12.10.24evenement L'évènement se termine officiellement avec son épilogue, qui révèle de nombreux éléments de la trame. De nouveaux enjeux arriveront dans les semaines à venir pour chaque faction !
21.07.24evenement Le deuxième Évènement du forum, « Les voix du passé » est lancé ! L'ensemble des RPs sont disponibles dans la catégorie qui lui est dédiée !
Cent huit ans avant notre ère, le chakra courut sur le monde comme une traînée de poudre. Venu de nulle part et de partout à la fois, il étreignit les hommes et anima leurs corps comme ceux des nouveau-nés dès leur premier souffle. Tel un raz-de-marée changeant le monde, son énergie leur offrit les prémices de ce qu’ils nommeraient « pouvoir », bien des années plus tard.
Celui de dépasser les limites que la nature leur avait jusque-là imposées. De donner vie et corps à leurs ambitions les plus folles comme à leurs vices les plus abjects.
Leurs chairs avaient été bénies de la grâce de l’alizée et de la force des typhons : leurs coups étaient plus précis, leurs organismes plus vigoureux. Un simple bond les menait jusqu’aux cimes des arbres majestueux du désormais Pays du Bois. Leurs pas les guidaient sans peine à travers les monts qui édifièrent bien plus tard les frontières de l’actuel Pays des Montagnes.
Alors, ils embrassèrent cette nouveauté comme chaque bien de l’Humanité : avec le profond désir de la dompter jusqu’au moindre détail, de faire cette énergie sienne avant tant d’autres. Il leur fallut des décennies pour maîtriser ce que le plus simple shinobi peut accomplir aujourd’hui – mais ils y parvinrent, en demeurant dans la profonde ignorance de l’origine du chakra.
Et ils comprirent. À quel point il pouvait receler la puissance de faire de l’imagination une réalité ; à quel point ils pouvaient dompter les leurs par la force et fonder les dynasties qui gouvernèrent le monde des années durant.
Régie par la noblesse, la richesse et par un grand sens de l'honneur et de la droiture, Homura se distingue ni plus ni moins des autres villages par son caractère guerrier à la limite du comportement militaire. Les shinobis qui sont formés pour devenir des shinobis d'Homura sont, dès leur plus jeune âge ou dès l'entrée dans la formation, forcés de respecter ce code d'honneur. Il est précisé que quiconque y dérogerait se verrait sanctionné de différentes façons... des travaux d'intérêt publique à l'emprisonnement et du bannissement des terres d'Homura à la pure et simple mise à mort.
❈ Tout shinobi doit être capable de se sacrifier pour la cause Homura-jin.
❈ Tout shinobi doit être capable de donner sa vie pour ses camarades, particulièrement s'ils sont plus jeunes ou s'ils sont moins expérimentés. De la même manière, il doit un incontestable respect à ces derniers.
❈ Tout shinobi doit être capable de se sacrifier pour les civils.
❈ Tout shinobi doit être capable de réussir une mission primordiale même si cela signifie abandonner ou laisser mourir ses camarades.
❈ Tout shinobi doit être capable de dissimuler ses sentiments personnels ; pire que cela, il se doit de les ignorer et de les faire passer au second plan.
❈ Tout shinobi doit une indiscutable fidélité à sa faction. Toute information dissimulée, cachée volontairement ou toute trahison quelconque sera sévèrement sanctionnée.
❈ Tout shinobi doit se dévouer à son entraînement et au perfectionnement de son corps et de son esprit. Il doit respect aux siens et aux autres, tolérance aux différences, empathie aux plus faibles et rigueur dans ses efforts personnels (qui doivent être constants et variés).
❈ Tout shinobi doit un indiscutable respect à ses supérieurs hiérarchiques et doit obéir au doigt et à l'oeil à leurs ordres. Toute insubordination sera sévèrement sanctionnée.
FUJIWARA SENCHI Portant sur ses épaules l'ensemble du clan Fujiwara, Senchi est un guerrier hors pair dont le jeune âge, la force d'esprit, la droiture, la témérité et les compétences l'ont rendu capable de se hisser au sommet. Un lien particulier mais inconnu le lie à Iwao, la Shogun, sans que personne ne sache trop quoi en penser. Certains le suspecteraient même d'être à l'origine de la mort de son père, bien que rien ne l'incrimine.
HYÛGA EIMEI Figure représentante du clan Hyûga, devenu chef en l'an 68, Eimei incarne toute la fierté des siens. Droit, noble, charismatique tout en restant sobre, il semble en savoir plus qu'il ne le devrait. Il est à l'origine de l'ensemble des mouvements du clan Hyûga, car rares sont les membres de son clan osant défier ses ordres ou agir sans son aval. Il fait parti de la branche principale.
NARA KUENAI Etant à la tête du clan Nara, Kuenai est extrêmement perspicace et dispose d'une intuition impressionnante. Très soucieuse des maux qui pèsent sur Homura, elle est parfaitement lucide vis-à-vis du comportement des siens comme de celui des autres clans et s'organise toujours dans l'ombre afin de limiter les dégâts. Certains la suspectent d'avoir assassiné Fujiwara Oda, et de nombreuses preuves mèneraient à penser qu'elle est coupable. Etrangement, elle rejette l'entière culpabilité sur Fujiwara Senchi.
À l'été 83, un shinobi d'Homura se rend au sein du temple souterrain découvert lors de l'attaque d'Oto sur Homura, en périphérie du Shogunat. Ses découvertes mènent le lieu à son scellement complet par le clan Uzumaki, ainsi qu'à l'amnésie du genin.
À l'été 83, 90 civils sont assassinés dans la bourgade de Rindо̄ par un homme se faisant appeler « le Boucher ». Au terme d'un combat qui se révéla être une victoire pour l'escouade envoyée par Homura, il fut assassiné par Yamamoto Janome au moment où il s'apprêtait à leur révéler les plans de l'Alliance. À sa mort, le pouvoir des fils noirs, le Jiongu, réapparu à travers le monde.
La venue de l'automne fut le théâtre de la plus grande attaque de l'Alliance contre le Shogunat d'Homura. Suite à la récupération d'Uzumaki Sadame – Jinchuuriki de Kyuubi que tous pensaient décédé – par les forces armées à la fin de l'été, l'Alliance se mit en chemin pour le reprendre par la force, de crainte qu'il puisse confier aux shinobis d'Homura tout ce qu'il connaissait malgré lui à leur sujet, lors de sa captivité.
Alors, si une escouade s'occupa de protéger le Jinchuuriki dans sa chambre d'hôpital, le reste du village, lui, dû s'occuper de Janome et de ses alliés qui tentèrent de mettre la Capitale à feu et à sang pour disperser leurs forces.
En hiver de l’an 82, Homura fut prise pour cible par les forces armées du Pays du Son qui attaquèrent de front la capitale de l’Empire. Rejoints par les autorités du Shogunat, les Genin firent face à de nombreux guerriers d'Oto, une dizaine de yokai éveillés ainsi qu'à Yamamoto Janome, qui se révéla chef d'orchestre de ce conflit. Alors que ce face à face tournait en défaveur d'Homura, Naga, un shinobi ayant rejoint leurs forces armées, s'énonça comme un traître qui avait enfin récupéré ce qu'il cherchait depuis toutes ces années. Il invoqua Kyuubi, le Démon Renard, avant de prendre la fuite avec Janome sur son dos... non sans avoir occis tous les yokai de ce dernier, comme pour le punir pour sa cruauté qu'il n'avait pas prévue au programme.
S'il y a bien un lieu dans lequel la mort peut survenir à tout moment, c'est bien au sein du Village Caché de la Brume. Depuis des années, afin de lutter contre le retard qu'eut prit le pays par rapport aux autres factions, les autorités de l'Eau se décidèrent à mettre au point une philosophie qui leur permettrait de rattraper l'avancement des autres factions. C'est notamment au travers de l'assassinat que ces derniers trouvèrent leur réponse et ainsi furent éduquées les jeunes pousses destinées à devenir les futurs shinobis de Kiri. A un style sanglant et sanguinaire, loin de toute valeur humaine.
▒ Chaque Shinobi doit être capable de mourir pour la Brume et pour ses habitants.
▒ Chaque Shinobi doit capable d'abandonner, de laisser mourir voire de tuer ses camarades si cela leur permet la réussite d'une mission primordiale.
▒ Chaque Shinobi ne dispose d'aucun sentiment personnel : ils doivent agir sous les ordres de la hiérarchie.
▒ L'entraînement de chaque shinobi doit être rigoureux et il doit toujours être au service de l'identité de la Brume.
▒ Chaque Shinobi doit servitude et obéissance à la hiérarchie, tout manquement sera vu comme insubordination.
▒ Chaque Shinobi doit tuer tous les adversaires qui se dresseront sur le chemin de Kiri.
▒ La Brume est l'alliée de Kiri, nul ne doit la remettre en question.
YUKI ZENRYŌ Yuki Zenryо̄, autrefois jeune membre du clan dont tous reconnaissaient le potentiel, devint chef de clan à la mort de Yuki Saburô en l'an 75. Très proche de la Mizukage, il lui assure son soutien inconditionnel et celui de son clan.
KAGUYA TAOSU Cheffe du clan Kaguya, Taosu est connue comme étant une guerrière redoutable et particulièrement avide de sang et de trippes. Supportant avec fidélité l'identité de ce clan depuis des décennies, elle est, malgré son apparence, extrêmement hostile, sournoise et meurtrière, si bien qu'elle est redoutée dans son clan entier. Elle éprouve une très forte rancœur envers Oboroge, la Mizukage, car sa simple présence a fait diminuer de manière importante son quota d'assassinats par jour.
SEIDŌ IMIFUMEI Personnalité émérite parmi les sabreurs, tout le monde au sein de Kiri connait Imifumei. Combattant redoutable maîtrisant Sо̄kо̄jikan, le Sabre du Temps, l'ensemble de Kiri le voit comme un shinobi imbattable. Il est vénéré de tous, car tous le connaissent comme un homme héroïque, portant de grandes valeurs d'espoir, de courage et de persévérance auprès des plus faibles.
Trois soldats de l'Eau sont approchés par Fuuha, une errante appartenant autrefois au clan Yuki dont elle a renié le nom. Si elle décide de partager le fruit de ses enquêtes sur la Brume sanglante avec quelques uns, d'autres n'acquièrent pas sa confiance – à l'image d'un certain archer jouant un double jeu, en faisant un rapport au Seigneur de l'Eau et à la Shodaime sur ses agissements.
Une escouade menée par Kaguya Bankichi permis à la Brume de repérer la trace de Shinchū et, au terme d'un affrontement difficile, de l'éliminer en le prenant par surprise. L'ensemble de l'escouade fut frappée par une marque maudite mystérieuse lors de son ultime râle.
À l'automne 83, Naga foule du pied le Village caché de la Brume en pénétrant dans la Tour de la Mizukage. Pressentant le danger qu'il représente, la Shodaime s'engage immédiatement dans un combat qui l'oppose à l'étranger, épaulée par la Brume sanglante qui, pour une raison que l'on ignore, ne parvient pas à le tuer malgré tous ses efforts.
Au sein du village, les autorités de Kiri se dispersent sur deux flancs : à l'Ouest, face à une yokai connue sous le nom de la Mariée sans visage ; et à l'Est, face à un homme nommé « Shuushin », un adorateur d'Izanagi qui se dit être immortel...
À l'hiver de l'an 82, Kiri souffrit simultanément la disparition d’un grand nombre de ses habitants et la désertion apparente de trois de ses éléments les plus prometteurs Les enquêtes menées révélèrent d’une part que les civils avaient été massacrés par des Yokais, dont le plus imposant était Shinchū, dit « le Yokai Originel », et d’autre part que les déserteurs avaient été tués par deux individus restés non identifiés, mais dont l’un d’eux manipulait une forme d'orage. L’hypothèse d’une alliance entre ces deux menaces n’était pas exclue.
Parmi les lieux les plus malsains et insidieux du Yuusei, Kumo s'y érige en maître. Faussement uni, le village est peuplé de shinobis qui ne souhaitent qu'agir pour leurs intérêts propres ou pour ceux des personnes pour lesquelles elles travaillent. Etrangement, cela est parfaitement assumé par tout le monde et ainsi sont éduqués les shinobis. En plus de cet état d'esprit, rédigé par le Daimyo en personne, Kumo dispose d'un Code de Renseignements que tout le monde doit consciencieusement respecter sous peine d'être sanctionné par le dernier. Evidemment, la crainte de ce dernier incite et invite tout le monde à les appliquer sans broncher.
ζ Chaque Shinobi doit être capable de mourir pour son Daimyo.
ζ Chaque Shinobi ne peut discuter des ordres de la hiérarchie. Aussi, tout manquement aux ordres du Daimyo est passible d'une peine de mort.
ζ Chaque Shinobi doit être capable d'accomplir toute mission, même si cela lui impose des sacrifices insurmontables.
ζ Chaque Shinobi doit s'entraîner en vue de récupérer toujours plus d'informations, et afin d'être toujours plus discret.
ζ Toute information récoltée doit revenir au Daimyo sans aucune exception.
ζ Toute personne surprise en train de comploter contre le Daimyo sera soumise à la peine de mort.
SHIRATSUCHI BAKU'EN Baku'en est, en plus d'être le chef du clan Shiratsuchi, l'homme qui les a relevé de leur condition de "parfaits petits soldats obéissants". Désireux de liberté et de justice, il est animé par une grande hostilité qu'il parvient à maintenir discrète pour restaurer l'honneur de son clan, qu'il estime bafoué depuis des décennies. Secrètement, il rêve de pouvoir mener une rébellion contre Koriki Tomio, au risque que cela mène à l'extermination des siens.
ABURAME YOKOSHIMA Fourbe, manipulatrice et très protectrice vis-à-vis des siens, Yokoshima est la cheffe du clan Aburame. Soupçonnée – sans preuves concrètes – par plusieurs personnalités d'avoir son nez fourré dans toutes les affaires, elle est autant admirée que crainte. En plus d'être une des rares personnes du clan Aburame à maîtriser les Rinkaichû, des rumeurs courent selon lesquelles elle serait à même d'agir efficacement, n'importe quand et dans tous les recoins du village.
INUZUKA “JINMENJUSHIN” Autrefois rejeton auquel l'on ne daigna pas donner de nom, abandonnée à la naissance au large du domaine en espérant que le nouveau-né pourrirait parmi les yokai pour être simplement née femme, celle que l'on connaît aujourd'hui sous celui d'une « bête à forme humaine » passa sa vie entière à lutter pour ne serait-ce que pouvoir voir une autre aube se lever. Les cicatrices comme les sévices qui marbrent son corps et son visages sont les reliques des nombreux affrontements qu'elle a endossé au cours de son existence, au point de devenir une vétérante du clan Inuzuka dont la force et la hargne était aussi crainte qu'elle était respectée. Les murmures des membres de son clan à son propos lui donnèrent, avec le temps, ce qu'une mère ne lui avait jamais offert – un nom ; celui de « Jinmenjushin », aussi rompue à la bataille qu'à la victoire. Une vieille et large balafre fend sa joue, faisant horriblement entrevoir l'arche de sa mâchoire jusqu'à son ossature, qu'elle arbore comme un trophée. À l'automne 83, elle invoqua une ancienne clause de son clan pour défier le frère de Getsumen – qui aurait naturellement hérité de son titre de chef de clan – dans un combat à mort pour obtenir le droit de guider les siens, ce qu'elle obtint en laissant derrière elle le dernier cadavre de cette lignée. Elle ordonna qu'il soit laissé à l'endroit où elle l'avait occis pendant deux jours, afin de faire passer son message : celui que les Inuzuka seraient désormais menés par une bête qu'ils avaient passés des décennies à renier.
À l'été 83, l'Alliance, menée par un Yamanaka inconnu, tenta de récupérer le Shodaime Raikage. Ils y parvinrent, mais ne purent le ramener en vie - Getsumen fut tué, alors inconscient, par un shinobi nommé Sumashâ.
Une attaque d'un Yokai dans le Domaine Aburame décima une partie du clan. Un kumojin et deux errants présents sur place, parvinrent à endiguer la menace et à en venir à bout, en le tuant avec une la dague d'annihilation des Aburame.
Un shinobi de l'Alliance maîtrisant un art shinobi inconnu s'apparentant à l'orage attaqua le Domaine Shiratsuchi pour tenter de capturer l'un des membres du clan. Celui-ci fut tué par un Shiratsuchi ayant libéré le pouvoir de la première pièce d'une arme mythique, retrouvée plus tôt dans l'année par les forces de Kumo. Sa libération généra une explosion titanesque qui ne laissa aucun survivant. À la mort de l'homme inconnu, le pouvoir de l'orage, le Ranton, réapparu à travers le monde.
Suite à de nombreux rapports attestant de la présence grandissante de yokai dans les montagnes, une escouade est envoyée par le Nidaime Raikage au début de l'automne 83 pour régler la situation – avant de réaliser que tout cela est dû à la présence de Corruption, l'un des quatre Shinobi Primordiaux, dont le sceau a été fragilisé.
Une seconde escouade est envoyée dans les profondeurs des monts de Kaminari, où l'un des Grands dragons est apparu dans le ciel, corrompu par les miasmes que laisse s'échapper le sceau de Corruption. Les kumojins se doivent alors d'affronter ces engeances sur les deux fronts, afin d'empêcher l'influence du Shinobi Primordial de s'étendre jusqu'au village, malgré le manque de coopération de certaines de ces forces...
À l'hiver de l'an 82, l'élection du Shodaime Raikage fit rage. Nommé presque unanimement, Inuzuka Getsumen prit le pouvoir et profita de son ascension pour tenter de mener un coup d'état contre le Daimyo, Koriki Tomio. Lui reprochant une cruauté sans nom qui punit, asservit et torture les innocents, une grande guerre civile éclata et le peuple Kumojin fut déchiré par l'affrontement des deux forces, alors que le Seigneur lui-même était présent.
Au cœur de ce capharnaüm, une silhouette était venue vous trouver, vous rassembler comme un seul homme face à la menace, tandis qu'au loin, l'ombre menaçante de la Brume ne cessait de s'effondrer à d'innombrables reprises sur une âme, entre le domaine des maîtres des glaces et la tour de votre humble générale. Sa colère, vous la ressentiez jusqu'à l'Est du village où vos pas martelaient les routes de plus en plus denses de brouillard, de plus en plus impossibles à distinguer dans les recoins des ombres et des cris appeurés des habitants.
Le bruit de lames s'entrechoquant vous attira vers l'une des ramifications qui vous éloignait du chemin menant au domaine des Sabreurs – et lorsque vous arrivèrent sur place, vous furent témoin de la présence de l'un d'entre eux, d'un autre des Sept, dont la réputation précédait sa maîtrise de sa lame et son règne sur le temps. Sōkōjikan avait quitté les reliefs de son fourreau, tâchée du sang de votre adjuvant ; un spectacle rare pour qui n'avait pas été touché par la malchance de lui faire face, ou par la grâce de se voir accorder un tel honneur. Son chant métallique vibrait d'impatience face à celui qui vous parvenait, par bribes, d'une voix méconnue. L'ode d'un apôtre à son dieu, que vous peiniez à distinguer à travers la bruine étouffante. La vapeur, devenue inssoutenable, léchait vos peaux en laissant derrière elle les marques de ses brûlures sur la peau qui n'aurait sû être protégée par le couvert d'un vêtement.
« Ô Dragon de discorde, accorde-moi un fragment de ton âme. Moi, Shuushin, qui suis ton humble serviteur, sur cette terre comme aux entrailles de la terre... »
Lorsque vous comblèrent de peu la distance qui vous séparait du sabreur, son regard s'arracha à l'homme pour oser un coup d'oeil par dessus son épaule et aviser votre groupe. Son bras se tendit dans votre direction comme pour vous interdire de faire un pas de plus.
« N'approchez pas ! »
Seidō Imifumei, sabreur émérite de la Brume
L'inconnu, lui, continuait à chanter. En atteignant les flancs du maître de Sōkōjikan, vous purent être témoins du même spectacle fanatique qu'il avait observé pendant ces maigres secondes, sa dextre fermement ancrée sur la garde de son épée. Il se fichait bien de cet homme qui n'avait cure de ce qui l'entourait, tant qu'il pouvait bien finir sa prière – de tout évènement qui en suivrait, Imifumei pourrait l'inverser. Mais il devait comprendre – pourquoi cet être semblait si exhalté au beau milieu d'un brouillard mortel, plus affairé à révérer son dieu qu'à les combattre. Il lui était impossible de laisser cet énergumène rejoindre l'affrontement qui se jouait, derrière eux, sans avoir une simple idée de ce dont il était capable. Imifumei n'était pas pauvre en orgeuil, nul ne pourrait le nier ; mais il était loin d'un fou ou d'un aveugle.
L'inconnu finit par relever son regard d'or vers vous, ses mains liées sous le sceau de sa foi sectaire. Son attention se posa sur les deux porteurs de lames qui venaient de s'ajouter au premier, un sourire carnassier dessiné sur ses lèvres lorsqu'il reconnut le sabre de sang, comme celui des esprits.
Shuushin, l'Envoyé
« ...Accepte ces sacrifices en ton nom, goûte leurs sangs sur le flanc de ma lame et confère-moi l'immortalité qui bénit tes veines, Izanagi. »
Dès l'instant où sa prière fut achevée, des dizaines d'ombres fusèrent des flancs de la Brume – se servant de votre vue étréciée à leur avantage – pour s'agglutiner sur vos corps. Faibles, en apparence, mais nombreux ; allant jusqu'à tenter de mordre le sceau de Shinchū qui reposait, docile, dans le cou du Monsieur de Kiri.
Le fanatique, lui, s'était élancé au-devant d'Imifumei, sa lame courbée avide de trancher son corps pour découvrir ce qui se dessinait sous les revers de sa chair.
執心 shuushin, litt. attachement, dévotion
récapitulatif:
Lorsque vous êtes dépêchés dans la zone Est du village suite à l'alarme, vous pouvez être témoin, au loin, de l'affrontement opposant Naga à la Shodaime Mizukage ainsi qu'au chef du clan Yuki, Zenryō.
Toutefois, un homme vous barre la route, en pleine prière. Seidō Imifumei se tient devant lui, Sōkōjikan déjà dégainée de son fourreau, et vraissemblablement déjà tachée du sang de l'adversaire. Vous comprenez donc qu'ils ont échangé quelques coups avant votre arrivée. L'homme finit sa prière au dieu Izanagi ; et lorsque cela est fait, des dizaines de yokai fusent depuis le brouillad pour s'accumuler sur vos corps (entrave multicible A, partielle, dont vous pouvez vous défaire en tranchant les yokai avant qu'ils ne vous atteignent, puisque l'entrave fonctionne par leur nombre/poids). Les dégâts qu'ils vous infligent avec leurs griffes/morsures sont de l'ordre du rang B, même schéma que pour l'entrave.
Enfin, l'individu du nom de « Shuushin » s'élance devant Imifumei pour entamer l'affrontement.
Note aux joueurs : Contrairement aux autres PnJs apparus lors du Massacre du boucher et dans l'alerte du domaine shiratsuchi, respectivement détenteurs du Jiongu et du Ranton, le pouvoir de ce PnJ ne vous sera pas accessible si ce dernier meurt – le staff ne souhaitant pas que cette capacité intègre le pool de NS disponible aux joueurs.
Je rappelle à chacun d'entre vous que, et ce pendant toute la durée de l'Évènement, le village de Kiri subit une modification d'environnement de rang S. Il est impératif de le prendre en compte dans vos posts (sauf pour les attaques de la Brume, qui seront dictées par le Narrateur) :
LA BRUME SANGLANTE
クラスS 環境の変更 ● 血霧
MODIFICATION D'ENVIRONNEMENT DE RANG S
La Brume sanglante entourant le village est devenue instable. Face à la menace, il semble que celle-ci ait quitté les bourgades environnantes autour du village pour concentrer ses forces au sein de Kiri, plus particulièrement autour de la tour de la Mizukage. Sa concentration est telle qu'elle ne fait plus la différence entre alliés et ennemis, cherchant, à tout prix, à anéantir la menace qui plane sur les forces du Pays de l'Eau.
• Votre vision est réduite à un pâté de maison autour de vous ; • Occasionnellement, la Brume sanglante frappera – soit vous, soit vos ennemis ; • L'air devient petit à petit irrespirable, chaud, comme si vous inhaliez de la vapeur. Des cloques peuvent apparaître sur les endroits de votre peau qui ne sont pas protégés par des vêtements ou toute autre barrière. • Si vous êtes protégés par une défense, celle-ci est petit à petit grignotée par la Brume sanglante. Vos défenses seront donc moins effectives, mais celles de vos ennemis le seront tout autant.
Lun 22 Juil - 0:08
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Asakura WashirōChûnin 中忍 de rang B+
▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 1 – EST
Il y avait dans le silence de la nuit quelque chose d'inquiétant. Même dans la quiétude de la fraîcheur nocturne, les pensées du porteur de Misasagi bourdonnaient à l'envie d'idées noires. L'homme scrutait au seuil du parquet donnant sur sa chambre la lune en quête de paix. L'humidité qui affleurait sur sa peau cuivrée avait une texture particulière, en cette fin de journée estivale. Pour quiconque avait séjourné suffisamment longtemps au sein de la cité des embruns, cette perception relevait d'un sixième sens conféré par Kirigakure. Cette rosée n'avait rien de la fraîcheur habituelle qui soulageait les cœurs délassés par la canicule. Non. En lieu et place de cette caresse de la Brume, une moiteur sourde planait dans le ciel, retombant lourdement auprès des sujets de l'Eau. Cette eau, cette vapeur, c'était la sueur froide d'une nation toute entière qui pressentait de vivre un terrible évènement.
