Dim 3 Mar - 1:55
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▶ Sujet: [Mission B | Contextuelle] ― Flux Migratoire (Feat. Kaitö & Katsuki) La guerre entre Tetsu et Oto a poussé de nombreux Otojin à fuir leur patrie en quête de sécurité et de refuge à Hi. Face à cet afflux massif de réfugiés, les autorités de Hi ont décidé de mettre en place un camp de réfugiés temporaire à la frontière pour fournir une assistance humanitaire et réguler le flux de personnes. Votre équipe de ninjas est chargée d'aider à la mise en place et à la gestion de ce camp de réfugiés. Étapes —→ Vous rendre à la frontière ; → Assistez l'équipe sur place pour aider les refugiés (distribution de vivres, etc.) ; → Délimitez une zone qui servira de campement temporaire ; → Dressez les tenter qui serviront d'abris temporaires aux refugiés ; → Faites un rapport précis sur la situation aux autorités ;
| Récompenses —◘ 7 XP et 90 000 ryôs par participants. |
« Tout shinobi doit être capable de réussir une mission primordiale même si cela signifie abandonner ou laisser mourir ses camarades. » ― Code d’honneur d’Homura, quatrième principe Pas à pas, tu rejoignais l’unique porte que possédait le village caché que tu considérais comme ta demeure. Tes trois lames, rappelant trois des quatres saisons, indiquent immédiatement la nature de tes capacités. Toi, ancienne fujiwara, tu portes l’acier avec une fausse fierté. On t’avait toujours dit que tu te devais d’être fier du sabre à tes côtés, mais tu est incapable d’émotion. C’était là simplement l’arme qu’on t’avait enseignée, en essayant de faire de ton être une véritable samouraï, au même titre que tu n’étais qu’une lame pointée par Homura. Tu rejoins cette fameuse porte à la taille démesurée et attend sagement l’arrivée de ceux qui partageront avec toi cette besogne. Ton regard bistre valse entre les différentes têtes qui rencontrent ton chemin, tandis que sied à tes côtés de multiples caisses pleines de vivres. C’était là quelques denrées que tu avais achetées avec les gains de ta dernière tâche. « Tout shinobi doit être capable de se sacrifier pour les civils. » Tel est le troisième principe du code d’homura. Ceux que tu venais en aide étaient bien loin des guerrières ayant envahie ta patrie l’année précédente. Il n’était que des civils en quête de sécurité. D'emblée, on pourrait croire à une certaine sensibilité de ta part, mais c’était bien loin d’être le cas. Ça, tu en es véritablement incapable. Au final, tu ne faisais qu’appliquer avec rigueur le code de vie de tout shinobi du pays des flammes. [Yukari] - Yukari est mon nom. Le Ninjutsu Martial est ma spécialité.Tel était la présentation que tu avais offerte aux deux êtres qui allaient l'accompagner. C’était là quelque chose que tu avais appris par coeur. Tu citais ton nom, tes forces et attendait sagement que le trio se mette en route. Sur ton dos, tu portes désormais la pluralité des caisses de vie. Lourd, certes, mais si ce n’était pas le cas, tu n’aurais pas pu croire à un quelconque sacrifice de ta part. Ici, tu sacrifice ton corps et ton or aux civils d’Oto, tel que le décrit le troisième principe. |
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« When the winds of change blow, some people build walls and others build windmills. » |
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Lun 11 Mar - 20:04
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▶ Sujet: Re: [Mission B | Contextuelle] ― Flux Migratoire (Feat. Kaitö & Katsuki) Le chemin franchement mondain entre la demeure de Katsuki et la porte principale de la ville était heureusement plutôt court, son appartement n'étant pas dans une coin aisé de la ville, il était près de son point de sortie et d'entré... un avantage et un inconvenient de n'avoir pas beaucoup de moyen pour l'instant, bien que sa bourse se remplissait bien, surtout depuis son retour de Kumo. Les missions s'enchainaient avec une rapidité impresionnante, et le Sato voyait du pays plus que jamais auparavant, il avait même vue un tout autre pays, bien que brievement! Les ambitions du colosse, bien que peu nombreuses, allait de bon train... Homura semblait reconnaitre sa valeur, et il prenait une place de plus en plus importante au sein de son organisation. Avec l'information qu'il avait obtenu de la missive, il était difficile de ne pas remarqué la petite forme forme féminine de sa première coéquipière, portant sur son dos de bonnes caisses visiblement pleine. Une certaine Yukari... pas de nom de famille... décidemment, les moines s'étaient entêtés à lui laisser le sien, mais celui-ci n'était pas plus necessaire au final. Il l'avait entendu se répété quelque chose à elle-même avant d'être en proximité pour l'entendre réellement, puis il la salua de la main, espérant ne pas trop la