SPIRIT OF SHINOBI

embrace your power




  1. ANNONCES

    22.04.24 patch Le Patch .02 est disponible !

    01.02.24 patch Le Patch .01 est disponible !

    20.12.23 nouveautés La news de fin d'année est sortie, affublée de nombreux changements et nouveautés, notamment dans les mises à jour de topics, de contextes, ainsi que d'un bottin des PnJs apparus en narrations afin de faciliter leur suivi !

    31.10.23 nouveautés La news d'octobre est sortie et le forum se dote, à l'occasion d'Halloween, d'un bestiaire de yokai dédié aux joueurs ainsi que d'une nouvelle bannière ! Kumo obient également un nouveau Ninjutsu Spécial, les reliques mystiques.

    24.10.23 changement Le forum passe officiellement à l'été 83. De nouvelles trames sont apparues pour chaque faction !

    18.07.23 update Les doubles-comptes sont désormais ouverts à toutes les factions et nous mettons en place les rangs intermédiaire pour donner plus de visibilité sur l'avancée du personnage ! La faction de Kiri récupère également un bonus XP à la présentation.

    04.07.23 update Les doubles-comptes sont désormais fermés pour la faction de Kumo qui a retrouvé sa pleine attractivité : ils demeurent toutefois ouverts à Kiri ! Nous retirons également les bonus XP associés, puisque l'activité atteinte nous convient.

    01.07.23 update Le forum dispose désormais d'un thème sombre ! Reportez-vous au petit curseur sur votre droite pour changer de l'un à l'autre.

    24.06.23 NEWS ! La news de juin est sortie ! Au programme ; des précisions et changements sur notre philosophie, la faction des Errants et les paliers de progression.

    23.06.23 changement Le forum passe officiellement l'an 83 (printemps). De nouveaux enjeux sont apparus sur les contextes de chaque faction !

    Été 83

    Cent huit ans avant notre ère, le chakra courut sur le monde comme une traînée de poudre. Venu de nulle part et de partout à la fois, il étreignit les hommes et anima leurs corps comme ceux des nouveau-nés dès leur premier souffle. Tel un raz-de-marée changeant le monde, son énergie leur offrit les prémices de ce qu’ils nommeraient « pouvoir », bien des années plus tard.

    Celui de dépasser les limites que la nature leur avait jusque-là imposées. De donner vie et corps à leurs ambitions les plus folles comme à leurs vices les plus abjects.

    Leurs chairs avaient été bénies de la grâce de l’alizée et de la force des typhons : leurs coups étaient plus précis, leurs organismes plus vigoureux. Un simple bond les menait jusqu’aux cimes des arbres majestueux du désormais Pays du Bois. Leurs pas les guidaient sans peine à travers les monts qui édifièrent bien plus tard les frontières de l’actuel Pays des Montagnes.

    Alors, ils embrassèrent cette nouveauté comme chaque bien de l’Humanité : avec le profond désir de la dompter jusqu’au moindre détail, de faire cette énergie sienne avant tant d’autres. Il leur fallut des décennies pour maîtriser ce que le plus simple shinobi peut accomplir aujourd’hui – mais ils y parvinrent, en demeurant dans la profonde ignorance de l’origine du chakra.

    Et ils comprirent. À quel point il pouvait receler la puissance de faire de l’imagination une réalité ; à quel point ils pouvaient dompter les leurs par la force et fonder les dynasties qui gouvernèrent le monde des années durant.

    Lire la suite


    XP

    Homura

    personnages


    Kiri

    personnages, +30 XP


    Kumo

    personnages, +15 XP


    Errants

    personnages


  2. Image decoration
    shogunat printemps 83
    Contexte d'Homura
    Régie par la noblesse, la richesse et par un grand sens de l'honneur et de la droiture, Homura se distingue ni plus ni moins des autres villages par son caractère guerrier à la limite du comportement militaire. Les shinobis qui sont formés pour devenir des shinobis d'Homura sont, dès leur plus jeune âge ou dès l'entrée dans la formation, forcés de respecter ce code d'honneur. Il est précisé que quiconque y dérogerait se verrait sanctionné de différentes façons... des travaux d'intérêt publique à l'emprisonnement et du bannissement des terres d'Homura à la pure et simple mise à mort.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de se sacrifier pour la cause Homura-jin.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de donner sa vie pour ses camarades, particulièrement s'ils sont plus jeunes ou s'ils sont moins expérimentés. De la même manière, il doit un incontestable respect à ces derniers.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de se sacrifier pour les civils.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de réussir une mission primordiale même si cela signifie abandonner ou laisser mourir ses camarades.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de dissimuler ses sentiments personnels ; pire que cela, il se doit de les ignorer et de les faire passer au second plan.

    ❈ Tout shinobi doit une indiscutable fidélité à sa faction. Toute information dissimulée, cachée volontairement ou toute trahison quelconque sera sévèrement sanctionnée.

    ❈ Tout shinobi doit se dévouer à son entraînement et au perfectionnement de son corps et de son esprit. Il doit respect aux siens et aux autres, tolérance aux différences, empathie aux plus faibles et rigueur dans ses efforts personnels (qui doivent être constants et variés).

    ❈ Tout shinobi doit un indiscutable respect à ses supérieurs hiérarchiques et doit obéir au doigt et à l'oeil à leurs ordres. Toute insubordination sera sévèrement sanctionnée.
    Image Personnage

    FUJIWARA SENCHI Portant sur ses épaules l'ensemble du clan Fujiwara, Senchi est un guerrier hors pair dont le jeune âge, la force d'esprit, la droiture, la témérité et les compétences l'ont rendu capable de se hisser au sommet. Un lien particulier mais inconnu le lie à Iwao, la Shogun, sans que personne ne sache trop quoi en penser. Certains le suspecteraient même d'être à l'origine de la mort de son père, bien que rien ne l'incrimine.

    Image Personnage

    HYÛGA EIMEI Figure représentante du clan Hyûga, devenu chef en l'an 68, Eimei incarne toute la fierté des siens. Droit, noble, charismatique tout en restant sobre, il semble en savoir plus qu'il ne le devrait. Il est à l'origine de l'ensemble des mouvements du clan Hyûga, car rares sont les membres de son clan osant défier ses ordres ou agir sans son aval. Il fait parti de la branche principale.

    Image Personnage

    NARA KUENAI Etant à la tête du clan Nara, Kuenai est extrêmement perspicace et dispose d'une intuition impressionnante. Très soucieuse des maux qui pèsent sur Homura, elle est parfaitement lucide vis-à-vis du comportement des siens comme de celui des autres clans et s'organise toujours dans l'ombre afin de limiter les dégâts. Certains la suspectent d'avoir assassiné Fujiwara Oda, et de nombreuses preuves mèneraient à penser qu'elle est coupable. Etrangement, elle rejette l'entière culpabilité sur Fujiwara Senchi.

    Enjeu n°1 :

    COOPÉRER AVEC KIRI ET KUMO

    65%

    Enjeu n°2 :

    CONNAÎTRE SES ENNEMIS

    10%

    Enjeu n°3 :

    VERS LES PROFONDEURS INCONNUES

    100%

    Derniers RP

    Retour au temple souterrain

    À l'été 83, un shinobi d'Homura se rend au sein du temple souterrain découvert lors de l'attaque d'Oto sur Homura, en périphérie du Shogunat. Ses découvertes mènent le lieu à son scellement complet par le clan Uzumaki, ainsi qu'à l'amnésie du genin.

    Le massacre du boucher

    À l'été 83, 90 civils sont assassinés dans la bourgade de Rindо̄ par un homme se faisant appeler « le Boucher ».
    Au terme d'un combat qui se révéla être une victoire pour l'escouade envoyée par Homura, il fut assassiné par Yamamoto Janome au moment où il s'apprêtait à leur révéler les plans de l'Alliance.
    À sa mort, le pouvoir des fils noirs, le Jiongu, réapparu à travers le monde.

    Évènement

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    Culture & religion

    → La chasse 春・狩猟期 – printemps
    → Festival de la Lune Rouge 夏・赤月の祭り – été
    → Virée aux morts 秋・死者への旅行 – automne
    → Nouvel an guerrier 冬・戦士新年 – hiver

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  3. Image decoration
    kirigakure printemps 83
    Contexte de Kiri
    S'il y a bien un lieu dans lequel la mort peut survenir à tout moment, c'est bien au sein du Village Caché de la Brume. Depuis des années, afin de lutter contre le retard qu'eut prit le pays par rapport aux autres factions, les autorités de l'Eau se décidèrent à mettre au point une philosophie qui leur permettrait de rattraper l'avancement des autres factions. C'est notamment au travers de l'assassinat que ces derniers trouvèrent leur réponse et ainsi furent éduquées les jeunes pousses destinées à devenir les futurs shinobis de Kiri. A un style sanglant et sanguinaire, loin de toute valeur humaine.