Bientôt, le silence serait brisé par la fureur d'une lutte au sommet de la Brume. Et ses fidèles répondraient à son appel, guidés par les fers qui se croisent et l'eau qui se déchaîne sous toutes ses formes. Washirō était l'un des leurs. Délaissant la contemplation méditative qui nuisait à son sommeil et aux machinations de la Légion, il s'engouffra dans ce voile d'écarlate que constituait la Sanglante dans sa forme la plus sauvage. Il ignorait tout encore de la nature de ses ennemis, encore moins des alliés qui l'accompagneraient. A mesure qu'il progressa dans ce dédale de vapeur, la peau de bronze du golem fut soumise à rude épreuve. Si à présent, de maigres picotements irritaient son cuir, le souvenir encore vivace de son affrontement avec Shinchū lui donnèrent un avant-goût : une nuit de supplice infernal. Et le Yōkai ne manqua pas de le lui rappeler avec encore plus de malice, jusqu'à réveiller des brûlures à l'acide pourtant aujourd'hui effacées.
Avec cette douce douleur en fond, comme un remède à la somnolence qui correspondait à cette heure tardive, Washirō rejoignit son homologue Sabreur. Là, il fut témoin de la poursuite d'un affrontement avec un homme qu'il désigna aussitôt comme son ennemi, malgré l'avertissement du maître des sabliers. Les quatre Kirijins arrivés en renfort furent alors relégués au simple rang de spectateur d'un duel dantesque opposant le visage du Septemvirat des Sabreurs à quelque fanatique d'Izanagi. Mais Washirō et ses acolytes ne furent pas en reste, tandis que par-delà le voile vermeil du brouillard surgirent une horde de créatures avides de sang et de chair. Par leur apparition soudaine, le Monsieur de Kiri réalisa à quel point cette présence si familière qu'était la Brume Sanglante devint en cette nuitée une alliée incontrôlable, prise d'une hystérie surnaturelle échappant à sa propre compréhension. Le souvenir de Minatomachi refit surface, accentuant l'imprévisibilité de ce phénomène qui banalisait l'aléatoire d'autrefois. Ce même souvenir vola aussitôt en éclats, dès lors que Washirō prit part à la bataille. Lui, et son armée personnelle.
Les yōkais entamaient leur cavalcade folle vers lui et les siens. Le chien des Asakura déchaîna en retour son chakra, et brisa les frontières entre vivant et l'au-delà qui existaient sur le fil de son arme. Lorsqu'il eut fini ses préparatifs, avec un sens de la minutie qui tenait presque du suicide, tant les yōkais étaient si proches, il souleva son épée maudite, encore prisonnière de son fourreau. Washirō reposa ses mains contre la garde de cette dernière, la pointe reposant vers la terre. L'instant d'après, il délivra sa sentence avec la solennité d'un prêtre, la stature d'un général, mais la férocité d'un ogre.
« RAURAVA. »
Des mains vers le sol, le porteur de Misasagi convoqua des entrailles de la terre un torrent de spectres qui se déversa sur le champ de bataille dans un terrible mugissement de douleur. Une avalanche fantomatique qui avait pour seul but d'emporter dans son sillage les yōkais, ainsi que le zélé d'Izanagi, par une horde d'anciens dépravés, par la boisson et par le venin, qui par pénitence furent condamnés pour l'éternité à dégurgiter des galons de métal en fusion. Face aux rejetons de Shinchū, Washiro avait retenu la leçon : pour terrasser un monstre, il suffisait de lui en opposer un autre. Il demeura ainsi silencieux de longues secondes, observant attentivement son jutsu infernal à l’œuvre. Ses mains s'appuyaient fermement sur son arme, presque enfoncée dans la terre, comme pour ignorer le baiser fiévreux de la Sanglante. Et bientôt ses yeux se poseraient sur ce Shūshin, ignorant l'éclat sulfureux débordant d'hérésie de son regard pour se concentrer sur cette gorge qui proférait tant d'insanités.
Techniques utilisées:
叫喚地獄 - Kyōkan Jigoku • Raurava, l'Enfer hurlant — A
Ninjutsu Spécial
Le sabreur de Misasagi déverrouille une section entière de la geôle spectrale de son arme maudite, au prix d'une quantité non négligeable de son énergie vitale. Les spectres qui s'en évadent sont d'anciens empoisonneurs et alcooliques dévorés par des flammes éthérées, et leur bouche déborde de métal en fusion. Cette technique laisse ces fantômes déferler sur le champ de bataille pour submerger tout adversaire présent dans leur passage. Cette cavalcade effrénée a des allures d'avalanche humaine qui viendra broyer quiconque se trouvera sur son passage.
Attaque de zoneMulticiblePUISSANCE DE RANG A-
Lun 22 Juil - 23:50
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Kaguya ZetsumeiChûnin 中忍 de rang B+
▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 1 – EST
Juché sur l'un des plus hauts toits du centre, tu toisais de ton écrin mortel la divinité lumineuse qui siégeait cette nuit dans le ciel. De sa courbe parfaite irradiaient les mêmes faisceaux que lors de cette soirée, quelques semaines auparavant, qui t'avait vu communier dans le sang et les os fracassés avec ton aîné et senpai d'antan. Tu avais réchappé de cette nuit là en dansant sur le fil ténu de ton existence déjà maintes fois mise en péril, en te gorgeant des délices infinis offerts par Izanagi par le truchement de ton alpha et en laissant s'ouvrir ton esprit à l'intransigeance de la causalité. Tu avais dû en accepter le poids, en apprécier davantage chacune des composantes, au sein d'un village qui n'avait pas suivi le même tracé évolutif que le tien. D'une cité qui avait accueilli en son sein l'égide immuable d'une Brume trop zélée pour te laisser exprimer toute la portée de ton art sur les déchets de l'Eau qui avaient encore l'audace de la défier. Tes prunelles ambrées figées vers l'astre lointain, tu éprouvais en ton corps la portée de cette tare que tu t'étais vue infligée par Taosu lors de votre sanglante embrassade. Cette tension nouvelle, déjà presque familière, qui étreignait ton souffle et lui imposait un carcan douloureux aussi bien dans tes chairs que dans ton âme. Pour l'heure comme emporté par un cours d'eau puissant, dont tu devais suivre les remous et le vecteur, tu sentais malgré tout tes appuis se raffermir dans les profondeurs de ce torrent, promesse d'un équilibre à venir pour lequel tu devrais lutter avec la hargne survivaliste qui te caractérisait depuis ton exil. Taosu avait pour toi rebattu les cartes, imposé une nouvelle épreuve à ton corps déjà profondément éprouvé par le passé, mais tu demeurais confiant et stoïque face à ce nouveau défi. Face à cet angle nouveau par lequel tu avais décidé d'opérer afin de porter ton art au plus près de la divinité.
Les bras ballant sur tes genoux pliés, ta silhouette absorbée par les contours des toits alentours, tu n'étais cependant pour l'heure qu'ombre parmi les ombres, agent impersonnel de la Brume dont l'attention avait dernièrement été accaparée par de bien vains complots. Avec calme, froideur et trépidations imperceptibles, tu décortiquais encore ce qui s'était déroulé la veille, les mots que cet étranger avait tenu, nourrissant un regret croissant de ne pas avoir fait le choix d'explorer les entrailles de l'individu. « Pas si loin de la réalité ». Il connaissait les légendes, les mythes, les sources oubliés de pouvoirs incompris. Mais plus captivant encore que son savoir était certainement sa nature, sur laquelle tu t'étais semblait-il si peu fourvoyé. Qu'était un Jinchuuriki, s'il n'en était pas vraiment un ? Questionnement insoluble, qui dépassait l'ordre de tes connaissances issues d'une enfance d'apprentissages assidus et passionnés mais néanmoins limités. Mais de l'interrogation qui te taraudait encore à ce sujet, tu ne restas pas prisonnier beaucoup plus longtemps, dans la fraîcheur de cette nuit d'automne.
Un silence glaçant précéda un fracas tonitruant, et là où trônait la tour de votre Ombre se forma un sillon de gravas sur la trajectoire d'un projectile à dimensions humaines. La Brume, plus bestiale que tu ne l'avais jamais observé, se cabra à travers la ville à la poursuite de l'objet de son courroux, et ce fut sans même le remarquer que tu érigeas toute la hauteur de ta silhouette faussement humanisée en te redressant sur le toit, afin de suivre du regard l'impensable en train de se réaliser. La Brume, attaquée ? Ce seul fait était suffisant pour éveiller en toi une profonde et maladive curiosité, mais celle-ci se mua en quelque chose de bien plus prégnant lorsque les manifestations d'un affrontement direct se répercutèrent à travers la masse de bruine folle qui en était venue à pulser tous azimut. Qui ou quoi que cette entité pouvait être, elle refusait de disparaître dans l'étreinte de la Brume comme tant d'autres avant elle, et c'est une agitation toute nouvelle, d'une fraîcheur à tes sens inégalée, qui gagna alors rapidement les artères de la cité. Et malgré tout le tumulte de pensées et de questions qui se mirent dès lors à virevolter dans ton esprit, en dépit de ce spectacle aussi flou qu'inédit, tu ne t'en départis pas. De ce faciès de marbre, figé dans une expression de contemplation de tous les instants, et qui peinait encore à dissimuler totalement les appétits qui couvaient en dessous, par delà les apparences de cette chair et de ces vêtements factices que tu exposais comme une mue illusoire. Une carapace sociale, dont tu te défis en portant ton attention en contrebas.
En deux bonds, tu fus rendu au niveau des rues, où rapidement le branle-bas de combat te parvint en directives simples et épurées. Chasser, tuer. Capturer, sans doute, si cela était possible. A l'écoute des consignes, ton corps déjà en mouvement en direction du centre, tu ne pouvais toutefois arracher ton attention de ce tumulte humide, chaud et agressif qui avait commencé à faire rage dans les moindres recoin du village. Tu n'avais pas connu la Brume longtemps, ne l'avais pas côtoyé comme bien d'autres ici l'avaient fait près d'une décennie durant, mais jamais tu ne l'avais vu se comporter de cette manière. Aucun des quidam qu'il te fut donné de croiser au fil de ta course, au demeurant, ne te donna l'impression d'avoir déjà vécu pareil phénomène auparavant. Tous tes sens en alerte, tu eus tôt fait de reconnaître la saveur des aura qui convergèrent avec toi en un point du quadrant Est de Kirigakure, celles de deux porteurs de Sabres légendaires et d'un Yuki dont tu partageais le goût pour le massacre de Yokai. Une troupe capable, à laquelle il t'apparut pertinent de t'affilier pour l'heure afin de mieux comprendre la nature des heurts qui frappaient vos demeures. Tu te greffas donc à leur course avant de joindre ostensiblement les mains, dissolvant les contours de ta massive stature dans les volutes assassines qui vous encerclaient de façon plus chaotique que jamais. Les bruits de tes pas se fondirent dans le tumulte ambiant, ton chakra se mura dans un silence de tombe, et tu poursuivis ton approche du conflit au côté de ces shinobi dont tu connaissais fort bien les qualités. Votre cavalcade, toutefois, trouva une halte forcée lorsqu'une silhouette singulière se détacha du chaos brumeux, des traits qu'il ne te fut pas aisé de reconnaître, mais qui accompagnés par l'épée de légende Sôkôjikan ne laissèrent aucun doute quant à leur détenteur. Et déjà, la lame du dénommé Imifumei brillait de l'éclat sanguinolent laissé sur son tranchant par son opposant.
Ce dernier, tu le repéras une fraction d'instant plus tard, plus loin en train de psalmodier. Comme intimé par le meneur des Sabreurs, tu te stoppas alors net sans t'éloigner du groupe, intrigué, absorbé par une observation aussi minutieuse qu'il t'était possible au cœur de la purée de pois de cet énergumène en pleine communion draconique. A l'entendre invoquer le nom d'Izanagi, tu ne pus empêcher ta tête de s'incliner sur le côté, incrédule. Ta première impulsion, alors, fut de songer à demander à cet homme, cet intrus entre vos murs, quels liens exactement il entretenait avec la déité qui sanctionnait chacune de tes œuvres, en dépit de ton anonymat actuel. Tu n'eus cependant pas le luxe, ni le temps en l'occurrence, d'aborder ce sujet avec le prêcheur. Des ombres floues tout autours de vous jaillirent tels des larbins difformes, une menace comme tu en avais bravé tant d'autres, et face à laquelle le bourreau de Kiri ne cilla pas d'un iota. De sa lame, déjà, éructaient en effet le flot de condamnés et de suppliciés fantomatiques que tu lui connaissais, qui s'empressèrent de balayer et de supprimer les créatures commandées par l'étranger dans un torrent d'ectoplasmes étrangers à toute pitié. Et tandis que tu observais la scène avec un intérêt tout à fait extatique, entamant une manoeuvre silencieuse et méticuleuse afin de contourner le belligérant qui avait miraculeusement échappé au courroux de la Brume, tu épias avec un intérêt égal la réponse du meneur des Sabreurs à l'offensive de l'énergumène. Point question ici de se lancer dans de vastes démonstrations : tu allais observer, engranger, analyser. Puis, tu tuerais l'impudent. Comme votre égide assassine aurait dû le faire depuis de longues minutes dors et déjà.
Résumé Zetsumei rejoint son groupe sous sa forme normale (cuirassé), puis se camoufle (A) avant l'arrivée sur les lieux. Suite au déferlement de spectres qui balaye les yokai, il entame une manoeuvre pour passer dans le dos de Shuushin et observer ce qui se déroule.
Kaijû no Yoroi — A
Ninjutsu Spécial
L'utilisateur crée tout autour de lui une armure d'os à base de cartilages renforcés. Une fois entièrement entouré, celui-ci se verra protégé d'attaques à la puissance importante et pourra les encaisser sans broncher.
DEFENSEMULTIDIRECTIONNELLEPUISSANCE DE RANG A
Shôkyo — A
Dissimulation
A l'aide d'un mudra, l'utilisateur altère son flux de chakra et le canalise avec maestria afin de se soustraire aux sens de ses adversaires. Il échappe ainsi à la vue de ces derniers en se fondant dans son environnement, n'émet aucun son pouvant le trahir du fait de la méticulosité de chacun de ses mouvements, et maquille ses émissions d'énergie pour ne pas les laisser être perçues par autrui.
UTILITAIREPUISSANCE DE RANG B
Mar 23 Juil - 17:50
Expérience : 906
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Yuki MamoruChûnin 中忍 de rang B+
▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 1 – EST
TOUT HOMME DOIT MOURIR
Feat @Asakura Washirō, @Kaguya Zetsumei et @Takeda Rintaro
Tout aller de mal en pis ... Alors que l'histoire de Minatomachi lui était resté en travers de la gorge par son extravagance et le fait qu'elle l'avait fait se sentir plus impuissant que jamais : voici que le village était au prise avec une menace si grande que la Mizukage ainsi que le patriarche de son clan; étaient tous les deux de sortie ! Ni une ni deux, quand on lui a demandé de se mettre en route pour rejoindre le domaine des sabreurs, le jeune Yuki s'était saisi de son propre sabre avant de sortir à toute vitesse du domaine du clan pour rejoindre les terres appartenant aux porteurs des sept épées légendaires de Kiri !
Et quand il arriva finalement non loin de ce dernier, bardé de la totalité de son équipement et de son écharpe autour de sa bouche alors qu'il exhalait un souffle froid malgré son coeur battant à tout rompre en raison de la dangerosité de la situation; comme il avait cru la voir alors qu'il percevait les éclats d'un combat monstrueux non loin : il manqua de hoqueter de surprise en voyant qu'il était en présence de celui qui l'avait malmené lors de sa pourchasse de l'un des ninjas déserteur du village de la brûme ... Et que malgré qu'il avait dégainé son arme aux pouvoirs pratiquement divin : Il y avait bien quelqu'un qui était en train d'échanger des coups avec Seidō Imifumei . Ravalant sa salive en découvrant l'adversaire du sabreur ainsi que la présence du Monsieur de Kiri dont il restait dans l'ombre : il reconnu la marque sur le front de l'adversaire du sabre temporel et ne pu s’empêcher de grogner dans la barbe qu'il n'avait pas sur son visage juvénile.
"Aprés le culte d'Inazami : voila que c'est celui d'Izanagi qui vient perturber la paix du village ... "
Puis, voyant que l'adversaire de Seido était sur le point de faire quelque chose qui ne pouvait strictement rien apporter de bon : Mamoru joignit ses mains devant lui en venant alors produire autant de glace que possible lors d'une violente impulsion de son chakra qui : vint alors recouvrir ses bras, ses jambes et la totalité de son corps d'une armure glacé prenant de plus en plus de masse sous l'énergie que lui infusait le Yuki avant qu'un poing massif ne vienne filer à la rencontre de la coulée noir de Yokai fonçant vers lui en un impact sourd et mortel, s'il venait à toucher sa cible.
"Je couvre vos arrières, Washiro-San."
Fit une voix semblant provenir d'une forme de vie portant une gorge minéral, cristalline peut être ... Et rapidement, un pas lourd s'approcha du sabreur en venant dévoiler sa forme massive.
Mamoru venait d'entrer dans la partie et avait apporté sa propre armure de glace pour l'occasion.
Résumé des actions ::
* Arrive à son tour pour ne voir que les sabreurs de Kiri et vient invoquer son armure de glace (Défense rang A + Boost) avant de tenter de fracasser tous les Yokais d'ombre à sa portée pour rejoindre Washiro.
HYÔTON - FUROSUTOPURINSUAMA — A
Hyôton – Ninjutsu Spécial
Après la réalisation de quelques mudras, Mamoru recouvre son corps d'une véritable armure de glace à l'image d'un yoroi. L'armure doit être alimenter en chakra continuellement, sinon elle perd sa résistance.
DÉFENSEMULTIDIRECTIONNELLEPuissance de rang A
HYÔTON - GANDAMU — A
Hyôton – Ninjutsu Spécial
Seulement après s'être entouré de son armure de glace : le Yuki entre dans une transe froide qui lui permet de modeler la glace de son armure pour augmenter grandement sa taille ainsi que son poids; afin de se changer en armure mobile de glace ambulante qu'il bouge comme son véritable corps tout en produisant ses autres jutsus depuis ce dernier.
▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 1 – EST
On disait souvent que le courage ne pouvait pas exister sans peur. Si cela était vrai, alors j'avais en mois le potentiel d'être la personne la plus courageuse. Lâche ? Non, je n'aurai pas dit ça, disons simplement que j'avais un instinct de survie plus développé que la moyenne. Si bien que lorsque l'attaque se déclencha la nuit, mon premier réflexe avait été de voir par où m'échapper. La honte était un sentiment qui m'était devenu étranger, moi qui étais le pire des sabreurs, je ne faisais que constater le mépris de ceux qui connaissaient mon impotence avec ma lame. Que devais-je à ce village ?
D'ailleurs, si je lui devais quelque chose, encore fallait-il qu'il existe pour demander des comptes. Je n'étais pas un patriote dans l'âme. Or, si j'aimais mon pays et mon village, je savais aussi que mon cœur était volage et que les amours d'adolescents pouvaient vite s'oublier. Pourtant, alors que je regardais autour de moi, une simple constatation me frappa. Il y avait nulle part où fuir. Bien sûr, en y regardant, il y avait bien des chemins pour éviter l'affrontement. Néanmoins, il y avait une chose que je ne pouvais pas fuir, l'air dans lequel je bougeais.
Ce même air, qui était dominé par une brume assassine. Si je fuyais, combien de temps avant que cette brune ne s'en prenne à moi ? Quelques secondes, minutes, heures ? Finalement, les Yokai n'avaient jamais été aussi dangereux que notre protectrice. Soit j'allais affronter une nuée d'ennemis qui m'amèneraient à des adversaires trop forts pour moi, soit je mourrais étouffé par un air trop envahissant. Si ce constat me terrifiait, je ne pus m'empêcher de lâcher un petit ricanement. Je regrettais presque le proverbe qui disait que ceux qui vivaient par l'épée périssaient par l'épée... Elle m'avait toujours terrifié par son réalisme. Et me voilà acculé sans qu'aucune lame ne me menace.
« Que la vie est pathétique. »
Ou alors n'était-ce que la mienne.
Je m'avançais un peu plus au cœur de cette brume, proche de Yokai, ma lame toujours sans son fourreau. Il y avait d'autres sabreurs, peut-être pourraient-ils faire le travail à ma place ? Sans doute, mais pouvais-je faire confiance à d'autres pour ma sécurité ? En temps normal, j'aurai eu tendance à dire que oui, mais dans cette situation mon confort habituel s'était effondré. Il était difficile d'être sûr de quoi que ce soit. Comment être utile ? Tuer des petits brigands, des petits voleurs, des petits Yokai... Tout ça était facile, là cela me dépassait.
Pourtant, je continuais de marcher, ma main commençant à se rapprocher de la garde de mon épée. Toujours, cette dernière m'avait complexé. Incapable de la tenir depuis que je l'avais vu prendre la vie de ma famille, je n'avais jamais réussi à la brandir. Ce traumatisme, toujours gravé dans mon cœur, bridant mon âme d'épéiste, avait toujours été la chaîne qui me retenait dans l'apathie la plus totale. Même maintenant, je tremblais à la simple idée de manier cette lame.
« Putain de Ryuketsu... »
Elle m'avait gâché ma vie, elle m'avait empêché de progresser et de devenir l'épéiste que j'aurai pu être. J'avais toujours fait de cette question, une question de fierté, d'honneur envers ma famille... Finalement en quelque sorte, ce n'était pas que mon père qu'elle avait tué ce jour. Ridicule... Les tremblements se faisaient de moins en moins sentir. Du courage ? Non. C'était la peur de la mort qui me dictait mes actions. Étais-je mort ce jour-là ? La réponse était évidente. Or, si je ne voulais pas mourir aujourd'hui, il fallait désormais cracher à la figure de ce que je considérais être l'honneur ou la fierté. En réalité, à bien y penser, ce n'était pas vraiment la peur qui me guidait, mais la résignation.
Je ne pouvais rien faire, j'étais impuissant, inutile... Je n'avais aucune envie de défendre ce village et de mourir pour des inconnus méprisables. Fuwa Yasahiro n'était même pas là... Alors, si j'avançais, si mes doigts commençaient à entourer ma garde ce n'était pour rien d'autre que moi, pour ma survie, pour ma sécurité. Tel un parasite, je me fonderai dans ces hôtes pour assurer ma prospérité.
J'avais autour de moi deux personnes qui étaient à ma portée. Bien. Ils m'aideraient à rejoindre de meilleurs hôtes. L'un d'eux se couvrait d'une armure et l'autre utilisait le pouvoir de son sabre. Visiblement, il y en avait un qui risquait plus que l'autre de subir les foudres de Yokai. Je dégainais ma lame qui pour la première fois me semblait légère. Peut-être parce que pour la première fois, mon attention n'était pas autour d'elle, mais autour de tous les autres dangers. Lame dans ma main droite, la gauche fit un rapide mûdra afin que je puisse canaliser du chakra dans mon corps. L'objectif était simple, pouvoir réagir rapidement aux imprévus, améliorer mes réflexes alors que je rejoignais le porteur de Misasagi. Il était à quelques secondes et je comptais un peu sur la force d'impact de Yuki Mamoru pour me dégager le passage. Une fois arrivé à sa portée, pendant qu'il utilisait le pouvoir de sa lame pour éclaircir le champ de bataille, je me mis en posture défensive prêt à parer tout attaquant de manière rapide.
Il serait la lame, je serai son bouclier. Cocasse... Nous étions tous les deux des sabreurs après tout... Que la vie était ironique.
Résumé:
Rintaro, profite de la force de frappe de Yuki Mamoru pour dégager le passage et se positionner à côté d'Asakura Washiro pour assurer sa défense (et la sienne) pendant qu'il attaque les Yokai avec Yuki.
Augmentation des réflexes — C
Compétence Martiale Kenjustsu - Détection
En concentrant son chakra dans son corps, avec un mûdra, l'utilisateur est capable d'augmenter ses réflexes. Il peut ainsi réagir plus vite à son environnement et s'empêcher d'être pris par surprise. (réflexe permet au corps de réagir plus vite en voyant quelque chose tardivement)
UTILITAIREPUISSANCE DE RANG C
Parade Rapide— B
Compétence Martiale Kenjutsu
L'utilisateur effectue un ou plusieurs mouvements défensifs très rapides avec son arme ou avec sa lame afin de parer efficacement une ou plusieurs offensives tangibles rapides lui arrivant dessus (tangible ne signifie pas que vous pourrez parer Ninjutsu, à part quelques projectiles au mieux, cela concerne principalement tout ce qui est compétence martiale).
DEFENSERAPIDEPUISSANCE DE RANG B
Sam 27 Juil - 23:58
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RaidoGenin 下忍 de rang C
▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 1 – EST
Le cauchemar qui hantait les nuits des habitants de Kiri venait de se déchaîner sur le village. Dès le crépuscule, un malaise inexplicable envahissait les rues, un frisson d’effroi qui annonçait l’inévitable. Raido sentit cette étrange anxiété se répandre comme une vague sombre, forçant certains à plier le genou devant cette force implacable. À peine avait-il eu le temps de saisir l'ampleur de la situation qu'une obscurité surnaturelle engloutit Kiri en un clin d'œil.
