SPIRIT OF SHINOBI

embrace your power




  1. ANNONCES

    12.10.24 evenement L'évènement se termine officiellement avec son épilogue, qui révèle de nombreux éléments de la trame. De nouveaux enjeux arriveront dans les semaines à venir pour chaque faction !

    04.10.24 patch Le Patch .03 est disponible !

    21.07.24 evenement Le deuxième Évènement du forum, « Les voix du passé » est lancé ! L'ensemble des RPs sont disponibles dans la catégorie qui lui est dédiée !

    15.06.24 changement Le forum passe à l'automne 83 avec le lancement des RPs de pré-évènement !

    22.04.24 patch Le Patch .02 est disponible !

    01.02.24 patch Le Patch .01 est disponible !

    Automne 83

    Cent huit ans avant notre ère, le chakra courut sur le monde comme une traînée de poudre. Venu de nulle part et de partout à la fois, il étreignit les hommes et anima leurs corps comme ceux des nouveau-nés dès leur premier souffle. Tel un raz-de-marée changeant le monde, son énergie leur offrit les prémices de ce qu’ils nommeraient « pouvoir », bien des années plus tard.

    Celui de dépasser les limites que la nature leur avait jusque-là imposées. De donner vie et corps à leurs ambitions les plus folles comme à leurs vices les plus abjects.

    Leurs chairs avaient été bénies de la grâce de l’alizée et de la force des typhons : leurs coups étaient plus précis, leurs organismes plus vigoureux. Un simple bond les menait jusqu’aux cimes des arbres majestueux du désormais Pays du Bois. Leurs pas les guidaient sans peine à travers les monts qui édifièrent bien plus tard les frontières de l’actuel Pays des Montagnes.

    Alors, ils embrassèrent cette nouveauté comme chaque bien de l’Humanité : avec le profond désir de la dompter jusqu’au moindre détail, de faire cette énergie sienne avant tant d’autres. Il leur fallut des décennies pour maîtriser ce que le plus simple shinobi peut accomplir aujourd’hui – mais ils y parvinrent, en demeurant dans la profonde ignorance de l’origine du chakra.

    Et ils comprirent. À quel point il pouvait receler la puissance de faire de l’imagination une réalité ; à quel point ils pouvaient dompter les leurs par la force et fonder les dynasties qui gouvernèrent le monde des années durant.

    Lire la suite


    XP

    Homura

    personnages, +30 XP


    Kiri

    personnages, +10 XP


    Kumo

    personnages, +15 XP


    Errants

    personnages


  2. Image decoration
    shogunat printemps 83
    Contexte d'Homura

    Régie par la noblesse, la richesse et par un grand sens de l'honneur et de la droiture, Homura se distingue ni plus ni moins des autres villages par son caractère guerrier à la limite du comportement militaire. Les shinobis qui sont formés pour devenir des shinobis d'Homura sont, dès leur plus jeune âge ou dès l'entrée dans la formation, forcés de respecter ce code d'honneur. Il est précisé que quiconque y dérogerait se verrait sanctionné de différentes façons... des travaux d'intérêt publique à l'emprisonnement et du bannissement des terres d'Homura à la pure et simple mise à mort.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de se sacrifier pour la cause Homura-jin.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de donner sa vie pour ses camarades, particulièrement s'ils sont plus jeunes ou s'ils sont moins expérimentés. De la même manière, il doit un incontestable respect à ces derniers.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de se sacrifier pour les civils.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de réussir une mission primordiale même si cela signifie abandonner ou laisser mourir ses camarades.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de dissimuler ses sentiments personnels ; pire que cela, il se doit de les ignorer et de les faire passer au second plan.

    ❈ Tout shinobi doit une indiscutable fidélité à sa faction. Toute information dissimulée, cachée volontairement ou toute trahison quelconque sera sévèrement sanctionnée.

    ❈ Tout shinobi doit se dévouer à son entraînement et au perfectionnement de son corps et de son esprit. Il doit respect aux siens et aux autres, tolérance aux différences, empathie aux plus faibles et rigueur dans ses efforts personnels (qui doivent être constants et variés).

    ❈ Tout shinobi doit un indiscutable respect à ses supérieurs hiérarchiques et doit obéir au doigt et à l'oeil à leurs ordres. Toute insubordination sera sévèrement sanctionnée.
    Image Personnage

    FUJIWARA SENCHI Portant sur ses épaules l'ensemble du clan Fujiwara, Senchi est un guerrier hors pair dont le jeune âge, la force d'esprit, la droiture, la témérité et les compétences l'ont rendu capable de se hisser au sommet. Un lien particulier mais inconnu le lie à Iwao, la Shogun, sans que personne ne sache trop quoi en penser. Certains le suspecteraient même d'être à l'origine de la mort de son père, bien que rien ne l'incrimine.

    Image Personnage

    HYÛGA EIMEI Figure représentante du clan Hyûga, devenu chef en l'an 68, Eimei incarne toute la fierté des siens. Droit, noble, charismatique tout en restant sobre, il semble en savoir plus qu'il ne le devrait. Il est à l'origine de l'ensemble des mouvements du clan Hyûga, car rares sont les membres de son clan osant défier ses ordres ou agir sans son aval. Il fait parti de la branche principale.

    Image Personnage

    NARA KUENAI Etant à la tête du clan Nara, Kuenai est extrêmement perspicace et dispose d'une intuition impressionnante. Très soucieuse des maux qui pèsent sur Homura, elle est parfaitement lucide vis-à-vis du comportement des siens comme de celui des autres clans et s'organise toujours dans l'ombre afin de limiter les dégâts. Certains la suspectent d'avoir assassiné Fujiwara Oda, et de nombreuses preuves mèneraient à penser qu'elle est coupable. Etrangement, elle rejette l'entière culpabilité sur Fujiwara Senchi.

    Enjeu n°1 :

    RENFORCER LES SHINOBIS

    0%

    Enjeu n°2 :

    RALLIER AU SHOGUNAT

    0%

    Enjeu n°3 :

    LA CONFIANCE DES CIVILS

    0%

    Derniers RP

    Retour au temple souterrain

    À l'été 83, un shinobi d'Homura se rend au sein du temple souterrain découvert lors de l'attaque d'Oto sur Homura, en périphérie du Shogunat. Ses découvertes mènent le lieu à son scellement complet par le clan Uzumaki, ainsi qu'à l'amnésie du genin.

    Le massacre du boucher

    À l'été 83, 90 civils sont assassinés dans la bourgade de Rindо̄ par un homme se faisant appeler « le Boucher ».
    Au terme d'un combat qui se révéla être une victoire pour l'escouade envoyée par Homura, il fut assassiné par Yamamoto Janome au moment où il s'apprêtait à leur révéler les plans de l'Alliance.
    À sa mort, le pouvoir des fils noirs, le Jiongu, réapparu à travers le monde.

    Évènement

    ÉVÈNEMENT 2 : À charge de revanche

    La venue de l'automne fut le théâtre de la plus grande attaque de l'Alliance contre le Shogunat d'Homura. Suite à la récupération d'Uzumaki Sadame – Jinchuuriki de Kyuubi que tous pensaient décédé – par les forces armées à la fin de l'été, l'Alliance se mit en chemin pour le reprendre par la force, de crainte qu'il puisse confier aux shinobis d'Homura tout ce qu'il connaissait malgré lui à leur sujet, lors de sa captivité.

    Alors, si une escouade s'occupa de protéger le Jinchuuriki dans sa chambre d'hôpital, le reste du village, lui, dû s'occuper de Janome et de ses alliés qui tentèrent de mettre la Capitale à feu et à sang pour disperser leurs forces.

    ÉVÈNEMENT 1 : L'ombre derrière la guerre

    En hiver de l’an 82, Homura fut prise pour cible par les forces armées du Pays du Son qui attaquèrent de front la capitale de l’Empire.
    Rejoints par les autorités du Shogunat, les Genin firent face à de nombreux guerriers d'Oto, une dizaine de yokai éveillés ainsi qu'à Yamamoto Janome, qui se révéla chef d'orchestre de ce conflit.
    Alors que ce face à face tournait en défaveur d'Homura, Naga, un shinobi ayant rejoint leurs forces armées, s'énonça comme un traître qui avait enfin récupéré ce qu'il cherchait depuis toutes ces années.
    Il invoqua Kyuubi, le Démon Renard, avant de prendre la fuite avec Janome sur son dos... non sans avoir occis tous les yokai de ce dernier, comme pour le punir pour sa cruauté qu'il n'avait pas prévue au programme.

