Jeu 30 Mai - 10:20
Expérience : 319
Messages : 146
|
|
▶ Sujet: Trame 1.1.2 Recrutement Branche Paradoxe [ Aeonya Uzumaki ] ____________________________________________________
Le renouveau est une force mystérieuse et puissante qui touche chaque aspect de la vie, apportant avec elle une promesse de transformation et d'espoir. Il se manifeste dans la nature, les relations humaines, et au plus profond de notre être, offrant à chacun la possibilité de recommencer, de se réinventer, et de découvrir de nouvelles perspectives.
Avec l'arrivée du printemps, la nature tout entière semble se réveiller d'un long sommeil. Les arbres, dépouillés de leurs feuilles par l'hiver rigoureux, se parent de bourgeons délicats, promettant une explosion imminente de verdure. Les fleurs, timides au début, percent le sol encore frais, colorant les paysages de teintes vives et éclatantes. Les chants des oiseaux, longtemps absents, résonnent de nouveau dans l'air, symboles d'une vie renaissante. Chaque rayon de soleil, chaque goutte de pluie, chaque brise légère participe à ce processus merveilleux de renaissance, rappelant que même après les périodes les plus sombres, la vie trouve toujours un moyen de se renouveler.
* Notre quête sera longue Mangetsu .. Mais nous parviendrons à atteindre notre objectif.
Ce phénomène naturel de renouveau trouve un écho profond dans nos vies personnelles. Après des moments de difficultés, de pertes ou de doutes, nous avons tous l'opportunité de nous réinventer. Comme le phénix qui renaît de ses cendres, nous pouvons nous relever, plus forts et plus sages qu'auparavant. Le renouveau peut prendre de nombreuses formes : une nouvelle carrière, une nouvelle passion, des relations restaurées, ou une nouvelle perspective sur la vie. Il ne s'agit pas simplement de changer pour le plaisir de changer, mais de croître, de s'épanouir et de devenir la meilleure version de nous-mêmes.
* Nous sommes à présent trois Mangetsu. La confrérie s'agrandit rapidement. Nous y arriverons.
Dans les relations humaines, le renouveau se manifeste à travers le pardon, la réconciliation et la redécouverte mutuelle. Lorsque des liens sont brisés par des malentendus ou des blessures, il faut du temps et de l'effort pour les réparer. Cependant, ces moments de renouveau peuvent renforcer les relations, les rendant plus authentiques et plus profondes. Chaque épreuve surmontée ensemble, chaque cicatrice partagée devient une pierre angulaire d'une relation renouvelée, construite sur des bases plus solides.
- Mes hommages madame, vous aussi aimez vous recueillir devant l'étendu de couleur du domaine des fleurs ?
Laissant échapper un sourire équivalant à de la gentillesse. Chose non habituelle pour notre porteur de mangetsu. Mais pour avancer dans le monde, il fallait attendre son champ d'action au déla des limites. Cette femme, douce, un visage qui redonné foie en l'humanité. Quelque chose de sans équivoque, mais qui pourrait sans doute découcher sur une cohésion entre les deux protagonistes.
|
|
|
|
Mer 25 Sep - 16:04
Expérience : 538
Messages : 115
|
|
▶ Sujet: Re: Trame 1.1.2 Recrutement Branche Paradoxe [ Aeonya Uzumaki ] Les parfums ambivalents des pollens emplissaient tes poumons avec la même vigueur qu’à l’accoutumée en cette saison, pleins de caractère et emprunts d’une séduction familière. De retour de mission, tu affectionnais tout particulièrement passer un peu de temps dans ces jardins, même lorsque ce n’était pas tes viles velléités n’y menaient pas tes foulées, pour te permettre un degré de relâchement que rarement tu pouvais te permettre. Les massifs coloré, tout agréables qu’ils étaient à tes prunelles, ne t’en faisaient pas pour autant oublier la véritable nature de cet environnement qui t’entourait, de sa duplicité et de ses faux semblants. Loin d’en dégrader la beauté, ces composantes se conjuguaient pour toi afin de former le milieu aussi sauvage que codifié dont tu avais besoin pour former l’avènement de tes desseins, un monde fait d’apparences, de duperies et de trahisons. Le tout était, comme tu l’avais appris il y avait de ça bien longtemps, de se trouver du bon côté du couperet lorsque celui-ci finissait par tomber, un jeu d’équilibriste qui, même pour une femme aussi versée dans cet art que tu ne l’étais, nécessitait une attention de tous les instants.