Les cris désespérés des habitants éclatèrent tout autour de lui : certains appelaient leurs proches, d'autres hurlaient de terreur, tandis que les portes et fenêtres claquaient sous la pression invisible de ce malheur imminent. Raido, le cœur battant la chamade, courait à travers les ruelles sinueuses du village. Sa respiration était rapide et irrégulière, chaque pas résonnant comme un tambour dans la panique croissante. L'air autour de lui devenait de plus en plus lourd, chaque inspiration lui paraissant de plus en plus difficile. Perdait-il son souffle ? Si vite ?
Les ombres semblaient se mouvoir de manière étrange, comme si elles prenaient vie pour le saisir. Il devait se frayer un chemin à travers une obscurité presque palpable, ses yeux cherchant désespérément un signe de lumière pour le guider. Le village qu'il connaissait si bien semblait devenu un labyrinthe cauchemardesque, et l'angoisse commençait à le ronger. Mais il ne pouvait pas abandonner. Certes, il n’était pas le ninja le plus brillant, mais il s’agissait de sa vie et de tout ce qu’il avait, littéralement tout.
Soudain, la brume fit son apparition, interrompant ses réflexions chaotiques. D'abord comme un voile léger, presque imperceptible, elle s’intensifia rapidement en une mer opaque et mouvante. Raido se retrouva soudainement enveloppé par cette brume épaisse, réduisant sa visibilité à quelques mètres autour de lui. L’air, devenu plus lourd, semblait se tordre autour de lui, chaque inhalation le faisant frissonner de terreur. Étrangement, bien qu'il ait l'impression d’avoir couru un marathon, il n’avait pourtant parcouru que quelques rues, tout au plus.
Il se déplaçait maintenant dans un monde de brume et de désespoir, où chaque pas semblait le mener plus profondément dans l'enfer cacophonique. Les cris des autres villageois résonnaient comme des échos lointains, amplifiant encore sa panique. Il devait retrouver ses compagnons d’armes et recevoir des ordres. Que devait-il faire d’autre ? La brume, bien que connue de tous, n’avait jamais frappé leur village avec une telle violence. Les légendes parlaient d'une brume maudite qui dévorait les âmes, et aujourd’hui, cette légende était devenue une réalité vivante.
Raido sentit la brume se resserrer autour de lui comme un étau, presque tangible dans son intensité. L'air semblait se transformer en vapeur, rendant chaque respiration encore plus difficile. Sa peur était palpable, un mélange de terreur pure et de désespoir accablant se peignant sur son visage. Chaque mouvement semblait se faire au ralenti, comme si la brume elle-même cherchait à l'engloutir entièrement, étouffant ses sens. Il devait agir, mais quoi faire dans ce chaos ? Les bruits étaient étouffés, les repères disparus, et il se battait contre une oppression invisible qui lui prenait le souffle et l'espoir.
Soudain, un cliquetis métallique l’interpella. Quelqu’un se battait dans cet environnement hostile ? Est-ce que le village était attaqué ? D’un mouvement de bras, le jeune homme tenta de se protéger le visage pour améliorer sa visibilité. Mais une douleur vive s’étendit sur sa peau nue, le faisant reculer immédiatement. Tel un animal blessé, il agrippa sa cape au niveau d’une épaule et l’arracha pour se confectionner des lambeaux de tissu, protégeant ses membres et se créant un masque de fortune. Ses mains tremblaient, mais il devait y arriver. Pendant qu’il procédait, il remarqua que les cris déchirants des villageois se faisaient de plus en plus rares.
Arrivé devant Seidō Imifumei, le sabreur émérite de la Brume, une légende que Raido avait appris à aduler, il trouva un brin de réconfort en la présence d’autres ninjas. Était-il quatre ? Voyait-il clairement ? Six au total, luttant contre un agresseur inconnu et une brume impitoyable. Raido était paralysé par la peur, incapable de bouger. L’un des ninjas donnait des ordres, et, tel un genjutsu, tous semblaient figés. Mais voilà qu’un autre des sabreurs décida d’attaquer.
Une horde de spectres émanait de la lame de Washiro, envahissant le champ de bataille de lueurs paranormales, impressionnantes et effrayantes à la fois. Devant ses yeux se déroulait un combat titanesque. Les engeances du village se volatilisaient, et une création humanoïde de glace se dressait. Les ninjas étaient des êtres complexes, mais lui, tout frêle et apeuré, que pouvait-il faire face à une telle puissance sinon gaspiller sa propre vie ?
Les talons déjà tournés, prêt à fuir comme le lâche qu’il se sentait, Raido entendit soudain la voix de son ami :
— Rintaro ?
Murmurer son nom fit jaillir une clarté nouvelle dans son esprit, une étincelle de détermination parmi le chaos. Il ne pouvait pas abandonner ! Ce n’était pas seulement sa vie en jeu, mais celle de ses amis, et il devait se battre jusqu'au bout. Avec un courage retrouvé, il fit volte-face et rejoignit les autres ninjas.
En approchant, Raido découvrit une scène d'une intensité époustouflante. Seidō Imifumei, la légende vivante, se battait avec une maîtrise qui frôlait le surnaturel. Les éclats de lumière des attaques de Washiro illuminaient la brume, projetant des ombres étranges qui dansaient sur les murs du village, on s’y croyait au mois des morts. Les spectres qui émanaient de la lame de Washiro semblaient presque prendre forme, déversant une lueur paranormale sur le champ de bataille, à la fois magnifique et terrifiante.
Raido se joignit à ses camarades, tentant de se coordonner avec eux malgré la confusion. Il pouvait voir les visages déterminés des autres ninjas, mais aussi leurs signes de fatigue et de peur face à tout ceci. Ils luttaient contre une brume qui semblait se nourrir de chaque mouvement, de chaque attaque, affaiblissant peu à peu leurs forces. Les attaques semblaient se heurter à un mur de vapeur, la Brume sanglante absorbant les impacts et les rendant moins efficaces. Pour l’instant, il ne pouvait qu’espérer survivre…
Résumé:
Raido se place au côté de Rintaro, décider à ne pas fuit, pour l'instant !
Dim 28 Juil - 23:52
Expérience : 1533
Messages : 784
Narrateur
▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 1 – EST
Seidō Imifumei, sabreur émérite de la Brume
Shuushin, l'Envoyé
Des cris stridents s'échappaient de la masse informe de yokai dispersés à vos pieds, engloutis sous les ombres de spectres marbrant leurs chairs d'un métal aussi vorace que ne l'était la Brume. Mais toutes plaintes qu'elles furent, elles n'eurent d'autre destin que d'être assourdies par la lame de Ryūketsu, ne laissant là que les vestiges de leur présence d'autrefois, à l'instant même où la lame de Shuushin venait menacer Imifumei de son tranchant. Son fer trouva la réponse de Sōkōjikan, pleinement dénouée de son fourreau – et sa réplique fut parfaite, si ce ne fut pour la dernière frappe que l'Envoyé dessina sous un angle tout autre à l'ultime instant, affinant la peau du sabreur en surface du bout de sa courbe. Le sang d'Imifumei ne lova son tranchant que l'espace d'une fine seconde : car dès que son reflet pourpre trouva son regard, la lame vibra d'un chant muet à ceux qui ne pouvait l'entendre pour remonter le temps et en effacer toute présence. La blessure fut effacée de l'histoire comme de l'existence, à l'image de l'hémoglobine qui avait imbibé celle de l'Envoyé.
Un sourire se dessina sur le visage de Shuushin face à cet énième jeu de rouages de son adversaire, ses lèvres se déformant sous un trait amusé lorsque leurs deux lames s'entrechoquaient pour un nouvel adieu. « Tu as beau manier le temps, tu ne pourras pas l'emporter contre lui. », ria-t-il face aux bribes d'épuisement qui taraudaient Imifumei ; gage de leur affrontement qui avait précédé votre venue. « Ô Izanagi, mon Dieu, que tu es cruel de l’avoir placé sur ma route. »
L'intéressé plissa les yeux avant de repousser le fanatique d'un geste de sa lame. Shuushin ancra ses pieds dans le sol jusqu'à s'arrêter tout à fait, son regard cloisonné sur la foule qui se tenait devant lui, un instant avant que ses mains dessinèrent l'aube de mudrās appelant la terre à se réprouver. Et c'est ce qu'elle fit, se changeant comme une onde autour de son ombre où la boue déferlait sur vos silhouettes, glanant chaque parcelle qui lui était offerte. Elle cernait vos flancs, s'agglutinait autour de vos membres pour mieux vous immortaliser dans son éteau ; et si son commanditaire ne remarqua pas Zetsumei qui se glissa dans son dos comme le soupir de l'alizée, la vague de vase, elle, ne l'avait pas oublié.
Sa lame, l'Envoyé la fit de nouveau vriller entre ses mains lorsque son attention se déposa sur la forme qui venait de vous rejoindre – celle de Raido, qui appelait le nom de l'un des nombreux épéistes, du seul qui partageait sa familiarité. Le reflet des trois lames détenant un pouvoir qui lui sera toujours refusé de dessina dans les yeux de Shuushin, durcit par la vanité avant que sa propre arme joue la mélodie de son art. Elle cisaillant l'air, déjà, lorsqu'il surgit face à vous. Sa faucille moissonna l'espace pour vous atteindre, avec une telle force que vous purent presque ressentir l'avidité qui marquait chacune de ses frappes, désireuse de fendre vos chairs comme vos corps sous son revers.
Mais à l'instant où la lame s'approcha de vos âmes, un son résonna, aussi clair que celui d'un glas limpide. Son tintement s'étira dans l'air avec une lenteur irrémédiable, comme si son écho avait été ralenti de concert avec celui du temps ; tout vous semblait plus lent, plus étiolé – les bruits, les sons, vos corps, et à raison. Sōkōjikan reluisait d'une lueur ayant condamné les secondes à son propre jugement que seul son manieur semblait traverser indemne, sa course si rapide que vous en oublièrent presque que c'était-là une prouesse dont vous fussent tous capables, ne serait-ce que quelques secondes auparavant.
L'ombre d'Imifumei se glissa sous la lame de Shuushin sans un regard pour votre propre condition alors que le joug de sa lame frôlait déjà la joue du manieur de Ryūketsu – faisant fit de la morsure qui s'apprêtait à s'abattre sur vos ombres ; et là, sous le couvert de l'opposant, Sōkōjikan frappa le flac de l'Envoyé, fendant son flanc pour en faire couler le sang le long de son tranchant...
récapitulatif:
Les défenses opérées suffisent à vous défendre de l'assaut des yokai. @Yuki Mamoru & @Kaguya Zetsumei : vos défenses sont grignotées petit à petit par la Brume sanglante (vos armures passent pour l'instant de puissance de rang A à A-).
Shuushin s'attaque à Imifumei avec un enchaînement au corps à corps de rang A. Le sabreur contre l'assaut, mais son adversaire parvient tout de même à lui effleurer le bras avec sa lame pour y tracer une faible entaille. Avant que quoi que ce soit ne survienne, Imifumei rembobine le temps grâce au pouvoir de Sōkōjikan, ce qui a pour effet de faire disparaître sa blessure ainsi que le sang sur l'arme de l'adversaire comme si rien de tout cela ne s'était passé.
Shuushin réalise par la suite une technique Doton qui modifie le terrain (rang A, coulée de boue autour de lui qui vous immobilise partiellement les jambes et gêne vos mouvements), avant de fuser vers le groupuscule en amorçant un enchaînement de zone de rang S à l'aide de sa lame courbe. Vous êtes donc tous visés par cette technique, à l'exception de Zetsumei qui s'était excentré au préalable.
En réponse à son attaque, Imifumei fait sonner la cloche qui pend de la garde de Sōkōjikan et ralentit le temps de toute chose autour de lui (boost de rapidité de rang A), vous y compris. Vos mouvements seront donc considérablement plus lents, tout comme ceux de Shuushin. L'impact de la technique est réduite sur @Takeda Rintaro grâce à son boost de réflexes. La narration vous conseille de privilégier des défenses rapides pour combler le manque (Shuushin ayant déjà amorcé son action lorsque le ralentissement temporel s'effectue ; pour ceux qui en doutaient, oui, c'est un tir allié).
Imifumei enchaîne avec une technique de coupe de rang A qui vise l'abdomen de votre adversaire. La lame s'apprête à frapper au moment où celle de Shuushin a déjà atteint quatre d'entre vous (d'abord Rintaro, puis Washirō, Mamoru et Raidō).
N'hésitez pas à passer sur Discord si vous avez la moindre question, le tour est assez intense !
LA BRUME SANGLANTE
クラスS 環境の変更 ● 血霧
MODIFICATION D'ENVIRONNEMENT DE RANG S
La Brume sanglante entourant le village est devenue instable. Face à la menace, il semble que celle-ci ait quitté les bourgades environnantes autour du village pour concentrer ses forces au sein de Kiri, plus particulièrement autour de la tour de la Mizukage. Sa concentration est telle qu'elle ne fait plus la différence entre alliés et ennemis, cherchant, à tout prix, à anéantir la menace qui plane sur les forces du Pays de l'Eau.
• Votre vision est réduite à un pâté de maison autour de vous ; • Occasionnellement, la Brume sanglante frappera – soit vous, soit vos ennemis ; • L'air devient petit à petit irrespirable, chaud, comme si vous inhaliez de la vapeur. Des cloques peuvent apparaître sur les endroits de votre peau qui ne sont pas protégés par des vêtements ou toute autre barrière. • Si vous êtes protégés par une défense, celle-ci est petit à petit grignotée par la Brume sanglante. Vos défenses seront donc moins effectives, mais celles de vos ennemis le seront tout autant.
Sam 3 Aoû - 2:47
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Takeda RintaroGenin 下忍 de rang C+
▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 1 – EST
J'avais l'impression d'être en enfer. Un enfer sur terre. Les yokai se faisaient abattre gaiement par les titans qui m'entouraient, moi, je me contentais de ramasser les restes. Nous avancions bien. Trop bien. Cela semblait presque facile. Or quand l'apocalypse arrivait commencer à penser que tout se passait trop bien, c'était comme... Se dire qu'on avait toutes ses chances avec la serveuse... Neuf fois sur dix cette simple pensée suffisait à tout faire foirer. Et bingo.
Les choses ne tardèrent pas à s'empirer. Point positif, même si Fuwa n'était pas là, Raido était présent. Une des rares personnes en qui j'avais confiance. Enfin... En qui j'avais confiance... Disons que quand je lui tournais le dos, je me disais que les chances qu'il me poignarde dans le dos étaient assez faibles... Ce qui, à Kiri, était une confiance aveugle. Village de dégénéré. Quoi ? Bien sûr qu'en temps normal, j'aimais mon village. Du moins, je le tolérais. Bref, que je le considérais comme un village. Mais là tout de suite, quand on se faisait attaquer par des ennemis et une brume pseudo-protectrice, j'estimais avoir le droit de blasphémer.
Par les nichons de la Mizukage, ouais, là, je m'autorisais ce petit écart. Surtout quand les deux dieux sur terres ne faisaient même pas attention à nous. C'était donc ça des épéistes qui savaient utiliser leur lame ? Cela me donnait presque envie de leur ressembler, mais je n'avais pas vraiment le temps de leur demander de dédicacer Ryūketsu. Quoi que... Vu la lame, si je la trempais dans leur sang, ce serait une forme de dédicace.
Pour ça, il fallait juste continuer d'avancer alors que le Sushi avarié semblait avoir décidé de jouer à qui avait la plus grosse avec le temps. Spoiler alert, il en avait une plus grosse, mais l'horloge sur patte savait visiblement mieux s'en servir. Enfin bref, le Sushi avarié étant vraiment avarié qu'il nous donnait des MST, Mouvement Soudain de Terre. Certes, c'était de la voue, mais MSB ça sonnait moins bien. Or ça, je n'avais pas grand-chose pour m'en défaire. Je n'avais pas grand-chose en général de toute façon pour éviter les emmerdes. Surtout quand il se mettait à, juste derrière, faire une attaque de zone avec sa lame courbe.
« Raido, aide moi à bloquer son attaque avec sa lame courbe ! »
C'était une attaque physique, certes de zone, mais si on pouvait bloquer sa lame, on protégerait aussi les autres... Du moins, on limiterait les dégâts sur les autres. Le sens du sacrifice ? Pas du tout, mais il fallait être pragmatique, une lame se bloquait plus facilement que du doton. Et ni Raido ni moi n'avions de capacités offensives suffisantes pour contribuer au combat sans gêner le sabreur du temps...
« Asakura et Yuki... On vous laisse vous charger du doton et de défoncer l'enculé de sushi avarié en face. »
Pourquoi tant de vulgarité ? Sans doute parce que crier sa haine faisait un bien fou au moment où on risquait sa vie. Le calme était le privilège des puissants qui avaient le contrôle de la situation. Ou alors des connards qui pouvaient faire tourner un rouage pour effacer une blessure.
Il fallait réagir vite... Ah non, visiblement, l'attaque avait ralenti... Tout comme moi et ce qui nous entourait... Enculé de baiseur d'horloge... Il ne pouvait pas éviter de nous ralentir nous aussi ? Non, sans doute parce que comme pour tout sabreur, ceux qui ne savaient pas garder le rythme n'étaient que des insectes qui méritaient d'être écrasés... Mais qui pouvait tenir le rythme face au temps lui-même ?! Il ne rendait pas vraiment la chose plus simple.
Bon, nous étions quatre face à deux titans... Du moins contre un titan et face à un autre titan qui nous écraserait si on avait le malheur de se mettre sous son pied. Sérieusement, je ne savais pas lequel des deux, je détestais le plus en cet instant. Heureusement, j'avais déjà crié, sans quoi j'aurai été ralenti même pour demander de l'aide. Pathétique. Profitant du laps de temps pour réfléchir un peu au meilleur moyen pour bloquer le coup de la lame courbe. Maintenant le chakra concentré dans un mudra que je refis pour continuer à aiguiser un peu plus mes réflexions, j'allouais désormais une partie de mon chakra à l'extrémité de mes doigts afin d'être au meilleur de mes capacités à kenjutsu. Un essai, peu importait ce que faisait Raido, je n'avais le droit qu'à un essai pour nuire le plus possible à son coup.
Malgré la gêne potentielle du temps et du doton, j'essayais de me placer au plus proche d'Asakura pour assurer au mieux sa défense afin qu'il puisse pleinement attaquer. Je frappais une fois, deux fois pour amoindrir sa puissance avant de planter ma propre lame dans le sol au risque de la bloquer pour parer le mieux possible la puissance de son coup afin de le ralentir, essayant de protéger au mieux mes camarades, quitte à exposer mes flancs.
Résumé:
-> Rintaro crie à Raido de l'aider à parer l'attaque de zone faites avec la lame de Shuushin (qu'il appelle Sushi avarié) -> Il demande à Yuki et Asakura de se charger du Doton et du sushi avarié -> Se positionne au plus près d'Asakura pour, à défaut d'annuler l'attaque, le défendre lui pour lui permettre d'attaquer en tout tranquillité -> Il continue de booster ses réflexes et sa maîtrise du kenjustu pour faire une parade rapide. -> Pour parer, il tape deux fois dans la lame adverse puis plante sa lame dans le sol pour fortifier sa parade.
Augmentation des réflexes — C
Compétence Martiale Kenjustsu - Détection
En concentrant son chakra dans son corps, avec un mûdra, l'utilisateur est capable d'augmenter ses réflexes. Il peut ainsi réagir plus vite à son environnement et s'empêcher d'être pris par surprise. (réflexe permet au corps de réagir plus vite en voyant quelque chose tardivement)
UTILITAIREPUISSANCE DE RANG C
Boost Kenjutsu — C
Compétence Martiale Kenjutsu
A partir de ses capacités en Kenjutsu, et en ayant choisi de se spécialiser dans cette voie, l'utilisateur est capable, en maintenant sa technique, de rendre ses coups plus rapides et couvre une partie plus grande du corps adverse rendant plus difficile l'esquive.
BOOSTPUISSANCE DE RANG D
Parade Rapide— B
Compétence Martiale Kenjutsu
L'utilisateur effectue un ou plusieurs mouvements défensifs très rapides avec son arme ou avec sa lame afin de parer efficacement une ou plusieurs offensives tangibles rapides lui arrivant dessus (tangible ne signifie pas que vous pourrez parer Ninjutsu, à part quelques projectiles au mieux, cela concerne principalement tout ce qui est compétence martiale).
DEFENSERAPIDEPUISSANCE DE RANG B
Sam 3 Aoû - 17:43
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RaidoGenin 下忍 de rang C
▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 1 – EST
La brume continuait de se mouvoir sur le champ de bataille comme un chat trop bien installé, sa chaleur de plus en plus étouffante enveloppant tout autour des ninjas de Kiri, laissant derrière elle des signes inquiétants de corrosion pour les plus observateurs, une catégorie dont Raido était bien loin pour le moment. Les cris d'horreur et de désespoir s’élevaient des hommes dispersés dans cette couverture d'eau brûlante, chaque cri résonnant comme un écho lugubre dans le chaos ambiant. Raido, en proie à une terreur paralysante, luttait contre chaque fibre de son être pour rejoindre son ami. Son corps tremblait sous l’effet de la sueur perlant sur son front, et chaque pulsation d’anxiété le suppliait de fuir alors qu'il sentait ce poison de brume lui bruler la peau par endroit. Pourtant, malgré les signaux d’alarme envoyés par son propre esprit, il était figé par la scène chaotique qui se déroulait devant lui. Les attaques semblaient se déployer à une vitesse surnaturelle, les mouvements frôlant le surhumain. Raido avait l’impression que tout autour de lui n'était qu'une illusion déroutante, mais le sentiment étrange que lui procurait le sabreur émérite de la brume ne pouvait que confirmer le contraire. La légende vivante du sabreur n'était pas qu'une histoire pour effrayer les enfants le soir venu ; il était bien réel, et son sabre du temps déchirait le voile de la réalité.
Le peu qu’il distinguait — la confrontation irréelle face à ce monstre et la lourdeur écrasante qui frappait alliés comme ennemis — était suffisant pour confirmer ses pires craintes. Il se demandait si, en fin de compte, il allait y laisser la vie.
Quand il atteignit enfin Rintaro, il n’eut pas le temps d’entendre clairement les instructions de son ami. Une vague de boue, aussi violente qu'un torrent déchaîné, le surprit et lui coupa les jambes dans son élan. En un instant, il fut submergé, la boue l'engloutissant et le propulsant en arrière, non loin du petit groupe, avec une substance dégoûtante et pâteuse en bouche. L'impact brutal fut comme un coup de poing au ventre, et la boue, telle une main invisible, le tira dans une direction opposée sur environ un mètre, forçant son être à subir l’équivalent d’un plongeon malheureux, le souffle coupé et l'estomac en feu aprèes s'être écrasé violement face contre terre, ou boue dans le cas présent. Rampant dans cette terre gluante, il tenta désespérément de se stabiliser, mais la puissance de l’attaque rendait chaque mouvement laborieux.
Pourtant, contre toute attente, il trouva la force de se reprendre. Automatiquement, il commença à former les mudras nécessaires, son chakra se déployant sous ses pieds dans une tentative désespérée de retrouver un semblant d'équilibre au milieu du chaos environnant. Malgré la maladresse de ses gestes, personne ne pourrait le juger maintenant ; tous étaient absorbés par l’affrontement contre ce démon dénommé Shuushin.
« Raido, aide-moi à bloquer son attaque avec sa lame courbe ! »
Les mots de son frère d'arme résonnèrent dans sa tête comme une commande impérative, réclamant son attention. Ébranlé par l'idée que sa propre vie ne tenait qu’à un fil, Raido trouva presque un sentiment de libération, malgré la peur dévorante qui étreignait chaque cellule de son corps. Son esprit se mit à défiler à toute vitesse à travers les techniques qu'il connaissait. Les mudras s’enchaînaient machinalement, chaque geste représentant une lueur d’espoir dans l’obscurité croissante, jusqu’à ce qu'il régurgite une quantité d’eau importante. Celle-ci, manipulée par son chakra, enveloppa son corps, formant une armure aquatique qui l'éloigna de cette corrosions et lui permis de reprendre son souffle. Chaque pièce de cette armure ressemblait à une coquille de crustacé, parfaitement adaptée à la silhouette d’un homme, une technique qu'il s'était forcé à maitriser après la signature de son pacte avec les crabes.
