12.10.24evenement L'évènement se termine officiellement avec son épilogue, qui révèle de nombreux éléments de la trame. De nouveaux enjeux arriveront dans les semaines à venir pour chaque faction !
21.07.24evenement Le deuxième Évènement du forum, « Les voix du passé » est lancé ! L'ensemble des RPs sont disponibles dans la catégorie qui lui est dédiée !
Cent huit ans avant notre ère, le chakra courut sur le monde comme une traînée de poudre. Venu de nulle part et de partout à la fois, il étreignit les hommes et anima leurs corps comme ceux des nouveau-nés dès leur premier souffle. Tel un raz-de-marée changeant le monde, son énergie leur offrit les prémices de ce qu’ils nommeraient « pouvoir », bien des années plus tard.
Celui de dépasser les limites que la nature leur avait jusque-là imposées. De donner vie et corps à leurs ambitions les plus folles comme à leurs vices les plus abjects.
Leurs chairs avaient été bénies de la grâce de l’alizée et de la force des typhons : leurs coups étaient plus précis, leurs organismes plus vigoureux. Un simple bond les menait jusqu’aux cimes des arbres majestueux du désormais Pays du Bois. Leurs pas les guidaient sans peine à travers les monts qui édifièrent bien plus tard les frontières de l’actuel Pays des Montagnes.
Alors, ils embrassèrent cette nouveauté comme chaque bien de l’Humanité : avec le profond désir de la dompter jusqu’au moindre détail, de faire cette énergie sienne avant tant d’autres. Il leur fallut des décennies pour maîtriser ce que le plus simple shinobi peut accomplir aujourd’hui – mais ils y parvinrent, en demeurant dans la profonde ignorance de l’origine du chakra.
Et ils comprirent. À quel point il pouvait receler la puissance de faire de l’imagination une réalité ; à quel point ils pouvaient dompter les leurs par la force et fonder les dynasties qui gouvernèrent le monde des années durant.
Régie par la noblesse, la richesse et par un grand sens de l'honneur et de la droiture, Homura se distingue ni plus ni moins des autres villages par son caractère guerrier à la limite du comportement militaire. Les shinobis qui sont formés pour devenir des shinobis d'Homura sont, dès leur plus jeune âge ou dès l'entrée dans la formation, forcés de respecter ce code d'honneur. Il est précisé que quiconque y dérogerait se verrait sanctionné de différentes façons... des travaux d'intérêt publique à l'emprisonnement et du bannissement des terres d'Homura à la pure et simple mise à mort.
❈ Tout shinobi doit être capable de se sacrifier pour la cause Homura-jin.
❈ Tout shinobi doit être capable de donner sa vie pour ses camarades, particulièrement s'ils sont plus jeunes ou s'ils sont moins expérimentés. De la même manière, il doit un incontestable respect à ces derniers.
❈ Tout shinobi doit être capable de se sacrifier pour les civils.
❈ Tout shinobi doit être capable de réussir une mission primordiale même si cela signifie abandonner ou laisser mourir ses camarades.
❈ Tout shinobi doit être capable de dissimuler ses sentiments personnels ; pire que cela, il se doit de les ignorer et de les faire passer au second plan.
❈ Tout shinobi doit une indiscutable fidélité à sa faction. Toute information dissimulée, cachée volontairement ou toute trahison quelconque sera sévèrement sanctionnée.
❈ Tout shinobi doit se dévouer à son entraînement et au perfectionnement de son corps et de son esprit. Il doit respect aux siens et aux autres, tolérance aux différences, empathie aux plus faibles et rigueur dans ses efforts personnels (qui doivent être constants et variés).
❈ Tout shinobi doit un indiscutable respect à ses supérieurs hiérarchiques et doit obéir au doigt et à l'oeil à leurs ordres. Toute insubordination sera sévèrement sanctionnée.
FUJIWARA SENCHI Portant sur ses épaules l'ensemble du clan Fujiwara, Senchi est un guerrier hors pair dont le jeune âge, la force d'esprit, la droiture, la témérité et les compétences l'ont rendu capable de se hisser au sommet. Un lien particulier mais inconnu le lie à Iwao, la Shogun, sans que personne ne sache trop quoi en penser. Certains le suspecteraient même d'être à l'origine de la mort de son père, bien que rien ne l'incrimine.
HYÛGA EIMEI Figure représentante du clan Hyûga, devenu chef en l'an 68, Eimei incarne toute la fierté des siens. Droit, noble, charismatique tout en restant sobre, il semble en savoir plus qu'il ne le devrait. Il est à l'origine de l'ensemble des mouvements du clan Hyûga, car rares sont les membres de son clan osant défier ses ordres ou agir sans son aval. Il fait parti de la branche principale.
NARA KUENAI Etant à la tête du clan Nara, Kuenai est extrêmement perspicace et dispose d'une intuition impressionnante. Très soucieuse des maux qui pèsent sur Homura, elle est parfaitement lucide vis-à-vis du comportement des siens comme de celui des autres clans et s'organise toujours dans l'ombre afin de limiter les dégâts. Certains la suspectent d'avoir assassiné Fujiwara Oda, et de nombreuses preuves mèneraient à penser qu'elle est coupable. Etrangement, elle rejette l'entière culpabilité sur Fujiwara Senchi.
À l'été 83, un shinobi d'Homura se rend au sein du temple souterrain découvert lors de l'attaque d'Oto sur Homura, en périphérie du Shogunat. Ses découvertes mènent le lieu à son scellement complet par le clan Uzumaki, ainsi qu'à l'amnésie du genin.
À l'été 83, 90 civils sont assassinés dans la bourgade de Rindо̄ par un homme se faisant appeler « le Boucher ». Au terme d'un combat qui se révéla être une victoire pour l'escouade envoyée par Homura, il fut assassiné par Yamamoto Janome au moment où il s'apprêtait à leur révéler les plans de l'Alliance. À sa mort, le pouvoir des fils noirs, le Jiongu, réapparu à travers le monde.
La venue de l'automne fut le théâtre de la plus grande attaque de l'Alliance contre le Shogunat d'Homura. Suite à la récupération d'Uzumaki Sadame – Jinchuuriki de Kyuubi que tous pensaient décédé – par les forces armées à la fin de l'été, l'Alliance se mit en chemin pour le reprendre par la force, de crainte qu'il puisse confier aux shinobis d'Homura tout ce qu'il connaissait malgré lui à leur sujet, lors de sa captivité.
Alors, si une escouade s'occupa de protéger le Jinchuuriki dans sa chambre d'hôpital, le reste du village, lui, dû s'occuper de Janome et de ses alliés qui tentèrent de mettre la Capitale à feu et à sang pour disperser leurs forces.
En hiver de l’an 82, Homura fut prise pour cible par les forces armées du Pays du Son qui attaquèrent de front la capitale de l’Empire. Rejoints par les autorités du Shogunat, les Genin firent face à de nombreux guerriers d'Oto, une dizaine de yokai éveillés ainsi qu'à Yamamoto Janome, qui se révéla chef d'orchestre de ce conflit. Alors que ce face à face tournait en défaveur d'Homura, Naga, un shinobi ayant rejoint leurs forces armées, s'énonça comme un traître qui avait enfin récupéré ce qu'il cherchait depuis toutes ces années. Il invoqua Kyuubi, le Démon Renard, avant de prendre la fuite avec Janome sur son dos... non sans avoir occis tous les yokai de ce dernier, comme pour le punir pour sa cruauté qu'il n'avait pas prévue au programme.
S'il y a bien un lieu dans lequel la mort peut survenir à tout moment, c'est bien au sein du Village Caché de la Brume. Depuis des années, afin de lutter contre le retard qu'eut prit le pays par rapport aux autres factions, les autorités de l'Eau se décidèrent à mettre au point une philosophie qui leur permettrait de rattraper l'avancement des autres factions. C'est notamment au travers de l'assassinat que ces derniers trouvèrent leur réponse et ainsi furent éduquées les jeunes pousses destinées à devenir les futurs shinobis de Kiri. A un style sanglant et sanguinaire, loin de toute valeur humaine.
▒ Chaque Shinobi doit être capable de mourir pour la Brume et pour ses habitants.
▒ Chaque Shinobi doit capable d'abandonner, de laisser mourir voire de tuer ses camarades si cela leur permet la réussite d'une mission primordiale.
▒ Chaque Shinobi ne dispose d'aucun sentiment personnel : ils doivent agir sous les ordres de la hiérarchie.
▒ L'entraînement de chaque shinobi doit être rigoureux et il doit toujours être au service de l'identité de la Brume.
▒ Chaque Shinobi doit servitude et obéissance à la hiérarchie, tout manquement sera vu comme insubordination.
▒ Chaque Shinobi doit tuer tous les adversaires qui se dresseront sur le chemin de Kiri.
▒ La Brume est l'alliée de Kiri, nul ne doit la remettre en question.
YUKI ZENRYŌ Yuki Zenryо̄, autrefois jeune membre du clan dont tous reconnaissaient le potentiel, devint chef de clan à la mort de Yuki Saburô en l'an 75. Très proche de la Mizukage, il lui assure son soutien inconditionnel et celui de son clan.
KAGUYA TAOSU Cheffe du clan Kaguya, Taosu est connue comme étant une guerrière redoutable et particulièrement avide de sang et de trippes. Supportant avec fidélité l'identité de ce clan depuis des décennies, elle est, malgré son apparence, extrêmement hostile, sournoise et meurtrière, si bien qu'elle est redoutée dans son clan entier. Elle éprouve une très forte rancœur envers Oboroge, la Mizukage, car sa simple présence a fait diminuer de manière importante son quota d'assassinats par jour.
SEIDŌ IMIFUMEI Personnalité émérite parmi les sabreurs, tout le monde au sein de Kiri connait Imifumei. Combattant redoutable maîtrisant Sо̄kо̄jikan, le Sabre du Temps, l'ensemble de Kiri le voit comme un shinobi imbattable. Il est vénéré de tous, car tous le connaissent comme un homme héroïque, portant de grandes valeurs d'espoir, de courage et de persévérance auprès des plus faibles.
Trois soldats de l'Eau sont approchés par Fuuha, une errante appartenant autrefois au clan Yuki dont elle a renié le nom. Si elle décide de partager le fruit de ses enquêtes sur la Brume sanglante avec quelques uns, d'autres n'acquièrent pas sa confiance – à l'image d'un certain archer jouant un double jeu, en faisant un rapport au Seigneur de l'Eau et à la Shodaime sur ses agissements.