Au coeur de ces espaces verdoyants symboles de fertilité et d’abondance, tu t’autorisais toutefois régulièrement à t’adonner à une forme d’indolence, renforçant par là même ton image de femme sans histoire aux goûts simples et à la limite du stéréotypé. Ce jour là dans les jardins, tu ponctuas ta promenade d’un arrêt contemplatif sur un banc qui faisait face à un large et vaste paysage montagneux, fenêtre ouverte sur l’immensité des reliefs au coeur desquels était nichée votre cité de mensonges et d’ambitions. La dichotomie presque cynique qui existait entre la superbe naturelle d’une telle vue, dans un tel coin de paradis floral, et le pragmatisme emprunt de toutes les violences imaginables dont les Hommes pouvaient faire preuve ne t’échappait pas en cet instant volé, mais appartenant toi-même à la catégorie de celles et ceux qui rendaient leurs ambitions souveraines sur toutes autres choses, tu ne pouvais pas décemment condamner ce genre de credo. Avant que tu ne te sois décidée à quitter lieux pour t’en retourner dans le centre, tu perçus une psyché singulière se rapprocher de ta retraite isolée. Curieuse, tu attendis plus longtemps que tu ne te le serais autrement permis afin de pouvoir contempler de tes yeux le corps associé à cet esprit plein d’espoir et tourné vers l’avenir, jusqu’à ce que finalement il ne se rapproche du banc où tu étais installée.
Tu lui accordas un regard, anodin et avenant tout à la fois, avant de faire mine de replonger dans ta contemplation. Tu n’eus ensuite pas longtemps à attendre, avant que ce soit ce jeune homme aux mèches dorées qui t’adresse de lui-même la parole. Comme c’était, à la vérité, très souvent le cas dans ce genre de situation. Tu tournas alors de plus belle ton visage pâle et doucereux vers lui en le détaillant plus avant, masquant avec brio ta surprise lorsque ton regard glissa sur l’anneau que le shinobi avait au doigt.
Je ne dirais pas que je me recueille. Plutôt… que je m’instruis.
Tu te détournas tout en répondant, ancrant tes yeux ambrés sur l’horizon pour mimer une forme d’indifférence.
Très jolie bague. J’en déduis que Seimei ne se trouve plus dans les bonnes grâces du DRK ? Ou bien… lui serait-il arrivé malheur ?
Tu accordas un nouveau regard, plus sibyllin, au jeune homme qui était venu te trouver.
Lui auriez-vous fait du mal ?
Résumé
Entonnoir Psychique — BNinjutsu Spécial & DétectionÀ l'aide d'un unique mudra, la Yamanaka peut établir une connexion mentale avec l'esprit de toutes les cibles dans un périmètre moyen autour d'elle afin d'épier leurs sentiments, émotions ou ruminations, sans pour autant accéder à leurs souvenirs, communiquer ou identifier leurs origines exactes. La qualité et la profondeur des liens dépendent de la distance séparant l'utilisatrice de chacune des cibles dans la zone d'action.
UTILITAIREMULTICIBLEPUISSANCE DE RANG B
|
|
|
|
Mer 25 Sep - 17:59
Expérience : 319
Messages : 146
|
|
▶ Sujet: Re: Trame 1.1.2 Recrutement Branche Paradoxe [ Aeonya Uzumaki ] ____________________________________________________
Tu la vois pour la première fois, et immédiatement, quelque chose en elle te trouble. Elle se tient là, calme, presque silencieuse, mais son regard... Il y a quelque chose de déroutant dans ses yeux. Comme si, d’un simple coup d’œil, elle pouvait percer à jour tout ce que tu caches. Cette sensation étrange, comme si elle pouvait lire en toi, te met mal à l’aise. Tu n’as encore rien dit, mais tu te sens déjà exposé, vulnérable.
Tu essaies de détourner le regard, de trouver une manière de lui échapper, mais c’est impossible. Elle est là, devant toi, avec cette aura paisible mais imposante. Comme si elle savait déjà tout ce que tu allais dire, tout ce que tu essaies de masquer derrière des sourires ou des mots maladroits. Une partie de toi panique. Comment pourrais-tu cacher tes pensées, tes doutes, tes peurs les plus intimes face à quelqu’un qui semble avoir un accès direct à ton esprit ?
