SPIRIT OF SHINOBI

embrace your power




  1. ANNONCES

    22.04.24 patch Le Patch .02 est disponible !

    01.02.24 patch Le Patch .01 est disponible !

    20.12.23 nouveautés La news de fin d'année est sortie, affublée de nombreux changements et nouveautés, notamment dans les mises à jour de topics, de contextes, ainsi que d'un bottin des PnJs apparus en narrations afin de faciliter leur suivi !

    31.10.23 nouveautés La news d'octobre est sortie et le forum se dote, à l'occasion d'Halloween, d'un bestiaire de yokai dédié aux joueurs ainsi que d'une nouvelle bannière ! Kumo obient également un nouveau Ninjutsu Spécial, les reliques mystiques.

    24.10.23 changement Le forum passe officiellement à l'été 83. De nouvelles trames sont apparues pour chaque faction !

    18.07.23 update Les doubles-comptes sont désormais ouverts à toutes les factions et nous mettons en place les rangs intermédiaire pour donner plus de visibilité sur l'avancée du personnage ! La faction de Kiri récupère également un bonus XP à la présentation.

    04.07.23 update Les doubles-comptes sont désormais fermés pour la faction de Kumo qui a retrouvé sa pleine attractivité : ils demeurent toutefois ouverts à Kiri ! Nous retirons également les bonus XP associés, puisque l'activité atteinte nous convient.

    01.07.23 update Le forum dispose désormais d'un thème sombre ! Reportez-vous au petit curseur sur votre droite pour changer de l'un à l'autre.

    24.06.23 NEWS ! La news de juin est sortie ! Au programme ; des précisions et changements sur notre philosophie, la faction des Errants et les paliers de progression.

    23.06.23 changement Le forum passe officiellement l'an 83 (printemps). De nouveaux enjeux sont apparus sur les contextes de chaque faction !

    Été 83

    Cent huit ans avant notre ère, le chakra courut sur le monde comme une traînée de poudre. Venu de nulle part et de partout à la fois, il étreignit les hommes et anima leurs corps comme ceux des nouveau-nés dès leur premier souffle. Tel un raz-de-marée changeant le monde, son énergie leur offrit les prémices de ce qu’ils nommeraient « pouvoir », bien des années plus tard.

    Celui de dépasser les limites que la nature leur avait jusque-là imposées. De donner vie et corps à leurs ambitions les plus folles comme à leurs vices les plus abjects.

    Leurs chairs avaient été bénies de la grâce de l’alizée et de la force des typhons : leurs coups étaient plus précis, leurs organismes plus vigoureux. Un simple bond les menait jusqu’aux cimes des arbres majestueux du désormais Pays du Bois. Leurs pas les guidaient sans peine à travers les monts qui édifièrent bien plus tard les frontières de l’actuel Pays des Montagnes.

    Alors, ils embrassèrent cette nouveauté comme chaque bien de l’Humanité : avec le profond désir de la dompter jusqu’au moindre détail, de faire cette énergie sienne avant tant d’autres. Il leur fallut des décennies pour maîtriser ce que le plus simple shinobi peut accomplir aujourd’hui – mais ils y parvinrent, en demeurant dans la profonde ignorance de l’origine du chakra.

    Et ils comprirent. À quel point il pouvait receler la puissance de faire de l’imagination une réalité ; à quel point ils pouvaient dompter les leurs par la force et fonder les dynasties qui gouvernèrent le monde des années durant.

    Lire la suite


    XP

    Homura

    personnages


    Kiri

    personnages, +30 XP


    Kumo

    personnages, +15 XP


    Errants

    personnages


  2. Image decoration
    shogunat printemps 83
    Contexte d'Homura
    Régie par la noblesse, la richesse et par un grand sens de l'honneur et de la droiture, Homura se distingue ni plus ni moins des autres villages par son caractère guerrier à la limite du comportement militaire. Les shinobis qui sont formés pour devenir des shinobis d'Homura sont, dès leur plus jeune âge ou dès l'entrée dans la formation, forcés de respecter ce code d'honneur. Il est précisé que quiconque y dérogerait se verrait sanctionné de différentes façons... des travaux d'intérêt publique à l'emprisonnement et du bannissement des terres d'Homura à la pure et simple mise à mort.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de se sacrifier pour la cause Homura-jin.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de donner sa vie pour ses camarades, particulièrement s'ils sont plus jeunes ou s'ils sont moins expérimentés. De la même manière, il doit un incontestable respect à ces derniers.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de se sacrifier pour les civils.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de réussir une mission primordiale même si cela signifie abandonner ou laisser mourir ses camarades.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de dissimuler ses sentiments personnels ; pire que cela, il se doit de les ignorer et de les faire passer au second plan.

    ❈ Tout shinobi doit une indiscutable fidélité à sa faction. Toute information dissimulée, cachée volontairement ou toute trahison quelconque sera sévèrement sanctionnée.

    ❈ Tout shinobi doit se dévouer à son entraînement et au perfectionnement de son corps et de son esprit. Il doit respect aux siens et aux autres, tolérance aux différences, empathie aux plus faibles et rigueur dans ses efforts personnels (qui doivent être constants et variés).

    ❈ Tout shinobi doit un indiscutable respect à ses supérieurs hiérarchiques et doit obéir au doigt et à l'oeil à leurs ordres. Toute insubordination sera sévèrement sanctionnée.
    Image Personnage

    FUJIWARA SENCHI Portant sur ses épaules l'ensemble du clan Fujiwara, Senchi est un guerrier hors pair dont le jeune âge, la force d'esprit, la droiture, la témérité et les compétences l'ont rendu capable de se hisser au sommet. Un lien particulier mais inconnu le lie à Iwao, la Shogun, sans que personne ne sache trop quoi en penser. Certains le suspecteraient même d'être à l'origine de la mort de son père, bien que rien ne l'incrimine.

    Image Personnage

    HYÛGA EIMEI Figure représentante du clan Hyûga, devenu chef en l'an 68, Eimei incarne toute la fierté des siens. Droit, noble, charismatique tout en restant sobre, il semble en savoir plus qu'il ne le devrait. Il est à l'origine de l'ensemble des mouvements du clan Hyûga, car rares sont les membres de son clan osant défier ses ordres ou agir sans son aval. Il fait parti de la branche principale.

    Image Personnage

    NARA KUENAI Etant à la tête du clan Nara, Kuenai est extrêmement perspicace et dispose d'une intuition impressionnante. Très soucieuse des maux qui pèsent sur Homura, elle est parfaitement lucide vis-à-vis du comportement des siens comme de celui des autres clans et s'organise toujours dans l'ombre afin de limiter les dégâts. Certains la suspectent d'avoir assassiné Fujiwara Oda, et de nombreuses preuves mèneraient à penser qu'elle est coupable. Etrangement, elle rejette l'entière culpabilité sur Fujiwara Senchi.