déranger... à défaut d'avoir le physique de porté quelque chose d'aussi lourd avec aisance, sa forme était impécable. Finalement, son sabre à ses cotés confirmait, avant même qu'elle ne dise quoi que ce soit, la nature de ses talents. '' Enchanté Yukari, moi c'est Sato Katsuki.'' Il mentionnait son nom de famille... car peut-être avait-elle simplement oublié de mentionner le sien? Improbable, mais elle ne semblait pas exactement très éloquente... et c'était lui qui le disait! '' Je ne vous ferais pas l'affront de vous dire ma spécialité.'' N'importe qui l'ayant en visuelle pouvait très bien s'imaginer ce que le colosse avait comme spécialité... un shinobi ne prendrait pas autant d'effort sur sa forme physique si ce n'était que pour l'utiliser. Alors qu'il prévoyait un malaise arrivant, le Sato décida alors que le moment était tout choisi pour pratiquer l'habitude qu'il avait prit avec Haruo... il avait même préparé quelque chose lui-même, pour l'occasion! Il sorti de son sac un objet, emballer hâtivement, et le tendit vers Yukari. '' Pour vous.'' De l'emballage émanait une légère odeur d'avoine et d'un tout petit peu de sucre... une pâtisserie simple, faite des mains même du colosse. Il en avait fait trois, une pour chacun d'entre eux. C'était un cadeau de première rencontre, tout simplement. Si ses talents de cuisiniers n'étaient pas exactement au niveau d'un chef, le colosse arrivait tout de même à faire quelque chose de simple et très mangeable... il avait l'appétit de faire de nombreux essaie, après tout. |
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Dim 7 Avr - 16:20
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▶ Sujet: Re: [Mission B | Contextuelle] ― Flux Migratoire (Feat. Kaitö & Katsuki) « J'adore les plaisirs tout simples ; ils constituent le dernier refuge des êtres complexes. » D’Oscar Wilde, écrivain irlandais. Eté 83, Pays du Feu - HomuraJe vérifiais une dernière fois les caisses chargées dans la chariotte de Jules. La marionnette attendait patiemment notre départ de la taverne, inerte (technique n°01). Le vieux avait eu un mal fou à me faire vider son contenu initial. Je n’avais jamais pensé à l’utiliser autrement que pour entreposer des objets dont l’utilité était directement liée à mes compétences de shinobis. Néanmoins, vu le contenu de ma mission, ces accessoires ne me seraient d’aucune utilité sur le terrain. J’avais beaucoup réfléchi à la question. Denrées alimentaires ou denrées utilitaires ? La deuxième option m’avait paru plus pertinente. Quel que soit le nombre de réfugiés, amener de la nourriture ne règlerait rien du tout. J’estimais que l’organisation alimentaire se devait de s’organiser directement sur place. Il allait falloir mettre en place les bases d’un réseau suffisamment solide et prospère avec les bourgs et autres hameaux de la région pour pouvoir subvenir aux besoins d’un surplus d’êtres vivants. De mon point de vue, les couvertures, coussins, vêtements et autres objets plus personnels, tels que des jouets pour les enfants et des peluches, étaient beaucoup plus compliqués à se procurer. La guerre marquait les esprits. Ces civils qui la fuyaient ne possédaient plus rien. Ni terre. Ni demeure. Ni patrie. Les voilà en terres étrangères. Sans avenir. Sans même un lendemain fier et serein. Je ne pus retenir une grimace. Cette mission me rappelait de douloureux souvenirs. La présence de caisses contenant des objets spécifiquement pour les enfants n’était pas anodine. Après avoir salué mes vieux, je montais sur ma marionnette puis, après avoir posé mon cul sur la selle et m’être connecté à elle, je me dirigeais d’un bon pas vers l’Arche Sacrée. Je fus le dernier de notre trio à débarquer. J’ouvris de grands yeux lorsque je fis la connaissance de mes partenaires. Cette Yukari avait des allures de babouine avec une noix de coco coincée dans l’arrière-train. Sa façon de parler me mettait mal à l’aise. Elle semblait si… détachée de la situation. Et toutes ces caisses qu’elle portait sur le dos. Avait-elle seulement conscience de l’absurdité de la situation ? Il y avait bien d’autres façons plus pratiques et plus efficaces de transporter ces boîtes. Pourtant, son regard alerte faisait d’elle une personne en pleine possession de ses moyens. Je ne lui fis donc pas l’affront de lui faire part de ma façon de penser. Quant à ce Katsuki, sa taille, ses ambitions culinaires et sa façon de rouler des mécaniques faisaient de lui un excellent candidat pour devenir le numéro un parmi les gorilles dont la cervelle n’avait rien à envier à la taille du petit pois. Quant à son regard rouge sanguinaire, il ne laissait guère de place à l’imagination. Ce mec devait bouffer son poids en viande crue. S’il avait été le héros d’une aventure, je suis certain qu’il aurait mis tous ses