12.10.24evenement L'évènement se termine officiellement avec son épilogue, qui révèle de nombreux éléments de la trame. De nouveaux enjeux arriveront dans les semaines à venir pour chaque faction !
21.07.24evenement Le deuxième Évènement du forum, « Les voix du passé » est lancé ! L'ensemble des RPs sont disponibles dans la catégorie qui lui est dédiée !
Cent huit ans avant notre ère, le chakra courut sur le monde comme une traînée de poudre. Venu de nulle part et de partout à la fois, il étreignit les hommes et anima leurs corps comme ceux des nouveau-nés dès leur premier souffle. Tel un raz-de-marée changeant le monde, son énergie leur offrit les prémices de ce qu’ils nommeraient « pouvoir », bien des années plus tard.
Celui de dépasser les limites que la nature leur avait jusque-là imposées. De donner vie et corps à leurs ambitions les plus folles comme à leurs vices les plus abjects.
Leurs chairs avaient été bénies de la grâce de l’alizée et de la force des typhons : leurs coups étaient plus précis, leurs organismes plus vigoureux. Un simple bond les menait jusqu’aux cimes des arbres majestueux du désormais Pays du Bois. Leurs pas les guidaient sans peine à travers les monts qui édifièrent bien plus tard les frontières de l’actuel Pays des Montagnes.
Alors, ils embrassèrent cette nouveauté comme chaque bien de l’Humanité : avec le profond désir de la dompter jusqu’au moindre détail, de faire cette énergie sienne avant tant d’autres. Il leur fallut des décennies pour maîtriser ce que le plus simple shinobi peut accomplir aujourd’hui – mais ils y parvinrent, en demeurant dans la profonde ignorance de l’origine du chakra.
Et ils comprirent. À quel point il pouvait receler la puissance de faire de l’imagination une réalité ; à quel point ils pouvaient dompter les leurs par la force et fonder les dynasties qui gouvernèrent le monde des années durant.
Régie par la noblesse, la richesse et par un grand sens de l'honneur et de la droiture, Homura se distingue ni plus ni moins des autres villages par son caractère guerrier à la limite du comportement militaire. Les shinobis qui sont formés pour devenir des shinobis d'Homura sont, dès leur plus jeune âge ou dès l'entrée dans la formation, forcés de respecter ce code d'honneur. Il est précisé que quiconque y dérogerait se verrait sanctionné de différentes façons... des travaux d'intérêt publique à l'emprisonnement et du bannissement des terres d'Homura à la pure et simple mise à mort.
❈ Tout shinobi doit être capable de se sacrifier pour la cause Homura-jin.
❈ Tout shinobi doit être capable de donner sa vie pour ses camarades, particulièrement s'ils sont plus jeunes ou s'ils sont moins expérimentés. De la même manière, il doit un incontestable respect à ces derniers.
❈ Tout shinobi doit être capable de se sacrifier pour les civils.
❈ Tout shinobi doit être capable de réussir une mission primordiale même si cela signifie abandonner ou laisser mourir ses camarades.
❈ Tout shinobi doit être capable de dissimuler ses sentiments personnels ; pire que cela, il se doit de les ignorer et de les faire passer au second plan.
❈ Tout shinobi doit une indiscutable fidélité à sa faction. Toute information dissimulée, cachée volontairement ou toute trahison quelconque sera sévèrement sanctionnée.
❈ Tout shinobi doit se dévouer à son entraînement et au perfectionnement de son corps et de son esprit. Il doit respect aux siens et aux autres, tolérance aux différences, empathie aux plus faibles et rigueur dans ses efforts personnels (qui doivent être constants et variés).
❈ Tout shinobi doit un indiscutable respect à ses supérieurs hiérarchiques et doit obéir au doigt et à l'oeil à leurs ordres. Toute insubordination sera sévèrement sanctionnée.
FUJIWARA SENCHI Portant sur ses épaules l'ensemble du clan Fujiwara, Senchi est un guerrier hors pair dont le jeune âge, la force d'esprit, la droiture, la témérité et les compétences l'ont rendu capable de se hisser au sommet. Un lien particulier mais inconnu le lie à Iwao, la Shogun, sans que personne ne sache trop quoi en penser. Certains le suspecteraient même d'être à l'origine de la mort de son père, bien que rien ne l'incrimine.