    Enjeu n°1 :

    COOPÉRER AVEC KIRI ET KUMO

    65%

    Enjeu n°2 :

    CONNAÎTRE SES ENNEMIS

    10%

    Enjeu n°3 :

    VERS LES PROFONDEURS INCONNUES

    100%

    Derniers RP

    Retour au temple souterrain

    À l'été 83, un shinobi d'Homura se rend au sein du temple souterrain découvert lors de l'attaque d'Oto sur Homura, en périphérie du Shogunat. Ses découvertes mènent le lieu à son scellement complet par le clan Uzumaki, ainsi qu'à l'amnésie du genin.

    Le massacre du boucher

    À l'été 83, 90 civils sont assassinés dans la bourgade de Rindо̄ par un homme se faisant appeler « le Boucher ».
    Au terme d'un combat qui se révéla être une victoire pour l'escouade envoyée par Homura, il fut assassiné par Yamamoto Janome au moment où il s'apprêtait à leur révéler les plans de l'Alliance.
    À sa mort, le pouvoir des fils noirs, le Jiongu, réapparu à travers le monde.

    Évènement

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    Culture & religion

    → La chasse 春・狩猟期 – printemps
    → Festival de la Lune Rouge 夏・赤月の祭り – été
    → Virée aux morts 秋・死者への旅行 – automne
    → Nouvel an guerrier 冬・戦士新年 – hiver

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  3. Image decoration
    kirigakure printemps 83
    Contexte de Kiri
    S'il y a bien un lieu dans lequel la mort peut survenir à tout moment, c'est bien au sein du Village Caché de la Brume. Depuis des années, afin de lutter contre le retard qu'eut prit le pays par rapport aux autres factions, les autorités de l'Eau se décidèrent à mettre au point une philosophie qui leur permettrait de rattraper l'avancement des autres factions. C'est notamment au travers de l'assassinat que ces derniers trouvèrent leur réponse et ainsi furent éduquées les jeunes pousses destinées à devenir les futurs shinobis de Kiri. A un style sanglant et sanguinaire, loin de toute valeur humaine.

    ▒ Chaque Shinobi doit être capable de mourir pour la Brume et pour ses habitants.

    ▒ Chaque Shinobi doit capable d'abandonner, de laisser mourir voire de tuer ses camarades si cela leur permet la réussite d'une mission primordiale.

    ▒ Chaque Shinobi ne dispose d'aucun sentiment personnel : ils doivent agir sous les ordres de la hiérarchie.

    ▒ L'entraînement de chaque shinobi doit être rigoureux et il doit toujours être au service de l'identité de la Brume.

    ▒ Chaque Shinobi doit servitude et obéissance à la hiérarchie, tout manquement sera vu comme insubordination.

    ▒ Chaque Shinobi doit tuer tous les adversaires qui se dresseront sur le chemin de Kiri.

    ▒ La Brume est l'alliée de Kiri, nul ne doit la remettre en question.
    Image Personnage

    YUKI ZENRYŌ Yuki Zenryо̄, autrefois jeune membre du clan dont tous reconnaissaient le potentiel, devint chef de clan à la mort de Yuki Saburô en l'an 75. Très proche de la Mizukage, il lui assure son soutien inconditionnel et celui de son clan.

    Image Personnage

    KAGUYA TAOSU Cheffe du clan Kaguya, Taosu est connue comme étant une guerrière redoutable et particulièrement avide de sang et de trippes. Supportant avec fidélité l'identité de ce clan depuis des décennies, elle est, malgré son apparence, extrêmement hostile, sournoise et meurtrière, si bien qu'elle est redoutée dans son clan entier. Elle éprouve une très forte rancœur envers Oboroge, la Mizukage, car sa simple présence a fait diminuer de manière importante son quota d'assassinats par jour.

    Image Personnage

    SEIDŌ IMIFUMEI Personnalité émérite parmi les sabreurs, tout le monde au sein de Kiri connait Imifumei. Combattant redoutable maîtrisant Sо̄kо̄jikan, le Sabre du Temps, l'ensemble de Kiri le voit comme un shinobi imbattable. Il est vénéré de tous, car tous le connaissent comme un homme héroïque, portant de grandes valeurs d'espoir, de courage et de persévérance auprès des plus faibles.

    Enjeu n°1 :

    SE RENSEIGNER À L'INTERNATIONAL

    20%

    Enjeu n°2 :

    LE MYSTÈRE D'ARASHI

    0%

    Enjeu n°3 :

    LES ORIGINES DE LA BRUME SANGLANTE

    30%

    Derniers RP

    La lutte contre le yokai originel, groupe 1 et groupe 2

    Une escouade menée par Kaguya Bankichi permis à la Brume de repérer la trace de Shinchū et, au terme d'un affrontement difficile, de l'éliminer en le prenant par surprise. L'ensemble de l'escouade fut frappée par une marque maudite mystérieuse lors de son ultime râle.

    Enjeu : les origines de la Brume Sanglante & La Brume du Seigneur

    TBA

    Évènement

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    Culture & religion

    → Soutien aux cultures 春・米農業のサポート – printemps
    → Grande marée 夏・大潮 – été
    → Parade de sang 秋・血液示威運動 – automne
    → Hymne à la Brume 冬・霧に賛美歌 – hiver

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  4. Image decoration
    kumogakure printemps 83
    Contexte de Kumo
    Parmi les lieux les plus malsains et insidieux du Yuusei, Kumo s'y érige en maître. Faussement uni, le village est peuplé de shinobis qui ne souhaitent qu'agir pour leurs intérêts propres ou pour ceux des personnes pour lesquelles elles travaillent. Etrangement, cela est parfaitement assumé par tout le monde et ainsi sont éduqués les shinobis. En plus de cet état d'esprit, rédigé par le Daimyo en personne, Kumo dispose d'un Code de Renseignements que tout le monde doit consciencieusement respecter sous peine d'être sanctionné par le dernier. Evidemment, la crainte de ce dernier incite et invite tout le monde à les appliquer sans broncher.

    ζ Chaque Shinobi doit être capable de mourir pour son Daimyo.

    ζ Chaque Shinobi ne peut discuter des ordres de la hiérarchie. Aussi, tout manquement aux ordres du Daimyo est passible d'une peine de mort.

    ζ Chaque Shinobi doit être capable d'accomplir toute mission, même si cela lui impose des sacrifices insurmontables.

    ζ Chaque Shinobi doit s'entraîner en vue de récupérer toujours plus d'informations, et afin d'être toujours plus discret.