points de compétences en force et aucun en intelligence. Je n’avais qu’à prendre le rôle du ouistiti au caractère de merde et nous avions là de quoi monter un spectacle sur les origines de l’être humain. Pathétique… Je ne sus si je devais rire ou pleurer de la situation. « Salutations sur vous, chers partenaires. Kaïto, marionnettiste. Enchanté de vous rencontrer. »Politesse et courtoisie. Le vieux avait raison. Le vieux avait toujours raison. C’était assez agaçant d’ailleurs. Même si j’admettais que cette formule était un amalgame de délicatesse et d’amabilité qui ouvrait un bon nombre de portes, elle déformait la réalité. Et pas qu’un peu. Je n’étais pas plus ravi que ça de faire leur connaissance. Bien au contraire. Socialement parlant, j’étais comme le hobbit qui était heureux de vivre dans son trou. Loin des gens. Loin de la lumière. Sans perdre un instant de plus, nous partîmes en direction de la frontière. Le silence qui s’était installé entre nous me mettait mal à l’aise. Du coin de l'œil, je surveillais Yukari, de peur que son corps ne cède sous le poids des objets qu’elle transportait. Toutefois, je ne lui proposais pas une seule fois d'en charger une dans l’attelage de Jules. Cela serait un outrage vis-à-vis de sa personne. Si cette femme avait entrepris de prendre toutes ces caisses avec elle, c’est qu’elle avait la capacité de les transporter elle-même jusqu’à notre destination. Après tout, un shinobi digne de ce nom connaissait ses forces autant que ses limites. « Dites… »Je finis par briser ce silence avant qu’il ne me rende fou. « … est-ce que l’un d’entre vous a déjà eu affaire à une mission de ce genre ? Bien que je pense avoir les bases théoriques - si tenté qu’il existe des principes fondamentaux dans ce domaine -, je doute que, dans les faits, la pratique soit aussi simple. »En nain que j’étais, s’il y avait une chose qui pouvait égaler ma soif d’amasser des trésors, des secrets, des informations et autres objets ou connaissances, c’était bien l’organisation. Il n’y avait guère besoin de points en intelligence pour savoir que l’organisation était à la base de toute chose… surtout lorsqu’il s’agissait d’obtenir le plus de résultats possibles. Que cela soit de la force, des objets ou des informations, les acquérir en nombre toujours plus grand à moindre coût était une qualité que tout bon shinobi se devait d’avoir pour mener à bien ses missions. « Puis-je suggérer que nous établissions les bases d’un plan d’action ? Bien que celui-ci soit indéniablement mené à évoluer dès notre arrivée, je pense que, pour augmenter notre efficacité, nous devrions nous départager les tâches. Peut-être que… »Bien que je fusse sûr de moi, je tentais d’y mettre les formes et ainsi éviter de donner ouvertement des directives. Dans la mesure du possible, je ne souhaitais pas prendre la direction des opérations. « … chacun pourrait se positionner sur les offices dans lesquels il se sent le plus à l’aise. »Vint alors la question épineuse, celle qui pourtant devait être posée et à laquelle je voulais échapper à tout prix. « Sur place, l’un d’entre nous va devoir prendre des initiatives et être un référent auprès des populations le temps de cette mission. Un pilier auprès de qui les individus pourront venir déposer leurs requêtes. Il devra être en mesure de prendre les décisions qui s’imposent et placer les autres shinobis en fonction des besoins à court et moyen termes. Mais également faire la transmission avec les supérieurs de l’équipe qui nous rejoint directement sur place. Est-ce que l’un d’entre vous se sent prêt à assumer ce rôle ? »Toutefois, j’étais prêt à prendre sur moi si le reste de notre trio jugeait utile que je prenne la tête de cette expédition. « A moins que l’un d’entre vous ait une meilleure suggestion à faire quant à l’organisation de la mission qui nous incombe ? »- Résumé:
Résumé : Kaïto rejoint ses compagnons à l’Arche Sacré, sur le dos de Jules. L'attelage de Jules est rempli de couvertures, coussins, jouets et peluches (pour les enfants). Sur la route qui les mène à la frontière, Kaïto suggère qu’ils s’organisent avant leur arrivée pour leur permettre d’être plus efficaces sur place. De plus, il pense que c’est nécessaire de déterminer un chef de groupe qui fera le lien entre les réfugiés, les shinobis et les supérieurs de l’équipe qu’ils rejoignent sur place. Santé : ok. Niveau de chakra : ok. Chakra : 1A (+1). Techniques utilisées :Jules, émeu parmi les émeus — ANinjutsu spécial / FuinjutsuOiseau d’1m90 et d’une soixantaine de kilos, Jules a été conçu pour répondre à des besoins élémentaires. Lors de sa conception, Kaïto a tenu à ce que Jules soit le plus réaliste possible pour qu’aux premiers abords, celui-ci soit d’abord considéré comme un oiseau plutôt que comme une marionnette.