Une escouade menée par Kaguya Bankichi permis à la Brume de repérer la trace de Shinchū et, au terme d'un affrontement difficile, de l'éliminer en le prenant par surprise. L'ensemble de l'escouade fut frappée par une marque maudite mystérieuse lors de son ultime râle.
À l'automne 83, Naga foule du pied le Village caché de la Brume en pénétrant dans la Tour de la Mizukage. Pressentant le danger qu'il représente, la Shodaime s'engage immédiatement dans un combat qui l'oppose à l'étranger, épaulée par la Brume sanglante qui, pour une raison que l'on ignore, ne parvient pas à le tuer malgré tous ses efforts.
Au sein du village, les autorités de Kiri se dispersent sur deux flancs : à l'Ouest, face à une yokai connue sous le nom de la Mariée sans visage ; et à l'Est, face à un homme nommé « Shuushin », un adorateur d'Izanagi qui se dit être immortel...
À l'hiver de l'an 82, Kiri souffrit simultanément la disparition d’un grand nombre de ses habitants et la désertion apparente de trois de ses éléments les plus prometteurs Les enquêtes menées révélèrent d’une part que les civils avaient été massacrés par des Yokais, dont le plus imposant était Shinchū, dit « le Yokai Originel », et d’autre part que les déserteurs avaient été tués par deux individus restés non identifiés, mais dont l’un d’eux manipulait une forme d'orage. L’hypothèse d’une alliance entre ces deux menaces n’était pas exclue.
Parmi les lieux les plus malsains et insidieux du Yuusei, Kumo s'y érige en maître. Faussement uni, le village est peuplé de shinobis qui ne souhaitent qu'agir pour leurs intérêts propres ou pour ceux des personnes pour lesquelles elles travaillent. Etrangement, cela est parfaitement assumé par tout le monde et ainsi sont éduqués les shinobis. En plus de cet état d'esprit, rédigé par le Daimyo en personne, Kumo dispose d'un Code de Renseignements que tout le monde doit consciencieusement respecter sous peine d'être sanctionné par le dernier. Evidemment, la crainte de ce dernier incite et invite tout le monde à les appliquer sans broncher.
ζ Chaque Shinobi doit être capable de mourir pour son Daimyo.
ζ Chaque Shinobi ne peut discuter des ordres de la hiérarchie. Aussi, tout manquement aux ordres du Daimyo est passible d'une peine de mort.
ζ Chaque Shinobi doit être capable d'accomplir toute mission, même si cela lui impose des sacrifices insurmontables.
ζ Chaque Shinobi doit s'entraîner en vue de récupérer toujours plus d'informations, et afin d'être toujours plus discret.
ζ Toute information récoltée doit revenir au Daimyo sans aucune exception.
ζ Toute personne surprise en train de comploter contre le Daimyo sera soumise à la peine de mort.
SHIRATSUCHI BAKU'EN Baku'en est, en plus d'être le chef du clan Shiratsuchi, l'homme qui les a relevé de leur condition de "parfaits petits soldats obéissants". Désireux de liberté et de justice, il est animé par une grande hostilité qu'il parvient à maintenir discrète pour restaurer l'honneur de son clan, qu'il estime bafoué depuis des décennies. Secrètement, il rêve de pouvoir mener une rébellion contre Koriki Tomio, au risque que cela mène à l'extermination des siens.
ABURAME YOKOSHIMA Fourbe, manipulatrice et très protectrice vis-à-vis des siens, Yokoshima est la cheffe du clan Aburame. Soupçonnée – sans preuves concrètes – par plusieurs personnalités d'avoir son nez fourré dans toutes les affaires, elle est autant admirée que crainte. En plus d'être une des rares personnes du clan Aburame à maîtriser les Rinkaichû, des rumeurs courent selon lesquelles elle serait à même d'agir efficacement, n'importe quand et dans tous les recoins du village.
INUZUKA “JINMENJUSHIN” Autrefois rejeton auquel l'on ne daigna pas donner de nom, abandonnée à la naissance au large du domaine en espérant que le nouveau-né pourrirait parmi les yokai pour être simplement née femme, celle que l'on connaît aujourd'hui sous celui d'une « bête à forme humaine » passa sa vie entière à lutter pour ne serait-ce que pouvoir voir une autre aube se lever. Les cicatrices comme les sévices qui marbrent son corps et son visages sont les reliques des nombreux affrontements qu'elle a endossé au cours de son existence, au point de devenir une vétérante du clan Inuzuka dont la force et la hargne était aussi crainte qu'elle était respectée. Les murmures des membres de son clan à son propos lui donnèrent, avec le temps, ce qu'une mère ne lui avait jamais offert – un nom ; celui de « Jinmenjushin », aussi rompue à la bataille qu'à la victoire. Une vieille et large balafre fend sa joue, faisant horriblement entrevoir l'arche de sa mâchoire jusqu'à son ossature, qu'elle arbore comme un trophée. À l'automne 83, elle invoqua une ancienne clause de son clan pour défier le frère de Getsumen – qui aurait naturellement hérité de son titre de chef de clan – dans un combat à mort pour obtenir le droit de guider les siens, ce qu'elle obtint en laissant derrière elle le dernier cadavre de cette lignée. Elle ordonna qu'il soit laissé à l'endroit où elle l'avait occis pendant deux jours, afin de faire passer son message : celui que les Inuzuka seraient désormais menés par une bête qu'ils avaient passés des décennies à renier.
À l'été 83, l'Alliance, menée par un Yamanaka inconnu, tenta de récupérer le Shodaime Raikage. Ils y parvinrent, mais ne purent le ramener en vie - Getsumen fut tué, alors inconscient, par un shinobi nommé Sumashâ.
Une attaque d'un Yokai dans le Domaine Aburame décima une partie du clan. Un kumojin et deux errants présents sur place, parvinrent à endiguer la menace et à en venir à bout, en le tuant avec une la dague d'annihilation des Aburame.
Un shinobi de l'Alliance maîtrisant un art shinobi inconnu s'apparentant à l'orage attaqua le Domaine Shiratsuchi pour tenter de capturer l'un des membres du clan. Celui-ci fut tué par un Shiratsuchi ayant libéré le pouvoir de la première pièce d'une arme mythique, retrouvée plus tôt dans l'année par les forces de Kumo. Sa libération généra une explosion titanesque qui ne laissa aucun survivant. À la mort de l'homme inconnu, le pouvoir de l'orage, le Ranton, réapparu à travers le monde.
Suite à de nombreux rapports attestant de la présence grandissante de yokai dans les montagnes, une escouade est envoyée par le Nidaime Raikage au début de l'automne 83 pour régler la situation – avant de réaliser que tout cela est dû à la présence de Corruption, l'un des quatre Shinobi Primordiaux, dont le sceau a été fragilisé.
Une seconde escouade est envoyée dans les profondeurs des monts de Kaminari, où l'un des Grands dragons est apparu dans le ciel, corrompu par les miasmes que laisse s'échapper le sceau de Corruption. Les kumojins se doivent alors d'affronter ces engeances sur les deux fronts, afin d'empêcher l'influence du Shinobi Primordial de s'étendre jusqu'au village, malgré le manque de coopération de certaines de ces forces...
À l'hiver de l'an 82, l'élection du Shodaime Raikage fit rage. Nommé presque unanimement, Inuzuka Getsumen prit le pouvoir et profita de son ascension pour tenter de mener un coup d'état contre le Daimyo, Koriki Tomio. Lui reprochant une cruauté sans nom qui punit, asservit et torture les innocents, une grande guerre civile éclata et le peuple Kumojin fut déchiré par l'affrontement des deux forces, alors que le Seigneur lui-même était présent.
Une situation préoccupante a été portée à notre attention. Une garnison d'armes cruciales pour la sécurité de notre village a été détournée par des brigands qui se sont déguisés en shinobis de notre propre village. Cette situation met en péril la stabilité de notre région et doit être résolue rapidement. Votre mission est de localiser ces brigands, de récupérer les armes dérobées et de les empêcher de nuire davantage à notre village. Vous devez agir rapidement et efficacement pour rétablir la sécurité de nos citoyens. Nos renseignements indiquent que les brigands ont probablement cherché refuge dans les zones montagneuses à proximité de Sanchu, le Pays des Montagnes. Ils pourraient également avoir établi une base secrète dans une des forêts environnantes. Soyez prêts à faire face à un terrain difficile et à des défis imprévus.
Étapes —
→ Se rendre dans la zone concernée ; → Localiser la garnison d'armes détournée ; → Identifier les brigands responsables de cette attaque et déterminer leur nombre et leurs capacités ; → Rassembler autant d'informations que possible sur les activités et les intentions des brigands ; → Récupérer la totalité de la garnison d'armes et le rapporteur en toute sécurité au village ;
Récompenses —
◘ 7 XP et 90 000 ryôs par participants.
- C'est ...
Je cherchais le mot, après avoir consulté mon dernier ordre de mission.
- "Préoccupant", c'est le mot que tu cherches. proposa mon cousin, perspicace.
- Oui, voilà.
Les brigands étaient monnaie courante, c'était un fait. Mais des brigands capables de voler les forces mêmes d'Homura ? C'était plus rare. Et ça indiquait leur niveau de menace. Qu'on me juge digne, Genin ayant besoin de faire ses preuves, digne de réaliser cette tâche ...
... M'inspirait une certaine horreur, en vrai. Okay, j'étais accompagnée. Par un autre Genin. Mais n'empêche ... Etais-je à la hauteur ? Je me mordais la lèvre, cherchant quelque chose dans l'ordre de mission qui pourrait me rassurer. Rien.
Mais le simple fait qu'on me confie cet assignement, ça doit bien dire que je suis capable de le mener à terme, nan ?
- Un conseil ? finis-je par demander, espérant un moment de sagesse inespéré.
- Rentre pas dans Sanchu même, ce pays est un nid à problèmes.
... Très rassurant, ça aussi. Pas le choix, je vois bien. Alors, que puis-je faire si ce n'est prévalloir ?
- Je nous ferai honneur, cousin. dis-je, mon ton acier.
- Comme il se doit.
Je m'inclinais comme la tradition se veut, avant de rentrer à l'intérieur pour me préparer. Quand je ressortais, en habits civils et avec mon sac-à-dos, j'attirais un regard perplexe.
- ... Tu vas où comme ça ?
- Prendre le thé, bien sûr. répliquais-je, mon sourire éclatant.