    Culture & religion

    → La chasse 春・狩猟期 – printemps
    → Festival de la Lune Rouge 夏・赤月の祭り – été
    → Virée aux morts 秋・死者への旅行 – automne
    → Nouvel an guerrier 冬・戦士新年 – hiver

    Go to previous slideGo to next slide
  3. Image decoration
    kirigakure printemps 83
    Contexte de Kiri

    S'il y a bien un lieu dans lequel la mort peut survenir à tout moment, c'est bien au sein du Village Caché de la Brume. Depuis des années, afin de lutter contre le retard qu'eut prit le pays par rapport aux autres factions, les autorités de l'Eau se décidèrent à mettre au point une philosophie qui leur permettrait de rattraper l'avancement des autres factions. C'est notamment au travers de l'assassinat que ces derniers trouvèrent leur réponse et ainsi furent éduquées les jeunes pousses destinées à devenir les futurs shinobis de Kiri. A un style sanglant et sanguinaire, loin de toute valeur humaine.

    ▒ Chaque Shinobi doit être capable de mourir pour la Brume et pour ses habitants.

    ▒ Chaque Shinobi doit capable d'abandonner, de laisser mourir voire de tuer ses camarades si cela leur permet la réussite d'une mission primordiale.

    ▒ Chaque Shinobi ne dispose d'aucun sentiment personnel : ils doivent agir sous les ordres de la hiérarchie.

    ▒ L'entraînement de chaque shinobi doit être rigoureux et il doit toujours être au service de l'identité de la Brume.

    ▒ Chaque Shinobi doit servitude et obéissance à la hiérarchie, tout manquement sera vu comme insubordination.

    ▒ Chaque Shinobi doit tuer tous les adversaires qui se dresseront sur le chemin de Kiri.

    ▒ La Brume est l'alliée de Kiri, nul ne doit la remettre en question.
    Image Personnage

    YUKI ZENRYŌ Yuki Zenryо̄, autrefois jeune membre du clan dont tous reconnaissaient le potentiel, devint chef de clan à la mort de Yuki Saburô en l'an 75. Très proche de la Mizukage, il lui assure son soutien inconditionnel et celui de son clan.

    Image Personnage

    KAGUYA TAOSU Cheffe du clan Kaguya, Taosu est connue comme étant une guerrière redoutable et particulièrement avide de sang et de trippes. Supportant avec fidélité l'identité de ce clan depuis des décennies, elle est, malgré son apparence, extrêmement hostile, sournoise et meurtrière, si bien qu'elle est redoutée dans son clan entier. Elle éprouve une très forte rancœur envers Oboroge, la Mizukage, car sa simple présence a fait diminuer de manière importante son quota d'assassinats par jour.

    Image Personnage

    SEIDŌ IMIFUMEI Personnalité émérite parmi les sabreurs, tout le monde au sein de Kiri connait Imifumei. Combattant redoutable maîtrisant Sо̄kо̄jikan, le Sabre du Temps, l'ensemble de Kiri le voit comme un shinobi imbattable. Il est vénéré de tous, car tous le connaissent comme un homme héroïque, portant de grandes valeurs d'espoir, de courage et de persévérance auprès des plus faibles.

    Enjeu n°1 :

    SE RENSEIGNER À L'INTERNATIONAL

    20%

    Enjeu n°2 :

    LES ORIGINES DE LA BRUME SANGLANTE

    60%

    Enjeu n°3 :

    LA LIGNÉE DU SEIGNEUR

    0%

    Derniers RP

    Post-évènement/Kiri : Le visage de la Brume

    TBA

    Enjeu : les origines de la Brume Sanglante & La Brume du Seigneur

    Trois soldats de l'Eau sont approchés par Fuuha, une errante appartenant autrefois au clan Yuki dont elle a renié le nom.
    Si elle décide de partager le fruit de ses enquêtes sur la Brume sanglante avec quelques uns, d'autres n'acquièrent pas sa confiance – à l'image d'un certain archer jouant un double jeu, en faisant un rapport au Seigneur de l'Eau et à la Shodaime sur ses agissements.

    La lutte contre le yokai originel, groupe 1 et groupe 2

    Une escouade menée par Kaguya Bankichi permis à la Brume de repérer la trace de Shinchū et, au terme d'un affrontement difficile, de l'éliminer en le prenant par surprise. L'ensemble de l'escouade fut frappée par une marque maudite mystérieuse lors de son ultime râle.

    Évènement

    ÉVÈNEMENT 2 : Tout homme doit mourir

    À l'automne 83, Naga foule du pied le Village caché de la Brume en pénétrant dans la Tour de la Mizukage. Pressentant le danger qu'il représente, la Shodaime s'engage immédiatement dans un combat qui l'oppose à l'étranger, épaulée par la Brume sanglante qui, pour une raison que l'on ignore, ne parvient pas à le tuer malgré tous ses efforts.

    Au sein du village, les autorités de Kiri se dispersent sur deux flancs : à l'Ouest, face à une yokai connue sous le nom de la Mariée sans visage ; et à l'Est, face à un homme nommé « Shuushin », un adorateur d'Izanagi qui se dit être immortel...

    ÉVÈNEMENT 1 : Désastres sous une brume de sang

    À l'hiver de l'an 82, Kiri souffrit simultanément la disparition d’un grand nombre de ses habitants et la désertion apparente de trois de ses éléments les plus prometteurs
    Les enquêtes menées révélèrent d’une part que les civils avaient été massacrés par des Yokais, dont le plus imposant était Shinchū, dit « le Yokai Originel », et d’autre part que les déserteurs avaient été tués par deux individus restés non identifiés, mais dont l’un d’eux manipulait une forme d'orage.
    L’hypothèse d’une alliance entre ces deux menaces n’était pas exclue.

    Culture & religion

    → Soutien aux cultures 春・米農業のサポート – printemps
    → Grande marée 夏・大潮 – été
    → Parade de sang 秋・血液示威運動 – automne
    → Hymne à la Brume 冬・霧に賛美歌 – hiver

    Go to previous slideGo to next slide
  4. Image decoration
    kumogakure printemps 83
    Contexte de Kumo

    Parmi les lieux les plus malsains et insidieux du Yuusei, Kumo s'y érige en maître. Faussement uni, le village est peuplé de shinobis qui ne souhaitent qu'agir pour leurs intérêts propres ou pour ceux des personnes pour lesquelles elles travaillent. Etrangement, cela est parfaitement assumé par tout le monde et ainsi sont éduqués les shinobis. En plus de cet état d'esprit, rédigé par le Daimyo en personne, Kumo dispose d'un Code de Renseignements que tout le monde doit consciencieusement respecter sous peine d'être sanctionné par le dernier. Evidemment, la crainte de ce dernier incite et invite tout le monde à les appliquer sans broncher.

    ζ Chaque Shinobi doit être capable de mourir pour son Daimyo.

    ζ Chaque Shinobi ne peut discuter des ordres de la hiérarchie. Aussi, tout manquement aux ordres du Daimyo est passible d'une peine de mort.

    ζ Chaque Shinobi doit être capable d'accomplir toute mission, même si cela lui impose des sacrifices insurmontables.

    ζ Chaque Shinobi doit s'entraîner en vue de récupérer toujours plus d'informations, et afin d'être toujours plus discret.

    ζ Toute information récoltée doit revenir au Daimyo sans aucune exception.

    ζ Toute personne surprise en train de comploter contre le Daimyo sera soumise à la peine de mort.
    Image Personnage

    SHIRATSUCHI BAKU'EN Baku'en est, en plus d'être le chef du clan Shiratsuchi, l'homme qui les a relevé de leur condition de "parfaits petits soldats obéissants". Désireux de liberté et de justice, il est animé par une grande hostilité qu'il parvient à maintenir discrète pour restaurer l'honneur de son clan, qu'il estime bafoué depuis des décennies. Secrètement, il rêve de pouvoir mener une rébellion contre Koriki Tomio, au risque que cela mène à l'extermination des siens.

    Image Personnage

    ABURAME YOKOSHIMA Fourbe, manipulatrice et très protectrice vis-à-vis des siens, Yokoshima est la cheffe du clan Aburame. Soupçonnée – sans preuves concrètes – par plusieurs personnalités d'avoir son nez fourré dans toutes les affaires, elle est autant admirée que crainte. En plus d'être une des rares personnes du clan Aburame à maîtriser les Rinkaichû, des rumeurs courent selon lesquelles elle serait à même d'agir efficacement, n'importe quand et dans tous les recoins du village.