Sa petite taille lui ayant souvent joué des tours, Kaïto avait besoin d’un acolyte qui saurait l’accompagner au mieux pour pallier certaines de ses défaillances physiques. Tout comme les véritables émeus, la force de cette marionnette repose dans ses jambes et dans son gabarit, puisqu’il est considéré comme le deuxième plus gros volatile au monde, bien qu’il ne puisse pas voler.
Jules a été confectionné à partir de bois relativement dur. Tout comme ses homologues vivants, ses jambes ont été pensées pour pouvoir courir rapidement et faire des pointes de vitesse, mais également lui permettre de se défendre contre des prédateurs.
Jules répond à trois besoins : - monture : sa taille fait que Kaïto peut s’en servir aisément comme monture ; - transport : sa taille permet également à ce qu’un petit attelage sur deux roues lui soit attribué et ainsi permettre de transporter plus d’objets, notamment pour les longues missions ; - garde du corps (défense et attaque) : ses puissantes pattes permettent de défendre le convoi et / ou des personnes.
Pour pouvoir utiliser son mode « garde du corps », des techniques supplémentaires sont nécessaires.
Jules dispose d’une selle sur mesure.
L’attelage est en bois, sur deux roues. Il permet de transporter des munitions supplémentaires (kunaïs, shurikens, senbons, fumigènes, bombabouses, parchemins) pour les autres marionnettes, mais également les affaires que Kaïto jugent nécessaires pour le bon déroulement de la mission.
Jules dispose également d’une armure en cuir. Ses griffes sont recouvertes d’une protection en fer pour leur donner plus de puissance d’attaque.
UTILITAIREStockagePUISSANCE DE RANG A
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Mer 17 Avr - 18:34
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▶ Sujet: Re: [Mission B | Contextuelle] ― Flux Migratoire (Feat. Kaitö & Katsuki) La troisième partie du trio arrivait finalement, et alors que celui-ci s'approchait de plus en plus, ce que Katsuki avait d'abord perçu comme un enfant jouant un peu trop de l'arche sacré se concrétisait en un être bel et bien complet, asser que le colosse en fût choqué. Peut-être était-il habituer d'avoir la hauteur sur les gens, mais à ce moment précis, il était mis mal à l'aise devant la petitesse de ce shinobi qui se présentait comme Kaito, la personne qui accompagnerait Katsuki et Yukari dans la mission. Au-delà du choque initial, Katsuki hochait métaphoriquement la tête... s'il avait bien apprit quelque chose, c'est que le monde shinobi débordait de gens qui étaient largement plus que ce que les apparences ne laissaient parraître, et ce petit shinobi en avait probablement bien asser dans sa manche. Heureusement, le fait que celui-ci se trimballait sur une monture à peine plus petite que lui évitait à Katsuki le fait de devoir se pencher pour s'adresser à son compagnon. '' Tout le plaisir est pour moi.'' Répondait-il simplement à la politesse de son nouveau compagnon, agréablement surpris que celui-ci semblait être fort sympatique... ça contre-balancerait le fait que le colosse ne savait pas du tout comment avoir une conversation avec Yukari... celle-ci semblait toujours très fermé, premier degré et un peu robotique par moment. Bon après, il n'était lui-même pas de très bonne conversation, avec son propre verbe limité, mais il faisait des efforts, et il y voyait des améliorations avec le temps ! Après un moment de silence dès le début du voyage, alors que la cité d'Homura diminuait de taille à l'horizon, Kaito brisait de nouveau le silence. Katsuki entendait à sa voix qu'il avait une certaine irritation, peut-être n'aimait-il réellement pas le silence? D'expérience, le Sato savait que les personnes n'aimant pas le silence sont généralement ceux qui ont des problèmes avec le fait d'être confrontés à eux-même... bon... une note à garder en tête pour le moment, il n'était certainement pas là pour faire le portrait psychologique de Kaito... il n'en avait largement pas les aptitudes non plus. '' J'ai établis un avant-poste vers Ame. Je suis aussi aller à Kumo. Je m'en sors pas trop mal avec les gens.'' Une vérité surprenante, si l'on ignore que le gros du travail était fait pas l'imposante carrure de Katsuki... le reste ? Et ben, c'était sa gentillesse, son écoute et sa volonté d'aider son prochain qui faisait de lui quelqu'un de généralement apprécier dans les milieux qu'il coyotait. Même dans un monde où le plus frêle des shinobi peut conjurer asser de flammes pour incendier un village, les gens