Sitôt dit, sitôt fait. J'avais donné rendez-vous à mon compagnon dans un salon de thé que j'appréciais, en centre de ville. Assez populaire pour être retrouvé facilement, sans l'être trop et se sentir oppressé par la masse de gens.
Bien installée, je sirotais mon thé blanc. Après tout, se donner rendez-vous aux portes du village ... Je veux dire, à un moment, ça devient lassant.
Quitte à l'attendre, autant que ce soit quelque part où je peux profiter du moment. Assise.
« Into the Warrior, Heart of a Lion. »
Dim 16 Juil - 20:43
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Eien no WeihanChûnin 中忍 de rang B+
▶ Sujet: Re: [Rang B - Précieuse garnison] Trail of Tears [Ft. Eien no Weihan]
« Hmmmmm… »
Casque penché sur la missive que lui donnait le Messager, Weihan était concentré et semblait des plus réflectifs. « Hmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm… »
Le Messager, lui, faisait de son mieux pour ne pas être troublé par l’apparence ou le comportement étrange du supposé genin, dont il ne pouvait que présumer l’identité. On l’avait prévenu de l’excentrisme de l’homme en armure, mais… « Hmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm… »
Confus, le Messager ne put s’empêcher plus longtemps de poser la fameuse question. « …Y a-t-il un problème avec cet ordre de mission ? » « … Oui. »
Un instant de silence, puis le heaume remontait, un regard tranchant et caché dans une ombre métallique. Un instant qui parait éternité, puis… « … C’est vraiment impossible de le lire dans la pénombre avec ce casque ! Je reviens ! »
Sans rien ajouter, le genin faisait demi-tour et disparaissait dans les tréfonds de son habitation, laissant le messager médusé et estomaqué. Une minute plus tard, dans une cacophonie d’acier il revenait, mais cette fois dépassait le Messager en sortant de la maison sans même ralentir. Sur son épaule, une lourde hallebarde pesait, menaçante et presque illogique à l’idée d’un shinobi. « Je… Donc… »
Weihan s’arrêtait, son sabaton soulevant un léger pouf de poussière sous le poids combiné de son armure et de l’arme sur son épaule, avant de se retourner vers le malheureux fonctionnaire. Il leva un pouce bardé de fer. « Donc ? Never fear, Weihan is here ! »
Sans un mot de plus il reprenait son chemin alors que le Messager lui se grattait la tête. Il n’était définitivement pas assez payé…
Weihan lui, repassait dans sa tête les détails de la missive, qui semblait déjà avoir été distribuée à sa partenaire de mission puisque que la lettre indiquait qu’elle l’attendrait dans un salon de thé précis. L’Eien en était bien amusé, c’était original comme choix de lieu de rencontre initial. La plupart aurait juste été aux portes, puisque leur objectif était hors de la ville. Mais peut-être voulait-elle discuter d’un plan pour mener leur objectif à bien ? Weihan n’était pas discret, mais n’en était pas pour autant une brute incapable d’établir une stratégie, alors l’idée n’était pas mauvaise en soi.
Il ne connaissait pas cette Fujiwara Urumi, mais il en connaissait le clan, du moins de réputation et d’une rencontre avec l’un de ses membres il y a quelques temps. Une autre habituée des arts samouraïs, dans ce cas ? Weihan songea à la conversation qu’il avait eu avec Gen’Ichiro. Urumi avait-elle les mêmes convictions ? La Voie n’aurait pas voulu qu’il l’assume derechef, et lui donnerait les réponses au temps opportun. Les Fujiwara étaient tous égarés, mais peut-être pas tous au même degré.
Le salon était en vue. L’Eien appréciait le thé comme n’importe qui d’autre, mais n’était pas certain d’avoir déjà visité cet endroit précis. C’était sans importance. Dans un tintement métallique, il en gravissait les quelques marches pour entrer…
Quelque chose la bloqua dans son élan et il s’arrêta, confus. Il essaya de faire un pas en avant mais sentit cette même résistance. Un jutsu ? Un sceau ? Le destin ? Un ennemi infiltré ? Ou bien…
Il releva les yeux et le heaume, et nota qu’effectivement, son hallebarde ne passait pas le cadre de la porte. Trop longue, trop large. Il se gratta la tête ou plutôt le casque, pivota l’arme dans tous les sens mais rien n’y faisait. Tout ce temps-là, il était aveugle aux regards consternés des autres clients du salon, qui ne comprenaient définitivement rien à la scène.
Enfin, Weihan haussa les épaules. La Voie avait parlé. Il fit quelques pas de retour à l’extérieur, avant de balancer son poids en avant, plantant l’arme dans le sol sans plus de cérémonie. Satisfait, il retournait à l’intérieur, identifiant sa collègue du jour sans trop de difficulté. La femme était jeune, blonde, et minuscule, du moins comparé à lui alors qu’il se glissait dans le siège d’en fasse dans une cacophonie d’acier.
Il leva une main gantelée. « Ohayo, Fujiwara… Fujiwara… Urumi ! Urumi ! Voilà. »
Il éclata d’un rire contagieux et franc. « Je ne suis pas doué avec les noms, il faut m’excuser… Je suis Weihan de l’Eien. Si j’ai bien compris, nous cherchons des armes volées ? »
Et les voleurs associés…
Une serveuse passait par là, à mi-chemin entre la curiosité et l’incompréhension, et Weihan releva la main, tout en désignant la théière de sa partenaire de mission. « La même chose ! Mais froid ! »
Il s’esclaffait à nouveau, plus légèrement alors que son heaume et sa visière cerclée de métal s’inclinait vers Urumi. Weihan avait toujours plus chaud que la moyenne des gens, conséquence de la Voie.
On aurait pu jurer qu’il souriait amicalement, même sans pouvoir voir le sourire lui-même…
Lun 17 Juil - 10:52
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Fujiwara UrumiGenin 下忍 de rang C+
▶ Sujet: Re: [Rang B - Précieuse garnison] Trail of Tears [Ft. Eien no Weihan]
Mon compagnon est enfin arrivé. Et il serait impossible de ne pas aviser de sa personne.
En armure totale, le couvrant des pieds au visage, il se démarquait de la clientèle en habits civils. J'avais haussé un sourcil parfaitement droit, tasse stoppée à mes lèvres, alors qu'il se dirigeait d'un pas décidé à ma table et se présentait avec entrain.
Un géant de fer et de cuir. Voilà ce que je retenais de lui. En voilà un individu singulier !
Je me suis levée, alors, et me suis inclinée légèrement.
- Une est honorée de votre présence, Weihan de l'Eien. Installez-vous, je vous prie.
Il venait de commander, maintenant. Il s'était installé. Et je ne pouvais pas m'empêcher de lui demander, perplexe.
- Vous ... n'enlevez pas votre casque ..? Je veux dire, ça va être compliqué pour boire votre thé comme ça, nan ..?
Puis, me recentrant sur sa première question, mon ton se posait, prenait une tonalité sérieuse.
- En effet, nous cherchons des armes volées. Je vous avoue être ... agitée, par cette nouvelle. Jusqu'à présent, je n'ai eu à gérer que des bandits mineurs. Mais des gens capables de nous menacer, même si ce n'est qu'un convoi ...
Les mots tardaient à venir, mais je finissais par les dire dans un souffle.
- Ca ne me plait pas.
Il interpréterait ça comme il le souhaitait. En tout cas, moi, ça m'effrayait un peu. Secouant la tête, écartant la pensée, je poursuivais, exposant la raison de notre présence ici et non sur les routes.
- Quoi qu'il en soit. Les espoirs de notre nation reposent sur nous, et nous ne pouvons que les honorer. Je vous propose de profiter de ces quelques instants, au calme, afin d'échanger sur notre compréhension de la tâche, partager nos compétences respectives, et de finalement esquisser le canvas de nos futures actions.
Mon regard se posait sur ... ce qui serait le sien, s'il n'y avait pas de casque.
- Cela vous convient-il, Weihan-san ?
Puis, tête penchée sur le côté, je lui demandais, ma voix se faisant plus intriguée que je le souhaitais.
- D'ailleurs ... Je ne connais pas cette place, l'Eien ... Pouvez-vous me mettre dans la confidence ? Quel genre de pays est-ce ?
Oui, je sais. Cette question ne contribue en rien à la mission.
Mais que voulez-vous, une est curieuse.
« Into the Warrior, Heart of a Lion. »
Lun 17 Juil - 20:04
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Eien no WeihanChûnin 中忍 de rang B+
▶ Sujet: Re: [Rang B - Précieuse garnison] Trail of Tears [Ft. Eien no Weihan]
Elle l’avait invitée à s’asseoir et il ne s’était fait pas prier, pas plus que de commander un rafraîchissement. Weihan ne perdait rien du regard de la femme, le même que beaucoup lui réservait aux premiers abords. La Voie était difficile à comprendre pour les non-initiés. Son sens, encore moins perceptible en apparence. Mais la Voie n’aurait pas voulu qu’il s’en offusque. Au contraire même, il le voyait comme un effort d’empathie.