HYÛGA EIMEI Figure représentante du clan Hyûga, devenu chef en l'an 68, Eimei incarne toute la fierté des siens. Droit, noble, charismatique tout en restant sobre, il semble en savoir plus qu'il ne le devrait. Il est à l'origine de l'ensemble des mouvements du clan Hyûga, car rares sont les membres de son clan osant défier ses ordres ou agir sans son aval. Il fait parti de la branche principale.
NARA KUENAI Etant à la tête du clan Nara, Kuenai est extrêmement perspicace et dispose d'une intuition impressionnante. Très soucieuse des maux qui pèsent sur Homura, elle est parfaitement lucide vis-à-vis du comportement des siens comme de celui des autres clans et s'organise toujours dans l'ombre afin de limiter les dégâts. Certains la suspectent d'avoir assassiné Fujiwara Oda, et de nombreuses preuves mèneraient à penser qu'elle est coupable. Etrangement, elle rejette l'entière culpabilité sur Fujiwara Senchi.
À l'été 83, un shinobi d'Homura se rend au sein du temple souterrain découvert lors de l'attaque d'Oto sur Homura, en périphérie du Shogunat. Ses découvertes mènent le lieu à son scellement complet par le clan Uzumaki, ainsi qu'à l'amnésie du genin.
À l'été 83, 90 civils sont assassinés dans la bourgade de Rindо̄ par un homme se faisant appeler « le Boucher ». Au terme d'un combat qui se révéla être une victoire pour l'escouade envoyée par Homura, il fut assassiné par Yamamoto Janome au moment où il s'apprêtait à leur révéler les plans de l'Alliance. À sa mort, le pouvoir des fils noirs, le Jiongu, réapparu à travers le monde.
La venue de l'automne fut le théâtre de la plus grande attaque de l'Alliance contre le Shogunat d'Homura. Suite à la récupération d'Uzumaki Sadame – Jinchuuriki de Kyuubi que tous pensaient décédé – par les forces armées à la fin de l'été, l'Alliance se mit en chemin pour le reprendre par la force, de crainte qu'il puisse confier aux shinobis d'Homura tout ce qu'il connaissait malgré lui à leur sujet, lors de sa captivité.
Alors, si une escouade s'occupa de protéger le Jinchuuriki dans sa chambre d'hôpital, le reste du village, lui, dû s'occuper de Janome et de ses alliés qui tentèrent de mettre la Capitale à feu et à sang pour disperser leurs forces.
En hiver de l’an 82, Homura fut prise pour cible par les forces armées du Pays du Son qui attaquèrent de front la capitale de l’Empire. Rejoints par les autorités du Shogunat, les Genin firent face à de nombreux guerriers d'Oto, une dizaine de yokai éveillés ainsi qu'à Yamamoto Janome, qui se révéla chef d'orchestre de ce conflit. Alors que ce face à face tournait en défaveur d'Homura, Naga, un shinobi ayant rejoint leurs forces armées, s'énonça comme un traître qui avait enfin récupéré ce qu'il cherchait depuis toutes ces années. Il invoqua Kyuubi, le Démon Renard, avant de prendre la fuite avec Janome sur son dos... non sans avoir occis tous les yokai de ce dernier, comme pour le punir pour sa cruauté qu'il n'avait pas prévue au programme.
S'il y a bien un lieu dans lequel la mort peut survenir à tout moment, c'est bien au sein du Village Caché de la Brume. Depuis des années, afin de lutter contre le retard qu'eut prit le pays par rapport aux autres factions, les autorités de l'Eau se décidèrent à mettre au point une philosophie qui leur permettrait de rattraper l'avancement des autres factions. C'est notamment au travers de l'assassinat que ces derniers trouvèrent leur réponse et ainsi furent éduquées les jeunes pousses destinées à devenir les futurs shinobis de Kiri. A un style sanglant et sanguinaire, loin de toute valeur humaine.