    ▒ Chaque Shinobi doit être capable de mourir pour la Brume et pour ses habitants.

    ▒ Chaque Shinobi doit capable d'abandonner, de laisser mourir voire de tuer ses camarades si cela leur permet la réussite d'une mission primordiale.

    ▒ Chaque Shinobi ne dispose d'aucun sentiment personnel : ils doivent agir sous les ordres de la hiérarchie.

    ▒ L'entraînement de chaque shinobi doit être rigoureux et il doit toujours être au service de l'identité de la Brume.

    ▒ Chaque Shinobi doit servitude et obéissance à la hiérarchie, tout manquement sera vu comme insubordination.

    ▒ Chaque Shinobi doit tuer tous les adversaires qui se dresseront sur le chemin de Kiri.

    ▒ La Brume est l'alliée de Kiri, nul ne doit la remettre en question.
    Image Personnage

    YUKI ZENRYŌ Yuki Zenryо̄, autrefois jeune membre du clan dont tous reconnaissaient le potentiel, devint chef de clan à la mort de Yuki Saburô en l'an 75. Très proche de la Mizukage, il lui assure son soutien inconditionnel et celui de son clan.

    Image Personnage

    KAGUYA TAOSU Cheffe du clan Kaguya, Taosu est connue comme étant une guerrière redoutable et particulièrement avide de sang et de trippes. Supportant avec fidélité l'identité de ce clan depuis des décennies, elle est, malgré son apparence, extrêmement hostile, sournoise et meurtrière, si bien qu'elle est redoutée dans son clan entier. Elle éprouve une très forte rancœur envers Oboroge, la Mizukage, car sa simple présence a fait diminuer de manière importante son quota d'assassinats par jour.

    Image Personnage

    SEIDŌ IMIFUMEI Personnalité émérite parmi les sabreurs, tout le monde au sein de Kiri connait Imifumei. Combattant redoutable maîtrisant Sо̄kо̄jikan, le Sabre du Temps, l'ensemble de Kiri le voit comme un shinobi imbattable. Il est vénéré de tous, car tous le connaissent comme un homme héroïque, portant de grandes valeurs d'espoir, de courage et de persévérance auprès des plus faibles.

    Enjeu n°1 :

    SE RENSEIGNER À L'INTERNATIONAL

    20%

    Enjeu n°2 :

    LE MYSTÈRE D'ARASHI

    0%

    Enjeu n°3 :

    LES ORIGINES DE LA BRUME SANGLANTE

    30%

    Derniers RP

    La lutte contre le yokai originel, groupe 1 et groupe 2

    Une escouade menée par Kaguya Bankichi permis à la Brume de repérer la trace de Shinchū et, au terme d'un affrontement difficile, de l'éliminer en le prenant par surprise. L'ensemble de l'escouade fut frappée par une marque maudite mystérieuse lors de son ultime râle.

    Enjeu : les origines de la Brume Sanglante & La Brume du Seigneur

    TBA

    Évènement

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    Culture & religion

    → Soutien aux cultures 春・米農業のサポート – printemps
    → Grande marée 夏・大潮 – été
    → Parade de sang 秋・血液示威運動 – automne
    → Hymne à la Brume 冬・霧に賛美歌 – hiver

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  4. Image decoration
    kumogakure printemps 83
    Contexte de Kumo
    Parmi les lieux les plus malsains et insidieux du Yuusei, Kumo s'y érige en maître. Faussement uni, le village est peuplé de shinobis qui ne souhaitent qu'agir pour leurs intérêts propres ou pour ceux des personnes pour lesquelles elles travaillent. Etrangement, cela est parfaitement assumé par tout le monde et ainsi sont éduqués les shinobis. En plus de cet état d'esprit, rédigé par le Daimyo en personne, Kumo dispose d'un Code de Renseignements que tout le monde doit consciencieusement respecter sous peine d'être sanctionné par le dernier. Evidemment, la crainte de ce dernier incite et invite tout le monde à les appliquer sans broncher.

    ζ Chaque Shinobi doit être capable de mourir pour son Daimyo.

    ζ Chaque Shinobi ne peut discuter des ordres de la hiérarchie. Aussi, tout manquement aux ordres du Daimyo est passible d'une peine de mort.

    ζ Chaque Shinobi doit être capable d'accomplir toute mission, même si cela lui impose des sacrifices insurmontables.

    ζ Chaque Shinobi doit s'entraîner en vue de récupérer toujours plus d'informations, et afin d'être toujours plus discret.

    ζ Toute information récoltée doit revenir au Daimyo sans aucune exception.

    ζ Toute personne surprise en train de comploter contre le Daimyo sera soumise à la peine de mort.
    Image Personnage

    SHIRATSUCHI BAKU'EN Baku'en est, en plus d'être le chef du clan Shiratsuchi, l'homme qui les a relevé de leur condition de "parfaits petits soldats obéissants". Désireux de liberté et de justice, il est animé par une grande hostilité qu'il parvient à maintenir discrète pour restaurer l'honneur de son clan, qu'il estime bafoué depuis des décennies. Secrètement, il rêve de pouvoir mener une rébellion contre Koriki Tomio, au risque que cela mène à l'extermination des siens.

    Image Personnage

    ABURAME YOKOSHIMA Fourbe, manipulatrice et très protectrice vis-à-vis des siens, Yokoshima est la cheffe du clan Aburame. Soupçonnée – sans preuves concrètes – par plusieurs personnalités d'avoir son nez fourré dans toutes les affaires, elle est autant admirée que crainte. En plus d'être une des rares personnes du clan Aburame à maîtriser les Rinkaichû, des rumeurs courent selon lesquelles elle serait à même d'agir efficacement, n'importe quand et dans tous les recoins du village.

    Image Personnage

    INUZUKA GETSUMEN — DÉCÉDÉ Fier et orgueilleux, à l'image des siens, Getsumen était le chef du clan Inuzuka. Reconnu pour sa ténacité au combat et pour sa témérité, il faisait partie des personnalités les plus attendues au poste de Shodaime Raikage. Il ne cachait pas sa profonde hostilité envers les dirigeants de son village, ce qui étrangement ne lui est jamais retombé dessus.

    Enjeu n°1 :

    COLLABORER AVEC HOMURA ET KIRI

    50%

    Enjeu n°2 :

    ESPIONNER LES PUISSANCES DU MONDE

    50%

    Enjeu n°3 :

    DESSEIN DE CONTRE-ATTAQUE

    0%

    Enjeu n°4 :

    SUITE DE L'AMULETTE

    20%

    Derniers RP

    L'histoire se répète : tour du raikage

    À l'été 83, l'Alliance, menée par un Yamanaka inconnu, tenta de récupérer le Shodaime Raikage. Ils y parvinrent, mais ne purent le ramener en vie - Getsumen fut tué, alors inconscient, par un shinobi nommé Sumashâ.

    L'histoire se répète : domaine aburame

    Une attaque d'un Yokai dans le Domaine Aburame décima une partie du clan. Un kumojin et deux errants présents sur place, parvinrent à endiguer la menace et à en venir à bout, en le tuant avec une la dague d'annihilation des Aburame.

    L'histoire se répète : domaine shiratsuchi

    Un shinobi de l'Alliance maîtrisant un art shinobi inconnu s'apparentant à l'orage attaqua le Domaine Shiratsuchi pour tenter de capturer l'un des membres du clan.
    Celui-ci fut tué par un Shiratsuchi ayant libéré le pouvoir de la première pièce d'une arme mythique, retrouvée plus tôt dans l'année par les forces de Kumo. Sa libération généra une explosion titanesque qui ne laissa aucun survivant.
    À la mort de l'homme inconnu, le pouvoir de l'orage, le Ranton, réapparu à travers le monde.

    Évènement

    À l'hiver 82, l'élection du Shodaime Raikage fit rage. Nommé presque unanimement, Inuzuka Getsumen prit le pouvoir et profita de son ascension pour tenter de mener un coup d'état contre le Daimyo, Koriki Tomio.
    Lui reprochant une cruauté sans nom qui punit, asservit et torture les innocents, une grande guerre civile éclata et le peuple Kumojin fut déchiré par l'affrontement des deux forces, alors que le Seigneur lui-même était présent.

