12.10.24evenement L'évènement se termine officiellement avec son épilogue, qui révèle de nombreux éléments de la trame. De nouveaux enjeux arriveront dans les semaines à venir pour chaque faction !
21.07.24evenement Le deuxième Évènement du forum, « Les voix du passé » est lancé ! L'ensemble des RPs sont disponibles dans la catégorie qui lui est dédiée !
Cent huit ans avant notre ère, le chakra courut sur le monde comme une traînée de poudre. Venu de nulle part et de partout à la fois, il étreignit les hommes et anima leurs corps comme ceux des nouveau-nés dès leur premier souffle. Tel un raz-de-marée changeant le monde, son énergie leur offrit les prémices de ce qu’ils nommeraient « pouvoir », bien des années plus tard.
Celui de dépasser les limites que la nature leur avait jusque-là imposées. De donner vie et corps à leurs ambitions les plus folles comme à leurs vices les plus abjects.
Leurs chairs avaient été bénies de la grâce de l’alizée et de la force des typhons : leurs coups étaient plus précis, leurs organismes plus vigoureux. Un simple bond les menait jusqu’aux cimes des arbres majestueux du désormais Pays du Bois. Leurs pas les guidaient sans peine à travers les monts qui édifièrent bien plus tard les frontières de l’actuel Pays des Montagnes.
Alors, ils embrassèrent cette nouveauté comme chaque bien de l’Humanité : avec le profond désir de la dompter jusqu’au moindre détail, de faire cette énergie sienne avant tant d’autres. Il leur fallut des décennies pour maîtriser ce que le plus simple shinobi peut accomplir aujourd’hui – mais ils y parvinrent, en demeurant dans la profonde ignorance de l’origine du chakra.
Et ils comprirent. À quel point il pouvait receler la puissance de faire de l’imagination une réalité ; à quel point ils pouvaient dompter les leurs par la force et fonder les dynasties qui gouvernèrent le monde des années durant.
Régie par la noblesse, la richesse et par un grand sens de l'honneur et de la droiture, Homura se distingue ni plus ni moins des autres villages par son caractère guerrier à la limite du comportement militaire. Les shinobis qui sont formés pour devenir des shinobis d'Homura sont, dès leur plus jeune âge ou dès l'entrée dans la formation, forcés de respecter ce code d'honneur. Il est précisé que quiconque y dérogerait se verrait sanctionné de différentes façons... des travaux d'intérêt publique à l'emprisonnement et du bannissement des terres d'Homura à la pure et simple mise à mort.
❈ Tout shinobi doit être capable de se sacrifier pour la cause Homura-jin.
❈ Tout shinobi doit être capable de donner sa vie pour ses camarades, particulièrement s'ils sont plus jeunes ou s'ils sont moins expérimentés. De la même manière, il doit un incontestable respect à ces derniers.
❈ Tout shinobi doit être capable de se sacrifier pour les civils.
❈ Tout shinobi doit être capable de réussir une mission primordiale même si cela signifie abandonner ou laisser mourir ses camarades.
❈ Tout shinobi doit être capable de dissimuler ses sentiments personnels ; pire que cela, il se doit de les ignorer et de les faire passer au second plan.
❈ Tout shinobi doit une indiscutable fidélité à sa faction. Toute information dissimulée, cachée volontairement ou toute trahison quelconque sera sévèrement sanctionnée.
❈ Tout shinobi doit se dévouer à son entraînement et au perfectionnement de son corps et de son esprit. Il doit respect aux siens et aux autres, tolérance aux différences, empathie aux plus faibles et rigueur dans ses efforts personnels (qui doivent être constants et variés).
❈ Tout shinobi doit un indiscutable respect à ses supérieurs hiérarchiques et doit obéir au doigt et à l'oeil à leurs ordres. Toute insubordination sera sévèrement sanctionnée.
FUJIWARA SENCHI Portant sur ses épaules l'ensemble du clan Fujiwara, Senchi est un guerrier hors pair dont le jeune âge, la force d'esprit, la droiture, la témérité et les compétences l'ont rendu capable de se hisser au sommet. Un lien particulier mais inconnu le lie à Iwao, la Shogun, sans que personne ne sache trop quoi en penser. Certains le suspecteraient même d'être à l'origine de la mort de son père, bien que rien ne l'incrimine.
HYÛGA EIMEI Figure représentante du clan Hyûga, devenu chef en l'an 68, Eimei incarne toute la fierté des siens. Droit, noble, charismatique tout en restant sobre, il semble en savoir plus qu'il ne le devrait. Il est à l'origine de l'ensemble des mouvements du clan Hyûga, car rares sont les membres de son clan osant défier ses ordres ou agir sans son aval. Il fait parti de la branche principale.
NARA KUENAI Etant à la tête du clan Nara, Kuenai est extrêmement perspicace et dispose d'une intuition impressionnante. Très soucieuse des maux qui pèsent sur Homura, elle est parfaitement lucide vis-à-vis du comportement des siens comme de celui des autres clans et s'organise toujours dans l'ombre afin de limiter les dégâts. Certains la suspectent d'avoir assassiné Fujiwara Oda, et de nombreuses preuves mèneraient à penser qu'elle est coupable. Etrangement, elle rejette l'entière culpabilité sur Fujiwara Senchi.
À l'été 83, un shinobi d'Homura se rend au sein du temple souterrain découvert lors de l'attaque d'Oto sur Homura, en périphérie du Shogunat. Ses découvertes mènent le lieu à son scellement complet par le clan Uzumaki, ainsi qu'à l'amnésie du genin.
À l'été 83, 90 civils sont assassinés dans la bourgade de Rindо̄ par un homme se faisant appeler « le Boucher ». Au terme d'un combat qui se révéla être une victoire pour l'escouade envoyée par Homura, il fut assassiné par Yamamoto Janome au moment où il s'apprêtait à leur révéler les plans de l'Alliance. À sa mort, le pouvoir des fils noirs, le Jiongu, réapparu à travers le monde.
La venue de l'automne fut le théâtre de la plus grande attaque de l'Alliance contre le Shogunat d'Homura. Suite à la récupération d'Uzumaki Sadame – Jinchuuriki de Kyuubi que tous pensaient décédé – par les forces armées à la fin de l'été, l'Alliance se mit en chemin pour le reprendre par la force, de crainte qu'il puisse confier aux shinobis d'Homura tout ce qu'il connaissait malgré lui à leur sujet, lors de sa captivité.
