SPIRIT OF SHINOBI

embrace your power




  1. ANNONCES

    21.07.24 evenement Le deuxième Évènement du forum, « Les voix du passé » est lancé ! L'ensemble des RPs sont disponibles dans la catégorie qui lui est dédiée !

    15.06.24 changement Le forum passe officiellement à l'automne 83 avec le lancement des RPs de pré-évènement !

    22.04.24 patch Le Patch .02 est disponible !

    01.02.24 patch Le Patch .01 est disponible !

    20.12.23 nouveautés La news de fin d'année est sortie, affublée de nombreux changements et nouveautés, notamment dans les mises à jour de topics, de contextes, ainsi que d'un bottin des PnJs apparus en narrations afin de faciliter leur suivi !

    31.10.23 nouveautés La news d'octobre est sortie et le forum se dote, à l'occasion d'Halloween, d'un bestiaire de yokai dédié aux joueurs ainsi que d'une nouvelle bannière ! Kumo obient également un nouveau Ninjutsu Spécial, les reliques mystiques.

    24.10.23 changement Le forum passe officiellement à l'été 83. De nouvelles trames sont apparues pour chaque faction !

    18.07.23 update Les doubles-comptes sont désormais ouverts à toutes les factions et nous mettons en place les rangs intermédiaire pour donner plus de visibilité sur l'avancée du personnage ! La faction de Kiri récupère également un bonus XP à la présentation.

    04.07.23 update Les doubles-comptes sont désormais fermés pour la faction de Kumo qui a retrouvé sa pleine attractivité : ils demeurent toutefois ouverts à Kiri ! Nous retirons également les bonus XP associés, puisque l'activité atteinte nous convient.

    01.07.23 update Le forum dispose désormais d'un thème sombre ! Reportez-vous au petit curseur sur votre droite pour changer de l'un à l'autre.

    24.06.23 NEWS ! La news de juin est sortie ! Au programme ; des précisions et changements sur notre philosophie, la faction des Errants et les paliers de progression.

    23.06.23 changement Le forum passe officiellement l'an 83 (printemps). De nouveaux enjeux sont apparus sur les contextes de chaque faction !

    Automne 83

    Cent huit ans avant notre ère, le chakra courut sur le monde comme une traînée de poudre. Venu de nulle part et de partout à la fois, il étreignit les hommes et anima leurs corps comme ceux des nouveau-nés dès leur premier souffle. Tel un raz-de-marée changeant le monde, son énergie leur offrit les prémices de ce qu’ils nommeraient « pouvoir », bien des années plus tard.

    Celui de dépasser les limites que la nature leur avait jusque-là imposées. De donner vie et corps à leurs ambitions les plus folles comme à leurs vices les plus abjects.

    Leurs chairs avaient été bénies de la grâce de l’alizée et de la force des typhons : leurs coups étaient plus précis, leurs organismes plus vigoureux. Un simple bond les menait jusqu’aux cimes des arbres majestueux du désormais Pays du Bois. Leurs pas les guidaient sans peine à travers les monts qui édifièrent bien plus tard les frontières de l’actuel Pays des Montagnes.

    Alors, ils embrassèrent cette nouveauté comme chaque bien de l’Humanité : avec le profond désir de la dompter jusqu’au moindre détail, de faire cette énergie sienne avant tant d’autres. Il leur fallut des décennies pour maîtriser ce que le plus simple shinobi peut accomplir aujourd’hui – mais ils y parvinrent, en demeurant dans la profonde ignorance de l’origine du chakra.

    Et ils comprirent. À quel point il pouvait receler la puissance de faire de l’imagination une réalité ; à quel point ils pouvaient dompter les leurs par la force et fonder les dynasties qui gouvernèrent le monde des années durant.

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    XP

    Homura

    personnages, +10 XP


    Kiri

    personnages, +10 XP


    Kumo

    personnages, +10 XP


    Errants

    personnages


  2. Image decoration
    shogunat printemps 83
    Contexte d'Homura
    Régie par la noblesse, la richesse et par un grand sens de l'honneur et de la droiture, Homura se distingue ni plus ni moins des autres villages par son caractère guerrier à la limite du comportement militaire. Les shinobis qui sont formés pour devenir des shinobis d'Homura sont, dès leur plus jeune âge ou dès l'entrée dans la formation, forcés de respecter ce code d'honneur. Il est précisé que quiconque y dérogerait se verrait sanctionné de différentes façons... des travaux d'intérêt publique à l'emprisonnement et du bannissement des terres d'Homura à la pure et simple mise à mort.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de se sacrifier pour la cause Homura-jin.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de donner sa vie pour ses camarades, particulièrement s'ils sont plus jeunes ou s'ils sont moins expérimentés. De la même manière, il doit un incontestable respect à ces derniers.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de se sacrifier pour les civils.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de réussir une mission primordiale même si cela signifie abandonner ou laisser mourir ses camarades.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de dissimuler ses sentiments personnels ; pire que cela, il se doit de les ignorer et de les faire passer au second plan.

    ❈ Tout shinobi doit une indiscutable fidélité à sa faction. Toute information dissimulée, cachée volontairement ou toute trahison quelconque sera sévèrement sanctionnée.

    ❈ Tout shinobi doit se dévouer à son entraînement et au perfectionnement de son corps et de son esprit. Il doit respect aux siens et aux autres, tolérance aux différences, empathie aux plus faibles et rigueur dans ses efforts personnels (qui doivent être constants et variés).

    ❈ Tout shinobi doit un indiscutable respect à ses supérieurs hiérarchiques et doit obéir au doigt et à l'oeil à leurs ordres. Toute insubordination sera sévèrement sanctionnée.
    Image Personnage

    FUJIWARA SENCHI Portant sur ses épaules l'ensemble du clan Fujiwara, Senchi est un guerrier hors pair dont le jeune âge, la force d'esprit, la droiture, la témérité et les compétences l'ont rendu capable de se hisser au sommet. Un lien particulier mais inconnu le lie à Iwao, la Shogun, sans que personne ne sache trop quoi en penser. Certains le suspecteraient même d'être à l'origine de la mort de son père, bien que rien ne l'incrimine.

    Image Personnage

    HYÛGA EIMEI Figure représentante du clan Hyûga, devenu chef en l'an 68, Eimei incarne toute la fierté des siens. Droit, noble, charismatique tout en restant sobre, il semble en savoir plus qu'il ne le devrait. Il est à l'origine de l'ensemble des mouvements du clan Hyûga, car rares sont les membres de son clan osant défier ses ordres ou agir sans son aval. Il fait parti de la branche principale.

    Image Personnage

    NARA KUENAI Etant à la tête du clan Nara, Kuenai est extrêmement perspicace et dispose d'une intuition impressionnante. Très soucieuse des maux qui pèsent sur Homura, elle est parfaitement lucide vis-à-vis du comportement des siens comme de celui des autres clans et s'organise toujours dans l'ombre afin de limiter les dégâts. Certains la suspectent d'avoir assassiné Fujiwara Oda, et de nombreuses preuves mèneraient à penser qu'elle est coupable. Etrangement, elle rejette l'entière culpabilité sur Fujiwara Senchi.

    Enjeu n°1 :

    COOPÉRER AVEC KIRI ET KUMO

    65%

    Enjeu n°2 :

    CONNAÎTRE SES ENNEMIS

    10%

    Enjeu n°3 :

    VERS LES PROFONDEURS INCONNUES

    100%

    Derniers RP

    Retour au temple souterrain

    À l'été 83, un shinobi d'Homura se rend au sein du temple souterrain découvert lors de l'attaque d'Oto sur Homura, en périphérie du Shogunat. Ses découvertes mènent le lieu à son scellement complet par le clan Uzumaki, ainsi qu'à l'amnésie du genin.

    Le massacre du boucher

    À l'été 83, 90 civils sont assassinés dans la bourgade de Rindо̄ par un homme se faisant appeler « le Boucher ».
    Au terme d'un combat qui se révéla être une victoire pour l'escouade envoyée par Homura, il fut assassiné par Yamamoto Janome au moment où il s'apprêtait à leur révéler les plans de l'Alliance.
    À sa mort, le pouvoir des fils noirs, le Jiongu, réapparu à travers le monde.