Une fois l’armure d’eau en place, Raido, dans sa maladroite avancée sur la boue, réussit à accumuler un maximum d’énergie pour courir et utiliser son propre corps comme bouclier. Peut-être réussirait-il à protéger son ami à lame… Dans un dernier élan de courage, il ferma les yeux, se préparant à affronter le choc de cette lame courbe, espérant que ce mauvais rêve prendrait fin au moment de l’impact…
Résumé:
Raido rejoint le petit groupe composé de Rintaro et des autres. Il se prend la (vague de boue) de manière (imaginer un mec qui tombe sur un tapis roulant) à tomber au sol. Il utilise donc : Pas assuré. Pour retrouvé son équilibre. Puis, invoque son armure d'eau sur ca personne. Il est donc en mouvement pour se mettre devant Rintaro et ainsi proteger son ami de son corps (+armure) * SAVE ME PEOPLE
Sam 3 Aoû - 22:32
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Yuki MamoruChûnin 中忍 de rang B+
▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 1 – EST
TOUT HOMME DOIT MOURIR
Feat @Asakura Washirō, @Kaguya Zetsumei et @Takeda Rintaro
Lourdement enchâssé dans son armure de glace et la mouvant a l'aide d'énorme mais puissant membre d'eau gelé : Mamoru fracassa tout Yokai arrivant à sa portée de son assemblage mobile venant balancer ses bras deux lourds marteau de guerre dans la teinte bleuté devenait noir sous les créatures qu'il écrabouillait en continue. Rapidement, il fut rejoint par deux autres shinobi qu'il ne reconnu pas sur le coups : des sabreurs ? Des genins ? Il n'arrivait pas a le déterminer pour l'instant mais une chose était sûr, il n'avait pas besoin de couvrir ses arriéres avec eux et pouvait pleinement se concentrer sur l'offensive alors que l'échange de coups entre Ifumei et son adversaire devenait de plus en plus intense.
Puis, après un geste de recule pour se mettre hors de portée du sabre temporel du plus fort des sabreurs : l'adorateur d'Izanagi invoqua une vague de boue depuis son ombre qui vint alors submerger les jambes du titan de glace venant alors planter ses appuies dans le sol et profitant de son immense taille pour se maintenir en place. Comprenant rapidement le but de la manœuvre : le golem de glace profita alors du fait de n'être qu'une extension autour du corps du Yuki pour venir alors ouvrir six ouvertures devant lui en autant de meutrière depuis laquelle on entendait la voix du Yuki.
"Nous sommes les ninjas de Kiri : chez nous, la pluie balaie la boue ! SUITON : BAKUISI SHOHA !!! "
Changeait en un golem anti-incendie : l'armure géante de Mamoru vint opposer un jet d'eau en continue contre la vague de boue , échangeant un terrain difficile contre un autre alors ses mouvements vinrent ralentir inexplicablement ... Quelque chose était ... En train ... De ralentir le temps tout en absorbant toute chaleur autour de lui ... Aussi vite qu'il le pouvait, la fine fleur des Yuki vit la cloche d'Imifumei tinter alors qu'un nouvelle assaut de lame vint sur lui : le maintenant dans un temps gelé qui lui donnait l'impression de voir les deux ninjas de plus tôt agir dans un future qui n'arrivait pas assez vite selon lui.
"C'est pas ...Vrai ... Faut que je tienne ... Pour les autres ..."
Soufflât Mamoru dans son armure avant de venir lever ses deux bras de glace en direction de l'attaque qui venait vers lui : laissant le sabre de l’ennemie mettre en miette les membres de glace qui lui servaient de bouclier alors qu'il venait concentrer son chakra dans sa construction glacé ... Accumulant suffisamment de chakra avant de faire tomber son golem à quatre patte en direction de l'adversaire pour littéralement faire pousser un immense dôme de glace depuis son armure afin de couvrir autant d'allié qu'il le pouvait avec sa technique.
Produit de la glace en continue avec son golem : il profita de toute l'eau qu'il avait généré plus tôt avec son chakra pour en aspirer avec les mains de sa construction glacé afin de profiter de sa position pour modifier la "tête" de son armure afin de le changer en un canon avec lequel il allait canarder celui qui avait causé tout ce chaos !
"Mange ça ! SUITON : MIZUDEPPO NO JUSTU "
Résumé des actions : a écrit:* Maintient son armure de glace (Défense rang A - / Boost) pour se protéger de la brume sanglante
Armure de glace:
HYÔTON - FUROSUTOPURINSUAMA — A
Hyôton – Ninjutsu Spécial
Après la réalisation de quelques mudras, Mamoru recouvre son corps d'une véritable armure de glace à l'image d'un yoroi. L'armure doit être alimenter en chakra continuellement, sinon elle perd sa résistance.
DÉFENSEMULTIDIRECTIONNELLEPuissance de rang A
HYÔTON - GANDAMU — A
Hyôton – Ninjutsu Spécial
Seulement après s'être entouré de son armure de glace : le Yuki entre dans une transe froide qui lui permet de modeler la glace de son armure pour augmenter grandement sa taille ainsi que son poids; afin de se changer en armure mobile de glace ambulante qu'il bouge comme son véritable corps tout en produisant ses autres jutsus depuis ce dernier.
BOOSTPuissance de rang A
* Tente de balayer la technique Doton A à l'aide d'une autre technique capable de modifier le terrain
SUITON - BAKUISI SHOHA — A
Ninjutsu affinitaire
L'utilisateur crache une énorme quantité d'eau qui forme une immense vague qui emplit alors la surface où se tient l'utilisateur. Le volume d'eau généré est proportionnel à la quantité de chakra utilisée, mais un maître du Suiton est parfaitement capable de transformer un terrain sec en océan miniature. Le plan d'eau obtenu peut ainsi servir à exécuter d'autres techniques Suiton sans produire d'eau de la part de l'utilisateur.
UTILITAIREMODIFIE LE TERRAINPUISSANCE DE RANG A
* Tente de produire un bouclier de glace pour atteindre ses alliés alors qu'il encaisse l'attaque de zone de rang S avec son armure affaibli (A-).
HYÔTON - HYÔGAN DÔMU— A
Ninjutsu Spécial
Suite a l'exécution de quelque mudra : l'utilisateur peut geler l'air ambiant et créer un dôme de glace autour de lui et/ou ses alliés pour se mettre à l'abri contre des attaques ennemies.
DEFENSEMULTIDIRECTIONNELLEPUISSANCE DE RANG A
* Modifie la forme de son armure face à Shuushin et le mitraille de tir aquatique.
SUITON - MIZUDEPPO NO JUSTU — B
Ninjutsu affinitaire
L'utilisateur comprime de l'eau dans sa bouche avant de placer sa main devant celle-ci pour former un poing ouvert devant ce dernier à la maniére d'un canon afin de cracher une balle d'eau à haute vitesse.
Le commandant des armées spectrales jetait son dévolu sur ses troupes éthérées se déversant comme un torrent sur ses ennemis. Impassible, Washirō observait ses invocations terrasser les yōkais auprès des siens, Imifumei compris. Bien que la vue du maître des sabliers le révulsait, celle de son ennemi outrepassait cette aversion naturelle entre rivaux de l'ordre des sept sabres. Ce même envahisseur qui, de sa lame impie, repoussait la vague de damnés tout en s'en prenant au porteur de Sōkōjikan. Le porteur de Misasagi réprouva en réponse une pensée impure, sans doute stimulée par la perfidie des voix mortes qui ricanaient au fond de son crâne.
Une maigre accalmie précéda la riposta de l'épéiste ennemi. Non content de souiller l'intégrité de l'Archipel de l'Eau, son chakra vint corrompre les propriétés de ses fondations pour enfermer Washirō et les siens dans un enfer marécageux. La décision du chien des Asakura fut aussi vive que surprenante. Considérant toutes les options à sa portée, il fut conspué par Shinchū et les spectateurs invisibles de son encéphale pour sa décision de ne rien faire. Malgré les propriétés de l'épée maudite qu'il tenait en main, elle ne lui saurait d'aucune utilité pour s'opposer à cette distorsion des lois de la nature. Pas même ses compétences physiques ne lui permettraient de s'extirper de ce bourbier, sinon temporairement, jusqu'aux confins de cette arène ceinte d'une vapeur traître.
Washirō n'eut tout juste le temps de se rapprocher des siens, et de préparer au pire. Avec des pieds fermement ancrés au sol, son imposant corps de biais, et ses bras portant son arme face à lui, on aurait dit que malgré la fluidité de cette fange, l'Asakura demeurerait inamovible, inflexible. Et ce fait paraissait inchangé, qu'importe la vague providentielle de son acolyte Mamoru, qui balayait ce marais de la puissance de son Suiton. Transitoirement, cette onde fut accueillie comme une bénédiction, alors que la Brume Sanglante sévissait toujours. Une accalmie de courte durée, alors que la peau du Chūnin luisait d'une sueur incandescente.
Son opposant éprouva aussitôt cette idée, agitant sa lame en tout sens et toute direction. Une tornade de fer soufflait dès lors en direction de Mamoru, Rintaro, Raido et Washirō. Mais si tôt il vint à l'esprit de celui qui les domptait d'en faire usage à l'intention de son escouade qu'un bref tintement bouleversa l'équilibre des forces. Pour le porteur de l'épée-mausolée, il était maintenant trop tard pour revenir en arrière, à moins de brandir cette même épée qui commandait aux horloges. Ainsi le sabreur de Misasagi fit l'expérience des pouvoirs de son comparse Seidō en prononçant son jutsu. C'était un son d'abord caverneux, venant d'un colosse aux pieds dans l'argile. Puis il fut distordu, étiré dans les couloirs du temps allongés par la grâce perfide d'Imifumei, donnant naissance à une sonorité nouvelle, artificielle et inquiétante qui se propageait dans un espace gelé. A cette rigidité temporelle, se coupla la maestria de Mamoru dans l'art de la glace. Washirō compléta le tableau de son empreinte infernale, en un mot d'un temps ancien.
« NIRARBUDA. »
Un mugissement abominable surgit du cœur de Misasagi, précédant l'apparition d'un blizzard surnaturel. Il n'avait rien de vivant, sinon sa manifestation dans cet espace entravé. Dans son sillage, on distinguait progressivement que les volutes qui le constituaient n'avaient rien de simples flocons, ou de grains de poussière. Non. Car tout droit sorti des enfers les plus glacés, Washirō convoquait ses prisonniers. Une masse informe de condamnés qui se superposèrent à l'écran de glace apporté par Mamoru. Une immense fresque translucide se peignait sur ce mur albescent, et lentement ses participants se figeaient au commandement de leur maître pour lui épargner le contact du fer sur sa peau. A lui, et à ceux qui profitaient de sa proximité, Washirō promettait la protection contre ce bondieusard. Mais il ignorait à quel point cette mise en place saurait se produire dans cet espace-temps gangréné par le chakra d'Imifumei. Le sabreur se mordit la lèvre inférieure par réflexe, faute de mieux, et se prépara à encaisser le choc.
Le spectacle qui précéda la contre-attaque de Washirō dépassait l'entendement humain. La surface du dôme offert par Mamoru depuis sa monture titanesque se craquela au ralenti, présageant du sort toujours incertain de ses frères d'armes. Les spectres, eux, subirent le même sort, et leur supplice ne fut que prolongé par cet étrange écartèlement temporel. Le tout sous le regard du Chūnin, dont la conscience assistait impuissante au gel du temps, prisonnière de sa chair et de cet espace conquis. Seule demeurait la complainte perpétuelle de la Légion, inflexible aux atermoiements de l'aiguille, qui régissait dans les gradins de la psyché de Washirō. L'espace d'un instant distordu, ce dernier s'octroya une pensée fugace, celle qu'à leur tour ces démons de la lame puissent subir le sort sonné par le glas d'Imifumei, afin de reposer sa conscience.
Tout comme Mamoru se jouait de ces contraintes, il fallait surpasser le carcan immatériel de chakra qui pesait sur chacun d'entre eux. Ainsi, le goliath de Kiri mêla une fois de plus son énergie à la surface rouillée de son épée pour commander aux presque-morts. Leur essence suinta des entrailles de Misasagi pour se rependre en des formes humanoïdes à même le sol, qu'importe sa consistance. Un agglomérat de spectres translucides fut appelé par Washirō. Dicté par le langage du chakra, l'escadron de damnés fusa dans cet enfer spatio-temporel en direction du zélé pour s'agglutiner à sa silhouette pareille à une nuée de sauterelles. Par le seul poids de leur existence fugace, ils devaient apporter un énième fardeau à cette cible à abattre. Pour qu'ainsi, à l'écoulement du temps, cet intrus se soumette à une autre loi : celle de la gravité, qui de concert avec celle de la Brume, conduirait sans délai ni souffrance son cou à rencontrer le fil de l'épée d'Asakura Washirō.
Techniques utilisées:
嗢鉢羅地獄 - Ubara Jigoku • Utpala, l'Enfer du Lotus Bleu — A
Ninjutsu Spécial
En cas d'agression majeure, l'Épée-Mausolée peut défendre son possesseur en drainant une bonne partie de ses forces vitales pour convoquer parmi les pires spectres de la Légion des Âmes. Ces esprits, dont l'emprisonnement glacial a coloré à jamais en bleu leur peau, s'agglomèrent au bon vouloir de leur invocateur pour former une barrière presque impénétrable. Les fantômes qui composent cette protection paraissent encore transis de froid, si bien qu'ils sont capables d'encaisser une attaque de grande envergure sans broncher. Puis, une fois leur rôle accompli, ces derniers disparaissent dans une bourrasque digne d'un blizzard infernal.
DéfenseMonodirectionnellePUISSANCE DE RANG A
第七円 : 亡者の抱擁 - DAI NANA-EN : MŌJA NO HŌYŌ • SEPTIÈME CERCLE : ÉTREINTE DES DAMNÉS - B
Ninjutsu Spécial
L'utilisateur invoque une horde de spectres à partir de Misasagi, lesquels s'agglomèrent autour d'une cible désignée. Cette technique permet de submerger une cible au moyen de cette horde de spectres décharnés, au point de lourdement handicaper tout mouvement de leur proie. L'utilisateur de cette technique est néanmoins contraint de focaliser son attention et son chakra au cours de cette technique, l'empêchant de recourir à un autre jutsu sans briser la dite étreinte.
ENTRAVE TOTALEMONOCIBLEPUISSANCE DE RANG B
Dim 4 Aoû - 15:08
Expérience : 1412
Messages : 261
Kaguya ZetsumeiChûnin 中忍 de rang B+
▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 1 – EST
Avec la souplesse sauvage qui te caractérisait en pareille occasion, mettant à profit l'opacité étouffante de la Brume qui avait lourdement envahi les avenues de la ville et que tu sentais grignoter ton égide d'ivoire, tu avais opéré ta manœuvre de contournement avec la froideur du prédateur patient et méticuleux, avait étudié la moindre utilisation de chakra de part et d'autre de ce pugilat. Yuki Mamoru, impressionnant dans sa propre enveloppe glacée aux proportions aussi peu pratiques qu'elles n'étaient intimidantes, était ainsi voué à attirer sur lui une attention certaine de la part de l'étranger qui s'était invité entre vos murs pour psalmodier, et l'allure des bretteurs qui se trouvaient à ses côtés ne laissait aucun doute quant à leur détermination dans la résolution de ce conflit. La détermination, toutefois, était loin d'être garante de victoire contre un adversaire qui semblait avoir déjà tenu bon pendant de longs instants face à l'homme considéré comme le meneur incontesté des Sabreurs. Un homme détenteur d'une lame au pouvoir tutoyant le divin, mais qui peinait vraisemblablement à trouver la solution face à ce zélote d'Izanagi avec qui tu te languissais de te lancer dans une sanglante parade. Pour l'heure, c'était toutefois avec Imifumei que l'énergumène croisait le fer, un échange que tu scrutas avec une attention toute particulière et plus scrupuleusement encore lorsque le sang du Sabreur en vint à être extrait de sa chair par le tranchant de la lame courbe utilisée par son adversaire.
Une égratignure, qui avait à peine donné naissance à un mince filet écarlate sur l'acier du prêcheur. Une maigre ligne à peine remarquable sur l'épiderme du Seidô, que le tintement de clochette qui résonna immédiatement depuis le pommeau de Sôkôjikan s'empressa d'effacer comme si il n'avait s'agit que d'un souvenir illusoire et fuyant. Témoin privilégié des paroles alors proférées par l'intrus dont tu anticipais délicieusement la vivisection, de sa prise de position annonciatrice selon les mudra employés d'un jutsu Doton, tu ne pus malgré tout ce qui se déroulait sous tes yeux soustraire ton esprit à une singulière réflexion. L'orgueil d'Imifumei était-il si grand ? Si boursouflé qu'il était prêt à employer ce pouvoir divin qui lui échouait afin de gommer l'injure d'une simple éraflure, au prix d'une énergie qui semblait déjà commencer à lui manquer ? Ou bien l'explication se trouvait-elle bien ailleurs, dans les replis du mystère dont cet homme était la charade ? La blessure bénigne avait disparu, mais également et surtout le sang sur la lame de l'impudent. Celui du Sabreur. Familier des rites sanglants pratiqués par les tiens jadis, tu n'eus dès lors aucun mal à imaginer quel danger un tel prélèvement pouvait représenter, même si il t'était difficile de te projeter précisément l'utilisation que cet individu pouvait avoir d'une lampée d'hémoglobine provenant d'autrui.
Plongé dans cette réflexion, plusieurs enchaînements de techniques aussi impressionnantes les une que les autres défilèrent sous tes yeux et, pour certaines, vinrent t'affecter directement au cœur de ton anonymat. Cette irruption de boue, d'abord, qui vint t'enserrer mollement le bas des jambes jusque dans les tréfonds de la Brume, et dont tu fis peu de cas sur le moment. Perdre en mobilité était une chose, dans ta position, mais accueillir sans broncher les trombes d'eau qui commencèrent alors immédiatement à se déverser depuis la gueule du golem de glace était une passivité que tu ne pouvais pas te permettre. Tes mains se joignirent dès lors en préparation d'un nouveau voile de dissimulation, tandis que de ton dos surgissait un appendice d'ivoire chaîné fait de vertèbres qui fila en diagonal vers l'arrière pour aller se ficher dans la poutre d'un bâtiment plus éloigné. D'une traction sur cet appendice depuis les replis robustes de ton corps, tu te propulsas en direction de la section de bois plongée au cœur de cette Brume sauvage et indomptable qui vous entourait, malaxant de nouvelles quantités d'énergie pour renouveler ton camouflage le plus promptement possible. Une dissimulation exécutée à l'identique, à un maigre détail près, qui te permettrait de sonder les prouesses de votre proie en matière d'acuité et de lucidité.
Mais alors que tu laissais aller les torrents de Suiton projetés par Mamoru en dessous de ta position, que tu commençais à t'y laisser choir en toute discrétion en vu d'y évoluer grâce au Suimen appris par toutes et tous à l'Académie, tu t'aperçus au beau milieu de ta chute maîtrisée que la gravité venait subitement de retarder son attraction. Un tintement caractéristique avait retenti, le même que précédemment, signe que Sôkôjikan était à nouveau entré en jeu. De tes yeux, tu pus distinguer alors vaguement le déferlement glacé et fantomatique mêlé projeté en opposition à l'assaut de votre invité, ainsi que les mouvements à la vélocité profondément altérée du dénommé Rintaro pour tenter de contrecarrer l'élan sanguinaire du zélote qui vous faisait face. Imifumei, songeas-tu dans les tréfonds de tes pensées bien plus rapidement que ton corps rejoignait les courbures de l'eau qui avait envahi la zone, jouait là un jeu particulièrement dangereux, cette fois-ci définitivement teinté d'un orgueil démesuré qui allait pouvoir coûter cher à ses propres alliés. Tu ne t'en émus pas outre mesure pour autant, même si toi même dans tout ton pragmatisme sauvage ne te serais jamais privé de ressources adjuvantes par une manœuvre aussi inconsidérée. A nouveau dissimulé, ton pas assuré bientôt retrouvé en dépit du tumulte aqueux, tu aiguisas plus finement encore ta perception des alentours afin de capter tout mouvement qui aurait pu échapper à tes yeux, patientant méticuleusement en observant ce que cet homme, servant d'Izanagi tout comme toi, pouvait prévoir de faire si il parvenait à obtenir le sang de ceux engloutis par le combat.
Résumé Chakra : 2C 1B 2A Santé : -
Zetsumei voit ses jambes prises dans la boue et arriver le Suiton : il se dégage donc via un appendice (C) qui le tracte vers un bâtiment en retrait en diagonal, légèrement en hauteur, et utilise un autre camouflage (B) pour être dissimulé à nouveau. Le temps est ralenti au moment où il se laisse tomber vers l'étendue d'eau pour s'y réceptionner avec le Suimen, et il observe donc l'enchaînement d'attaques-défenses entre Shuushin et ses alliés, tout en préparant et lançant une technique augmentant ses réflexes (C).
Hone no Kudô — C
Ninjutsu Spécial & Taijutsu
L'utilisateur extrude de son corps une très longue colonne vertébrale à la pointe perforante en l'expédiant droit vers un élément solide du décor jusqu'à une distance moyenne pour qu'elle s'y accroche fermement, lui permettant de se tracter vers cette surface à vitesse normale.
UTILITAIREPUISSANCE DE RANG C
Tômei no Ho — B
Dissimulation
A l'aide d'un mudra, l'utilisateur est capable de se fondre avec son environnement et de dissimuler les bruits de ses pas et de ses mouvements de façon assez efficace. Cela lui permet notamment de se déplacer sans que des personnes dépourvues de sensorialité ne puissent le voir, le discerner ou l'entendre.
UTILITAIREPUISSANCE DE RANG B-
Yobôsen — C
Détection
A l'aide d'un mudra, l'utilisateur projette ses sens autours de lui afin de créer un périmètre de sûreté, au sein duquel il percevra plus facilement ce qu'y s'y déroule pour pouvoir y réagir d'autant plus rapidement le temps que la technique est maintenue.
BoostPUISSANCE DE RANG C
Ven 9 Aoû - 12:51
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Narrateur
▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 1 – EST
Seidō Imifumei, sabreur émérite de la Brume
Shuushin, l'Envoyé
Le temps avait repris son cours d'un seul coup. Dès que la lame d'Imifumei avait frappé le corps de l'Envoyé, cisaillé ses chairs du creux de sa hanche jusqu'à son épaule, vos corps avaient été replongés dans la réalité. Vos mains s'étaient liées sous le joug de mudrās pour certains, d'autres terminaient de parer le peu qu'ils pouvaient face à cette pluie de coups. Les spectres finissaient de s'agglomérer autour du corps de leur invocateur et l'eau et la glace, bien plus lentes que leurs consœurs, tentaient de combler ce qu'ils ne parvenaient pas à endiguer. La frappe du sabreur avait repoussé le corps de Shuushin, qui vous observait avec un sourire fendant ses lèvres. Sa lame, elle, avait été couverte de fragments de votre sang – Rintaro pouvait le sentir fendre sa joue, rouler le long de son cou jusqu'à son épaule. Washirō pourrait percevoir les picotements sur son torse, suivant la course du fer en travers de son poitrail. Raido, serait peut-être celui qui en ressentirait davantage la douleur plutôt que la vue ; son corps avait été couvert d'entailles, plus profondes que ses comparses, bien qu'elles ne seraient jamais suffisantes pour lui faire ployer le genou.
Imifumei tourna son visage vers vous, son regard ne quittant pourtant jamais leur adversaire. Du sang coulant du bout de son épée, abreuvant la boue qui résultait du choc entre les deux éléments. « Tout va bien ? »
Une rétorque futile, pour beaucoup, hypocrite pour d'autres – car ce qui allait arriver, le manieur du temps le savait d'ores et déjà. Sa lame en avait éprouvé la morsure, avait forcé les secondes à se rembobiner pour l'éviter. Il ne leur en confierait pas le secret ; contrairement à un combat en seul à seul où c'était sa vie qu'il troquait contre la victoire – et il s'y refusait bien – c'était-là l'une des vôtres qu'il échangeait. Et il le ferait avec plaisir. Vous aussi, d'une certaine façon, si vous demeuriez dans l'ignorance. Le glas de Sōkōjikan tonna une deuxième fois pour rembobiner le temps autour de ses chevilles, absolvant la boue qui l'empêchait de se mouvoir aussi librement qu'il le désirait.
Shuushin eut un léger rire en voyant l'épée de Washirō vrombir des nuées d'âmes qu'elle rappelait sur les terres des vivants, tandis qu'il approchait sa propre lame de ses lèvres. Sa langue glissa le long de son tranchant avant qu'il s'abaisse face aux spectres pour les trancher – mais certains parvinrent à se hisser sur son corps, leurs membres cisaillés pendant sur l'un des siens pour en gêner les mouvements, alors que sa peau épousait doucement les nuances du Dragon qu'il vénérait.
Et lorsque la balle d'eau de Mamoru fut tirée, Shuushin ne fit qu'ouvrir les bras pour l'accueillir, son corps petit à petit gangréné par l'obsidienne tandis que ses os réapparurent à l'aube de sa peau. La sphère condensée frappa son torse, près de sa clavicule – et pourtant bien loin du cœur. Il l'encaissa sans broncher, comme si elle ne lui soupirait aucune douleur ; et presque instantanément, la blessure qui avait fendue sa chair se répercuta sur celle du porteur de Misasagi, telle une poupée Voodoo que l'on venait de façonner. Cette vue ne fit qu'accentuer le sourire sur les lèvres de Shuushin, tandis que la mâchoire d'Imifumei se resserra d'agacement.
« ...Ha ! Que tu es cruel, Izanagi, de me donner le corps de celui qui ordonne aux spectres en sachant que je ne pourrais jamais devenir l'un d'eux ! »
Shuushin lâcha la garde de son épée en la faisant rouler entre ses doigts, comme un nouveau pied-de-nez ; et lorsque sa pointe avisa le sol, elle retrouva l'étau de ses doigts pour mieux la planter dans son propre pied, dans un écho qui s'imposa à son tour dans le membre du sabreur. L'Envoyé laissa s'échapper un rire, comme s'il se délectait de vos réactions, alors qu'il avisait celui qui commandait le temps.
