldats mandatés par la Shogun s'étaient assurés que le corps de Kaïto n'avait subi aucun traumatisme empêchant son réveil. La générale d'Homura les congédia sur le champ, la laissant seule avec l'Uzumaki qui se tenait à son flanc, encaissant vraisemblablement encore le prix de son effort de plus tôt. Iwao la considéra dans un mélange de méfiance et de curiosité. « J'apprécie votre aide, Uzumaki Otsuge. Il serait toutefois de bon augure de m'expliquer quelle est cette chose qui vous a obligé à intervenir aussi rapidement sur le territoire du Feu. Il y a une limite fine entre l'ingérence non désirée et la sollicitude. J'espère que nous comprenons toutes deux l'ampleur de la situation et que votre clan ne se tiens pas dans la première catégorie, auquel cas je serais contrainte de prendre les mesures nécessaires. » L'Uzumaki observa la Shogun pendant de longues secondes avant de plier l'échine face à elle, ni trop profondément, ni trop légèrement. Sa voix servit ses gestes : « Je crains que je ne puisse pas vous le confier, grande Shogun. Il s'agit d'un danger qu'il vaut mieux taire pour l'oublier et qu'il ne soit jamais réveillé. Je vous prie de m'accorder votre confiance sur ce point : si je retiens ces connaissances, ce n'est pas pour le plaisir de le faire, mais parce que les dévoiler vous ferait courir un bien plus grand risque que les ignorer. », sa main se tendit vers la Shogun, paume vers le ciel, dévoilant sa bonne volonté. « Je suis prête à vous confier d'autres informations en échange de votre considération, sur le sujet que vous désirez. Il est toutefois capital que cette zone soit évitée par vos forces – mieux, qu'elles empêchent quiconque d'approcher. Si nous pouvions convenir ensemble de la justification que vous communiquerez à votre pays en gardant la réalité sous silence, cela serait pour le mieux. » Elle reporta son regard sur Kaïto, enfin. « Mais avant cela, j'aurais besoin d'accéder aux souvenirs de votre soldat. Ai-je votre autorisation pour procéder ? » Iwao hocha la tête, ses bras dissimulés dans ses manches. « Allez-y. » Otsuge s'approcha de la silhouette du marionnettiste, formant plusieurs mudrā avant d'apposer son index au centre de son front. Le genin ouvrit instantanément les yeux, se réveillant face à l'Uzumaki et, un pas derrière elle, la deuxième Shogun d'Homura. « Kawasaki Kaïto. L'heure est à votre rapport ; qu'avez-vous vu dans ce temple ? » Cela allait sans dire qu'il valait mieux pour lui qu'il n'omette aucun détail. - informations:
@Kawasaki Kaïto : les actions de ton dernier post ont été prises en compte. En choisissant de pénétrer encore plus en profondeur dans le temple, tu perds le contrôle de ton personnage. La présence à l'intérieur du temple prend complètement possession du corps et de la volonté de Kaïto, qui l'oblige à faire quelque chose. Tu ignores quoi – simplement que ce n'est pas de bon augure. Kaïto est, pour ainsi dire, purement et simplement amnésique et ne se souviendra pas de ce qui s'est passé à l'intérieur du temple à partir du moment où il a quitté la quatrième pièce. Il demeure sur lui une certaine sorte d'emprise, comme une sensation de devoir accompli qui le poussera toujours à retourner à l'intérieur du temple, comme s'il était possédé. En ce qui concerne le clan Uzumaki, au vu de la gravité de la situation, leur intervention sur place était inévitable. Ces évènements se déroulent donc pendant que Kaïto se trouve à l'intérieur du temple : Au cours des derniers jours, Toguro a remarqué des changements dans l'attitude des soldats revenants du temple et a contacté Uzumaki Otsuge, déplacée au Pays de la Pluie après les révélations de la délégation d'Uzushio au sujet de son frère. Une fois arrivée au Shogunat, le marin lui explique ce qui lui semblait si étrange et sans qu'elle ne dise pourquoi, elle convoque une audience d'urgence avec la Shogun. Quelques heures plus tard, Otsuge et Toguro se tiennent devant l'entrée du temple et font brûler un enscens spécial permettant d'attirer, grâce à son odeur, les yokai environnants – un gigantesque nombre d'entre eux convergent alors dans leur direction. Nara Megumi, que tu as prévenu grâce à ta lettre, accourt sur les lieux pour les empêcher de mettre en place leur rituel et de sceller le temple, car ton personnage se trouve toujours à l'intérieur. Lorsque les yokai sont suffisamment proches et les préparatifs terminés, Uzumaki Otsuge utilise un Hiden jutsu propre au clan Yamanaka lui permettant de les contrôler. L'ensemble de leurs corps fusionnent alors en un orbe immonde qu'elle ingère avant de dérouler devant elle un immense parchemin où elle trace des kanjis familiers et invoque deux puissants yokai qui sont désormais soumis à sa volonté. De manière très pragmatique, son hiden lui permet de contrôler les yokai à condition