Alors, si une escouade s'occupa de protéger le Jinchuuriki dans sa chambre d'hôpital, le reste du village, lui, dû s'occuper de Janome et de ses alliés qui tentèrent de mettre la Capitale à feu et à sang pour disperser leurs forces.
En hiver de l’an 82, Homura fut prise pour cible par les forces armées du Pays du Son qui attaquèrent de front la capitale de l’Empire. Rejoints par les autorités du Shogunat, les Genin firent face à de nombreux guerriers d'Oto, une dizaine de yokai éveillés ainsi qu'à Yamamoto Janome, qui se révéla chef d'orchestre de ce conflit. Alors que ce face à face tournait en défaveur d'Homura, Naga, un shinobi ayant rejoint leurs forces armées, s'énonça comme un traître qui avait enfin récupéré ce qu'il cherchait depuis toutes ces années. Il invoqua Kyuubi, le Démon Renard, avant de prendre la fuite avec Janome sur son dos... non sans avoir occis tous les yokai de ce dernier, comme pour le punir pour sa cruauté qu'il n'avait pas prévue au programme.
S'il y a bien un lieu dans lequel la mort peut survenir à tout moment, c'est bien au sein du Village Caché de la Brume. Depuis des années, afin de lutter contre le retard qu'eut prit le pays par rapport aux autres factions, les autorités de l'Eau se décidèrent à mettre au point une philosophie qui leur permettrait de rattraper l'avancement des autres factions. C'est notamment au travers de l'assassinat que ces derniers trouvèrent leur réponse et ainsi furent éduquées les jeunes pousses destinées à devenir les futurs shinobis de Kiri. A un style sanglant et sanguinaire, loin de toute valeur humaine.
▒ Chaque Shinobi doit être capable de mourir pour la Brume et pour ses habitants.
▒ Chaque Shinobi doit capable d'abandonner, de laisser mourir voire de tuer ses camarades si cela leur permet la réussite d'une mission primordiale.
▒ Chaque Shinobi ne dispose d'aucun sentiment personnel : ils doivent agir sous les ordres de la hiérarchie.
▒ L'entraînement de chaque shinobi doit être rigoureux et il doit toujours être au service de l'identité de la Brume.
▒ Chaque Shinobi doit servitude et obéissance à la hiérarchie, tout manquement sera vu comme insubordination.
▒ Chaque Shinobi doit tuer tous les adversaires qui se dresseront sur le chemin de Kiri.
▒ La Brume est l'alliée de Kiri, nul ne doit la remettre en question.
YUKI ZENRYŌ Yuki Zenryо̄, autrefois jeune membre du clan dont tous reconnaissaient le potentiel, devint chef de clan à la mort de Yuki Saburô en l'an 75. Très proche de la Mizukage, il lui assure son soutien inconditionnel et celui de son clan.
KAGUYA TAOSU Cheffe du clan Kaguya, Taosu est connue comme étant une guerrière redoutable et particulièrement avide de sang et de trippes. Supportant avec fidélité l'identité de ce clan depuis des décennies, elle est, malgré son apparence, extrêmement hostile, sournoise et meurtrière, si bien qu'elle est redoutée dans son clan entier. Elle éprouve une très forte rancœur envers Oboroge, la Mizukage, car sa simple présence a fait diminuer de manière importante son quota d'assassinats par jour.
SEIDŌ IMIFUMEI Personnalité émérite parmi les sabreurs, tout le monde au sein de Kiri connait Imifumei. Combattant redoutable maîtrisant Sо̄kо̄jikan, le Sabre du Temps, l'ensemble de Kiri le voit comme un shinobi imbattable. Il est vénéré de tous, car tous le connaissent comme un homme héroïque, portant de grandes valeurs d'espoir, de courage et de persévérance auprès des plus faibles.
Trois soldats de l'Eau sont approchés par Fuuha, une errante appartenant autrefois au clan Yuki dont elle a renié le nom. Si elle décide de partager le fruit de ses enquêtes sur la Brume sanglante avec quelques uns, d'autres n'acquièrent pas sa confiance – à l'image d'un certain archer jouant un double jeu, en faisant un rapport au Seigneur de l'Eau et à la Shodaime sur ses agissements.
Une escouade menée par Kaguya Bankichi permis à la Brume de repérer la trace de Shinchū et, au terme d'un affrontement difficile, de l'éliminer en le prenant par surprise. L'ensemble de l'escouade fut frappée par une marque maudite mystérieuse lors de son ultime râle.
À l'automne 83, Naga foule du pied le Village caché de la Brume en pénétrant dans la Tour de la Mizukage. Pressentant le danger qu'il représente, la Shodaime s'engage immédiatement dans un combat qui l'oppose à l'étranger, épaulée par la Brume sanglante qui, pour une raison que l'on ignore, ne parvient pas à le tuer malgré tous ses efforts.
Au sein du village, les autorités de Kiri se dispersent sur deux flancs : à l'Ouest, face à une yokai connue sous le nom de la Mariée sans visage ; et à l'Est, face à un homme nommé « Shuushin », un adorateur d'Izanagi qui se dit être immortel...
À l'hiver de l'an 82, Kiri souffrit simultanément la disparition d’un grand nombre de ses habitants et la désertion apparente de trois de ses éléments les plus prometteurs Les enquêtes menées révélèrent d’une part que les civils avaient été massacrés par des Yokais, dont le plus imposant était Shinchū, dit « le Yokai Originel », et d’autre part que les déserteurs avaient été tués par deux individus restés non identifiés, mais dont l’un d’eux manipulait une forme d'orage. L’hypothèse d’une alliance entre ces deux menaces n’était pas exclue.
Parmi les lieux les plus malsains et insidieux du Yuusei, Kumo s'y érige en maître. Faussement uni, le village est peuplé de shinobis qui ne souhaitent qu'agir pour leurs intérêts propres ou pour ceux des personnes pour lesquelles elles travaillent. Etrangement, cela est parfaitement assumé par tout le monde et ainsi sont éduqués les shinobis. En plus de cet état d'esprit, rédigé par le Daimyo en personne, Kumo dispose d'un Code de Renseignements que tout le monde doit consciencieusement respecter sous peine d'être sanctionné par le dernier. Evidemment, la crainte de ce dernier incite et invite tout le monde à les appliquer sans broncher.
ζ Chaque Shinobi doit être capable de mourir pour son Daimyo.
ζ Chaque Shinobi ne peut discuter des ordres de la hiérarchie. Aussi, tout manquement aux ordres du Daimyo est passible d'une peine de mort.