Urumi relevait une question des plus pertinentes, mais en réponse il éclatait d’un rire amical qui faisait presque vibrer les ensembles de thé sur les tables. « Le casque reste. La Voie le veut ainsi. Mais j’ai effectivement une solution. »
Au même moment la serveuse revenait en posant une tasse devant lui avant de battre en retraite presque en courant. L’armuré lui portait une main à son avant-bras pour sortir un petit objet glissé entre ses vêtements et son armure. Une tige de roseau, flexible et creuse. Il posa la paille improvisée dans la tasse avant de la porter à son casque pour en boire une rasade, le plus simplement du monde, même si plusieurs auraient pensé que boire du thé de cette manière était une aberration. Mais Weihan était bien au-delà de ce genre de chose. « N’y voyez pas une insulte, car nulle n’est mon intention. Il s’agit simplement d’une règle fâcheuse de mon destin, ni plus ni moins. »
Elle se focalisait sur la tâche à accomplir et Weihan hochait de la tête légèrement, écoutant attentivement ses pensées sur le sujet, un léger sourire restant sur ses lèvres même s’il était invisible. Une vie passée à porter heaume et armure lui avait appris à s’exprimer d’autres manières. Même bardée de fer, de simples gestes pouvait encore tout dire. « Hmmm. Il est en effet inquiétant qu’ils s’en prennent directement à des ressources d’Homura. Une dose excessive d’impétuosité. De ce que je comprends, ils se sont déguisés en shinobis afin de tromper les soldats qui escortaient la garnison. »
Il posa une main gantelée derrière son casque, pensif. « Ne trouvez-vous pas ce stratagème des plus ingénieux ? Il suffit d’un simple bandeau de métal pour prétendre être l’un des nôtres, en apparence du moins. La cité est bien trop vaste pour que nos soldats puissent tous nous connaître… »
Elle lui faisait part de ses inquiétudes et Weihan inclinait le casque en silence. Urumi semblait se mettre beaucoup de pression sur les épaules. Une conséquence de faire partie d’un clan célèbre et réputé de la Ville, peut-être ? Ou alors simplement une facette de sa personnalité. « … Et honorer, nous les feront. Le plan de nos adversaires n’est pas sans faille. Leur recourt à un subterfuge prouve que leurs capacités martiales étaient insuffisantes pour s’approprier les armes par la force. Qui plus est, nous parlons d’une quantité d’armes importantes, un lourd butin à déplacer dans les terrains boisés du Pays du Feu ou de celui des Montagnes. Avez-vous des pensées à ce sujet ? »
Elle lui demanda si cette réunion lui convenait et Weihan éclata de rire, pas un de dérision mais bien des plus amical. « Vous avez eu une merveilleuse idée de procéder ainsi, Urumi. Je suis confiant que vos réflexions astucieuses ne peuvent que nous mener à succès. »
La femme avait parlé de compétences respectives et l’Eien, après une gorgée de thé posait les avant-bras sur la table. « Pour tout dire je ne suis qu’un débutant des arts shinobis. Je fais face à mes adversaires tête-première et je mène la charge. La Voie le veut ainsi. »
Il haussa des épaules. « Je ne suis pas particulièrement habile pour traquer ou détecter. Mais j’ai grandi dans ce pays au sein d’un groupe de nomade et j’en connais la plupart des recoins. Quels sont vos talents, Dame Urumi ? »
C’était à peu près la somme de ses capacités pour le moment. Insuffisant, c’était certain. Mais Weihan devenait plus fort chaque jour. Il fut tiré de sa réflexion par l’interrogation de la femme. Ce genre de question finissait toujours par arriver, quoqu’Urumi semblait une femme plus curieuse que la moyenne. « L’Eien n’est pas un pays, mais un monde. Une Voie, l’une où ses adhérents posent le chakra comme élément directeur de notre existence, et le chemin vers une paix durable. Cette route nous est universelle, et dénuée d’individualité. Ainsi, nous portons tous… Le même visage. »
Il désignait son casque de la main. Une description simpliste, mais Weihan ne pouvait résumer une vie entière en quelques mots. Dans une gorgée il finissait son thé qui avait accompli sa propre mission de le réhydrater. « Eh bien, Urumi des Fujiwara, nous devrions probablement nous mettre en route non ? Sanchu n’est pas la porte à côté. »
Il se relevait dans un lourd tintement métallique, lui offrant sa main pour faire de même.
Mar 18 Juil - 17:20
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Fujiwara UrumiGenin 下忍 de rang C+
▶ Sujet: Re: [Rang B - Précieuse garnison] Trail of Tears [Ft. Eien no Weihan]
Intriguant, mon compagnon. Sous tant et bien des aspects. Et pas uniquement physique, d'ailleurs.
C'était peut-être ce qu'il y avait de moins intriguant à son sujet, maintenant que je conversais avec.
Quoi que nan. Le voir déguster son thé avec sa paille, ça c'était le niveau le plus haut d'intrigue que j'avais pu voir depuis des années.
Nous échangions alors sur les différents sujets que j'avais amenés. Par rapport à l'acte en lui-même, lui y voyait de l'ingéniosité. Moi, j'y voyais notre incompétence.
J'en faisais part, en me pinçant les lèvres.
- ... Je souhaiterai voir les choses comme vous, mais j'y vois surtout la négligence de nos hommes chargés du convoi. Nous devons avoir des procédures, pour ce genre de cas. Et si ce n'est pas le cas, nous avons échoué en tant qu'organisation.
La tirade suivante, sur les limites de ces bandits, illumina mon visage.
- Sous cet angle, effectivement ... Nous aurons moins de résistance que prévu, oui. Et vu la masse, comme vous le faites remarquer, ils n'ont pu aller loin. Leur repère, quel qu'il soit, doit être proche. Sinon, ils prennent le risque d'être tracés.
Il était vrai que je me sentais rassurée, ainsi. Je traçais les possibilités dans mon esprit, l'esprit plus clair. Moins inquiet.
Il faut le dire, je ne suis pas vraiment ... quelqu'un qui réagit bien au stress.
N'empêche, je me sens étrangement satisfaite, quand mon interlocuteur me fait part de son appréciation. Par rapport à notre réunion d'avant-mission.
- Astucieuse ...
Je répète le mot, l'appréciant. J'avais rarement droit à ce genre de qualificatifs. Je pourrai rapidement m'y habituer.
Poursuivant, ne restons pas sur cette pensée : une se doit d'être humble, se complaire dans le confort ? C'est la meilleure façon de mourir.
Poursuivons sur nos compétences. Il est, tout comme moi, nouveau dans les arts. Je compatis.
Ce sera dur, pour lui. Mais il apprendra. Il grandira. Je ne peux empêcher un sourire en coin de se dessiner sur mes lèvres, discret.
- Je suis adepte de la lame, Weihan-sama. Mes arcanes, ce sont celles du clan. Sans modestie aucune, pourtant, je me considère comme malhabile. J'espère qu'ensemble, nous serons meilleurs que chacun de nous séparés.
Puis nous en venions au Hien. Pas un pays, un culte. Un culte qui ... est dérangeant sous bien des aspects. Le Bushido n'approuve pas, définitivement. Mais une ne juge pas, une écoute et accepte.
Même si elle trouve cette voie contre-nature.
- ... Je ne savais pas qu'il y avait de tels cultes en ce pays, il me reste tant et plus à apprendre.
Ma réponse est sibylline, elle cache à peine un certain malaise. J'espère qu'il ne ressentira aucune gêne. Qu'il n'en sera pas offensé. C'est juste ce que je suis, certaines réactions ... Je ne peux les ignorer.
J'en profite alors, quand il propose de quitter les lieux. Parfaite échappatoire à un moment qui serait maladroit !
Levée de mon siège, je me permets de lisser ma longue jupe blanche avant de commenter.
- Vous avez raison, maître Weihan, allons-y. Donnez moi quelques instants, afin que je puisse me mettre en habits plus ... "adaptés".
Pas que je n'aimerai pas rester comme ça, légère et aérienne, mais je pourrai être mécontente de l'absence totale de protection de mon habillage actuelle.
On peut dire ce qu'on veut du cuir et de la maille, mais face aux hommes mécontents ? Ce sont mes meilleurs compagnons.
Avec ma lame, naturellement. Comment aurai-je pu l'oublier ?
Quelques instants plus tard, j'étais fin prête. Habillée aux couleurs du clan, bardée de métal et de cuir, nous quittions enfin la capitale.
Je me permettais juste quelques derniers mots, alors que nous passions les grandes portes.
- Je pense ... que ça va bien se passer. Ensemble.
C'est vrai qu'il est intriguant. Qu'il a une façon de concevoir le monde peu orthodoxe.
Mais Weihan a un côté étrangement chaleureux, pour quelqu'un qui a pour un visage un casque de métal. Il me traite avec une rare politesse.
Pas que j'ai été maltraitée par mes camarades, notez-le bien. Mais ... Je ne sais pas. C'est sûrement dans ma tête. Mais il y avait quelque chose qui me met à l'aise, avec lui.
Quoi qu'il en soit, la route nous attend. Il nous faudrait une journée et une nuit pour atteindre la destination. Un morceau de route comme les autres. Au loin, on aperçoit les montagnes de Sanchu.
Plongée dans les cartes qu'on nous a fournie, je commente assez platement.
- Mmh ... Ca devrait être quelque part par là, si on en croit les cartes ...
Mais vu que tout se ressemble, uh ...
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Mer 19 Juil - 17:59
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▶ Sujet: Re: [Rang B - Précieuse garnison] Trail of Tears [Ft. Eien no Weihan]
Échouer en tant qu’organisation… Weihan eut un léger sourire sous le heaume, s’appuyant plus confortablement. Urumi était plus féroce qu’elle ne le paraissait. Peut-être que ce n’était pas si surprenant vu le sang Fujiwara coulant dans ses veines. Ces hommes, ces femmes respiraient le Bushido.
Et lui, la Voie.
Ce qui ne plaisait pas à elle au dirait. Il y avait de la vertu dans sa manière de l’exprimer, ce n’est qu’une vie à observer ce genre de réaction qui permettait à Weihan de le ressentir. L’homme n’en laissa rien paraitre. Il n’avait personne à convaincre, pas même lui-même, du bienfondé de l’Eien. La Voie n’attendait aucun jugement. Elle s’accomplissait entre nos mains… Ou non. « Vos mots sont familiers à votre clan. Ils m’honorent. »
Ils se levaient, leur plan initial prêt à exécution. Elle avait besoin de quelques instants pour se préparer et Weihan hocha du casque simplement avant de déposer quelques ryos sur la table et ensuite faire son chemin vers l’extérieur, sous les regards excédés des autres clients, manifestement soulagés. Sa main se ferma autour de la poignée de son hallebarde qui l’avait attendu sagement, plantée dans le sol. Il la souleva sans effort dans un petit nuage de poussière, l’accrochant à son dos sans cérémonie.
Il vérifia le contenu de son sac à dos une dernière fois en attendant la femme, qui revint habillée d’habits bien plus adaptés à leur mission. Ainsi, elle ne semblait pas être du genre à faire passer l’esthétique avant l’utilitaire. Pas en toutes circonstances, en tout cas.
Le duo se mit en chemin, une étrange collaboration à bien des égards comme le confirma les yeux des gardes alors qu’ils traversaient les portes. Les mots presque hésitants d’Urumi attirèrent son attention. Il la considéra en silence quelques instants, puis son ton fut aussi réconfortant qu’il ne l’était possible depuis le lourd heaume d’acier qui cachait ses traits. « La Voie nous portera, Dame Urumi. Ensemble. »
Qu’elle croit ou non à l’Éternité était en vérité sans conséquence. La Voie, elle, croyait en elle comme tout autre membre de l’humanité.
Le chemin fut long, mais Weihan y était habitué. Ils échangèrent quelques mots au cours de la route, mais tout deux semblaient focalisés sur l’accomplissement de leur mission et c’était préférable ainsi. Le soir, ils alternèrent les tours de garde, les flammes dansant dans le métal de son armure.