qu'ils « passent à travers elle » (en ingérant leurs formes). Lorsqu'elle s'est approprié leur chakra, elle a la possibilité de les invoquer à nouveau ou de fusionner leurs énergies vitales pour créer un yokai bien plus puissant. Pour donner un ordre d'idée, le Shuten Sōji et l'Uwabami qu'elle a appelé sont chacun d'ordre de rang S. Au vu de la gravité de la situation, Otsuge décide de sceller complètement l'entrée du temple et ordonne aux deux yokai de l'encercler. Le serpent s'enroule donc autour du temple en laissant sa tête reposer à l'entrée, tandis que la tête du Shuten Sōji se place au-dessus du corps du serpent, formant une sorte de « colline » qui englobe totalement l'édifice. Elle impose par la suite un ordre qu'ils ne peuvent outrepasser : celui de tuer quiconque s'approcherait du temple. Le sanctuaire en lui-même a été scellé et empêche tout accès à moins que le sceau ne soit rompu, lui-même renforcé par de nombreuses portes torii encerclant la zone en formant une barrière que l'on ne peut outrepasser qu'en détruisant l'ensemble des torii en même temps. De manière très résumée, la seule manière de pénétrer à nouveau à l'intérieur du temple serait de ; détruire la barrière, terrasser les deux yokai et briser le sceau extrêmement complexe qu'elle a placé pour en condamner l'entrée. Nara Megumi réussit in-extremis à extirper Kaïto du sanctuaire, quelques secondes avant qu'Otsuge ne termine son entreprise. Les marionnettes sont, elles, restées à l'intérieur : elles étaient bien trop lourdes et chargées pour être ramenées, dans le temps très court dont elle disposait pour te rapatrier et à son niveau de maîtrise de sa manipulation des ombres. Tu perds donc ton butin, à l'exception de quelques fragments que ton personnage avait gardés sur lui. Tu obtiens donc l'objet suivant : RELIQUES D'UNE AUTRE ÈREOBJET COMMUNPeu après les évènements survenus au temple, les objets que possédaient le marionnettiste ont été placés dans un coffret simple, mais qui suffirait à contenir le peu qu'il avait pu ramener avec lui : une paire d'alliance, une vieille coupe, un livre rendu illisible par l'humidité et quelques pièces d'or frappées d'un emblème inconnu glissées dans une bourse de textile. Il ne s'agit pas de celui du Shogunat d'Homura, encore moins celui de l'Empire de Guntô. Il semble bien plus ancien que tout cela, ce qui laisse à penser que toutes ces reliques proviennent d’une ère ancestrale qui n’a pas été consignée dans les livres d’histoire. Il est peu probable que l'on puisse en tirer un bon prix. Au vu leur état, la plupart des marchands n'en voudraient pas. Obtenu dans MISSION / B, RETOUR AU TEMPLE SOUTERRAIN - Code:
<div class="objet-commun"><h1>RELIQUES D'UNE AUTRE ÈRE</h1><h2>OBJET <b>COMMUN</b></h2> Peu après les évènements survenus au temple, les objets que possédaient le marionnettiste ont été placés dans un coffret simple, mais qui suffirait à contenir le peu qu'il avait pu ramener avec lui : une paire d'alliance, une vieille coupe, un livre rendu illisible par l'humidité et quelques pièces d'or frappées d'un emblème inconnu glissées dans une bourse de textile. Il ne s'agit pas de celui du Shogunat d'Homura, encore moins celui de l'Empire de Guntô. Il semble bien plus ancien que tout cela, ce qui laisse à penser que toutes ces reliques proviennent d’une ère ancestrale qui n’a pas été consignée dans les livres d’histoire. Il est peu probable que l'on puisse en tirer un bon prix. Au vu leur état, la plupart des marchands n'en voudraient pas.
Obtenu dans <a href="https://spiritofshinobi.forumactif.com/t1369-mission-narree-b-retour-au-temple-souterrain#10130">MISSION / B, RETOUR AU TEMPLE SOUTERRAIN</a></div>
De nombreuses heures plus tard, Kaïto se réveille face à la Shogun et Otsuge, qui lui demandent des comptes sur ce qu'il a vu à l'intérieur du temple. Tu te retrouves donc au sein du Shogunat d'Homura et quitte définitivement le temple. À la suite de ton RP, une nouvelle zone a été créée : Sanctuaire condamné. Tu obtiens +5 XP pour la « découverte » de cette nouvelle zone (où, il va sans dire, les RPs devront se limiter à la périphérie de la barrière de torii). Ce sanctuaire, découvert par deux soldats d'Homura au printemps de l'an 83, fut scellé par un membre du clan Uzumaki quelques mois plus tard, au début de l’été. Le temple en lui-même est invisible : il est enseveli sous la forme d'un serpent géant enroulé sur lui-même et surmonté par une tête d'Oni démesurée, semblables à des statues. Un sceau extrêmement puissant garde son entrée, sous leurs corps, et une barrière composée de nombreuses portes torii empêche quiconque de pénétrer à l'intérieur du périmètre. Les rumeurs racontent qu'il abrite un danger immense et que quiconque mettrait un pied dans le temple verrait sa volonté assouvie à celle d’un autre.