    Image Personnage

    INUZUKA “JINMENJUSHIN” Autrefois rejeton auquel l'on ne daigna pas donner de nom, abandonnée à la naissance au large du domaine en espérant que le nouveau-né pourrirait parmi les yokai pour être simplement née femme, celle que l'on connaît aujourd'hui sous celui d'une « bête à forme humaine » passa sa vie entière à lutter pour ne serait-ce que pouvoir voir une autre aube se lever. Les cicatrices comme les sévices qui marbrent son corps et son visages sont les reliques des nombreux affrontements qu'elle a endossé au cours de son existence, au point de devenir une vétérante du clan Inuzuka dont la force et la hargne était aussi crainte qu'elle était respectée. Les murmures des membres de son clan à son propos lui donnèrent, avec le temps, ce qu'une mère ne lui avait jamais offert – un nom ; celui de « Jinmenjushin », aussi rompue à la bataille qu'à la victoire. Une vieille et large balafre fend sa joue, faisant horriblement entrevoir l'arche de sa mâchoire jusqu'à son ossature, qu'elle arbore comme un trophée.
    À l'automne 83, elle invoqua une ancienne clause de son clan pour défier le frère de Getsumen – qui aurait naturellement hérité de son titre de chef de clan – dans un combat à mort pour obtenir le droit de guider les siens, ce qu'elle obtint en laissant derrière elle le dernier cadavre de cette lignée. Elle ordonna qu'il soit laissé à l'endroit où elle l'avait occis pendant deux jours, afin de faire passer son message : celui que les Inuzuka seraient désormais menés par une bête qu'ils avaient passés des décennies à renier.

    Enjeu n°1 :

    PURIFIER KUMO DES TRAÎTRES

    0%

    Enjeu n°2 :

    ASSERVIR LE GRAND DRAGON

    0%

    Enjeu n°3 :

    SUITE DE L'AMULETTE

    20%

    Derniers RP

    L'histoire se répète : tour du raikage

    À l'été 83, l'Alliance, menée par un Yamanaka inconnu, tenta de récupérer le Shodaime Raikage. Ils y parvinrent, mais ne purent le ramener en vie - Getsumen fut tué, alors inconscient, par un shinobi nommé Sumashâ.

    L'histoire se répète : domaine aburame

    Une attaque d'un Yokai dans le Domaine Aburame décima une partie du clan. Un kumojin et deux errants présents sur place, parvinrent à endiguer la menace et à en venir à bout, en le tuant avec une la dague d'annihilation des Aburame.

    L'histoire se répète : domaine shiratsuchi

    Un shinobi de l'Alliance maîtrisant un art shinobi inconnu s'apparentant à l'orage attaqua le Domaine Shiratsuchi pour tenter de capturer l'un des membres du clan.
    Celui-ci fut tué par un Shiratsuchi ayant libéré le pouvoir de la première pièce d'une arme mythique, retrouvée plus tôt dans l'année par les forces de Kumo. Sa libération généra une explosion titanesque qui ne laissa aucun survivant.
    À la mort de l'homme inconnu, le pouvoir de l'orage, le Ranton, réapparu à travers le monde.

    Évènement

    ÉVÈNEMENT 2 : À la hauteur de sa corruption

    Suite à de nombreux rapports attestant de la présence grandissante de yokai dans les montagnes, une escouade est envoyée par le Nidaime Raikage au début de l'automne 83 pour régler la situation – avant de réaliser que tout cela est dû à la présence de Corruption, l'un des quatre Shinobi Primordiaux, dont le sceau a été fragilisé.

    Une seconde escouade est envoyée dans les profondeurs des monts de Kaminari, où l'un des Grands dragons est apparu dans le ciel, corrompu par les miasmes que laisse s'échapper le sceau de Corruption. Les kumojins se doivent alors d'affronter ces engeances sur les deux fronts, afin d'empêcher l'influence du Shinobi Primordial de s'étendre jusqu'au village, malgré le manque de coopération de certaines de ces forces...

    >ÉVÈNEMENT 1 : Insurrection

    À l'hiver de l'an 82, l'élection du Shodaime Raikage fit rage. Nommé presque unanimement, Inuzuka Getsumen prit le pouvoir et profita de son ascension pour tenter de mener un coup d'état contre le Daimyo, Koriki Tomio.
    Lui reprochant une cruauté sans nom qui punit, asservit et torture les innocents, une grande guerre civile éclata et le peuple Kumojin fut déchiré par l'affrontement des deux forces, alors que le Seigneur lui-même était présent.

    Culture & religion

    → Grande collecte 春・大採取 – printemps
    → Célébration d'Antan 夏・昨年のお祝い – été
    → Cérémonie des chandelles 秋・キャンドルの式 – automne
    → Jeux d'hiver 冬・冬季ゲーム – hiver

    Go to previous slideGo to first slide

Derniers sujets

Mikage le prodige de l'effort(FINIT)parSeijuu Shānyùe
Aujourd'hui à 12:59
04. Obtenir des gains de paliers de progressionparKazuya no Kengen
Aujourd'hui à 11:27
Aux portes de l'avenir [LIBRE]parUzumaki Tensai
Aujourd'hui à 11:12
La pré-clause Kaguya (Tats)parTsubame Tatsumi
Aujourd'hui à 10:25
[Mission / Libre / B] La maison du yokaï [PV Kaï et Kaido]parFujiwara Kai
Aujourd'hui à 8:51
Catch Up [Wari]parZenin Taiga
Aujourd'hui à 4:31
Contre les Arts Divins [Entraînement Ft. Nara Haruko]parNara Haruko
Aujourd'hui à 3:03
Shominsei no KageparKaguya Zetsumei
Aujourd'hui à 1:21
[Mission B] Grand comme une montagne ? ▬ Wari, TatsumiparAburame Wari
Hier à 23:09
-29%
Le deal à ne pas rater :
Pack Smartphone Google Pixel 8a 5G 128 Go + Ecouteurs Google Pixel
469 € 659 €
Voir le deal

Aller en bas Partagez

[POST-ÉVÈNEMENT/KIRI] Le visage de la Brume

Narrateur
[POST-ÉVÈNEMENT/KIRI] Le visage de la Brume EmptyLun 21 Oct - 20:40

Expérience : 1525
Messages : 780

[POST-ÉVÈNEMENT/KIRI] Le visage de la Brume Empty
Narrateur

Message Sujet: [POST-ÉVÈNEMENT/KIRI] Le visage de la Brume

事象2 ● 霧隠、イベント後

KIRIGAKURE, POST–ÉVÈNEMENT


Automne 83, domaine du clan Yuki.
Trois jours après l'apparition de Gobi.


La lune s'élevait, haute, dans le ciel que la Brume paraît de son plus beau manteau. L'arche vaporeuse qu'elle dessinait avait retrouvé sa quiétude habituelle, sous le couvert de la nuit ; elle retraçait les ombres folles des quartiers dévastés, des corps jonchés – méconnaissables – que quelques âmes s'efforçaient d'embaumer dans des linceuls immaculés lorsque les vivants s'abandonnaient au repos. Quelques silhouettes, dont le visage se dissimulait derrière un triangle de tissu blanchâtre pour épargner leurs sens de l'odeur âpre des chairs calcinés, murmuraient leurs devoirs pour mieux les coordonner, dans le silence que l'obscurité avait si méticuleusement tissé sur le Village caché de la Brume.
Le domaine Yuki ne faisait pas exception à leur présence. Loin d'avoir été épargné, il avait, à l'image des quartiers Fuwa non loin de là, essuyé le courroux mordant que le brouillard avait asséné sur son opposant ; sur l'étranger qui n'était plus de ce monde pour conter le récit de sa propre mort. Certaines bâtisses étaient défrichées, d'autres effondrées. Quelques bâtiments qu'Izanami avait touché de sa grâce avaient su demeurer indemne, grâce à l'effort conjugué des âmes portant le don du gel dans leurs veines. Alors on avait déplacé ceux que le cataclysme avait dépossédé jusqu'à ne plus rien laisser, accueillit les plus infortunés entre leurs murs – certains blessés aussi.