Ton cœur s’accélère. C’est comme si elle pouvait entendre chaque pensée que tu formules dans ta tête, comme si tes secrets étaient des livres ouverts pour elle. Tu te sens nu, comme si tu ne possédais plus ce mur invisible que tu avais toujours érigé pour te protéger du regard des autres. Mais elle, elle voit à travers. Elle sait. Tu le sens.
L'instruction est quelque chose de puissant. Plus puissant que tout le reste.
Elle s'approche doucement, et son visage ne trahit aucune émotion. Elle n'a pas besoin de sourire pour être accueillante. Ce qu'elle dégage, c’est une présence apaisante, presque rassurante, malgré le chaos qui règne dans ton esprit. Quand elle parle enfin, sa voix est douce, mais chaque mot semble calculé, mesuré. Elle te demande quelque chose de simple, presque banal, mais tu sens que la question est déjà superflue. Elle connaît déjà la réponse. Elle connaît déjà toutes tes réponses.
Le poids de cette réalisation te fait vaciller. Tu essaies de te calmer, de rationaliser. Peut-être que tout cela est dans ta tête, peut-être que tu surinterprètes la situation. Mais non, tu le sais au fond de toi. Il y a quelque chose d’unique chez elle. C’est comme si elle voyait au-delà de ce que tu montres, comme si elle comprenait non seulement tes pensées, mais aussi tes non-dits, les nuances invisibles de ton être. Tu as toujours pensé que tes pensées étaient à toi seul, un espace privé où tu pouvais te réfugier, mais face à elle, ce sanctuaire te semble dérobé.
Une vague d’angoisse te traverse, mais en même temps, un étrange sentiment de soulagement s’insinue. Tu n’as jamais eu à t’ouvrir de cette manière avec quelqu’un avant. Tu n’as jamais eu besoin de dire ce que tu pensais vraiment, car elle semble déjà le savoir. C’est à la fois effrayant et libérateur. Pour la première fois, tu es face à une personne qui ne te demandera jamais de t’expliquer, de te justifier. Elle connaît tes doutes, tes faiblesses, mais elle ne s’en détourne pas.
Tu te surprends à penser que peut-être, face à elle, tu n’as plus besoin de porter ces masques que tu t’es forgé au fil des années. Peut-être que, pour une fois, tu pourrais simplement être toi, sans crainte d’être jugé, sans avoir à dissimuler tes véritables émotions. Elle pourrait te comprendre, entièrement, sans le filtre des mots. Une connexion brute, pure, sans les malentendus que les mots provoquent parfois.
Le DRK avait d'autre projet. Pour Seimei, et pour cette bague.
Tu réalises alors que c’est toi qui dois décider. Tu peux choisir de fuir cette femme, de te barricader derrière tes peurs et tes doutes. Ou tu peux lui faire confiance, accepter que, peut-être, être transparent devant elle est une chance rare. Une chance d'être vraiment vu, vraiment compris, dans toute ta complexité, sans masque, sans filtre.
- Aucun mal envers un camarade. Aucun mal envers le peuple. La confrérie. Notre crédo.
|
|
|
|
Jeu 26 Sep - 23:03
Expérience : 538
Messages : 115
|
|
▶ Sujet: Re: Trame 1.1.2 Recrutement Branche Paradoxe [ Aeonya Uzumaki ] D’autres plans. Une assertion derrière laquelle pouvait autant se terrer la connaissance que l’ignorance, un voile opaque jeté à la figure d’un interlocuteur auquel on ne devait -ou ne pouvait- rien apprendre. Tu étais fort heureusement peu assujettie à ce genre d’artifice dans la plupart des situations, fus en mesure de percevoir avec un bon degré de certitude la vacuité qui se cachait derrière les mots du jeune porteur de relique et d’en tirer quelques conclusions. La première, tout à la fois la plus rudimentaire et lourde de sens, était que le nouveau détenteur de Mangetsu ignorait ce qu’il était advenu de Seimei exactement et que par conséquent, il ne pouvait lui avoir porté directement préjudice, ce qui en disait déjà long sur le blondinet.
Ton regard rivé sur le lointain horizon auréolé des massifs ligneux qui encadraient votre position privilégiée, tu t’abstins de froncer les sourcils lorsque le jeune homme conclut sa rétorque, prenant le temps d’une longue inspiration pour mûrir ce qu’il venait de te dire. Tu n’avais bien sûr et sans aucune surprise décelé aucune duplicité dans la verve du porteur de relique lorsqu’il se défendit d’avoir fait le moindre mal à son prédécesseur, mais il y avait là bien davantage à creuser et sur un tout autre sujet qu’une improbable culpabilité.