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Mer 6 Mar - 16:28
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▶ Sujet: Re: [Mission / Narrée / B] Retour au temple souterrain « Demain est un mystère, pour tout le monde, et ce mystère doit provoquer le rire et l’envie, pas la peur ou le refus. » De Marc Levy, écrivain et architecte français Eté 83, Pays du Feu - Homura, palais de la shogunMes yeux s’éveillèrent alors qu’un index se trouvait nonchalamment posé sur mon front. Instinctivement, ma main vint donner une tape sur ce doigt encombrant, comme un père viendrait chasser la main de son enfant qui, ayant succombé à son désir de sucrerie, tentait d’attraper l’objet de ses convoitises. Il se prenait pour qui, celui-là ? L’esprit encore brumeux, je m’assis sur le lit en ronchonnant, alors qu’une voix que je ne reconnus guère m’intimait de faire mon rapport. « Mais c’est quoé encore cette histoire ? »Ne prenant guère garde aux deux femmes qui se trouvaient face à moi, mon regard avait du mal à s’accoutumer à la pièce. La lumière était vive, certainement un peu trop pour le nain que j’étais. Je ne savais pas exactement combien de temps j’avais passé dans le temple mais, à la vue de la disposition de la pièce où j’étais et de la composition des murs, il ne fallait pas être un génie pour comprendre que je n’étais plus sous terre. Je baillais et tout en m’étirant, avisais la couverture non loin de moi. Je vins m'emmitoufler dedans, tournant alors le dos à mes interlocutrices. J’étais irrécupérable. Je me frottait les yeux, cherchant à émerger de ce putain de brouillard. Je me sentais… étrange, comme si… Je ne comprenais pas comment j’étais sorti du temple. Ni comment j’étais arrivé ici. Tout ceci n’était pas très clair. La logique voudrait que l’on m’ait tiré de… là-bas. « Veuillez excuser mon impertinence, mais serait-il possible d’avoir un… »Bien décidé à sortir de cet état second dans lequel j’étais plongé, j’aurais aimé pouvoir me délecter d’un café. Un grand café. Avec du sucre. Mais, lorsque mon regard se posa sur le duo féminin, je restais sans voix. Si je ne connaissais guère la première donzelle, la seconde… Il n’y avait pas de doute. C’était bien la shogun. Ni une ni deux, je sautais du lit, comme si j’étais monté sur un ressort, et vins immédiatement m’agenouiller devant Iwao, face contre terre. « Je… Je vous prie de bien vouloir me pardonner pour mon inconvenante impolitesse. Je… J’n’avais pas percuté d’vant qui je… je me trouvais. »J’étais blanc comme un linge. Oups. J’avais espéré ne pas me faire choper par les autorités, mais il semblerait que j’avais surestimé mes capacités. Je ne comptais pas désobéir à la Fujiwara, bien que la présence de l’autre femme me dérangeait. Je ne savais pas qui c’était et, bien que je ne faisais pas totalement confiance à la dirigeante homurajine, je savais pertinemment bien où allait ma loyauté. Et ce n’était certainement pas dans la poche de cette… Pouvais-je prétendre que cette femelle était une Uzumaki ? La couleur de sa chevelure ne pouvait guère mentir. « Après l’invasion d’Oto, j’ai été missionné, avec d’autres, pour mener une enquête sérieuse et approfondie afin de découvrir les secrets derrière cette attaque. Parmi les objectifs de c’te besogne, je devais découvrir pourquoi la place aux Statues Brisées avait été la cible des forces otojins. »J’avais opté pour débuter mon récit avant cette journée. Je ne tenais pas à passer pour le touriste de service. J’y étais retourné en toute connaissance de cause. J’avais conscience que ma décision concernant le temple pouvait passer pour un acte déraisonnable… voire même une insubordination. Toutefois, je n’avais reçu aucun ordre qui m’interdisait formellement de retourner sur les lieux. De ce fait, malgré ma peur et ma mise à pied encore effective, j’avais laissé libre court à mes envies d’investigation. « Notre trio était en possession d’une copie de la carte du temple… »Je m’étais toujours demandé comment Megumi s’était procurée ces données. Toutefois, je n’entrais pas dans les détails. Je ne souhaitais pas mettre la Nara dans une position délicate. Si je l’avais tenue au courant de mes intentions, ce n’était certainement pas pour la livrer maintenant aux autorités. « Nous nous sommes séparés à l’entrée. Tandis que je descendais avec… »Je fronçais les sourcils. Son nom m’échappait encore. Tant pis. « … un shinobi. Le troisième membre de notre groupe retourna devant l’Arche Sacrée pour remplir un autre de nos objectifs. »Je déglutis difficilement. Pourvu qu’elles ne se concentrent que sur les informations relatives au Temple Souterrain. Je ne tenais pas à mentir à la shogun, mais j’estimais que l’identité de mes comparses sur cette mission était un renseignement… négligeable, dans le sens où la divulgation de