Un matin frais les attendaient. Ils n’étaient plus très loin. La position du détournement de la garnison était quelque part sur cette route interminable qui serpentait les forêts éternelles du feu et les montagnes de Sanchu. Un terrain idéal pour une embuscade, même si l’ennemi avait préféré une approche plus sociale.
Elle était plongée dans les cartes et Weihan se posa une main derrière le heaume en réfléchissant. « Je suis déjà passé par ici. D’ici un ou deux kilomètres, la route bifurque. Un chemin mène à travers Sanchu, l’autre vers le pays de la Terre. »
Il désigna un espace sur la carte d’une main métallique. « Une intersection idéale pour détourner la garnison. Persévérons, Dame Urumi. »
Quelques minutes plus tard, ils pouvaient apercevoir quelques soldats qui campaient sur le bord de la route. De toute évidence, le reste du groupe assigné à la sécurité de la garnison avait été renvoyée à Homura. C’était sans doute à ce moment là qu’ils avaient appris avoir été trompés.
Les soldats se levèrent à leur encontre, mains fermées sur lance et épées. « Qui va là? »
Weihan désigna l’insigne d’Homura sur son épaule, le bandeau intégré à son armure. « Mon nom est Weihan, genin d’Homura. Nous sommes-là au sujet de la cargaison d’armes volée. »
Les hommes échangèrent un regard, puis celui qui semblait les représenter fit un pas en avant en remettant son arme au fourreau. Ils restaient nerveux, conséquence de leur récent échec mais également de l’apparence de l’Eien, en comparaison de sa partenaire de mission tout du moins. « C’est ce que les voleurs ont dit, eux-aussi, à peu de choses près. »
L’armuré échangea un regard avec Urumi avant de reporter son attention sur le soldat. « Nos renseignements indiquent qu’ils se sont présentés comme des shinobis ? »
L’homme soupira à nouveau. « Oui, enfin, ils en avaient l’apparence lorsqu’ils ont approché le convoi. Pas comme vous, davantage comme elle je suppose. En moins… »
Il ne compléta pas sa phrase. « Puis leur chef a littéralement craché une boule de feu pour nous convaincre. Difficile de pas les croire après cela. Ils nous ont dit que la cargaison avait été revendue et devait être réacheminée vers Sanchu. »
Le soldat désigna un arbre sur le côté de la route. Sa surface était calcinée.
Leur adversaire comportait au moins un shinobi.
Mer 19 Juil - 23:39
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▶ Sujet: Re: [Rang B - Précieuse garnison] Trail of Tears [Ft. Eien no Weihan]
Mon compagnon avait pris l'initiative, il connaissait mieux la géographie de cet endroit que moi.
Très bon choix, on aperçoit quelques hommes, des soldats, qui s'y trouvent. Ceux qui restent après le débâcle.
Je reste en retrait, de mon côté. Le temps que Weihan délie quelques langues. Qu'il saisisse ce qu'il se passe. Et ce que j'entends ?
Ca me rend particulièrement mécontente. Je claque la langue. Et c'est hostile que je m'adresse à eux, ma voix explosant.
- Soldats, vous nous saluerez avec le respect qui nous est dû. En tant que shinobis, nous sommes vos supérieurs hiérarchiques.
J'étais plus petite qu'eux, c'était un fait indéniable. Mais je me suis mise devant eux, les bras croisés. Le maintien régal.
- Votre incompétence nous déshonore, tous autant que nous sommes. Avez-vous oublié les procédures ? Tout changement dans vos ordres doit être approuvé par présentation d'un document signé et cacheté par votre chef de section. Et là, il a suffi qu'ils vous fassent une pâle démonstration de leur pouvoir pour que vous acquiescez à toutes leurs demandes. Révoltant.
Mon ton s'est durci davantage, mes yeux plissés.
- Vous allez passer en cours martiale. Et vous savez ce qui en découle.
Je laissais le temps à la menace d'être comprise. Assimilée. Avant de dire d'une voix plus douce, cette fois.
- Mais je ne souhaite pas en arriver là. Je sais que je ne suis qu'une jeune fille, mais je ne souhaiterai pas que mon père, mon frère, mon oncle ou mon cousin perdent leur vie aussi futilement ...
Je passe à côté de chacun d'entre eux, lentement.
- Nous pouvons, encore, honorer nos engagements. Retrouver notre honneur égaré. Accompagnez nous, soldats d'Homura. Vengeons-nous de l'affront que vous avez subi.
Ils n'ont pas l'air convaincu. Ils doivent se dire qu'une petite fille cherche à les faire tuer.
- Je lis la crainte sur vos visages, elle est justifiée. Notre ennemi, vous l'avez vu. Il est redoutable. Ce sont des monstres. Mais avez-vous vu qui est avec vous ? Avez-vous ce jeune homme, de fer barbé ? C'est un géant ! Et il est avec vous. Contre eux. Avec sa terrible hallebarde, il les fauchera comme le blé d'été.
Puis j'enchaînais.
- Moi ... Je n'ai pas besoin de me présenter. Vous connaissez, mon clan. Le Clan Fujiwara. Ses faits d'armes. Ses exploits. Vous n'avez besoin de savoir que ceci : Aussi vrai que l'aube et le crépuscule et que la justice prévaut, je m'engage à vous protéger. A vous garder contre le mal.
Puis je concluais, en leur tendant une main.
- Nous rentrerons chez nous, héros. Je vous en fais le serment.
Le soleil s'est reflété sur mes boucles.
J'étais trop fière de mon discours. Mais j'ai dû tourner la tête, parce que j'avais le soleil en plein dans les yeux et ça faisait vraiment mal là.
Est-ce que ça a sonné aussi bien que dans ma tête ? Est-ce qu'ils vont réagir comme je veux ?
Et est-ce que Weihan va rouler au sol en éclatant de rire parce qu'après coup, j'en ai fait genre des tonnes ?!
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Jeu 20 Juil - 21:27
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▶ Sujet: Re: [Rang B - Précieuse garnison] Trail of Tears [Ft. Eien no Weihan]
« … ! »
Pour tous ses désavantages, le heaume vissé sur sa tête avait celui de bien cacher l’effet de surprise, et ça ne pouvait être plus marqué que lorsque sa conversation avec le soldat fut coupé court par l’intervention d’Urumi.
Le froncement de sourcil devenait une expression muette difficile à décrire. Écouter la jeune Fujiwara engueuler les soldats était une scène des plus… Non, vraiment aucun mot pour le dire.
Alors l’Eien était resté immobile, croisant enfin les bras. Elle n’avait pas tort, même si Weihan était davantage intéressé à récupérer la cargaison d’armes qu’à trainer en justice ces militaires.
Discours inspirant jusqu’à ce qu’elle le mentionne, ce qui était un peu très embarrassant. Il ne savait pas quoi faire de plus sinon saluer bêtement de la main, l’autre derrière son casque, son geste d’embarras habituel. Au final, cependant, il était agréablement amusé. S’il s’entêtait à essayer d’éviter les préjugés – car la Voie prônait la décision par expérience -, il ne pouvait nier qu’il ne s’était pas attendu à une telle férocité de la part de la Fujiwara. C’était… Impressionnant.
Son discours terminé, le silence reprenait ses droits alors que la dizaine de soldats se regardaient avec confusion. Ne sachant quoi ajouter, l’Eien leva des mains pacifiques. « Vous l’avez entendue. Nous allons gérer ce prétendu shinobi. Votre travail sera simplement de créer un périmètre autour de leur repaire afin d’éviter que quiconque prenne la fuite. »
La simplicité des mots semblait avoir fait son effet et après quelques instants, le meneur, un sergent si on jugeait à l’insigne de son uniforme, sembla retrouver un minimum de décorum alors qu’il faisait un salut militaire, accompagné des autres une seconde plus tard. « À… À vos ordres, Genin Weihan ! »
L’armuré secoua la tête. « Pas mes ordres. Les siennes. Genin Fujiwara Urumi. »
Il désigna la dénommée de la main. « Je-je vois. À vos ordres, Genin Urumi ! »
Weihan hocha du heaume amicalement en jetant un regard vers la jeune femme, avant de croiser des bras couverts d’acier. « Maintenant Sergent, décrivez-nous ce shinobi. » « Oui, évidemment… Assez grand et athlétique. Comme je disais, il portait des habits de shinobi, veste de treillis, étuis à kunai. Et il avait un bandeau à l’insigne d’Homura, même si tout semblait assez usé. Il s’est décrit comme un chuunin. »
Le gradé se tournait vers Urumi. « C’est Capitaine Fuyo qui a autorisé le détournement de la garnison. Je connais le protocole que vous avez décrit, et sur le moment j’ai pensé des plus étranges qu’il accepte les mots de ce shinobi sans poser la moindre question ! Mais puisqu’il était le plus haut gradé… Ce n’est nullement une excuse et notre humiliation est totale… » « Où est Capitaine Fuyo désormais ? » « Il est rentré à Homura avec le reste du convoi. Du moins, c’est ce qu’il a dit qu’il faisait. »
Le mystère prenait de l’ampleur. Il semblait évident à ce stade que Capitaine Fuyo avait quelque chose à voir avec cet incident. Un problème à gérer une fois de retour à Homura. Pour le moment, ils devaient récupérer la cargaison d’armes avant qu’elle ne quitte la région. « Dans quelle direction les voleurs sont-ils partis ? » « La cargaison était dans une charrette tirée par deux chevaux. Ils ont pris la route nordique, et nous les avons perdus de vue environ 500 mètres plus loin. » « Sergent, rassemblez vos hommes. Nous débutons la traque immédiatement. »
L’Homme faisait un salut militaire vers lui et vers elle avant de se tourner vers ses hommes. Weihan lui tourna son attention vers la genin. « Vous ne cessez de me surprendre, Dame Urumi. Mais espérons que leur meneur ne soit pas réellement un chuunin. Il ne sera pas si aisément fauché comme le blé. »
Leur objective était pourtant clair et ils n’allaient pas en être détournés aussi aisément.
Le cultiste se détourna du groupe, faisant un court bond pour atteindre l’embranchement. Les marques des roues de la charrette étaient nettes dans la terre de la route. Comme le sergent l’avait dit, elles bifurquaient vers la route qui menait vers le nord. « Genin Urumi et Weihan, nous sommes prêts ! »
Le heaume se tourna vers Urumi, insondable, avant de faire un geste de la main en reprenant sa marche. En chasse, Homura.