    Culture & religion

    → Grande collecte 春・大採取 – printemps
    → Célébration d'Antan 夏・昨年のお祝い – été
    → Cérémonie des chandelles 秋・キャンドルの式 – automne
    → Jeux d'hiver 冬・冬季ゲーム – hiver

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[ Mission Rank B ] Les Dindons de la farce Kaito & Eiko

Yukita Eiko
[ Mission Rank B ] Les Dindons de la farce  Kaito & Eiko  EmptyMer 28 Fév - 7:11

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Yukita EikoGenin 下忍 de rang C

Message Sujet: [ Mission Rank B ] Les Dindons de la farce Kaito & Eiko
Spoiler:


Le Diplomate
Nous sommes les instruments. Je suis la Musique


Quand dans la nuit tu croise une lumière, laisse toi guidé. Si dans la lumière tu croise une ombre. Par à l'opposé. La vie ne se joue cas un fil. Le bien ou mal, blanc ou noir. Seras tu le pion de la liberté ? ou le pion de la cruauté ? Vivre ensemble ou mourir seul. Il fallait être ou ne pas être spectateur de sa propres vie.

Comprendre la folie du monde n'est pas chose facile, arriver à déceler le vrai du faux encore moins. Pourquoi sommes nous aussi futile ? aussi cruel ? L'homme d'après les philosophes seraient en faite un animal métha-physique. Assez proche du loup, pour sa vie en groupe mais aussi ses choix parfois sans appel. Prendre des décisions, au détriment d'un membre de la meute. Abandonner un compagnon blessé ou trop faible pour continuer. Voici un aspect de l'être humain. L'autre typologie chez l'homme est son cerveau. De grand pensif, de grand reflexionneur, des machines cérébrales, qui ont créé le monde d'aujourd'hui. Un monde qui ne connait pas la paix. Pourtant je suis la, seul dans mon lit, le monde connaissant toujours ses guerres, meurtres, et autre problème. Vivre en loup, ou en homme, voila le choix qui était présenté.

En y réfléchissant, choisir un des deux camps, revenait au même. Les loups se mange entre eux, les hommes se tuent entre eux. Conclusion ? L'espèce humain est le plus grand des meurtriers. Faire couler le sang, brûler un village, violer les femmes et les enfants. Kidnapping, prise de pouvoir par la force, menace, le monde était devenu un chantier à ciel ouvert. Il fallait des hommes au coeur pur et au courage incassable pour faire passer l'obscurité vers la lumière.

Dans mon sommeil, je pouvais presque toucher le loup, lui caresser son pelage si doux ... le regard perçant, me fixant jusqu'a dans mon antre, je pouvais ressentir sa peur. Un cauchemar, un rêve prémonitoire ? Je ne pouvais répondre ... Mais tout cela semblait si réel, il était si proche, son odeur corporelle, le bruit de sa respiration très lente par sa gueule. Un bruit ... encore le même bruit, il revenait plusieurs fois avant d'être stoppé. Il recommence, encore et encore le bruit, un bruit d'os frappant une surface faite en bois. Le loup avait trouvé un gibier ? de quoi être nourri ? Le loup s'affaiblissait, devenant de moins en moins visible ... Le loup devenait flou, de plus en plus flou ... petit à petit il devenait invisible.

Il n'était plus la, et moi je me réveillais de mon sommeil. Quelqu'un frappé à la porte de ma maison. Qui ? Une enveloppe sur mon sol, avec le cachet du village. Sans doute un ordre de mission. Me levant rapidement, attrapant mon bob, ainsi que mon parapluie et la lettre, je sortais non pas par la porte, mais par ma fenêtre. Arrivant ainsi sur le toit pour lire sans bruit la note. Une mission de rang B. Enfin un peu de prise au sérieux de la part du Shogun. Cette mission était à effectuer en duo. Nous devions rejoindre l'est de la capital pour convaincre un marchant de reconduire son contrat. Les évènements récent faisait penser à cet homme qu'il était plus préférable de faire du commerce avec le pays de l'eau.


- Bien, plus cas attendre mon partenaire, Kaito Kawasaki ...

J'étais encore une jeune pousse dans le village d'homura, fraichement arrivé via une délégation de tetsu, je ne connaissais encore personne. J'attendais, assit, sous mon parapluie qui me servait accessoirement aussi de fourreau pour mon katana.
J'espère que le fameux Kaito ne mettra pas trop de temps à montrer le bout de son nez. J'ai faim.

:copyright: Laueee


Kawasaki Kaïto
[ Mission Rank B ] Les Dindons de la farce  Kaito & Eiko  EmptyMer 20 Mar - 14:25

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Messages : 219

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Kawasaki KaïtoGenin 下忍 de rang B

Message Sujet: Re: [ Mission Rank B ] Les Dindons de la farce Kaito & Eiko
« La diplomatie : l’art de plonger dans des eaux troubles sans faire de « plouf ». »
D’Eric Linklater, écrivain britannique.

Eté 83, Pays du Feu - Homura

Aucun doute. Les ronflements aussi bruyants qu’assourdissants indiquèrent au vieux que je me trouvais bien en boule, la tête en bas, le cul en l’air, sous les draps, sur mon lit. Je maugréais quelques mots inintelligibles avant de changer de position. Mes grognements se turent. Ma jambe droite se mit à pendre mollement sur le côté du lit. Je vins poser ma tête sur le coussin, tandis que mes bras s’écartèrent et s’étalèrent de tout leur saoule de chaque côté de mon buste. Mes ronflements reprirent de plus belle. S’ils avaient pu faire trembler le bâtiment, ils n’auraient pas hésité un seul instant.

Araï Natsumi,
Chef du Gang des Sept Nains et père adoptif de Kaïto


Le vieux, un tendre sourire au coin des lèvres, vint s’asseoir sur le bord de mon lit et tenta de me réveiller en venant caresser ma tignasse. Je rouspétais vaguement, tentais de virer sa main comme si ce n’était qu’une vulgaire mouche, me retournais et repartis aussi sec dans les bras de Morphée. Mon père n’abandonna pas pour autant. Il savait. Oh, oui. Il me connaissait parfaitement. Un peu trop, même, à mon goût.

« Kaïto, mon garçon. Il va falloir que tu émerges. On vient de déposer un ordre de mission pour toi. »

Émergeant difficilement du sommeil, je m’assis maladroitement sur mon lit, en tailleur. Encore sous l’influence de mon roupillon, mes petites cellules grises étaient encore engourdies. Mon regard, aussi léthargique que le reste de mon corps, se baladait sur les murs de ma chambre, comme s’il était étonné du décor dans lequel je venais de m’éveiller.

« B’jour, papa… »

Bien qu’il ne l’exprima jamais de vive voix, le vieux était heureux que je finisse par l’appeler ainsi. Cela faisait presque vingt ans qu’il m’avait recueilli et adopté. J’avais eu beaucoup de mal à lui exprimer la reconnaissance qu’il avait toujours cherché. Il n’avait jamais eu d’enfants et pouvoir donner une vie décente au fils de son frère aujourd’hui disparu était, pour lui, vital.

« Ça urge tant qu’ça ? »

« Selon le messager, ton collègue serait déjà parti au point de rendez-vous, en passant par la fenêtre de sa demeure, un bob sur la tête et un parapluie à la main. »

« Quoé ? Il va pleuvoir aujourd’hui ? »

« Euh… pas que je sache. »

« Tant mieux… D’jà qu’on doit s’lever super tôt pour des mecs qu’on n’connait même pas et qui foutent la merde dans le shogunat… Si en plus, on avait eu à supporter l’mauvais temps durant notre voyage, ça m’aurait rendu vénère… Enfin… plus que maintenant, en tout cas. J’crois même que je me serais recouché… Quoé que… non… Roruko m’aurait tiré du lit par la peau du cul si j’avais fait ça… J’te jure, le vieux, un d’ces jours, la peau d’mon cul va être toute détendue tellement Roruko aura tiré d’ssus ! »

De fil en aiguille, je fis part de mes théories à mon interlocuteur pendant de très longues minutes. Le vieux m’écouta jacasser un instant puis, lorsqu’il décida que s’en était assez, il vint mettre son index devant mes lèvres.

« Je suis certain que tu as encore beaucoup de théories et autres argumentaires à me partager, mais le temps ne joue pas en ta faveur. Tu auras l’opportunité de m’en dire plus à ton retour de mission. D’ici là, il est grand temps que tu te prépares… »

Il jeta un coup d'œil circulaire dans mon antre.

« … Est-ce que tu arrives à t’y retrouver dans tout ce… fourbi ? Ta chambre est encore plus désordonnée qu’un chantier, Kaïto. »

Je posais un vague regard sur mon royaume.

« Mouais… J’étais en train de faire des recherches hier soir… disons que le « soir » a duré jusqu’à très tard dans la nuit. Et… Hum… J’ai tout laissé en plan. »

Avant que je ne me lance à nouveau dans des explications qui n’en finissent pas, le vieux mit fin à la conversation sans lui donner l’occasion de naître. Je m’habillais aussi rapidement que je le pus, le plus dur étant de trouver un caleçon et des chaussettes propres. Natsumi profita de ce répit pour me lire mon ordre de mission. Il s’assura que je retins les éléments importants, notamment les identités des individus avec qui j’allais converser.