leurs identités pourraient leur créer des problèmes. De plus, si Iwao voulait accéder à ces données, elle n’avait qu’à se servir dans les rapports de mission. « C’te première descente fut… un échec. Nous étions entrés par l’escalier qui donnait sur une salle circulaire. Des piliers, également disposés en un cercle de plus faible diamètre, soutenaient la structure et une partie de la pièce était immergée sous l’eau. Nous ne relevâmes rien de notable lorsque nous étudiâmes les lieux. Pour avancer, nous n’avions d’autre choix que d’emprunter un couloir, lui aussi sous un liquide nauséabond. Nous arrivâmes rapidement devant deux lourdes portes en pierre, condamnant alors l’accès aux pièces suivantes. Elles se faisaient face. Nous décidâmes de faire tomber celle sur notre droite. Nous pénétrâmes alors dans une salle rectangulaire. Nous n’avions trouvé aucun piège et, alors que nous commençâmes à la fouiller, une voix à laquelle nous… Je pense que ma collègue a… ressenti la même chose que moi, bien que je n’eusse jamais l’occasion de la revoir pour lui poser la question… »Il est vrai que je n’avais eu aucune nouvelle de… Peu importe. Je n’avais pas non plus chercher à la revoir. « … Une voix à laquelle je ne pus résister s’est insinuée dans mon esprit. Je n’avais alors plus qu’une seule idée en tête : libérer la voix. Nous nous sommes mis à l’ouvrage et avons commencé à creuser le mur avec nos doigts. C’n’est que plusieurs heures plus tard que nous fûmes tirés des souterrains par notre collègue rester à la surface. »Je trouvais qu’il faisait particulièrement froid dans la pièce, malgré la chaleur estivale. Je n’osais pourtant pas relever la tête et tentais de me faire plus petit que je ne l’étais déjà. « Malgré les risques que représentaient visiblement ce temple, je… Et n’ayant pas eu d’interdictions formelles de la part de ma hiérarchie, il était tout à fait hors de question que j’en reste là… Je voulais absolument savoir ce qui s’passait sous nos pieds et… »Non. Je devais m’abstenir de dire tout haut ce que je pensais tout bas à Iwao. Elle n’avait que faire de l’avis d’un genin. Je devais rester sur les faits et uniquement sur les faits. « Lorsque j’y suis retourné aujourd’hui, j’ai commencé par inspecter les deux premières salles que je connaissais déjà pour… pour voir s’il y avait des différences par rapport à… à mon premier passage. Hormis les traces de… des soldats du shogunat, tout était à sa place. La voix a recommencé… Elle me poussait à aller toujours plus loin. Sur la porte encore d’bout, il y avait une… une sorte d’entaille certainement fait par d’autres depuis mon premier passage. Grâce à des explosifs et Moka, l’une de mes marionnettes, j’ai réussi à agrandir suffisamment c’te faille pour que mes pantins et moi puissions nous y glisser… »Je jetais un rapide coup d'œil dans la salle, mais je ne vis nulle trace de mes camarades de bois. « Vous… Vous savez si mes… mes marionnettes ont été sorties de… du temple ? »J’avais de plus en plus de mal à gérer les spasmes de mon corps. Il faisait tellement froid. Certainement un contrecoup dut à mes aventures souterraines. Je repris le récit de mes péripéties dans le temple. « C’te pièce était… étrange. Contrairement aux deux premières, elle était remplie de squelettes et d’objets. Il y avait des étagères couvertes d’objets et de livres. A cause de leur âge, ils étaient d’venus illisibles. Enfin, j’crois… Je n’sais pas lire, mais c’n’était pas comme dans nos documents à nous… »J’avais beau faire partie des illettrés de la société, je savais observer. J’avais vu suffisamment de recueils et parchemins pour savoir quand une écriture était lisible ou non. « Et il y avait aussi de… des sortes de coupes… ou peut-être des verres. Je ne sais pas trop. Des alliances… Quatre… ou peut-être cinq squelettes… Sans doute plus, mais certains n’étaient plus que de la poussière. Mais ces corps avaient tous un point commun… Ils étaient tous blessés. Et sérieusement. Pour certains, ils avaient une lame plantée sous le menton. Pour d’autres, leurs jambes étaient… complètement brisées. »Plus j’avançais dans mon récit, plus j’avais du mal à me concentrer et à me rappeler. « Est-ce que vous auriez des feuilles et un crayon d’papier s’il vous plaît ? »Je n’osais toujours pas me relever. Lorsqu’elles accédèrent à ma demande, je me mis à crayonner à même le sol sur le papier. « Il y avait un message aussi marqué dans une stèle de pierre… Je n’ai pas su déchiffrer ce qu’il y avait d’ssus, mais les lettres faisaient un peu près comme ça… »M’appuyant sur mes souvenirs, je reproduisis le plus fidèlement que je pus la stèle. Je laissais des trous là où ma mémoire me faisait défaut, mais le message restait tout de même compréhensible. « Qui … vous soyez, … parvenu… ici, … mort… vous… pouvez