▒ Chaque Shinobi doit être capable de mourir pour la Brume et pour ses habitants.
▒ Chaque Shinobi doit capable d'abandonner, de laisser mourir voire de tuer ses camarades si cela leur permet la réussite d'une mission primordiale.
▒ Chaque Shinobi ne dispose d'aucun sentiment personnel : ils doivent agir sous les ordres de la hiérarchie.
▒ L'entraînement de chaque shinobi doit être rigoureux et il doit toujours être au service de l'identité de la Brume.
▒ Chaque Shinobi doit servitude et obéissance à la hiérarchie, tout manquement sera vu comme insubordination.
▒ Chaque Shinobi doit tuer tous les adversaires qui se dresseront sur le chemin de Kiri.
▒ La Brume est l'alliée de Kiri, nul ne doit la remettre en question.
YUKI ZENRYŌ Yuki Zenryо̄, autrefois jeune membre du clan dont tous reconnaissaient le potentiel, devint chef de clan à la mort de Yuki Saburô en l'an 75. Très proche de la Mizukage, il lui assure son soutien inconditionnel et celui de son clan.
KAGUYA TAOSU Cheffe du clan Kaguya, Taosu est connue comme étant une guerrière redoutable et particulièrement avide de sang et de trippes. Supportant avec fidélité l'identité de ce clan depuis des décennies, elle est, malgré son apparence, extrêmement hostile, sournoise et meurtrière, si bien qu'elle est redoutée dans son clan entier. Elle éprouve une très forte rancœur envers Oboroge, la Mizukage, car sa simple présence a fait diminuer de manière importante son quota d'assassinats par jour.
SEIDŌ IMIFUMEI Personnalité émérite parmi les sabreurs, tout le monde au sein de Kiri connait Imifumei. Combattant redoutable maîtrisant Sо̄kо̄jikan, le Sabre du Temps, l'ensemble de Kiri le voit comme un shinobi imbattable. Il est vénéré de tous, car tous le connaissent comme un homme héroïque, portant de grandes valeurs d'espoir, de courage et de persévérance auprès des plus faibles.
Trois soldats de l'Eau sont approchés par Fuuha, une errante appartenant autrefois au clan Yuki dont elle a renié le nom. Si elle décide de partager le fruit de ses enquêtes sur la Brume sanglante avec quelques uns, d'autres n'acquièrent pas sa confiance – à l'image d'un certain archer jouant un double jeu, en faisant un rapport au Seigneur de l'Eau et à la Shodaime sur ses agissements.
Une escouade menée par Kaguya Bankichi permis à la Brume de repérer la trace de Shinchū et, au terme d'un affrontement difficile, de l'éliminer en le prenant par surprise. L'ensemble de l'escouade fut frappée par une marque maudite mystérieuse lors de son ultime râle.
À l'automne 83, Naga foule du pied le Village caché de la Brume en pénétrant dans la Tour de la Mizukage. Pressentant le danger qu'il représente, la Shodaime s'engage immédiatement dans un combat qui l'oppose à l'étranger, épaulée par la Brume sanglante qui, pour une raison que l'on ignore, ne parvient pas à le tuer malgré tous ses efforts.
Au sein du village, les autorités de Kiri se dispersent sur deux flancs : à l'Ouest, face à une yokai connue sous le nom de la Mariée sans visage ; et à l'Est, face à un homme nommé « Shuushin », un adorateur d'Izanagi qui se dit être immortel...
À l'hiver de l'an 82, Kiri souffrit simultanément la disparition d’un grand nombre de ses habitants et la désertion apparente de trois de ses éléments les plus prometteurs Les enquêtes menées révélèrent d’une part que les civils avaient été massacrés par des Yokais, dont le plus imposant était Shinchū, dit « le Yokai Originel », et d’autre part que les déserteurs avaient été tués par deux individus restés non identifiés, mais dont l’un d’eux manipulait une forme d'orage. L’hypothèse d’une alliance entre ces deux menaces n’était pas exclue.