    Évènement

    L'ombre derrière la guerre

    En hiver de l’an 82, Homura fut prise pour cible par les forces armées du Pays du Son qui attaquèrent de front la capitale de l’Empire.
    Rejoints par les autorités du Shogunat, les Genin firent face à de nombreux guerriers d'Oto, une dizaine de yokai éveillés ainsi qu'à Yamamoto Janome, qui se révéla chef d'orchestre de ce conflit.
    Alors que ce face à face tournait en défaveur d'Homura, Naga, un shinobi ayant rejoint leurs forces armées, s'énonça comme un traître qui avait enfin récupéré ce qu'il cherchait depuis toutes ces années.
    Il invoqua Kyuubi, le Démon Renard, avant de prendre la fuite avec Janome sur son dos... non sans avoir occis tous les yokai de ce dernier, comme pour le punir pour sa cruauté qu'il n'avait pas prévue au programme.

    Culture & religion

    → La chasse 春・狩猟期 – printemps
    → Festival de la Lune Rouge 夏・赤月の祭り – été
    → Virée aux morts 秋・死者への旅行 – automne
    → Nouvel an guerrier 冬・戦士新年 – hiver

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  3. Image decoration
    kirigakure printemps 83
    Contexte de Kiri
    S'il y a bien un lieu dans lequel la mort peut survenir à tout moment, c'est bien au sein du Village Caché de la Brume. Depuis des années, afin de lutter contre le retard qu'eut prit le pays par rapport aux autres factions, les autorités de l'Eau se décidèrent à mettre au point une philosophie qui leur permettrait de rattraper l'avancement des autres factions. C'est notamment au travers de l'assassinat que ces derniers trouvèrent leur réponse et ainsi furent éduquées les jeunes pousses destinées à devenir les futurs shinobis de Kiri. A un style sanglant et sanguinaire, loin de toute valeur humaine.

    ▒ Chaque Shinobi doit être capable de mourir pour la Brume et pour ses habitants.

    ▒ Chaque Shinobi doit capable d'abandonner, de laisser mourir voire de tuer ses camarades si cela leur permet la réussite d'une mission primordiale.

    ▒ Chaque Shinobi ne dispose d'aucun sentiment personnel : ils doivent agir sous les ordres de la hiérarchie.

    ▒ L'entraînement de chaque shinobi doit être rigoureux et il doit toujours être au service de l'identité de la Brume.

    ▒ Chaque Shinobi doit servitude et obéissance à la hiérarchie, tout manquement sera vu comme insubordination.

    ▒ Chaque Shinobi doit tuer tous les adversaires qui se dresseront sur le chemin de Kiri.

    ▒ La Brume est l'alliée de Kiri, nul ne doit la remettre en question.
    Image Personnage

    YUKI ZENRYŌ Yuki Zenryо̄, autrefois jeune membre du clan dont tous reconnaissaient le potentiel, devint chef de clan à la mort de Yuki Saburô en l'an 75. Très proche de la Mizukage, il lui assure son soutien inconditionnel et celui de son clan.

    Image Personnage

    KAGUYA TAOSU Cheffe du clan Kaguya, Taosu est connue comme étant une guerrière redoutable et particulièrement avide de sang et de trippes. Supportant avec fidélité l'identité de ce clan depuis des décennies, elle est, malgré son apparence, extrêmement hostile, sournoise et meurtrière, si bien qu'elle est redoutée dans son clan entier. Elle éprouve une très forte rancœur envers Oboroge, la Mizukage, car sa simple présence a fait diminuer de manière importante son quota d'assassinats par jour.

    Image Personnage

    SEIDŌ IMIFUMEI Personnalité émérite parmi les sabreurs, tout le monde au sein de Kiri connait Imifumei. Combattant redoutable maîtrisant Sо̄kо̄jikan, le Sabre du Temps, l'ensemble de Kiri le voit comme un shinobi imbattable. Il est vénéré de tous, car tous le connaissent comme un homme héroïque, portant de grandes valeurs d'espoir, de courage et de persévérance auprès des plus faibles.

    Enjeu n°1 :

    SE RENSEIGNER À L'INTERNATIONAL

    20%

    Enjeu n°2 :

    LE MYSTÈRE D'ARASHI

    0%

    Enjeu n°3 :

    LES ORIGINES DE LA BRUME SANGLANTE

    30%

    Derniers RP

    La lutte contre le yokai originel, groupe 1 et groupe 2

    Une escouade menée par Kaguya Bankichi permis à la Brume de repérer la trace de Shinchū et, au terme d'un affrontement difficile, de l'éliminer en le prenant par surprise. L'ensemble de l'escouade fut frappée par une marque maudite mystérieuse lors de son ultime râle.

    Enjeu : les origines de la Brume Sanglante & La Brume du Seigneur

    TBA

    Évènement

    Désastres sous une brume de sang

    À l'hiver de l'an 82, Kiri souffrit simultanément la disparition d’un grand nombre de ses habitants et la désertion apparente de trois de ses éléments les plus prometteurs
    Les enquêtes menées révélèrent d’une part que les civils avaient été massacrés par des Yokais, dont le plus imposant était Shinchū, dit « le Yokai Originel », et d’autre part que les déserteurs avaient été tués par deux individus restés non identifiés, mais dont l’un d’eux manipulait une forme d'orage.
    L’hypothèse d’une alliance entre ces deux menaces n’était pas exclue.

    Culture & religion

    → Soutien aux cultures 春・米農業のサポート – printemps
    → Grande marée 夏・大潮 – été
    → Parade de sang 秋・血液示威運動 – automne
    → Hymne à la Brume 冬・霧に賛美歌 – hiver

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  4. Image decoration
    kumogakure printemps 83
    Contexte de Kumo
    Parmi les lieux les plus malsains et insidieux du Yuusei, Kumo s'y érige en maître. Faussement uni, le village est peuplé de shinobis qui ne souhaitent qu'agir pour leurs intérêts propres ou pour ceux des personnes pour lesquelles elles travaillent. Etrangement, cela est parfaitement assumé par tout le monde et ainsi sont éduqués les shinobis. En plus de cet état d'esprit, rédigé par le Daimyo en personne, Kumo dispose d'un Code de Renseignements que tout le monde doit consciencieusement respecter sous peine d'être sanctionné par le dernier. Evidemment, la crainte de ce dernier incite et invite tout le monde à les appliquer sans broncher.

    ζ Chaque Shinobi doit être capable de mourir pour son Daimyo.

    ζ Chaque Shinobi ne peut discuter des ordres de la hiérarchie. Aussi, tout manquement aux ordres du Daimyo est passible d'une peine de mort.

    ζ Chaque Shinobi doit être capable d'accomplir toute mission, même si cela lui impose des sacrifices insurmontables.

    ζ Chaque Shinobi doit s'entraîner en vue de récupérer toujours plus d'informations, et afin d'être toujours plus discret.

    ζ Toute information récoltée doit revenir au Daimyo sans aucune exception.

    ζ Toute personne surprise en train de comploter contre le Daimyo sera soumise à la peine de mort.
    Image Personnage

    SHIRATSUCHI BAKU'EN Baku'en est, en plus d'être le chef du clan Shiratsuchi, l'homme qui les a relevé de leur condition de "parfaits petits soldats obéissants". Désireux de liberté et de justice, il est animé par une grande hostilité qu'il parvient à maintenir discrète pour restaurer l'honneur de son clan, qu'il estime bafoué depuis des décennies. Secrètement, il rêve de pouvoir mener une rébellion contre Koriki Tomio, au risque que cela mène à l'extermination des siens.

    Image Personnage

    ABURAME YOKOSHIMA Fourbe, manipulatrice et très protectrice vis-à-vis des siens, Yokoshima est la cheffe du clan Aburame. Soupçonnée – sans preuves concrètes – par plusieurs personnalités d'avoir son nez fourré dans toutes les affaires, elle est autant admirée que crainte. En plus d'être une des rares personnes du clan Aburame à maîtriser les Rinkaichû, des rumeurs courent selon lesquelles elle serait à même d'agir efficacement, n'importe quand et dans tous les recoins du village.