Je partis en direction de l’Arche Sacrée avec l’estomac dans les talons et sans avoir eu le temps de prendre un café. Mon sac de voyage sur le dos, je passais le trajet à maudire ce Yamabuki Syoto qui, par ses positions, m’avait privé de ma fin de nuit, de ma drogue noire et de mon petit déjeuner. En chemin, je pris toutefois un malin plaisir à acheter des petits pains à la viande. Narioka… Ce n’était pas la porte à côté. Ce con allait nous faire crapahuter loin à l’est de la capitale.

« Eh ! Toé ! Le blondinet avec un bob sur la tête… »

Je venais d’arriver au lieu de rendez-vous. J’avais bien noté les précieuses informations du messager. De plus, le parapluie qu’il tenait à la main… Oui, cela devait être lui.

« T’es bien… »

Je fis un énorme effort de concentration pour ne pas écorcher son nom et son prénom.

« … Yukita Eiko ? »

Je m’étais approché du blondinet. Il me dépassait de plusieurs têtes. Comme quatre-vingt dix-neuf pour cent de la population mondiale.

« Oooouuuh… T’es aussi moche que chelou, mec ! »

Trop tard. Fidèle à moi-même, j’avais fait part de mes impressions à voix haute, sans filtre, à mon interlocuteur.

« Mais t’es grave stylé avec ton bob ! Il s’appelle comment ? »

Oui, oui, je parlais bien du bob. Il était impensable pour le nain que j’étais qu’Eiko n’ait pas donné de nom à son couvre-chef.

« Tiens ! Un p’tit pain à la viande… »

Sans même attendre qu’il accepte celui-ci, j’attrapais sa main droite et déposais l’objet en question dans celle-ci. Il était évident que ce pauvre homme avait faim. Ses vêtements semblaient être de très bonnes factures mais il me paraissait fort frêle pour un individu de sa stature.

« Faut penser à manger, hein ! C’n’est pas en étant tout maigrichon qu’tu vas passer une meilleure journée… Surtout que l’mec qu’on va voir, ça a l’air d’être… »

Je secouais vivement la tête.

« On s’en fiche de c’que je pense de lui… Faut pas traîner ! Cet hurluberlu pourrait prendre une décision insensée durant notre absence… »

Je fis quelques mûdras et Jules jaillit de son parchemin. Je vins attacher le sac contenant le petit déjeuner à la selle de l’émeu. Cette dernière avait été faite sur mesure et était ainsi plus commode pour moi. Elle disposait d’emplacements où je pus mettre ma tasse et ma gourde remplie de café. Un crochet sur le côté me permit de suspendre une chope. Le reste de mes affaires finit dans l’attelage.

« T’as b’soin d’mettre des affaires dans la chariotte ? »

Lorsque les détails de notre départ furent réglés, notre cortège put se mettre en marche. Avec l’aide du vieux, j’avais pu reconstruire l’une de mes trois marionnettes. Suite à ma descente dans le temple, mes précédents pantins n’avaient pu être remontés à la surface avant le scellement des souterrains. J’avais dû faire un choix car je ne pouvais pas me permettre de partir en mission sans coéquipier en bois.

« T’en penses quoé de cette histoire ? Enfin… J’veux dire… De ce Yamabuki Syoto. »

Je me servis une tasse de café encore fumant.

« T’en veux ? »

C’est bien pour ça que j’avais prévu ma chope. Cela ne se faisait guère de ne pas proposer à boire à son coéquipier.

« Penses-tu qu’il va essayer d’nous la faire à l’envers ? »

Je poussais un profond soupir.

« J’ne suis pas doué pour… pour tout c’qui touche à la diplomatie. C’n’est pas trop mon rayon… »

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Yukita Eiko
[ Mission Rank B ] Les Dindons de la farce  Kaito & Eiko  EmptyMer 20 Mar - 14:48

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- Kaito ?

Disais je en le regardant de haut en bas et m'apercevoir que .. il avait la taille d'un enfant, pas plus de dix douze ans en manque de légumes. Il débitait très rapidement plusieurs phrase tout en ne manquant pas de bien me faire comprendre que je n'étais pas d'un physique qualifié de " beau " génétiquement.

- Tu.. bon passons. Merci pour la nourriture j'apprécie le geste. Désirez vous tirer sur ma pipe à herbe ? provenance de Tetsu mon ami.

J'étais dans un jour ou mon esprit n'était pas la pour faire des blagues sur le physique de mon interlocuteur. Qui par ailleurs continuait de déblatérer plein de chose délirante sans queue ni tête par rapport au sujet de notre mission. Le nommant " Huluberlu " un adjectif que je n'avais encore jamais entendu.

Il invoqua alors via un parchemin, une monture à l'apparence d'un oiseau de bois. Il y avait tout un panel d'endroit ou entreposer son barda. Ainsi qu'un siège pour servir à Kaito d'avoir l'air un peu plus grand.

- Sympas la technique. Merci pour la proposition, mon parapluie ne peut être posé et je n'ai rien d'autre qui puisse me déranger durant notre périple.

Il posait alors une question très intéressante, chose que je pensais impossible venant de lui. Ce que je pensais de notre objectif Syoto. L'homme voulait arrêter son contrat en prétextant que Homura ne peut le protéger des attaques venant de divers protagoniste. En soit, un contrat avait été signé, la possibilité de revenir la dessus doit être inscrite sur le dit document.

- Pour l'instant, je pense qu'il à peur pour son futur. Puis ce libérer d'un contrat est pas chose aisé. Nous allons devoir utilisé de subterfuge pour réussir cette mission.

Levant le bras pour refuser son verre, j'enchainais de nouveau

- Chacun est doué dans un domaine mon ami, nous parviendrons à trouver une entente avec Syoto, ne t'inquiète pas.


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Kawasaki Kaïto
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Message Sujet: Re: [ Mission Rank B ] Les Dindons de la farce Kaito & Eiko
« Le trop de confiance attire le danger. »
De Pierre Corneille, poète et dramaturge français

Eté 83, Pays du Feu - Homura

Je le regardais avec des yeux ronds lorsqu’il m’interpela. Je finis par regarder autour de nous, voir s’il ne s'adressait pas à quelqu’un d’autre que moi. Puis, une illumination vint éclairer un coin reculé de mon esprit. Mes joues s’empourprèrent d’un rose léger et, tout en m’inclinant respectueusement devant lui, je me présentais.

« Pardonne-moé pour mon impertinence. J’suis Kaïto. Kawasaki Kaïto. Ton partenaire de mission. Pour le meilleur et pour le pire… »

Je me redressais et me mis à l’observer.

« … Enfin, vu les circonstances, il semblerait que cela soit surtout pour le pire. »

Mes yeux s’arrondirent devant sa proposition. Mais il sortait d’où, ce gus ? Depuis quand est-ce qu’on partageait ce genre de moments privilégiés avec de parfaits inconnus ?

« Tirer sur ta pipe à herbes ? »

Mes oreilles saignaient d’entendre pareille horreur dans la bouche de mon interlocuteur. C’était quoi cette manie de m’appelle « mon ami » ? Nous venions à peine de nous rencontrer qu’il se prenait déjà pour un membre de mon cercle intime.

« Je n’sais pas trop comment l’prendre. T’fais des propositions aussi étranges que ton physique. Mais ça doit faire partie d’ton personnage… C’est comme ça. »

J’espérais sincèrement qu’il ne tenterait rien de plus que cette proposition extravagante. En plus de me déstabiliser complètement, ses allégations me mettaient très mal à l’aise.

« J’me permets de décliner. J’suis moé-même un gros consommateur de ce genre de drogue. J’ai d’jà c’qu’il faut… Toutefois, je n’suis pas contre que tu m’files de ton herbe de Tetsu pour voir c’que ça donne et comparer avec celles que je consomme déjà. J’avoue que j’me fournis uniquement dans l’pays du feu… J’veux bien t’échanger celle que tu utilises contre certaines des miennes. Tout dépend c’que tu cherches à t’procurer… »

Malgré mes tentatives pour rester poli et courtois avec Eiko, je finis par l’envoyer boulet. Je ne voulais pas qu’il y ait de quiproquo entre nous et encore moins de cet ordre-là. Je ne comprenais même pas comment c’était possible qu’une telle scène se passe lors des préliminaires d’une première rencontre.  

« En revanche, tu peux garder ta pipe… et ta salive. Aucune envie d’me coltiner tes microbes et autres fluides vecteurs de maladies. J’préfère encore bouffer d’la terre. Ça a un goût dégueulasse, mais ça s’ra toujours plus sûr que d’accepter ta… proposition. »

Fort heureusement pour moi, la conversation dériva sur mon pantin.

