Sam 27 Juil - 15:52
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▶ Sujet: "Dans l’Ombre du Courage"
Le domaine Kaguya, situé au sud du village, a toujours joui d’une réputation peu flatteuse. Ses rues étroites et ses maisons aux façades ternes semblaient refléter un quotidien austère et sans éclat. Mais cette nuit-là, le quartier avait quelque chose de particulier : une sorte de magie triste et décolorée, accentuée par la lueur vacillante des lanternes qui diffusaient une lumière mourante dans l’obscurité.
Raido, un jeune homme au cœur lourd et aux gestes maladroits, déambulait parmi les ombres, son état de fatigue évident. Ses yeux, rougis par l’alcool, semblaient perdu dans un monde qu’il n’arrivait plus à comprendre complètement. La soirée avait commencé comme un simple rassemblement entre collègues, mais s’était vite transformée en une série de toasts bruyants et de défis irréfléchis. Ses amis de l’hôpital, tout autant ivres que lui, avaient insisté pour qu'il boive encore et encore, persuadé par leur camaraderie bruyante et leurs encouragements incessants que le timide du groupe ne le soit plus.
Raido, trop gentil pour dire non et trop fatigué pour résister, s’était laissé entraîner. Il était arrivé à un point où il ne savait plus vraiment où il en était, ses efforts pour rester debout devenant de plus en plus vains. Il était venu dans cette soirée avec la promesse de se montrer plus courageux, de prouver quelque chose à ses amis, mais il se retrouvait maintenant dans un état pitoyable, démuni et désorienté.
La rue, d’habitude tranquille, semblait encore plus sombre à mesure que la soirée avançait. Les bruits de la fête semblaient lointains, comme un écho douloureux d’une soirée qui s’était déroulée sans lui. Le froid de la nuit était vif, et chaque pas que Raido faisait semblait le ramener à une réalité désagréable. Il trébuchait légèrement, sa démarche hésitante trahissant son état.
Raido se sentait comme une marionnette désarticulée, incapable de se détacher des fils invisibles tissés par ses amis, qui avaient décidé qu'il devait "s’amuser" à leur manière. Il avait accepté leur pression sociale avec un sourire, mais le poids de l’alcool et de la fatigue, le poussait à une forme de désespoir silencieux. Il avait beau essayer de se ressaisir, chaque mouvement semblait s’accompagner de l’écho de rires et de chants qui résonnaient encore dans sa tête.
À peine arrivé dans le quartier des Os, une nouvelle vague de nausée s’abattit sur lui. Il tenta de se stabiliser contre un mur, mais ses forces l’abandonnaient lentement. Ses sandales glissèrent sur le sol humide, et il s'effondra en avant, se déversant en vomissant ce qu’il avait ingéré plus tôt. L’horizon se déformait, les couleurs se mêlaient dans un tourbillon confus et ses pensées se perdaient dans une brume épaisse.
"Blaaah... Pourquoi ai-je laissé faire ça ? C’est dégoûtant... mais c’était... c’était... quoi déjà ?"
Ses mains tremblantes se posèrent sur le rebord d’une fontaine proche. Le jeune homme tituba un moment, essayant de se reprendre en se cramponnant à cet appui fragile, revivait-il sa première soulerie? Son esprit était embrumé par le saké, mais une étincelle de lucidité lutta pour percer à travers le brouillard de son ivresse. Une fontaine. Il fixa la surface de l'eau avec des yeux mi-clos, cherchant désespérément une échappatoire à son état pitoyable. Le reflet de la source, dans un ciel aussi gris que la nuit, semblait l’appeler. Il se pencha un instant pour observer les ondulations dans l'eau, et l'idée d'un bain de minuit pour chasser son malaise lui apparut comme une solution presque lumineuse.
"Allez... Un petit bain, ça me fera du bien... Je suis pas si mal que ça, hein ?... Si, je le suis..."
Sous l'eau glacée, Raido se sentait renaître, comme si les ambitions et les attentes qu'il portait s’étaient évaporées avec la chaleur de l’alcool. Le froid le revigora, et il éleva la voix pour crier, à la fois vers l'univers et vers lui-même, dans un acte de défi et de déclaration :
"JE SERAI PLUS JAMAIS AUSSI LÂCHE ! J’VOUS LE JURE !"