Leurs râles étaient les seuls à percer le doux couvert de la nuit ; ceux qui n'avaient pas succombé à leurs blessures, ceux dont la pitié des soignants n'avaient pas abrégé les souffrances.
Parmi eux se trouvaient la silhouette fragilisée du chef du clan Yuki, dont le corps avait souffert – à l'image de celle qui en avait répudié le nom – des sévices du brouillard. On avait tenté de bander son bras avec toute la parcimonie que l'on pouvait convoquer, endolori ses nerfs avec suffisamment de lait de pavot pour en absoudre toute douleur – au point de tronquer ses souvenirs et sa mémoire sans le vouloir. Le fer de son arme fut le plus difficile à retirer de ses chairs, dont le métal avait fondu face à la morsure d'une vapeur excédant toute chaleur qu'il pouvait supporter. L'acier s'était mêlé à ses muscles, couplé aux os si fragiles de sa main. On avait appelé de nombreux médecins, certains dont la chevelure rousse et l'engagement envers l'Eau restait encore à prouver. Autant qu'il en faudrait pour la minutie que ce travail demandait.


Yuki Zenryō,
chef du clan Yuki


Il fallut deux nuits pour que Zenryō s'éveille à nouveau.

De nombreux jours s'étaient écoulés depuis l'assaut ; mais ce soir, dans le creux d'une nuit que la lune baignait de sa plus blanche pâleur, la souffrance avait réveillé le chant que ses veines avaient si violemment appris. Son échine s'était redressée au-dessus de son futon, sa mâchoire crispée par la douleur qui irradiait son membre – au point de ramper jusqu'à la table basse, à quelques pas de l'édredon, pour saisir la fiole de pavot qui l'attendait. La drogue trouva ses lèvres – peut-être trop vite à en juger par sa gorge qui se resserrait jusqu'à étouffer.
La toux força son dos à reposer contre le mur de sa chambre, à demeurer assis contre ces lames boisées tant la douleur ne pouvait lui permettre de se lever. Sa senestre s'enferma autour des bandages suintants dont l'on avait méticuleusement entouré son bras, comme si ces ongles qui peinaient à s'enfoncer dans le tissu pouvaient en arracher les nefs pour faire taire la souffrance qui s'y logeait.

La fiole roula sur le sol, répandit le peu de mixture qu'elle contenait encore. Le son de la porcelaine résonna sur le bois tandis que le chef du clan Yuki haletait, son visage dissimulé sous des cheveux que l'on avait lâchement noué dans sa nuque pour débarrasser ses plaies de la sueur qu'ils portaient.

Jusqu'à ce qu'il se heurte aux geta d'une silhouette qui s'était glissée au sein de cette chambre, aussi légère et vaporeuse que la Brume elle-même.
Zenryō leva difficilement les yeux vers cette ombre, malgré l'air misérable que criait son corps tout entier.

« Bonsoir, Zenryō. »

Hadō Oboroge, Shodaime Mizukage


Les paupières du Yuki se plissèrent, frappées par une vague de douleur qui résonna jusqu'au bout de ses doigts meurtris. Des mots voulurent trouver sa langue pour lui répondre – mais ils moururent entre ses lèvres, emportés par un hoquet de misère qu'il tenta si bien de dissimuler.
L'Ombre demeurait droite, devant lui. Ses mains s'étaient logées dans son dos, nouées avec la plus grande des libertés. Pour la connaître, Zenryō devait bien se douter que quelques sentinelles s’étaient dispersées dans la pénombre qui entouraient le domaine, prêts à frapper s'il venait à s'opposer – mais dans l'état dans lequel elle était venu le trouver, il n'aurait jamais été capable de ne serait-ce que le vouloir. La fenêtre entrouverte au-dessus du Yuki laissait s'infiltrer une fine brise dans l'air saturé d'onguents de cette chambre ; et les tissus qui paraient le chapeau de la Shodaime virevoltaient à son contact, aussi doux que la nuit l'était.

« J'ai cru comprendre que votre bras avait pu être sauvé. », murmura-t-elle en laissant son visage glisser sur le côté, abaissé vers sa silhouette recroquevillée pour mieux l'observer. « C'est une bonne chose. »
« Est-ce que c'est vous ? », sa voix était rauque, tout juste un râle qu'il avait réussi à arracher à sa gorge.

Son regard s'éleva vers elle, marqué par la douleur, l'épuisement et le voile que la drogue faisait doucement couler dans ses veines pour l'endolorir.
L'Ombre le contempla simplement, sans bouger, ni parler. Sa demande était trop floue – semblable aux méandres de son esprit tronqué par le pavot.

« ...La Brume. Est-ce que c'–... »
Puis sembla-t-il qu'elle eût pitié de lui. « Oui. Et non. »

Un vent de peine traversa les iris du Yuki, peint du visage de son ancienne fiancée.

« La Brume est un cadeau du clan des Tourbillons. », souffla-t-elle, un air presque pensif logé sur ses traits avant de lui concéder un mensonge pour une vérité, lorsqu'elle éleva son attention sur le brouillard à travers la fenêtre ouverte ; « Elle dort en moi, oui – mais je ne la contrôle pas. »

La poigne de Zenryō se referma davantage sur son bras bandé, sa vue commençant à se dédoubler alors que la drogue venait l'apaiser. Son crâne heurta les lames de bois derrière lui, sa tête relevée pour observer la Shodaime – et son regard lui apparut aussi vitreux que sa peau n'était pâle, aussi misérable que son état pouvait le laisser paraître.

« L'avez-vous tuée ? »

Hadō Oboroge le contempla, un instant ; avant qu'une nouvelle tromperie siège sur ses lèvres.

« Non. »

Elle soutint son regard, longuement, sans défaillir – sans laisser s'échapper la moindre trace de duplicité. Et l'air abattut du Yuki s'effondra tout entier dans l'immensité de ces prunelles d'encre, son corps ravagé des tremblements que la fièvre commençait à laisser planer sur son échine.

« Je suis navrée pour Shin'ō. »

Zenryō aurait voulu lui interdire de prononcer son nom – mais la douleur que son corps et que son cœur s'amusaient à faire jouer sur son âme l’empêchaient de parler. La culpabilité, aussi ; et le souvenir de son épée plantée dans la poitrine sa bien-aimée.

« Sachez que vous pourrez compter sur la Brume pour soutenir le clan Yuki dans cette épreuve. », une destruction aux airs d'avertissement. « Tout comme elle a toujours pu compter sur le vôtre. »

Un sourire fin avait trouvé les lèvres de la Shodaime, presque bienveillant – et qui portait pourtant l'ombre de la menace qui dansait, perpétuelle, au creux du brouillard. De celle qu'un refus transformerait en couperet sur ses épaules. Et face à ce visage aussi doux qu'il n'était mortel, le Yuki demeura muet, enfermé dans l'étau au sein duquel son esprit le condamnait.

Il avait beau avoir observé la naissance de ce monstre de ses propres yeux ; avoir été témoin de la véritable nature de cette bruine qui avait pointé son épouse de tous les signes de la traîtrise, Zenryō ne pouvait pas se résoudre à en comprendre tous les murmures.

Shin'ō n'avait pas succombé aux supplices de la Brume. Elle était morte de ses mains.
Et il n'y avait pas pire démon que de s'heurter à la possibilité que cela ait pu être en vain. Que son geste ait pu être dicté par une traîtrise qui aurait pu être façonnée de toute pièce pour l'y pousser.

Alors il refuserait cette réalité aussi longtemps qu'il le pourrait, voilerait les vérités que l'apparition de cette bête avait murmuré.
Car il ne pourrait jamais supporter l'idée de l'avoir tuée sans que le spectre du devoir n'occulte sa culpabilité. La Brume est l'alliée de Kiri, nul ne doit la remettre en question.
Il devait s'en convaincre. Il le fallait.

« Il faut vous reposer, Zenryō. »

Zenryō vit la Shodaime tourner les talons, leurs pourtours dédoublés par le chant du pavot qui siégeait dans ses veines. Ses pas résonnèrent sur le bois de sa chambre jusqu'à ce que la drogue les emporte avec elle – et il ne resta plus de sa présence que le son de la fiole tintant doucement contre le sol, bercée par la brise que la lune orchestrait derrière les quartiers des Yuki.

Post 1/2.



Narrateur
[POST-ÉVÈNEMENT/KIRI] Le visage de la Brume EmptyLun 28 Oct - 23:29

Expérience : 1525
Messages : 780

[POST-ÉVÈNEMENT/KIRI] Le visage de la Brume Empty
Narrateur

Message Sujet: Re: [POST-ÉVÈNEMENT/KIRI] Le visage de la Brume
Automne 83, place centrale du village.
Quatre jours après l'apparition de Gobi.