ζ Chaque Shinobi doit être capable d'accomplir toute mission, même si cela lui impose des sacrifices insurmontables.
ζ Chaque Shinobi doit s'entraîner en vue de récupérer toujours plus d'informations, et afin d'être toujours plus discret.
ζ Toute information récoltée doit revenir au Daimyo sans aucune exception.
ζ Toute personne surprise en train de comploter contre le Daimyo sera soumise à la peine de mort.
SHIRATSUCHI BAKU'EN Baku'en est, en plus d'être le chef du clan Shiratsuchi, l'homme qui les a relevé de leur condition de "parfaits petits soldats obéissants". Désireux de liberté et de justice, il est animé par une grande hostilité qu'il parvient à maintenir discrète pour restaurer l'honneur de son clan, qu'il estime bafoué depuis des décennies. Secrètement, il rêve de pouvoir mener une rébellion contre Koriki Tomio, au risque que cela mène à l'extermination des siens.
ABURAME YOKOSHIMA Fourbe, manipulatrice et très protectrice vis-à-vis des siens, Yokoshima est la cheffe du clan Aburame. Soupçonnée – sans preuves concrètes – par plusieurs personnalités d'avoir son nez fourré dans toutes les affaires, elle est autant admirée que crainte. En plus d'être une des rares personnes du clan Aburame à maîtriser les Rinkaichû, des rumeurs courent selon lesquelles elle serait à même d'agir efficacement, n'importe quand et dans tous les recoins du village.
INUZUKA “JINMENJUSHIN” Autrefois rejeton auquel l'on ne daigna pas donner de nom, abandonnée à la naissance au large du domaine en espérant que le nouveau-né pourrirait parmi les yokai pour être simplement née femme, celle que l'on connaît aujourd'hui sous celui d'une « bête à forme humaine » passa sa vie entière à lutter pour ne serait-ce que pouvoir voir une autre aube se lever. Les cicatrices comme les sévices qui marbrent son corps et son visages sont les reliques des nombreux affrontements qu'elle a endossé au cours de son existence, au point de devenir une vétérante du clan Inuzuka dont la force et la hargne était aussi crainte qu'elle était respectée. Les murmures des membres de son clan à son propos lui donnèrent, avec le temps, ce qu'une mère ne lui avait jamais offert – un nom ; celui de « Jinmenjushin », aussi rompue à la bataille qu'à la victoire. Une vieille et large balafre fend sa joue, faisant horriblement entrevoir l'arche de sa mâchoire jusqu'à son ossature, qu'elle arbore comme un trophée. À l'automne 83, elle invoqua une ancienne clause de son clan pour défier le frère de Getsumen – qui aurait naturellement hérité de son titre de chef de clan – dans un combat à mort pour obtenir le droit de guider les siens, ce qu'elle obtint en laissant derrière elle le dernier cadavre de cette lignée. Elle ordonna qu'il soit laissé à l'endroit où elle l'avait occis pendant deux jours, afin de faire passer son message : celui que les Inuzuka seraient désormais menés par une bête qu'ils avaient passés des décennies à renier.
À l'été 83, l'Alliance, menée par un Yamanaka inconnu, tenta de récupérer le Shodaime Raikage. Ils y parvinrent, mais ne purent le ramener en vie - Getsumen fut tué, alors inconscient, par un shinobi nommé Sumashâ.
Une attaque d'un Yokai dans le Domaine Aburame décima une partie du clan. Un kumojin et deux errants présents sur place, parvinrent à endiguer la menace et à en venir à bout, en le tuant avec une la dague d'annihilation des Aburame.
Un shinobi de l'Alliance maîtrisant un art shinobi inconnu s'apparentant à l'orage attaqua le Domaine Shiratsuchi pour tenter de capturer l'un des membres du clan. Celui-ci fut tué par un Shiratsuchi ayant libéré le pouvoir de la première pièce d'une arme mythique, retrouvée plus tôt dans l'année par les forces de Kumo. Sa libération généra une explosion titanesque qui ne laissa aucun survivant. À la mort de l'homme inconnu, le pouvoir de l'orage, le Ranton, réapparu à travers le monde.
Suite à de nombreux rapports attestant de la présence grandissante de yokai dans les montagnes, une escouade est envoyée par le Nidaime Raikage au début de l'automne 83 pour régler la situation – avant de réaliser que tout cela est dû à la présence de Corruption, l'un des quatre Shinobi Primordiaux, dont le sceau a été fragilisé.
Une seconde escouade est envoyée dans les profondeurs des monts de Kaminari, où l'un des Grands dragons est apparu dans le ciel, corrompu par les miasmes que laisse s'échapper le sceau de Corruption. Les kumojins se doivent alors d'affronter ces engeances sur les deux fronts, afin d'empêcher l'influence du Shinobi Primordial de s'étendre jusqu'au village, malgré le manque de coopération de certaines de ces forces...
À l'hiver de l'an 82, l'élection du Shodaime Raikage fit rage. Nommé presque unanimement, Inuzuka Getsumen prit le pouvoir et profita de son ascension pour tenter de mener un coup d'état contre le Daimyo, Koriki Tomio. Lui reprochant une cruauté sans nom qui punit, asservit et torture les innocents, une grande guerre civile éclata et le peuple Kumojin fut déchiré par l'affrontement des deux forces, alors que le Seigneur lui-même était présent.
Une rumeur c’est répandue ces derniers temps dans les classes populaires de la cité d’Homura, notamment chez les plus jeune: une maison hantée se trouverait en périphérie de la capitale et dont les illusions et les pièces changeantes piègent les visiteurs la nuit venue. Si l’histoire ne semblait que légende, les sinistres événements qui s’y sont déroulés récemment tendent à confirmer la véracité des rumeurs. Morts, cadavres mutilés et perdus, les éléments macabres s’enchaînent, participant au gain de popularité de la maison hantée chez les plus jeunes en quête de frissons. Vous êtes donc missionnés pour faire toute la lumière sur cette affaire que certains appellent d’ores et déjà « La Maison Yokai. »
Étapes —
→ Vous rendre à la maison hantée en périphérie d’Homura de nuit ; → Enquêter sur les lieux ; → Découvrir les cadavres disparus ; → Découvrir le mécanisme complexe qui permet aux pièces de la maison d’interchanger et rend toute tentative d’échappatoire vaine. → (Facultatif): Protéger des gamins s’étant perdus dans la maison yokai jusqu’à leur sortie. → Abattre le Yokai qui semble avoir pris possession de la maison.