En titubant dans l’eau redevenue calme, il observa la place, réalisant que l'endroit était désert. Le village qui semblait être une grande fourmilière à la fois vivante et organisé de jour se transformais en ville fantôme. Cette nouvelle pensée fut rapidement interrompue par la présence inattendue d’une vieille femme qu’il n’avait tout simplement pas vue, coiffée d’un étrange chapeau ou d’un… bonnet de nuit? Elle le regarda avec une sévérité inattendue pour quelqu'un de son âge, ce qui ajouta une touche d'humiliation supplémentaire à la situation.
"Eh, vieille dame, c’est pas exactement... c’que j’avais prévu..."
Sa voix douce, presque imperceptible, accentua encore plus le malaise de la situation, comme s’il se retrouvait lui et qu’il était de nouveau gêner à en rougir comme un enfant. La femme finit son activité, le dévisageant un dernier instant avant de partir. Désormais seul et désemparé, il se sentit plus vulnérable que jamais.
Sortant de la fontaine, Raido fit une suite de signe qu’il avait bien pratiquer des millions de fois. L’eau, s’anima et commença à sortir de ses vêtements, puis lentement de se retirera vers le sol, comme pour effacer les traces d’une soirée qu'il regrettait déjà. Sa réflexion, encore embrouillée, l’amena à se demander pourquoi il se trouvait chez les Kaguya, un clan avec lequel aucune tentative de relation n’avait jamais été faite par sa famille. Il se demandait bien pourquoi.
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Dim 28 Juil - 15:27
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▶ Sujet: Re: "Dans l’Ombre du Courage" Tu sentais encore très distinctement le tissage de sutures sombres et filandreuses à qui tu devais assurément la vie, là dans ta chair, sous les épais centimètres d'armure d'ivoire, eux-mêmes voilés par l'illusion d'un « toi » idéalisé qui ne laissait nullement entrevoir toute l'étendue de ta bestialité. Leur morsure insidieuse, si il t'avait été venue l'idée de l'oublier, te rappelait à chaque instant avec un délice mortifère à quel point tu étais à nouveau passé près du couperet, tel un voyage dans le temps perpétuel qui te ramenait en ces instants pernicieusement exquis partagés avec celle dont tu convoitais la chair et le sang. Cette proximité éphémère avec ton alpha, avec la tigresse blanche qui œuvrait à la tête des tiens, tu l'avais cependant payée au prix fort, celui d'un sacrifice emprunt d'abnégation. Tu l'avais senti depuis, au cœur de ta poitrine, ce souffle manquant, ce carcan physique qui s'était épris de ton corps et dont ta convalescence de t'avait pas débarrassé. Une chaîne au pied dont tu te serais allégrement passé, mais que tu étais décidé à réduire en poussière par la persistance de ta résilience. Assis nonchalamment en haut des escaliers extérieurs qui menaient au seuil de ta demeure, où avaient autrefois vécu père, frères et sœurs, tu scrutais indifféremment l'horizon des toits plongés dans le clair-obscur de la nuit fendue par la lune naissante et les torches éparses. Tu avais déposé à tes pieds les plans d'un autre chantier qu'il allait te falloir mener à bien, une entreprise emprunte d'évolution et de dépassement, mais qui requerrait encore de ta part moult adaptations.