La route était serpentine et irrégulière, et semblait beaucoup moins utilisée que celle menant au pays des montagnes. C’était probablement parce qu’elle était beaucoup moins avantageuse géographiquement pour les plus grands centres urbains. Sanchu ne devait pas échanger grand-chose avec le pays de la Terre, puisqu’ils partageaient pratiquement le même climat.
Une heure plus tard, Weihan faisait signe de s’arrêter avant de pointer devant lui. « La charrette. »
On pouvait distinguer la structure de bois et d’acier au gré du chemin, un demi lieu plus loin. Du premier regard, elle semblait abandonnée, les chevaux absents. L’Eien se tourna vers les hommes et fit quelques signes militaires traduisant un simple plan ; les soldats allaient se disperser pour entourer la charrette. Weihan et Urumi mèneraient l’approche.
Lourde Hallebarde de la main, un regard avec la Fujiwara puis ils approchaient la cariole à bonds rapides. Quelques instants plus tard, Weihan abaissait son arme.
La charrette était vide et dénuée de tout butin. « Là. »
À l’arrière, dans la terre mouillée était des traces de pas multiples. De lourds pieds, probablement lesté par leurs victuailles.
Les traces semblaient converger hors de la route, vers les montagnes boisées de la nature. Weihan soupira. « La vraie traque débute désormais. »
Lun 24 Juil - 0:03
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▶ Sujet: Re: [Rang B - Précieuse garnison] Trail of Tears [Ft. Eien no Weihan]
Au moment où j'allais me prendre un Fûton monumental, Weihan-san a pris le relais.
Il a transformé une déroute en une victoire impeccable.
Intérieurement, je soupire. J'ai, un peu, failli me faire dessus. Et ça aurait enlevé le peu de crédit qu'il me serait resté après le débâcle.
Je bouillonnais. Mes joues s'étaient légèrement empourprées. En vrai ? J'étais très contente de laisser mon compagnon gérer la suite.
Il faut dire qu'il n'a pas besoin de moi. Après avoir rassuré la troupe, il avait poussé l'échange afin de savoir ce qui nous attendrait. Donc, un bandit se faisant passer pour un Chûnin ?
Oulàh, pas une super nouvelle. Le fait qu'il ait un complice, assez haut gradé, dans nos rangs ? Encore moins.
Nous ferons pourtant avec. Weihan avait congédié le sergent, lui et ses hommes étaient retournés à leur campement de fortune pour se préparer à la confrontation.
Nous étions seuls, maintenant. Il était le premier à rompre le silence.
Je ne sais pas si c'est une bonne chose d'être surprenant, tout ce que je sais, c'est que c'est un qualificatif qu'on utilise rarement à mon égard. Consistante, prévisible, ça j'avais l'habitude. Surprenante, par contre ? Ca ouvrait un autre univers de possibilités.
N'empêche, il va droit au but. Et je ne peux qu'acquiescer.
- Si notre opposant est un Chûnin, cette mission est vouée à l'échec, il est inutile de se le cacher. Mais j'ai bon espoir que ce ne soit pas le cas.
Pas que la mort m'effraie, j'ai accepté sa présence au moment de faire mon serment. Mais ce serait une disgrâce pour le clan d'échouer ainsi.
La chasse était ouverte, en tout cas. Menée par le cultiste, elle nous mena sur des sentiers peu arpentés. Je sentais les soldats derrière nous fatiguer.
Finalement, après ce qui sembla une éternité, nous l'aperçûmes. La charrette, abandonnée.
Sa cargaison, elle, n'était plus.
Au cas où ce serait un piège, mon comparse et moi, côte à côte, nous sommes jetés dessus, les soldats créant un périmètre de sécurité.
Il n'en était rien. Nous sommes seuls mais nous ne devinons la suite. De nombreuses traces de pas, qui partent en direction des bois.
Ce sera chose aisée, de les suivre. La question se pose de ce que nous ferons, une fois qu'on les aura trouvés ...
... Mais ça, on ne le saura que le moment venu. Je me laisse guider par Weihan-san, les soldats sur nos talons. Il connait ce genre de terrain, connait les voies de la traque.
Il ne faut pas longtemps pour apercevoir des signes d'activité humaine plus soutenue. De la fumée, surtout. Un feu de camp, définitivement.
On s'approche bien plus lentement, aux aguets. A cran, même. On poursuit, arbre par arbre. On réadapte notre formation, pour ne pas être pris au dépourvu.
Enfin, le camp est en vue. Et on se rend compte de ce qui nous attend.
C'était ... pas si impressionnant que ça, en fait.
Après une longue observation, il n'y avait pas plus d'une vingtaine d'individus, là bas. Ils étaient pour la plupart occupés dans des activités diverses, autour d'un grand feu.
Ils discutent, nettoient du gibier, s'occupent de leurs armes, et font bien d'autres choses.
J'en vois certains faire des aller-retours dans une grotte, un peu plus loin, et en sortir de l'équipement divers et varié - ça doit être là qu'ils ont caché notre cargaison.
Peu impressionnée, je vous le dis. Mais ce n'était qu'au début. J'ai déjà eu à faire à des bandits, ils sont indisciplinés et crasseux, des bêtes à visage humain.
Ici, ils ressemblaient plus à des soldats. Chacun agissait selon un planning bien défini et réalisait ses tâches avec une rare énergie. L'équipement, à défaut d'être neuf, était bien entretenu. On voyait l'attention au détail, dans le tranchant de leurs lames et haches.
Pas n'importe quel bandit, ça. Et au milieu de ce rassemblement, on a bien notre fameux Chûnin. Chef d'orchestre. Il dirige adroitement la troupe, c'est un fait. Il a un unique garde du corps, un bonhomme sinistre qui ne se sépare pas de ... son hallebarde.
Coincidence ? Mmh ...
Nous nous éloignons avec mon compagnon, afin d'échanger sur ce que nous venons de voir.
- Je ne sais pas pour vous, Weihan-san, mais j'ai rarement vu des bandits aussi bien organisés. J'ai bien peur que nous ayons affaire avec ... autre chose. Quoi qu'il en soit, nous devons agir. Comment souhaitez-vous procéder ? Les attaquons-nous, sans crier gare ? Après tout, ils le mériteraient - une troupe aussi bien organisée sans sentinelle ? Cela doit être châtié.
Puis, un peu plus hésitante, je faisais une dernière proposition.
- Ou ... Essayons-nous de discuter avec eux, avant ? Tout sang versé est une perte, le nôtre comme le leur. Si nous pouvons résoudre cette sordide affaire sans provoquer de souffrance ... Nous n'aurions pas cela, sur nos consciences.
Je laissais mon frère d'armes faire son choix, maintenant.
Quelle que soit sa décision, je la suivrai jusqu'à sa toute fin.
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Mar 25 Juil - 1:03
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▶ Sujet: Re: [Rang B - Précieuse garnison] Trail of Tears [Ft. Eien no Weihan]
« Hé. »
Il posait un gantelet sur l’épaule de la Samouraï. « La Voie ne nous verra pas échouer, Dame Urumi. »
Amusé, Weihan n’ajouta rien. Il était particulier de la voir être si pessimiste après un tel discours quelques instants plus tôt. Une performance théâtrale, au final ? Mais dans ce cas, ils étaient un inséparable duo de menteurs.
Car l’échec et la mort était un outil de la Voie tout autant que ses contraires. Si c’est son destin…
L’Eien se resaisit, bien vite. Le genin était d’un naturel enthousiasme et positif. Il était rare pour lui d’entreprendre quoique ce soit avec l’optique de la défaite. Si leur adversaire était un chuunin, ce n’était qu’une occasion plus significative de prouver la gloire de la Voie en ce monde, après tout.
Ils avaient trouvé la charrette, puis les traces menant dans la forêt montagneuse. Une main à fleur du sol, Weihan avait suivi les lourdes traces de pas. Nullement un traqueur expérimenté, simplement l’expérience d’une vie à parcourir le pays du feu avec le reste du culte.
Le feu avait attiré son attention en premier. Un brasier qui n’avait rien à voir avec une tentative de discrétion. Peut-être que ce n’était en fait nullement nécessaire : qui dans cette région aurait la force nécessaire pour les mettre à risque ?
Comme elle, il remarquait l’organisation étroite des prétendus bandits, la présence d’un apparent meneur, et son suivant.
Ils battaient en retraite pour établir un plan, la femme partageant des pensées qui lui faisait écho. « Ces hommes ne sont pas des brigands. »
Weihan s’appuyait contre un arbre, son heaume porté vers elle et les soldats réunis près de leur sergeant. « L’Hallebarde de celui qui accompagne leur chef… Elle est de même facture que la mienne. Militaire. Homurajine. »
Sa voix, métallique, souffla presque dans sa propre réalisation. « Un déserteur. Difficile de savoir pour le moment s’il s’agit d’un autre village, ou s’ils partagent tous d’avoir brisé leur serment. »
Urumi décrivait leurs options, et il hocha de la tête, se tournant vers le sergent. Il lui demanda s’il s’agissait du même prétendu chuunin et celui-ci opina positivement. Résolu, Weihan se redressait. « La Voie est sans compromis. Je dois faire face à cette injustice. Mais il y a plus d’un chemin pour s’y prendre. Vos idées sont judicieuses, Dame Urumi, alors réalisons-les. »
Il observa la topologie des lieux quelques instants avant de se tourner vers la femme et le sergent. « Comme vous le dites, nous devons prendre action. Ils finiront par nous détecter si nous restons trop longtemps immobiles. Confirmons qu’ils ont nos armes. Je vais faire distraction dans le camp, leur offrir de se rendre. Pendant ce temps, Urumi pourra contourner et approcher la caverne, puis neutraliser discrètement leurs atouts si nécessaire. Quant à vos hommes, comme prévu ils encercleront le camp. Nous leur ferons croire que vous êtes bien plus nombreux que vous ne l’êtes. »
Avec un peu de chance, ils pouvaient prendre contrôle du camp avec un minimum de sang versé. Mais dans l’optique inverse, Weihan n’en perdrait aucun sommeil. La Voie accueillait le conflit.
Ceci étant dit, ses pensées se tournaient vers Urumi en même temps que son regard d’acier. « Si cela vous est gré… Soyez prudente, Dame Urumi. Nous ignorons ce qui se cache dans cette grotte. Gardez confiance. En nous. »
Mar 25 Juil - 9:18
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Fujiwara UrumiGenin 下忍 de rang C+
▶ Sujet: Re: [Rang B - Précieuse garnison] Trail of Tears [Ft. Eien no Weihan]
Une arme d'Homura, et une qui par son état d'usage ne provenait pas de la cargaison interceptée.