Récompenses —
◘ 7 XP et 90 000 ryôs par participants.
« De tout inconnu le sage se méfie » De Jean de La Fontaine, poète français
Automne 83, Pays du Feu - Homura, Arche Sacrée
Un énième soupir sortit du plus profond de mes entrailles. Non pas que l’ennui me gagnait, mais je ne pouvais nier que… Mensonges ! Assis sur mon tonneau, en plein milieu de la place devant l’Arche Sacrée, je m’emmerdais copieusement. A ce stade-là, ce n’était même plus un désagrément, mais une véritable condamnation à mort.
Non loin de ma position, Moka, roi des ours, et Jack, corsaire des bois, marchaient au milieu des passants, chacun une pancarte à la main. L’animal cherchait, comme son bout de bois l’indiquait, un certain Fujiwara Kai. Le nain, quant à lui, avait pour mission de dégotter un autre gus répondant au doux nom de Kuroba Kaido. Non. Je plaisantais. L’un comme l’autre avaient des prénoms dégueulasses.
Tout comme moi, ils avaient dû recevoir leur ordre de mission. Si le contenu de notre besogne m’enchantait réellement, j’avais vite modéré mes ardeurs en prenant connaissance du nom des comparses qui m’accompagnaient dans cette aventure. Je ne connaissais ni l’un ni l’autre, mais j’avais laissé traîner mes oreilles.
Selon les bruits qui couraient sur mes charmants compagnons de mission, le premier était un mec… En fait, pas besoin de rumeurs pour celui-ci. C’était un pecno appartenant à l’un des trois clans majeurs de la capitale : les Fujiwara. J’avais déjà rencontré deux de ses frères d’armes. Si Kamui m’avait laissé une forte impression, j’avoue avoir des souvenirs assez mitigés concernant Gen’Ichiro. Je fis une grimace monumentale. Et dire que j’allais devoir être poli avec cette engeance aristocratique. J’avais entendu dire que c’était un très bon joueur de shôgi. Dans les casernes, j’avais entendu plusieurs fois des soldats parler de lui. Apparemment, tous les nobles homurajins l’auraient défié au moins une fois au shôgi et il resterait encore invaincu à ce jour. Je ne savais pas trop quel crédit accorder à ces balivernes.
Encore un con dont l’arrogance n’aurait aucune limite. Je sais… C’est mal que de juger les gens avant même de les avoir rencontrés. Mais c’est bien fait pour sa gueule ! Toutes mes médisances n’auraient pas eu lieu s’il ne m’avait pas fait poireauter sur mon tonneau. Oui… C’est de sa faute. Forcément. C’est un Fujiwara…
Quant à l’autre, son jeune âge ne jouait pas en sa faveur. Il venait d’obtenir son diplôme et sortait tout droit de l’Académie. C’était un bleu dans le royaume des bleus. Je ne comprenais pas vraiment ce que les autorités avaient derrière la tête en nous mettant un gus de sa trempe dans l’équipe. Il n’avait encore probablement jamais fait de mission. Je n’avais aucune envie de faire du babysitting. J’espérais que, à défaut d’avoir de l’expérience dans le domaine, il ait de solides bases pour s’attaquer à cette maison.
La situation dans laquelle nous nous trouvions était déjà bien assez tendue, pour qu’en plus nous ayons à rattraper les erreurs d’un bleu et d’un étranger. Suite à l’attaque de l’Alliance, les civils nous en voulaient personnellement. Leur confiance à notre égard était plus que limitée, voire inexistante dans certains quartiers de la capitale. La nature même de notre objectif n’arrangeait pas nos affaires. Une maison possédait par un yokai dans laquelle s’accumulaient des cadavres… Pourquoi personne ne s’en était occupé avant ?
« Bordel, c’n’est pas vrai… »
Je me mis à me masser les tempes. Je ne savais pas si je devais rire ou pleurer de la situation. Une furieuse envie de me pendre avant même le début de la mission était en train de me prendre aux tripes. Je ne pouvais pas non plus élaborer de plan, faute de connaître leurs aptitudes respectives. Je me pris à espérer qu’un miracle se produirait avant que nous n’entrions dans cette maison. Nous avions des intérêts communs à la réussite de cette mission…
Espérons que mes prières soient entendues et que mes camarades aient quelques bonnes surprises en réserve, à défaut d’être expérimentés ou étranger…
Résumé:
Résumé du tour : Kaïto se fait royalement chier en attendant ses deux compagnons de mission. Il espère que, à défaut d’avoir de l’expérience pour l’un, et d’être un étranger pour l’autre, ils soient tous les deux suffisamment compétents pour réaliser les objectifs demandés par les autorités.
Santé : OK. T1 : RAS
Chakra restant : OK. T1 : 2A
Équipements utilisés : RAS
Techniques utilisées :
Moka, roi des ours — A
Marionnettiste (NS), Fuinjutsu
Ours humanoïde d'1m50, Moka est la toute première marionnette confectionnée par Kaïto. Fasciné par les peintures de guerre, Kaïto a apporté un soin particulier aux tatouages de Moka : chacun a une signification très particulière. L'un d'eux représente le trèfle à six feuilles, signe de son appartenance à l'ombre naine.
Le rôle principal de Moka est de défendre ses coéquipiers.
Fabriquée dans l'un des bois les plus résistants (grande densité) du Yuusei, sa structure a été minutieusement étudiée pour être capable d'encaisser les coups, malgré la présence de nombreux compartiments secrets. Ces derniers permettent à Moka de disposer d'un arsenal de pièges et d'armes (kunaïs, shurikens, senbons, fumigènes, bombabouses, chomps, boulets gluants, parchemins) destiné à maintenir en respect les adversaires.
Moka dispose d'un sceau sur son « coeur ».
Moka possède également un équipement de base d'une armure pour assurer au mieux sa mission. Il porte une armure naine complète (casque, cote de maille, jambières) fabriquée par l'un des meilleurs forgerons du Pays du Feu, mais également un grand bouclier qui peut se scinder en deux plus petits (un pour chaque bras). Lorsqu'il fait office de garde du corps, cette armure est dissimulée sous des vêtements amples, de couleurs vives, le faisant passer pour un voyageur.
Moka manie la classe d’arme suivante : hache naine. Celles-ci sont plus petites que les haches lambdas et peuvent être lancées contre un adversaire. Elles se portent à la ceinture. Moka en possède : 3 (deux à gauche et une à droite). Celle de droite est plus grande que celles de gauche.