...Les crédo sont dangereux. Ils sont les racines du fanatisme qui mène lui-même aux plus terribles massacres. Pour autant, vous ne me semblez pas Homme si prompt à la tuerie, sieur… ?
L’interrogeant ainsi, tu avais accordé une brève oeillade au jeune homme, chez qui tu admettais percevoir une naïve transparence emprunte de bonne volonté, avant de repartir dans la contemplation immobile de l’horizon montagneux et majestueux.
Quelle cause, selon vous, vaudrait que l’on tue par milliers, dis-tu sur un ton presque rhétorique, tirant vers le mélancolique. Celle de cette Confrérie dont vous parlez, par exemple, combien de morts jugera-t-elle nécessaires pour l’accomplissement de ses desseins ? Existe-t-il une limite, un cap à ne pas franchir ?
Tu pris un air affecté, presque meurtri, rassemblant en toi tout le poids de tes véritables meurtrissures pour afficher un faciès d’authentique souffrance de l’existence.
Vous ne me donnez pas l’impression d’être un Homme mauvais. Mais les Hommes mauvais… ne sont pas les seuls à perpétrer des horreurs..
|
|
|
|
Ven 27 Sep - 8:32
Expérience : 319
Messages : 146
|
|
▶ Sujet: Re: Trame 1.1.2 Recrutement Branche Paradoxe [ Aeonya Uzumaki ] ____________________________________________________
Tu sens que ça commence doucement, presque imperceptiblement. Au début, ce n’est qu’une pensée fugace, un murmure dans ton esprit. Quelque chose qui semble étrange, comme une petite voix qui remet en question ce que tu as toujours cru. Tu l’ignores au début. Après tout, tes convictions sont solides, ancrées depuis des années. Elles te guident, te donnent un sens, une direction. Alors pourquoi écouter ce doute naissant ?
Mais cette petite idée, cette fissure dans tes certitudes, ne disparaît pas. Elle revient, encore et encore, parfois sous des formes différentes. Elle te surprend au détour d'une conversation, au cours d'une lecture ou simplement lors d’un moment de silence, seul face à tes pensées. Et là, tu commences à te demander : "Et si j'avais tort ?"
C’est subtil. Tu ne veux pas l'admettre tout de suite. Ton ego résiste. L’idée de remettre en question ce que tu as toujours défendu te met mal à l’aise. Mais cette pensée persistante, elle grandit. Elle s’installe dans les coins de ton esprit, comme une graine qui prend racine dans un sol que tu croyais stérile. Tu commences à t'interroger, à réexaminer ce que tu croyais inébranlable. Tu te surprends à douter des idées que tu défendais avec tant de conviction.
La mort n'est qu'un autre chemin. Je ne suis pas adepte des turies de masses ou même de la finalité de la vie. Je suis la pour libérer et non tuer. Comme la confrérie.
C’est là que la véritable lutte commence. Tu ressens une résistance intérieure. Tu veux préserver tes anciennes croyances, car elles te définissent en partie. Elles sont le cadre dans lequel tu as évolué, la fondation sur laquelle tu as bâti ta perception du monde. Si tu acceptes ce doute, si tu t’ouvres à cette nouvelle idée, cela signifie que tout ce que tu as défendu jusque-là pourrait s’effondrer. Et cette pensée te fait peur.
Mais l’idée continue de pousser. Elle t’oblige à regarder les choses différemment, à envisager des perspectives que tu n’avais jamais vraiment pris le temps d’explorer. Peu à peu, elle éclaire des zones d’ombre que tu avais préférées ignorer. Elle t’incite à poser des questions. Pourquoi ai-je toujours cru cela ? D’où viennent ces convictions ? Sont-elles vraiment miennes, ou ont-elles été adoptées sans que je les remette en question ?
Aucune cause ne mérite d'aller tuer. Nous agissons uniquement envers le peuple et pour le peuple. Nous voulons que celui ci vivent en paix, en harmonie avec le monde. Que les enfants de leurs enfants puissent voir de leurs propres yeux, que le Pays de la Foudre, n'ai pas, un Pays dirigé pour faire couler le sang. Je suis Dieu, et Dieu ne tue pas. Il libère.
