▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 1 – EST

En écho de ta dévotion à cet instant délicieux et langoureux, à cette promesse de sang promulguée par la destinée manifeste et mortelle de ton équipier, tu sentis la propre excitation de ton captif aux forces galvanisées par la foi. Tout son être se révoltait contre toi et t’accueillait à la fois, telle une force de la nature étrangère à tout dessein terrestre ou toute aspiration emprunte de raison. Comme pour confirmer le bien fondé de ta prudence, tu perçus les brisures et fractures qui ne tardèrent pas à strier l’entièreté de ta cage d’ossements, estimant dès lors le temps qu’il faudrait encore au Bourreau pour venir sonner le glas du zélote. L’intervalle existait mais il serait bref, estimas-tu, ce qui devait te pousser à d’autant plus de concentration pour garder sous ta coupe d’ivoire ton frère de confession. Cela ne t’empêcha toutefois aucunement de profiter sans honte de ces instants, prédateur enorgueilli de tenir sa proie entre ses crocs et enivré par l’odeur et la vue du sang qui s’écoulait des plaies alentours. Qui s’écoulerait bientôt, tu y comptais, de cet homme qui s’était jeté de lui-même et avec entrain dans la gueule de la créature la plus dangereuse de tout l’archipel, si ce n’était du Yuusei : la Brume. Et avec le même amour que lui témoignait à votre déité, tu le gardas auprès de toi, avec une ferveur sanguinaire et sauvage primaire qui transcendait en ces lieux toutes les frontières imposées par le monde. La souffrance et la mort, assurément, reliaient tous les habitants de ce dernier dans une grande toile à la beauté époustouflante, une beauté que tu pouvais contempler une fois de plus, en cette nuit fatidique.

La sagacité et la précision de tes réflexes, cependant, durent reprendre tous leurs droits, lorsque ton frère de confession prouva à nouveau l’étendue de la force que lui conférait sa foi. L’étreinte qui vous reliait céda après ton mouvement tracté, et par les mots qu’il t’adressa alors ainsi que la posture qu’il s’empressa d’adopter, aucun doute ne pesa sur la nature de ses intentions. Sous ta carapace d’ivoire continuellement rongée par la Brume rendue folle ce soir-là par l’irruption de ces combattants étrangers, tu sentis ton sourire s’étendre au travers de tes joues en réaction à ce renversement inopiné. Mais de partager le sort de ce zélote qui évoluait hors de ses eaux, tu n’en avais aucunement l’intention : aussi des excroissances pointues et tranchantes jaillirent-elles promptement de tes bras et de ton torse pour taillader et repousser l’embrassade et son instigateur, laissant la lame irrégulière si singulière de Misasagi fendre l’air et la chair devant toi en faisant siffler l’air à tes oreilles. La tête emplie de liesse et de plaisir s’envola dès lors pour aller mollement atterrir dans le sol boueux et détrempé et ton regard, un instant, hésita à la suivre. Un funeste détail l’attira toutefois sur les courbes voûtées de Washiro, dont le sang venait de poindre à flot au niveau du cou, à l’endroit exact où lui-même venait de frapper sur le corps de l’illuminé.

Rapidement, tu regardas alors au sol, vis le corps d’obsidienne apparemment sans vie du zélote qui se tenait hors de son cercle rituel. Fâcheux, songeas-tu alors en comprenant que ton hypothèse pour lui damner totalement le pion trouvait là son terme. Tu pensas dès lors assister à la fin d’un Sabreur, tandis que l’hémoglobine de ce dernier entamait de le noyer de son flot désinhibé, un spectacle fascinant duquel tu aurais peiné à te décrocher si ce n’avait été pour l’intervention, tardive et opportuniste, du détenteur de Sôkôjikan. Sous tes yeux vicieusement ébahis, tu vis les couleurs de l’existence se remplumer dans le corps meurtri du maître des esprits vengeurs, de même que le sang qui avait nimbé la lame effilé de votre invité s’évaporer dans les flux du temps remontés par le truchement du sabre éponyme. Une performance édifiante et incroyable dont tu étais le témoin privilégié, et qui te prouvait une fois encore à quelles extrémités était prêt à se rendre Imifumei, le détenteur de cette épée. Tout ce temps, il avait attendu, patienté que ce moment vienne pour sauter sur le rôle de sauveur providentiel, et si tu ne portais pas sur cette manœuvre un œil particulièrement critique, elle te révélait toutefois tout ce que tu avais besoin de savoir sur les leviers qu’il te faudrait employer pour duper et manipuler cet homme.