Parmi les lieux les plus malsains et insidieux du Yuusei, Kumo s'y érige en maître. Faussement uni, le village est peuplé de shinobis qui ne souhaitent qu'agir pour leurs intérêts propres ou pour ceux des personnes pour lesquelles elles travaillent. Etrangement, cela est parfaitement assumé par tout le monde et ainsi sont éduqués les shinobis. En plus de cet état d'esprit, rédigé par le Daimyo en personne, Kumo dispose d'un Code de Renseignements que tout le monde doit consciencieusement respecter sous peine d'être sanctionné par le dernier. Evidemment, la crainte de ce dernier incite et invite tout le monde à les appliquer sans broncher.
ζ Chaque Shinobi doit être capable de mourir pour son Daimyo.
ζ Chaque Shinobi ne peut discuter des ordres de la hiérarchie. Aussi, tout manquement aux ordres du Daimyo est passible d'une peine de mort.
ζ Chaque Shinobi doit être capable d'accomplir toute mission, même si cela lui impose des sacrifices insurmontables.
ζ Chaque Shinobi doit s'entraîner en vue de récupérer toujours plus d'informations, et afin d'être toujours plus discret.
ζ Toute information récoltée doit revenir au Daimyo sans aucune exception.
ζ Toute personne surprise en train de comploter contre le Daimyo sera soumise à la peine de mort.
SHIRATSUCHI BAKU'EN Baku'en est, en plus d'être le chef du clan Shiratsuchi, l'homme qui les a relevé de leur condition de "parfaits petits soldats obéissants". Désireux de liberté et de justice, il est animé par une grande hostilité qu'il parvient à maintenir discrète pour restaurer l'honneur de son clan, qu'il estime bafoué depuis des décennies. Secrètement, il rêve de pouvoir mener une rébellion contre Koriki Tomio, au risque que cela mène à l'extermination des siens.
ABURAME YOKOSHIMA Fourbe, manipulatrice et très protectrice vis-à-vis des siens, Yokoshima est la cheffe du clan Aburame. Soupçonnée – sans preuves concrètes – par plusieurs personnalités d'avoir son nez fourré dans toutes les affaires, elle est autant admirée que crainte. En plus d'être une des rares personnes du clan Aburame à maîtriser les Rinkaichû, des rumeurs courent selon lesquelles elle serait à même d'agir efficacement, n'importe quand et dans tous les recoins du village.
INUZUKA “JINMENJUSHIN” Autrefois rejeton auquel l'on ne daigna pas donner de nom, abandonnée à la naissance au large du domaine en espérant que le nouveau-né pourrirait parmi les yokai pour être simplement née femme, celle que l'on connaît aujourd'hui sous celui d'une « bête à forme humaine » passa sa vie entière à lutter pour ne serait-ce que pouvoir voir une autre aube se lever. Les cicatrices comme les sévices qui marbrent son corps et son visages sont les reliques des nombreux affrontements qu'elle a endossé au cours de son existence, au point de devenir une vétérante du clan Inuzuka dont la force et la hargne était aussi crainte qu'elle était respectée. Les murmures des membres de son clan à son propos lui donnèrent, avec le temps, ce qu'une mère ne lui avait jamais offert – un nom ; celui de « Jinmenjushin », aussi rompue à la bataille qu'à la victoire. Une vieille et large balafre fend sa joue, faisant horriblement entrevoir l'arche de sa mâchoire jusqu'à son ossature, qu'elle arbore comme un trophée. À l'automne 83, elle invoqua une ancienne clause de son clan pour défier le frère de Getsumen – qui aurait naturellement hérité de son titre de chef de clan – dans un combat à mort pour obtenir le droit de guider les siens, ce qu'elle obtint en laissant derrière elle le dernier cadavre de cette lignée. Elle ordonna qu'il soit laissé à l'endroit où elle l'avait occis pendant deux jours, afin de faire passer son message : celui que les Inuzuka seraient désormais menés par une bête qu'ils avaient passés des décennies à renier.
À l'été 83, l'Alliance, menée par un Yamanaka inconnu, tenta de récupérer le Shodaime Raikage. Ils y parvinrent, mais ne purent le ramener en vie - Getsumen fut tué, alors inconscient, par un shinobi nommé Sumashâ.