avaient tout de même tendances à respecter naturellement la force physique, et ça jouait en faveur du colosse. Ensuite, le nain appelait à l'application d'un plan d'action pour la mission, ce qui était plutôt important pour ce genre de situation, car contrairement à l'établissement d'un avant-poste, il y avait des gens à gérer sur place pour cette mission. Il suivit cette remarque par la description d'un rôle à remplir, qui n'était pas exactement dans les fonctions de Katsuki. Bien sur, si la responsabilité lui tombait dessus, il saurait le faire, mais si Kaito ou Yukari avaient des affinités avec ce genre de rôle, il laisserait volontier la place. Pour se faire, il y irait de sa propre suggestion. '' Je peux m'occuper de la foute. Diriger les gens et trier leurs besoins. Je propose aussi de trouver l'emplacement du camp. Yukari pourait organiser les aidant sur place.'' Éloigner Yukari des populations en besoin d'empathie était probablement la chose à faire, et Katsuki en ignorait trop sur Kaito pour l'imaginer dans ce poste, alors il vallait mieux qu'il y ai lui-même. Il était Chuunin, et bien qu'il n'en appelerait pas à son rang pour soutenir ses arguments, le devoir de s'assurer que tout se passe bien lui revenait de part la hierarchie. '' Kaito, tu saurais t'occupe de la construction du camp ? '' Ignorant si le marionnettiste avait plus qu'un pantin, Katsuki assumait tout du moins une certaine affinitée pour le solide... peut-être à tord d'ailleurs, mais il n'avait pas non plus beaucoup d'information sur son nouveau compagnon. |
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Sam 27 Avr - 15:24
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▶ Sujet: Re: [Mission B | Contextuelle] ― Flux Migratoire (Feat. Kaitö & Katsuki) « Soyez à vous-mêmes votre propre refuge. Soyez à vous-mêmes votre propre lumière. » De Bouddha Eté 83, Pays du Feu - En route vers la frontièreCette Yukari n’était pas très bavarde. Ses allures de guerrière froide et distante la rendaient encore plus inaccessibles à mes yeux. Je fus donc heureux que Katsuki me réponde et apporte des réponses, même partielles, à mes questions. Malgré sa taille proche de celles des titans, sa voix fut beaucoup plus douce que ce à quoi je m’attendais. Il y avait un je ne sais quoi de rassurant dans sa personne. « J’dois admettre que ma taille ne joue pas en ma faveur. Ni ma façon d’parler. J’pense, en effet, que tu es le plus indiqué pour diriger les gens et trier leurs b’soins. »Je jetais un rapide coup d'œil en direction de Yukari. Je devais admettre que cela m’arrangeait si elle acceptait d’organiser les aidants sur place. Je ne souhaitais pas être en contact direct avec eux, bien que, si l’on m’en donnait l’ordre, je l’exécuterai. Sans rechigner. Du moins, pas à voix haute. La proposition de Katsuki me concernant illumina alors mon regard. « Rien d’plus facile pour un marionnettiste. Construire et faire avec les moyens du bord, c’est carrément dans mon rayon. »De bien meilleure humeur qu’en partant d’Homura, je me mis à siffloter gaiement. Même si notre destination n’était pas des plus joyeuses, je devais être un arbre inébranlable. Tous ces gens ayant fui la guerre n’avaient guère besoin que l’on s’épanche sur leurs sorts. De l’aide. C’est tout ce qu’ils demandaient. Et ce n’était pas en se lamentant sur leur infortune que nous allions pouvoir leur apporter une assistance convenable, solide et ferme à toutes épreuves. Là où Katsuki avait vu juste, c’est que le silence me faisait bien trop peur pour que je le laisse trop traîner dans les parages. Je ne souhaitais pas me retrouver face à moi-même. De plus, même si je ne souhaitais pas me l’avouer, savoir que tous ces gens étaient dans une grande détresse me touchait bien plus que je voudrais l’admettre. De ce fait, durant une bonne partie du voyage, j’alimentais la conversation de divers sujets. Eté 83, Pays du Feu - Frontière entre Hi no Kumi et OtoLorsque nous arrivâmes sur place, je me dirigeais immédiatement vers l’équipe homurajine déjà en train de s'affairer tant bien que mal. Les premières impressions que me donna cette base furent assez mitigées. Une certaine désorganisation régnait sur les lieux. C’était ce genre de désordre que provoquait le déplacement de populations fuyant la guerre. Rien d’insurmontable. Les shinobis nous ayant précédés faisaient pourtant de leur mieux pour gérer une telle situation. Sur Jules, je pouvais avoir une vision d’ensemble du paysage désolant et affligeant que