Les ruelles autrefois désertées du centre ville s'animaient peu à peu de vie. Quatre aubes après l'apparition du Démon qui avait régit le village sous le joug de son pouvoir, le crissement du bois et le tintement des pierres s'élevait au rythme de mudrās formulés et d'ordres dispensés à qui saurait les reconnaître. La silhouette de Mokuhen Koguro se distinguait parmi la foule, le bras levé pour héler les âmes plus novices qui l'accompagnaient dans les réparations des bâtisses emportées par le typhon de brouillard qui avait ravagé les alentours, au pied de l'immense tour qui surplombait le village dans toute sa hauteur. Enma se tenait à ses côtés, les bras croisés sur son torse, ses cheveux finement noués dansant au-dessus de sa silhouette élancée. Elle demeurait égale à elle même ; observatrice, glissant parfois, ici et là, quelques mots ou discussions banales avec son comparse.

Partout dans le village, les murmures s'étaient tus ; les pleurs avaient cessés, les morts – ou ce qu'il restait d'eux – enterrés. Aucun n'osait soupirer la hargne que la Brume leur avait inspiré, de crainte qu'elle les emporte avec elle – que cette bête s'anime de nouveau en révélant son visage dans le creux de la bruine. Alors de nouveaux les avaient remplacés, doutant de leur sécurité entre ces murs.
Jusqu'à ce que la Shodaime, qui s'était jusqu'ici contentée de les observer du haut de sa tour, se joigne à eux. Les ombres qui l'entouraient en permanence s'étaient éveillées au moindre mot pointé sur ses lèvres : elles s'étaient affairées sous l'ordre qu'elle leur avait commandé pour venir en aide à ceux qui en avaient le plus besoin. Et lors de la cinquième aube, ce qui fut autrefois détruit retrouva un semblant d'existence. Les maisonnées furent remplacées à défaut des souvenirs qu'elles contenaient, la ville apaisée malgré les morts qui continuaient de la hanter.


L'aurore fut bercée par le son de clochettes frappées dans un rythme aussi diligent que respectées. Nombre d'entre elles se tenaient sur des sceptres que des hommes vêtus d'un voile blanc couvrant leur visage levaient et abaissaient. Anonymes ils étaient, vêtus de drapés qui dissimulaient leurs identités jusqu'au bout de leurs membres. Des broderies serpentaient parfois le bas de leur accoutrement – elles étaient celles des armoiries de chaque vassal du Seigneur de l'Eau, disséminées à travers les différentes silhouettes qui composait cette étrange escorte.
Au centre de cette délégation trônait l'ombre du Daimyo et celle d'une jeune âme qui l'accompagnait, leurs fasciés dissimulés derrière les voilures de leur palanquin.

Leur cohorte traversa l'ensemble du village sans daigner adresser un regard aux âmes sur leurs flancs ou se détourner du devoir qu'il leur revenait de remplir – frapper ces cloches au rythme de leurs foulées pour annoncer l'arriver du sang dirigeant ces terres. Et lorsque leur chemin prit fin au pied de la tour de la Mizukage, des ombres masquées vinrent ouvrir la porte de leur séant devant celle de l'immense bâtiment, où trônait la silhouette fine de Shodaime devant leurs lignes boisées, un sourire diligent aux lèvres pour les accueillir.


Hadō Oboroge, Shodaime Mizukage

Hatoshi Gensei, Troisième Daimyo de l'Eau

Senpatsu Shōsan,
héritier de la lignée seigneuriale


Le Seigneur fut le premier à fouler le sol de la Brume du pied. Le plus jeune le suivit bien assez tôt. Et lorsque leurs regards se posèrent sur la générale, l'un méthodique et l'autre plus distant – happé malgré lui par la nouveauté de ces lieux –, Hadō Oboroge ploya l'échine avec une révérence qui n'avait d'égal que le pouvoir qu'ils représentaient.

« C'est un honneur, prince Shōsan. »

L'intéressé hocha la tête, simplement. Hatoshi Gensei l'observa, un instant, avant d'aviser la hauteur de la tour.

« Sont-ils tous là ? »
La Shodaime aquiesca silencieusement en tendant sa dextre à son attention, que le Daimyo saisit plus par politesse et habitude que tout autre chose – et lorsqu'il pressa ses lèvres sur son dos pour la saluer, elle tâcha de lui répondre. « Absolument.
Et cette Yuki ? »

Un sourire malicieux épris les lèvres de la générale sous l'ombre de son chapeau, tandis qu'elle détournait doucement les talons vers l’intérieur des portes boisées que deux gardes venaient d'ouvrir pour elle, sa main retombant lentement le long de son corps.

« Je ne lui ai pas laissé le choix. »

***


Kaguya Taosu, Cheffe du clan Kaguya

Seidō Imifumei, sabreur émérite de la Brume

Yuki Zenryō,
chef du clan Yuki

Fuuha, membre du clan Yuki


Un groupuscule les attendait, entre les murs de la tour de la Mizukage. Formé des ordres armés de la Brume qui avaient d'ores et déjà fait leurs preuves, qu'ils soient simples Genin ou Jonin ; tous se tenaient droits, parfois avec moins d'impatience que leurs congénères. Le Seigneur n'eut pas à marcher, encore moins à gravir les centaines de marches qui menaient aux quartiers de la générale. L'ensemble de la foule avait été confinée au rez-de-chaussée, où son grand âge ne serait point un frein pour son ascension matérielle. La venue du Seigneur entre les murs de la Brume était rare, exceptionnelle, même – elle vous avait été confiée il y a quelques heures à peine, afin de prévenir toute tentative de coalition contre son arrivée. Et à en juger par le climat ambiant qui régnait dans le village, ou les évènements récents qui l'avaient bousculés, la présence de ces deux sangs bleus ne vous paraissait peut-être pas aussi surprenante qu'elle aurait pu l'être d'ordinaire.

Un silence de plomb régnait sur l'assemblée, que nul n'osait bafouer. Seul le son des geta de la Shodaime résonnait sur le bois noble, accompagné de ceux du Seigneur et de l'enfant qui l'accompagnait – et sur qui tous les regards se braquaient. Taosu, en particulier, l'observait avec un air empreint de méfiance et de hargne dissimulée sous des traits félins, entourée par les membres de son clan. Seul Imifumei arborait son éternel air bienveillant qui avait tout du masque et rien de l'honnêteté – car les yeux de Zenryō, eux, demeuraient plantés dans les reliefs du sol, luttant contre les douleurs diffuses que son bras bandé faisait résonner dans les moindres recoins de son corps. Plusieurs Yuki se tenaient à ses côtés ; Shun'u, d'autres marqués par les méfaits de la Brume comme beaucoup d'autres habitants de Kiri. Mais l'une d'entre eux, en particulier, surprenait même ses pais qui l'aurait pensée à des lieues d'ici.

L'expression qui siégeait sur le visage de Fuuha était pour le moins indéchiffrable. Entre la colère, la frustration, le ressentiment, la peine et le devoir de ne rien laisser transparaître, elle paraissait serrer ses paumes en imaginant le cou d'un autre entre ses doigts – et si ses yeux froids avaient obtenu le don de tuer aussi facilement que le brouillard, nul doute que bon nombre de têtes couronnées seraient tombées avec un seul de ces regards. De temps à autre, l'un d'entre eux s'effondrait sur la stature de Zenryō – et un voile de pitié se frayait alors un chemin dans ces orbes bleutés, avant d'être emporté par le fantôme d'une âme qui les hantait tous les deux.

Puis le Daimyo fini par prendre sa place, lui aussi, face à cette assemblée constituée des forces armées censées constituer son armée et son épée. Le jeune Shōsan se tint à ses côtés, lui aussi, le regard étonnement haut pour un bambin qui n'avait face à lui que les visages d'étrangers.
Et la voix d'Hatoshi Gensei résonna dans le silence, en mettant un terme à toutes les pensées qui fulminaient dans ces dizaines d'esprits laissés à la dérive.

« Comme bon nombre d'entre vous le savent, les actions formulées à mon encontre se sont accentuées ces derniers temps. », un empoisonnement, né dans les abords de la bourgade d’Azemichi, et dont les murmures putrides s’étaient répandus jusqu’au port de Minatomachi. L'attention du Seigneur s’attarda sur le visage de certains d’entre vous, dont les noms avaient été évoqués dans les rapports qui lui étaient parvenus sur ces félons. « Et si je ne crains pas les entreprises de mes opposants car la Brume demeurera éternellement là pour nous protéger, il existe pourtant une menace dont elle ne pourra jamais me protéger – celle de l'âge. »

Si certains grimacèrent à la mention du brouillard et du souvenir de son courroux déchainé loin de remonter à une ancienne lune, nul n'osa le couper. Hatoshi Gensei laissa ses deux paumes reposer sur le sommet de sa canne, en balayant l'assemblée du regard.