Une attaque d'un Yokai dans le Domaine Aburame décima une partie du clan. Un kumojin et deux errants présents sur place, parvinrent à endiguer la menace et à en venir à bout, en le tuant avec une la dague d'annihilation des Aburame.
Un shinobi de l'Alliance maîtrisant un art shinobi inconnu s'apparentant à l'orage attaqua le Domaine Shiratsuchi pour tenter de capturer l'un des membres du clan. Celui-ci fut tué par un Shiratsuchi ayant libéré le pouvoir de la première pièce d'une arme mythique, retrouvée plus tôt dans l'année par les forces de Kumo. Sa libération généra une explosion titanesque qui ne laissa aucun survivant. À la mort de l'homme inconnu, le pouvoir de l'orage, le Ranton, réapparu à travers le monde.
Suite à de nombreux rapports attestant de la présence grandissante de yokai dans les montagnes, une escouade est envoyée par le Nidaime Raikage au début de l'automne 83 pour régler la situation – avant de réaliser que tout cela est dû à la présence de Corruption, l'un des quatre Shinobi Primordiaux, dont le sceau a été fragilisé.
Une seconde escouade est envoyée dans les profondeurs des monts de Kaminari, où l'un des Grands dragons est apparu dans le ciel, corrompu par les miasmes que laisse s'échapper le sceau de Corruption. Les kumojins se doivent alors d'affronter ces engeances sur les deux fronts, afin d'empêcher l'influence du Shinobi Primordial de s'étendre jusqu'au village, malgré le manque de coopération de certaines de ces forces...
À l'hiver de l'an 82, l'élection du Shodaime Raikage fit rage. Nommé presque unanimement, Inuzuka Getsumen prit le pouvoir et profita de son ascension pour tenter de mener un coup d'état contre le Daimyo, Koriki Tomio. Lui reprochant une cruauté sans nom qui punit, asservit et torture les innocents, une grande guerre civile éclata et le peuple Kumojin fut déchiré par l'affrontement des deux forces, alors que le Seigneur lui-même était présent.
Le commencement. Puis la fin. Le début du re nouveau dans le monde ninja débuté aujourd'hui. La confrérie allez maintenant voir le jour. J'étais assis dans la grande salle d'acquisition. La longue table en pierre epaisse provenant des montagnes de Kimimari. Assis en son bout, jouant à manipuler l'environnement autour de moi. J'attendais rempli d'espoir concernant ma proposition de ne former qu'un. Le but était de monter une unité speciale, composé uniquement de ninja possédant une relique.
Nous serons la paix. Nous serons le futur de la destiné. Nous libèrerons les opprimés. Nous sommes la nouvelle force du monde. Mais tout ceci doit être régit par un crédo simple et efficace. Sur la feuille posée devant moi, ce trouvait les récits à suivre pour être apte à rejoindre le groupe que je comptais former.
Yuasa Daigo, l'homme qui maitrisé maintenant le gantelet au fil de fer. Il y avait deux autres porteurs dont je n'avais pu encore parler de mon projet. Haku le porteur du libre sacré des morts, ainsi que Tachibana. Le porteur de l'amulette sacré pouvant améliorer la puissance des techniques de ses coéquipiers.
Un membre du Drk pénétrant dans la pièce m'indiquant que Daigo venait d'arriver au porte des services des renseignements. Pile à l'heure. Déjà un bon point. La ponctualité était quelque chose qui me tenait à coeur. Mettant d'un simple petit coup de main la feuille en direction de la futur place autour de la table de mon invité. Le crédo y était inscrit. Le lire, bien prendre connaissance de la chose, pour en suite débattre.
L'heure était venue de mettre un visage sur l'homme qu'il devait rencontrer. Un autre possesseur de relique et qui avait envie de connaître le fils prodigue, de lui faire part de ses convictions, de ses projets. Sans être sûr de partager les mêmes idéaux que le dénommé Takashi, il avait tout de même décidé de répondre à son appel afin de se faire sa propre opinion sur tout cela.