Plongé ainsi dans ce double prospect, tu en fus quelque peu extrait lorsqu'une silhouette à l'allure erratique et singulière se détacha des ombres à une cinquantaine de mètres en amont de l'avenue. Tu l'observas d'abord de loin, circonspect, réalisant après quelques instants la raison apparente de cette dégaine mal assurée et oscillante. Les Kaguya n'étaient certainement pas étrangers aux excès, mais rares étaient ceux qui concernaient d'ordinaire l'abus de boisson. Vos tendances, pour ainsi dire, vous poussaient à d'autres extrémités bien plus létales pour autrui, et les tiennes en particulier. Au loin, tu aperçus la silhouette bifurquer vers l'une des petites places peu entretenues qui jalonnaient encore malgré vents et marées le quartier moribond de ton clan, et choisis à cet instant avec détachement et application de t'enquérir de l'identité de l'ivrogne qui foulait les allées dégradées de votre domaine. Tu bondis silencieusement sur les toits, t'offris les meilleurs angles pour suivre la progression de l'énergumène et eus tôt fait de confirmer qu'il n'était nullement un Kaguya, après avoir pu apercevoir les courbes de son visage. Tu le vis s'épandre honteusement vers le sol, toute maîtrise de son corps perdue dans les bras de l'alcool, puis se rapprocher de la vieille fontaine de Chimatsuri, fameuse pour son histoire dont tu aimais périodiquement à te remémorer. L'inconnu aux cheveux rougeâtres laissa son reflet s'y perdre, sans doute inconscient de l'ironie d'une telle contemplation en ces lieux, tenta de laver son ébriété dans l'eau douce qui avait remplacé les torrents de sang qui y avaient coulé jadis. Sans un mot, depuis ton promontoire anonyme, tu l'observas, l'écoutas se démener contre la honte qui le frappa par le biais du regard d'une ancienne issue d'une famille que ton père avait longtemps côtoyé.
Stoïque, tandis que l'individu ressortait de la fontaine et entreprenait de se sécher en usant d'un ninjutsu emprunt d'intérêt, tu filas en silence dans une contre-allée, dont tu émergeas sous la lumière des éclats de lune comme si tu venais d'arriver sur les lieux. Habillé sobrement d'une veste claire et d'un pantalon sous le couvert de l'illusion que tu entretenais à présent quant à ta véritable apparence, tu approchas doucement, te positionnant près de la fontaine, à quelques mètres de l'inconnu.
...Dure soirée. J'imagine. Il ne viendrait à personne l'idée de se délasser dans Chimatsuri autrement, je gage.
Tu marquas une pause en laissant ton regard passer sur les sculptures autrefois somptueuses mais usées du monument à l'abandon, où les profusions osseuses de votre clan se laissaient allégrement deviner, entre autres choses. Puis, tu plongeas tes iris ambrées dans celles bleutées de l'étranger.
...Mais vous n'êtes pas Kaguya. Sans doute ignorez-vous, ce que nous faisions ici, jadis. Peut-être... êtes-vous venu pour vous instruire ?
Résumé
Kaijû no Yoroi — ANinjutsu SpécialL'utilisateur crée tout autour de lui une armure d'os à base de cartilages renforcés. Une fois entièrement entouré, celui-ci se verra protégé d'attaques à la puissance importante et pourra les encaisser sans broncher.
DEFENSEMULTIDIRECTIONNELLEPUISSANCE DE RANG A
Senshin Henge no Jutsu — ADissimulationL'utilisateur utilise son chakra et sa maîtrise avancée de la tromperie pour se transformer en quelqu'un d'autre ou en un objet, sans que les chocs modérés ou que l'acuité visuelle d'autrui ne puissent percer à jour ce camouflage. Il dissimule également ses émanations de chakra afin de duper les techniques de sensorialité d’un niveau égal ou inférieur d'apparaître comme un simple civil.
UTILITAIREPUISSANCE DE RANG A-
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Lun 29 Juil - 21:53
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▶ Sujet: Re: "Dans l’Ombre du Courage"
Raido était complètement désemparé. La honte était telle qu'elle ne lui permettait même plus de garder le masque qu'il portait tous les jours. En larmes, il secouait la tête, incapable de trouver les mots, son corps ramolli par l’alcool effectuant des mouvements étranges et désordonnés. Il ignorait tout de l'histoire de cette fontaine et connaissait encore moins le clan auquel elle appartenait, à part qu'il maîtrisait les techniques liées aux os. Puis, sa main trouva une flasque dissimulée dans l’un des pans de sa veste. L’un des participants de la soirée lui avait donné ses « munitions » pour plus tard, et maintenant il en profitait. Malgré son incapacité à prendre une décision éclairée, il reprit du divin nectar et avala le reste d’un trait.
— M-moi, je... je sais pas, bégaya-t-il en pleurant. Beaucoup de gens... pff, ils n’aiment pas ce clan, je crois, c’est... c’est ce que j’ai entendu, tu vois?