    ζ Toute information récoltée doit revenir au Daimyo sans aucune exception.

    ζ Toute personne surprise en train de comploter contre le Daimyo sera soumise à la peine de mort.
    Image Personnage

    SHIRATSUCHI BAKU'EN Baku'en est, en plus d'être le chef du clan Shiratsuchi, l'homme qui les a relevé de leur condition de "parfaits petits soldats obéissants". Désireux de liberté et de justice, il est animé par une grande hostilité qu'il parvient à maintenir discrète pour restaurer l'honneur de son clan, qu'il estime bafoué depuis des décennies. Secrètement, il rêve de pouvoir mener une rébellion contre Koriki Tomio, au risque que cela mène à l'extermination des siens.

    Image Personnage

    ABURAME YOKOSHIMA Fourbe, manipulatrice et très protectrice vis-à-vis des siens, Yokoshima est la cheffe du clan Aburame. Soupçonnée – sans preuves concrètes – par plusieurs personnalités d'avoir son nez fourré dans toutes les affaires, elle est autant admirée que crainte. En plus d'être une des rares personnes du clan Aburame à maîtriser les Rinkaichû, des rumeurs courent selon lesquelles elle serait à même d'agir efficacement, n'importe quand et dans tous les recoins du village.

    Image Personnage

    INUZUKA GETSUMEN — DÉCÉDÉ Fier et orgueilleux, à l'image des siens, Getsumen était le chef du clan Inuzuka. Reconnu pour sa ténacité au combat et pour sa témérité, il faisait partie des personnalités les plus attendues au poste de Shodaime Raikage. Il ne cachait pas sa profonde hostilité envers les dirigeants de son village, ce qui étrangement ne lui est jamais retombé dessus.

    Enjeu n°1 :

    COLLABORER AVEC HOMURA ET KIRI

    50%

    Enjeu n°2 :

    ESPIONNER LES PUISSANCES DU MONDE

    50%

    Enjeu n°3 :

    DESSEIN DE CONTRE-ATTAQUE

    0%

    Enjeu n°4 :

    SUITE DE L'AMULETTE

    20%

    Derniers RP

    L'histoire se répète : tour du raikage

    À l'été 83, l'Alliance, menée par un Yamanaka inconnu, tenta de récupérer le Shodaime Raikage. Ils y parvinrent, mais ne purent le ramener en vie - Getsumen fut tué, alors inconscient, par un shinobi nommé Sumashâ.

    L'histoire se répète : domaine aburame

    Une attaque d'un Yokai dans le Domaine Aburame décima une partie du clan. Un kumojin et deux errants présents sur place, parvinrent à endiguer la menace et à en venir à bout, en le tuant avec une la dague d'annihilation des Aburame.

    L'histoire se répète : domaine shiratsuchi

    Un shinobi de l'Alliance maîtrisant un art shinobi inconnu s'apparentant à l'orage attaqua le Domaine Shiratsuchi pour tenter de capturer l'un des membres du clan.
    Celui-ci fut tué par un Shiratsuchi ayant libéré le pouvoir de la première pièce d'une arme mythique, retrouvée plus tôt dans l'année par les forces de Kumo. Sa libération généra une explosion titanesque qui ne laissa aucun survivant.
    À la mort de l'homme inconnu, le pouvoir de l'orage, le Ranton, réapparu à travers le monde.

    Évènement

    À l'hiver 82, l'élection du Shodaime Raikage fit rage. Nommé presque unanimement, Inuzuka Getsumen prit le pouvoir et profita de son ascension pour tenter de mener un coup d'état contre le Daimyo, Koriki Tomio.
    Lui reprochant une cruauté sans nom qui punit, asservit et torture les innocents, une grande guerre civile éclata et le peuple Kumojin fut déchiré par l'affrontement des deux forces, alors que le Seigneur lui-même était présent.

    Culture & religion

    → Grande collecte 春・大採取 – printemps
    → Célébration d'Antan 夏・昨年のお祝い – été
    → Cérémonie des chandelles 秋・キャンドルの式 – automne
    → Jeux d'hiver 冬・冬季ゲーム – hiver

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[Mission A | officielle] Espionnage du Feu

Aburame Wari
[Mission A | officielle] Espionnage du Feu EmptyMer 5 Juil - 22:59

Expérience : 697
Messages : 143

[Mission A | officielle] Espionnage du Feu Empty
Aburame WariGenin 下忍 de rang B

Message Sujet: [Mission A | officielle] Espionnage du Feu

A
Espionnage du Feu
Le savoir c’est le pouvoir. Si Kumo a toujours adopté cet adage comme un mode de vie, il n’a jamais était autant au cœur de la politique de la Foudre qu’actuellement. En effet, afin d’asseoir son hégémonie sur le Yuusei et afin d'éviter tout retard sur les autres factions, les dirigeants souhaitent mener une vaste opération d’espionnage envers le Pays du Feu. C’est donc sous le couvert d’une mission diplomatique que vous serez chargé d’espionner, enquêter et remettre un rapport aussi détaillé que possible sur les forces et faiblesses d’Homura sans trahir votre couverture. Vous serez accompagné de l'un des Jônin du village les plus talentueux en terme de détection et de dissimulation pour votre mission.

Étapes —

→ Vous rendre à Homura sous couvert d’une mission diplomatique ;
→ Espionner le Shogunat en toute discrétion ;
→ Rendre un rapport détaillé aux autorités de la Foudre sur les forces et faiblesses du Pays du Feu ;

Récompenses —

14 XP et 600 000 ryôs par participants.

Pour Sumashâ, je n’avais aucune sorte de doute : j’avais une secrète envie de lui prendre son épée et de lui enfoncer dans la bouche rien que pour me prouver ma virilité. Mais l’autre, le Minamoto de son nom, je ne savais pas si j’avais envie de le rosser ou de le baiser. Non que ça me démange de foutre des gifles, mais le coquin de sort l’avait rendu particulièrement mignon et ça valait pour tout le monde, moi y compris ; et je ne savais pas ce qui lui ferait le plus de mal entre mes phalanges ou... Je contenais néanmoins ces viles pulsions pour garder la tête froide et garder les yeux rivés sur mon objectif. Sur notre objectif, pardon.

Le printemps irradiait de ses senteurs et de ses bourgeons de fleurs pendant que je marchais dans les allées champêtres le doigt dans le pif. J’avais un gros truc dans le fond de la narine, si loin que j’y enfonçais presque tout mon doigt, et je ne savais si c’était un insecte ou autre chose mais je trouvais la chose particulièrement dérangeante. Non seulement je ne captais plus tous les effluves des prés fleuris, mais en plus cela jouait sur la captation des signaux phéromonaux de mes petites escadrilles et sur ma capacité à percevoir leurs messages. Je comptais donc principalement sur leur ballet aérien : mes jouvencelles ont appris à décrire des mouvements tantôt rectilignes tantôt circulaires pour me décrire la nature de leurs trouvailles, comme le font les abeilles entre elles.
Un autre secret bien caché du clan Aburame.