    Image Personnage

    INUZUKA GETSUMEN — DÉCÉDÉ Fier et orgueilleux, à l'image des siens, Getsumen était le chef du clan Inuzuka. Reconnu pour sa ténacité au combat et pour sa témérité, il faisait partie des personnalités les plus attendues au poste de Shodaime Raikage. Il ne cachait pas sa profonde hostilité envers les dirigeants de son village, ce qui étrangement ne lui est jamais retombé dessus.

    Enjeu n°1 :

    COLLABORER AVEC HOMURA ET KIRI

    50%

    Enjeu n°2 :

    ESPIONNER LES PUISSANCES DU MONDE

    50%

    Enjeu n°3 :

    DESSEIN DE CONTRE-ATTAQUE

    0%

    Enjeu n°4 :

    SUITE DE L'AMULETTE

    20%

    Derniers RP

    L'histoire se répète : tour du raikage

    À l'été 83, l'Alliance, menée par un Yamanaka inconnu, tenta de récupérer le Shodaime Raikage. Ils y parvinrent, mais ne purent le ramener en vie - Getsumen fut tué, alors inconscient, par un shinobi nommé Sumashâ.

    L'histoire se répète : domaine aburame

    Une attaque d'un Yokai dans le Domaine Aburame décima une partie du clan. Un kumojin et deux errants présents sur place, parvinrent à endiguer la menace et à en venir à bout, en le tuant avec une la dague d'annihilation des Aburame.

    L'histoire se répète : domaine shiratsuchi

    Un shinobi de l'Alliance maîtrisant un art shinobi inconnu s'apparentant à l'orage attaqua le Domaine Shiratsuchi pour tenter de capturer l'un des membres du clan.
    Celui-ci fut tué par un Shiratsuchi ayant libéré le pouvoir de la première pièce d'une arme mythique, retrouvée plus tôt dans l'année par les forces de Kumo. Sa libération généra une explosion titanesque qui ne laissa aucun survivant.
    À la mort de l'homme inconnu, le pouvoir de l'orage, le Ranton, réapparu à travers le monde.

    Évènement

    Insurrection

    À l'hiver de l'an 82, l'élection du Shodaime Raikage fit rage. Nommé presque unanimement, Inuzuka Getsumen prit le pouvoir et profita de son ascension pour tenter de mener un coup d'état contre le Daimyo, Koriki Tomio.
    Lui reprochant une cruauté sans nom qui punit, asservit et torture les innocents, une grande guerre civile éclata et le peuple Kumojin fut déchiré par l'affrontement des deux forces, alors que le Seigneur lui-même était présent.

    Culture & religion

    → Grande collecte 春・大採取 – printemps
    → Célébration d'Antan 夏・昨年のお祝い – été
    → Cérémonie des chandelles 秋・キャンドルの式 – automne
    → Jeux d'hiver 冬・冬季ゲーム – hiver

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Derniers sujets

5XP : PALIERS, SUCCÈS, MISSIONS LIBRES C (SANS X2), TRAMES PERSONNALISÉES, COMBATS (SANS X2)parTsubame Tatsumi
Aujourd'hui à 11:58
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3XP : MISSIONS LIBRES D (SANS X2) ET ENTRAÎNEMENTSparRyokyaku Shinjirō
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09. Validation ou autorisation de trame personnaliséeparMaître du Jeu
Aujourd'hui à 11:08
07. Demandes de transactionsparMaître du Jeu
Aujourd'hui à 10:55
08. Validation des entraînements et combatsparMaître du Jeu
Aujourd'hui à 10:53
04. Obtenir des gains de paliers de progressionparMaître du Jeu
Aujourd'hui à 10:53
10. Demande de changement de NSparMaître du Jeu
Aujourd'hui à 10:51
À charge de revanche, groupe 3 – À l'hôpitalparRyokyaku Shinjirō
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[Mission B] Au Marais putride ▬ Rayah, Tatsumi

Tsubame Tatsumi
[Mission B] Au Marais putride ▬ Rayah, Tatsumi EmptyLun 9 Sep - 20:20

Expérience : 83
Messages : 41

[Mission B] Au Marais putride ▬ Rayah, Tatsumi Empty
Tsubame TatsumiGenin 下忍 de rang C

Message Sujet: [Mission B] Au Marais putride ▬ Rayah, Tatsumi
B
Le marais putride
A deux jours de marche environ de Kumo se trouve un marais. La légende voudrait qu’autrefois, ce lieu était une forêt luxuriante et que, suite à un combat qui opposa deux armées, le sol s’est gorgé de sang jusqu’à ne plus pouvoir en absorber, transformant alors la forêt en un marécage à la sinistre réputation. Toutefois, le contrôle de cette zone est primordial pour votre pays. En effet, une route commerciale très importante y passe.

Depuis quelques semaines, des convois sont attaqués par une bande de brigands. Un premier groupe de shinobis a été envoyé pour régler le problème. Toutefois, plusieurs rapports inquiétants de ce groupe sont parvenus aux autorités. Ceux-ci indiquaient très clairement que, après enquête, un groupe de créatures plus problématique que les brigands sévissait dans la zone. Ces créatures attaquent tous les êtres vivants, sans distinctions. Elles semblent douées d’une intelligence redoutable puisqu’elles attendent que les brigands attaquent les convois, avant d’attaquer elles-mêmes les brigands. Elles finissent ensuite par éventrer tous les cadavres pour manger le coeur et les intestins. La marchandise, quant à elle, est retrouvée intacte.

Toutefois, depuis plusieurs jours, les autorités n’ont plus de nouvelles des shinobis envoyés sur place. Elles vous missionnent sur place pour que vous retrouviez vos congénères et que vous mettiez fin aux agissements des créatures.

Étapes —

→ Vous rendre dans les marais putrides ;
→ Retrouver le dernier convoi attaqué et mener l’enquête : c’est de là qu’est parti le dernier rapport reçu par les autorités ;
→ Retrouver vos compagnons, vivants ou morts (à vous de décider) ;
→ Mettre fin aux agissements des créatures ;
→ Faire votre rapport aux autorités.

Récompenses —

7 XP et 90 000 ryôs par participants.



- - -


Deux plumes
danseraient


Un jour, une nuit.
Dérangé en lieu d’après-midi, missive inespérée l’en eu sorti du silence qui l’accablait, heure du thé d’une famille encore     c i s a i l l é e     sans que mots n’en filent plus que si brèves mondanités, paroles vides, de ressenti teintées, mots insipides à s’en essayer d’une affection mal exprimée. D’un père, regards fusaient, accalmie faussée à s’en fusiller, quand d’une mère, langue s’en cherchait d’un velours peiné.
           Est-ce qu’encore, elle pourrait aimer ?
           Comme si d’un, toute lumière rompue,
           comme si d’un, deux fils furent perdus.
                                     Et pourtant, parfois un sourire s’en risquait…

Mascarade brisée, shinobi s’en était levé,
                                                          promptement s’en excusait,
                                                         petite ombre si vite éclipsée.
Aussitôt, d’une main elle l’eut salué, malgré tout si     s o u l a g é e     de l’en voir s’en aller, l’autre bras pourtant tremblant, empoignant tasse à peine entamée, lorsque des émeraudes d’un géniteur, il n’eut encore que droit à une de ces froides lueurs.
                  Glaçantes, comme si encore lui trouveraient peur ?
N’en avait plus que faire, le fils, en danserait déjà si près du précipice qu’un aîné de tous ses vices n’en était plus qu’au passé un supplice. D’une seconde de plus soutenue sans rictus, le vert en voyait turquoise d’un blizzard, sans qu’aucun n’en détourne le regard, sans qu’un mot ne s’en fasse savoir.
                                                                                  Jusqu’une parole oubliée,
                                                                                                            ignorée ?
Mère lui disant encore de bien rentrer.
         Et d’un mutisme fracturé, lui, l’en remerciait.
Un jour, une nuit,
et de la pièce il fut sorti, pas pressant sur le parquet, si feutré que presque il en chanterait, sifflerait, une journée à s’en préparer pour au demain partir, une mission d’un peu plus à risquer, subir, aux ordres pour le meilleur et pour le pire.