UtilitaireStockagePUISSANCE DE RANG A
Jack Ward, corsaire des bois — A
Marionnettiste (NS), Fuinjutsu
Nain d'1m27, Jack Ward est né d'une histoire que Natsumi racontait à Kaïto lorsqu'il était plus jeune pour l'aider à s'endormir. Lors de sa conception, Kaïto a apporté un soin particulier à son visage et à ses vêtements pour le rendre le plus réaliste possible. Habillé comme un corsaire, il ressemble à un enfant habillé comme un pirate. Toutefois, son regard fixe et ses paupières immobiles dérangent les honnêtes gens et évitent ainsi les questions des passants. Son chapeau à larges bords permet néanmoins de détourner l'attention de ses yeux, autrui étant attiré par le smiley jaune vif brodé sur le côté gauche et par le trèfle à six feuilles de l'ombre naine sur le flanc droit. Ce trèfle à six feuilles est également gravé dans son dos.
Le rôle principal de Jack est de soutenir les attaques de ses coéquipiers sur le terrain. Pour se faire, il dispose d'un arsenal d'armes (kunaïs, shurikens, senbons, parchemins explosifs, fumigènes, bombabouses, chomps, boulets gluants, parchemin) et de poison pour attaquer à distance et disposer des pièges sur le terrain. Son ventre dispose d'une grande bouche. Celle-ci est considérée comme la botte secrète de Jack. Elle peut être utile dans des circonstances diverses et variées. Des techniques lui seront associées au fur et à mesure. Cette bouche est dissimulée par ses vêtements amples.
Fabriqué dans un bois plutôt léger, sa structure a été minutieusement étudiée pour pouvoir être plus rapide, afin d'apparaître et de disparaître dans les zones qui offrent la possibilité de se cacher.
Jack Ward manie la classe d’arme suivante : arc nain. Celui-ci est adapté à la taille de la marionnette. Il tire, de ce fait, moins loin que ses confrères humains. Jack Ward possède 1 arc, 1 carquois et quelques flèches.
Jack dispose d'un sceau sur son « coeur ».
Jack Ward augmente ses capacités concernant les poisons. Jack Ward dispose de cinq caches contenant les poisons suivants : atropine (agitation, confusion, hallucination), cystine (flatulences, diarrhée, démangeaisons, photosensibilité), scopolamine (effet sédatif sur le système nerveux), saponine (hypersalivation, diarrhée, vomissement) et strychnine (contractions musculaires). Ces poisons sont utilisés à toutes petites doses pour provoquer des désagréments chez l’adversaire. Ces poisons sont normalement utilisés sur les flèches. Ces poisons ne sont pas utilisés pour tuer l’adversaire (la religion de Kaïto ne lui permet pas de tuer des gens et il s’y tient rigoureusement).
UtilitaireStockagePUISSANCE DE RANG A
Dim 27 Oct - 17:50
Expérience : 89
Messages : 25
Fujiwara KaiGenin 下忍 de rang C
▶ Sujet: Re: [Mission / Libre / B] La maison du yokaï [PV Kaï et Kaido]
Chasseur de Bête.
Chaque matin, je me réveille avec ce désir, cette flamme discrète mais intense : devenir quelqu’un de meilleur. Quelqu’un de courageux, d’altruiste, capable de sacrifier son propre confort, voire sa propre vie, pour autrui. C’est un rêve qui semble peut-être grandiose, naïf aux yeux de certains, mais pour moi, c’est comme une voix intérieure qui refuse de se taire. Elle murmure, m’incite à regarder en moi-même avec honnêteté, à voir mes faiblesses, mes peurs, mes moments d’égoïsme, toutes ces choses qui me retiennent, qui m’empêchent d’être cette version de moi-même que j’admire, que j’aspire à devenir.
Parfois, l’idée me terrifie. Donner ma vie pour quelqu’un… Je ne suis pas certain d’en être capable, et rien que d’y penser, un doute sourd s’installe en moi. Qu’est-ce qui m’assure que je ne reculerais pas devant un vrai danger, que je ne céderais pas à la peur ? Mais au fond de moi, ce n’est pas un acte unique, héroïque, que je recherche.
C’est un état d’esprit, une manière d’être, d’avancer chaque jour avec une bienveillance sincère, de vivre non pas pour moi, mais pour les autres. Cela paraît peut-être simple, mais en vérité, c’est tout sauf facile. Il me semble que cela demande un courage tranquille, une force intérieure qui n’a rien à voir avec l’envie de reconnaissance ou de gloire.
Ce désir, il est là quand je croise des inconnus dans la rue, quand j’écoute les histoires de ceux que j’aime, quand j’observe même les petites injustices qui m’entourent. Il y a ce sentiment, presque instinctif, qui grandit en moi, qui m’encourage à ne pas détourner les yeux, à ne pas me retrancher dans mes propres préoccupations.
Mais en même temps, il y a une lutte intérieure, une résistance : la part de moi qui a peur de souffrir, de perdre, de m’effacer trop, peut-être au point de ne plus rien garder pour moi. C’est ce dilemme, ce tiraillement entre mon désir de devenir quelqu’un de meilleur et mes craintes, qui fait de ce chemin un parcours difficile, parfois douloureux.
Alors, je prends des petits pas, des choix au quotidien, en espérant qu’ils me rapprochent de cette personne que je souhaite devenir. Je m’efforce d’être à l’écoute des autres, de leur offrir mon temps, d’être présent. Et à chaque geste, aussi minime soit-il, je ressens une satisfaction douce, un sentiment d’accomplissement qui me rappelle que cette quête n’est pas vaine.
Peut-être qu’un jour, dans une situation critique, je trouverai en moi la force de donner sans compter, de me dévouer sans hésiter. Mais d’ici là, je continue de me perfectionner, d’affronter mes peurs, de me relever chaque fois que je retombe dans mes travers. Arrivant sur le lieu de rendez vous, je pouvais remarquer un homme de taille différente de ce que j'avais pu croiser d'habitude. Un petit homme blond, accompagné de machine de bois. M'approchant lentement, le saluant lui et l'autre personne qui devait nous accompagner.
▬ Salutation, je me présente, Fujiwara, Kai. Fixant les hommes devant toi.