Ce n’est pas une capitulation, non. C’est plutôt une acceptation. L’idée que tu avais ignorée ou combattue trouve enfin sa place en toi. Elle éclot pleinement, comme une fleur qui s’ouvre soudainement après une longue gestation dans l’obscurité.
Tu sens presque physiquement ce changement en toi. Ton esprit, qui était tendu et rigide face à ce doute, se relâche. Une sorte de soulagement t’envahit. C’est comme si un poids invisible que tu portais depuis trop longtemps se dissipait. Tu n’as plus besoin de défendre à tout prix ce que tu croyais autrefois. Tu réalises que tes convictions peuvent évoluer, que ce n’est pas un échec, mais une croissance.
Le moment où l’idée prend pleinement forme est à la fois déroutant et libérateur. C’est un mélange d’inconfort et d’acceptation. Inconfort, parce que tu dois faire face à la possibilité que tu t’étais trompé. Mais aussi une acceptation douce, car tu comprends que changer d’avis ne te rend pas plus faible, au contraire. Cela témoigne d’une ouverture, d’une capacité à te remettre en question et à t’adapter.
- Inuzuka Takeshi, Uzumaki Tensai, Tachibana, nous sommes unies par la même direction. Nous sommes pas mauvais, nous sommes pas bon non plus. Nous sommes la cause juste. Ils en ont fait le serment. Les seuls horreurs que compte le pays, sont celles du Daimyo.
À ce moment précis, ton esprit semble s’éclaircir. Les anciennes certitudes qui te pesaient s’effacent peu à peu. Elles laissent place à quelque chose de plus fluide, de plus adaptable. Tu réalises que tu n’es plus figé dans une idée préconçue, mais que tu es en mouvement, en perpétuelle évolution. Et tu l’acceptes. Mieux, tu l’accueilles.
- Si notre vision vous fait peur, pourquoi ne pas venir, et être notre équilibre ? vous semblez forte, même si vous agissez en montrant le contraire. Votre perception et votre réflexion est quelque chose de très rare. Difficile de penser de la sorte alors que nous vivons un moment sombre à Kumo. Venez libérer les âmes damnées.
Et alors que tu acceptes cette nouvelle idée, tu te rends compte que ce n’est pas la fin du chemin. Ce n’est qu’une étape. D’autres changements viendront. Mais pour la première fois, tu es prêt à les accueillir avec sérénité. Parce que tu as compris que le véritable pouvoir ne réside pas dans la rigidité des convictions, mais dans leur capacité à évoluer.
- Cho Takashi. Présentement devant vous, non pas en tant que Chef de la confrérie, ni même Dieu. Je suis ici devant vous en tant qu'homme. Jugez moi maintenant.
|
|
|
|
Sam 28 Sep - 16:03
Expérience : 538
Messages : 115
|
|
▶ Sujet: Re: Trame 1.1.2 Recrutement Branche Paradoxe [ Aeonya Uzumaki ] Comme tu l’avais escompté, travailler au corps les valeurs manifestement idéalistes du jeune homme avait porté ses fruits, avait ouvert les écluses de sa verve sur le sujet de ses ambitions, rêves et aspirations. La quête de liberté était l’un des fondements du monde, l’un des piliers sur lequel se construisaient bien des destinées, et c'était sans l'ombre apparente d'un quelconque doute que le porteur de relique aspirait à l'apporter au peuple de Kaminari tout entier. Harmonie, paix. Tu entendais dans les songes du jeune homme toute la clarté de ces idées, tout ce qu'elles portaient de pur et d'idéalisées. Ce qu'elles comportaient de faiblesse, à exploiter. Tu ne pus retenir un subtile haussement de tes sourcils, à l'entente du shinobi qui se comparait, s'identifiait même tout à fait à une divinité. Lentement, ton regard se reporta alors vers lui, comme pour attester que ces mots venaient bien de sortir de sa bouche, assimilant ta perplexité à une expression superficielle de jeune femme impressionnée. L’hybris du nouveau maître de Mangetsu semblait ne pas connaître de limite, et avait de surcroît le bon ton, selon toutes les apparences, d'être tourné vers l'avènement d'un monde utopique et bienveillant, étranger selon ses principes à tout massacre ou tuerie. Un projet d'un naïveté édifiante... qui convoqua malgré tout en toi un crépitement familier. Ce même genre de tribulations corporelles qui t’envoyaient une invective très précise, un commandement quasi impérieux et inexorable, tout autant qu’il était délectable. L’opportunité.