« Euh… Bah… Merci pour l’compliment… Enfin… Je crois… »

Puis nous partîmes en direction de Narioka.

Eté 83, Pays du Feu - en déplacement vers Narioka

Son parapluie m’intriguait. Pourquoi ne pouvait-il donc pas s’en séparer ? Et puis, je trouve qu’il voyageait bien légèrement pour une mission, aussi diplomatique soit-elle. Sa réponse concernant Syoto me laissa pensif.

« Je ne m’inquiète pas pour l'issue de cette mission. Nous trouverons bien les éléments sur place pour régler la situation. En revanche, permets-moé très sincèrement de douter sur d’autres points plus… comment dire… Avons-nous bien reçu le même ordre de mission ? »

Peur pour son futur ? Se libérer d’un contrat ? Subterfuge ? Je ne savais pas si je devais rire ou pleurer de la situation. Cet homme avait-il vraiment toute sa tête ? Il ne semblait pas avoir pris conscience de ce qu’impliquait notre mission.

« Nous sommes sur une fin de contrat et un refus concernant son renouvellement. Il est en droit de refuser de travailler à nouveau pour le shogunat. En revanche, les raisons qui le poussent à ne pas réitérer son partenariat posent question. Le conflit avec Oto peut, en effet, avoir eu un impact sur ses affaires. Et encore… Je ne vois pas comment la prospérité de son entreprise peut être directement affectée par une guerre terrestre, hormis via l’acheminement du bois nécessaire à la construction de ses navires. »

Si nous prenions le temps d’analyser la situation, ça sentait mauvais. Yamabuki Syoto était un homme d'affaires. Pour avoir réussi à tirer son épingle du jeu et devenir un constructeur naval prospère, il devait être un homme avisé.

« Mais même là… Nos côtes sont suffisamment loin du pays du son pour que ces zones ne soient que partiellement touchées par les impacts directs de la guerre avec les otojins. »

Non. Avisé n’était pas le terme pour le qualifier. Si j’avais été capable de discerner la tempête de changements qu’impliquaient les derniers évènements ayant secoué le shogunat, des personnages comme ce Yamabuki avaient également dû les percevoir.

« Pouvoir garder un contrôle suffisant sur les mers est primordial pour notre gouvernement. Ces mers sont communes à beaucoup de pays dont au moins l’une de leurs frontières donnent directement sur ces eaux. Parmi eux, ceux qui se partagent actuellement les premières places de la puissance mondiale avec Homura : le pays de la Foudre, le pays de l’Eau et, dans une moindre mesure, le pays des Tourbillons. »

Ils allaient vouloir en tirer profit, quitte à mettre le shogunat dans une position… inconfortable.

« Trouver de nouvelles opportunités à Kiri ? Grosse blague. Homura ne permettrait pas qu’une telle chose se produise. Si nous échouons à convaincre le sieur Syoto de continuer à travailler pour nous, les autorités homurajines préféreront le voir mort plutôt que de le voir s’acoquiner avec les kirijins. La prospérité du sieur Syoto joue cruellement en sa défaveur. Le shogunat n’aurait même pas pris la peine d’étudier son cas s’il avait été un petit constructeur naval lambda… »

La façon dont notre ordre de mission présentait les faits me foutait la haine. Je ne comprenais même pas comment des individus pouvaient se permettre de se cacher derrière le malheur d’autrui pour gagner toujours un peu plus d’argent et de pouvoir. La guerre faisait des ravages et n’était bonne pour personne, hormis pour les marchands de mort.

« Le Pays de l’Eau, de part sa situation géographique, a été obligé très tôt de se pourvoir en bateaux. Si le sieur Syoto se rallie à leur cause, cela créera un déséquilibre trop important entre Kiri et Homura dans la domination des mers. »

Le pouvoir. Yamabuki Syoto savait qu’il en avait. D’autres avaient également connaissance de ce fait et pourraient utiliser ce marchand à mauvais escient s’ils savaient là où appuyer.

« Si nous mettons ces considérations de côté et que le sieur Syoto s’allie effectivement avec Kiri, cela ne réduira en aucun cas les impacts de la guerre avec Oto sur son commerce. Le pays de l’eau n’aura pas les moyens de l’approvisionner convenablement en bois pour qu’il puisse maintenir un chiffre d'affaires suffisant… Je ne suis même pas certain que ces îles soient capables de s’auto-alimenter suffisamment en bois sur une année, sans avoir à faire appel au commerce international. Il sera, dans tous les cas, obligé de continuer à travailler, au minimum, avec les scieries du pays du feu et du pays du bois. »

Pour mener sa société aussi loin, Yamabuki Syoto devait être un homme intelligent, ou du moins, plus intelligent que la moyenne. Le contenu de la mission ne collait pas à l’image du personnage. Cette histoire sentait mauvais.

« Le sieur Syoto semble accorder beaucoup d’importance à ce que son commerce peut lui rapporter… A moins que la situation sur place ne soit qu’apparence et que d’autres forces soient en jeu dans cette mission. Des forces qui s’activent dans l’ombre et qui ne jouent pas dans la même cour que nous. A mon avis, le conflit avec Oto n’est qu’un prétexte bidon. Quant à ces opportunités commerciales avec le pays de l’eau, c’est du flanc… C’est histoire d’en rajouter une couche pour faire réagir le shogunat. Je pense que le problème est ailleurs… Et encore faudrait-il qu’il n’y en ait qu’un… »

Alors que nous arrivions non loin du village portuaire, j’arrêtais ma marionnette. Du haut de ma selle, je me tournais vers Eiko et me mis à l’observer. Je ne pouvais pas me permettre de rentrer dans cette ville sans connaître les intentions de mon coéquipier. J’avais déjà suffisamment payé lors de missions où la cohésion de groupe avait été mauvaise. Plus jamais.

« Tantôt, tu parlais de domaines de prédilection… Peut-on savoir quels sont les tiens ? Puisque nous arrivons à Narioka, j’aimerai bien savoir comment me positionner vis-à-vis de ta personne. Je suis clairement plus à l’aise dans l’ombre. Toutefois, je souhaite mettre toutes les chances de notre côté. As-tu les capacités pour faire front dans la lumière face au sieur Syoto ? Ou tes… « domaines » se situent autre part ? »

En mission, même si j’étais plus à l’aise dans l’ombre, je ne devais pas tenir compte que de mes propres compétences. Nous n’avions pas eu le loisir plus que cela d’échanger sur nos capacités. L’ampleur du dossier ne nous permettait pas d’entrer dans Narioka sans être un minimum préparés et coordonnés.

« Bien que tu t’entêtes à m’appeler « mon ami » alors que nous ne nous connaissons que depuis quelques heures, la confiance n’en est pas au point que je te laisse appliquer aveuglément tes seules envies sur un éventuel plan que tu aurais concocté. »

Hormi pour confirmer mon identité, Eiko n’avait pas pris la peine de s’intéresser à ce que je pensais de la situation. Je m’étais donc imposé et avais fait part de mon avis sur la mission.

« Ne m’fais pas croire que tu n’en as pas un. Tout m’laisse à penser que tu as déjà réfléchi à beaucoup de choses concernant c’te mission. Si j’dois assurer tes arrières, j’veux savoir dans quoé on fout les pieds. »

Il n’avait pas non plus pris les devants sur quoi que ce soit d'autre : à croire que ni mes capacités ni mon avis sur son plan ne l’intéressaient. Parce que oui, j’étais persuadé qu’il en avait un. Eiko, malgré mon ressenti et mes aprioris sur sa personne, était un individu intelligent. Il pensait certainement pouvoir prendre les commandes de cette équipe. En soit, ça ne me dérangeait guère. En revanche, qu’il me prenne pour un mouton benêt prêt à suivre n’importe lequel de ses ordres, certainement pas.

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Yukita Eiko
[ Mission Rank B ] Les Dindons de la farce  Kaito & Eiko  EmptyMer 17 Avr - 17:30

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* Tue le Eiko *
* Kami laisse moi *
* Tue cet homme maintenant !*
* Je ne suis pas comme toi Kami*
* Tu es faible oui, exactement *
* Oh pardon piètre dieu*
* Profite petit, profite*


Il était donc bien mon coéquipier, et plus je regardais l'homme, plus quelque chose semblait être bizarre. J'étais intérieurement choquer par les paroles de Kaito. Celui ci débiter beaucoup trop rapidement son discours. Kami voulait absolument que je le tue, lui toute façon il était trop sur l'offensive. Tuer, tuer, pour un sois disant dieu, il avait plus la mort à la bouche que la vie.

- Kaito, calme, première chose, ma pipe n'est pas remplit de microbe. Regarde, j'ai un embout pour éviter ce genre de mésaventure. Mais tiens voici un peu d'herbe de tetsu, goute dont, personnellement je trouve son gout frais en bouche. Elle te pose juste ce qu'il faut. Une petite pépite cette herbe.