encore. … poursuivez… route… tous perdus. »Je leur tendis cette première esquisse avant de m’attaquer à une nouvelle. « Ah oui. Il y avait aussi une petite bourse percée par des vers près d’un des squelettes. Les pièces étaient frappées d’un étrange emblème… Comme ça ! »Je brandis cette nouvelle feuille de papier et, cette fois-ci, pris bien garde à observer les réactions physiques des deux femmes. J’étais certain de la forme que j’avais tracée. Je voulais savoir si leurs corps les trahiraient… au cas où elles aient des renseignements sur ce symbole. « Quant à la suite… J’vous avoue ne même pas m’rappeler quand je suis sorti du temple, ni comment j’suis arrivé ici. Tout ce dont j’me souviens, c’est que, après avoir chargé Jules de différents objets présents dans la salle, j’ai continué l’exploration… J’suis bien passé d’vant le panneau qui était à gauche des escaliers… ou peut-être à droite… Et après… après… »J’eus beau me creuser la tête, mais rien ne me vins. « J’suis certain d’avoir fait un truc… Un truc qui… J’ne sais pas… J’ai l’impression que… que ça n’augure rien de bon… Mais je… Je n’arrive pas à me rappeler… Je… C’est étrange… J’ai l’sentiment d’avoir accompli mon devoir… Mais en même temps que… que ce que j’ai fait après c’te pièce… Ca va foutre la merde… Et puis… »J’avais du mal à mettre des mots sur ce que je ressentais. « J’n’ai pas l’impression d’avoir fait une connerie, mais en même temps… J’sais que ça n’va pas… Et… »Je me tus. Peut-être devrais-je garder pour moi le fait que quelque chose me poussait à retourner à l’intérieur. Ce n’était pas aussi intense que dans le temple mais l’idée était là, à trotter dans ma tête. Continuellement. Pourtant, je savais que ce n’était pas une bonne idée. Pas pour le moment… « Qu’est-ce que j’fais, maint’nant, Ma Dame ? »J’avais posé la question à la shogun. Dans mon regard, elle put voir que je ne m’arrêterais pas là. Les secrets du temple, je voulais les faire mien. Et puis… Qui était cette civilisation ? Est-ce qu’Homura avait été dressé sur les vestiges d’un ancien peuple aujourd’hui disparu ? J’étais incapable de rester en place. Je voulais étudier tous ces mystères… - Résumé:
Résumé : Kaïto se réveille et ne se rend pas tout de suite compte de qui il a en face de lui. Lorsqu’il prend conscience que c’est la shogun, il s’incline tout de suite devant elle et lui fait son rapport. Il demande également du papier et un crayon. Il tente de reproduire du mieux qu’il peut le message sur le mur, mais également l’emblème des pièces d’or. Lorsqu’il montre le symbole, il observe attentivement la shogun et son invitée pour voir si des réactions physiques pourraient les trahir : en effet, il tente sa chance pour savoir si l’une d’entre elles a des informations. Lorsque son rapport est terminé, il demande à la shogun ce qu’il doit faire. La shogun peut comprendre, grâce à la flamme qui brille dans le regard de Kaïto, qu’il ne s’arrêtera pas là et que, même si le temple est fermé et qu’il ne compte pas y retourner pour le moment, il va continuer son enquête.
Santé : très fatigué, a froid, esprit embrumé Niveau de chakra : 1 / 2 Chakra : 3A (+1) + 5B
Equipements utilisés : - 0 / 2 parchemins explosifs - 18 / 20 senbons
Techniques utilisées : aucune pendant ce tour.
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Lun 11 Mar - 12:28
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▶ Sujet: Re: [Mission / Narrée / B] Retour au temple souterrain Fujiwara Iwao, Shogun d'Homura Uzumaki Otsuge, membre influente du clan Uzumaki La Shogun resta un long moment interdite face au rapport de son subalterne, dont elle décida d'ignorer la paresse qui avait précédé ses dires. Ses sourcils s'étaient finement plissés en un air pensif, en proie à la réflexion. La stèle dont il parlait était inévitablement un avertissement... ce fut davantage cet emblème qui l'intriguait. Les plus vieilles sources du Pays du Feu remontaient jusqu'à l'Empire de Gunto. Auparavant, avant l'apparition du chakra qui leur avait permis de s'édifier, aucun gouvernement pouvant se permettre de frapper des pièces d'or de son sceau n'avait existé. Ou tout du moins, c'était ce qu'ils pensaient. La bourgade de Rindō et les découvertes macabres que ses soldats y avaient fait lui avait appris, malgré elle, que les souvenirs et le passé étaient aussi traitres que leurs espérances pour le futur. « Tes marionnettes sont restées au sein du temple. Nara Megumi a tout juste réussi à te sortir de là avant qu'il ne soit scellé – je doute que tes pantins aient été sa priorité. » Elle se tourna donc vers l'Uzumaki, ses mains dissimulées dans les plis de ses manches. « Vous pouvez procéder. » Otsuge se contenta d'hocher la tête avant de former plusieurs mudrās – qui se terminèrent avec sa dextre agrippant le crâne du genin, son