Un jour.
    Une nuit.
Songes filaient, ceux dont, déjà, plus un morceau ne lui en revenait. Rêves virevoltaient d’une lâche mémoire en l’autre cauchemar, du doux à l’amer, d’un vol d’oiseau au brame d’un cerf. Souvenirs pervers, s’en rappelait-il, entre deux averses ?
         Du poids, du chaud, de ce que la pluie n’emportait et de tous les mots.
Tantôt s’en réveillait, de sueurs et d’une seule pensée qui ne s’en effaçait, quelques heures à s’en tourner, s’en retourner, s’en     é t o u f f e r .
Tantôt il l’oubliait, encore, ne s’en rappelait jamais plus que de la vague fatigue d’un corps, l’esprit enterrant au profond, tragédie d’un alors.
Tantôt, il s’en demandait ?
            Duquel, le mieux serait ?
            Et au matin, tout s’envolerait.
Pétales de pruniers portés d’une brise à s’en évader, au loin soucis de l’encéphale qui s’en noyaient en mer de nuage, masqué le visage lorsque corps éveillé s’en couvrait de tissus, son morne plumage, lames aiguisées, sac affairé de tout ce qu’il lui faudrait, rations et couchage.
                                                           Puis de quelque couloir, d’un passage,
pas foulaient le plancher de bois léger, masse alourdie qui de grâce faiblissait, passant les pièces à, déjà, s’en aller. Un revers pour une mère, affairée d’une fenêtre à regarder le ciel, pupilles en l’air. Un revers pour un père, lui qui n’en avait que faire, au mieux accueilli d’une grimace délétère à lui en rappeler que Tatsumi n’en serait encore jamais son frère.
Finalement, porte s’en passait,
                   adieu encore, parents, à plus tard les en retrouver ?
                   Adieu encore, Kumo, que    j a m a i s     l’on ne quittait.

Feuilles d’automne, portées d’un vent plus frais,
Village n’en était que si calme lorsqu’on l’en quittait, passant les rues sans s’en soucier, quelques gens à qui aucune pupille ne s’adresserait, quelques gens que d’un mutisme, petite ombre se contentait d’éviter, trajectoire de zigzag à rejoindre entrée du village où rendez-vous avait été donné.
                                                        Où partenaire, il retrouverait.
                                                        Mais à deux, était-ce assez ?
Les ordres l’intimaient : Il le fallait.
Les ordres étaient : Iels le devaient.
Les ordres seraient, et alors, lui, suivrait,
                                car c’était encore tout ce qui comptait.
Masque s’en était figé sur tête, n’en dévoilant que ses ternes mirettes, celles qui, déjà, dévisageaient, cherchaient bandeau de Kumo pareils au sien à l’épaule porté, quelque personne qu’il pourrait identifier comme l’attendant ou le cherchant, à la volée.
                     Mais s’impatientait ?
Ici, orée de Kumo, shinobis en étaient tant de visage d’une mer engloutis qu’en trouver l’une de précise n’était qu’aiguille, l’inconnue qu’il ne pouvait identifier pour n’avoir jamais pris la peine de l’en croiser…
                                                              Comment trouver ?
                                                                               D e m a n d e r   ?
S’en sentirait encore trop con d’essayer.
Sac au sol, s’en fichait comme prêt au départ, mais exposé, sortant un peu de parchemin vierge inutilisé, sur terre l’étalait. Encre ouverte avec soin, un pinceau défilait au rythme de la main, indiquant « Marais putride » d’une calligraphie stricte, insipide, le nom de celle qu’il cherchait ajouté en petite mention à remplir un peu d’espace vide.
              Puis lui attendrait…
              Brandissant pancarte de fortune, droit tel un piquet.



. Rayah



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Message Sujet: Re: [Mission B] Au Marais putride ▬ Rayah, Tatsumi
La foi. Voilà ce qui animait la veuve en ce jour. Assise sur un coussin brodé, elle étudiait avec minutie un manuscrit sacré qu’elle avait réussi à se procurer. “ La parole du bonheur “ était un ouvrage usé par le temps. Rédigé par un fervent croyant de la divinité Izanami, il détaillait les coutumes que l’homme appliquait dans son temple dédié à la déesse de la paix. Une bâtisse sacrée qui, en ce jour, n’était malheureusement plus et dont il restait pour seul mémoire que cet ouvrage abîmé.

En tant que pieuse vénératrice d’Izanami, Rayah ne pouvait s’empêcher de récupérer tout artefact qu’elle jugeait utile dans sa quête de croyance. Sa vision, suite au miracle qu’elle a vécu, était d’établir un nouveau lieu de culte pour cette religion qui se perdait avec le temps. Malheureusement, dans un monde bercé par les shinobi et les conflits, les religions semblent peu à peu perdre de leur prestance et de leur importance. Bien que cela ne la dérangeait pas concernant le culte d’Izanagi, elle comptait faire tout ce qui était en son pouvoir pour empêcher qu’Izanami ne tombe dans l'oubli.

Perdue dans ses pensées, elle entendit à peine le bruit étouffé qui venait de sa porte. Déposant sa lecture sur la table, la jeune femme rejoigna la porte d’entrée avant de l’ouvrir avec un grand sourire accueillant dont elle avait le secret.

Une mission. Sa première depuis son retour dans le monde shinobi.

Saisissant l’ordre manuscrit, elle remercia le coursier avant de retourner dans sa demeure. Une mission classée B? Rien que ça ! Elle qui commençait tout juste à maîtriser sa manipulation du chakra pur, voilà qu’on la bazardait sur une mission avec des vies en jeu. Néanmoins, l’étonnement ne fut que de courte durée. Il était enfin temps pour elle de prouver que ces dernières semaines d'entraînement ont abouti à quelque chose.

Prise d’une vague d’adrénaline à la lecture de l’ordre, la veuve aburame ne prit que quelques minutes pour se préparer. Tenu shinobi? Prête. Provision? Prête. Sacoche d’équipement? Prête. Bandeau du village? Soigneusement accroché à son bras. Ne voulant pas perdre de temps, Rayah prit directement la direction des portes du village. Un trajet qui aurait pu prendre cinq petites minutes mais qui, très vite, se transforma en une bonne demi-heure. La faute à toutes ces mères et femmes de shinobi qu’elle ne connaissait que trop bien. Toutes semblaient vouloir prendre de ses nouvelles depuis l’attaque, comme si elle s'assuraient que ces nouvelles résolutions ne cachaient pas un profond mal-être.

Arrivée aux portes du village, avec bien quelques minutes de retard, elle relut l’ordre de mission afin d’y voir le nom de la ou les personnes avec qui elle ferait équipe. Elle fut bien surprise de voir qu’ils n’étaient que deux genin affiliés à cette mission qui semblait pourtant… corsée.

Levant les yeux de son ordre de mission, elle chercha du regard la personne avec qui elle passerait les prochains jours. Elle n’eut même pas le temps de jouer à où est charlie qu’une personne attira tout de suite son regard. Positionnée là telle un poteau, un inconnu tenait une pancarte avec inscrit l’intitulé de l'ordre de mission.

Un geste si simple et inattendu que la jeune femme se mit à rire doucement. Sa première pensée fut très simple : adorable. La pancarte tenue droite tel un enfant qui cherchait sa maman. Elle s’approcha donc de la personne en question, affichant un petit sourire sincère. Quelle ne fut pas sa surprise quand elle remarqua le masque qui couvrait l’intégralité de son visage. Intriguant mais à la fois tout aussi fascinant...

- Excuse-moi… je pense que c’est moi que tu cherches.

S’inclinant légèrement en guise de respect, elle prit le temps d’admirer la longue tresse que portait son coéquipier. Une personne avec une chevelure plus longue que la sienne? Voilà qui avait le don de l’intriguer encore plus. Visiblement, son partenaire de mission semblait des plus original.