Lançais je avec un sourire. Attrapant dans ma poche un petit sachet d'herbe déjà prête pour l'utilisation. Continuant notre marche, Kaito semblait inquiet sur le sujet de la mission. Me demandant même si on avait reçu le même ordre de mission. Réfléchissant quelques secondes, j'allais pour répondre, alors que l'homme de petite taille me faisait part de ses informations concernant la mission. Je ne pouvais m'empêcher de laisser échapper plusieurs petits sourires en coin pendant qu'il envoyé parole, sur parole.

- Je vois que tu ne connais pas les bases d'un contrat. Il y a certes une re-conduction du tassite dit contrat, mais il y a aussi dans le contrat déjà signé des obligations qu'il ne peut pas passer outre. Notamment l'impossibilité de traiter avec un quelconque autre pays sur une durée de 5 ans après la fin de son contrat. Il est donc bloquer sans moyen de produire ni vendre sur une durée de 5 ans.

Le soleil tapant assez lourdement sur mon bob, effectuant un mouvement fluide avec ma main, déployant alors le fourreau de mon katana pour ouvrir mon parapluie.

- Concernant le pays de l'eau, Kiri, connais tu leurs scierie ? de par mes modestes connaissance, il me semble que Kiri est une petite ile, et niveau forêt, apport en bois ect ce n'est pas le meilleur des parties. Alors que nous, avons matière à négocier. Les forets, le bois, n'est pas ce qui manque ici.

Oui, un contrat signé en bonnet du forme, que j'avais d'ailleurs en ma possession. Avoir toute les cordes a son arc pour pouvoir gérer les négociations été bien plus pratique. Cela n'allait pour autant pas être chose facile. Il stipule dans le contrat une clause de libération en cas d'attaque ou de guerre menaçant directement le pays du feu et ou le Shogunat. C'est sur ce point la ou l'entrepreneur avait raison. La guerre entre le pays du Fer et du Son pouvait réduire les ventes pour son bisness.

- Je comprends la position par rapport à la guerre Tetsu Oto. Mais que je sache, mon pays n'a pas perdu, Oto n'a pas avancé d'un yota. D'autant plus que militairement parlant, entre l'entente Tetsu/Homura, et Kiri le jeu est vite fini. Nous avons une plus grande puissance de frappe, un plus grand terrain de jeu, sur le papier, il y a rien de mieux pour le bisness que de rester en terre du feu.

Une courte pause avant de reprendre.

- De plus, avec une guerre Tetsu Oto, son commerce sera encore plus prospère qu'avant. Qui dit guerre dit commande, qui dit commande dit argent, qui dit argent dit bissnessman content. C'est aussi simple que ça Kaito.

Mon plan. Utiliser quelque chose pouvant être négatif, pour le ramener vers le coté positif. Une guerre peut être une chose monstrueuse avec les pertes humaines, mais généralement au niveau du plan financier tout les voyants son au vert.

- Mon plan est simple. Utiliser les 5 ans de non concurrence et mettre la guerre Tetsu Oto de façon à lui faire comprendre quand restant du coté d'homura, celui ci verra son chiffre doubler. Un homme qui pense cas l'argent est très facilement influençable. Il suffit de le faire rêver sans lui mentir, lui proposer un contrat d'exclusivité avec de meilleur conditions.

Une partie de poker allait ce jouer durant notre conversation avec Syoto. De mon point de vue, mon plan paraissait pas mal, utiliser l'avidité d'un homme pour venir à nos fin n'était une chose qui me déranger. Concernant mon équipier, je ne savais pas trop comment il allait réagir. Déjà que certaine de ces réactions furent assez étrange sur des sujets super simple et insignifiant. Je devrais sans doute employer des mots plus simple ou lui expliquer plus en profondeur qui j'étais.

- Alors je vais prendre un peu de temps pour t'expliquer. Je suis Yukita Eiko, envoyé par le Shogun de tetsu durant la délégation pendant la période de guerre entre Tetsu Oto. Je ne suis pas un samourai comme tu as pu connaitre Genchiro, je suis un diplômate. Je n'utilise pas l'art Samourai pour combattre quand j'en suis obligé. Je suis avant tout quelqu'un de dialogue et d'échange. La violence est pour moi une chose risible. Le fait de te dire " Mon ami " te montre que temps que nous seront ensemble ici ou ailleurs, ta vie vaudra autant voir plus que la mienne. Maintenant si tu n'a rien à re dire concernant mon plan ou ma façon d'aborder notre rencontre avec Syoto. Partons, la discussion risque d'être longue et compliqué mentalement.

J'avais essayé d'instaurer un climat amical, montrant que je n'étais pas la pour lui causer du tord, que la mission était bien prise au serieux, comme chacun de mes actes en ce monde. Nous étions au abords du petit village portuaire. J'attendais de savoir si Kaito était d'accord avec ma façon de voir notre objectif, ou si il avait quelque chose à dire avant de pouvoir partir signer notre nouvelle entente avec Syoto.

- Alors mon ami, as tu quelque chose à me dire à présent ?



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Kawasaki Kaïto
[ Mission Rank B ] Les Dindons de la farce  Kaito & Eiko  EmptyJeu 25 Avr - 21:45

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Message Sujet: Re: [ Mission Rank B ] Les Dindons de la farce Kaito & Eiko
« La chose la plus miséricordieuse en ce bas monde est l’incapacité de l’esprit humain à mettre en corrélation toutes les informations qu’il contient. »
D’Howard Phillips Lovecraft, écrivain américain

Eté 83, Pays du Feu - Homura

« Crois-moé… J’suis super calme… J’n’ai pas cherché à t’insulter consciemment et… »

Non, vraiment. Ce mec, j’avais vraiment du mal à le cerner. J’avais plus ou moins conscience d’être un individu borderline. Quant à mon interlocuteur, il était tout aussi banal qu’ennuyeux. Était-ce donc pour ça que je rencontrais quelques difficultés à le comprendre ?

« … tes roubignolles sont encore en place. Le jour où j’serais vénère, tu le sentiras bien passer. Surtout si c’est toé la cible d’ma colère et d’mes injures. »

Pourtant, il y avait chez ce type quelques excentricités qui ne passaient pas inaperçues. A se demander s’il était bien homurajine. Une telle dégaine… Vraiment. Je me demandais par quel sortilège j’avais bien pu être frappé pour que je pusse manquer un tel énergumène.

« Quant aux microbes, n’le prends pas spécialement pour toé. Qu’ça soit toé ou un autre, c’est mort… Je ne touche pas à c’qui s’approche de près ou d’loin d’vos bouches. Même si vous pensez qu’vos p’tites gueules d’ange vous dispensent de ce genre de r’marque, j’trouve ça particulièrement dégueulasse et… on n’va pas s’mentir, j’n’ai pas les couilles pour assumer ce genre de transfert… »

Je n’étais pas réputé pour mon tact. Je ne cherchais pas non plus à m’améliorer de ce côté-là. Je voulais partager des pensées avec mon interlocuteur ? Je le faisais. Naturellement. Sans y mettre les formes.

« Et puis, culturellement parlant… Ou du moins, pour moé, ça n’se fait pas du tout de prêter sa pipe. J’trouve ça même choquant qu’t’aies proposé. Une pipe, c’est personnelle et sacrée… »

Notre conversation était en train de dériver vers des sujets privés. Ce n’était pas de mon goût. Je le connaissais à peine et voilà que nous nous mettions à parler de pipes, sous l’Arche Sacrée, au milieu de tous, comme si c’était d’une banalité sans nom.

« … surtout quand tu sais qu’celle-ci peut t’sauver la vie. »

Je ne m’étendis pas plus que cela sur le sujet : il n’avait pas à foutre son nez dans mes crises d’épilepsie. J’étais bien assez grand pour gérer cet inconvénient physique seul. En plus de tous les autres. Je tendis la main pour récupérer le sachet qu’il me tendait.

« Merci bien pour l’partage. »

L’objet disparut presque aussitôt dans ma poche.

« A l’occasion, passe à la Taverne Onirique à Homura. J’te filerai deux trois mélanges d’herbe sympas… et éventuellement la liste d’mes fournisseurs. D’ici là, on a d’autres putes à baiser. »

Et nous partîmes en direction de Narioka.

Eté 83, Pays du Feu - aux portes de Narioka

Une mission était une mission, quels que soient les objectifs à remplir. Les directives des autorités étaient claires, nettes et précises. S’ils nous avaient positionnés sur ces objectifs, c’est que nous avions les compétences nécessaires pour mener à bien notre entreprise. Les propos d’Eiko lorsqu’il répondit à ma tirade vinrent corroborer mes intuitions. Du moins, en partie. Bien qu’il semblait avoir les capacités requises pour mener les débats, je doutais très clairement de son discernement.