esprit se connectant au sien pour parcourir sa mémoire. Kaïto ne put s'en défaire ; mais en regardant l'air de la Shogun, il pourrait comprendre qu'elle agissait à sa demande – ou, tout du moins, avec sa bénédiction. Lorsque l'Uzumaki en eut terminé, un air sombre s'était gravé à même ses traits, la mâchoire serrée. « Qui que vous soyez, Si vous êtes parvenu jusqu'ici, donnez-vous la mort tant que vous le pouvez encore. Si vous poursuivez votre route, nous sommes tous perdus. » Elle considéra Kaïto, dans un air mêlé de dégoût et de colère tamisée. « Voilà ce que tu aurais dû faire, si ta bêtise avoisinait ta capacité à lire. », elle considéra la Shogun, qui avait haussé un sourcil à sa rétorque. Otsuge s'adoucit de force, avant de déclarer : « Je n'ai pas pu voir de quoi il en retourne, passé la quatrième salle. Quelque chose m'en empêche - plutôt, quelque chose l'a effacée. » La femme se garda bien de décrire la nature de ce quelque chose, puis ajouta : « Le sceau qui le retenait à l'intérieur du temple a été en partie brisé. Pas totalement, car votre soldat n'était pas assez puissant. Une fêlure, dans son immensité. Mais suffisante pour que son influence s'étende au-delà du sanctuaire : pour que d'autres soient manipulés et poussés à entrer pour creuser la brèche. » Son regard s'ancra dans celui de la Shogun, entre l'injonction et la prière. « Il est plus que crucial que personne ne s'approche de la barrière.— Et j'imagine que vous ne souhaitez toujours pas m'en partager la raison. » L'Uzumaki lui confirma d'un simple signe de tête. « Dans ce cas, vous délierez votre langue sur un autre sujet. Vous avez scellé celle de mes soldates lors de leur mission à Uzushio. J'entends vouloir savoir de quoi il en retourne, en échange de ma disposition à vous croire aveuglément. Naga a tenté de ridiculiser le Shogunat. Si vous ne voulez pas parler sur ce temple, vous le ferez sur lui. » Iwao se tourna vers Kaïto, enfin. « Tu peux disposer. Je te remercie pour ton rapport. Et comme tes confrères, je t'ordonne de ne pas t'approcher de ce lieu, à moins que tu souhaites que j'applique la mise en garde que tu n'as pas sût lire à ta place. » Il lui ferait également le plaisir d'apprendre à le faire pour l'avenir, lui dit-elle lorsqu'elle le congédia. Otsuge ne fut pas loin derrière lui, remettant leurs échanges au lendemain face à l'effort que lui avait demandé ce scellement. - récapitulatif:
Fin de la mission. Tu peux procéder aux validations en vigueur ; en attendant, je verrais avec l'administration pour déterminer si l'enjeu se termine ici. Bien que le sanctuaire ait été scellé (car son contenu était bien trop dangereux pour la situation actuelle du forum), la Shogun échange sa discrétion contre des informations concernant naga et/ou Kyûbi et/ou celles qu'Hanabi ne peut donner au restant des Homurajins vis-à-vis de son sceau sur la langue après sa mission à Uzu, afin de débloquer ces pistes à exploiter. Si l'enjeu « Vers les profondeurs inconnues » se termine effectivement avec cette mission, un autre émergera en lien avec les révélations de la délégation d'Uzushio.
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Sam 13 Avr - 15:32
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▶ Sujet: Re: [Mission / Narrée / B] Retour au temple souterrain « Quand nous avons de grands trésors sous les yeux, nous ne nous en apercevons jamais. Et sais-tu pourquoi ? Parce que les hommes ne croient pas aux trésors. » De Paulo Coelho, écrivain brésilien Eté 83, Pays du Feu - Homura, palais de la shogunFichtre. Cela ne m’arrangeait guère que mes marionnettes soient restées au fin fond de ce temple. Le scellement du lieu non plus, d’ailleurs. Cette histoire ne me disait rien qui vaille. Pourquoi fallait-il que les faits mystérieux et intéressants soient toujours ceux dont les enquêtes tournaient au vinaigre ? Lorsque la shogun dissimula ses mains dans les plis de ses manches, je me raidis sur moi-même : à quelle sauce allait-elle bien pouvoir me dévorer ? Était-ce mal de vouloir percer les secrets du Pays du Feu ? « Vous pouvez procéder. »Je bondis sur mes pieds lorsqu’elle prononça ses mots. « Procéder à quoé ? »Le visage de cette femme ne me disais rien qui vaille. Sa chevelure trahissait son appartenance au clan Uzumaki et, j’apprendrais par la suite, qu’elle était à l’origine des yokaïs gardant le temple souterrain. Je reculais jusqu’à ce que mon dos ne puisse plus battre en retraite. Mes mains vinrent se plaquer contre le mur derrière moi. Pourtant, jamais mon regard ne quitta Otsuge. Refuser n’était pourtant pas dans mes options puisqu’elle avait la bénédiction de la shogun. Égale à elle-même, Iwao ordonnait et nous exécutions. Pourtant, quelque part, je fus blessé par sa démarche. Pourquoi avait-elle besoin de cette femme pour