m'offraient les otojins. Gardant pour moi les pensées que m’inspirait un tel spectacle, j’émis un long et puissant sifflement grâce à mon pouce et mon index positionnaient dans ma bouche. Une fois que j’eus l’attention de la plupart des individus se trouvant face à nous, notamment de mes collègues vaquant au milieu des réfugiés, je pris la parole, sans détour. « Salutations sur vous, je suis Kawasaki Kaïto, shinobi missionné par le shogunat. Et voici mes collègues, Yukari et Katsuki. »Malgré ma taille, ma voix porta assez loin pour que la foule n’ait pas à tendre l’oreille pour m’entendre et me comprendre. Bien que je n'eusse pas de prétention à prendre le commandement, je n’avais pas de temps à perdre en niaiseries inutiles. Celui ou celle à qui revient ce droit le prendra tout naturellement le moment venu. D’ici là, nous avions du pain sur la planche. « J’vous prie de nous excuser pour notre arrivée tardive. J’ne me permettrais pas d’affirmer comprendre ce que vous êtes actuellement en train de vivre. Néanmoins, je ferais mon possible pour que, dans les conditions actuelles, vous soyez le plus confortablement installés. Vous devez tous être fatigués et avaient déjà beaucoup patienté. »Je vins joindre mes mains et inclinais la tête en avant. « J’vous prie également de m’accorder encore quelques instants pour que mes camarades et moé-même nous coordonnions avec nos collègues se trouvant déjà à vos côtés. »Tant de paroles pour si peu. Le vieux m’avait mis en garde avant mon départ. Je n’accordais pas autant d’importance que je le devrais aux relations que je devais entretenir avec autrui en tant que shinobi. Je devais établir un lien de confiance avec les populations avec lesquelles j’étais en contact. Je trouvais cela parfaitement inutile. C’était perdre un temps précieux qui, ma foi, pouvait servir à de biens meilleurs usages. Je ne comprenais pas comment des paroles pouvaient m’être d’une quelconque utilité sur le terrain. Ils avaient besoin d’un toit, de nourriture et de soin. Les actes pouvaient leur apporter tout ça. Tandis que les mots… J’avais dû promettre à mon paternel que je ferais l’effort de m’adresser à eux. Même si ce n’était que quelques élocutions dans un discours aussi court que la bite d’un manchot. Ne m’étendant pas plus sur le sujet, je fis signe à l’ensemble de mes collègues de me rejoindre un peu à l’écart du groupe de réfugiés. Un tonneau fut tiré et une planche de bois fut posée sur celui-ci : cela nous servira de table de fortune. Je pris une caisse se trouvant non loin de là et montais dessus, histoire d’être à la bonne hauteur. Sortant de mon sac à dos mon carnet de croquis et une trousse contenant divers crayons de papier, fusains, crayons de couleur et autres objets utiles pour un dessinateur, je m’adressais alors à l’ensemble du groupe. « J’vous remercie tous d’avoir répondu présents. L’un d’entre vous pourrait-il me faire un résumé de la situation ? Qu’il prenne le temps de m’expliquer où vous en êtes dans la mise en place du campement temporaire et ce que vous avez déjà pu apporter comme aide matériel aux réfugiés. »Lorsque j’eus obtenu toutes les informations nécessaires pour avoir une vision suffisante et nécessaire de la situation, je me mis à tracer un plan à même la planche de bois. Celui-ci devait être assez grand pour être visible par l’ensemble du groupe. J’y ajoutais également un code couleur grâce à mes crayons. Légende : plan du campement provisoire des réfugiés d’Oto - Légende carte:
« Le camp provisoire est divisé en quatre sections. Ces dernières seront dressées autour de l’hôpital, représenté ici par ce carré vert. L’équipe en charge des soins aura également sous sa responsabilité les stocks de médicaments et autres ustensiles nécessaires à l’administration des traitements et autres médications. Chaque section dépendra d’un poste de garde… »Je montrais les figures bleues présentes aux coins. « Les postes de garde auront sous leur garde les réfugiés dépendant de leur section. Ce sont à eux que les civils sous notre garde devront s’adresser en priorité au moindre problème. Chaque section aura également un garde-manger… »J’indiquais alors les formes rouges sur la carte. « … qui servira aussi de lieu de rassemblement lors de la distribution des vivres. De plus, chacune des divisions disposera d’un lieu de stockage, à l’exception des deux du bas qui se partageront un même lieu de stockage… »Ce fut au tour des motifs oranges de passer à la casserole. « Y seront entreposés les couvertures, les