« Tu ne fais pas appel à l'un de tes petits coups ? »
Cela sembla suffisant pour qu'Imifumei fonde sur l'ombre de Shuushin en vrillant sa lame sur le côté pour lui offrir son tranchant, ses pieds survolant la boue comme s'il s'agissait du plus dur des métaux – comme s'il n'avait cure que ce qu'il lui infligerait finirait par se réverbérer sur l'un de ses confrères. Shuushin ne fit pas un geste pour se défendre. Au contraire ; lorsque ses mains se lièrent pour former des mudrās face à son assaut, ce ne fut nullement pour lui opposer une résistance, mais pour faire pleuvoir sur vos silhouettes d'innombrables pieux de terre qui sauraient vous empaler – ou, à défaut, infliger davantage de blessures qu'il ne pourrait le faire en une seule fois en usant de son corps comme toile.
récapitulatif:
Le changement de terrain de Mamoru ne permet pas de vous défendre de l'entrave (car il s'agit, pour Mamoru, d'un changement de terrain et non d'une défense, sans compter que le Doton est supérieur au Suiton) ; toutefois, afin de reconnaître l'initiative du joueur, l'entrave de Doton de zone est réduite par la présence de l'eau stagnante au-dessus de lui, ce qui le transforme en boue. Vous pouvez donc considérer que vous êtes enlisés dans la boue comme dans un marécage, mais pas entravés dans de la pierre sans pouvoir bouger. Ce sera simplement plus difficile. Considérez-la comme une gêne majeure plutôt qu'une entrave.
Vos défenses vous permettent de vous défendre de l'assaut de Shuushin, à quelques exceptions ;
La défense de Rintaro est parfaite (anticipation, boost, etc.). Le rang de la technique de défense est le seul bémol, car son rang B ne suffit pas contre l'enchaînement S. Rintaro essuie donc une coupure légère au visage ainsi qu'une seconde du fanc du cou jusqu'à l'épaule (dégâts ~ de rang C-, superficiels).
Contrairement à Mamoru, la réplique de Washirō ne demande pas de mudrās, ce qui lui permet de se défendre presque totalement de ses frappes. Le manque de rapidité pêche toutefois, ce qui lui vaut une entaille en travers du torse qui parvient à toucher avant qu'il puisse réagir (dégâts ~ de rang C-, superficiels).
Mamoru n'encaisse aucun dégâts car l'armure présente sur son corps permet de tanker une partie des dégâts avant qu'il crée son dôme, qui est un peu plus lent à s'ériger (défense Ninjutsu contre du corps-à-corps). Le dôme permet également d'atténuer les dégâts qu'ont encaissés ses camarades, bien qu'il ne soit pas suffisamment rapide pour les premiers coups. L'armure est donc complètement détruite.
Comme Mamoru, la réplique de Raido (défense Ninjutsu contre du corps-à-corps) n'est pas appropriée contre l'enchainement. Le manque de rapidité et le retard du dôme pêche de son côté, malgré l'initiative de la défense. Raido encaisse donc des coupes sur son corps, plus profondes que ses camarades (de rang B).
Zetsumei n'était pas visé, il n'encaisse donc aucun dégât.
@Raido : Je ne peux malheureusement pas autoriser l’utilisation de la technique « Pas assuré » car il s’agit d’une technique qui doit être utilisée une fois une entrave rompue pour se déplacer sur le terrain et/ou se déplacer sur une modification de terrain. Dans ce cas-ci, il s’agit d’une entrave dont il faut se défaire, ce que Raido ne fait pas à l’aide de techniques. Raido est donc logiquement immobilisé sur place, comme Washirō, Rintaro et Mamoru, avant l'apparition de la vague. Il faudrait se placer au-dessus de l'espace boueux (comme Zetsumei avec son grappin) puis l'utiliser pour n'avoir aucun problème à te déplacer, dans l'ombre d'une Brume sanglante qui se concentrait autour de Raidō, presque infime.
En ce qui concerne le tour Narrateur ;
Le temps reprend son cours d'un seul coup une fois l'attaque d'Imifumei terminée, qui parvient à cisailler l'abdomen de Shuushin de l'épaule à la cuisse. Étrangement, il ne réagit pas à sa blessure comme s'il s'en fichait complètement. Tout arrive très vite ; vos défenses, les coups, les entailles.
Lorsque Washirō lance son entrave, Shuushin a un petit sourire et ramène sa lame devant lui pour en lécher le sang sur le tranchant avant de se défendre en tranchant les spectres (défense de rang B, qui parvient malgré tout à gêner l'un de ses bras avec le délai).
Son corps tourne alors à l'obsidienne en faisant apparaître ses os lorsqu'il trace un sigil au sol autour de lui (technique de rang SSS). Lorsque Mamoru lance une balle d'eau dans sa direction, Shuushin ne bouge pas et ouvre même les bras en grand devant lui, comme s'il se moquait de lui.
La balle d'eau touche donc dans le poitrail au niveau d'une clavicule, et presque instantanément, la blessure se répercute sur le corps d'@Asakura Washirō. Pour se moquer davantage de vous, Shuushin se plante son propre pied (technique de puissance C+), qui se répercute également sur le corps de Washirō (qui encaisse donc à la fois une technique de rang B de Mamoru et une blessure C+ ici).
Imifumei observe le phénomène en ralentissant le temps autour de ses pieds pour se dégager de la boue (technique de rang X) avant d'utiliser Pas assurés (rang X). Bien qu'il vous demande si tout va bien, il n'attend pas avant de s'élancer en direction de Shuushin pour lui porter un nouvel assaut (taillade de rang A), espérant pouvoir mettre un terme à leur affrontement.
Shuushin ne fait rien pour se défendre quand Imifumei s'élance vers lui – vous comprenez donc qu'il compte faire en sorte que l'attaque se répercute sur Washirō – et ne bouge pas. Il formule toutefois des signes pour vous attaquer avec une technique de zone de rang A (une série de pieux qui fusent dans votre direction).
Suite aux tirages réalisés sur Discord, @Raido (n°88 tiré par Raido lui-même) est attaqué par la Brume sanglante de façon aléatoire. L’ampleur de l’attaque est de rang D (n°9 tiré par Zetsumei). Les tirages vont du rang D à S pour la puissance et, pour les cibles, contiennent les joueurs ainsi que leurs adversaires (qui peuvent eux aussi être visés par la Brume). Étant donné la faiblesse de l'attaque, je te laisse le prendre en compte dans ton post comme si l'environnement s'agglomérait un peu plus autour de Raido.
Étant donné que trois d'entre vous ont été touché par l'attaque de Shuushin, un tirage a été réalisé pour déterminer lequel d'entre vous deviendrait la poupée voodoo. Il s'agit donc d'@Asakura Washirō (n°3 tiré par Washirō).
L'armure de @Kaguya Zetsumei passe à une puissance de rang B à cause de l'environnement.
LA BRUME SANGLANTE
クラスS 環境の変更 ● 血霧
MODIFICATION D'ENVIRONNEMENT DE RANG S
La Brume sanglante entourant le village est devenue instable. Face à la menace, il semble que celle-ci ait quitté les bourgades environnantes autour du village pour concentrer ses forces au sein de Kiri, plus particulièrement autour de la tour de la Mizukage. Sa concentration est telle qu'elle ne fait plus la différence entre alliés et ennemis, cherchant, à tout prix, à anéantir la menace qui plane sur les forces du Pays de l'Eau.
• Votre vision est réduite à un pâté de maison autour de vous ; • Occasionnellement, la Brume sanglante frappera – soit vous, soit vos ennemis ; • L'air devient petit à petit irrespirable, chaud, comme si vous inhaliez de la vapeur. Des cloques peuvent apparaître sur les endroits de votre peau qui ne sont pas protégés par des vêtements ou toute autre barrière. • Si vous êtes protégés par une défense, celle-ci est petit à petit grignotée par la Brume sanglante. Vos défenses seront donc moins effectives, mais celles de vos ennemis le seront tout autant.
Ven 9 Aoû - 21:11
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RaidoGenin 下忍 de rang C
▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 1 – EST
Son corps était une mosaïque de douleur, couvert de profondes entailles qui semblaient s’étendre à l’infini, bien plus graves que celles de ses compagnons. Chaque coup avait lacéré sa chair avec une brutalité implacable, et malgré sa ténacité, les blessures étaient suffisamment sévères pour faire vaciller n’importe quel ninja.
Poussé par la détermination de protéger son ami, Raido encaissait les attaques de l’ennemi avec un courage presque désespéré. Certes, il aurait préféré éviter cette douleur déchirante, mais si les quelques secondes qu’il avait achetées permettaient aux sabreurs de reprendre le dessus, alors cela en valait la peine. Cette pensée était son seul réconfort. Son corps, en X, se tenait avec difficulté devant son compagnon, malgré les brûlures et les entailles qui déchiraient presque entièrement sa peau. Chaque mouvement était un supplice, une décharge de douleur qui traversait son être. Il tourna la tête en arrière, les dents serrées pour contenir les grognements de douleur, et tenta de transmettre un sourire fatigué à Rintaro.
— Alors, tu bouges ? Je ne peux pas tout encaisser.
Bien que son visage se crispa sous l’effet de la douleur, le masque de dureté qu’il essayait de maintenir se fissura. Il espérait que son ami comprendrait le message : il était temps de se concentrer sur sa propre survie. Raido se concentra, utilisant une fine couche de chakra sous ses pieds pour se maintenir debout sur l’eau qui recouvrait désormais le champ de bataille, chaque mouvement ravivant la douleur lancinante à travers ses blessures ouvertes. Sa concentration était totale alors que ses mudras s’enchaînaient avec une précision frénétique. Dans sa tête, il ne se rappelait que des sermons d’Enma, qui lui disait d’être un meilleur ninja et patati et patata. Il ne reviendrait pas de cet affrontement avec des excuses. Il s’était promis de changer.
— KANI HADŌ
En enchaînant ses mudras, Raido dirigea son chakra dans l’eau du sol sous sa personne. Le liquide se transforma instantanément en une nuée de crabes aqueux. Le simple fait de canaliser son chakra provoqua des vagues de douleur à travers ses blessures, mais il refoula cette souffrance pour mener à bien son attaque. Alors qu'il n’aurait pas pu surfer sur sa propre technique auparavant, habitué qu'il était à la cracher, la technique de Mamoru se révélait désormais extrêmement utile. La vague de crabes forma un arc de cercle au ras du sol, transportant le ninja vers la gauche de Shuushin avec une efficacité cruciale à sa survie.
Chaque instant était une épreuve de douleur pour Raido, mais la force de son engagement et la volonté de protéger son ami le poussaient à avancer dans cette brume des plus persistante, malgré les cris silencieux que son corps arrachait à chaque mouvement.
Une fois assez éloigné, le ninja furieux de ne pouvoir aider plus que ce qu’il faisait en ce moment, mais n’avait-il pas d’autre choix ?
Une deuxième vague partie cette fois de sa bouche, avec l’intention d’attaquer le grand méchant de l’histoire. Cette attaque rebondirait probablement sur lui comme la précédente, mais son plan en réalité n’était autre que de distraire pour mieux fuir.
Résumé:
Kani Hadō - Technique de la vague aux mille crabes — B
Ninjutsu Affinitaire Suiton
L'utilisateur effectue une série de mudras, puis crache un puissant torrent d'eau depuis sa bouche. Ce jet se transforme instantanément en une nuée de crabes redoutables qui se dirigent avec détermination vers leur cible. Ces crustacés aqueux attaquent avec une force féroce, infligeant des blessures profondes capables de déchirer la chair de leur victime jusqu'à l'os.
AttaqueMonodirectionnelleMonociblePuissance de rang B
Raido utilise sa première attaque comme un moyen de ce propulser sans ce blesser ? Svp. Ensuite quand il amorce son avancé vers la gauche du méchant, soit la droite des joueurs, il lance une deuxième fois sa technique.
État : il est pas très content, ca fait mal partout, il a du mal à bouger sans que ca chauffe \o/
PS. Bonne chance les mecs !
Lun 12 Aoû - 0:23
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Yuki MamoruChûnin 中忍 de rang B+
▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 1 – EST
TOUT HOMME DOIT MOURIR
Feat @Asakura Washirō, @Kaguya Zetsumei et @Takeda Rintaro
Avec horreur, Mamoru vit la blessure qu'il venait d'infliger à l'ennemie devenue noir de peau comme s'il avait été recouvert d'encre : se répercuter sur son allié Washiro qui se retrouva avec une blessure au même endroit où il avait frappé l'adversaire du porteur du sabre du temps. Cette vision lui renvoya alors des flash en provenance du Yokai avait tué l'une des haut-gradés du clan Kaguya et il ne pu s’empêcher de réfléchir a ce qu'il venait de voir alors que son armure de glace tombait tout autour de lui pour révéler sa forme humaine maintenant libre de son cocon de glace ... Mais par quel maléfice ? Comment la zone qu'il avait visé, était aussi devenue sanglante auprès de son partenaire ? Pourquoi depuis qu'il avait changé d'aspect, Suushin faisait exprès de se blesser au pied sans en ressortir le mal contrairement au sang qui apparaissait sur la silouhette du sabreur porteur du sabre des âmes.
Ayant cela en tête, il tenta de prévenir les autres de son timbre aigu.
"Ne le frappez pas plus ! Il a lancé un sort à Washiro ! Si vous le frappez, sa blessure se répercutera sur le monsieur de Kiri ! Il faut ..."
Eut-il le temps de dire avant de voir une série de pieux se matérialiser dans les airs dans les airs ... Et vint alors joindre ses doigts devant lui pour enchainer les mudras de l'armure de glace avant que l'attaque ne fuse sur lui pour s'écraser sur une nouvelle armure de glace qui se révéla soudainement sous les traits d'un guerrier semblable à un samurai de givre.
Abandonnant son aspect monstrueux pour une armure plus légère : il pu alors utiliser le pas assuré pour se dégager de la gadoue qu'il avait créer en tentant de balayer l'attaque Doton de plus tôt et continua à incanter les signes pour ses prochaines techniques alors que sa voix glacé revint de nouveau.
"Si on ne peut pas le blesser : il faut l'immobiliser ! "
Dit-il en venant alors expulser une forme glacé depuis son doss qui prit alors sa propre apparence pour apparaitre en tant que Mamoru de glace : se dernier tomba droit sur ses pieds et lanca un regard vide vers l'original qui lui dit alors.
"Il faut l’empêcher de se blesser d'avantage : je prends l'un de ses bras, tu prends l'autre."
Fit-il alors que sortit des ombres alors que Raido fonçait en prermier sur leur adversaire pour l'atteindre d'une vague étrange : Zetsumei sortit de l'ombre en venant produire des ossements en pagailles pour tenter de contenir le dément du culte d'Izanagi, l'opportunité parfaite vint alors penser Mamoru en faisant signe a son clone de partir en premier tandis qu'il commençait à incanter les mudras de sa prochaine technique en éspérant que l'effet qu'elle va produire n'handicapera pas trop Washiro.
"HYOTON : HYOYO NO JUSTU ! "
Et projeta alors son bras en avant, l'allongeant en un flot de glace qui tentait d'atteindre la main tenant le sabre de Suushin qui pouvait voir le clone de glace foncer sur sa droite et lui envoyer exactement le même flux de glace depuis son propre bras afin de le dérober autant de possibilité de se blesser que possible !
Résumé des actions : a écrit:* L'armure de glace est brisé ! Mais le boost de porté est toujours actif.
Armure de glace:
HYÔTON - GANDAMU — A
Hyôton – Ninjutsu Spécial
Seulement après s'être entouré de son armure de glace : le Yuki entre dans une transe froide qui lui permet de modeler la glace de son armure pour augmenter grandement sa taille ainsi que son poids; afin de se changer en armure mobile de glace ambulante qu'il bouge comme son véritable corps tout en produisant ses autres jutsus depuis ce dernier.
BOOSTPuissance de rang A
* Tente d'avertir les autres ninjas concernant ce qui venait d'arriver à Washiro puis voyant une nouvelle attaque venir sur lui : le Yuki régénère son armure de glace et profite d'avoir amoindri le doton pour en ressortir avec le pas assuré.
HYÔTON - FUROSUTOPURINSUAMA — A
Hyôton – Ninjutsu Spécial
Après la réalisation de quelques mudras, Mamoru recouvre son corps d'une véritable armure de glace à l'image d'un yoroi. L'armure doit être alimenter en chakra continuellement, sinon elle perd sa résistance.
DÉFENSEMULTIDIRECTIONNELLEPuissance de rang A
Pas Assuré — X
Compétence Martiale
En concentrant du chakra dans ses pieds, créant une couche plus ou moins épaisse et résistante, l'utilisateur est capable de marcher sur les surfaces les plus instables. Grâce à celle-ci, il peut de ce fait éviter de subir les effets liés à des modifications de terrains (tels que des terrains glissants, visqueux, boueux...) et continuer de se mouvoir normalement.
UTILITAIREPUISSANCE DE RANG X
* Ne pouvant plus attaquer directement Shuushin , Mamoru vient alors expulser un clone de glace depuis son armure lorsqu'il aperçoit Zetsumei agir .
Hyoton Bunshin no Jutsu — B
Ninjutsu spécial
L'utilisateur peut un double de glace de lui même avec le même état que ce dernier au moment où la technique est créé. Ce clone peut effectuer toutes les actions situées dans la Fiche Technique de l'utilisateur. Ce clone est cependant assez fragile : il disparaîtra au premier coup mortel ou à la moindre technique reçue. Il est impossible pour l'utilisateur de le contrôler à distance : ils doivent communiquer à la manière de partenaires. Si ce dernier décide se faire exploser de lui même : il se change alors en une déflagration de froid et de pics de glace.
UTILITAIRE
* En coopération avec son clone, il tente d'immobiliser les deux bras de Shuushin en lui envoyant une main de glace télescopique à distance (original) tandis que le clone s'approche en venant a son tour étendre son bras en une prise givré en venant profiter de l'ouverture que tentait de créer Raido. (Double tentative d'entrave partiel rang B)
HYÔTON - HYOYO NO JUSTU — B
Ninjutsu Spécial
Cette technique permet à l'utilisateur d'infuser son chakra dans son bras ou une extension de glace pour projeter un flot de givre sur son adversaire : celle-ci emprisonne alors une partie du corps de son adversaire dans un épais morceau de glace
MONODIRECTIONNELLEENTRAVE PARTIELPUISSANCE DE RANG B
▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 1 – EST
Au cœur de la mêlée, votre adversaire particulièrement habile au sabre était parvenu à faire des ravages qui témoignaient de sa grande maîtrise martiale et qui, même contre un groupe entier de shinobi pour certains hautement aguerris, était parvenue à outrepasser des défenses et stratagèmes qui auraient habituellement suffi à endiguer et contrer les pires menaces. Cela aurait été sans compter, toutefois, sur l'égoïsme affiché de la plus ostentatoires des façons par Imifumei, imperméable à toute offense, qui alla tutoyer la plus vile des hypocrisies en s'enquérant après coup de la santé de ses alliés. Pour ta part à nouveau les pieds sur terres, un chakra léger et finement projeté te permettant d'obtenir un parfait équilibre sur le terrain houleux et chaotique qui avait pris forme à la suite des torrents boueux et aqueux successifs, tu sentis l'oppression du temps flétrir autour de chacun de tes membres tout en observant la résultante de cette passe d'arme en tout point singulière. Tes équipiers, au côté desquels tu étais arrivé sur les lieux, se trouvaient à l'exception du Yuki affublés de nombreuses entailles sanguinolentes, des blessures qui ne les arrêteraient certainement pas, mais dont tu soupçonnais que la portée allait bien au-delà du simple trauma. Attentif et comme subjugué par la danse qui sous tes yeux était en train de se livrer, tu observas la riposte de tes congénères, faite de spectres avilissants et d'un projectile aqueux contondant. Tu vis la lame nimbée de sang du mécréant venu communier avec votre dieu commun se nicher entre ses lèvres pour y déposer la lampée carmine, ainsi que le changement qui sembla dès lors s'emparer de son corps. En périphérie, au travers des relents acides de la Brume désinhibée, tu entrevis également au sol les contours d'un cercle rituel, fait de motifs inintelligibles à cette distance et dans ce brouillard. Mais ce ne fut que lorsque le jutsu Suiton de ton équipier Yuki toucha au but, que tu commenças seulement à comprendre l'objet de toute cette mise en scène.
L'intrus entre vos murs ne cilla pas à l'impact, ce dernier accueilli avec une félicité franche et affirmée. Le Bourreau de Kiri, lui, s'en trouva fortement affecté, son épaule durement touchée par un projectile qui ne lui avait jamais été destiné. Là, à l'endroit exact songeas-tu dans un élan réflexif passionné, où votre adversaire avait été touché. Une beauté sans pareille, ne pus-tu t'empêcher de penser à l'égard de cette performance, qui rivalisait d'ingéniosité et de panache avec tes propres créations mortifères. Une complicité sombre et sans nom venait ainsi de naître, entre toi et cet inconnu, un lien rare et fort qui, pour autant, ne pourrait se substituer à tes instincts et devoirs en ces circonstances. Imifumei. Tes pensées dérivèrent un fugace instant vers le meneur des Sabreur, vers sa posture qui contrastaient en tout point avec son verbe mielleux et hypocrite. Il y avait là l'allure d'un tueur, celle d'une âme pour qui sa seule survie lui importait, fut-ce au détriment de toutes celles qui pouvaient l'entourer. Un mode de pensée avec lequel tu pouvais certainement entrer en résonance, mais dont tu ne pouvais pas appréhender la rigidité en ces décisifs instants. La lame courbe de votre invité trouva son propre pied, arrachant à ton équipier Washirô le rictus d'une nouvelle blessure retranscrite dans ses chairs. Et alors, face à la provocation, tu lus dans les muscles d'Imifumei toute sa détermination à faire taire celui qui partageait ta confession.
Plus le temps, en ce qui te concernait, de demeurer passif plus longtemps. D'une impulsion d'abord silencieuse, tu fendis l'air en un instant en faisant fi de tout anonymat, fusant droit sur le flanc arrière de l'instigateur de tout ce pugilat en faisant darder déjà les côtes et autres os courbés de ton corps aptes à s'emmêler partout sur la silhouette de l'homme à la parure de mort. Lorsque tu l'eus rejoint tel un éclair ivoirien, percevant distinctement la tension déjà presque coutumière qui venait de se glisser au creux de ton poitrail, tu tâchas immédiatement et sans ménagement de l'enfermer dans ton étreinte aimante et cadavérique, tout en le dégageant en ta propre compagnie de la trajectoire d'attaque empruntée par le manieur de temps et, réalisas-tu dans le même temps, du projectile en forme de brachyoures initié par le Genin que tu avais rencontré par avant. Ainsi propulsé avec ta proie à petite distance du danger qui venait de planer sur elle et donc sur ton équipier, tu réalisas alors que dans votre sillage commun gisait au sol les marques qui avaient scellé les prémisses du rituel employé avec brio par le zélote. Tu susurras alors à son oreille, ton corps d'ivoire sans doute plaqué contre le sien, tandis qu'un petit appendice osseux perforant jaillissait de ta mâchoire pour aller esquinter légèrement le cou du fidèle.
Izanagi nous regarde, Shûdôshi-kun.
Et ton regard de se porter attentivement sur chacun de tes équipiers touché auparavant par ta proie, afin de constater si oui ou non, une blessure quelconque venait à poindre sur leur cou dénudé.
Résumé Santé : - Chakra : 1D 3C 2B 3A
Zetsumei observe attentivement et, comprenant la mécanique à l'oeuvre, décide d'intervenir pour piéger Shuushin et sauvegarder Washirô du même coup. Il bénéficie pour initier son action de la technique d'Anticipation utilisée au tour précédent, qui lui permet de percevoir avec un peu d'avance l'assaut d'Imifumei et celui de Raido.
Avec l'aide du Pas Assuré (Rang C ? Me corriger au besoin là dessus), puis d'une Charge (B), il se projette rapidement dans l'angle mort de Shuushin en préparant dans le même temps sa technique d'Immobilisation totale rapide (A). En arrivant sur Shuushin, il vise donc à la fois l'immobilisation mais aussi le "bousculement" du zélote d'Izanagi en profitant de l'élan de la charge et de l'effet de surprise, afin idéalement de se retrouver avec lui, immobilisé, hors de la trajectoire des attaques d'Imifumei et de Raido et hors du cercle rituel.
Conditionné à la réussite de ce mouvement, Zetsumei glisse un mot doux et fait sortir un appendice d'os perforant (D) pour esquinter légèrement le cou de Shuushin et observe ses équipiers pour constater si oui ou non l'avoir fait sortir du cercle rituel suffit à rompre le lien d'Izanagi.
Pas Assuré — X
Compétence Martiale
En concentrant du chakra dans ses pieds, créant une couche plus ou moins épaisse et résistante, l'utilisateur est capable de marcher sur les surfaces les plus instables. Grâce à celle-ci, il peut de ce fait éviter de subir les effets liés à des modifications de terrains (tels que des terrains glissants, visqueux, boueux...) et continuer de se mouvoir normalement.
UTILITAIREPUISSANCE DE RANG X
Hone no Yakudô — X
Compétence Martiale
En concentrant son chakra dans ses pieds, l'utilisateur est capable d'effectuer un déplacement rapide lui permettant d'accéder rapidement à une cible/sur un lieu. Plus la concentration de chakra sera élevée, plus celui-ci pourra se mouvoir de manière rapide et sur une distance importante. Cela ne lui permettra cependant jamais de traverser plus d'une centaine de mètres. Cette technique ne peut pas s'effectuer à des fins défensives (pour esquiver une technique par exemple).