vérifier mes propos ? Je ne comptais pas lui mentir et avais fait, à sa demande, un rapport aussi complet que possible. L’expérience fut d’autant plus désagréable que je compris que, par ses mudras et sa main sur mon crâne, elle fouillait dans ma tête. Cette pensée fut confirmée par sa mine sombre, sa mâchoire serrée et les mots qu’elle prononça. Ses propos furent tout aussi blessants que le comportement d’Iwao à mon égard. Elle se permettait d’ouvrir sa grande bouche de babouine… Comme les autres, en fait. Je me retins de lui rétorquer quoi que ce soit. Je ne voulais pas aggraver mon cas. Pourtant, un cinglant : « Mais elle va arrêter de ramener sa gueule, la guenon déchaînée ! On n’lui a pas d’mandé son avis. Tu pourras ramener ta fraise l’jour où on n’aura pas à balayer derrière les Uzumaki. D’ici là, lâche-moé les bourses, j’te dois rien du tout ! »Oui. Cela aurait été parfait. Mais je tenais à ma tête. Le haussement de sourcils de la shogun ne m’avait guère échappé. Je savais qu’il était dangereux d’aller à l’encontre de cette élévation de poils. De ce fait, même si l’envie était bien présente, ces mots ne sortirent jamais. Ils restèrent bien enfouis, quelque part au fin fond de mon corps. Je restais prostré dans mon coin, cherchant à me faire oublier. Pourtant, mes yeux et mes oreilles ne manquèrent pas une miette de l’échange entre Iwao et Otsuge. Il y avait bien une entité sous nos pieds. Un être capable de s’accaparer l’esprit des autres, de leur imposer sa volonté, de les pousser à faire ce qu’il lui chantait mais, surtout, de faire disparaître totalement ses actions de la cervelle de la victime. Cette Uzumaki devait être une personne importante puisque, de mon point de vue, la shogun céda bien trop rapidement à ses caprices. Je notais également dans un coin de ma tête de trouver les noms de ces soldates dont la langue avait été scellée par le peuple d’Uzushio. Intéressant. S’ils étaient aussi puissants et qu’ils étaient incapables de me faire retrouver la mémoire, je me passerais de leur service. Je chercherais quelqu’un de plus compétent qu’eux ou, à défaut de trouver un individu, je me chargerais moi-même de devenir un maître dans le domaine. Enfin, façon de parler. Si j’avais la capacité de travailler sur les sceaux, l’esprit était, pour moi, un univers auquel je n’aurais jamais accès. Mais ça ne changeait rien à mon objectif. Personne ne touchait à mes souvenirs sans en subir les conséquences. Quant à la mise en garde de la Fujiwara, elle ne tomba pas dans l’oreille d’un sourd. Je m’inclinais respectueusement devant elle, le regard tourné vers le sol. Néanmoins, lorsqu’elle me fit part de son souhait - qui était plus un ordre qu’un désir - de me voir apprendre la lecture, la grimace qui vint se figer nonchalamment sur mon visage n’échappa à personne. Toutefois, je tenais bien trop à la vie pour me permettre d’aller à l’encontre de ses directives. « Bien que ma vie soit pathétique aux yeux de certains… »Je foudroyais la guenon du regard. « … et que vous soyez maîtresse en ce domaine, personne ne décide à ma place quand et comment j’vais mourir. »Je serrais les poings. Ne pas trop en dire. Éviter tout débordement inutile. « Que votre volonté soit donc exécutée. J’éviterais avec soin le temple souterrain et ses environs… »Du moins, pour le moment. Je n’étais pas stupide au point d’y retourner une troisième fois sans y être préparé. Et même si c’était le cas, je doute avoir les capacités psychiques pour… A moins qu’il existe un objet capable de repousser les assauts mentaux de ce malade ? Se penser sur la question serait, ma foi, un bon début pour… plus tard. « … et j’apprendrais à lire… »Cela m’ennuyait déjà alors que je n’avais pas encore commencé mon apprentissage. « Madame Fujiwara, madame Uzumaki, conformément aux souhaits de la shogun, je prends congé et… »Les mots suivants allaient m’écorcher la bouche mais la punition du vieux à mon retour s’il apprenait mon manque de savoir vivre face à la shogun en personne. « … vous remercie du temps que vous m’avez accordé pour que je vous délivre mon rapport. Je vous souhaite une agréable fin de soirée. »Je quittais la pièce, puis le palais. Les soldats de garde dans le palais ne m’accordèrent que peu de considération. C’est à peine s’ils me virent passer, bien que je sache pertinemment bien qu’au moindre mouvement suspect de ma part, ils me découperaient en morceaux, sans aucune autre forme de procès. Sur le chemin qui me mena à la Taverne Onirique, je me mis à réfléchir à cette fin de soirée. Je pris conscience de deux notions très importantes. La première était qu’on ne pouvait pas faire confiance aux Uzumaki. Ils avaient perdu la garde de Kyubi. Malgré leurs forces et leur réputation légendaire, et si j’en croyais les quelques mots échangés entre la