Le saurien invoqué par ton équipier de la Chasse Sauvage vint humer la vitalité déclinante mais toujours vivace de votre adversaire faussement vaincu, et tu compris aisément vers quels horizons le Yuki désirait à présent se tourner. La Brume sauvage sévissait toujours, érodait continuellement ton armure, et une incroyable joute semblait toujours se tenir non loin de la tour.

Un moment, Yuki, ponctuas-tu d’un geste de ta main gantée.

Tu allas promptement t’agenouiller auprès de la tête découpée de votre invité passionné, l’attrapa par sa tignasse ocre foncé et la porta en hauteur tout en te redressant. Extatique, tu laissas des lampées de liquide vermeil s’écouler dans ton gosier grand ouvert, l’odeur et le goût du sang, son acidité, ses relents ferreux, te procurant un niveau de plaisir rarement égalé. Comme si ton corps venait de s’en nourrir pour produire de la matière, une longue queue articulée se mit à poindre depuis ton coccyx, décrivant une courbe langoureuse autour de toi avant d’aller empaler la tête coupée à son extrémité. Ton regard, alors, alla trouver celui d’Imifumei sur le côté, son intensité ambré venant défier les reflets violacés des prunelles du sabreur.

...Allons. Montrer ce qui attend nos proies.

Tu sautas alors vers l’imposant dos écailleux du Kuchiyose au sang froid, ton long appendice articulé portant à son extrémité la preuve sanguinaire de votre ascendance sur quiconque pouvait penser pouvoir imposer sa présence à la Brume, tel un étendard mortifère vaisseau d’humiliation et d’intimidation. Ces artifices, toutefois, ne résoudraient certainement aucunement le trouble profond qui régnait et s’était emparé de la Brume Sanglante, et il ne t’avais pas échappé que la folie de cette dernière gagnait en intensité, plus loin dans le centre. En ton coeur de chair et de sang, tu sentis distinctement la tension, le point de rupture, se rapprocher bien plus promptement qu’auparavant. Tu méprisais cet état de fait, mais il te fallait pourtant l’accepter et le prendre en compte : tu ne pourrais pas tenir le même rythme qu’autrefois, une fois dans ce maelström, et de la plus grande prudence seule pourrait émerger ta survie.

Résumé

Santé : grosse fatigue naissante du fait de ses problèmes de coeur.
Chakra : 1D 6C 3B 5A

Résumé : Zetsumei réinstaure une distance covid friendly avec Shuushin en brisant l'entrave (B) pour éviter de se faire couic couic, profite du show, puis ramasse la tête de Shuushin pour la porter au-dessus de lui et boire le sang qui en coule. Il l'empale ensuite sur sa queue (C) pour l'emporter avec lui et saute sur le crocodile géant de Mamoru, direction le groupe O, après un regard équivoque lancé à Imifumei.

Yaburu no Mai — B

Ninjutsu Spécial & Taijutsu

L'utilisateur exécute la Danse du Déchirement et extrude de son corps une multitude d'os tranchant et perforant afin de se défaire d'une entrave physique s'y prêtant.

DEFENSEUTILITAIREPUISSANCE DE RANG B

Zôge no Ashihire — C

Ninjutsu Spécial

L'utilisateur extrude de son coccyx une longue queue de vertèbres articulées avec laquelle il pourra s'emparer d'un objet proche ou d'une entité consentante en l'enserrant entre ses anneaux d'ivoire.

UTILITAIREPUISSANCE DE RANG C