UTILITAIRE
Hone no Dan'Atsu — A
Ninjutsu Spécial
En étant à portée de corps-à-corps avec une cible, l'utilisateur extrude très rapidement de nombreuses côtes incurvées de son corps, qu'il agrandit afin d'encercler ladite cible et piège ensuite cette dernière en faisant converger ces excroissances osseuses à toute vitesse, l'immobilisant totalement dans leur entrelacement.
ENTRAVE TOTALEMULTIDIRECTIONNELLEMONOCIBLERAPIDEPUISSANCE DE RANG A-
Itabusha no Enjitô — D
Ninjutsu Spécial & Taijutsu
L'utilisateur fait ressortir de son corps un unique os perforant qui rend tout contact avec lui à cet endroit particulièrement douloureux, voire dangereux selon la zone perforée.
BOOSTPUISSANCE DE RANG D
Lun 19 Aoû - 22:59
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Takeda RintaroGenin 下忍 de rang C+
▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 1 – EST
Ce sushi avarié semblait avoir plus d'un tour dans son sac. J'étais visiblement trop faible pour réussir à parer convenablement ses attaques ou à la stopper pour mes alliés. Pire que ça, il venait visiblement de lancer un jutsu qui transformait l'un de nous comme poupée vaudoue. Heureusement, cette personne n'était pas moi. De toute façon, j'étais trop moche pour être transformé en poupée. Le problème, c'était que c'était un retour à la case départ. Nous étions impuissantes face à un ennemi trop fort. Maintenant il était intouchable avec un allié qui ne semblait pas trop gêné au tir allié. Non définitivement, j'allais devoir changer de stratégie et cela passait par le fait de m'extirper de cette boue. Si seulement j'étais un meilleur ninja, je pourrais marcher sur cette boue. Sauf que mes pas étaient loin d'être assurés. Ma lame le devenait, pas ma démarche sous des couches de chakra. Alors si je ne pouvais pas marcher, en revanche, j'allais pouvoir sauter et mes alliés m'aider à ça. Je leur aurai bien demandé leur permission, mais visiblement, c'était un truc de sabreur de considérer les autres comme des outils. Plantant ma lame au sol, je me servais d'elle comme point d'appui pour me propulser hors de la boue, atterrissant sur Yuki et son armure de glace.
« Yosh, merci pour le taxi ! »
Si je n'avais pas les pas assurés pour attaquer par la terre, alors j'irais par les airs. Enfin, c'était une solution temporaire, car ce n'était pas facile de tenir sur cette glace, je n'avais en réalité que quelques secondes pour me décider et établir mon plan d'attaque. Mes pieds gelaient sur place pendant que je voyais se propulser vers moi une série de pieux à toute vitesse. Soit... Je n'allais pas pouvoir tout esquiver ni parer. En revanche, je pouvais le frapper. Du moins frapper un endroit qui ne blesserait pas un de nos alliés... Ou alors avec un coup qui ne blesserait pas.
Visiblement, Yuki et Kaguya cherchaient à immobiliser le sushi avarié. Alors avant qu'ils n'arrivent à leur cible, c'était à moi de détourner son attention en lui faisant croire à une double attaque de moi et monsieur tir allié. Si possible avant de ne plus sentir mes pieds. Prenant appui et concentrant mon chakra dans mes pieds, je renonçais à augmenter mes réflexes. Tout se jouait maintenant, quitte à faire une ouverture... De toute façon, face à un ennemi qui était prêt à se blesser pour nous tuer et un allié pour qui nous n'étions que des pièces sacrifiables, je préférais encore mettre mon destin dans les mains de ma chance que dans la force des autres. Je n'étais qu'un homme, un simple ninja cohabitant avec des titans. Mais si mon sort devait dépendre des dés, alors je voulais être la main qui les lancerait. Avec cette nouvelle détermination en tête, je me propulsais de Yuki vers cette parodie de prêtre vaudou, lame vers l'avant, poussant un cri de guerre. Je parais rapidement les quelques pieux que je pouvais, même si on attaque était plus forte que ma défense. Alors que je passais cette salve, je concentrais mon chakra dans ma lame et ma main. La vitesse de mon saut ferait la force, je n'avais pas besoin de trop en faire, juste de frapper avant qu'il ne soit touché par le manieur du temps. Ma cible ? Lui. Feintant une attaque avec le tranchant de ma lame, j'attendis le dernier moment, profitant de mon habilité au kenjutsu pour tourner ma lame au dernier moment sur le plat afin de propulser le zélote dans les entraves de mes alliés, lui qui pensait accueillir la mort d'un de mes frères d'armes.
Résumé:
Rintaro se propulse hors de la boue pour sauter sur Yuki, pour sauter de nouveau, mais cette fois-ci contre le zélote afin d'attirer son attention.
Il pare les pieux avec sa parade rapide.
Il boost son Kenjutsu.
Il fait croire à une attaque majeure avec le tranchant de la lame, mais au dernier moment il frappe le zélote avec le plat pour le pousser dans les entraves de ses alliés, sans blesser davantage Washiro et si possible pour perturber ses mudra.
Parade Rapide— B
Compétence Martiale Kenjutsu
L'utilisateur effectue un ou plusieurs mouvements défensifs très rapides avec son arme ou avec sa lame afin de parer efficacement une ou plusieurs offensives tangibles rapides lui arrivant dessus (tangible ne signifie pas que vous pourrez parer Ninjutsu, à part quelques projectiles au mieux, cela concerne principalement tout ce qui est compétence martiale).
DEFENSERAPIDEPUISSANCE DE RANG B
Boost Kenjutsu — C
Compétence Martiale Kenjutsu
A partir de ses capacités en Kenjutsu, et en ayant choisi de se spécialiser dans cette voie, l'utilisateur est capable, en maintenant sa technique, de rendre ses coups plus rapides et couvre une partie plus grande du corps adverse rendant plus difficile l'esquive.
BOOSTPUISSANCE DE RANG D
Attaque majeure — B
Kenjutsu
Le sabreur charge du chakra dans sa lame pour donner un coup puissant, difficile à encaisser ou à parer.
ATTAQUEMonodirectionnelMonociblePUISSANCE DE RANG B
Dim 25 Aoû - 18:25
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Asakura WashirōChûnin 中忍 de rang B+
▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 1 – EST
Comme à chaque début de cycle, █████████ émergea parmi les autres. Autour de lui, il n'y avait pas plus de lumière solaire pour l'aider à se repérer dans la journée que lors des autres cycles. Il n'existait qu'une succession variables d'états d'activité et de torpeur. Une douce langueur au cours de laquelle les siens s'introduisaient dans ce qu'il y avait de plus intime de leur matrice pour la faire s'effondrer de l'intérieur, allant jusqu'à violer ce qu'il restait de plus subjectif dans ce réceptacle : la fabrique des souvenirs qui n'ont jamais eu lieu. Aussi, s'était-il réveillé plus tard qu'à l'accoutumée, pour peu que cela voulait dire quelque chose à force. Les autres autour de lui s'affolaient. Ce cycle là avait quelque chose de singulier dans cette ère, il le sentait. Les consciences, rongées ou non, se mélangeaient en un flot incessant suintant de toute part dans cette toile immatérielle aux dimensions imaginaires. L'individu se confondait avec la masse, la différence se diluait comme autant de taches d'encre dans un océan sans fond. Parmi ces individualités, l'une d'elle, assez conservées, parvint à porter sa voix au-delà du bruit ambiant, pour s'adresser à lui.
« Ça y est ! Ça arrive ! C'est maintenant - bientôt - prochainement - là. Dépêche-toi ! — Enfin !ajouta un autre. »
D'autres sons intelligibles se manifestèrent depuis des existences érodées par des éons de pénitence. █████████ observa les filaments charbonneux se concentrer en des fleuves de plus en plus compacts, pour enfin se déverser en dehors de leur prison de fer sans murs. Là, il emboita le pas et emprunta le tunnel sans dimensions qui reliait le fer à la chair. Se laissa porter par les routes sans pavé qui menaient au palais mental du porteur. Nombreux étaient les spectateurs d'outre-tombe qui assistaient à la tragédie en train de se produire. Lui aussi prit place, invectivant dès que possible le porteur dans la vague d'insultes, de jurons, de mensonges, de promesses, de conseils, de babillages, de grognements, de complaintes, de bruits incompréhensibles qui résonnaient en ce lieu.
Là, dans cette polyphonie désastreuse, chacun put témoigner de la catastrophe. Mais aussi, dans les ténèbres qui engloutissaient la brume, une lueur d'espoir malsain qui surgissait. La cacophonie se mua par moments en une onde de félicité mortuaire, qui se propagea jusque dans les tréfonds de la prison psychique. Une grande liesse populaire venue d'autre-monde. Chacun, à des degrés d'intelligence divers, firent le lien entre les perceptions de l'hôte, la douleur qui le traversait et les piliers de son identité. Chacun contemplait la dégradation physique du porteur. Chacun, enfin et encore, prêtait attention aux principes gravés dans le marbre qui gouvernaient l'entité de chair et d'esprit qu'ils parasitaient. Une unique conclusion malsaine se manifestait alors dans les rangs de la légion oisive, que █████████ et les innombrables résidents de Misasagi formulèrent tous à leur manière.
« Il va le faire, cet idiot ! — Enfin ! — Quelle joie, quelle allégresse… cet imbécile va vraiment le faire. — À moi la liberté ! — Depuis tout ce temps… l'hôte va abandonner… il va disparaître avec nous ! »
[…]
Le porteur de Misasagi se tenait debout, en piteux état, inconscient des consciences qui l'épiaient en son for intérieur.
Malgré la débâcle de techniques pour contenir la tempête de lames, le fer goûta à sa chair, comme parmi les siens. Plus d'une fois il serra les dents. Il sentit son corps se déchirer. Puis la caresse permanente de la brume débridée le brûla crescendo. Des réminiscences de Shinchū surgirent à l'endroit des stigmates. Son cou le démangeait, comme si le feu se propageait de l'intérieur. Bientôt la Sanglante serait plus agressive. Plus tenace, son souffle avait repris le dessus sur la brève accalmie de Mamoru, dorénavant mêlée dans la fange qui freinaient les pas des siens. De multiples picotements assaillaient la peau de toute part. La sueur deviendrait progressivement un fardeau plus qu'un remède. La peau de bronze du bourreau, elle, commençait à entrer en fusion. Une lueur incandescente, presque magmatique accentuée par les pertes de sang comme autant de rivières de lave discrètes. Le golem jaugea ses blessures, avant qu'une myriade d'autres ne vienne l'assaillir. Et pour ces dernières, il aurait eu beau recourir à toute la palette de techniques que lui permettait l'épée maudite, il n'aurait pourtant pas pu s'en prémunir. Sans crier gare, son épaule fut perforée par une présence invisible, imitant tristement le corps de son adversaire.
Si le doute demeurait encore permis au moment de l'impact, il se dissipa aussitôt que le fanatique répéta la malédiction qui le liait dorénavant au Monsieur de Kiri. Alors que le vermeil commençait à peine depuis les épaisses épaules du Chūnin, le même liquide vint jaillir à ses pieds pour se mélanger à la boue. Washirō grogna de douleur. Il n'avait rien à faire dans pareille situation, sinon de constater son triste sort intriqué avec celui de son ennemi. Les implications de ce maléfice furent promptement mises à nu : la mort ne l'inquiétait pas. Et avant qu'il ne puisse pousser un ultime soupir, sa magie noire aurait sans doute emporté tous ses assaillants.
Washirō demeura étrangement serein. Bien sûr, il était dans un triste état. Si d'une main, il luttait pour empoigner son arme de laquelle s'échappait d'inquiétants murmures, de l'autre il essayait de panser sa blessure exposée à l'air brûlant. Jamais il ne se refusa à courber l'échine sous le poids de la torpeur. Pourtant, l'envahisseur avait lourdement épuisé ses réserves de chakra, sans qu'il puisse s'en féliciter. Et, sur ses flancs, si certains tentaient de compatir et de restreindre les mouvements de Shuunshin pour trouver une alternative dans la victoire, d'autres firent fi de ces considérations, à commencer par Imifumei. Le maître des horloges se souciait peu du sort de son comparse sabreur, aussi s'élança-t-il sur leur ennemi commun comme si de rien n'était. Et en réalité, Washirō ne lui en tenait pas rigueur.
Il n'avait pas d'énergie à consacrer à nourrir la querelle perpétuelle qui caractérisait le septemvirat des sabreurs. Une nouvelle vague de projectiles l'attendait depuis les airs, et il fallut opposer aussitôt une horde de spectres pour que ces derniers se sacrifient à la place de leur maître. Il n'avait pas de rancœur à l'égard d'Imifumei. Car dans les gestes de son meilleur ennemi, il reconnaissait les siens. La menace qui faisait peser ce dévot d'Izanagi sur la nation entière était trop grande pour que de simples rivalités viennent ternir son jugement. Il n'avait pas de doute dans son cœur, car son destin était tout tracé. Alors, le souffle chancelant, il avança péniblement dans la boue vers son adversaire et le recouvrit de spectres comme autant de chaînes vaporeuses parcourant son corps d'ébène.
Ce qu'avait entrevu les prisonniers de Misasagi, c'était une absurdité d'une stupidité sans nom. Une résolution sans failles, froide et inhumaine, qui animait la volonté de Washirō. Lorsque le Chūnin se dirigea mollement vers l'immortel, son état ne l'importait guère. Il avait entrevu les conséquences d'une telle existence contre-nature. Cela le suffisait à appliquer son devoir à la lettre. En repoussant ses affects, il avançait en paix, le sabre au clair. Son corps le faisait souffrir terriblement, pourtant. Chaque pas lui arrachait un rictus de douleur, qu'il se tâchait de contenir pour préserver l'image du Monsieur de Kiri. Parfois, l'ombre fuligineuse de la Bête aux mille Sangsues planait dans son esprit, mais il la repoussa aussitôt d'un revers de la main. Pas même le mirage du daimyō ne pourrait le dévier de sa tâche. Car dans le feu de l'action, Washirō avait trouvé sa résolution. Ou plutôt, il s'était concentré sur l'essentiel. Toutes ses ressources psychiques se réduisirent au strict minimum. La souffrance lui passa au travers. Tandis que les damnés se jetaient sur sa cible, son regard fixa avec gravité son adversaire. D'aucun dirait que l'intention d'Asakura Washirō était d'une imbécilité profonde. Mais cela aussi lui passerait au travers. Car dorénavant les bruits de la bataille lui étaient étrangers. La vue du sang, qu'il se répande sur son corps ou dans l'humidité de l'air, n'appartenait plus à sa réalité. Des puissances extraordinaires étaient à l’œuvre tout autour de lui, déchaînant encore les miracles offerts par le chakra. Washirō était dépassé par de pareilles manifestations de puissance.
Alors, au nom de la victoire, sa conscience se limita à son expression la plus pure. Washirō avait été façonné ainsi : un outil dénué de volonté, esclave de sa seule fonction. Et son paternel avait beau tenté de lui insuffler quelques sombres desseins, il en avait fait un pantin au service du Daimyō. La prospérité des Asakura comme la renommée de son père étaient superflus au regard de son nindō, moteur fondamental de son existence. Washirō était prêt à accomplir cette mission, envers et contre tout. Et, tandis que son meilleur ennemi s'apprêtait à pourfendre Shūnshin, son attention fut toute portée, de la pointe de ses pieds jusqu'à son regard mordoré, en passant par la main portant Misasagi, vers cette ligne qu'avait deviné les spectres. Un segment invisible, qui se plaquait sur cette peau assombrie, pareil à un réflexe aussi essentiel que le simple fait de respirer ou de penser. Cette ligne, qui se dessinait instinctivement sur le cou de Shūnshin, serait le salut du Monsieur de Kiri.
Techniques utilisées:
第六円: 外道謹慎 - Dai Roku-En: Gedō Kinshin • Sixième Cercle : Pénitence des hérétiques — B
Ninjutsu Spécial
En cas d'attaque, l'utilisateur peut se protéger en libérant une nuée d'âmes depuis sa lame. Ces esprits sont issus d'un groupe d'hérétiques condamnés à un terrible sort, pour lesquels l'emprisonnement prolongé au sein de Misasagi a achevé de détruire toute humanité en eux. Les âmes invoquées forment une sorte d'écran fantomatique qui encaisse une offensive avant de se disperser, puis de retourner dans Misasagi.
DéfenseMonodirectionnellePUISSANCE DE RANG B
第七円 : 亡者の抱擁 - DAI NANA-EN : MŌJA NO HŌYŌ • SEPTIÈME CERCLE : ÉTREINTE DES DAMNÉS - B
Ninjutsu Spécial
L'utilisateur invoque une horde de spectres à partir de Misasagi, lesquels s'agglomèrent autour d'une cible désignée. Cette technique permet de submerger une cible au moyen de cette horde de spectres décharnés, au point de lourdement handicaper tout mouvement de leur proie. L'utilisateur de cette technique est néanmoins contraint de focaliser son attention et son chakra au cours de cette technique, l'empêchant de recourir à un autre jutsu sans briser la dite étreinte.
ENTRAVE TOTALEMONOCIBLEPUISSANCE DE RANG B
Dim 25 Aoû - 23:57
Expérience : 1533
Messages : 784
Narrateur
▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 1 – EST
Seidō Imifumei, sabreur émérite de la Brume
Shuushin, l'Envoyé
Tout s'était déroulé vite. Très vite ; peut-être trop. Lorsque la glace de Mamoru revenait lover son corps pour l'en protéger et créer un double de cette matière souveraine, l'eau dont elle tirait sa naissance s'était déversée sur la boue qui avait conquis vos pieds – particulièrement ceux de Raido – où des crabes se succédaient les uns aux autres pour la repousser, suffisamment pour tracer un chemin sûr pour ses chevilles comme celles de Rintaro. Et avancer, c'est ce qu'ils firent, dès que les étreintes givrées du Yuki prirent d'assaut celui que vous désiriez tous endiguer. Les tourteaux assaillirent l'Envoyé les premiers, le gel sillonnant derrière eux ; à leur impudence, Shuushin répondit par le revers de son arme courbe, tranchant leurs êtres comme s'il s'agissait du sien – avec désintérêt, aisément. L'une des morsures froides atteint toutefois ses chairs, devenue chaines à l’un de ses pieds qui ne pouvait bouger.
L’homme fronça les sourcils, s’apprêta à retourner sa lame contre lui-même pour absoudre le premier bretteur et mieux s’enivrer du goût tapissé dans les veines du second ; mais voilà que le manieur du temps s’élançait vers lui pour lui délivrer un bien meilleur nectar – l’odeur de la mort et le sifflement d’un coup fatidique. Le porteur de Ryūketsu l’accula, l'Envoyé ne lui refusa pas ses coups qui permettraient à celui d'Imifumei d'ouvrir les viscères d'un autre de ses confrères... mais avant qu'il puisse mettre à bien ce désir, les bras d'une cage s'ouvrirent dans son dos pour se refermer sur son ombre et l'enfermer dans ceux d'un autre, dont les os s'entremêlaient déjà autour de sa forme. L'impact l'avait fait chanceler – suffisamment pour que son pied qui pouvait encore se mouvoir bafoue le sol au-delà du cercle qu'il avait tracé. La lame du sabreur se fraya un chemin entre les côtes qui se rassemblait pour fendre sa chair, l'éclat du grelot résonnant tout juste suffisamment pour s'extirper du carcan de calcium avant d'en devenir à son tour prisonnier. Le regard que l’horloger lança au Kaguya fut suffisant pour en comprendre toute la teneur ; l’agacement, d’abord revêtu de sa plus belle forme, puis résigné. De deux pas, le bretteur s’éloigna pour se substituer à la marée de spectres qui déferlait déjà sur leurs flancs.
Le calme revint en un claquement de doigts et d'acier, d'une manière bien étrange – lové sur l'esplanade comme cet os pressé contre le cou de Shuushin, si fin qu'il en paraîtrait inoffensif, quand il ne traçait pas si docilement la courbe de sa carotide. Le sang perla le long de celle du porteur de Misasagi comme le fit un rictus victorieux aux lèvres de votre opposant. L'intéressé tourna, faiblement, son visage vers Zetsumei qu'il ne pouvait tout à fait discerner sous cet angle – à vrai dire, son étreinte ne lui en permettait aucun autre. Un sourire avait paré son visage, dément, presque grivois.
« Tu n'avais pas besoin de m'attacher pour avoir toute mon attention. », déjà, le craquement des os se faisait entendre, sourdement, à travers le grondement de la bruine.
L'air paraissait s'alourdir, la purée de poids autour de vous s'épaissir ; Shuushin n'en avait cure, comme s'il ne craignait ni son courroux, ni sa présence. Imifumei éleva son regard vers la voute du ciel, sa dextre raffermie sur la garde de Sōkōjikan. Quelque chose clochait. Le brouillard devenait plus aliéné qu'il ne l'avait jamais été, plus courroucé – au loin, de nouveaux éclats de bataille vous parvenait en vague, jusqu'à ce qu’une déflagration dévale la rue adjacente à votre position. La Brume se redressa comme une bête meurtrie, empourprée par le sang qu'elle avait versé. Votre vue vous fut ôtée, votre ouïe assourdie par l’écho des murs s’effondrant sous l’ampleur du brouillard. La chaleur en devint oppressante, insupportable – jusqu’à ce que ses crocs se referment sur la silhouette du seul d’entre vous commandant à ce qui pouvait l’éteindre ; le givre et la glace.
Et pour ceux arborant la folie comme linceul, elle traçait, par son assaut, le chemin qui mènerait à l'œil de cette tempête.
récapitulatif:
À défaut de se propulser, l'attaque de @Raido lui permet de dégager la boue sur une partie du terrain face à lui et de bouger. Il réalise donc une attaque contre Shuushin qui s'en défend en même temps que l'immobilisation du clone de @Yuki Mamoru (défense multidirect A). L'un de ses pieds est toutefois immobilisé sur place par l'immobilisation du véritable Mamoru.
Les actions de @Takeda Rintaro permet à @Kaguya Zetsumei de réaliser son entrave sans être repéré malgré son camouflage qui s'annule à ce tour. Shuushin est donc immobilisé totalement par la technique de Zetsumei, puis par celle de Washirō. Cela ne fait toutefois pas bouger Shuushin de son cercle (considéré comme une action RP, car la technique est une charge), cependant, afin de valoriser l'initiative, la narration considère que Shuushin a un pied dans son cercle et l'autre dedans, ce qui amenuise les effets voodoo.
Rien n'ayant été fait pour empêcher Imifumei de frapper, son attaque de rang A touche bien Shuushin au début de ce tour. @Asakura Washirō subit une entaille de rang B à l'abdomen, comme si quelqu'un avait voulu le trancher en deux (ce qui n'est pas le cas car les effets sont amoindris, mais on ne parle pas d'une petite entaille pour autant). L'entaille D de Zetsumei apparaît donc sur le corps de Washirō également.
Grâce à vos techniques immobilisant le PnJ, vous bénéficiez d'une fenêtre de tir où celui-ci ne peut pas agir.
Deux d'entre vous peuvent profiter de cette occasion où Shuushin est particulièrement incapacité pour s'échapper vers le Groupe 0 et participer à « l'affrontement » contre Naga. Imifumei, lui, restera sur place. La narration n'autorisera pas de premier arrivé, premier servi pour s'échapper vers le groupe 0. Privilégiez une décision commune, voire, à minima, une discussion HRP et rester dans le beau jeu !
À noter que si @Asakura Washirō ou @Kaguya Zetsumei décident de partir pour rejoindre le groupe 0, les entraves seront automatiquement rompues car elles nécessitent d'être « maintenues » et Shuushin redeviendra libre. Quant à @Yuki Mamoru, il doit d'abord se défendre de la Brume sanglante avant de faire un quelconque choix.
Shuushin commence petit à petit à briser les entraves qui le retiennent pour le restant du tour grâce à sa constitution physique (pro-taijutsu, style Hidan). Vous pouvez considérer que l'une d'entre elles est déjà sur le point de craquer à cause de sa force (je vous laisse décider laquelle), mais qu'il ne se laissera pas faire si gentiment.
Enfin, Imifumei observe la scène, l'état de Washirō, puis vous donne ses observations.
Suite aux tirages réalisés sur Discord, @Yuki Mamoru (n°2 tiré par Kaguya Seizetsu) est attaqué par la Brume sanglante de façon aléatoire. L’ampleur de l’attaque est de rang S (n°29 tiré par Tanaka Asami). Les tirages vont du rang D à S pour la puissance et, pour les cibles, contiennent les joueurs ainsi que leurs adversaires (qui peuvent eux aussi être visés par la Brume).
L'armure de @Kaguya Zetsumei passe à une puissance de rang C à cause de l'environnement. L’armure de @Yuki Mamoru passe à une puissance de rang D à cause de l’environnement (la puissance ayant d’ores et déjà été amoindrie après avoir absorbé l’attaque Doton de Shuushin).