- Rayah enchantée, tu dois être Tatsumi je suppose. J’espère que nous serons sur la même longueur d’onde concernant cette mission.

Il est vrai que jusqu’à maintenant, elle avait su utiliser son autorité naturelle pour être vu d’une position supérieure. Une chose qui fonctionnait très bien lorsqu’elle était civile mais qui, elle le sait, ne fonctionne pas lorsque l’on porte le titre de simple genin…

- Mettons-nous en route sans tarder. Évitons que d’autres morts soient à pleurer.

Tant qu’elle sera vivante et qu’elle aura sa divinité à ses côtés, Rayah se battra sans relâche pour sauver un maximum de personnes, qu'importe le prix et le risque.



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Tsubame Tatsumi
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Message Sujet: Re: [Mission B] Au Marais putride ▬ Rayah, Tatsumi

Deux plumes
danseraient


Une minute.
Dix faces pourraient passer qu’encore elles s’effaçaient, pancarte brandie à s’en délester du joug de la recherche, s’en contentant d’être celui à retrouver, droit comme un piquet ou comme le chien qu’en garderait, statuette sentinelle à l’entrée. Tantôt, masque s’en cassait d’un geste, tourné, épiant tout de même de sa feinte curiosité à voir si quelqu’un, il reconnaissait ?
                                                                    S’en désintéressait.
                                                                    Mission, seule, importerait.

Cinq minutes.
Cent faces pourraient passer que, toujours, il demeurait, maintenant conscient d’un temps qui s’envolait mais, après tout, que serait si court instant pour deux jours de marches ensuite ? Secondes pourraient s’échapper goutte à goutte d’une fuite que, finalement, sablier brisé n’en était qu’un grain de sable au firmament.
                 Grain de sable, toujours demeurant, attendant,
                 horloge d’un pendule s’en balançant au gré d’un doux vent,
                 petite ombre s’en tournant, interpelée finalement ?
                                                             (Excuse-moi…)
L’en détaillait de trois regards,
Filant sur ses atours, turquoise dévisageant sans pensée aucune si c’en était dresser portrait à mémoriser d’un trois fois, soutenant les traits soignés s’en donnant aux pupilles, l’élancée allure défiant les cimes. Jugeait ? En voyait toute l’attention aux détails donnée, chevelure apprêtée et tout d’un port qu’il n’aurait pensé voir d’une kunoichi qu’irait au marais.
                                                       Œillades s’en disaient la voir parader ?
                                               Image en semblait trop belle pour s’en salir.
                                  Image en semblait     p r é c i e u s e   , était-ce pire ?
Mais si tant était qu’apparences sauraient être trompeuses, doutes n’en sauraient que subsister sans un soupir, du plus fort un sourcil arqué derrière un masque d’ivoire à s’en contenter glisser du haut les yeux pour mieux les siens en voir,
                               jauger si tant était d’apparat, à chercher glace
                              -Vert d’une dureté rappelant celle d’un père,
                               Vert d’une tendresse rappelant celle d’une mère.
S’en ravisa, Tatsumi, si déjà les lames les plus tranchantes pouvaient encore s’en montrer     j o l i e s   , sans un mot s’inclinant en réponse, iris attendant, fixant, qu’autrui ouvre présentations pour l’en suivre aussi -Iris veillant, surveillant, sans s’en détourner ainsi.
                                                                             (Rayah enchantée…)
                                           Et d’un trait de pinceau, mot en serait tracé,
pensée inscrite à jamais, si tant était que les deux en reviendraient, d’un mûdra clair, lui non dissimulé, montrant que de son chakra aussi, il se souviendrait.





    - Tatsumi. Je vous salue pareillement.


Sobrement et sans geste de trop, gueule noyée d’une politesse glacée de quelques mots.
               Mirettes s’en tournant alors, corps comme tête,
               s’en plongeant sur chemin, s’en dessinant, hâte ?
                                                          (Mettons-nous en route…)
Du crâne silence, mais lui en acquiesça, puis s’en suivi de quelques pas, sac porté sans embarras si ce n’était moindre grâce des membres élancés, travaillées partitions alourdies d’un excès de poids. Port pourtant rigide, silhouette pour aucun ne s’en cassa, s’en montrant telle sans affect à s’en garder marbre.
                                                            « Et les morts à pleurer, alors ? »
                                                N’en figuraient qu’à peine sur les ordres.
                                                Lettres disaient de     t u e r ,
                                                            d’au pire se contenter des corps.
L’en dirait que peu lui importerait alors, si trouver et aider il devait, le ferait, tant que directives le lui permettaient… Mais n’en comptait pas plus chercher qu’à identifier cadavres, si déjà lui les aurait condamné.es, porté.es disparu.es qu’on oublierait.
                                          Comme Shoji et les autres, au passé.
               Les verraient-elles, Kumo, les dommages collatéraux ?
               Les verraient-il, Tatsumi, les vies devenues chiffres et mots ?


    - Nous ferons le possible. Mais les ordres semblent s’attendre à un nettoyage plus qu’à un sauvetage.


Lettres l’en disaient, qu’il voulait bien au moins le considérer.
Lettres l’en disaient, que lui, plus d’un rien déjà n’y croyait.
Lettres l’en disaient sans qu’amande ne s’en tourne -Marcher, lui avançait.

Et, si seulement il y avait encore une chance ?
De retrouver les compagnons au milieu du marécage rance, qu’en soient blessé.es à s’en tuer, corps brisés ? Pourrait-il alors y donner de lui pour ce qu’il en faudrait ? Ou n’en serait-il jamais qu’à les regarder dépérir, aux objectifs froids s’en retournerait ?
                          La réponse,   s i     c l a i r e   , était.


    - Je ne raffole pas des assauts frontaux. Je sais me battre de mes armes, et je sais me faire oublier.


Albâtre en restait rivé de l’avant, au mieux un éclat de bleu s’en perdant, à travers les fentes d’un masque scintillant à ponctuer phrase entre deux pas, silence planant comme à ajouter mots çà ou là, silence planant pour des détails qui n’en viendraient pas, sommaire à l’embarras.
Après tout, s’en tenir à son ombre, n’était-ce pas spécialité ?
                                    Tout ce en quoi il était bon, qu’il disait.
                                    Tout ce qu’on en attendait, qu’iels contaient.
                                    Tout ce qu’on en attendrait, qu’il finit par accepter.


    - Mon expertise pratique se limite à cela. Et vous, qu’apportez-vous à la tâche ?


Ninjutsus, affinités, d’éléments et de clans à en fantasmer n’étaient pour lui qu’illusions de mirages en chaleur d’été, laissé à manier acier pour seul outil, laissé à ne viser guère mieux que l’oubli tant bien que d’une fois plus s’en demanderait ?
                    Et pourquoi essayer ?
                        Pour     l u i   ?
                                     Le remplacer ?



. Rayah


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[Mission B] Au Marais putride ▬ Rayah, Tatsumi EmptySam 14 Sep - 1:56

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Message Sujet: Re: [Mission B] Au Marais putride ▬ Rayah, Tatsumi
Tatsumi. Voilà une personne des plus mystérieuses. Tel un assassin de l’ombre, son coéquipier garda son masque sur son visage inconnu. Il est vrai que la dissimulation et la discrétion sont des fondements majeurs des arts shinobi. Rayah, elle, avait opté pour une approche plus tactique. Ses compétences lui permettent avant tout de déjouer les assauts adverses afin d’obtenir de meilleures opportunités d’attaque. Anticiper, bloquer et contrer. Rien de plus simple.

Adepte des arts sensoriels, la veuve avait tout de suite compris la raison de ce mudra nullement dissimulé. La personne lui faisant face semblait des plus prévenante, ce qui avait fait bonne impression pour le moment. Face à ce shinobi, la demoiselle se retrouvait prise de doute un léger instant. Était-elle au niveau pour une mission si importante?

- Sauvons ce qui mérite d’être sauvé. Nettoyons ce qui ne mérite pas d’être sauvé. Ajouta la kunoichi d’un ton presque sadique.