« Si j’ai quelque chose à te dire… »

Cet individu était une multitude de contradictions à lui tout seul. Dans notre contexte, ce n’était clairement pas un compliment.

« Figure-toé que j’en ai tellement que ça pourrait remplir plusieurs volumes… Et pas qu’en bien… En fait, ça s’rait surtout en mal. T’es vraiment perché, comme mec. »

Je ne comprenais pas qu’un individu prônant la parole et la diplomatie comme vecteurs de résolution de conflits soit autant à la ramasse sur le problème qui nous préoccupait.

« Tu as bien vu. Ou devrais-je plutôt dire que tes déductions sont bonnes. Je n’ai fait qu’des suppositions concernant ces contrats. Je ne m’y connais pas suffisamment pour discerner le vrai du faux. Tu sembles t’y connaître et c’est tant mieux pour nous. J’te laisse donc volontiers c’te partie. En revanche, pour le reste… »

Pourquoi fallait-il que je me retrouve avec un boulet pareil ? Même moi je voyais que quelque chose clochait dans cette affaire.

« … va clairement falloir que tu redescendes sur terre, mon grand. Tu t’es entendu parler ? »

Tous les mecs de Tetsu étaient-ils comme lui ? Il était en plus très fier de ses raisonnements bancals. Il n’allait certainement pas apprendre à un homurajin les impacts que pouvait avoir la guerre entre le pays du son et celui du fer sur le shogunat.

« J’ne connais pas personnellement les scieries de Kiri, mais j’en sais suffisamment sur le bois pour me faire une idée de ce qu’elles valent. Tu ajoutes à ça quelques connaissances géographiques et politiques, avec un soupçon de jugeote pour tirer les conclusions nécessaires à notre affaire. Kiri est loin d’être une p’tite île, comme tu dis. Contrairement au Pays des Tourbillons ou à celui des Tempêtes, elle a largement les moyens de faire valoir sa puissance sur terre comme en mer. Elle fait même partie des trois plus grandes puissances de la zone… »

Il ne manquerait plus qu’un marionnettiste digne de ce nom ne soit pas au courant des différentes sortes de bois qui se cachent dans tout le yuusei.

« … Alors oui, Kiri n’aura pas les moyens d’alimenter convenablement le sieur Syoto sur ses propres fonds. Mais ça s’rait sous-estimer c’pays que de croire qu’il n’trouvera pas d’solutions si notre hôte contacte effectivement les autorités kirijines. »

Cette désagréable impression qu’Eiko prenait autrui pour des imbéciles ne me quittait guère. Pire encore. Elle s’imposait de plus en plus à mon esprit.

« Qu’il y ait contrat ou pas avec les homurajines, le shogunat ne laiss’ra jamais passer… »

Je commençais à me répéter. Il avait fait fi d’au moins la moitié de mon raisonnement, en plus de prendre à son compte certaines données que j’avais déjà évoquées dans mon discours.

« Mais là n’est pas l’problème… Ça n'a jamais été l’problème d’ailleurs. Putain, ce dialogue de sourds… Ça va vite me péter les couilles cette histoire. »

Je poussais un profond et long soupir. Je fis de gros efforts pour prendre sur moi et ne pas envoyer bouler cet énergumène.

« Est-ce que tu t’entends parler ? Je n’sais pas si j’dois mettre tes conneries sur le compte de ton jeune âge qui veut faire ses preuves, de ton ego démesuré qui prend autrui pour des demeurés ou de ton cerveau trop étriqué pour envisager l’problème dans son ensemble. Réfléchis avant d’parler et d’raconter des âneries plus grosses que toé. »

Est-ce qu’il croyait vraiment en ce qu’il disait ? Il renvoyait l’image d’un jeune homme imbu de lui-même et des connaissances qu’il pensait avoir. Était-il en train de prendre et d’appliquer ses désirs diplomatiques concernant son pays d’origine sur le shogunat ? Il faisait beaucoup de raccourcis et d’impasses. Ses propos ne reflétaient pas la réalité du pays du feu.

« J’veux bien t’accorder les connaissances sur les contrats et la diplomatie tetsujine sans même que tu aies à me prouver quoé que ce soit. Quant au reste, va clairement falloir t’réveiller, jeune homme. »

Avait-il pris le temps de regarder une carte du yuusei ? A quel moment la production de bateau sur les eaux à l’est du pays du feu était-elle impactée au point de s’arrêter par une guerre qui n’avait aucune frontière commune avec ces eaux ? Jamais. Qu’il fasse allégeance à son pays était une chose. Qu’il ne fasse pas preuve de discernement dans cette mission en était une autre.

« Rien d’plus normal que tu soutiennes ton pays d’origine dans c’te guerre. Tout’fois, n’va pas chercher des explications et des solutions bidons en t’appuyant sur tes positions personnelles dans une guerre qui n’impactera que très peu le commerce d’un constructeur naval situé sur l’une des côtes homurajines. Il construit des bateaux, hein… Tout l’monde ne peut pas s’permettre de s’payer des navires. Et avec tout le respect que j’dois à tes compatriotes, le sieur Syoto n’en a rien à branler de Tetsu et d’Oto. Jusqu’à maintenant, c’était avec le shogunat qu’il traitait, pas avec Tetsu. Et encore moins avec Oto. Et ça aura beaucoup plus d’impact s’il menace de traiter avec Kiri ou Kumo qu’avec Tetsu… »

J’ajoutais, avec une ironie non feintée :

« Oh, comme par hasard ! Il veut chercher des opportunités à Kiri… »

Quelque chose clochait dans son raisonnement. Il n’avait pas l’air stupide à ce point. Me cachait-il des informations ? Sûrement. Sinon, comment pouvait-il tenir ce genre de discours ? L’idée de n’être qu’un spectateur dans cette mission me foutait en rogne. Que cherchait-il à faire ? A prouver sa valeur ? A qui ? Pourquoi ? Serait-il prêt à mettre de côté ses partenaires pour en retirer tous les lauriers ? Non. Il ne semblait pas être ce genre d’individus. Du moins, pas pour les lauriers. Je n’étais pourtant pas certain de ces hypothèses le concernant.

« Et n’le prends pas pour plus con qu’il ne l’est. Bien sûr que c’te guerre va avoir un impact sur son chantier naval… Mais ça s’ra beaucoup moindre que c’que tu penses. En bien comme en mal. Ce genre de charognard, comme tu dis, aime l’argent. Suffisamment pour avoir pensé à des solutions pour ce genre de situations… »

L’une de ses erreurs était, je le crains, de sous-estimer notre client. Il y avait vraiment des choses pas nettes dans cette histoire.

« Les p’tites frappes aimant à l’argent sont facilement influençables. Si le sieur Syoto était dans ce cas, le shogunat n’aurait pas eu b’soin de nous envoyer pour régler le problème. Tu penses pouvoir le convaincre, tant mieux. N’oublie néanmoins pas qu’il ne s’est pas hissé à c’te confortable position sans en avoir un minimum dans la caboche. Ce n’est pas permis à tout l’monde de s’élever à un tel rang grâce à ses propres deniers. Il a d’quoé pouvoir s’enorgueillir de ses réussites. Et il a bien raison d’le faire. »

Quant à sa dernière tirade le présentant, j’aurais pu passer outre tant son contenu n’avait ni queue ni tête pour moi. A quoi pensait-il en se décrivant de la sorte ? Pensait-il que les mots suffiraient à faire définitivement tomber les barrières dressées entre nous ?

« Et bien, Yukita Eiko de Tetsu. Enchanté de te rencontrer. »

Je pris bien garde de ne pas tomber dans les mêmes bassesses que mon interlocuteur. Je n’avais rien à dire sur ma petite personne. J’étais là pour élucider cette affaire et y apporter une solution. Ni plus. Ni moins.

« J’vais être franc avec toé. J’en ai rien à foutre que tu sois envoyé par le shogun de Tetsu. T’es là pour remplir une mission donnée par les autorités homurajines et ce sont à elles que tu auras des comptes à rendre lorsque nous en aurons fini avec le sieur Syoto. Pas à celles de Tetsu. Laisse donc ton shogun là où il est, il a bien d’autres choses à gérer actuellement que de v’nir te faire briller auprès d’un collègue de mission par la simple évocation d’son titre. »

Cherchait-il vraiment à m’impressionner en citant le shogun de Tetsu ? Pensait-il que cela suffirait à prouver ses capacités diplomatiques ? Des mots. Rien que des mots. Je ne lui demandais aucune justification. Je ne lui en avais jamais réclamé. Pourquoi ce besoin soudain d’étaler toutes ses frasques personnelles ?