Telle une ombre, Daīgō sillonnait le village pour atteindre le bureau du département des renseignements kumojin. Un lieu familier lui rappelant le présent de son père. Cette relique qui ornait sa main droite et qu'il arrivait de mieux en mieux à manipuler. Le détenteur d'Udezumou commençait peu à peu à comprendre ce qu'il était capable d'accomplir avec cet artéfact, même s'il n'était qu'au début de sa "formation" et qui lui restait encore beaucoup à découvrir sur ce gantelet mystique.
Très ponctuel, il avait pris de l'avance pour ne pas faire attendre son hôte. Posté devant le bâtiment cible, il n'était pas seul. Un membre du département se trouvait face à lui, le dévisageant sans aucune retenue. Un comportement agaçant qui lui rappelait l'attitude quotidienne de son père. En tous les cas, son souhait d'intimider Daīgō était voué à l'échec.
— Yuasa Daīgō, je suis l'actuel détenteur d'Udezumou et je dois retrouver une personne entre ces murs. Je m'en voudrais de le faire attendre, alors pourriez-vous me laisser entrer ?
Une question qu'il posait pour paraître amical, mais il avait envie de lui tordre le cou. Son attitude, sa démarche tout lui rappelait ce père qui ne cessait de contrôler sa vie. Masquant son envie de meurtre, il laissa le garde l'escorter auprès de son hôte.
Mon frère ? Une appellation bien personnelle pour deux étrangers, malgré leur lien étroit vis-à-vis de leurs reliques respectives. La salle d'acquisition était encore plus majestueuse que lui avait raconté son père. C'est à cet endroit que les artefacts reposaient en sureté, avant de trouver leurs détenteurs. L'heure n'était plus à la contemplation, mais bien à la recherche de réponse sur cette réunion pour la moins secrète.
— Comme prévu me voici. Je suis heureux de te rencontrer Takashi et j'ai surtout hâte d'en savoir plus sur la raison précise de cette réunion. Tu semblais optimiste à l'idée de rencontrer les autres porteurs de reliques et ta lettre indiquait ton souhait de nous associer pour une cause qui te paraît juste. Je suis à présent devant toi et je suis tout ouïe, en espérant apercevoir les autres détenteurs de ces reliques mystiques à nos côtés.
Un tutoiement approprié au vu de l'âge similaire que partageait les deux kumojins. Curieux d'en savoir plus sur la suite des évènements, il s'approcha de l'immense table qui trônait au centre de la pièce, mettant alors moins de distance entre lui et son hôte. C'était donc à Takashi de prendre les choses en main et d'expliquer ce qu'il attendait réellement du fils prodigue.
J'étais toujours positionné au même endroit. Regardant le porteur du gantelet pénétrer dans la pièce et me saluer. Il était temps de lui expliquer plus en détail mon objectif en le faisant venir en ce lieu. Pas anodin, étant la salle ou nous recevons ou non notre relique. Mes bras toujours croisé, ne laissant échapper aucune émotion, le laissant terminé, je pointais alors mon doigt vers la feuille devant lui. Comme une envie de ne pas répondre, parce que la réponse à sa question était juste devant lui.
« Nous agissons dans l'ombre pour éclairer le monde. Nous sommes des vengeurs. »
- Si je t'es fais venir ici, c'est pour te parler de la confrérie des porteurs de relique. Sur cette feuille, le projet entier est énuméré. Prends connaissance, et ensuite nous dialoguerons sur notre futur.
Spoiler:
Ete 83DRK
Projet Confrérie
Il tient en trois règles fondamentales que tout membre de l'Ordre se doit de respecter à la lettre : « Jamais l'épée ne doit verser le sang d'un innocent », « Le membre doit être discret dans tous ses faits et gestes » et « Les actions ne doivent jamais compromettre la fraternité »
Objectif résumé et distinct : Unité Spéciale : Confrérie des porteurs de Relique Description et développement du projet / de l'ambition :
Takashi après avoir obtenu Mangetsu, compte réunir les différents porteurs de relique dans un seul et même groupe. Le crédo de ce groupe composé uniquement de personne maitrisant une relique mystique.