J’arrivai en premier sur le point de ralliement et de départ, toujours dignement symbolisé par la porte de Kumogakure. Dans mon sac, j’avais enfoui quelques provisions censées me nourrir au moins une fois par jour et sur le long terme : du gruau à faire bouillir, un peu d’avoine, du miel et nouilles sèches. Ce qui prenait le plus de place était liquide toutefois, car je ne pouvais risquer de partir du pays sans un bon breuvage : il n’existe pas de meilleur baume au cœur que l’ivresse lorsque les choses vont mal.
J’avais enfilé mes bottes et ma veste. Je n’étais pas couvert plus qu’il ne fallait, conscient que la marche allait nous faire transpirer, mais j’avais pris soin de me munir d’une petite étoffe qui me servirait soit d’écharpe, soit de couvre-tête ; et de mouchoir, pour l’instant présent où j’écrasais le cadavre de la petite créature qui s’était faufilée dans ma narine.

Autour de moi les guetteuses voletaient gentiment, gaies et brûlantes de découvrir d’autres frontières. Je saluai Sumashâ et Yoichi d’une façon très courtoise bien que mon esprit était inondé d’idées quelque peu décousues ; puis j’attendais avec eux que le chef pointe le bout de son petit nez.
C’était un peu le tracas de ce grand périple avant qu’il ne démarre. J’étais sûr de tomber sur un gros con ; et s’il ne l’était pas, j’étais à peu près sûr de pouvoir m’arranger pour qu’il le devienne.

« Sumashâ, Yoichi… j’espère que vous avez prévu de quoi picoler. »

Minamoto Yoichi
[Mission A | officielle] Espionnage du Feu EmptyJeu 6 Juil - 23:57

Expérience : 708
Messages : 209

[Mission A | officielle] Espionnage du Feu Empty
Minamoto YoichiErrant 流離 de rang B

Message Sujet: Re: [Mission A | officielle] Espionnage du Feu

Sa longue crinière crépusculaire tombant sur ses délicates épaules, Yoichi se saisit de son peigne afin de lisser ses cheveux de sorte à ce qu’ils reprennent une forme plus homogène. Face au miroir, il observait les moindres contours de sa chevelure, voyant qu’il lui restait encore quelques épis sur le haut du crâne, il continua à faire jouer son instrument sur les cordes de sa chevelure, avec la même adresse qu’il pratiquait le shamisen. L’exercice était peu ou prou le même, il lui fallait faire preuve d’une grande maîtrise, pour avoir entretenu ses cheveux aux couleurs hors du commun maintes et maintes fois, il lui était impossible de sortir de ses appartements sans être parfaitement coiffé. Cet exercice d’hygiène pouvait lui consommer quasiment une heure entière jusqu’à ce qu’il atteigne l’optimum visuel qu’il recherchait. D’aucuns pourraient y voir du narcissisme, lui y voyait plutôt une exigence minimale qui les distinguent des gens du commun, voire des bêtes sauvages. Il était primordial pour l’homme de savoir s’entretenir, d’autant plus s’il souhaitait apparaître sous son meilleur jour et dans des conditions aussi officielles que lors d’une mission diplomatique.

Diplomatique en apparence en tous cas, puisqu’il était alors question d’espionner le Pays du Feu, si l’on en croyait la mission qu’il avait accepté de prendre. Si les factions du Daimyô et du Raikage étaient à couteaux tirés, cela n’empêchait pas les opérations extérieures de se poursuivre sous l’impulsion du Daimyô qui souhaitait réformer le pays en profondeur en s’appuyant sur sa force première, à savoir la récolte d’informations. C’était du moins ce que Yoichi avait entendu parler en rejoignant Kumo en tant que mercenaire, il savait qu’en rejoignant les rangs de la Foudre il aurait l’opportunité de prendre part à leurs opérations et espérer en apprendre davantage sur leur mode de fonctionnement, tisser sa propre toile de connaissances et enfin mener à bien les projets qu’il s’était donner de satisfaire pendant son séjour à Kumo. Car s’il avait quitté les terres immaculées de Tetsu, ce n’était pas par simple désir d’émancipation ou pour des raisons aussi triviales que futiles, il avait pour réel dessein de mettre ses qualités au service du bien commun et en retour obtenir les moyens d’obtenir les réponses à ses questions. Les réelles motivations qui l’imposaient désormais de travailler pour cette ancienne colonie de l’empire d’Hamono étaient pour l’instant inconnues du reste du village, il préférait simplement garder ses cartes près de lui et voir ce qu’il pouvait tirer de son passage ici.

La besace sur son épaule, contenant des bentos qu’il avait préparé à l’avance ainsi que des herbes médicinales pour corriger les migraines, d’autres pour guérir des irritations de la peau. Il savait que le chemin pouvait être long aussi avait-il pris le soin de préparer des vêtements de rechange, en plus de son habituel kit shinobi, incluant un mystérieux rouleau attaché à sa ceinture, où l’on pouvait aussi apercevoir un éventail qu’il ne dépliait que dans certaines occasions. Il avait sur lui un traditionnel haori aux différentes teintes de blanc, un habit qui se voulait à la fois confortable pour le voyage mais sans pour autant diminuer son élégance. Une longue capuche de fourrure blanche descendait le long de son dos, rappelant ses origines du pays où la neige ne s’arrêtait jamais et qu’il avait quitté naguère pour se lancer dans la quête de l’inconnu. Il ne pouvait contenir dans sa poitrine une certaine excitation à l’idée de faire de nouvelles connaissances mais surtout, avoir l’opportunité de se joindre à une mission de si haut rang malgré sa sous-qualification. Il n’avait d’autre choix que de se reposer sur le jugement de leur supérieur au cours de cette mission, un jounin qui paraissait-il était un expert en infiltration.

Une fois sur place, il inclina respectueusement la tête vers ses coéquipiers et son chef de mission, lesquels s’étaient rassemblés au point de rendez-vous, il esquissa un sourire amusé à la proposition de l’Aburame malgré la présence de leur supérieur qui n’était peut-être pas si enclin à s’adonner au plaisir de la boisson pour resserrer les liens du groupe. En tant qu’artiste et hédoniste de surcroît, il n’y avait rien de tel pour le troubadour qu’une conversation arrosée avec générosité.  