En proie à une détresse grandissante et visiblement ivre, il fixa l'individu assis à ses côtés sur le rebord de la fontaine. L'homme, assez grand et blond, lui était totalement inconnu. Raido se demanda si ce dernier venait de lui lancer un regard désapprobateur. Une moue déformait son visage devenu transparent sous l'effet de l'alcool. Peut-être que cet homme avait regardé derrière son épaule ? Raido, complètement saoul, essayait de se concentrer, mais ses pensées étaient embrouillées. Il se pencha en avant, titubant légèrement, et fixa l’inconnu avec des yeux vitreux.
— Eh... toi, là, murmura-t-il, la voix tremblante, je... je comprends rien. Pourquoi c’est si compliqué, tout ça? Je... je voulais juste trouver un coin tranquille, mais... mais voilà, je tombe sur... sur un crabe géant... et... et j’comprends rien à ce qui se passe. Tu... tu veux me faire du mal, c’est ça ?
Il tendit la main, balançant les bras avec difficulté pour désigner la fontaine et ses alentours. Ses mots sortaient en chapelet, incohérents, tandis que son corps semblait s'animer d'une danse des plus insolites.
— Huh... tu... tu comprends ces trucs, non? T’es grand, et... et blond... Enfin, j’crois. Peut-être que... que tu sais des choses. Est-ce que... est-ce que tu peux m’aider à... à comprendre tout ce... ce bazar?
Il s’accrocha à l'épaule de l'inconnu, ses doigts moites et tremblants cherchant un soutien. Son regard embrumé cherchait désespérément une réponse dans les yeux de l’homme, bien que ses pensées semblaient encore se perdre en cours de route.
— J’veux dire, peut-être... peut-être que je pourrais... je sais pas, raconter quelque chose, mais... mais ils vont... enfin, ils vont me croire, non? Tout ça, c’est tellement confus... COUP... DE-KA-RA-TÉ !
D’un coup droit capable de casser une planche de cèdre, Raido, devenu une véritable machine à vapeur motivée par les quelques gorgées d’alcool, semblait percevoir en cet homme un démon d’un tout nouveau genre. En réalité, il était simplement sur le point de découvrir la véritable essence de la technique de l’homme ivre...
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Mar 20 Aoû - 1:07
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▶ Sujet: Re: "Dans l’Ombre du Courage" Par le truchement de ton apparence simple et propre à achalander n'importe quel quidam, tu avais exécuté une approche visiblement décomplexée de cet homme en état d'ébriété, afin de ne pas susciter en lui les réactions usuelles liées à la présentation de tes atours sauvages et acérés. Tu avais même usé de cette syntaxe que tu avais depuis longtemps laissé de côté tout au long de ta décennie d'exil, à laquelle tu t'étais ré-acclimaté non sans mal en fréquentant à nouveau d'autres êtres humains dans un contexte social propice. Tu l'employais désormais par choix, quand elle s'avérait plus utile ou à propos que ton phrasé habituel rudimentaire et tout entier tourné vers l'économie de mots. Tes prunelles posées sur la silhouette désarticulée du jeune homme aux cheveux vermeils, tu réalisais à présent à quel point son phrasé à lui et le tien se trouvaient aux antipodes l'un de l'autre, ses mots jaillissant de façon erratiques et sans tenue pour former un tout incohérent et dénué de toute substance. Tu avais déjà été témoin de conduites similaires, en allant de toi-même côtoyé la fange de la population de l'Eau au sein d'établissements plus ou moins reconnus en la matière comme des havres de décadence et de relâchement du corps et de l'âme, mais de voir ainsi un shinobi se pavaner et se perdre entre les rues et monuments appartenant à ton clan, tu éprouvas pendant un instant un vague sentiment d'insulte que tu ne parvins pas à t'expliquer, et que tu laissas dès lors aussitôt s'évaporer dans la fraîcheur de la nuit.