Dim 27 Oct - 18:37
Expérience : 54
Messages : 8
Kurōbā KaïdoGenin 下忍 de rang C
▶ Sujet: Re: [Mission / Libre / B] La maison du yokaï [PV Kaï et Kaido]
Tout fraîchement admis en tant que Genin les opportunités de devenir un pilier et une aide pour ma province me tendais les mains. Pendant que tout le dortoir du camp d'entraînement sombré dans les bras de Morphée; Kaïdo était réveillé pendant qu'il faisait sa valise et rêvait de son nouvel appartement à la capital du feu. Un mélange d'angoisse, d'appréhension et d'excitation se mélangeait en lui. Il disait adieu à ce camp d'entraînement sa résidence secondaire. Adieu à toutes ses racailles, ses délinquants et orphelins qui atterrissent ici pour devenir le futur corps militaire du pays. La valise sous le bras au pied du mirador de l'entré, le soleil qui frappait mon joli minois annoncé une journée pleine d'aventure et l'aventure ni mis pas de temps à me trouver.
" Monsieur Kurōbā un ordre de mission vient d'arriver a l'accueil, je vous le laisse en main propre." Dit la jeune réceptionniste de l'accueil.
Les yeux écarquillé les mains tremblantes et le souffle coupé Kaïdo ne savais pas ce qu'il lui valait une mission de rang B. Loin d'être le meilleur et le plus intelligent de sa promotion. C'était l'occasion idéal de prendre de l'avance sur sa promotion de diplômé de sortir du lot. Prouvé que ses capacités son utile. Kaïdo ce mets la pression tout seul, et tout faire pour qu'il n'y ait plus de victime civil. C'est le moment de se faire un nom. Ses collègues de mission lui étaient inconnues. Depuis, c'est année enfermée dans ce camp de concentration...euh d'entraînement, nous étions coupés du monde extérieur très peu d'info circulé du monde extérieur. Pour cet ordre de mission, nous étions 3 Genin du pays du feu Kawasaki Kaïto , Fujiwara Kai et moi-même. Des infos que je récupérai de la réceptionniste Kaïto un ninja petit et nerveux ayant plusieurs missions de rang B et C.Une petite boule de nerf expérimenté. Tandis que l'autre à part me dire qu'il fait partie d'un clan de samouraï réputé ; mise à part sa pas-grand-chose.
Le long de la route, j'imaginais plein de scénario le stress de la première mission. La réussite ou l'échec de la mission... Non, on n'a pas le droit à l'échec au camp, on nous a formatés à ne voir que la victoire et la réussite. Il faut que je me fasse bien voir de mes compagnons de mission, on risque d'être amené à travailler ensemble. Le Fujiwara peut être un tremplin pour moi, il connaît la haute société d'homura. Et je pense que j'ai des choses à apprendre de ce Kaïto il faut que je les a la bonne.
Arrivé au lieu de rendez-vous, je dérangeai un enfant qui était assis littéralement sur un tonneau.
"Excuse-moi gamin, n'aurais tu pas vue deux Ninja du pays du feu ?"
Le p'tit n'eut même pas le temps de répondre qu'un jeune homme a peine plus âgé que lui, katana a la ceinture se présentai comme Fujiwara Kai
" Enchanté monsieur, nous n'avons plus qu'as attendre le petit nerveux "
Lun 28 Oct - 16:52
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Kawasaki KaïtoGenin 下忍 de rang B+
▶ Sujet: Re: [Mission / Libre / B] La maison du yokaï [PV Kaï et Kaido]
« Avant de juger son frère, il faut avoir marché plusieurs lunes dans ses mocassins. » De proverbe lakota.
Automne 83, Pays du Feu - Homura, Arche Sacrée
Je finis par sortir ma pipe. Je la bourrais de quelques herbes à fumer. Lorsque je voulus l’allumer, je constatais avec stupeur que ma boîte d’allumettes n’était pas rangée à l’endroit habituel. Déposant avec délicatesse mon fumoir sur le tonneau, non loin de mon postérieur, je me mis à chercher ces foutus petits bâtons de feu. J’étais certain de les avoir pris avec moi avant de quitter la taverne. Alors que je ronchonnais quelques insultes de mon cru entre mes dents, je me fis aborder par une grande perche.
Je m’arrêtais net dans mon geste. Il se prenait pour qui ? Quand on a l’allure d’une asperge anorexique, la politesse voudrait qu’il se passe de commentaires aussi désobligeants que ceux qui sortaient de sa bouche. Fort heureusement pour lui, le troisième larron de notre groupe se présenta avant même que je ne pusse répondre à sa question. Je pris sur moi pour ne pas envoyer chier mes pauvres collègues. D’un ton jovial et sympathique, je les saluais amicalement :
« Salutations sur vous, messieurs. Un plaisir de faire votre connaissance… »
Bande de cons…
Attends ? Quoi ? En plus d’être un gamin, j’étais un petit nerveux ? Mais… Dans quelle situation venais-je de me fourrer ? Si lui c’était le Fujiwara, ce mec qui n’avait pas la lumière à tous les étages, c’était… certainement Kaïdo. Devais-je mettre ses mauvaises manières et ses idioties sur le compte de son jeune âge ? Ou sur des incapacités cérébrales flagrantes dues à quelques déficiences mentales ? Ce… Ce n’était quand même pas possible d’être aussi con…
Ma théorie était la suivante. Sa mère avait éternué au moment de son accouchement. Et pas qu’un peu. Éjecté avec force et fracas, le pauvre gosse n’avait certainement pas pu éviter la chute. Sa tête avait alors cogné je ne sais quel objet, laissant alors sa cervelle se répandre avec art et mauvais goût sur le carrelage de la salle des naissances, à l’hôpital. Beaucoup de matière grise avait été perdue dans cette transaction.
« Oui, c’est c’la, Kaido. Attendons donc le p’tit nerveux… »
Je tentais de garder mon calme et le ton amical employé dès leur arrivée. Pas facile avec des abrutis pareils. Victoire. Je venais de retrouver ma boîte d’allumettes. Je plaçais ma pipe entre mes lèvres et allumais ce qui devait l’être. J’en pris une grande bouffée, avant de relâcher loin d’eux toute cette fumée.
« … J’espère qu’il n’sera pas trop long à arriver. Ça va nous faire prendre du retard sur la mission, tout ça. »
Et puis, l’autre, avec son balai coincé dans le cul. Il me mettait mal à l’aise à nous fixer ainsi. Suite aux derniers évènements, la liste des shinobis disponibles était très courte. Je savais le shogunat en difficulté, mais de là à me refiler un débile sur pieds et un pecno dont la lenteur de déplacement concurrençait sans mal celle du paresseux, les autorités abusaient clairement de leurs prérogatives.