Mes hommages, chers Kumojins. J’espère rendre ma présence utile pour mener à bien cette importante mission. Il s’adressa d’abord à Wari. Intéressante suggestion. Prévoyez-vous de picoler pour renforcer la solidarité d’équipe, ou bien pour garantir le succès de notre opération diplomatique? Encore faut-il qu’ils acceptent de nous recevoir n’est-ce pas? Il se tourna vers le jounin. Que savons-nous de notre interlocuteur exactement, avons-nous prévenu le pays du Feu que nous allions leur rendre une petite visite?

Arasaka Sumashâ
[Mission A | officielle] Espionnage du Feu EmptyLun 10 Juil - 1:26

Expérience : 0
Messages : 60

[Mission A | officielle] Espionnage du Feu Empty
Arasaka SumashâGenin 下忍 de rang C+

Message Sujet: Re: [Mission A | officielle] Espionnage du Feu
Les mains entourant mon crâne, je sens ce matin beaucoup trop de pensées qui se bousculent dans ma tête. Kumo, l’Alliance, Homura. Avec chacune de ces puissances tentaculaires, je vais devoir frayer, mentir, manipuler, pour tenter de me sortir vivant et les poches pleines d’un nid de crabes où le moindre coup de pince pouvait signer mon arrêt de mort. Tant bien que mal, je fini par me recentrer, repenser à l’essentiel. Ma routine, ma préparation. Mes armes, mon espadon, mon armure : une à une, j’inspecte chaque pièce, en vérifie toutes les facettes, revérifie chaque rivet et chaque lanière. Rien. Je ne peux plus rien laisser au hasard, encore moins aujourd’hui qu’auparavant. Quand je repense aux conséquences de ma dernière incartade, de ce seul instant volé où j’ai laissé mes pulsions l’emporter sur ma raison, je me dis que la prochaine pourrais m’expédier directement dans le fossé. Pour de bon, cette fois. Sans qu’un bienfaiteur Inuzuka ne soit là pour le sauver les miches.

Enfin, tout est prêt. Mon plastron ajusté, sur mes vêtements de voyage. Mes jambières et gantelets bien resserrés et alignés sur les substrats de cuir. Mon épée… son poids et son ombre pesant agréablement dans mon dos, comme une promesse de toujours demeurer à mes côtés pour me servir de rempart et de tranchoir absolu. Sans oublier le reste, mes accessoires de mort, harnachés à ma ceinture et sur mon plastron, prêts à être utilisés en un battement de cils. Le tout recouvert par mon par-dessus de voyage, ample, sombre. Loin de dissimuler le fait que je suis un combattant, surtout avec le manche de ma chère et tendre qui dépasse à côté de ma nuque, mais apte à créer ce qu’il fallait d’incertitude chez ceux qui pouvaient vouloir me chercher des noises. Résigné, sans un mot pour qui que ce soit au domaine Inuzuka, je me mets en route.

Et à l’entrée du village, je tarde pas à voir les mouilles de ceux qui seraient du voyage avec moi. Wari -encore lui-, un étranger à la tignasse excessivement lisse, et notre chef d’équipe. En arrivant à leur hauteur, je ne dis rien, me contente de les dévisager tour à tour, même Wari que je connais déjà, pour prendre la température. L’idée d’employer quelqu’un d’extérieur à Kumo pour ce genre de travail me semble aberrant, et je me dis qu’il doit y avoir une raison à la présence de ce type. Mais avance de me lancer dans des hypothèses inutiles…

« ...Ton nom, blanchette ? » je demande à l’esthète.

Autant de mots déblatérés sans donner d’information utile. Je me mets à foncièrement espérer que le gars saura être plus efficace sur les autres aspects de cette mission


Maître du Jeu
[Mission A | officielle] Espionnage du Feu EmptyLun 10 Juil - 19:38

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Maître du Jeu

Message Sujet: Re: [Mission A | officielle] Espionnage du Feu
Vous êtes fin prêt à mettre derrière vous la cité des nuages pour plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Aujourd’hui, vous avez l’opportunité d’écrire l’histoire et d’en récolter toute la gloire ou l’infamie.

Silencieusement, une bête ailée de la famille des hiboux venait se poser avec précision sur l’épaule de Minamoto Yoichi, un homme qui ne portait même pas les sigles de Kumo. Utilisant son aile, il pointait en direction de l’homme qu’il avait pensé être le Jônin.

Mauuuuvaise personne !

Déclarait-il en mettant l’emphase sur son premier mot. Il est facile de comprendre que la créature n’avait rien d’ordinaire. Après tout, quel animal pouvait bien utiliser le langage des hommes ?

Un second hiboux vint se poser silencieusement sur l’épaule libre de celui qui n’avait pas de patrie. Sans perdre une seule seconde, il s’exprimait à son tour.

Derriere tooooooooiiiiii !

Derrière vous se trouvait une femme au début de la vingtaine. Faisant visiblement une bonne tête de moins que vous tous, son gabarit vous criait qu’elle n’avait rien d’une combattante. Bien entendu, les apparences pouvaient être trompeuses, mais à côté de Shumashâ qui avait dédié sa vie aux arts martiaux, les différences étaient extrêmes. Il était même facilement possible d’imaginer que l’arme portée par l’Arasaka était plus lourde que celle qui allait être votre chef pour cette besogne.

Sur son épaule se trouve un troisième hiboux et dans son dos un arc sylvestre. Pour ceux et celles qui auraient quelques connaissances des personnalités connues du village, il vous était absolument possible de faire le rapprochement entre son apparence et la présence de ses alliées avec une personnalité de Kumo portant le titre de La Multitude.

[Mission A | officielle] Espionnage du Feu Dec4zz4-130e019d-db8b-4638-b73b-a0b1265a3816
Hyakuzô Makoto, aka La Multitude - Jônin de rang A

Bon matin à vous trois ! Nous ne tarderons pas à nous mettre en route. Je m’appelle Hyakuzô Makoto.

Déclarait-elle sur un ton doux avec un sourire sur le visage.

Pour répondre à ta question, nous serons accueillies par Fujiwara Masahiro. Homura est déjà au courant de notre arrivée et ils pensent qu’on est là afin d’échanger des informations au sujet des Yokai dans l’objectif de créer un recensement pour La Tour des Archives.

Elle valsait ses iris entre vous tous et de sa dextre, elle vous indiquait de commencer à vous mettre en route.

Nous en avons pour cinq jours et demi de marche. Profitez-en pour bien enregistrer les informations de la mission et pour me poser toutes les questions que vous jugez nécessaires, mais dès que nous franchirons la frontière de Kumo on ne communiqueras plus à ce sujet ouvertement.