S’élançant à travers les chemins, les deux coéquipiers prennent le temps d’échanger face à la mission qui leur faisait face. Étape cruciale lors d’une première collaboration avec un autre shinobi, Rayah écouta attentivement les paroles de son coéquipier. Des paroles qui confirment le premier aperçu de la dame. Il était effectivement un shinobi de l’ombre, frappant discrètement d’une lame aiguisée. Des informations qui allaient à ravir à Rayah, elle qui n’avait aucune notion de sensorialité dissimulatrice ou de combat rapproché.

Alors qu’il lui demande à son tour ses atouts et ses spécialités, la veuve apprécia la méthodologie de ce genin. Il semblait méthodique et confiant dans son approche. Elle ne put s’empêcher d’arborer un rictus amusé en pensant à quel point ce shinobi collait aux valeurs du village.

- Mes arts se focalisent dans le repérage ainsi que la protection. Tant qu’une distance me sépare de mon adversaire, je me considère en avantage. Néanmoins, le corps-à-corps reste une faiblesse que je me dois de combler.

Depuis sa reprise dans les arts shinobi, Rayah n’avait pas du tout eu l’occasion de développer son taïjutsu. Même en y repensant, elle ne songea pas à en faire sa priorité. Au contraire, elle étudiait des ninjutsu permettant, si tout se passe comme prévu, de punir toute personne qui tenterait du combat rapproché. Une façon simple de combler une faiblesse sans pour autant délaisser son art majeur. Adaptation et solution, voilà ce qu’on apprend en tant que femme au foyer pendant une dizaine d’années.

- Au vu de nos capacités, tant que nous restons ensemble, nous devrions pouvoir faire face à toute situation.

Traversant le territoire pendant déjà quelque temps, Rayah se lança dans l’élaboration d’un plan d’approche face à la situation. Il était primordial d’être sur la même longueur d’onde afin de traiter cette mission le plus efficacement possible. Sortant l’ordre de mission, la kunoichi procéda à une carte mentale des éléments déjà connus.

- Analysons les informations que nous avons. Les créatures semblent être douées de discernement voire de conscience propre. Les bandits, quant à eux, sont à la fois des victimes et des agresseurs, ce qui nous impose de ne pas baisser la garde face à eux tout en leur laissant une chance de nous apporter une aide précieuse.

Qui serait de leur côté dans cette histoire? Difficile à savoir quand on se retrouve dans la situation de l’arroseur arrosé.

- L’important est de retrouver de potentiels survivants et d’analyser les lieux de la dernière attaque connue. Cela nous permettra sûrement d’établir la suite du plan et de débusquer nos cibles.

D’une voix à la fois bienveillante et inquisitrice, Rayah demanda la confirmation à son coéquipier, l’objectif étant toujours d’être sur la même longueur d’onde.

- Pour ce qui est de localiser notre destination, je m’en occupe.

Alors qu’ils pénétraient dans les marais, la veuve fit quelques mudras lui permettant d’ouvrir ses sens. Dispersée par l’attaque, elle savait qu’elle n’aurait aucun problème à discerner une concentration de chakra suspect.

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Message Sujet: Re: [Mission B] Au Marais putride ▬ Rayah, Tatsumi

Deux plumes
danseraient


    (Sauvons ce qui mérite…)
Voilà qui s’en montrait expéditif, sans détour, sans fuite.
         Sans une surprise ni remarque, acquiesçait d’une tête,
         petite ombre à suivre les ordres, prête,
                                           pour d’une fois de plus, les appliquer à la lettre.
S’en gardait silence, crâne hochant d’un à peine, pas s’en allant d’un leste de leur si naturelle danse, quand masque en occultait toute autre expression d’un blanc flegme. Foulées, encore, en accompagnaient brise qui tout autour filait, volant feuilles d’automne, yeux rivés sur l’horizon, ne donnant à sa partenaire de route qu’un plus d’un soupçon d’attention.
                 L’entendrait, noterait,
                                      tout de ce qu’elle en dévoilerait.
                                      L’information, n’était-elle pas reine ?

                                                            (Mes arts se focalisent…)
L’en lisaient les mots prononcés, iris, turquoise d’un morne à en rappeler d’un ciel de pluie le gris, pourtant à chaque phrase attaché, notant d’elle ses compétences, puis ses faiblesses aussi. D’une main levée, accessoire d’albâtre s’en réajustait, fentes laissant passer comme un éclairci des pupilles, s’en disant pas si mal tombées.
                                Repérage, protection… Elle pourrait l’aider.
                                                  Maintenant, déjà, et plus tard après ?
    (Au vu de nos capacités…)
De reprise, lui, à nouveau, s’en hochait.
                  Deux s’étaient bien trouvé.es ?
Ou au moins, hiérarchie avait dû le penser, si déjà iels pourraient s’en compléter, l’un à s’en salir les mains tandis que l’autre veillait, mais serait-ce assez ? Doutes, allaient, venaient, s’effaçaient, s’en disant que de toute manière, iels devaient, d’une résignation à tout en taire.


    - Voilà qui semble très bien. Couvrez mes arrières, et je m’assurerai de vous donner toute la distance qu’il vous en faudra.


Lui incombera-t-il donc encore cette fois ?
      De     t u e r   , du nettoyage être le bras.
Pensées s’envolaient, virevoltaient cimes emportées d’une bourrasque qui soufflait, au rythme de plus d’enjambées à s’en casser, du pays grande traversée. Songes s’emporteraient, s’en noyaient, indifférence regagnant d’un devoir rance, nageant, laissant courant brasser et tirer d’un fond toute idée de surface qu’en serait d’une chaîne la laisse.
                         Silence, alors, s’imposait,
                                       d’une gueule scellée, telle aux secrets.
                                       (Analysons les informations…)
Prestement, s’en tourna enfin l’attention,
                     tel remous sur eaux calmes, l’onde.
Terne des yeux d’un peu s’en ranimait, léthargie de la marche un instant d’un côté reléguée, pour rendre à Rayah, partenaire d’un jour, l’écoute d’un toujours. Sous l’impulsion d’une réaction, masque sous le masque s’en troublait, sourcil arqué, d’une surprise à s’en dire qu’un point, elle soulignait.
                                                             Si bandits encore, il restait.


    - Si leur opportunisme en montre l’intelligence, nous pourrions effectivement le retourner contre ces dernières. Peut-être qu’en intervenant en dernier chaînon... Nous pourrions coincer les bêtes entre bandits et nous ? Les forçant ainsi à se battre entre eux.


Plan n’en était que possibilité, mais s’en basait d’un tant sur un postulat restant à démontrer : Que créatures et brigands soient incapables de coopérer, mais était-ce encore sûr ? Probable, du moins, mais rien n’en saurait jamais être certain.
                                                             Et une autre question, alors, planait ?
                                                Celle de l’humain, et des ordres non donnés.
S’en tournait d’un peu plus, comme si d’un maître, il interrogeait.


    - La mission ne stipule rien quant à l’avenir des éventuels bandits : Tuer ne mentionne que les engeances. Que préconiseriez-vous à leur sujet ?


D’une froideur des amandes, lui, le montrait.
D’une froideur des paroles, les mains semblaient en parler.
D’une froideur de l’acier, est-ce qu’il le pourrait ?
                                       Petite ombre l’avait déjà fait.
Et alors, regard s’envolait, turquoise s’en noyant entre arbres, monts, azur et environs, visage en scrutant nuage comme d’une réponse à y déchiffrer, un instant seulement tel à s’en ponctuer, s’en pondérer.
                             (L’important est de retrouver…)
    Puis, encore, l’en confirmer.
Sans la fixer, menton s’en inclinait à approuver, en disant d’abord sans mots que quête de plus d’informations lui convenait, si déjà telle approche, Kumo l’en préconiserait.


    - Si l’équipe précédente est en état, elle pourrait bien nous aider… Et sinon, les retrouver pourrait au moins nous enseigner un quelque peu de plus quant à nos ennemis. J’aimerais autant savoir à quoi m’attendre, en termes de nombres comme de menaces.