babouine et la shogun, la situation exigeait d’eux qu’ils apposent des sceaux pour qu’autrui garde le silence sur je ne sais quelle vérité. Pour terminer, leur avarice flagrante sur des informations concernant directement le shogunat me laissait à penser que ce clan cherchait plus à sauver la face qu’à protéger le monde. Refuser à dame Iwao de répondre à ses questions alors qu’elle représentait la plus haute autorité de notre pays était, à mon humble avis, une erreur aussi grotesque que fatale. Pourquoi n’avait-elle pas insisté pour les obtenir, alors qu’elle était dans son bon droit ? La seconde était que la shogun ne m’accordait pas sa confiance. Pire encore, elle me prenait pour un genin sans valeur, sans cervelle et sans importance. Pouvais-je vraiment la blâmer ? Non. Bien sûr que non. Puisque, visiblement, dans beaucoup de situations, c’était l’image que je renvoyais. Avait-elle seulement conscience que je ne lâcherais pas l’affaire ? Je n’irais pas contre ses volontés. Du moins, pas pour le moment. Elle m’avait seulement interdit de m’approcher du temple et d’y pénétrer, pas d’enquêter sur ce dernier. Néanmoins, cela me chiffonnait qu’elle ne soit pas plus impliquée que cela dans cette affaire. Elle avait tout à y gagner que je continue à faire des fouilles et des recherches, notamment sur le contenu de la quatrième salle. Je savais que, malgré mon niveau actuel, j’étais le mieux placé pour mener cette mission à bien. Il fallait que je lui prouve d’une façon ou d’une autre, sans pour autant lui faire ombrage. Ne pas la prévenir reviendrait à nous mettre tous les deux dans de fâcheuses postures. Obtenir sa bénédiction ne serait pas de la tarte, mais nécessaire pour la suite de mes investigations. Mais comment faire ? « Kaïto. Te voilà… »Le vieux m’attendait sur le seuil de la porte, les bras croisés sur le torse. Son attitude physique ne me disait rien qui vaille. « Nara Megumi a eu la gentillesse de m’expliquer la situation lorsqu’elle est venue déposer tes affaires à la Taverne. »« Quelles affaires ? »« Ne te préoccupe pas de ces objets pour le moment… »« J’vais encore m’faire engueuler ? »« Si c’est le cas, est-ce que ça t’empêchera de fourrer ton nez partout ? »« Non… »« C’est bien ce qu’il me semblait. Nous allons donc avoir une discussion. Simple et directe. »« Y’a rien à dire. Fous-moé la paix… »« Certainement pas. Tu vas déjà commencer par baisser de deux ou trois tons, mais également me parler meilleur. Je ne suis pas ton pote, mais ton père. »Je le défiais du regard un instant, avant de baisser les yeux. Lorsque nous fûmes en tête à tête dans son bureau à l’étage, je fus un flot ininterrompu de paroles. Mon discours n’eut pas vraiment de début et de fin. Je dis tout ce que j’eus à dire sur le sujet. Mes doutes. Mes peurs. Mes envies. Mes incompréhensions. Mes déductions. Le jour pointait alors que je me glissais dans mon lit, le cœur plus léger, heureux que quelqu’un ait pris le temps de m’écouter. Bien que le vieux n’avait pas lésiné sur mon redressement durant la conversation, m’ayant bien fait comprendre qu’il n’acceptait pas que je me mette en danger inutilement, il avait entrepris d’être une oreille attentive à mon histoire et s’était même octroyé le droit de me donner conseils et directives pour la suite. Concernant cette aventure, il avait été décidé que je devais prendre contact avec la shogun durant le Festival de la Lune Rouge et la tenir au courant des dernières avancées de l’enquête. En effet, le vieux et moi avions pris le temps d’ausculter le contenu du coffre ramené par Nara Megumi : il contenait des objets provenant du temple. La Fujiwara devait avoir connaissance de leurs existences. Tout s’imbriquait ou presque. Je devais défendre mon bout de gras et plaider ma cause pour qu’elle me laisse sur ce dossier. S’il y a bien une personne à qui je devais rendre des comptes sur le temple, c’était bien à la shogun elle-même. - Résumé:
Kaïto prend congé de Fujiwara Iwao et d’Uzumaki Otsuge. En rentrant à la taverne, il réfléchit à toutes les informations qu’il a pu glaner depuis le début de cette aventure souterraine. A la taverne, il a une discussion avec Araï Natsumi, son père adoptif. Il découvre également que Nara Megumi a laissé pour lui des objets qu’il avait sur lui en sortant du temple. Sur les conseils de Natsumi, Kaïto doit prendre contact avec la shogun durant le Festival de la Lune Rouge pour lui faire part de ces découvertes et plaider sa cause pour qu’Iwao concède à le laisser enquêter sur ces dits objets.
- A l'attention du narrateur:
Merci beaucoup pour cette narration, elle était vraiment trop cool ! <3
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▶ Sujet: Re: [Mission / Narrée / B] Retour au temple souterrain |
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