Note de la Narration:

Choix à faire:

Nouvelle Mécanique:

Aburame Wari
[Mission A | officielle] Espionnage du Feu EmptyMar 11 Juil - 23:28

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Aburame WariGenin 下忍 de rang B

Message Sujet: Re: [Mission A | officielle] Espionnage du Feu



Je décernai à notre camarade Yoichi une œillade des plus intrigantes au regard de la réponse qu’il m’offrit, eu égard à ma quête d’ébriété collective. Ce genre de regard qui vous met à poil, qui sonde un problème non résolu, qui cherche un lien de causalité ; qui se fait sa propre justice.

Je n’avais pas aimé sa réponse car je n’aime qu’on réponde à des questions par des questions. Mains dans les pognes, je me contentai de cracher une vieille glaire à ses pieds afin qu’il comprenne bien une chose des plus fondamentales pour le bon déroulement de cette mission : mieux vaut ne pas se montrer trop aimable avec les pourritures de mon genre.

Je concédai à cet instant un regard amusé à Sumashâ et son arme lourde. Railleur, vaurien, je ne pouvais me priver d’une petite remarque de bon ton.

« Une épée si grosse, c’est pour compenser quelque chose ? »

On était mal barré pour la cohésion, mais la compétition était ouverte : je comptai bien tirer mon épingle du jeu et laisser ces deux créatures sur le bas-côté pendant que je me hisserais vers les cieux, n’en déplaise aux faiseurs de leçon. L’humanité, la camaraderie, le vivre-ensemble… c’était un bien beau baratin.

Sous mes cheveux ébouriffés dansaient deux feux qui se dirigèrent vers la Jônin arrivante lorsque cette dernière se présenta. Aussi peu la vis-je, aussi commençai-je à la détester : elle était bien trop joviale et gamine à mon goût. Rien que pour briser ce trop-plein d’enthousiasme et amener des choses plus matures sur la table, j’avais envie de la… de lui soumettre des propositions d’adulte. Avant cela cependant, nous avions une fenêtre interrogative : des questions que nous pouvions poser, et des réponses que nous pouvions avoir.

Nous partîmes. Nous pressâmes le pas, hâtés de parvenir au but. Le temps du chemin, je méditai quelques questions tout en analysant les différents scénarios possibles. Serions-nous seulement accueillis en odeur de sainteté ? Le discours de façade concernant les Yokai, ces créatures mystiques hantant le monde dans lequel nous vivions ; cela était-il seulement crédible ? Dépêcher toute une escouade pour quelques démons ? Comment pouvait-on amener d’autres sujets sur la table et remplir nos auges d’informations capitales pour notre nation ?
Il fallait penser à cela, ainsi qu’à ce qui pourrait être une épine dans le pied. Lors, chemin faisant, je me permis de soulever quelques points.

« Avant de rentrer au Pays du Feu, il nous faut déjà savoir à qui l’on s’adresse. Ont-ils des croyances particulières ? Leur loi est-elle religieuse ou étatique ? Qui dirige ? Selon moi, on ne comprend les hommes qu’à partir du moment où l’on saisit la nature de leur idéologie. Quelles sont leurs maximes ? Ont-ils une façon particulière de percevoir ce monde, et les Yokai tout particulièrement ?
Je suis navré de me montrer aussi invasif avec mes questions, mais prenons le temps de l’analyse si nous voulons que les choses se déroulent bien. Si vous le permettez, que sait-on à propos du clan Fujiwara et de ce type que nous allons rencontrer ?
»

J’écoutais attentivement les réponses de La Multitude. Puis je me fis taiseux et plein d’ardeur : nous marchions si vite que j’avais l’impression d’être tel un étalon au galop.
Et parlant d’étalon, je ne manquais point le soir venu d’aborder un sujet plus épineux ; en secret, avec notre cheffe.

« Les nuits sont froides. Si ça ne vous dérange pas, je peux vous tenir compagnie sous le firmament… et sous la couverture. »

Résumé:

Minamoto Yoichi
[Mission A | officielle] Espionnage du Feu EmptyVen 14 Juil - 0:54

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Minamoto YoichiErrant 流離 de rang B

Message Sujet: Re: [Mission A | officielle] Espionnage du Feu

Drôle d’équipe qu’était celle que venait de rejoindre l’enfant prodige des terres de neige, un brin amusé par l’ironie de la situation dans laquelle il se trouvait à présent, il ne put retenir un sourire en coin. Forcé de constater qu’il aurait à naviguer entre des coéquipiers qui n’avaient visiblement aucun confiance en lui en tant qu’il n’était qu’un mercenaire qui offrait temporairement ses services au village, il ne pouvait guère leur reprocher cette méfiance en prélude de leur odyssée au-delà des frontières de Kaminari, lui-même aurait adopté la même attitude, probablement. Il ne tenait alors qu’à lui de prouver son utilité auprès du village qui l’avait engagé, après tout il ne manquait pas de ressources et il avait bien l’intention de montrer toute l’étendue de ses capacités. Bien qu’il ignorât encore l’identité de celui qui s’adressa à lui sous le surnom affectueux de “blanchette”, le Tetsujin se rendit compte qu’emporté par sa curiosité d’en savoir plus sur ses compères et la nature de la mission, il n’avait pas décliné sa propre identité, maladresse qu’il corrigea sans plus tarder:  

- Mes excuses, où avais-je la tête? Je suis Minamoto Yoichi, amateur de théâtre et de belles chansons. D’actions héroïques aussi, si le voyage nous le permet, je serais honoré d’être témoin de vos exploits, mystérieux guerrier.  

La route allait être longue, le trio aurait tout le loisir de faire connaissance sur le chemin, ou pas, compte tenu du fait qu’il avait affaire à deux hommes au regard menaçant, pas le genre de personne qu’on accoste dans la rue en leur demandant gentiment le chemin. Après avoir déplacé son regard vers celui qu’il pensait être leur responsable de mission, il sentit comme un tapotement sur l’épaule. Un curieux volatile aux yeux perçants venait de se percher sur son deltoïde, émettant un cri formant une suite de mots qu’il reconnut sans mal. Il sursauta un instant en se rendant compte que l’oisillon venait de lui parler comme un humain. A peine le premier hibou venait-il de finir son intervention qu’un deuxième venait se poser sur son épaule libre, afin de l’avertir de la présence d’une personne derrière lui et dont il n’avait absolument pas ressenti la présence. La maîtresse des hiboux se révélait sous les apparences d’une fillette qui n’avait probablement pas plus de la vingtaine, et dont la carrure n’avait rien d’impressionnant en soi. Pourtant la présence des petites boules de plumes correspondait parfaitement à la description de la Multitude, une gradée bien connue du village de la Foudre à qui ils devaient le respect ne serait-ce que par la réputation qui lui précédait en matière d’infiltration.