habits et tout autre objet qui n’est ni de la nourriture, ni de l’eau ou autre boisson, ni des médicaments. »Je finis par poser mon doigt sur un rectangle jaune. « Ici se trouvera le centre de commandement et de gestion du camp. C’est à lui que se référeront les postes de garde au moindre problème ou anomalie qui se présentera à eux. Ils feront remonter au commandement tous les incidents - même ceux qu’ils régleront par eux-mêmes - avec les réfugiés. C’est de cette tente - et uniquement de celle-ci - que les décisions concernant l’ensemble du campement se feront. Je vous prierai donc d’être assidus dans les échanges que vous instaurerez avec le centre de commandement pour que cette mission se passe dans les meilleures conditions pour tout le monde. »J’avais tenté de tenir compte de tout ce qui avait déjà été fait. Certaines idées étaient plutôt bonnes, tandis que d’autres avaient été remaniées pour une meilleure gestion de l’ensemble. « Des toilettes sèches seront installées à l’extérieur du campement, pour éviter que les excréments et autres déjections soient vecteurs de maladies et autres infections au sein même du bivouac. »S’il y avait bien une chose que je craignais par-dessus tout, c’étaient bien les microbes. Dans ce genre de rassemblement, les bactéries pouvaient se multiplier rapidement et devenir incontrôlables avant même que nous nous rendions compte qu’une épidémie s’était déclarée. « Katsuki et moé-même géreront le centre de commandement, Yukari ayant dû repartir pour la capitale suite à l’attribution d’un nouvel ordre de mission. Katsuki aura à sa charge tout ce qui touche aux réfugiés, tandis que moé, j’endosserais les responsabilités qui incombent au gestionnaire des denrées, matériaux et matériels utiles au bon fonctionnement du campement. Vous concernant, si vous n’êtes pas affectés à l’équipe médicale, vous serez répartis dans l’une des quatre sections. Chaque groupe aura un responsable général, un responsable des fournitures et un responsable des réfugiés. Le responsable général sera l’interlocuteur privilégié avec le centre de commandement, bien que nous soyons ouverts à toute intervention d’un autre shinobi si le besoin s’en fait sentir. »Pour une meilleure maîtrise de l’espace et des populations, chacun devait avoir un rôle bien précis. Les réfugiés devaient savoir à qui s’adresser, tandis que nous, nous devions les contenir dans un périmètre raisonnable le temps que des décisions soient prises en haut lieu. « A la vue de leur nombre, le nôtre est bien trop réduit pour que nous puissions monter toutes les tentes dans un délai raisonnable. En attendant que le responsable des fournitures de chaque zone et moé-même délimitions les zones des tentes, Katsuki avec les responsables des réfugiés se chargeront de répartir la foule entre les quatre sections. Vous devez impérativement déterminer à ce moment-là qui a les capacités de nous aider à monter le campement, mais également ceux qui ont besoin urgemment de soins. Évitons au maximum qu’une épidémie se répande… Les responsables généraux se chargent de coordonner les opérations et les mouvements de réfugiés dans leur propre zone. Les bras restants, vous allez commencer par monter la tente qui sert d’hôpital puis, nous disperserons dans les quatre sections pour que l’un de vos trois responsables vous attribuent une tâche… »M’étant imposé plus que de mesure, je ne souhaitais pas qu’une quelconque résistance se fasse au sein même des troupes du shogunat. « Y a-t-il des questions, des remarques ou des suggestions à faire vis-à-vis de ce plan avant que nous le mettions en pratique ? »Étant un simple genin, je n’étais pas éligible au poste de commandant. Pourtant, je m’étais octroyé ce droit car de tous ceux ici présents, j’estimais être l’un des meilleurs dans la mission que Katsuki m’avait donné avant même que nous arrivions. - Résumé:
Suite à leur discussion durant le trajet qui les menait à la frontière, Kaïto accepte la mission de Katsuki concernant la construction du campement. Une fois arrivés sur place, Kaïto fait un rapide discours aux réfugiés et réunit les shinobis autour d’une table de fortune. Autour de celle-ci, il établit un plan de bataille structuré et hiérarchisé pour que le campement et l’installation des réfugiés se fassent dans les plus brefs délais. N’étant que genin et n’ayant aucune prérogative pour prétendre au titre de commandant, il souhaite s’assurer qu’aucun soldat n’ait quelque chose à redire avant de mettre son plan à exécution.