« La question du prochain Seigneur hante les lèvres des habitants du Pays de l'Eau depuis déjà plusieurs générations. Certains voudraient voir le second Daimyo, Senpatsu Yoshinori et sa politique farfelue réinvestis sur le trône de ces terres. Je suis là pour vous dire que cela n'arrivera pas. »

L'une de ses paumes quitta les reliefs de ce support de bois pour s'ancrer entre les omoplates de l'enfant à ses côtés, cernant les contours de son épaule pour le désigner avant que ses mots ne le fassent.

« Senpatsu Shōsan, petit-fils de Senpatsu Norio, est mon héritier. La nouvelle sera annoncée dans les prochains jours dans les différentes principautés du pays. Les chefs des clans vassaux sont, eux, déjà au courant. »

Des murmures commencèrent à se propager dans l'assemblée ; et Hatoshi Gensei n'attendit pas qu'ils se changent en spéculations pour les crever dans l'œuf.

« Je n'ai pas terminé. », son regard se détacha du plus jeune pour trouver les traits de la Shodaime, sa dextre revenant se loger au-dessus de sa consœur sur les détours de sa canne. « Si quoi que ce soit advient à ma personne avant qu'il atteigne sa majorité, j'ai décidé de désigner la première Ombre de l'Eau, Hadō Oboroge, en tant que régente. Elle commandera à la fois aux forces armées de Kirigakure et siégera sur le trône du pays jusqu'à ce que Shōsan soit à même de prendre la place qui lui revient. »

Il avisa le groupuscule accumulé devant lui ; les filons de Brume qui descendaient, aussi inoffensifs que l'on pouvait les supposer, depuis les hauteurs de la tour où les nombreuses fenêtres des quartiers de la générale leur permettait de pénétrer le bâtiment tout entier.

« Après tout, l'Ombre de l'Eau n'est que l'extension du pouvoir d'un Seigneur, et la Shodaime est celle de ma volonté, comme elle fut celle de Senpatsu Norio. »

La main de Zenryō se tétanisa sur son propre bras à l'entente de ses mots, son regard fatigué peinant à se redresser sur la Shodaime. Il pouvait sentir Fuuha trembler à ses côtés, d'une hargne et d'une crainte à l'idée de confier les pleins pouvoirs à une femme dont ils connaissaient le véritable visage – paré de deux yeux ronds comme l'opale, miroitant ceux du démon qui sommeillait en elle.
Un silence stupéfait s'étendit sur l'assemblée, que bien peu osèrent fendre de quelques paroles. Le Daimyo considéra chacun d'entre vous avec un air aussi mesuré qu'il était détaché, habitué à ce que ses ordres ne souffrent d'aucune objection – si longtemps que ce mutisme en devint palpable, presque royal.

Jusqu'à ce que le ton d'une certaine Kaguya se heurte à l'attitude princière qui baignait la pièce au point d'en vomir.

« Allons-nous tous continuer à faire comme si nous n'avions pas vu la bête qui a dominé le village ? », son regard félin s'écrasa tour à tour sur les silhouettes de Fuuha et de Zenryō, avant de s'effondrer sur celle de la Mizukage. « Ou l'un de vous aurait-il l’obligeance de s'expliquer ? »

La Mizukage laissa un sourire poli parer ses lèvres, presque par devoir – mais ce masque aussi doux qu'on le savait meurtrier faillissait à laisser entrevoir l'exaspération, sinon l'aigreur qu'elle ressentait au simple fait que le sujet ait pu être soulevé.

« Vos yeux ne vous ont pas trompé. Comme je l'ai dit à Yuki Zenryō, la Brume est un cadeau du Pays des Tourbillons. »

La rétorque du manieur de Sōkōjikan ne se fit pas attendre.

« ...Vous êtes en train de dire qu'une créature des Uzumaki tue des Kirijins comme bon lui semble ? »

Un silence entrecoupé de murmures succéda à la possibilité que le sabreur venait de soulevé, que la Shodaime perdit encore moins de temps à endiguer. Le Seigneur, lui, demeurait en retrait, observant les réactions de chacun avec l’acuité d'un homme bien plus jeune qu'il l'était.

« La Brume répond aux ordres du Seigneur de l'Eau. Elle sévit envers les traîtres à notre nation. Tous ceux qui cherchent à la comprendre ne le font que pour essayer de la contourner. Vos questions sont inutiles, car elle continuera à nous protéger comme elle l'a toujours fait. », l'Ombre laissa son regard se poser sur chacun des intervenants, avant de se loger sur la silhouette meurtrie de Zenryō. « Le serment que vous avez tous prêté nous protège du Continent, qui craint désormais de fouler nos terres avec des intentions qui pourraient nous nuire. C'est là tout ce que vous devez retenir. »

Tous pouvaient deviner l'engagement auquel elle en appelait à travers ces mots. La Brume est l'alliée de Kiri, nul ne doit la remettre en question. Un code que tous s'étaient engagés à respecter et à maintenir, qu'importe à quel point l'ombre du monstre qui s'incarnait dans chaque mouvement de la brise pouvait se montrer étouffante.
La générale croisa ses mains dans l'ombre de son dos avant d'aviser la foule devenue muette devant elle, son sourire changé en quelque chose de plus honnête – de plus satisfait.

« Bien. À moins que vous ayez d'autres demandes, ce rassemblement est ajourné. »

récapitulatif:

Kayuri Heizu
[POST-ÉVÈNEMENT/KIRI] Le visage de la Brume EmptyHier à 15:52

Expérience : 659
Messages : 131

[POST-ÉVÈNEMENT/KIRI] Le visage de la Brume Empty
Kayuri HeizuChûnin 中忍 de rang B+

Message Sujet: Re: [POST-ÉVÈNEMENT/KIRI] Le visage de la Brume



Le visage de la Brume


ft. KIRI




Spoiler:

Une créature des Uzumaki… C’était donc ça qu’elle avait aperçu lorsque la Mizukage avait rappelé la brume en elle avant que la puissance sans limite de la bête explose, menaçant le village d’annihilation sans l’intervention des deux Yuki présents. Sa lettre n’avait pas eu de réponse des autorités et ce fut donc avec une certaine anxiété qu’elle s’approcha de celle qui avait passé à deux doigts de détruire la puissance de l’eau.


Mizukage-sama, serait-ce possible d’avoir un mot en privé avec vous… Loin d’oreilles… indiscrètes…

Son regard avait dérivé vers le manieur de Sōkōjikan l’espace d’un instant et elle ne put s’empêcher de se questionner à savoir si l’Ombre de l’eau l’avait relevé tandis qu’elle s’éloignait de la foule, vers un endroit aussi privé que possible et attendit que l’intimée la rejoigne avant de l’invité dans une pièce séparée.


Je m’excuse de vous dérangez, mais je possède quelques informations que j’aurais dû vous partagez bien plus tôt… Il y a quelques temps, j’ai entendu une rumeur sur un Yokai ayant élu domicile à l’intérieur d’un marais de l’archipel de la lune et qui aurait été à l’origine de Sagiri… J’ai pris l’initiative d’aller explorer la véracité de cette rumeur et… À ma grande surprise… J’ai appris qu’elle était fondée et j’ai eu un dialogue… Intéressant… Avec un Yokai plusieurs fois centenaires du nom de Minamoto Gojuryu-no-Yuusei Tahasei qui, selon toute vraisemblance… Est bel et bien le forgeron à l’origine de Sagiri… Et de bien d’autres lames qu’il conserve dans son antre…

La jeune femme parcouru les environs du regard afin de s’assurer qu’il n’y avait aucune oreille indiscrète avant de continuer son rapport.


Lors de notre rencontre, il pouvait percevoir la présence de Shinchu à l’intérieur de mon esprit et semblait connaître le secret derrière la marque tout comme l’identité de l’Originel ne lui était pas inconnu… Aussi… Il m’a apprise que Shinchu pouvait apprendre les informations que je possédais… La première information que j’ai à vous fournir est celle-ci : « Tous les secrets connus par ceux qui ont porté la marque maudite doivent être considérés comme compromis… Incluant le secret de la brume sanglante… ».