« Quant à tes positions de samouraï et de diplomate, tu attends quoé de moé ? Que je t’applaudisse pour avoir pris ta vie en main ? Et bien, félicitations. Wouhoooou ! »

Je me mis à l’applaudir, mais il pouvait clairement voir que c’était pour se foutre de sa gueule. Depuis le début, il pensait trop en tetsujin et pas assez en homurajin. Il était temps pour lui d’atterrir. Je n’étais pas le meilleur professeur. Pire encore. Pour lui, j’étais certainement l’une des plus mauvaises personnes sur lesquelles il pouvait tomber. Non pas que j’avais un mauvais fond, mais que je m’exprimais très mal et que les origines de ma civilité en ce bas monde étaient plus que douteuses.

Je débitais mes propos, sans détour. J’estimais que c’était une marque de respect vis-à-vis de mon interlocuteur que de lui dire le fond de ma pensée, même si les formes n’y étaient absolument pas. Surtout si c’était un collègue de mission. Entre Eiko et moi, il n’y avait aucune place pour les mensonges ou les demi-vérités.

« Si tu as ta propre définition du samouraï, c’n’est pas mon problème. Si tu préfères la diplomatie à toutes les autres formes d’expression, c’n’est pas mon problème non plus. Du moment que c’est c’qui te plaît et que tu restes fidèle à toé-même, ça m’va. C’n’est pas moé qui viendrais t’cracher d’ssus parce que t’as eu les couilles d’assumer qui tu veux être. »

Je ne comprenais pas où était le problème. Pourquoi m’assommait-il avec ses histoires à dormir debout ? Bien sûr que je connaissais Gen’Ichiro. Kamui aussi. Tous deux samouraïs. Ils avaient leur propre vision de cette caste. Je ne tenais pas à m’immiscer dans leurs affaires de guerriers. Pour moi, ils se valaient tous plus ou moins. Mais c’était bien trop me demander que d’apporter un jugement sur une classe que je ne maîtrisais absolument pas.

« Quant à ton couplet de drama queen sur le « ta vie vaudra autant voir plus que la mienne », t’es pathétique. On n’est pas ami. On s’connait à peine. Quel que soit l’individu avec qui tu seras, ta vie comme la mienne ou celle d’autrui vaudront toujours l’même prix. La vie est la vie. Elle est inestimable. En revanche, nous sommes partenaires de mission. Jusqu’à ce que nous ayons atteint nos objectifs, chacun veille sur son propre cul et sur c’lui de ses camarades. Mort, t’es complètement inutile, mec. Alors oui, quoé qu’il advienne à Narioka, nous veillerons l’un sur l’autre. J’ne comprends même pas qu’on aborde l’sujet. Ca m’parait tellement logique que c’te règle tacite soit appliquée, quel que soit l’partenaire avec qui nous sommes en mission… »

Avait-il déjà effectué des missions diplomatiques avant la nôtre ? Voir des missions tout court ? Plus ça allait, plus j’en doutais. Cette conversation était… lunaire. Et encore, c’était insulter la lune que de la mêler à notre histoire.

« Concernant ton plan, il y aurait plein d’choses à dire d’ssus. J’suis persuadé que tu as omis volontairement d’me donner des informations en ta possession. Mais une parole est une parole. J’te suis. Néanmoins, j’me permets de t’rappeler que nous sommes une équipe. Tu n’as pas à porter seul la réussite ou la défaite d’cette mission sur les épaules. »

Ses projets concernant le sieur Syoto étaient tout aussi bancals que sa démonstration et son raisonnement. Je me gardais néanmoins de faire des commentaires détaillés sur celui-ci. J’avais promis que je le suivrais lorsqu’il m’aurait exposé son plan. Voilà qui était chose faite. Je me permis néanmoins un conseil avant que nous nous dirigions vers la ville portuaire.

« J’ai bien compris que tu avais une idée bien précise en tête sur le déroulé de notre entretien avec le sieur Syoto. Garde néanmoins en tête que la confiance, même si le niveau minimum requis est installé par principe entre nous, est loin d’être suffisante pour que je suive aveuglément tes ordres… Surtout que j’ne suis pas d’accord avec ton point d’vue sur la situation. »

C’était toutefois suffisant pour que j’assure nos arrières en cas de bévue ou de danger nous menaçant directement. Bien que je ne disposais pas de toutes mes marionnettes, je me savais suffisamment inventif et bricoleur pour nous tirer d'affaires si la situation l’exigeait.

« Toutefois, j’prends le risque en mon âme et conscience de te suivre sans faire d’histoire parce que tes connaissances sur les contrats sont supérieures aux miennes et que tu affirmes connaître l’art de la diplomatie. »

Les dés venaient d’être jetés. Il était temps pour Eiko de mettre à exécution son plan.

« A toé d’ouvrir la marche. »

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Yukita Eiko
[ Mission Rank B ] Les Dindons de la farce  Kaito & Eiko  EmptyVen 26 Avr - 21:26

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* Pathétique ? *
* Il a son avis *
* Laisse moi lui montrer qui nous sommes !*
* Je te donne la main*
* J'ai faim Eiko ... *
* Ma condition est qu'il ne meurt pas ! *
*J'y tacherais ...*


C'est ainsi que Kami prit place. La miséricorde ne sera accorder au humain dépourvue de talent. Il en va de la volonté divine. Moi Kami, protecteur du pouvoir intérieur de Eiko, moi à la fois juge et bourreau. Ma sentence sera prononcé par ma lame. Que cet homme blond soit jugé par ces paroles affligeante à l'égard d'un dieu. Eiko n'était plus durant les prochaines minutes et celui ci ne pouvait plus rien contrôler.

Mon visage était fermé, mon regard froid et perçant l'intérieur des plus profond de Kaito. J'étais devenu un autre homme. Les quelques paroles de mon coéquipier avait été assez dur pour que Kami décide de prendre le relais pour lui montrer qui nous étions vraiment. Mon coté diplomate n'ai bien entendu qu'une couverture pour brider mon pouvoir intérieur. Les dizaines d'années à méditer avec mon maitre pour enfouir ce pouvoir en moi, créant alors un faussé entre mon envie et la réalité. Qu'elle était elle d'ailleurs ? Qui suis je vraiment ?

Dans tout les cas, maintenant Kaito avait de plus gros problème à gérer. Posant ma main sur mon visage, lâchant un ricanement, puis un silence. Ma main gauche attrapant mon manteau pour l'enlever faisant aussi tomber mon bob par la même occasion. Laissant apparaitre ma longue chevelure blonde.

- Pathétique ? Pas ami ? héhé, pauvre imbécile.

Le gong venait de sonner. Il était l'heure d'entendre le verdict du divin. Celui ci n'accorderait aucune miséricorde ou envie de ce repentir. Les paroles ont des significations. Il fallait en assumer leurs porter. Laissant Kami prendre alors le relais sur cette discussion, le risque était dans venir à une situation difficilement contenable.

- Bien, Eiko est partie faire un tour. Je suis Kami, le pouvoir intérieur de Eiko. T'es paroles mon donné la possibilité de prendre le contrôle. Je te laisse la possibilité de m'expliquer ton plan, vue que celui de notre Diplomate n'a l'air d'être à ton gout. Mais soit sur de toi mon garçon. Ton jugement est proche.

Aussitôt les paroles du divin terminé, que je j'étais mon katana en l'air. Effectuant mes mudras pour concentrer mon chakra raiton. Libérant alors quelque petit éclair noir, très furtivement, mon corps était recouvert d'une fine couche de foudre bleuté blanche. Mes mouvements beaucoup plus rapidement maintenant, je pouvais déclarer alors le jugement finale de notre entrevue.

Mon parapluie venait d'atteindre le sol, donnant alors le top départ. Moi Kami, est prit connaissance de la sentence à abattre sur toi. Tu seras le premier connu, et reconnu à juste titre comme l'homme aillant rencontrer un dieu. Pas de prière, aucune confession ne te seras accorder. Je t'accorderais supplice et damnation. Si tu es des regrets emporte les avec toi. Soit digne de t'es paroles, assumes t'es actes. Soit fort mon ami.

- Pardon Kaito, Mais je suis obligé.

Un mouvement fluide et doux à la fois. Ma jambe droite, ma jambe gauche, un déplacement rapide, un félin en liberté étais je devenu. Attrapant le manche de mon katana planté dans le sol, le dégainant sur mon passage fonçant vers Kaito. Il fallait être plus rapide, plus vif, plus préparer pour notre Nain pour comprendre.

Arrivant sur son flan droit, mon katana ce positionnant au niveau de çà gorge. L'heure était venu pour connaitre la finalité de la chose.

-Maintenant explique moi ce que tu pense réellement. L'horloge tourne dépêche toi.



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