LA BRUME SANGLANTE
クラスS 環境の変更 ● 血霧
MODIFICATION D'ENVIRONNEMENT DE RANG S
La Brume sanglante entourant le village est devenue instable. Face à la menace, il semble que celle-ci ait quitté les bourgades environnantes autour du village pour concentrer ses forces au sein de Kiri, plus particulièrement autour de la tour de la Mizukage. Sa concentration est telle qu'elle ne fait plus la différence entre alliés et ennemis, cherchant, à tout prix, à anéantir la menace qui plane sur les forces du Pays de l'Eau.
• Votre vision est réduite à un pâté de maison autour de vous ; • Occasionnellement, la Brume sanglante frappera – soit vous, soit vos ennemis ; • L'air devient petit à petit irrespirable, chaud, comme si vous inhaliez de la vapeur. Des cloques peuvent apparaître sur les endroits de votre peau qui ne sont pas protégés par des vêtements ou toute autre barrière. • Si vous êtes protégés par une défense, celle-ci est petit à petit grignotée par la Brume sanglante. Vos défenses seront donc moins effectives, mais celles de vos ennemis le seront tout autant.
Lun 26 Aoû - 23:54
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Asakura WashirōChûnin 中忍 de rang B+
▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 1 – EST
Chaque bouffée d'air arrachait les poumons. Le moindre regard relevait du supplice. La peau crépitait dans cette étuve, si bien que la psyché semblait s'égarer dans un désert miniature, mais intense. Un désert humide où l'eau, bénédiction et incarnation de tout un archipel, se matérialisait en un point sous sa forme la plus corrompue et sauvage. Où l'eau avait la texture du sable, et le goût du feu. Un temple sans contours à la gloire du sang, assoiffé de sang, engendré par le sang. Et ses plus fidèles disciples s'y tenaient en son cœur, offrant leur corps à la furie écarlate tout en terrassant le partisan du chaos.
Le porteur de Misasagi était des leurs.
Mais tout, dans sa démarche chancelante, son œillade inerte, et son allure crépusculaire, invitait au contraire. Dans cet autre monde étranger au sien, tout autour de lui paraissait sans importance. Son enveloppe se dévoilait progressivement aux couleurs de la Brume Sanglante. A l'initiative de son concurrent, son tronc laissa éclore une gerbe de pétales de cerisier virevoltant au gré de la brise printanière. Sa vue se troubla. Ses foulées furent plus lourdes encore, au point où l'on oubliait presque le sol marécageux qui bouillait sous ses pieds. Sa peau s’écorçait sans doute plus que tout autre, sa peine étant accentuée par celle du dévot. Le souffle de l'enfer s'insinua à travers chacune de ses nouvelles meurtrissures, et la simple expression de douleur ne faisait qu'amplifier en son sein le tourment. Une aura sanguinolente s'évaporait à chacun de ses pas, sublimant l'expression d'un golem en ruine.
Il tenait à peine debout. Son chakra avait dévoré ses forces. Le sort avait accablé plus d'une fois sa chair. Les malédictions éprouvèrent à plus d'une reprise les fondations de son esprit. Mais il se tenait enfin à quelques pas de son ennemi juré, celui qui refusait de se soumettre au credo de toute une nation : tout homme doit mourir. Sa propre vie s'échappait de son être, mais en cet instant, ses dernières forces se concentraient à accomplir sa destinée. D'un bras parcouru de fleurs de chair brûlée, il leva son sabre. La mécanique subtile des muscles lui rappela la blessure infligée par son propre camarade à l'épée, mais il en avait cure. Plutôt qu'un judas, tout dans sa posture hurlait auprès d'Imifumei que malgré son piteux état, il lui apprendrait avec audace comme finir proprement le travail, comme un maître envers son disciple.
Washirō ne savait pas réellement manipuler son chakra. Il n'avait jamais appris à dompter les éléments. Encore moins à manipuler le temps, à tromper la mort ou à créer son propre miracle. Mais si dorénavant il avait fait de la compagnie des morts, privés du repos éternel, une ressource, depuis son enfance il avait perfectionné son art. Un geste. Maintes fois répété, jusqu'à l'épuisement et le sang. Un geste cent fois, mille fois, plus encore, pratiqué au point où, au cœur de la fournaise, son esprit tout entier était tourné vers ce trait fin qui se dessinait sur la nuque de l'Envoyé.
Cette persévérance véhémente pour la pratique de cette unique geste, ce serait là le triomphe de l'homme sur le shinobi. Une discipline de fer qui, par bien des aspects tutoyait les merveilles du chakra. C'était là tout ce qu'il restait au fond de ce pantin de chair et de sang qu'on avait baptisé Washirō.
« Tu regretteras d'avoir refusé la mort,et sa voix s'évanouissait comme une volée de pétales de cerisier dispersée aux quatre coins du vent. »
Sans effort apparent, sa main laissa le fil de son outil épouser avec une grâce aérienne la ligne tracée par son esprit. Par déférence, il se refusa à fermer les yeux, même jusqu'au moment fatidique. Tout s'écoula si rapidement, et pourtant avec une fluidité harmonieuse. Un instant, le kairos, qui allait jusqu'à se rebeller contre celui qui domptait les flots du temps. Un geste, une section du ciel et de la terre, qui ferait taire celui qui contestait les lois de la nature et du Seigneur de l'Eau.
Mais loin de se contenter de sublimer son art jusqu'au dernier souffle, Washirō avait grandi avec l'exigence suprême du travail bien accompli. Son individualité évanescente fut nourrie dans les ténèbres par l'écho incessant de son paternel tyrannique, puis guidé par le souvenir de sa lutte infructueuse contre Shinchū. Le triomphe de l'Eau l'emportait sur sa propre gloire. Il était temps pour le cerisier de rendre son eau à la terre qui l'avait nourrie. Le chakra qui errait dans ce qui restait de son être fluctua dans Misasagi. Si la providence le lui permettait avant de s'éteindre, il laisserait les damnés enchaînés à l'Épée-Mausolée se déchainer plus que jamais. Car leur propriétaire, plutôt leur locataire, leur offrait quelque chose qu'ils n'avaient jamais obtenu dans leur pénitence sans fin : la promesse d'un déferlement de violence inédit qui emporterait également le porteur de la lame maudite. Dans l’œil de la tempête de vapeur, naîtrait un cataclysme venu d'outre-tombe se manifestant sous autant de femmes, d'hommes, d'enfants et de vieillards que de coups, de morsures, de griffures, de déchirements, et autres sévices corporels. Pour qu'au sein de cette horde de revenants éthérés, ne subsiste qu'un amas d'entrailles amorphe, bien incapable de solliciter son dieu et ses faveurs.
Techniques utilisées et remarque:
首切り一刀流: 花天月地 - Kubikiri Ittō-Ryū: Katengecchi • Style de Décapitation : Éclosion au clair de Lune — A
Kenjutsu
Technique initialement destinée à l'exécution cérémonielle : d'un unique geste, le ninja assène sommairement un coup de sabre, net et puissant. Cette technique emploie suffisamment de force pour sectionner un membre, sinon provoquer une importante hémorragie dans la zone touchée.
AttaqueMonocibleRapidePUISSANCE DE RANG A-
等活地獄 - Toukatsu Jigoku • Sañjīva, l'Enfer Ressuscitant — A
Ninjutsu Spécial
Le porteur de Misasagi est capable de déchaîner son chakra au sein de son arme afin de libérer une horde de spectres de tueurs condamnés à se battre pour l'éternité sur une unique cible. Les esprits damnés émergent progressivement depuis Misasagi pour se ruer sur leur cible avant de submerger cette dernière de toute part. Dans cette marée humaine et spectrale, tous les coups sont permis : coups de poings, pieds, morsures, griffures acérée… Si individuellement, chaque esprit tueur n'est pas particulièrement dangereux, c'est bien la somme des violences commises par chacun qui est capable d'exercer un potentiel particulièrement mortel afin d'emporter leur victime à son tour dans les tréfonds de Misasagi.
MonocibleMultidirectionnellePUISSANCE DE RANG A
Considérant la nature des deux techniques ci-dessus, la première visant à décapiter Shuunshin, la seconde à le réduire en bouillie. Considérant l'état pitoyable de Washirō de ce tour, et le fait que ses réserves de chakra sont dévorées à l'excès, malgré ma volonté de ne pas souhaiter la mort de mon personnage, je laisse toute la latitude au narrateur pour décider du sort de mon personnage si d'aventure tout ou partie de ces jutsus venait à faire mouche.
Mar 27 Aoû - 2:06
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Yuki MamoruChûnin 中忍 de rang B+
▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 1 – EST
TOUT HOMME DOIT MOURIR
Feat @Asakura Washirō, @Kaguya Zetsumei et @Takeda Rintaro
Même attaqué de tout les cotés, le dénommé Shuushin était trop rapide pour être contenu par des moyens conventionnel : ni la glace de son double ou l'assaut de crustacé de Raido n'avaient réussis à l'atteindre et là où il avait voulu lui prendre un bras; la projection de givre de Mamoru fut dévié pour atterrir contre l'une de ses jambes afin de l'avaler dans un bloc de blanc concentré qui pourrait à peine le ralentir au mieux ou l’empêcher de plier le genoux, au pire. Pas le meilleur résultat se disait alors le Yuki en retrouvant une étincelle de confiance lorsqu'un à un : ses coéquipiers vinrent bloquer les mouvement du surhomme à l'aide d'une pléthore de technique qui réussissait même à venir à bout de l'endurance incroyable du rival du porteur de la lame du temps.
Lorsque le calme revint finalement, la fine fleur du jardin des Yuki se permit de souffler un coups ... Avant d'entendre la voix affolé de son double lui hurler.
"La brume t'a prit pour cible !!! Protège toi !"
Tournant la tête vers le ciel pluvieux : Mamoru vit alors que ce dernier n'avait jamais été aussi menaçant alors ce que beaucoup aurait crû être la pénombre, se condensait pour fondre vers lui en une masse de ténèbre désagrégeant les gouttes tombant du ciel en venant vers lui alors qu'avec une main coincé dans la glace et incapable de faire de mudrâ; il tacha ses canines de sang dans un geste désespéré...
***
Quelque seconde aprés que Washiro et Zetsumei eurent piégé Shuushin : le clone de glace avait tourné les yeux en direction de l'original afin d'avoir de nouvelle instruction et avec horreur, découvrit que le ciel lui même semblait vouloir sa tête sous la forme d'une nué sombre et suffocante se rassemblant autour de ce dernier. Sans même réfléchir, le clone se mit à courir à l'opposé des combats pour rejoindre son créateur à présent incapable de faire des jutsus avec son bras en moins ... Mais ce n'était pas son cas ! Joignant ses propres mains : il exécuta alors une série de mudrâ a toute vitesse avant de venir apposer ses doigts au sol de toute ses forces.
"Hyoton : HYÔGAN DÔMU !!!"
Et vint générer une quantité de glace en direction du vrai Mamoru afin de produire un dôme transparent autour de lui et un autre encore afin de contenir au maximum la puissance mortifére de la brûme à présent devenu un nuage de mort !
***
Grimaçant de douleur à la sensation de se déchirer la main à travers son armure de glace qui était sur le point de se briser entre l’atmosphère vicié de la brume sur Kiri et les attaques qu'il avait subit plus tôt : le ninja des glaces n'avait qu'un seul moyen d'assurer sa propre survie et avec elle, une chance de contenir Shuushin ... L'invocation ! Si le village était déjà au courant de son pacte avec une espèce animal : il ne l'avait jamais vu en action car Mamoru ne voulait utiliser que sa propre force mais en cet instant, il ne pouvait pas s'en sortir seul.
"Invocation !"
Dit-il alors que les dômes de glace au dessus de lui subissaient la force de la brume sanglante avant que Mamoru lui même ne soit entouré de fumée ... Et qu'une fois soulevé du sol malgré le poids de son armure de glace : un colosse d'écaille ne vienne faire se faire entendre alors que sa voix rauque résonnait sous le dôme de glace.
"Besoin d'aide, petit lapin ? Une chance qu'il y'a beaucoup d'eau ici ..."
Fit l'énorme crocodile marin noir et vert avant de tourner son immense gueule vers le haut afin de voir la glace de Mamoru sur le point de rompre tandis qu'il innondait la boue en dessous de lui de chakra ... Venant alors inspirer profondément en venant gonfler son ventre pour qu'au moment où la glace au dessus d'eux vint alors se briser : il ne vienne propulser un véritable torrent d'eau contre la brume afin de disperser ce qui avait réussis à détruire la protection de Mamoru pour la balayer de son souffle surpuissant ... La brume et l'eau ne pouvait pas se tenir dans le même espace en même temps !
Résumé des actions : a écrit:* L'armure de glace n'est plus qu'au rang D en terme de résistance * Mamoru l'original a un bras prit dans la glace pour maintenir le lien givrant qui entrave la jambe de Shuunshin * Le clône n'a pas touché sa cible au tour précédent et attends la suite avant de voir le danger qui se dirige vers l'original.
* Voyant le danger immédiat : le clone de glace saute vers l'original et se positionne au dessus de l'armure de glace pour conjurer deux dômes (X2) de glaces qu'il superpose l'un sur l'autre pour contenir la brume sanglante qui frappe alors.
HYÔTON - HYÔGAN DÔMU— A
Ninjutsu Spécial
Suite a l'exécution de quelque mudra : l'utilisateur peut geler l'air ambiant et créer un dôme de glace autour de lui et/ou ses alliés pour se mettre à l'abri contre des attaques ennemies.
DEFENSEMULTIDIRECTIONNELLEPUISSANCE DE RANG A
* Nayant plus qu'un bras de libre : l'original s'entaille sa main restante avec ses dents et invoque alors un crocodile géant qui apparait en dessous des dômes de glace .
Invocation "Jimmu le grand" — A
Kuchiyose Animal
L'utilisateur invoque un crocodile bicolor entre le noir et le vert à ses cotés : Ainé des enfants de la reine des crocodiles, ce très grand monstre est créature implacable sur le combat physique et dispose d'une maitrise du suiton capable de transformer une zone de combat en un enfer marin pour ceux qui l'affronte lui comme les siens.
UTILITAIREPuissance de rang A
Pour avoir une idée de son aspect, sa taille et sa couleur
* Demande l'assistance du monstre géant qui vient alors cracher une quantité colossale d'eau pour soutenir le dôme de glace et disperser la brume sanglante quand celle-ci finit par percer la double barrière de glace.
SUITON - SUIJINHEKI — A
Ninjutsu Affinitaire
Inspirant un bon coup tout en gonflant son ventre de chakra, l'utilisateur crache un jet d' eau à haute pression de sa bouche vers le sol afin de dresser un puissant barrage d'eau en continue.
DEFENSEMONODIRECTIONNELLEPUISSANCE DE RANG A
* Est trop concentré sur sa protection et le maintient de la glace sur l'adversaire du jour pour empêcher Washiro d'agir.
▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 1 – EST
Avant que la pointe osseuse n'ait pu commencer à entailler la peau d'ébène sinistre de votre invité, tu avais remarqué toute la portée de la résistance opposée par ce dernier à ta charge sauvage précisément exercée dans le temps. Physiquement loin d'en imposer, si l'on faisait exception de la parure funeste qui ornait sa peau désormais de jais, le zélote dont tu partageais la confession était en effet malgré tout parvenu à briser ton élan par la seule force de ses appuis, mobilisés comme l'auraient été les contreforts d'un château fortifié. Cela n'avait pourtant pas été, songeas-tu, faute d'avoir bénéficié du support de tes équipiers à la constitution déjà sévèrement entamée par l'affrontement, à la poursuite d'un même dessein unanimement identifié comme prioritaire contre cet adversaire capable de canaliser la bonté de votre divinité bien aimée. Le restreindre, le contenir, et ce jusqu'à trouver un moyen de briser son enchantement. Tu te repaissais depuis de longues années déjà de ces mystères à résoudre, de ces énigmes posées par une nouvelle créature rencontrée, capable de t'ôter la vie d'un battement de cil pour peu que tu lui en laisses l'occasion. En ce jour, et pour la première fois entre les murs de Kiri, tu faisais face à l'un de ces mystères, à ceci près que tu connaissais déjà, ultimement, la source et la visée du pouvoir employé par votre invité. Force fut pour toi cependant de constater, à la lumière de tout ce que tes yeux d'ambre purent apercevoir, que tu n'étais pas parvenu à rompre le lien instauré entre ton captif et le sabreur au teint buriné. Le sang, une fois de plus, avait de facto perlé sur le corps du Bourreau, et plus important encore, s'était manifesté au travers du tissu qui couvrait son corps, en le gorgeant de rouge sur le flanc de son abdomen.
Et nulle raison pour toi de douter de la raison de cet échec quand en effet, à tes pieds et à ceux de votre pieux invité, se trouvait toujours l'entrelacement de runes rituelles qui avait servi à instaurer cette magnifique prestation. Tout au plus un pied légèrement au dehors du marquage qu'il avait apposé, le zélote était parvenu à prolonger son œuvre par le truchement de sa seule résilience, un acte de résistance quasi artistique que tu saluas intérieurement de bon cœur, admiratif face au procédé employé. Infiniment plus, en tous les cas, que tu ne pouvais l'être des initiatives égocentriques et absconses d'Imifimei, sur lequel tu ne daignas pas attarder un regard. Car outre ce que te renvoyaient la variété de tes perceptions instinctives quant à l’étau étouffant et brûlant qui te ceignait comme tout à chacun à présent dans la métropole prise d'assaut, cette conscience intime de l'érosion perpétuelle et dangereuse de ce rempart d'ivoire que tu te faisais toujours un devoir d'ériger entre toi et le monde, ton regard n'avait quant à lui qu'un seul point focal, un seul et unique point d'intérêt. Cette démarche, ce pas claudiquant et pourtant si sûr, vaisseau d'une décision qui n'aurait su souffrir d'aucune remise en question. Fascination.
Tandis que ton corps se mettait machinalement à produire davantage de masse cartilagineuse pour se protéger de l'environnement extérieur, de cette Brume mortelle qui manquait à tous ses devoirs, tu te complus dans l'observation extatique de cette avancée dont tu devinais déjà la finalité, lisant sur les muscles fatigués et les traits fermés du sabreur toute la profondeur de sa ferveur.
Aaaah, Shûdôshi-kun , susurras-tu à l'oreille de ta proie dans une trépidation bestiale, ce spectacle que tu m'as offert, est un véritable délice.... Mais... Ton attention... n'est pas celle que je veux.
Comme pour ponctuer ton propos, un grondement qui répandit sa rage dans la terre et dans l'air se propagea jusqu'à l'esplanade où vous vous trouviez, et ce fut à peine alors si tu parvins à conserver intact ton contrôle sur l'étreinte que tu maintenais fermement refermée sur votre invité. Cédant comme à ton habitude aux sirènes de la prudence, tu produisis alors instinctivement de nouvelles côtes et appendices aptes à renouveler et consolider le carcan dans lequel tu escomptais bien le garder prisonnier jusqu'à l'instant fatidique, percevant à peine dans les retombées carmines qui auréolaient le passage de la Brume la silhouette de celui qui avait cette fois été victime de son courroux. Pour autant, tu ne te défilas pas de la tâche qui t'incombait encore en cet instant tandis que Washirô, ton équipier, se rapprochait inexorablement arme à la main de sa destiné. Une vie pour une autre, songeas-tu avec un ersatz de philosophie, une équation qui n'avait pas grand sens à tes yeux, mais qui en avait assurément aux yeux de Kiri et de ses plus hauts gradés, tel que le porteur de Sôkôjikan. Accepter sans faillir de participer au hara kiri singulier que s'apprêtait à exécuter l'Asakura ne te causait présentement aucun cas de conscience. Ce qui pouvait en revanche susciter chez toi un brin de vexation, c'était de ne pas offrir à la prestation de ton frère de confession une conclusion qui aurait pu le surprendre, supplanter son propre dessein pour le remplacer par le tien. Et de façon de lui damner le pion, il n'y en avait bien qu'une, que tu pouvais mettre à exécution.
Regarde qui vient, mon frère. Toi... mon sublime sacrifice.
Tu avais vu oeuvrer le Bourreau et avait officié à ses côtés la saison dernière, connaissais dès lors avec un certain degré de précision l'ordonnance de sa prescription. Lorsque le moment fut venu et que le couperet s'apprêta à tomber, tu fis alors jaillir de ton flanc l'appendice perforant qui allait lui octroyer à cette dernière d'autant plus de mordant. Ta colonne vertébrale acérée alla trouver le montant d'un bâtiment adjacent, vers lequel tu te tractas subitement d'un vif mouvement en emportant avec toi sur une maigre distance le corps captif de ton homologue adorateur d'Izanagi. Un voyage prompt et suffisant, qui sortirait tu l'escomptais enfin le zélote de son temple de sang et te permettrait tu l'espérais de récupérer le fruit du talent de Washirô : une tête, fraîchement et nettement coupée, à présenter à vos autres ennemis.
Résumé Santé : - Chakra : 1D 5C 2B 5A
Résumé : Zetsumei observe le résultat de sa manoeuvre et ce qu'il estime être son échec, puis comprend le choix opéré par Washirô. Il reconstitue dans le même temps son armure (A) pour ne pas se retrouver tout nu, puis alors que la Brume frappe, pour ne pas se faire surprendre, actualise la technique d'entrave précédente (A) pour augmenter/restaurer toute la résistance de l'immobilisation.
Enfin, après quelques mots doux, juste avant la frappe de Washirô, il utilise conjointement son grappin osseux (C) et une charge (C) pour se tracter+propulser dans une direction, dans le même axe emprunté par le pied de Shuushin déjà sorti de son pentagramme, afin de l'en faire sortir tout à fait. En cas de succès de tout ceci, Zetsumei fera tout son possible pour conserver intacte la tête de Shuushin en dépit de l'acharnement thérapeutique du Monsieur de Kiri.
Kaijû no Yoroi — A
Ninjutsu Spécial
L'utilisateur crée tout autour de lui une armure d'os à base de cartilages renforcés. Une fois entièrement entouré, celui-ci se verra protégé d'attaques à la puissance importante et pourra les encaisser sans broncher.
DEFENSEMULTIDIRECTIONNELLEPUISSANCE DE RANG A
Hone no Dan'Atsu — A
Ninjutsu Spécial
En étant à portée de corps-à-corps avec une cible, l'utilisateur extrude très rapidement de nombreuses côtes incurvées de son corps, qu'il agrandit afin d'encercler ladite cible et piège ensuite cette dernière en faisant converger ces excroissances osseuses à toute vitesse, l'immobilisant totalement dans leur entrelacement.
ENTRAVE TOTALEMULTIDIRECTIONNELLEMONOCIBLERAPIDEPUISSANCE DE RANG A-
Hone no Kudô — C
Ninjutsu Spécial & Taijutsu
L'utilisateur extrude de son corps une très longue colonne vertébrale à la pointe perforante en l'expédiant droit vers un élément solide du décor jusqu'à une distance moyenne pour qu'elle s'y accroche fermement, lui permettant de se tracter vers cette surface à vitesse normale.
UTILITAIREPUISSANCE DE RANG C
Hone no Yakudô — X
Compétence Martiale
En concentrant son chakra dans ses pieds, l'utilisateur est capable d'effectuer un déplacement rapide lui permettant d'accéder rapidement à une cible/sur un lieu. Plus la concentration de chakra sera élevée, plus celui-ci pourra se mouvoir de manière rapide et sur une distance importante. Cela ne lui permettra cependant jamais de traverser plus d'une centaine de mètres. Cette technique ne peut pas s'effectuer à des fins défensives (pour esquiver une technique par exemple).
UTILITAIRE
Lun 2 Sep - 1:28
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Takeda RintaroGenin 下忍 de rang C+
▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 1 – EST
Je me tenais face à cet ennemi que j'avais réussi à faire reculer. Le temps ralenti, mais ce n'était pas à cause de mon collègue sabreur. Le temps avait ce don pour être relatif à la perception de l'individu. Plus on était heureux plus le temps passait vite, c'était une règle universelle qui alimentait la mélancolie des plus vieux. Or, dans mon cas, les secondes me semblaient durer des heures. Si seulement cela avait pu être un avantage. J'avais réussi à me battre jusque-là grâce à la force du désespoir et de la colère. Maintenant, que je voyais la futilité de nos actes, même le désespoir me quittait pour laisser place à une forme de résignation qui me brûlait le cœur.
Nous étions dans une brume qui nous empêchait de voir l'horizon, qui nous attaquait comme si elle se refusait de nous laisser entrevoir le prochain jour. Que c'était poétique et ironique. Un ramassis de connerie. J'étais essoufflé, le chakra commençait à manquer et par dessus tout je ne me voyais pas continuer pendant cent ans. Nous avions réussi à le faire sortir en partie, mais les entraves l'empêchaient de totalement sortir. Une partie de moi avait envie d'insulter mes frères d'armes en leur demandant comment nous étions censés finir de le faire sortir ? Cependant, à bien y réfléchir, si nous ne l'immobilisions pas... Il risquait bien de revenir dans le cercle avant que nous ne le blessions. C'était frustrant. Trop pour ce que le cœur d'un homme pouvait accepter.
Alors que j'étais occupé à me torturer pour mon impuissance, je remarquais du coin de l’œil la démarche de Washiro. Je n'avais pas particulièrement d'affection pour cet homme. Aucun sabreur ne m'avait traité comme son frère, moi le raté. C'était le premier jour que je tirais ma lame comme l'un de leur frère, faisant fi de mon aversion pour ma précieuse alliée. Quelle importance maintenant ? Ses pas chancelants et son regard aspiraient à la mort, lui qui avait été blessé par un allié. Moi qui ne m'étais battu que pour moi jusque-là, j'eus le cœur serré de voir que même un homme comme lui s'était résigné. Non, ce n'était pas possible. Je refusais cela.