« Kawasaki Kaïto, genin, nain et marionnettiste. »
Moka et Jack, leur panneau toujours en main, vinrent s’asseoir à mes pieds, de part et d’autre du tonneau sur lequel je m’étais assis. Je tirais à nouveau sur ma pipe.
« En dépit d’mon physique de gamin et d’mon caractère de p’tit nerveux, j’ai trente-cinq ans. »
Je n’étais pas vraiment à l’aise en tant que chef de groupe mais, à la vue des différents profils de notre groupe, il se pourrait que je fasse le choix de prendre les rênes de cette mission.
« Sauf erreur de ma part, il me semble que nous sommes tous genins. Je suggère donc de laisser le commandement à celui ayant le plus d’expérience. A moins que l’un d’entre vous ait besoin de travailler sur ses compétences de chef de groupe… »
Mon regard se posa sur le plus jeune du groupe.
« … ce que je déconseille de faire tant qu’on n’a pas un minimum de missions à son actif. »
Ne sait-on jamais… Avec la fougue éternelle de la jeunesse, Kaido pourrait être atteint d’une certaine folie des grandeurs. D’ici à ce que la nuit tombe, nous avions beaucoup à faire. Sortant de l’académie, le rang de Kaido ne devait pas être très élevé. Concernant celui de Kai, j’avais trop peu d’informations sur le bonhomme pour estimer à sa juste valeur son niveau.
« Nos objectifs stipulant que nous devons nous rendre dans cette maison de nuit, je suggère que nous mettions à profit le temps qu’il nous reste pour faire plus amples connaissances et monter une stratégie basique, modulable selon les besoins lorsque nous serons sur le terrain. »
Je détestais les premières rencontres lors d’une mission. Il y avait tout apprendre de l’autre et, dans un cas comme le nôtre où de potentielles vies étaient en jeu, il allait falloir que les moins expérimentés apprennent sur le tas.
« Grade, rang, capacité spéciale, rôles assumés dans une équipe, expérience sur le terrain. »
C’était une liste bête et méchante. Néanmoins, je comptais sur Kaido et Kai pour qu’ils y répondent le plus simplement possible, de façon synthétique, avec les détails nécessaires pour la construction d’une bonne synergie de groupe. Je n’avais pas que ça à foutre. Et je comptais bien être rentré chez moi demain matin, avant l’aube. Pour donner l’exemple, je répondis moi-même aux questions.
« Genin, B+, marionnettiste, doton… »
Ce n’était pas demandé, mais j’estimais cette donnée utile pour la suite.
« Je suis généralement un soutien durant les missions et protège l’ensemble du groupe. Mes marionnettes peuvent autant attaquer que défendre. La plupart des techniques d’attaque liées à ma capacité spéciale ont une composante non négligeable : le poison. Si je contrôle mes marionnettes uniques, comme Moka et Jack, ce n’est pas le cas des marionnettes issues de techniques à usage unique. Faites attention à vous si, durant le combat, je suis dans l’obligation de les utiliser… »
Pas besoin d’en dire plus. Enfin, je l’espérais. Je n’avais pas signé pour faire professeur.
« Mon doton permet de défendre une ou plusieurs personnes, de déstabiliser et d’immobiliser. Je peux éventuellement prendre la place de l’attaquant principal s’il n’y a personne pour tenir cette place, mais ce n’est clairement pas mon rôle de prédilection. »
Je pris une nouvelle bouffée de mon poison, le laissant alors le temps d’ingurgiter toutes les informations que je venais de leur balancer.
« Quant à mon expérience sur le terrain, j’ai, à mon actif, 3 missions de rang C et 4 de rang B. J’ai participé aux évènements de Rindô, à la défense de la capitale lors de la dernière attaque de l’Alliance contre Homura, à la recherche de potentiels lieux où auraient pu se terrer certains membres de l’Alliance et aux premières recherches liées au Sanctuaire condamné. »
Je me tus, laissant alors le silence planer. Je ne comptais pas reprendre la parole. Du moins, pas pour le moment. C’était à leur tour de se livrer un peu.
Résumé:
Résumé du tour : - Kaïto n’en revient pas : il pense que les autorités se sont foutus de sa gueule, en le mettant avec des gus comme Kaido et Kai. - Il se présente à Kaido et Kai. - Comme ils sont tous les trois genins, il demande à ce que le plus expérimenté prenne le commandement du groupe. - L’ordre de mission demandant à ce qu’ils intègrent la maison du yokaï durant la nuit, il suggère d’utiliser à bon escient le temps qu’il leur reste pour faire plus amples connaissances et élaborer un début de stratégie. - Il demande à Kaido et Kai de donner les éléments suivants sur leur personne : grade, rang, capacité spéciale, rôles assumés dans une équipe, expérience sur le terrain. - Kaïto répond lui aussi à ses questions. J’ai mis uniquement les missions terminées et validées.
Santé : OK. T1 : RAS T2 : RAS
Chakra restant : OK. T1 : 2A T2 : XX
Équipements utilisés : RAS
Techniques utilisées : aucune n’a été utilisée ce tour-ci.
Lun 28 Oct - 22:00
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Kurōbā KaïdoGenin 下忍 de rang C
▶ Sujet: Re: [Mission / Libre / B] La maison du yokaï [PV Kaï et Kaido]
Automne 83, Pays du Feu - Homura, Arche Sacrée
Pour résumer la situation, l'enfant qui était assis sur le tonneau qui tapait des pieds pour jouer. Comme n'importe quel bambin de 1m30. En toute sympathie et prenant un timbre de voix doux tirant vers les aigues, pour ne pas surprendre ou effraye ce qu'il pensait être un jeune Homurajin. À cause de toutes ses cigarettes immolées la voix grave de Kaïdo ressemblé au brame du cerf. Pour bien se faire comprendre comme un imbécile, il employa des mots simples. C'est a ce moment-là que toute la lumière fut révélée ! Pour une première mission et première rencontre avec ces futurs camarades, allier... Amis des personnes en qui il confierait, c'est arrière et sa vie... Et ba ça commençais mal.