Cela sonnait comme une mauvaise nouvelle. Je hoche la tête à une unique reprise, l'air grave.
- Ils auront à expier plus de crimes qu'escompté, il semblerait.
Le banditisme est une chose, bien des gens peuvent tomber dedans à cause des circonstances de vie. Mais la désertion ? On a fait un serment. De loyauté et de devoir.
Déserter, c'est abandonner tout ce qui fait de nous des Hommes. Ca, je ne peux le tolérer.
Mon compagnon me proposa un plan d'action, alors, sur la base de mes premières suggestions. Après une courte réflexion, une idée me vint en tête.
Il a dû voir mon visage s'illuminer, pour autant, je me suis retenue de la partager.
Il n'avait pas besoin de savoir. Ni lui, ni un autre. Que le Bushido me pardonne.
Je finis par répondre, simplement.
- Faisons ainsi. Soyez prudent aussi, Weihan-san. Que ... la Voie vous soit favorable.
Je n'y croyais pas, sachez-le. Mais lui, oui. Et c'est signe de respect que d'accepter les croyances de ceux qui nous entourent. Le monde est vaste et a de nombreuses vérités.
Le Bushido est juste celle qui leur ai supérieure.
J'étais partie, alors. Je m'étais assurée d'être assez loin et à l'abri du regard.
- Tu serais fière de moi, Bagabonde. chuchotais-je, réalisant les mûdras longuement pratiqués.
Je soufflais alors une brume surnaturelle en direction du camp, le recouvrant rapidement. Les premières réactions ne tardaient pas à arriver.
La panique, maîtrisée, s'entendait.
A moi de jouer, maintenant. La brume n'aurait pas dissimulé qui que ce soit, légère bien que palpable. A l'exception de vous-savez-qui.
Personne ne me verrait, personne ne me sentirait. Ainsi, je passais devant les gardes protégeant la grotte, sans être importunnée.
Dedans, je constate le butin. Pas que la cargaison ! Il y avait plusieurs trésors injustement dérobés. Ils seront restitués, à qui de droit, j'en fais le serment.
Enfin, je m'approchais derrière un garde plus que nerveux. Et soudainement, j'appliquais ma lame à la gorge, apparaissant aux yeux de son comparse.
- Je ne souhaite pas verser de sang, aujourd'hui. Toute perte est désarroi pour ce monde. Mais sachez que si vous n'êtes pas coopératifs, ma lame trouvera sa gorge. Vos armes, je vous prie.
Ils ont échangé un regard. Mon otage était terrifié. Son compagnon ? Je sentais qu'il hésitait. Il avait des envies de héro, j'en ai la conviction.
Mais la raison a pris le dessus et il a laissé tomber sa lance et son couteau. Hochant la tête, satisfaite, je le frappais à la tempe, le laissant inconscient.
Puis, dans un dernier regard, fit de même avec mon otage.
Ma tâche était accomplie, désormais. Je laissais Weihan-san gérait le reste. Je pense ... que ma brume jouera en sa faveur.
J'espère, en tout cas.
Résumé & Techniques:
Santé : Super OK Chakra : A moitié OK
Résumé des actions : Profitant d'être seule et sans personne pour l'épier, Urumi utilise son Futton pour couvrir la zone d'un épais brouillard. Alors que la troupe ennemie commence à paniquer, elle s'introduit dans la grotte et désarme les deux gardes s'y trouvant. Elle laisse désormais Weihan gérait la situation dans le camp, se tenant prête à intervenir en cas de besoin.
Technique Secrète — Sous Une Nuit Sans Lune
Dissimulation / Ninjutsu Spécial
Après avoir dessiné les mûdras, Urumi souffle de la brume sur une zone assez importante. Tant qu'elle est dedans, elle bénéficie d'une dissimulation visuelle et de son chakra à l'effet modéré. Cette dissimulation ne s'applique qu'à elle.
UTILITAIREMODIFIE LE TERRAINPUISSANCE DE RANG B
« Into the Warrior, Heart of a Lion. »
Jeu 27 Juil - 1:10
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Eien no WeihanChûnin 中忍 de rang B+
▶ Sujet: Re: [Rang B - Précieuse garnison] Trail of Tears [Ft. Eien no Weihan]
Weihan se redressait, confiant. Ils avaient leur plan, leurs ordres désormais. Il ne restait plus que la victoire à saisir.
S’étirant légèrement, il faisait signe au sergent alors qu’il se tournait vers le sentier qui le mènerait à l’entrée du camp des déserteurs. Pourtant, les mots de sa collègue le faisait s’interrompre, immobile un court instant avant de tourner un heaume terni vers elle dans un tintement métallique. Weihan sembla la considérer en silence, puis posa son poing droit sur cœur, par-dessus l’armure qui le recouvrait. « Et la Voie, vôtre. C’est ainsi. »
Les sabatons de Weihan le menaient vers le repaire des voleurs alors qu’une curieuse et mince brume semblait commencer à recouvrir la région. Ça ne semblait pas naturel, mais pas hostile non plus, pour le moment du moins. La conséquence fut singulière, car les soldats déserteurs entendirent le Genin bien avant de l’avoir vu.
Ce bruit d’acier, tambourinant le sol jusqu’à eux. Puis, se détachant du brouillard comme un mauvais esprit, la silhouette massive de son armure s’arrachant à l’air humide. Entre ses mains, la lourde hallebarde se tanguait, parallèle au sol, entre ses mains fermées.
Le premier soldat s’était relevé de sa butte sur laquelle il coupait du bois, hache à la main. « Mais qu’es-ce que…- »
La hampe de l’hallebarde le frappa à la tempe, envoyant l’homme valser sur le côté, assommé pour son compte. « … J’accepte votre reddition. »
D’autres hommes émergeaient de la brume, réalisant la présence de Weihan. Le reste fut une danse lourde et saccadée alors que les armes se noyaient sur l’hallebarde, sa lente parade inexorable contre des hommes incapable de manifester leur chakra. Les hurlements glaçaient de sang ceux qui cherchaient encore leur adversaire à travers la brume.
Lors que le prétendant Chuunin émergea du brouillard accompagné de son second, la scène était presque irréelle alors que les corps d’une demi-douzaine de leurs acolytes occupaient le sol, vivants mais à la frontière de leur conscience.
La respiration activée et métallique de Weihan était la seule mélodie dans le silence de la brume, mais les stries métalliques de son heaume remarquèrent la présence des deux hommes et l’armure se tournait vers eux, silencieuse dans sa cacophonie. « Fuyo nous a trahi! » « Ferme la ! »
La voix du chuunin était tranchante et il se tournait vers Weihan. « Je peux sentir ton chakra ! Tu n’es rien ! Et tu es seul ! »
Le genin fut immobile quelque secondes avant de relever le bras, pointant son arme vers l’imposteur. « Vous êtes seul. Je suis avec Homura. »
Le garde du corps chargeait vers l’avant en hurlant et les deux armes presque identiques s’entrechoquait alors que les sabatons de Weihan creusait le sol. Grincement alors que les poids se tanguaient.
Il était fort, expérimenté. Plus vieux mais à la fort plus sage dans sa maîtrise. Mais Weihan avait le chakra. Il rompit l’entrechoc d’un pas vers l’arrière, avant de balancer sa tête en avant. Le heaume s’écrasa contre le visage du gardien, le sang éclaboussa le visage de Weihan en dessous.
Son adversaire faisait quelques pas en arrière, chancelants en portant la main à son visage écrasé. Le cultiste lui essuyait sa visière de sa manche, empirant notablement son apparence par les lignes écarlates qui fânaient sur sa surface désormais. Relevant les yeux, Weihan réalisait pourtant que les pas du garde du corps n’était pas un effet du choc, mais bien assumés alors que les mains du meneur s’activaient. Des mudras ! « Le voilà donc ! »
L’homme insuffla alors que l’armuré faisait lui-même un bond en arrière, ramenant son arme à son dos pour joindre ses mains. Le chef de bande relâcha alors une grande sphère de feu incandescente, une boule de mort et de pyroclasme visant à le brûler vivant.
Le chakra pulsa dans les bras puis les mains de Weihan alors que la chaleur remplissait ses sens et les stries de son heaume.
Puis le feu s’écrasa contre un rempart rougeâtre et translucide. Un chakra pur et solidifié. Les flammes léchèrent contre la paroi, sans parvenir à faire leur chemin. « Le chakra d’un hérétique. »
La fumée du katon semblait avoir brulé une partie de la brume, la remplaçant par la fumée de son impact apocalyptique. Mais derrière, on pouvait voir les traits colossaux de Weihan. « … La Voie n’aura aucune pitié pour cette hérésie. »
Spoiler:
Santé : Super OK Chakra : Plutôt OK Sans subtilité, Weihan attaque de front le camps des voleurs d’arme sous le couvert de la brume générée par Urumi. Il met hors de combat plusieurs soldats et blesse le garde du corps du meneur, qui réplique avec un katon classique, prouvant qu’il est un shinobi. Weihan s’en protège.
Voie D’Eien : Bulwark II — B
Ninjutsu Spécial
Weihan effectue des mudras avant d’ériger une structure constituée de chakra pur afin d’intercepter une offensive.
DEFENSEMONOCIBLEMONODIRECTIONNELLEPUISSANCE DE RANG B
Ven 28 Juil - 13:49
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Fujiwara UrumiGenin 下忍 de rang C+
▶ Sujet: Re: [Rang B - Précieuse garnison] Trail of Tears [Ft. Eien no Weihan]
Quelques soldats avaient fini par me rejoindre, m'ayant aperçu au loin à l'entrée de la caverne.
Ils étaient confus, ça se voyait. La brume, ils ne savaient pas à quoi elle était dû. Ils ne s'étaient pas attendus à la prestation de Weihan-san ou à la mienne.
Chez certains, je voyais de l'admiration. D'autres, de la crainte. Et sur les derniers, je voyais juste qu'ils cherchaient à donner du sens à cette journée. Les pauvres.
Ca n'allait pas s'arranger, alors que je me tournais vers les cinq soldats qui étaient présents.
- Messieurs, j'ai besoin de volontaires pour m'escorter auprès de Weihan-san. Je ne vais pas vous mentir, m'accompagner présente un réel risque. Il n'y a pas de déshonneur à refuser.