Tu la sentais distinctement qui se terrait, là dans les replis de ce discours emprunt de détermination et de bonne volonté, entre les noms sans retenue livrés, et alors que le dénommé Takashi confirmait tes soupçons naissant quant à l’entité qui se dressait entre lui et ses projets, tu peinas à masquer ton jubilé. S’opposer au Daimiyô. Un bien funeste prospect, qui avait déjà vu bien des âmes se faire molester et tuer de façon plus ou moins publique pour l’avoir poursuivi, et qui faisait de chacune des personnes associée à ce projet une cible ô combien appétissante pour tous les sbires et limiers du Seigneur de ces terres. Tu flairais le danger, autour de cette Confrérie, un flirt avec la mort que tu étais très peu encline à partager avec qui que ce soit. Pour autant, tu t’y trouvas conviée sans avoir à fournir d’effort en ce sens, comme si ta seule aura avait été en mesure de captiver ton interlocuteur aux idéaux si arrêtés. Pour assouvir pareilles ambitions, n’importe quel groupuscule avait de fait besoin de paires d’yeux et de mains capables un peu partout, à l’image de ce qu’était parvenue à accomplir l’Alliance en infiltrant toutes les strates du pouvoir au Pays de la Foudre. Aussi puissantes étaient les reliques, tu doutais de la capacité de leur porteur et de leurs talents combinés à tenir la dragée haute au pouvoir en place. Et pourtant.
Pourtant, il y avait dans les failles de cette assemblée de shinobi prémisses d’un projet de ton cru. Une offre qui, selon tes propres conditions, pourrait s’aligner avec tes propres desseins. Entendant Cho Takashi se soumettre à ton jugement selon un acte de contrition très facilement concédé, tu pris dès lors une mine réflexive en premier lieu, puis sombrement résignée.
… Je ne puis vous juger, Cho Takashi. Pas plus.. que m’associer à votre Confrérie. Ne me condamnez pas pour ma retenue, je vous en prie, j’ai connu trop d’épreuves et de tourments.. pour risquer de me jeter à nouveau vers eux. Ma loyauté est à mon Seigneur et à son Ombre. Ma vie.. a trouvé son équilibre, et c’est cet équilibre, à présent, que je veux conserver. Plus que tout.
Dans un mouvement ample et fluide, tu te relevas du banc où tu avais jusque là demeuré, lançant un dernier regard à l’horizon nimbé de nuances orangées, puis fis quelques pas pour te trouver tout à fait en face du jeune homme illusionné. Sous les replis de ta cape, tu formas alors le mudra clef, celui lié à tes arcanes, avant de finalement te planter devant Takashi et de former d’autres signes incantatoires factices qu’il saurait entrevoir. Ton esprit, vagabond par nature, se lia alors au sien.
Regardez-moi dans les yeux.
C’est du moins ce que je me devais de vous dire à haute voix. Au coeur de cette illusion, cependant, j’ai toute liberté de vous parler franchement. De vous avouer mon plus franc dégoût, pour Koriki Tomio, et de vous concéder tout mon plus franc soutien dans votre entreprise. La vôtre, et celle des autres membres de la Confrérie. Mes yeux et mes oreilles sont vôtres, Takashi-san. Je ne saurais trop vous mettre en garde, cependant, contre les dangers que recèle votre entreprise. Soyez prudent, et si Izanami le veut, nous nous retrouverons pour bâtir ce monde meilleur que vous m’avez dépeint.
J’espère, Takashi-san, que je me suis bien faite comprendre.
Régalienne, tu tournas alors les talons, sans empressement ni hâte, avec la prestance que tu portais toujours avec toi.
Résumé
Songes partagés — DNinjutsu SpécialÀ l'aide d'un unique mudra, la Yamanaka peut établir une connexion mentale avec une cible. Elles pourront alors discuter dans la confidentialité directement à partir de leurs esprits, la qualité de la connexion variant en fonction de la distance entre elles, jusqu'à s'éteindre si elle sont trop éloignées.
UTILITAIREMONOCIBLEPUISSANCE DE RANG D
|
|
|
|
|
|
▶ Sujet: Re: Trame 1.1.2 Recrutement Branche Paradoxe [ Aeonya Uzumaki ] |
|
|
|