Prenant une pause, elle laissa cette information prendre naissance en espérant que cette révélation n’allait pas causer sa perte avant de continuer.


La prochaine information est autant une requête qu’une information… Vers la fin de notre échange, j’ai reçu une invitation de sa part pour me rendre sur une île lui appartenant et accessible uniquement à un porteur de Sagiri. Il désire que je m’y rendre afin d’y subir l’épreuve de la Brume… J’aimerais votre accord pour m’y rendre…

Prenant une pause, elle en profita pour reprendre son souffle avant de continuer.


La seule raison pour laquelle je n’en avais parler à personne jusqu’à maintenant était mon manque de confiance envers mon lien immédiat avec vous depuis la mission vers Arashi que j’ai effectuée en sa compagnie et durant laquelle je me suis réveillée, gravement blessée et sans souvenir de l’origine de mes blessures… Veuillez me pardonner mon erreur, j’aurais dû vous transmettre cette information immédiatement…

Son regard s’abaissa vers le sol, symbole de sa soumission à l’autorité de l’Ombre. Puis, après quelques secondes de silences, sa voix reprit… Divulguant une information qui avait toutes les chances de signer son arrêt de mort, mais elle ne pouvait plus reculer… Pas après les événements récents…


Finalement… Lors de notre déploiement peu de temps avant l’assaut sur le village par l’Étranger, nous avons rencontré un homme qui semblait en connaître énormément sur le monde… Zetsumei pensait que ce dernier était un Jinchuuriki, mais l’inconnu a balayé ses soupçons d’une déclaration que je comprends désormais que trop bien… Il a déclaré que le clan Uzumaki ne lui accorderait jamais l’un de ses Démons… Vous êtes donc un Jinchuuriki… Il nous a toutefois fournit des bribes d’informations sur la marque maudite que nous portions… Celles-ci ne sont pas unique en soit, mais sont uniques au Yokai qui l’implémente. Ces marques seraient un pacte qui permettrait alors au Yokai de revivre advenant un moment de faiblesses intenses chez l’un des porteurs… Nous savons désormais que cette information était véridique et je regrette de ne pas avoir eu le temps d’en aviser mes comparses… Nous aurions peut-être été en mesure d’éviter la renaissance de Shinchu…

La sabreuse avait déposé un genou au sol alors que ces derniers mots quittaient ses lèvres.


Avec votre permission… J’aimerais prendre congé de cette assemblée et me rendre le plus rapidement possible sur l’île de la Brume… J’aimerais questionner le maître des lieux afin d’en apprendre davantage sur le secret des lames à pouvoir ainsi que sur Shinchu et tout sujet que vous trouveriez pertinent d’approfondir auprès d’un être si ancien…

Sur ses mots, elle retint son souffle, attendant le verdict de celle qui, d’un simple geste, pouvait mettre fin à ses jours. Elle avait parlé avec franchise et elle ne pouvait qu’espérer que l’Ombre avait perçu celle-ci…






Kaguya Zetsumei
[POST-ÉVÈNEMENT/KIRI] Le visage de la Brume EmptyHier à 16:27
En ligne
Expérience : 1380
Messages : 249

[POST-ÉVÈNEMENT/KIRI] Le visage de la Brume Empty
Kaguya ZetsumeiChûnin 中忍 de rang B+

Message Sujet: Re: [POST-ÉVÈNEMENT/KIRI] Le visage de la Brume
Ce fut à peine avant le point du jour, que tu eus vent de l'injonction. Celle de te rendre séant, au pied de la Tour de la Mizukage, de ce bâtiment illustre tout juste épargné, rafistolé et remis sur pieds suite à la dévastation qui s'était propagée. Hadô Oboroge, Jinchuuriki du Pays de l'Eau, vecteur et hôte de la Brume bestiale qui sommeillait en son sein, t'attendait sûrement là bas, en compagnie de toutes les strates de l'armée capable de se déplacer. Tu le sus en croisant le regard de ta sœur, dans la pièce centrale de votre maisonnée, elle que le chaos avait épargné et qui se préparait tout comme toi à se rendre à la grande assemblée qui venait d'être convoquée. Un assemblage de personnalités, songeas-tu, qui s'alignait tel les astres rares et malicieux jonchant le ciel, et qui allait voir pour la première fois de ton propre vécu la silhouette de ton Seigneur fouler la terre où tu avais récemment combattu. Tu avais d'ailleurs tiré grand prix de cet affrontement, et gardais à présent ses fruits jalousement jusqu'à pouvoir en tirer profit, mais l'heure n'était malheureusement pas à la communion avec ta déité Izanagi. Toujours affublé de ton armure d'opale immaculée, garante en tout temps de ta protection et maintenant plus encore qu'auparavant, tu choisis cependant selon l'habitude que tu avais commencé à adopter depuis un temps à te parer d'autres atours avant de quitter le quartier où tu étais né. Lorsque tu rejoignis la procession qui commençait à s'étirer dans les rues pour converger vers l'épicentre de l'autorité et du pouvoir, ce fut donc sous des traits tout aussi étranges qu'ils n'étaient familiers, ceux d'un visage altier et dénué de l'offense des cicatrices, purgé du sauvage de ton égide d'ivoire.

Suivant le mouvement, tu repéras les autres membres de ton clan, Bankichi, Kôsô, Kumon, ainsi que celle qui les tenait tous dans son joug d'ossements. Peut-être te reconnaîtrait-elle, mais ce n'était pour l'instant pas ce qui t'occupait l'esprit, une fois arrivé dans les rangs des autres soldats d'élite au service de votre pays. Avec un naturel presque désarmant à quiconque t'aurait observé, tu pris place parmi les gradés dont tu faisais désormais parti, témoignage de la confiance dont tu étais désormais investi, et demeuras coi, les mains enserrées au creux de tes reins, les fines fentes de tes prunelles ambrées détaillant tous les membres de l'assemblée. Équipiers comme supérieurs avaient ainsi droit à toute la langueur sanguinaire propagée par tes iris, ton aura de prédateur froid et calculateur irradiant de ton corps pourtant factice. Attentif, tu ne ratas rien de l'arrivée de Hatoshi Gensei et de sa cours, joignis subrepticement les mains dans ton dos pour capter l'essence de ton dirigeant et de ses suivants. Les relents de vigueur qui animaient encore cet homme, songeas-tu alors dans un souffle, t'inspiraient une forme de respect primitif, celui de la reconnaissance d'un pair qui avait su se hisser à sa place et y demeurer pendant toutes ces longues années. A sa façon, ton Seigneur était lui aussi un prédateur, évoluant dans un autre domaine tout aussi saturé de dangers mortels et nécessitant patience et observation pour prendre le dessus sur toute forme d'opposition.

Un bref instant, tu crus sentir ton cœur meurtri battre à l'unisson du sien, avant que ce lien éphémère ne s'étiole dans l'espace peuplé de spadassins. Puis, avec un recul croissant, tu écoutas l'allocution du souverain, l'accueillant avec la monotonie qu'imposait ce genre de rite politique. L'annonce de l'héritier au trône de Hatoshi Gensei avait son importance et trouva un écho palpable dans l'assistance, mais il était presque inconséquent pour toi de savoir quel visage aurait la future seigneurie de l'Eau, pourvu qu'elle ne trompe pas les préceptes instaurés par le parent le plus ancien du jeune Shôsan. Une ligne, ténue et improbable, se dessina malgré tout dans ton esprit, à l'annonce de la potentielle régence de ton Ombre Jinchuuriki dans le cas d'un décès prématuré de votre actuel souverain. Et si, songeas-tu, l'héritier venait à suivre le même chemin ? Une vision descendit sur toi depuis les royaumes d'Izanagi, celui d'une Brume à nouveau déchaînée, purgée de tout carcan et détenant toutes les rennes de votre Nation. Ton ventre bouillonna un instant, avant que ton attention sur une autre silhouette ne finisse par être attirée, telle un papillon par la flamme d'une torride nuit d'été.