En se retournant de son tonneau, l'enfant fit place à un homme,Kawasaki Kaïto un ninja de 1m30 et des brouettes. Et il ne tapait pas des pieds pour s'amuser, mais par colère de pas trouvé ses allumettes. On m'avait prévenu que c'était un petit ninja, mes pas un nain, cette information serais parvenue à mon esprit, j'aurais pris garde à ne point le blesser. Au vu de sa réaction, la petite goutte de sueur sur mon front commencé a perlé. Une mission de rang B pour commencer ne devait pas être une source de stress suffisant. Qu'il fallait que par mégarde, je confonde le Genin le plus expérimenté de notre groupe selon moi pour un gosse. Pour qui allait-il me prendre un enfoiré de connard ce pensant supérieur au personne de petite taille. Sur l'épaule droite, un ange me disait de m'excuser ouvertement et de m'agenouiller, m'allonger... Non m'enterrer pour être a sa hauteur et avoir son pardon. Le démon sur l'épaule gauche que je ne voyais pas du a mon handicap. Même les borgnes peuvent confondre un nain et enfant. Il me susurrait d'avaler les excuses de l'autre faible, de ne rien faire paraître.De rester digne et fort le dos droit. Et non de Dieu allume une clope ça va te détendre gamin crié le démon à mon égard. Au vu des regards de Kaïto si j'allume mon mégot et que je lui demande une allumette se mettra-t-il dans tous ses états bons, il vaut mieux que je me débrouille n'attisons pas les erreurs commises.
J'aurais bien proposé un remontant à l'autre tendu, enfin, je ne s'aurais pas dire si son visage était tendu ou impassible rien ne véhiculé. Un putain de mauvais acteur de théâtre ne sachant joué qu'une est unique expression faciale. Face à lui, je restais bouche bee littéralement. Bloqué le regard écarquillé expriment le questionnement, il est heureux ? Malheureux ? Il est déjà à fond dans sa mission ? C'est un aristocrate de la haute, il fait le pouet pouet monsieur à de l'oseille. Je balance tout mes ryos en cure-dents et sabre auto affûtant. En-tout-cas, j'avais des a priori sur Fujiwara, mais lui faisais preuve de politesse et il ne laissait pas transparaître tout cet énervement.
Pensée du démon : si Kai donne un cure-dent a Kaïto, le cure-dent peut il lui servir comme bâton de randonnée ?
La boutade fit s'étouffer Kaïdo avec la fumée qu'il ingurgitait.Kaïto tant qu'à lui prenais le lead du groupe normale, il s'était déjà distingué avez l'appréhension du terrain du stress des réactions qu'il fallait avoir en moment de stress. Je confirmai ses propos pour devenir le Commandant de mission et puis son regard me dissuada de quoi que ce soit. La boule de nerf se lança a énumérer, c'est faculté de marionnettiste. Après quelques secondes de blanc et un échange de regard avec Fujiwara abaissant la tête me laissant l'honneur d'être le second à se présenter. Je changeai de posture montrant que je pouvais être quelqu'un de très simple, mais qu'une fois le job signé sur le terrain, j'étais quelqu'un de sérieux. Rejoignant les pieds, écrasant les braises active sur la cigarette et redressant le dos, je pris la parole.
" Kurōbā Kaïdo , Genin de rang C , c'est ma toute première mission, je vous avoue que je suis un peu stresser de commencé par une mission de rang B. " S'arrête et s'essuie le front
" pas de crainte, une fois sur le terrain mon tempérament enflammé ne me paralyseront pas." Arborant un large sourire endiablé
" Au contraire, je suis un ninja complet Attaque au corps-à-corps et à distance je maîtrise l'affinité Katon avec laquelle j'ai quelque prédisposition sans me vanter. J'aime le contact et la baston être en premier ligne si cela est fait intelligemment me vas entièrement ! "
Aujourd'hui à 8:51
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Fujiwara KaiGenin 下忍 de rang C
▶ Sujet: Re: [Mission / Libre / B] La maison du yokaï [PV Kaï et Kaido]
Chasseur de Bête.
Je ne pouvais pas m'empêcher de me poser des questions sur le groupe constitué pour une mission comme celle ci. Mais sur le papier, les personnalités de chacun ne collent pas avec les autres. Je me devais de rester dans l'éthique du Bushido, et ne pas manquer de respect à une personne plus ancienne à Homura.
Pour moi la taille ne fait pas l'homme, et en l'écoutant un peut plus, il disait être un Genin, B+. D'après les renseignements que mon maître avant mon départ m'avait expliqué. Dans un village il existe plusieurs types de catégories. Les rangs, et les grades. Les deux vont de paire, mais la étrangement, Kaito n'était pas devenu Chuunin.
Sans doute un tempérament un peu trop tout feu tout flamme, lui causant plus de tord que de bien d'après ce que je voyais. Un marionnettiste, et un utilisateur de l'affinité de la terre. Alors que Kaido lui, déjà typiquement le mec qui sur un champ de bataille meurt en premier. Clope au bec, comme au PMU, celui ci ce payant même le luxe de dire qu'il était stressé.
Réfléchissant rapidement, je pouvais déduire que le manque d'approche de notre compère est du à cela. Pourquoi, personnellement, la mission me procurais pas vraiment plus d'émotion positive que négative. Je prenais juste celle ci comme un acte logique en rapport avec mon éthique. Protéger, Servir, Mourir.
▬ Hmm. Je crains Kaido que le feu ne soit la solution. D'après l'ordre de mission, nous devons secourir des enfants.. Ta paume de la main droite sur le manche de ton Katana.
Des paroles simples avec un intonation calme et douce. J'étais pas du style à vouloir rabaisser quiconque dans mes paroles. Je veux juste que les objectifs soient compris par tous. Notre priorité est le sauvetage des enfants. Le reste. N'était que secondaire.
▬ Genin C. Je maîtrise le pouvoir de mon clan, plus le Zen'. Je suis un spécialiste en détection. Je m'occuperais de scanner les envirrons quand nous serons sur notre objectif. Pour le reste, mes aptitudes résident au corps à corps principalement. Ta paume de la main droite sur le manche de ton Katana.
Bibliothèque de chakra — D
Détection
Avec un mudra, l'utilisateur est capable de prélever les identités chakratiques de toutes les personnes l'entourant. Cela lui permettra, à terme, de les identifier s'il doit effectuer une prochaine technique de détection quelconque. Cette technique n'a pas besoin de s'effectuer pour un personnage isolé, cela se fait automatiquement. Les identités chakratiques sont retenues tout au long de la vie du shinobi.
UTILITAIREPUISSANCE DE RANG D
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▶ Sujet: Re: [Mission / Libre / B] La maison du yokaï [PV Kaï et Kaido]
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