À quoi bon se battre si les héros mourraient ? Oh, on pouvait discuter du caractère héroïque des sabreurs, mais... Si je pouvais comprendre qu'un déchet comme moi passe l'arme à gauche, les gens comme Raido et Fuwa méritaient une autre fin. Finissant par tourner le dos à notre ennemi trop occupé à se débattre contre les entraves, je fis quelques pas en direction opposée, la lame baissée qui traînait sur la boue désormais éclaircie. Mon souffle était court et chacune de mes respirations me brûlait. À force d'avoir cherché à avoir les meilleurs réflexes possibles pour survivre, j'avais comme certains alliés brûlaient une grande quantité de chakra. De loin, on aurait pu croire que je fuyais... D'ailleurs, je ne savais moi-même pas ce que je faisais. J'étais comme absent, pris dans une forme de transe qui se refusait d'écouter ma raison. J'avais vécu toute ma vie dans la peur... N'était-il pas normal de mourir ainsi ? J'avais tourné le dos à mon héritage, à mes principes... Mourrais-je le dos tourné à l'ennemi ?
« Je suis un déchet... Un raté qui n'avait jusque-là jamais tenu dignement sa lame comme un sabreur... »
Loin de parler seul, mon regard cherchait celui d'Imifumei. Celui qui ne s'était jusque-là pas soucié de ses camarades. Celui qui n'avait pas hésité à blesser un sabreur... Mes mots devaient lui sembler creux, inintéressants. Étais-je en train de le supplier ? Sans doute. D'ailleurs c'était le mot que j'avais employé. Pourtant, il y avait quelque chose dans ma voix... Délaissant l’irrévérence que j'avais eue... Il y avait une forme de détermination qui s'était mariée avec ma résignation. Était-ce ma mort que je refusais ? Pas seulement. Washiro semblait vouloir en découdre quitte à se tuer... Cela, je ne pouvais pas l'accepter. Il ne méritait pas de mourir alors que moi qui n'avais pas su m'entraîner et devenir aussi fort que lui allait survivre. Le village allait perdre un membre compétent pour garder un parasite ? Je ne méritais pas ma lame. Je ne méritais pas le statut de ninja.
« Alors je t'en supplie, aide nous à sauver Kiri sans tuer la moitié de ses ninjas ! Sauve-nous. Sauve-les... Ma vie, mon âme... Tout sera à toi. Mais je refuse de voir des alliés mourir parce que je n'étais pas assez fort pour les sauver moi-même ! »
J'avais fini de consommer ce qui me restait de paroles. Je n'avais plus de souffle, plus de mots pour négocier la bonne volonté de celui qui a bien des égards était un des plus grand héros du village... Jusqu'à présent, mon seul objectif était la survie, mais à quoi bon survivre si cette impuissance me rongeait dans les regrets et dans les remords ? Serrant un peu plus la poigne de mon katana qui désormais ne pointait plus vers le sol, je criais une dernière fois. Peu importait qu'il accepte ma supplique ou qu'il se moque de moi. Si je devais passer un pacte avec le diable ainsi, en était-il. Si le diable riait alors je rirais avec lui quand j'irai en enfer.
En attendant, je n'avais pas dit mon dernier mot. Je n'attendrai pas la mort, qu'elle fût la mienne ou celle d'un autre, le dos tourné, sans me débattre jusqu'à la fin. Si je ne le faisais pas, comment espérer que les rares personnes à qui je tenais soient elles-mêmes sauvées ? Je me retournai rapidement et fonçant vers le zélote aussi vite que je pouvais pour prendre de vitesse Washiro, je fis croire à une attaque combinée avec l'autre sabreur résigné. Après tout, la supplique n'aurait pu être qu'une ruse, comme j'avais fait avant. Cela aurait été bien mal me connaître, car finalement, la ruse se dévoila de nouveau à la fin. Puisant dans mes dernières ressources de chakra, j'améliorais de nouveau mes compétences en Kenjutsu pour abattre le plat de ma lame sur sa jambe encore présente, quitte devoir le faucher le plaquer au sol avec les entraves en dehors de ce maudit endroit avec l'aide inattendue de Zetsumei.
Résumé:
-> Rintaro demande (supplie) Imifumei d'aider à sortir le zélote du cercle et d'éviter à Washiro de mourir -> Il charge une dernière fois, fatigué avec sa lame pour frapper la jambe encore dans le cercle de son adversaire avec le plat de sa lame.
Boost Kenjutsu — C
Compétence Martiale Kenjutsu
A partir de ses capacités en Kenjutsu, et en ayant choisi de se spécialiser dans cette voie, l'utilisateur est capable, en maintenant sa technique, de rendre ses coups plus rapides et couvre une partie plus grande du corps adverse rendant plus difficile l'esquive.
BOOSTPUISSANCE DE RANG D
Attaque majeure — B
Kenjutsu
Le sabreur charge du chakra dans sa lame pour donner un coup puissant, difficile à encaisser ou à parer.
ATTAQUEMonodirectionnelMonociblePUISSANCE DE RANG B
Jeu 19 Sep - 20:15
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Narrateur
▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 1 – EST
Seidō Imifumei, sabreur émérite de la Brume
Shuushin, l'Envoyé
Aucune terreur ne sût trouver les traits de Shuushin à l'approche du destin que vous lui réserviez ; au contraire, les murmures qu'avait soupiré Zetsumei à son oreille lui chantèrent l'extase de sa fin comme s'il l'attendait ou qu'il n'avait cure qu'elle advienne. Un frisson longea son échine, tordit ses lèvres dans un sourire de délectation – et face à son propre reflet affublé du visage du sabreur qui s'avançait, plus proche de la métaphore que de la vérité, sa bouche se mua en l'aube d'un râle d'impatience, qui semblait tant vous défier que récuser votre tentative. Ses muscles se heurtèrent aux prisons d'os, de gel et de déments que vous aviez imposés à sa chair, comme pour en éprouver la résistance.
La glace rompu la première. Puis vinrent les os du Kaguya, qui l'avait assiégé au plus près de son cœur. Son corps se crispa lorsque de nouveaux vinrent remplacer les fragments des originaux pour consolider cette orfèvre mortuaire – et Washirō continuait d'avancer malgré la boue qui fermentait autour de ses pieds. Là, Shuushin tourna son visage vers celui de Zetsumei, dans le creux de son cou, avant que la seconde geôle de grès et d'émail enferment sa nuque sous un tel angle – son ton aurait pu être graveleux si une telle lueur fanatique ne fendait pas dans son regard, à tordre son expression sous les atours d'une folie que seule une telle dévotion pouvait intimer.
« Son acier ne peut pas tuer ma foi. »
Et l'ossature commença à trembler à son tour, les spectres s'effiler sous le regard durcit d'Imifumei, dont la lame observait les tribulations de sa consœur. Du coin de l'œil, il discerna la silhouette de Mamoru qui s'extirpait – ou le pensa-t-il, tant la bruine avortait leur vue – des griffes du brouillard, sa peau lisse épargnée de la colère titanesque que la Brume avait déchaînée sur lui en le fourvoyant pour un ennemi. Sauf, il l'était – mais cela n'apporta aucun plaisir au sabreur, aucune ode que d'autres pourraient chanter. Ses yeux demeuraient fixés sur l'ombre de Washirō dont les viscères se répandaient tels la marée humaine qu'il commandait sur le sol ; et malgré tout, sa cadence mortifère se poursuivait, qu'importe sa lenteur, qu'importe la boue qui trainait autour de ses chevilles.
Il aurait pu prendre le pas sur lui. S'élancer pour frapper à l'instant où leur projet atteindrait son apothéose, voler la lumière qui lui revenait de droit en tranchant le cou à cet Infâme. Il aurait pu le faire ; mais ç'aurait été révéler sa perfidie, la couvrir d'excuses que son esprit s'époumonait à trouver. La vérité de tenait là, simple – son affrontement avec Shuushin l'avait épuisé, forcé à remonter le temps autant de fois que son sang avait goûté sa lame, autant de fois que son corps en avait souffert du reflet. Il aurait pu frapper. Mais sans raison qui expliquait son geste autre que l'égoïsme, les lauriers s'en seraient fanés, les louanges tournées en murmures qu'aucun n'oseraient disperser.
Il les voyait déjà, là, clamer ceux d'un autre ; de cette carcasse humaine ayant trop souffert qui s'avançait malgré les sévices de sa chair, tel un automate dont la Brume et ses injonctions avaient conditionné l'esprit et la passion. Il n'y en avait aucune, dans cette âme froide – il ne connaissait pas de désir ardent si ce n'était celui de tuer, aucun appétit pour la grandeur ou la popularité. Un martyr en devenir, dont la lumière engloutirait jusqu'à la présence d'Imifumei, sur qui tous auraient dû se reposer, et que tous auraient dû acclamer pour le rôle qu'il avait joué. De tes honneurs lui revenaient. De droit. Et pourtant, la noblesse d'un acte qui ne cherchait nullement à plaire allait l'en déposséder, lui voler jusqu'au dernier soupir d'admiration que ce peuple sans visage avait pour obligation de lui concéder.
En cet instant, il n'aurait pu détester quelqu'un avec la même ferveur qu'il abhorrait l'ombre chancelante de Washirō ; et peut-être une partie de lui se réjouit de sa mort, pensant que les lueurs de ce sacrifice ne dureraient qu'un temps – que, bientôt, son nom, Imifumei reviendrait nourrir toutes les bouches du petit peuple.
À commencer par celle de Rintaro.
L'attention du sabreur migra, doucement, vers les traits de son confrère, plus jeune, plus inexpérimenté – moins galvanisé par les enseignements d'un autre, plus malléable, moins serviable. Le visage d'Imifumei ne laissait rien transparaître des pensées susurrées dans son esprit ; il était celui d'un homme étreint par l'épuisement, par la complexité de la situation qui s'imposait à eux, du dilemme de tuer ou capturer pour faire parler la langue bien trop pendue de cet homme... avec un soupçon d'inquiétude à l'égard de l'Asakura, qui avait tout du plus beau mensonge. Et quelque chose dans ses paroles le fit réagir, si simple, si humain – parce que je n'étais pas assez fort pour les sauver moi-même.
Oui. C'était cela. Il en appelait à lui car il en était incapable ; car il était le seul à pouvoir faire quelque chose, à renverser cette situation en obtenant la gratitude de tous. Car il était le seul à pouvoir remonter le temps jusqu'au moment où la lame de Shuushin avait goûté le sang du bourreau. Un exploit que le porteur de Misasagi ne pourrait jamais réaliser, pour la seule raison qu'il était le seul dans ce maigre et morne monde à pouvoir le faire. Il entrevoyait déjà les éclats de voix des civils, de la hiérarchie, de tous, sous une seule voix ; heureusement qu'Imifumei était là, que sans lui, Kiri aurait perdu l'un de ses sabreurs. Il deviendrait le héros de cet affrontement, récupérait les lauriers qui lui étaient dus sur laquelle planait l'ombre de Misasagi.
Il venait de lui offrir la plus belle des justifications, sans jamais entraver son geste – et en obtenir toutes les grâces. Au diable le martyr et sa dignité, au diable le sacrifice qui lui aurait tout ôté. Tout lui reviendrait, comme cela devait être.
Alors lorsque Rintaro eut fini son éloge, la paume d'Imifumei quitta la garde de Sōkōjikan pour s'effondrer sur son épaule – comme un mentor qu'il n'était pas, comme un allié dont il ne partageait pas le moins du monde la sollicitude ; et pourtant, il en eut tout l'air, car ce fut bien la seule chose qu'il désirait qu'il entrevoie sur ses traits.
« Ne t'en fais pas. » Comment pouvait-il s'inquiéter ? Il était là. Sa main quitta son corps pour retrouver le manche de son arme. « Je m'en occupe. »
Mais le temps pressait ; déjà, le reflet de Misasagi s'élevait dans la bruine, prêt à frapper. La silhouette de Rintaro s'élança au-devant de celle de Shuushin lorsqu'il remarqua que l'imprudent se libérait de ses liens, jusqu'à fracasser les ossements qui l'entouraient si férocement. Et malgré tout, son expression demeurait inchangée ; démente, presque moqueuse lorsque l'étau de grès qui retenait son cou céda enfin.
Le regard de l'Envoyé trouva une dernière fois celui qui voyait en lui son plus beau sacrifice, avant de déclarer ; « Alors joins-toi à moi ! »
Le haut de son corps vrilla d'un seul coup, ses mains saisissant les bras de Zetsumei demeurés autour de son corps pour maintenir son étreinte. Sa poigne fut telle qu'elle marqua sa peau comme le fer rougissant celle d'une bête, l'empêchant de se dérober à ce qu'il lui avait lui-même imposé – juste assez pour que le visage du Kaguya se jumelle au sien ; juste assez pour que sa nuque se fasse l'ombre de la sienne lorsque Shuushin fit un pas de plus pour s'offrir à la lame qui attendait de le meurtrir.
Misasagi trancha sa chair aussi finement que l'air ou la pluie. La lame ne connut aucun réquisitoire, absout ses os au point de les rendre malléable. La tête décapitée de Shuushin roula sur le sol, marbrée de la démence qui l'avait habité jusqu'au dernier instant – de ce sourire qui prenait tant plaisir à se moquer de vous.
Et presque instantanément, un linceul pourpre découpa la gorge de Washirō. Sa gorge étouffa sous le poids de son propre sang, ses muscles se déchirèrent au même rythme que ses artères – une taille aussi fine et délicate que celle qu'il avait tracée. Et au moment où les ligaments qui retenaient son crâne auprès de son corps commençaient à s'effiler, le son d'une cloche résonna dans le silence.
Washirō continua d'étouffer. Pendant longtemps – plus longtemps, certainement, qu'il ne l'aurait espéré. Petit à petit, ce que le reflet de son arme avait ôté fut rebattit : ses os se reformèrent, ses veines recouvrèrent leur forme et l'hémoglobine qui les galvanisaient. Les filons pourpres n'avaient pas disparu de son cou, le long d'une ligne éphémère ; mais celle qui avait été tracée dans sa chair fut recousue, destinée à rejoindre les nombreux fantômes qui peuplaient sa lame à leur image. La cloche vrombit davantage, la poigne de son maître chancelante tant il lui ordonnait un effort qu'elle pouvait difficilement supporter – celui d'ôter une âme dont la faucheuse avait déjà senti le goût sur ses lèvres. Et pourtant, elle y parvient ; remonta le temps jusqu'à l'instant précis où le sang de trois d'entre vous avait lové celle de Shuushin, à la seconde précédant celle où sa langue en avait trouvé les détours pour noircir sa peau de l'augure du Dragon d'infâmie. L'obsidienne quitta le corps de l'Envoyé comme si elle en fut chassée, le pentagramme effacé de la boue comme s'il n'avait jamais existé. Et dans le silence laissé par son trépas ne demeura plus que les respirations âpres du manieur de Sōkōjikan, et celles, gonflées d'une vie qu'il s'était vu lui être ôté, de celui de la dame aux fantômes.
La pointe d'une épée fut plantée dans le sol sous vos pieds, distinctement. Une goutte de sueur roula de la tempe de son maître, et bien d'autres la suivirent – jusqu'à ce que le regard d'Imifumei se pose sur chacun d'entre vous... puis sur l'ombre de la tour de la Mizukage, avortée par le couvert de la bruine. L'Envoyé était mort, le quartier Est sauf.
« ...Allez-y. Je me charge de ce qu'il reste ici. », son attention retourna se loger sur l'arche que formait l'échine de Washirō, menaçant de s'effondrer. « Apportez votre aide à la Shodaime. La Brume ne s'est pas encore apaisée. D'autres vont périr. »
Car du temps, l'Asakura n'en avait pas – et le porteur de Sōkōjikan ne s'était pas éreinté au point de chanceler pour qu'il devienne un autre de ces cadavres aux viscères drainés de son corps.
Fin du groupe 1.
récapitulatif:
Face à vos assauts et à la lenteur de l'avancée de Washirō face à lui, Shuushin, qui comprend la nature de votre stratégie, brise petit à petit les entraves qui le retiennent (y compris la plus récente venant de Zetsumei). Il attend toutefois le moment opportun où le sabreurs de tient devant lui, prêt à frapper, et que son corps est tiré vers l'arrière par le Kaguya pour s'en libérer tout à fait (ce qui lui coûte, en tout, un total de trois actions). Il n'éprouve aucune crainte lorsqu'il aperçoit Misasagi et lorsque l'arme vient pour son cou ; au contraire, Shuushin s'avance (sans refaire un pas dans son cercle) pour aller au-devant de l'attaque et vrille sur lui-même, de sorte à ce qu'il emporte Zetsumei avec lui dans la courbe que trace l'épée pour le décapiter.
Grâce aux supplications de Rintaro, Imifumei, en étant témoin de la scène, active le pouvoir de Sōkōjikan en faisant sonner la cloche qui pend à sa garde ; le temps de rembobiner alors sur la faux de Shuushin pendant que Misasagi lui tranche le cou, remontant jusqu'au moment où l'homme a récupéré le sang de Washirō pour l'absorber. Vous êtes témoin des différents « états » rembobinés de l'arme qui se succèdent jusqu'à ce que le sang disparaisse du tranchant, et, par extension, que la peau de Shuushin perdre sa noirceur. Au cours de sa décapitation, Washirō peut sentir sa gorge être tranchée en même temps que celle de Shuushin, et, à la fois, sentir qu'elle se « reconstruit » (comme si le présent entrait en conflit avec le pouvoir de Sōkōjikan qui le force à inverser le processus). Au terme de son geste, la gorge de Washirō est maculée de son propre sang (qui finit de s'écouler à partir d'une ligne horizontale comme s'il avait été égorgé) sans porter la trace d'une moindre entaille.
La tête de Shuushin roule alors sur le sol, ciselée de son corps, qui tombe raide mort sur le sol. Imifumei, lui, planté la lame de son épée dans le sol et respire lourdement ; vous comprenez donc qu'avoir remonté le temps jusqu'au début de votre affrontement lui a coûté énormément d'énergie.
Cette narration marque la fin de votre groupe, félicitations ! L'ensemble des personnages étant en état de le faire peuvent se rendre dans le groupe 0 pour assister aux derniers dénouements de l'Évènement. Si cela ne vous intéresse pas, vous pouvez passer directement par la case récompenses et récupérer vos 20 XP juste ici.
Contrairement à ce que vous avez reçu comme information de la délégation d'Homura à Kiri statuant qu'un détenteur de pouvoirs inconnus, à sa mort, en libère la mémoire au reste du monde, vous ne semblez pas le moins du monde vous souvenir du pouvoir de Shuushin. Côté HRP, comme vous vous en doutez, il s'agissait bien du pouvoir d'Hidan dans Naruto ; et comme vous vous en doutez également, il n'est pas vraiment « mort », puisqu'Hidan a survécu à sa propre décapitation.
Imifumei vous congédie tous en déclarant qu'il se chargera du reste (à savoir, du corps de Shuushin ainsi que de Washirō dont les intestins se baladent par terre). HRP, cela permet de vous envoyer dans le groupe 0, mais je ne suis pas fermée aux RPs post-évent qui permettraient un follow-up là-dessus pour ne pas vous couper l'herbe sous le pied.
Enfin, à titre indicatif si le joueur décide de poursuivre dans le groupe 0, l'armure de @Kaguya Zetsumei passe à une puissance de rang B à cause de l'environnement.
En termes d'explications sur la réaction d'Imifumei, sur laquelle certains pourraient se questionner ; bien qu'elle soit influencée par le fait que Washirō soit contre la mort de son personnage, elle est également profondément en accord avec le caractère du PnJ et serait, certainement, advenue malgré tout si Washirō avait choisi de cocher « Oui » à cette petite case, pour une raison très simple.
En résumé, l'action de Washirō est tellement digne (sacrifice, respect des codes de Kiri, qui impose le respect de ne pas avoir d'égard pour sa vie tant que l'opposant est à terre) que le récit qu'en auraient fait ses camarades et les autres membres de Kiri, en chantant ses louanges, aurait complètement occulté la présence d'Imifumei ou le rôle qu'il a joué dans cet affrontement. En d'autres termes, le fait que Washirō devienne un martyr lui aurait valu l'admiration de tous et les compliments qui vont naturellement avec ce genre d'événements (excellent sabreur perdu trop tôt, qui suivait parfaitement les enseignements de Kiri, qui s'est sacrifié pour la nation, etc.). Or, comme vous vous en doutez, cela n'aurait pas fait les affaires d'imifumei qui aurait été complètement occulté par le « fantôme » (un comble, pour le porteur de Misasagi) de Washirō. En un mot, tout le monde n'aurait eu que le nom de Washirō à la bouche... et non le sien, alors qu'il a participé à cet affrontement et était le ninja le plus puissant sur place, qui aurait dû briller.
Mais, vous l'aurez compris, cela change du tout au tout s'il sauvait Washirō en empêchant sa mort grâce à son pouvoir, une chose que seul lui était en mesure de faire grâce à sa maîtrise de Sōkōjikan ; ce serait vers lui que tous se tourneraient. On se dirait alors qu' « heureusement qu'Imifumei était là » et que c'est grâce à lui que Kiri n'a pas perdu l'un de ses meilleurs éléments (les personnes parvenant à manier les 7 sabres étant une denrée rare). En sauvant Washirō, il inverse ainsi les rôles et récolte tous les lauriers (à quelques exceptions près, car vous avez fait la majorité du travail ; mais les parts seront plus égales plutôt que la sienne soit totalement occultée). Imifumei détestant par dessus tout perdre l'admiration des gens et étant narcissique au possible, il n'aurait pas pu laisser ça se faire sans intervenir (vous avez dit Homelander ?).
J'espère que votre groupe vous a plu et, pour ceux qui passent dans le groupe 0, on se retrouve là-bas !
Jeu 19 Sep - 23:42
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Yuki MamoruChûnin 中忍 de rang B+
▶ Sujet: Re: TOUT HOMME DOIT MOURIR, GROUPE 1 – EST
TOUT HOMME DOIT MOURIR
Feat @Asakura Washirō, @Kaguya Zetsumei et @Takeda Rintaro
C'est dans un grondement sourd que l'énorme crocodile marin sortit du cocon de glace invoqué par le double glaçé de Mamoru, brisant la gangue glacé autour de lui en observant la silhouette figé du double qui avait donné de sa propre personne pour permettre la croissance du mur afin de protéger celui dont il était la copie : un bien noble sacrifice pour un être qui n'était qu'un mirage, vint alors penser l'énorme monstre à écaille en venant gigoter son buste et plus précisément ses épaules pour vérifier que son invocateur était toujours de ce monde ... Et laissa un sourire naitre sur son museau immense alors qu'il parvenait à entendre la respiration lourde du Yuki sur son dos.
"C'était ... C'était juste ... Beaucoup trop juste ... Je dois récupérer mais ... Et Washiro ?"
Demandât Mamoru alors que le pas lourd du crocodilien se fit entendre tandis qu'il s'approchait de là où se tenait pas moins de 3 sabreur, un Kaguya et ... Une tête tranché qui n'était pas celle de Washiro, au grand soulagement du Yuki qui se permit de souffler un bon coups alors que "Jimmu le crocodile géant" observa la petit bande tout en reniflant le corps apparemment sans vie de celui qui avait valu tant d'effort.
"Sniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiif ! Pas tout à fait mort ... Faites attention. "
Dit-il alors que Mamoru observa par dessus ce dernier pour voir l'état de chacun et s'assurer qu'aucun ne demandait de soin urgent avant de retenir une grimace à la pensée que cela avait surement dû être empéché par le porteur du sabre du temps sinon comment cela aurait pu finir aussi bien ? Encore une fois, Imifumei avait sauvé la journée ! Le clan Yuki n'aurait de cesse de l'entendre de la part des sabreurs, soupirât-il intérieurement avant de penser au chef de son clan toujours au prise avec l'autre intrus !
"Jimmu, on doit aller là bas ! Tu vois le combat au loin ? Le chef de mon clan y est et je dois aller lui porter assistance même si je n'ai pratiquement plus de force. Puissant comme tu es, tu pourras y être plus utile que moi ."
Demandât Mamoru avant de sentir l'immense masse du crocodile se mettre en mouvement et demande alors aux autres membres du groupe maintenant que Imifumei les avait tous libéré.
"Je vais rejoindre Raido et ceux vers qui il allait, si vous voulez venir : faites vites."
Finit-il alors que son énorme Crocodile prit un instant pour laisser monter sur son dos un possible retardataire ou deux avant de se mettre a courir dans les rues du village puis à bondir de façon à éviter de tout ravager sur son passage : offrant à qui était présent, le spetacle rare d'un kaiju traversant Kiri pour rejoindre le dernier lieu de l'affrontement entre les forces de la brume et le culte du dragon sacré.
Résumé des actions : a écrit:* Ayant survécu miraculeusement par un enchainement de jutsu et une énorme dépense de chakra : Mamoru s'en tire / son clone disparait.
* Toujours sur le dos de son croco invoqué de Rang A, va vérifier que Washiro est vivant ainsi que les autres membres du groupe
Pour avoir une idée de son aspect, sa taille et sa couleur:
* Se dirige vers le groupe 0 avec son énorme croco aprés avoir proposé à qui voulait le suivre, de grimper sur son énorme bouée Lacoste.