Ils se sont regardés. Ils m'ont regardé. Mes yeux n'ont pas cillé. Ils hésitaient, ça se voyait. Mais je finissais par reconnaître les voies d'Homura : tous ont franchi le pas.
Et c'est accompagnée de ces cinq braves que je me suis rapprochée de la scène principale où il ne restait plus que trois acteurs : Weihan-san, titan de fer à l'hallebarde mortelle, son pendant, plus malingre, amoché; et enfin, notre Chûnin, spectateur puis antagoniste.
Encore du Katon, pourquoi me fais-tu ça Bouddha ? Uh ...
Je déteste le Katon et tous ceux qui l'utilisent. Mettons mes sentiments de côté, veux-tu bien Uru' ?
Voilà, c'est mieux. On ne juge pas. On ne se bat pas avec animosité. Un esprit trouble ne prend jamais de sages décisions. Oui.
Donc. Que faire ? Les acteurs n'ont toujours pas pris connaissance de notre présence.
Il se battait, il se battait avec panache. Je me suis demandée si je devais intervenir. Je me suis demandée si mon intervention serait vue comme une offense.
L'empêcherai-je de grandir, en m'interposant ?
Pour autant, il fallait voir raison. Eviter les effusions de sang. Alors, faisant un signe de la tête aux soldats, j'y allais, eux sur mes talons. Et d'une voix forte, résonnant comme le tonnerre, je commandais.
- Il suffit.
J'étais désormais au clair, ils pouvaient me voir telle que j'étais sans la brume. Mon visage était sévère, ma posture régale.
- Vous êtes encerclés, messieurs, et nos supérieurs attendent juste notre échec pour intervenir. Abattre Weihan-san ou moi-même ne changera rien à votre situation, elle ne fera que l'aggraver.
Mon ton était las. Puis, plus tristement, je poursuivais.
- J'imagine que vous ne souhaitez pas finir vos jours ici. Et je sais que vous ne souhaitez pas, non plus, finir en prison. Alors aidez-nous. Arrêtons ceci tant qu'il est encore temps.
Je leur tendais un rameau, sincère.
Personne n'avait rien à gagner à cet affrontement. Et surtout pas eux.
Car je suis le Bushido. Je suis la voie de l'honneur. Et s'ils me forcent la main, alors, j'userai d'une réponse universelle.
Acier.
« Into the Warrior, Heart of a Lion. »
Ven 25 Aoû - 21:01
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Eien no WeihanChûnin 中忍 de rang B+
▶ Sujet: Re: [Rang B - Précieuse garnison] Trail of Tears [Ft. Eien no Weihan]
Weihan rajustait sa prise sur sa lourde hallebarde, calmant sa respiration sous son heaume alors que ses yeux observaient chaque geste de ses adversaires. L’armure était en apparence immobile, à peser ses options pour mettre fin à la joute. Il était focalisé.
Mais c’était sans compter sur l’apparition de sa partenaire qui semblait avoir accompli sa partie du plan avant qu’il n’ait eu le temps de finir la sienne. Les mots de la femme résonnaient dans le camp des voleurs, et Weihan se redressait en posant la base de son arme dans le sol, observant la scène, si seulement à se demander comment les choses allaient tourner.
Le supposé chuunin semblait tétanisé de colère lui, comme un enfant qui regarde son château de carte s’effondrer. Peut-être pesait-il ses chances de s’enfuir ? Ou bien combien de temps il réussirait à fuir les forces d’Homura qui le traquerait. Pour l’instant, ce n’était que deux genins. Mais plus tard…
D’un autre côté, Urumi faisait une offre que Weihan jugeait presque trop clémante. La prison semblait la punition la plus appropriée. Mais peut-être qu’elle voyait un angle qui lui échappait. Ce n’était pas la première fois que la femme se montrait ingénieuse après tout.
L’idée faisait son chemin et le chef finissait par s’asseoir, se prenant la tête entre les mains, désemparé. « …Il avait dit que ce serait facile… Que personne ne viendrait retrouver de simples armes… »
Les soldats d’Homura approchaient, certain poussant des prisonniers de la pointe de leurs armes. Weihan gardait son attention sur le chef déchu. « Que vous a promis le Capitaine Fuyo ? »
La voix de Weihan avait tranché avec celle d’Urumi, aigue et crystalline en comparaison à l’acier de sa visière métallisant la sienne. Le chef ne lui répondit pas et Weihan s’approcha, main fermée sur sa lourde arme. Le second esquissa un geste pour s’interposer, main sur le visage à interrompre un saignement de nez important, mais le Genin en avait fini avec lui et la pointe de l’hallebarde flotta à quelques centimètres de son cou alors que l’homme en armure poursuivait sa marche.
Sa main gantée se referma sur le collet du meneur déchu. « Votre témoignage est à présent votre seul atout. Considérez l’offre de ma collègue, car la mienne ne pourra en être aussi avantageuse. La mienne n’inclut pas votre tête sur vos épaules. »
Un long moment de silence, puis l’homme soupire en baissant la tête. « …Ok. Fuyo et moi sommes… De vieux amis. Depuis l’académie… Il a tout planifié. On en a marre qu’Homura prospère pendant qu’on crève tous de faim, ou qu’on crève tout court pour des aristocrates entre quatre murs dorés. »
Weihan le considéra. « Vos hommes sont tous des anciens soldats d’Homura. Sont-ils aussi des déserteurs ? »
L’homme secoua la tête. « Ils sont juste des gens ordinaires qu’Oma a entrainés. Il était lieutenant jadis. J’étais juste… Un genin. Fuyo nous a fourni les uniformes et l’équipement. »
Il désignait l’homme blessé. Weihan se tourna vers la Samouraï. « Sans certitude, je pense que le Capitaine Fuyo était censé faire taire tout effort de récupérer la cargaison. Mais quelqu’un a ébruité l’affaire avant qu’il n’ait pu retourner au village pour le faire. »
L’Armure resta immobile quelques instants, avant d’hocher la tête. « Avec ou sans intentions louables, vos actes sont répréhensibles envers Homura. Le premier pas vers la paix est de ramener équilibre pour vos actes. Vous serez tous amenés à la Cité. Un tribunal établira votre juste part de réparations. »
Il y eut quelques protestations mais c’était définitivement une alternative plus joyeuse que de tous les exécuter sur le champ. Le dénommé Oma tenta de se relever mais la pointe de l’Hallebarde de Weihan retourna vers sa gorge. « Pas vous. Vous avez tenté de me tuer. La Voie ne laisserait pas un tel acte être sans réponse de ma part. Je ne peux amener la paix en étant mort. »
Oma essuya le sang sur son visage et sa barbe grise. « Fiston, j’ai servi assez longtemps pour savoir quand c’est la fin. Je suppose qu’on doit tous mourir un jour ou l’autre… »
Weihan le considéra en silence.
Avant de se redresser pour éclater d’un rire tonitruant, faisant même vibrer le métal de son casque. « Vous tuer ? C’est ce que vous pensez que j’allais faire ?! Toutes mes excuses pour cette maladresse de ma part. »
Oma le regarda avec hébétitude. « Mais… Mais alors… » « Vous allez m’enseigner vos techniques d’hallebarde. Je n’ai pas encore compris certains des gestes que vous avez fait lors de ce petit échange. Ce sera votre chemin vers la Voie. »
L’Homme ne comprenait visiblement rien mais hocha de la tête. Weihan fit signe au sergent de mettre tout le monde aux arrêts avant d’approcher Urumi, s’étirant paresseusement. « Hé bien, on est passé d’un simple larcin à un complot. Bizarre ce brouillard qui s’est levé soudainement. Au moins ça nous a définitivement donné l’effet de surprise. Un autre signe que la Voie est avec nous, Urumi, ne pensez-vous pas ? »
Il se gratta le casque de la main. « Les armes sont-elles dans la caverne comme prévu ? Tout y est ? »
Mar 29 Aoû - 12:43
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Fujiwara UrumiGenin 下忍 de rang C+
▶ Sujet: Re: [Rang B - Précieuse garnison] Trail of Tears [Ft. Eien no Weihan]
A deux doigts que ça se passe mal, malgré mon air très sérieux et celui ... métallique de mon compagnon.
Il n'y aurait pas d'escalade, je me forçais à cacher mon soulagement.
Le Chuunin craquait. C'était le moment des révélations, maintenant que mon rôle était joué, je me positionnais en retrait, attentive.
Il y avait confirmation. Un officier était bien impliqué. Il y avait des motifs, louables à défaut de justes. Une volonté, de changer son destin en allant à l'encontre des serments tenus.
Nous aurions pu être si semblables ... Mais moi, j'avais des principes.
Et je ne les abandonnais pas quand ils n'étaient plus pratiques.
Le reste ? Weihan-san l'expédiait avec brio, moi je contentais d'observer, me surprenais même à avoir une lueur de curiosité suite à son dernier échange - après tout, que pouvait-il avoir à apprendre d'un non-pratiquant ?
Enfin, c'était le moment d'apporter des réponses. Ou tout du moins, c'est comme ça que j'interprète ses mots - à moins que ce soit le méfait, la traîtrise de mon comportement que je mets en miroir ?
Je garde le silence quelques instants, le toisant longuement. L'étudiant. Le jugeant. Puis, je hochais à une unique reprise la tête.
Mon verdict.
- En effet, la chance sourit aux audacieux et aux justes, Weihan-sama. Nos actions prouvent définitivement que nous sommes dignes d'un tel honneur.
Une réponse évasive à n'en pas douter, il devrait s'en contenter. A sa deuxième interrogation, j'étais un peu plus perplexe - et je me maudissais presqu'immédiatement. Je m'étais arrêtée au fait de les avoir localisées, à aucun moment ça m'était venue à l'esprit qu'il pourrait en manquer.
Vexée envers moi-même, c'est sur un ton peu froissé que j'apportais un retour aussi sincère et exposant le moins possible ma négligence.
- La question sur le tout ... Je ne saurai le confirmer. Il est possible que des armes se soient égarées ou qu'elles soient déjà en possession de certains de nos captifs. Je compte davantage sur le soutien inestimable de notre sergent sur ce sujet.
Je ne cherchais pas à me décharger, mais le décompte exact était sûrement en sa possession - il en était après tout le gardien.
Dans un silence paisible, nous monitorons maintenant le départ. Nos prisonniers sont sécurisés, des transports de fortune sont montés à la va-vite pour déplacer les armements.
Temps de penser à la suite. Au traître à venir. Et ... à autre chose. Qui m'interroge plus et plus.
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Dim 16 Juil - 18:47