Ainsi les hautes sphères leur avaient-elles assigné une véritable célébrité dans leurs rangs, de quoi exciter la fibre artistique de notre cher Yoichi, réfléchissant déjà à des ballades dans lesquelles il décrirait les grands faits de l’archère qu’il avait grande hâte de voir en action. Mais trêve de fantasmagorie, il était temps pour la joyeuse bande de s’en aller vers de nouveaux horizons, la jounin en tête de file avec l’Aburame qui avait l’air tout aussi enthousiaste de partir à l’aventure, tandis que l’éphèbe aux cheveux d’automne tentait de garder le rythme de cette marche effrénée malgré sa frêle constitution. A quelques mètres derrière la jounin qui était en tête de file, il prit la parole à son tour afin d’en savoir plus sur ce que l’on attendait d’eux:  

Pour ma part je me demandais si nous avions déjà un plan pour espionner le pays du Feu, j’imagine que cela consistera à faire diversion avec cette rencontre diplomatique et en profiter pour infiltrer le territoire pour récolter des informations. Cela suppose aussi un travail de reconnaissance en amont. Comment comptiez-vous procéder Makoto-san? Une rencontre montée de toutes pièces, qui sert de façade pour la vraie scène qui se jouera dans les coulisses, je voulais savoir quels rôles nous étions censés jouer dans ce scénario afin de vous appuyer dans le bon déroulement des opérations? A moins que l'improvisation soit de mise?  

Dans la mesure où celle-ci était la plus expérimentée en subterfuge et infiltration, ils auraient à dépendre de son jugement pour mener à bien cette mission d’espionnage, même s’il se doutait que tout ne serait pas aussi facile. S’ils avaient décidé de faire appel à trois genins en plus, c’est qu’ils attendaient quelque chose de spécifique de leur part, la question était de savoir quoi exactement.


Spoiler:


Arasaka Sumashâ
[Mission A | officielle] Espionnage du Feu EmptyLun 17 Juil - 0:41

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Arasaka SumashâGenin 下忍 de rang C+

Message Sujet: Re: [Mission A | officielle] Espionnage du Feu
Sans même y penser, je réussis à me retenir de foutre une beigne royale à cet empaffé de Wari. Pas que céder à la tentation aurait pu lui donner raison, non. Simplement, mes réflexions du moment m’accaparent trop la tête pour me permettre de stopper le mouvement pour lui éclater les dents. Et puis c’était pas comme si je connaissais pas le type, ses manières, ses tics. Envoyer des fions, se dépraver et dépraver les autres était dans sa routine la plus basique : rien qui puisse en fait justifier qu’on perde du temps en gesticulations inutiles avant même le départ pour Homura.

«  Sûrement ta connerie. Mais le compte y est sûrement pas encore... »

Fion pour fion. L’équilibre atteint, je peux reporter toute mon attention sur l’esthète sorti de nulle part qui complète notre trio. Minamoto Yoichi. Un… putain de barde ? Sur mon visage, sûrement, se lit mon dégoût et ma consternation pendant un long moment. Mais je me reprends. Me rappelle que si le combat fait partie des éventualités très probables de notre petite escapade, la duperie et la duplicité portées par les mots et les boniments vont y occuper une place très importante. A voir, je me dis. Mais que ce gars compte pas sur moi pour lui sauver les miches si les shuriken se mettent à pleuvoir. Pour son propre bien, j’espère qu’il sait aussi bien se défendre que se pomponner. Mon attention mécaniquement se reporte sur celui qui semblait faire office de chef d’unité, cherchant son regard, cherchant à le jauger. A ce moment, cependant, un espèce de hibou vient se poser sur Yoichi et.. se met à parler ? C’est vite le tour d’un deuxième volatile d’atterrir, et mes yeux ont tôt fait de se river sur le côté, vers la frêle silhouette qui venait d’apparaître de façon un peu trop discrète à mon goût. C’est à ce moment, seulement, en recoupant deux et deux, que je comprends qui est réellement notre leader pour cette mission.

La Multitude. Une Juunin réputée redoutable, et que j’espérai ne jamais avoir comme ennemie. Sobrement, je hoche la tête pour la saluer, me présente de la façon la plus neutre et basique possible.

« ...Je suis Sumashâ. »

Et je fais bien d’être aussi succinct, parce que mes deux coéquipiers ont pour leur part de quoi meubler la conversation de façon assez spectaculaire. Sans traîner, je me mets à suivre le mouvement, presque étonné que ces blanc-bec et que cette… jeune femme, se sentent d’attaque pour suivre un tel rythme. Qu’ils ne s’avisent pas de ralentir au fur et à mesure, ces empaffés. Beaucoup de palabres s’échangent : j’ai beau avoir la parlote en horreur, je les écoute avec attention, plus particulièrement les réponses de Makoto. Pour remplir pleinement nos objectifs, j’ai déjà ma petite idée sur le comment, mais je décide de ne pas partager tout de suite la marche à suivre avec mes coéquipiers. Pour réussir, chacun devrait jouer sur ses forces, et les miennes… ne résidaient pas tout à fait dans mon vocabulaire et son emploi. Malgré tout, je me permets un commentaire à l’encontre de ce Yoichi : il pouvait être un atout pour nous, oui… mais seulement si il comprenait bien de quoi il allait vraiment être question, là-bas à Homura.

«  Tsh… Vous, les bardes... On est pas dans un roman à la con, Yoichi. Notre boulot, c’est de comprendre comment fonctionne le Pays du Feu. De savoir où appuyer pour leur faire mal, si on en a besoin un jour. Oublies tes scénario : on doit aller au contact de ces gens, directement, pour repartir avec les renseignements qu’on veut. »



Spoiler:

Narrateur
[Mission A | officielle] Espionnage du Feu EmptyMer 19 Juil - 4:46

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Narrateur

Message Sujet: Re: [Mission A | officielle] Espionnage du Feu
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Hyakuzô Makoto, aka La Multitude - Jônin de rang A


Auuuuuuuuusi désagréable que vous êtes

Vous avez tous raisooooooons.


[Makoto] - Le plan, c’est vous. J’ai choisi de faire équipe avec des genins et… toi... justement parce que j’estime que vous êtes les mieux placés pour découvrir tout ce qui a été exprimé par Wari.

Elle posait son regard sur l’Aburame, refusant de poser ses iris sur le voyageur, mais en faisait complètement référence en l’identifiant sous le sigle de “et… toi…”

[Makoto] - Nous ne savons rien de ce que tu demandes, mais c’est justement ce que nous cherchons à connaître et même plus. Je suis ravi de ta curiosité, ton travail est de nous fournir ce genre d’information… Et je vois déjà que tu penses plus loin que mes supérieurs… À voir ce que tu nous fourniras…

Tels avaient été les divers messages échangés par les deux mêmes hiboux de la Multitude et celle-çi.