Le but est d'être une division secrète, officiant sous fausse identité à chaque nouvelle mission. En temps normal, nous répondons au nom de notre relique. Nous ne formons qu'un. Nous ne tuons pas. Nous libérons le monde. Nous ne sommes pas des justiciers. Nous sommes le re-nouveau.
« Il faut trancher les ficelles. Le peuple doit être libre. »
« La culture, la religion et la langue entretiennent la division... mais le Credo a toujours su effacer les frontières et les différences. Par son amour de la vie et de la liberté. »
Le groupe n'est pas obligée de rester ensemble h24. Chacun(e) des membres peuvent continuer leurs objectifs personnels. Du moment qu'ils répondent à l'appel de la confrérie. Nous voulons instaurer une paix durable. Nous sommes certes originaire de Kumo, mais nous nous donnons la possibilité d'agir dans un pays ou contré qui nous semble légitime. Nous obéissons uniquement à notre crédo.
Mangetsu
- Comprends tu maintenant mes intentions. Veux tu faire partie du renouveau ?
J'attendais, comme un messager attendant la réponse de son interlocuteur. Celui ci devait bien comprendre dans quoi il allait s'enroler. Nous n'étions plus ninja, mais créateur d'un monde nouveau. Nous allions être la puissance suprême, nous pas de Kumo, mais du monde.
Nous agissons dans l'ombre pour éclairer le monde. Nous sommes des vengeurs.
Voici l'inscription qui ornait le papier que le fils prodigue tenait en main. Une phrase mystérieuse, mais la fin parlait très clairement à celui qui ne vivait que pour se venger de son cher père. Une similitude qui n'en était peut-être pas une. Sans piper mot, le détenteur d'Udezumou s'efforça de lire la suite de l'écrit, avant de déposer le papier avec une certaine délicatesse.
— Une confrérie c'est bien ça ? Penses-tu que les autres répondront à ton appel ? Ton projet me semble à la fois irréalisable et terriblement séduisant. Réussir l'impensable est quelque chose qui pourrait facilement me pousser à rejoindre cet ordre. Cela dit et comme le souligne très bien tes écrits, il est vital pour moi de remplir mes obligations personnelles et de m'acquitter d'une tâche qui me tient à cœur.
Laissant un léger silence s'installer dans cette pièce qu'il trouvait majestueuse, le fils prodigue reprit ensuite de plus belle.
— Tant que tu prends conscience de l'importance de ma trame personnelle et accepte qu'elle risque d'être omniprésente dans mes pensées, je suis volontaire pour te rejoindre et permettre à cet ordre de réaliser ses véritables objectifs.
La liberté. Un concept que ne connaissait pas encore Daīgō, mais qu'il recherchait éperdument. Seulement, il devra prendre la vie d'un homme pour se libérer de ses chaînes et devenir maître de son destin. Un acte qui contrastait avec l'écrit qu'il venait de lire, mais après tout son père n'avait rien d'une personne innocente et se servait de son pouvoir pour écraser tous ceux qui osaient se mettre en travers de son chemin. Sa mort était donc inéluctable et le destin allait se charger du reste.
La miséricorde, une valeur essentielle dans nos sociétés.
La miséricorde est une qualité humaine profonde qui consiste à faire preuve de compassion, de pardon et d'empathie envers autrui. C'est la capacité à comprendre et à accepter les erreurs des autres, tout en offrant une seconde chance. Dans nos sociétés souvent marquées par la compétition, l'individualisme et la dureté, la miséricorde apparaît comme un véritable baume apaisant..
« : Nous aspirons à la paix, mais nous tentons d'y parvenir par le crime. Nous aspirons à libérer l'esprit des hommes, mais nous obéissons nous-mêmes à un maître et nous nous soumettons à un ensemble de règles. Nous aspirons à dénoncer les dangers d'une foi aveugle, mais nous suivons nos propres préceptes les yeux fermés. »
- Si ton projet est de libérer le monde, alors tu répondras au nom de Hateshinai. Nous serons animé par la haine des gens. Nous les libérerons.