En termes de forces, de vulnérabilités, et de comment y     f a i r e     f a c e .
Blesser, toujours était une chose, mais combat à l’aveugle n’en était jamais que les épines d’une rose, valeur d’une vaillance bornée qui toujours se heurtait naïveté, quand l’arrogance d’un guerrier se heurtait à l’imprévu ou au mieux préparé.
          Et lui, au hasard, rien ne voudrait laisser,
                    si tant était que de deux, prédateur il incarnerait,
                                                             lames affûtées.
                                                             (Pour ce qui est de localiser…)
Vers l’avant, d’un arrière basculant, du turquoise un océan s’en allait veillant, laissant à celle l’accompagnant tout le luxe de s’en concentrer, lui de son zèle prêt à monter garde pour la paire, s’en devenir la sentinelle au gré du nécessaire.


    - Je vous suis. Je tâcherai de surveiller les environs pendant la marche.


D’un pas ferme, main s’en posa sur un manche.
D’un pas ferme, poing s’en serra en silence.
D’un pas ferme, lui s’en était fait prêt, des yeux aucune absence.



. Rayah



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[Mission B] Au Marais putride ▬ Rayah, Tatsumi EmptyMar 17 Sep - 16:42

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Message Sujet: Re: [Mission B] Au Marais putride ▬ Rayah, Tatsumi
Partage. Voilà une vérité qui en disait long sur la suite de la mission. Les deux protagonistes semblaient d’un commun accord partager leur arts, leurs opinions et leurs idées. Parlant stratégie, le coéquipier de la veuve proposa une intervention en bout de chaîne dans un espoir de prendre un avantage certain. Il est vrai qu’en situation de danger imminent, l’homme avait pour réflexe de s’allier aux êtres le ressemblant le plus. En d’autres termes, les bandits n'auraient aucune raison valable de se retourner contre les deux shinobi.

Cependant, l’idée avait plusieurs failles. La première touchait directement à un sujet sensible : la sécurité des convoyeurs. En attendant l’attaque des créatures, on met en péril la sécurité des convoyeurs qui devront faire face aux bandits jusqu’au moment opportun. Une idée qui faisait grincer des dents Rayah. Elle n’aimait pas jouer avec la sécurité des innocents, mais elle devait avouer que le plan pourrait être fructueux en l’état.

La seconde faille pourrait se trouver dans la nature imprévisible des hommes. Face aux dangers, il est probable que les bandits, lâches comme ils sont, fuient le combat en utilisant les convoyeurs comme appât. Pire encore, ils pourraient en profiter pour se tapisser dans l’ombre, et nous frapper une fois les créatures éliminées. Autant de failles potentielles qui poussaient la demoiselle à la réflexion. Néanmoins, elle savait pertinemment que leur plan devrait sûrement être revu une fois de nouveaux éléments découverts.

C’est alors que son interlocuteur releva un point important. L’ordre de mission ne stipulait effectivement rien concernant les bandits, laissant aux shinobi le droit de jugement. Une décision qui, à l’époque où elle n’était que civile, aurait été bien différente. Avant, la jeune femme qu’elle était pronait la justice, et estimait qu’elle n’était pas une personne en mesure de choisir qui devait vivre et qui devait mourir. Mais cette personne est morte il y a de cela quelques temps. Bercé par les préceptes d’Izanami, on pourrait croire que sa volonté de paix l'empêcherait de tuer.

Or, l’inverse s’imposa à elle. De par leurs lames et leurs décisions, ces hommes et ces femmes avaient oeuvré à propager le chaos et le désarroi. Pire encore, ils s'attaquent à des personnes du pays de la foudre. Des personnes que Rayah avait juré de protéger au mieux de ses capacités.

- Nous les exécuterons.

Simple et efficace.

Continuant leur discussion stratégique, le coéquipier de Rayah porta l’attention sur l’équipe déjà envoyée. Sans nouvelles, il serait naïf de croire à leur survie, même si elle espérait au fond limiter les pertes humaines. Il est vrai que les retrouver, morts ou vivants, pourrait leur apporter des informations potentiellement capitales sur la mission qui les attendait.

- Tu as raison, l’équipe qui nous précède pourrait être la clé d’une bonne stratégie. Malheureusement, on peut supposer, au vu du manque de rapport, qu’ils ne doivent plus être en état de nous apporter des informations clés.

Après plusieurs heures de marche et quelques animaux croisés, les deux shinobi faisaient face au soleil qui commençait à décliner. Puisant dans son chakra depuis un moment afin de maintenir sa détection, la veuve commençait à ressentir ses limites.

- Reposons-nous un instant ici. Notre destination est encore loin et il est important de reprendre des forces.

Installant un camp de fortune dans une petite clairière, Rayah n'essaya pas d’échanger plus que ça avec Tatsumi. Elle sentait en cette personne comme un voile professionnel. A vrai dire, elle remarqua que son masque créait une sorte de barrière pour la demoiselle. Comme si la personne qui l’accompagnait, cachant ses émotions derrière ce masque, gardait une distance entre eux.

- Si cela te convient, je te laisserai prendre le premier tour de garde. Le maintien de ma détection sensorielle m’a vidé mes réserves et... loin de moi l’envie d’être une garde inutile en cas de problème.

Une fois l’installation terminée, les deux protagonistes s’asseyèrent autour du feu où il pourrait faire plaisir à leur estomac qui criait famine. Devenue experte en bento, Rayah avait pu développer ce don en cuisinant des plats généreux d’amour à son mari alors que ce dernier parcourait le pays lors de ses missions.

- J’ai préparé quelques plats maisons, si jamais tu en veux.

Face à elle, son ou sa coéquipière, dont au final elle ne connaissait rien, retira son masque afin de déguster ce repas de fortune. Un visage jeune se dévoila à elle. Intrigué et fasciné par cet attirail qu’il avait gardé jusque-là mais retiré sans honte, Rayah ne put s'empêcher de lui poser quelques questions.

- Tu n’es pas obligé de répondre si cela est indiscret, mais… est-ce que ce masque a une quelconque signification? Ou est-ce qu’il te permet de mieux dissimuler tes sentiments humains afin d'exécuter les ordres shinobi les plus inhumains?

Franche mais sans arrière-pensée, la demoiselle lui posa la question entre deux bouchées avec un sourire sincère. En y repensant, elle aurait pu, elle aussi, se cacher derrière un masque afin de mieux agir dans le corps de la nouvelle femme qu’elle était. Cela lui aurait peut-être permis de mettre au placard l’image de femme au foyer qu’elle avait d’elle-même?



God Bless Kumo
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Tsubame Tatsumi
[Mission B] Au Marais putride ▬ Rayah, Tatsumi EmptyMar 17 Sep - 23:26

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Message Sujet: Re: [Mission B] Au Marais putride ▬ Rayah, Tatsumi

Deux plumes
danseraient


« Chaque Shinobi doit être capable d’accomplir toute mission, même si cela lui impose des sacrifices insurmontables. »
                             L’aurait-il répété ? Si doutes avaient été exprimés.
Ah, mais il ne le voyait donc pas, Tatsumi, ce que Rayah pouvait penser du convoi, qu’utiliser autrui comme appât ne l’en réjouirait, mais qu’importait ? Le devoir le lui en imposerait, à elle, à lui, quand bien même hirondelle n’y verrait que chiffres sur un rapport noté, sans la moindre pensée pour celleux qui seraient mis.es en terre, ni leurs familles laissées derrière.
                   Plus qu’une douleur, n’en étaient qu’un prix à payer,
                           celui que les ordres pouvaient encore bien exiger.
                           Petite ombre, de son propre masque tant aveuglée.
                                                 (Nous les exécuterons.)
Et ça, le comprenait-il ? Sans question.
         L’avait fait, le ferait, toujours sans passion,
tuer n’en était jamais qu’à s’en dégoûter, si salissante exaction que serait l’exécution, que pourtant encore il ferait… Obéir passait outre de s’en salir, tant ailes tâchées d’écarlate pourraient encore voler, filer, s’en aller de vent en vent à attendre pluie pour s’en nettoyer, gouttes d’un translucide livide qui, ôtant couleur, n’en rendrait que plus vivide la carcasse vide.
      L’avait fait, le ferait, le referait pourtant,
                        n’était-ce pas plus d’autant qu’un autre chant ?
Simplement plus tachant, c’en était d’un quotidien enivrant à s’oublier quels actes étaient humains, programmé à n’en demander, s’en contenter être lame, sabre, mains.
                     Tête hochée à s’accorder, sans la moindre lueur d’un malin,
                                          si déjà n’en serait pas sadique, au moins.
                                                     (Tu as raison…)
N’en perdait pas la moindre attention, shinobi, masque à fixer l’autour plus qu’elle, mais lui à répondre sans daigner un regard, vigilance s’en gardant battante des ailes.