Tu retins consciemment un mince sourire à l'orée de tes lèvres, en reconnaissant la voix de ton alpha, de celle qui ne craignait rien d'autre que l'on braque sur elle et les siens le mauvais genre d'attention. Cette infâme raison qui vous ferait tous tuer, pour la seule raison de votre nature profonde qu'il vous fallait juguler pour étouffer la bête qui en chacun de vous sommeillait. Et de bête, il était justement question : ton regard d'une insatiable curiosité habité oscilla dès lors d'un intervenant à l'autre, te repaissant sans le laisser paraître de toute la tension instiguée par cette simple et légitime interrogation. A l'inquiétude et au doute, Hadô Oboroge répliqua par la force du dogme et de l'obédience aveugle, une vassalité que pour ta part tu étais bien enclin à accepter désormais que tu connaissais la véritable origine de la Brume qui vous ceignait. Izanagi avait investi votre cité et votre Nation toute entière, et tu n'aurais qu'à suivre ses courants pour trouver ta pitance, fut-elle de chair, de sang ou spirituelle. Sous les pieds de chacun, l'herbe fut coupée, et l'assemblée ainsi que tout son caractère officiel démantelée par les quelques mots de votre Mizukage. Tu aperçus du coin de l'oeil la porteuse de Sagiri se rapprocher de cette dernière, songeas dans un soupir à ce que la jeune bretteuse pourrait aborder de sujets avec son Ombre et quels risques elle pourrait encourir.

Pour ta part, tu ancras ton regard sur la longue crinière blanche de la tigresse qui avait ceint ton cœur quelques lunes auparavant, et t'approchas d'elle d'une démarche droite quoi que presque nonchalante. Tu confisquas alors pour ainsi dire son flanc pour te caler sur sa cadence, attendis le bon moment, en aparté, avant de lui céder ton propos.



Je me présente sans vraiment avoir à le faire, Taosu-sama.


Tu lui lanças une oeillade, un regard direct par lequel elle pourrait assurément reconnaître tes traits et le feu intense qui baignait tes iris, avant de fixer à nouveau l'horizon urbain droit devant toi.


Les réponses que tu cherches, et peut-être plus encore, je te les apporterai. Mais pas ici, pas maintenant. Tu comprendras pourquoi. Tu me l'as toi-même... bien expliqué, déjà.

Souviens-toi seulement de ceci : c'est notre clan, qui est la clef. Les KAGUYA, sont la clef.

...Passe une très bonne journée.


Ton chemin dévias alors lentement du sien, pour te mener plus loin, toujours plus loin, dans les méandres chaotiques et sanguinaires où tu puisais sans cesse ton inspiration.



[POST-ÉVÈNEMENT/KIRI] Le visage de la Brume Zetsum10

Résumé

Kaijû no Yoroi — A

Ninjutsu Spécial

L'utilisateur crée tout autour de lui une armure d'os à base de cartilages renforcés. Une fois entièrement entouré, celui-ci se verra protégé d'attaques à la puissance importante et pourra les encaisser sans broncher.

DEFENSEMULTIDIRECTIONNELLEPUISSANCE DE RANG A


Senshin Henge no Jutsu — A

Dissimulation

L'utilisateur utilise son chakra et sa maîtrise avancée de la tromperie pour se transformer en quelqu'un d'autre ou en un objet, sans que les chocs modérés ou que l'acuité visuelle d'autrui ne puissent percer à jour ce camouflage. Il dissimule également ses émanations de chakra afin de duper les techniques de sensorialité d’un niveau égal ou inférieur d'apparaître comme un simple civil.

UTILITAIREPUISSANCE DE RANG A-



Chakura no Toshokan — D

Détection

Avec un mudra, l'utilisateur est capable de prélever les identités chakratiques de toutes les personnes l'entourant. Cela lui permettra, à terme, de les identifier s'il doit effectuer une prochaine technique de détection quelconque. Cette technique n'a pas besoin de s'effectuer pour un personnage isolé, cela se fait automatiquement. Les identités chakratiques sont retenues tout au long de la vie du shinobi.

UTILITAIREPUISSANCE DE RANG D


Kaguya Bankichi
[POST-ÉVÈNEMENT/KIRI] Le visage de la Brume EmptyHier à 19:01

Expérience : 1219
Messages : 402

[POST-ÉVÈNEMENT/KIRI] Le visage de la Brume Empty
Kaguya BankichiChûnin 中忍 de rang B+

Message Sujet: Re: [POST-ÉVÈNEMENT/KIRI] Le visage de la Brume
source.gif
Le visage de la Brume
Ft. Wild Hunt
Bankichi était nerveux.

Comment ne pas l'être. Il y avait là un paquet d'obstacle à sa montée au pouvoir de Kiri et sa conquête du monde. Pas le seigneur, non, car être conquérant signifie être un chef militaire et être en campagne. Sa Seigneurie pourrait garder cette responsabilité là sans souci. Mais il y avait tous les cador de Kiri (les têtes de turque aussi).

Et une confirmation, pour le bièse Bankichi, que la Brume était une créature démon offerte par les Uzumaki. Il savait que c'était la branche régnante du pays des tourbillons et qu'ils étaient maitre en fuinjutsu. Faire le lien avec la figure qui avait troné au-dessus de Kiri... avait-il scellé un dieu protecteur en Kiri ? Il n'avait pas vu de trace de fuinjutsu dans le village, cela devait se trouver dans la tour. Il pesta intérieurement de ne pas s'être plus intéressé à la Brume depuis la mort de sa mère.

La...

Bankichi revit sa mère, ensanglantée, avec le bras brûlé par la Brume. Elle hurlait de douleur. Elle hurlait quelque chose sur Kiri. Et Bankichi savait ce qu'on disait. Que la Brume laissait parfois ses victimes en vie pour laisser à la famille récupérer leur honneur. Alors Bankichi avait saisit un kunai et avait égorgé sa mère et tranché, et tranché, et tailladé et taillaidé. Et quand sa poitrine nourricière s'ouvrit comme un coffre, le coeur battant y était comme un trésor appétissant.

Un coeur Kaguya.


Mal de tête. Il ignorait pourquoi. La hiérarchie de Kiri semblait ne pas être d'accord entre eux. Taosu remettait en question la situation - à raison. Mais était-ce raisonnable de le montrer ici et maintenant ? Non. Elle pouvait se le permettre. Ce n'était pas le cas de tout le monde. Bankichi tenait à ses miches.

Il avait néanmoins une demande. Il pouvait profiter des personnes en présence. Il s'adressa à la cheffe de la Brume d'une traite. Une opportunité.

Mizukage-sama ! La Brume est notre alliée, et si sa puissance est au-delà de l'humain, elle reste finie. Nous ne pouvons devenir des assistés à ses devoirs. Deux Yokaïs se sont enfuis de notre village lors de cet incident en toute impunité. Shinchu et la Mariée sans Visage. Il faut délivrer notre vengeance sur eux. Ils sont dangereux, et il faudra planifier leur exécution avec précaution. Néanmoins, le problème est plus large. Notre faune regorge de yokaïs qui bougent en toute impunité et ont déjà attaqué par deux fois notre village. Il faut les cartographier et les détuire. Pour ce faire, je demanderais aux shinobis de Kiri de mentionner toute suspicion d'activité Yokaï à moi-même ou à Yuki Mamoru, et d'étendre ceci au pays tout entier, gardons un oeil sur les menaces à l'intérieur du Pays avant qu'elles ne commettent un troisième assaut à notre encontre. Faisons une carte de notre pays avec leur activité et avec les localisations des yokaïs considérés comme particulièrement dangereux, et les zones où les yokaïs plus faible pavoisent en toute impunité et dévorent nos civils sans représailles.

Et lachons la Chasse Sauvage sur tous ces sales engeances et vermines. Qu'ils ploient le genoux et servent Kiri, comme la Brume. Ou qu'ils crèvent tous.


Peut-être pouvait-il convaincre ainsi d'autres kirijin de le rejoindre dans sa lutte ? Répandre la réputation de sa Chasse Sauvage ? Repousser tous les yokais seraient probablement du domaine de l'impossible, mais faire de Mizu un pays où les yokaïs étaient pourchassés était dans sa portée. Après, il allait pas le nier, mais il préférait les yokais morts. Mais certains méritaient peut-être la vie de servitude, comme ce dieu protecteur qu'on nommait la Brume Sanglante, ou ce yokai forgeron qui savaient beaucoup de choses et l'emplacement d'armes puissantes.
© Bankichi




[POST-ÉVÈNEMENT/KIRI] Le visage de la Brume Empty


[POST-ÉVÈNEMENT/KIRI] Le visage de la Brume Empty
Contenu sponsorisé

Message Sujet: Re: [POST-ÉVÈNEMENT/KIRI] Le visage de la Brume


Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
La date/heure actuelle est Mer 30 Oct - 13:14