En effet, la miséricorde permet de cultiver des relations saines et harmonieuses avec notre entourage. En pardonnant les fautes et en offrant une main tendue, nous favorisons la réconciliation et la paix. La miséricorde nous rappelle que nous sommes tous humains, faillibles, et que nous avons tous besoin de soutien et de compréhension.
De plus, la miséricorde nous invite à développer notre capacité d'empathie envers les autres. En nous mettant à la place de ceux qui ont commis des erreurs, nous pouvons mieux comprendre leurs motivations et leurs souffrances, et ainsi agir avec bienveillance et compréhension.
- Une vie pour la liberté. Un renouveau pour le monde. Ton histoire et ton passé en font partie. Ton crédo est celui de la confrérie ne forme qu'un mon frère.
Enfin, la miséricorde est également un pilier de nombreuses traditions religieuses et philosophiques à travers le monde. Elle incarne l'idée que l'amour et la compassion doivent guider nos actions et nos relations avec autrui.
En conclusion, la miséricorde est une valeur essentielle qui contribue à construire des sociétés plus justes, bienveillantes et solidaires. En cultivant la miséricorde dans nos vies quotidiennes, nous pouvons contribuer à créer un monde meilleur pour tous.
- Il nous reste maintenant, deux porteurs à voir. L'homme qui manipule la mort, et celui qui peut augmenter ton pouvoir d'un simple contact. Ceci sera notre première mission. Rencontrer Haku et Tachibana.
Une nouvelle identité, un nouveau but qui venait de naître pour le fils prodigue. L'homme se tenant à ses côtés et qui partageait la même tranche d'âge voyait en lui un libérateur. Un homme capable par ses actes de briser les chaînes de ceux qui vivent dans la peur et l'oppression. Une situation qu'il connaissait que trop bien et qui le poussait à agir pour enrayer ce terrible constat. Une tâche ardue, voir impossible, mais d'autant plus primordiale. En libérant les autres, il pourra en faire de même pour sa propre personne. Pour la première fois depuis ce qui semblait être une éternité, le détenteur d'Udezumou semblait serein quand à son avenir. En accord avec l'objectif confié, il allait pouvoir se servir de sa relique pour accomplir son destin.
— Étroitement lié à mon histoire, il me paraît impensable de refuser cette tâche. Pour le bien de tous, j'agirais en conséquence, pour que cette liberté ne soit pas qu'une utopie.
Un rôle majeur lui avait été proposé et sa réponse venait de tomber. Peu importe les obstacles qui allaient pouvoir lui barrer le chemin, le fils prodigue était prêt à agir pour cette cause qui lui semblait juste. Pour la première fois depuis bien longtemps, il se sentait utile. Une proposition qui tombait à pic et qui allait permettre au shinobi de reprendre confiance en lui et de ne plus laisser quiconque s'emparer de sa vie, de ses décisions. Son père allait devoir patienter un peu, mais son tour viendra. Un jour, il perdra la vie pour que son fils puisse se libérer de ses chaînes et connaître le parfum de la liberté. Il n'était plus question de se battre seul, de ne penser qu'à sa propre condition, mais bien d'élargir son esprit et de sauver ceux qui le souhaitent. Le feu qui était éteint depuis si longtemps semblait se rallumer peu à peu dans le cœur de l'héritier Yuasa.
— Haku et Tachibana ? Curieux de connaître leur décision, mais surtout hâte de pouvoir les rencontrer.
Satisfait de cette entrevue avec Takashi, il était maintenant temps de partir à la recherche de ceux qui comme eux, possédaient une relique. Des objets des dieux au pouvoir infini et qui pouvaient permettre d'amener la paix et de rassembler les gens. Une perte de temps pour le Daīgō d'autrefois, mais quelque chose de bien plus précieux à ses yeux. Bien qu'encore incertain de ce qu'il était capable de réaliser, ses convictions semblaient plus fortes que par le passé. Bercé par son besoin d'être libre et de l'offrir aux autres, son regard commençait peu à peu à changer. Ce n'était que le début d'un long chemin qui pouvait lui permettre de trouver un véritable sens à sa vie.