    - Leurs langues seraient muettes, certes, mais leurs corps pourraient toujours nous apprendre quelque chose.


Et au pire, ne devaient-iels pas de toute façon les retrouver ?
                Villages cachés n’étant que rarement friands de laisser traîner,
                                          Surtout Kumo, et ses si précieux secrets…
N’ajoutait mot, alors, s’en contentant de suivre sans détailler, pensée exprimée lui semblant bien assez explicitée, sens aux aguets à monter la garde tant que guide l’en menait. Et sans cesser, alors ? De s’en feutrer le pas de tout son petit corps, s’en cherchant si feinte présence si constamment qu’épouserait transparence, s’il le pouvait seulement.
                      Était-ce encore habitude ? Seconde nature d’une transe ?
C’en était heures perdues, envolées d’une danse.

                                           (Reposons-nous…)
Camp s’en serait installé brièvement, artéfact d’un premier de deux jours,
                                                 confort qu’en laisserait à désirer, toujours,
        mais lui ne s’en plaindrait, jamais tant habitué à quelconque velours.
S’en contentait de s’affairer tout autour, de veiller au périmètre, s’assurer n’en être menacé d’aucun autre, s’assurer en être d’un soir sans dangers, sans bêtes.
        Et discussion ? S’en plaisait au silence, Tatsumi,
                                  s’en préférait tant entendre la nuit.
                                  (Si cela te convient…)
Et n’objectait, surtout, si tant était bien ainsi,
                                   si tant lui allait encore d’obéir.


    - Pas de problème. Je peux veiller un peu plus longtemps, si vous en ressentez le besoin.


Charité ? Tsubame ne s’y adonnaient,
               d’un plutôt se dire que sa confiance, à lui seul irait.
D’un tant formé du physique par ses arts martiaux plus pratiques, route d’inconfort en restait supportable d’assez pour se laisser traîner un quelque plus tard, si partenaire l’en nécessitait,
               si surtout « garde inutile », il préférait encore éviter.
Mais les sens aiguisés ne s’en laissaient de suite se tasser, stimulés d’une odeur qui s’en révélait d’un instant, turquoise s’en perdant à chercher une origine, si brièvement. Avant de remarquer ? Palais pouvait en imaginer texture, épices peut-être ? S’en demander ce qu’il pourrait y trouver, si les dents devaient s’en emparer…
                        Et derrière le masque, les yeux, si faiblement,
                        s’en écarquilleraient ? D’un tant peu, juste un temps.
                                                            (J’ai préparé quelques plats…)
Le voulait, oui, le voulait bien et pourrait crier, estomac,
                 mais tête en resterait d’un froid,
                          d’une poignée de secondes, en fixerait le repas.
Il avait des rations, mais pourquoi pas ?
                              Subsistait toujours, ce qu’on lui dit maintes fois, suspecter moindre geste comme moindre douceur même si leste, douter, inspecter, n’en juger que des faits et de ce qu’il pourrait observer, car après tout, pouvait-elle     l ‘ e m p o i s o n n e r   ?
       N’en laissait paraître, qu’il y pensait, expression toujours si figée,
       serre s’en saisissant d’un masque pour en révéler un autre.
                                         Les yeux si terne qu’en éteindraient un âtre.





    - D’accord. Merci.


S’en serait courbé, s’il n’était pas déjà assis,
                              regard si neutre qu’on l’en croirait d’un vide,
                              et pourtant fixant l’assiette d’un tant une lueur de vie.
Mais n’en prenait baguettes, lui, si incapable d’une confiance à donner si vite, saisissant de ses affaires une aiguille pour l’en planter de trois reprises en trois endroits, tester si les aliments auraient été viciés, pupilles lasses -Paranoïa ?
                       N’en faisait qu’appliquer ce qu’on lui enseigna…
Si tant était qu’un père saurait glisser toxines pour l’en apprendre à se méfier de ses affaires, passé de maintes fois à s’en croire si important que tout autre pourrait chercher à les     t u e r     à tout moment, les faire à jamais taire.
                                                                               Et d’un soupir, amer,
deux iris s’en revenant à elle, presque doux, sans tristesse.


    - Désolé.


Il n’y pensait pas vraiment, Rayah.
  Ne voulait t’insulter, mais lui en voudrais-tu, toi ?

Deux turquoises, presque le demanderaient, d’un instant à l’en voir et sans y songer, lui machinalement s’en revenant au plat offert comme si acte passé eût cessé d’être important. Y pensait-il, les excuses ?
                                           Visage n’en montrerait pas le moindre rictus,
                    d’un feutré plaisir à goûter ce qu’il eût en main, tout au plus.

                                      (Tu n’es pas obligé…)
Et les yeux s’en relevaient, trop pris d’une conversation pour l’éviter,
                  l’en dévisageaient, aussi, un instant à songer.
Servait-il artéfact à s’en dissocier, funeste masque ? D’autres pourraient y croire, s’en penser être l’automate, l’assassin bras, jouer l’anonymat… Cacher d’un mieux ses intentions, quelquefois ? Pourtant, s’en montrait comme à ne rien voiler, finalement -L’albâtre ne trônant que sur un second marbre s’en perçant tant d’immobile que l’en voiler semblerait presque futile.
                                En avait-il eu besoin ?
                                        Pour commettre l’inhumain ?
S’en teinterait, regard d’une si fine nuance, qu’elle verrait alors si bien…
        Comment la peau les terrait     s e u l e   , « sentiments humains ».


    - Non. C’est juste un accessoire que je porte par habitude.


Indiscret, question l’était.
Indiscret, scruté, il s’en sentait.
Indiscret, face dévoilée, pourtant à n’en rien laisser passer,
               le transparaître brisé, d’un carcan à s’en tasser.


    - Ça m’aide à me concentrer, je suppose. Mon maître m’en a toujours fait porter un.


Pourtant ? Hirondelle n’en était pas tant d’honnêteté, outil donné à Tatsumi l’enfant, lui s’en coupant d’antan si mal de ses envahissants ressentis à s’en noyer… Seconde peau qui n’en fut jamais de diversion, mais bien à devenir l’héritier derrière, celui qu’on ne verrait, à mieux en savoir en tous points s’effacer.
                       Mais aujourd’hui, neutralité dans l’épiderme gravée,
                                                   pourquoi encore le garder ?
Lui-même l’ignorait.
    N’était-il pas tant plus facile de tout oublier, lorsqu’il le portait ?
    N’était-il pas tant plus facile, lorsqu’il doutait ?



    - C’est meilleur que ce que prépare ma mère.


Les mots non plus, ne doutaient.
Froid compliment alors n’en sonnait que si factuel, fade comme le gris d’un ciel, tel s’il s’en contentait d’observer et décrire sans une moindre pensée. Fut-il cruel ? De comparer à une autre si noyée de son deuil ?
                    S’en prenait-il revanche d’une distance de sel ?
N’en avait aucune raison, rancune sans façon, comme si, ici, en mission, il n’en verrait finalement pas d’autre sujet de discussion.
                  Cœur n’attendant qu’à s’en refermer, encore,
                  cesser les phrases pour s’en reposer corps,
laisser à Kumo les songe et leurs douleurs.



. Rayah



- Tatsumi vous accuse en #417d87. -

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