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Lun 29 Avr - 23:50
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▶ Sujet: Re: [Mission B | Contextuelle] ― Flux Migratoire (Feat. Kaitö & Katsuki) Eté 83, Pays du Feu - En route vers la frontièreTout semblait s'embriquer facilement en place avec la planification de la mission... enfin, la partie qu'ils pouvaient prévoir, face à l'immense tâche d'improvisation qui les attendaient forcément une fois sur place. La gestion d'un groupe de gens avec des besoins aussi urgents et primordiale en grande quantité inquiétait un peu le colosse, car une escalation de problèmes pouvait rapidement prendre de l'ampleur et causer des problèmes majeurs. L'enjeu était le temps donc, la rapidité avec laquelle ils introduirait l'ordre dans le chaos potentiel, moins il y avait de chance que la situation dégénère. Cette idée en tête, Katsuki devra se reposer sur l'aide d'Homura et sur ses coéquipiers pour ne pas avoir à contrôler une foule en colère par la force. Kaito lui, semblait plutôt vaillant, prêt à travailler et même mettant à l'avant ses propres talents quant à la situation, quelque chose que le Sato respectait fortement. '' Parfait. Je compte sur toi alors.'' Le reste du chemin vers la frontière se fût avec l'animation energique de Kaito, où Katsuki intervenait à quelques moments pour l'épauler dans cette situation difficile. Le petit homme parlait avec un genre d'accent étrange que Katsuki n'avait jamais entendu, et s'exprimait sans filtre semblait-il, causant un peu de gène tout au long du voyage, bien que rapidement dissipé. Été 83, Pays du Feu - Frontière entre Hi no Kuni et OtoL'arrivé au campement s'était fait sous la direction de Kaito, que Katsuki suivait sans trop faire de vague ou même se faire remarquer. Logiquement, l'arrivé d'une figure d'autorité ne devait pas être contesté directement, sans quoi le chaos allait se réinstaller dans un context déjà très volatile. Il y avait moins de réfugier que ce que s'attendait Katsuki, mais leur nombre était tout de même impresionnant... et clairement les forces d'Homura sur place n'avait absolument pas la force de s'opposer à une révolte... enfin, jusqu'à leur arrivé. La réaction de la foule était calme, car il n'y avait véritablement pas de quoi s'enflammer pour l'instant, mais la distribution des vivres allaient être mouvementés si le flot de gens échappait à leur contrôle. La misère sous les yeux du colosse était immense... des gens épuisés, fuyant la guerre... des familles fracturées et des blessés ayant déjà bien surpasser leurs limites pour une chance de survie. Les citoyens d'Oto venait vers Homura en quête de paix, et Katsuki esperait qu'elle perdurerait après leur arrivé. Formeraient-ils leurs propres petits hameau sur les terres du feu ou essayeraient-ils de s'intégrer aux endroits déjà existant? Resteraient-ils après la fin de la guerre, dépendant de l'issue de celle-ci ? Beaucoup trop de variables inconnus mettait un voile sur la situation, et une partie de l'avenir se déciderait sur le traitement qu'ils recevraient suite aux actions des deux shinobis. '' Bien, commençons.'' Déclarait-il avant de rejoindre Kaito autour de la table de fortune. Le plan du marionetiste était précis, comme si il avait fait ça toute sa vie, et il assemblait la chose avec une habileté flagrante, clairement il n'était pas à son coup d'essaie. Le colosse, ainsi que le reste de la garnison de l'endroit, observait avec attention l'élaboration de celui-ci, ainsi que les explications qui suivirent la complétion de celui-ci. C'était solide, et admettons qu'il n'y aurait aucuns problèmes, l'administration du camp serait maintenable avec une certaine aise. Katsuki prit alors un pas en avant, indiquant les cadrants du camp sur le plan, puis pris la parole en pointant le premier, en haut à droite du plant, puis suivait un ordre horaire. '' Les proches des blessés. '' Il indiquait sur le premier cadrant. '' Pour qu'ils aient accès à leurs proches, au cas où.'' '' Les blessés et malades.'' Indiquait-il ensuite simplement. '' Plus près de l'hopital.'' '' Les autres, par remplissage logique.'' Il dit à propos du cadrant où se trouvait la gestion administratives, ce qui le menait au dernier cadrants. '' Ceux à la santé fragile. Vieux et jeunes. Loin des malades et blessés. Avec accès à l'hopital.'' Il annonçait finalement, plus pour lui-même que pour les autres, car ce serait lui qui séparerait les foules. Le chûnin se retournait alors vers Kaito, cherchant son approbation sur ses choix quant à la séparation des camps. La limitations de la propagation de quoi que ce soit était son critère numéro un, et celui-ci coincidait avec une praticité en terme de maîtrise de révolte.... les deux groupes en meilleur état, susceptible d'être un problème en cas de soulèvement, étaient à l'opposés l'un de l'autre... difficile de s'unir à ce moment là. Si son coéquipier n'avait pas d'objectif quant à la séparation, le colosse se préparerait donc à aller commencer la séparations de la foule. '' Bon, j'y vais. On se revoit de l'autre coté, Kaito. '' |
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▶ Sujet: Re: [Mission B | Contextuelle] ― Flux Migratoire (Feat. Kaitö & Katsuki) |
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