Impassible, tu laissas donc l'inconnu débiter ses inepties, tituber à demie devant toi comme si tu te trouvais témoin d'une prestation originale et incongrue, guettant tel le rapace au-dessus des champs d'apercevoir la proie sur laquelle bondir, la faiblesse dans laquelle insinuer tes serres et tes crocs. Même lorsque l'énergumène en vint à se rapprocher de toi, à initier un contact hasardeux de sa main à ton épaule, tu ne réagis pas, laissas tes iris sonder les siennes en faisant peu de cas de cette proximité que n'importe qui d'autre aurait pu juger gênante ou inconvenante. Tu lisais dans les prunelles vert d'eau de ce soldat la perte de repère et l'abandon de toute certitude, la remise en question et l'aube d'un cycle sans doute déjà maintes fois répété. Une dilution de l'esprit au produit particulièrement incertain, que tu tâchas de jauger jusqu'au bout, avant que finalement l'alcool et le délire de persécution du shinobi particulièrement imbibé ne le pousse à commettre l'impensable.
Contrairement à bien des coups analogues dont tu avais pu être l'objet, tu eus grand peine à voir venir celui que te décochas alors l'inconnu à la mâchoire, où tu reçus de plein fouet sa force désinhibée et désinvolte. Pour autant, sans aucun doute, l'offense de l'alcoolisé n'eut pas l'effet qu'il eut pu escompter, si tant était qu'il était en état d'escompter quoi que ce soit. Ta tête s'était en effet trouvée inclinée sur le côté sous la puissance du coup, mais rien ne pouvait malgré tout trahir le fait sur ta peau illusoire que tu venais d'être frappé au visage. Dans un élan de lucidité, peut-être l'impudent avait-il pu sentir en commettant son méfait qu'il avait là tapé dans une couche dure et épaisse d'un matériau infiniment plus robuste que la peau, mais toujours était-il que tu tu lui lanças alors un regard empli d'un courroux froid et patient, tout en hissant à nouveau ton visage à son niveau.
...Vous ne comprenez pas, alors. Peut-être ne le souhaitez-vous pas. Ou n'êtes pas en état. Mais je ne peux décemment pas vous laisser dans l'ignorance.
Ton corps soudain animé d'une énergie tout à la fois bestiale et chirurgicale, chacun de tes muscles répondant avec zèle à tes injonctions, tu fis darder le tranchant de tes mains et les talons de tes bottes en des trajectoires incompatibles qui convergèrent ultimement dans un ultime sursaut plus vif encore que les précédents en direction de la trachée de l'impudent qui s'était égaré au cœur de votre domaine. L'empêcher de parler, voilà peut-être le cadeau le plus précieux que tu pouvais faire en cet instant à l'inconnu dévergondé. Sans sourciller ou laisser entrevoir la moindre trace d'affect quel qu'il soit, tu repris alors.
Il était autrefois de coutume, après une chasse réussie, de laisser le corps de nos proies, de nos ennemis, se vider de leur sang dans cette fontaine. Des jours durant, nous laissions certains agoniser ici, accrochés à côté des cadavres de leurs compagnons, jusqu'à pouvoir remplir le bassin tout entier. Ne restait alors plus que des carcasses desséchées, exsangues... Nous nous amusions beaucoup, alors, les jours suivants, avec... tout ce sang.
Tu marquas une pause en cherchant de nouveau le regard du jeune shinobi confus et désorienté.
Mais, bien des choses ont changé, depuis, voyez-vous. Sans doute l'avez-vous remarqué vous-même. Et vous semblez être tout à fait le genre de personne... à rechercher du changement. A moins... que vous ne regrettiez la disparition, des vieilles traditions ?
Résumé
Grâce à son armure couplée à son Henge supérieur, Zetsumei encaisse la droite surprise sans effet apparent sur son visage illusoire. Il tente ensuite de faire taire Raido à sa façon.
Taijutsu no Kôkotsu — CTaijutsuSpécialisé dans l’art du combat au corps-à-corps, l’utilisateur gorge ses muscles d’énergie afin de rendre ses mouvements plus rapides.
BOOSTPUISSANCE DE RANG C
Koe wo Uchikiri — BTaijutsuL'utilisateur exécute une série de frappes chirurgicales, inoffensives et particulièrement véloces introduites par des feintes afin d'asséner un coup précis à la trachée de sa cible, lui ôtant ainsi temporairement l'usage de la parole.
ENTRAVE PARTIELLEMONODIRECTIONNELLERAPIDEDISSIMULEEPUISSANCE DE RANG C
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▶ Sujet: Re: "Dans l’Ombre du Courage" |
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