Vos interactions dévoilait qu’elle était impressionnée par les demandes de Wari (mais complètement indifférente à ses avances) tandis qu’elle était résistante face aux implications de Yoichi.

De son côté, vous pouvez aisément comprendre que deux des trois hiboux s'expriment indépendamment de la Jônin, tandis que l'animal qui n'avait pas quitté son épaule semblait être particulièrement protecteur de l'invocatrice.

Au moment de votre lancé vers le pays des flammes, les deux créatures qui s’étaient au préalable posées sur le voyageur s’étaient envolées et devançaient votre groupe. Les yeux reluisant de la jônin n’étaient qu’un indicateur parmi tant d'autres, tandis que ceux de son allié couvert de plume ne semblaient pas vous quitter du regard et en particulier le marionnettiste et l'Aburame.

Pour ceux et celles adepte des arts de la détection ou de l’invocation Kuchiyose, il vous était amplement possible de comprendre que la Jônin de votre équipe partageait ses sens avec les deux bêtes mobiles de son quatuor… tandis que la troisième posé sur son épaule vous percevaient tous comme une menace - et surtout Minamoto Yoichi et Aburame Wari.-  

Sans cette expertise, il vous était possible de saisir une action pour en comprendre les tenants et les aboutissants, mais sans cet investissement, il fallait assumer n’y comprendre au minimum que la méfiance. (Voir le spoiler [Nouvelles Actions])


***


Revenant à ses propres sens, elle vous offrait individuellement diverses réponses, et ce, parfois plusieurs heures après vos interrogations.

D’une part, le hibou qui était à tout jamais resté sur son épaule observait toujours particulièrement l’Aburame aux intentions adultères et le voyageur qui ne portait pas les sigles de Kumo.

Si la Jônin ignorait les dires provocateurs de Wari, la créature présente en tout temps près d’elle les avait particulièrement pris en compte. Sans doute était-ce là la nature de leur relation  ? Un humain naïf accompagné d’un Kuchiyose Paranoïaque ?

Si ce n’était pas clair, certains indicateurs étaient criants. Libre à Wari d’en interpréter le sens qu’il désirait, mais dans son verbatime, la jônin ignorait ses avances et le hibou immobile sur son épaule menaçait ses avances.


***


Arrivant au coeur de la frontière qui séparait le pays de foudre à son homologue si insignifiant qu’il était ignoble… la Jônin vous échangeait une dernière fois quelques mots.

[Makoto] - À partir de maintenant, nous sommes une équipe de Kumo envoyée pour récolter des informations sur les Yokai habitant les chemins entre la foudre et le feu. J’ai choisi de faire affaire avec des genins pour qu’on ne questionne pas trop nos diverses implications, mais j’espère ne pas m’être trompé en vous choisissant… J’ai même poussé ma chance en acceptant quelqu’un en dehors de notre armée pour nous accompagner.

Son regard se posait une nouvelle fois sur le voyageur de votre groupe.

[Makoto] - Kumo compte sur vous pour récolter tout ce que vous pouvez, mais cette mission n’existe pas officiellement. Soyez discret et prenez votre temps. Les risques inutiles ne seront pas bien reçus. Vous avez une grande liberté d'action, c’est le meilleur moment pour prouver au village que vous êtes utile et pas un fardeau.
Kuuuuuuuumo n'aime pas les fardeaux.


Sur ses mots, votre groupe finit par quitter la frontière du pays de la foudre.

Choix à faire:

Rappel des Mécaniques:

Nouvelle Mécanique:

Aburame Wari
[Mission A | officielle] Espionnage du Feu EmptyJeu 20 Juil - 10:47

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Aburame WariGenin 下忍 de rang B

Message Sujet: Re: [Mission A | officielle] Espionnage du Feu



Nonobstant son ignorance eu égard à mes interrogations, La Multitude se montra plus curieuse que prévu. Aussi adepte étais-je du monde entomofaunique et de l’étude du vivant, de la vie sociale et des caractéristiques des espèces, aussi interloqué demeurai-je quand je vis quelle sorte de cinéma s’offrait à moi ; quelques temps à peine après que Sumashâ m’eut retoqué ma boutade.
La Jônin avait deux créatures pour éclairer la zone et une autre pour la défendre individuellement. En d’autres termes son groupe, aéro-terrestre, s’arrogeait des éléments de patrouille et un élément de protection, ce qui signifiait qu’elle n’avait en quelque sorte pas d’angle mort au-dessus de la terre. Suffisait d’une tactique triangulaire entre elle et ses deux éclaireurs pour avoir une vision sur sa propre position à tous les azimuts. Défensivement, Makoto devait être une sorte de bastion bien gardé ; mais tout bastion qu’on soit, aussi hauts soient les murs, il faut toujours se méfier des galeries souterraines, des dédales labyrinthiques qu’on creuse pour ignorer la taille des remparts.

Il y avait une faille quelque part dans La Multitude, et ma spécialité consistait justement à la reconnaître ; pour autant que je veuille y consacrer les efforts nécessaires. Cela me semblait néanmoins important, car outre le fait que cela me permettrait de combler cette faille pour la protéger, j’avais décelé durant nos échanges quelques regards en biais de la part de la créature juchée sur son épaule ; et je me sentis par moments comme scruté, épié dans les ombres par des volontés secrètes cachées derrière le sourire et cette fausse bonne sympathie de La Multitude. En prime, en plus de me faire alpaguer par ce regard inquisiteur de sa petite boule de plume, elle me louangeait devant les deux autres comme pour vanter mes mérites, et pour n’avoir pas l’habitude de ce genre de choses je demeurai circonspect : quand moi-même je montre trop d’estime en façade pour une personne, c’est pour mieux l’amadouer et l’escroquer plus tard.
Peut-être m’étais-je montré trop disposé à trouver des solutions. Peut-être essayait-elle de me convaincre de mes compétences pour mieux m’exploiter. Peut-être achetait-elle ma bonne conduite. En secret, j’étais déjà en train de me maudire d’avoir montré tant d’intérêt. Après tout, c’était à elle qu’incombait la responsabilité directe de cette mission, et point n’avais-je réfléchi à cette inversion de rôle : plus nous serions disposés à révéler nos forces, plus elle pourrait se reposer sur nous. Ce qui me posait problème d’une certaine façon.
Au boulot, il ne faut jamais se montrer trop compétent, au risque de devoir tout faire à la place des autres.

Je mis les mains dans mes poches pour me toucher discrètement l’appendice masculin. Avec toutes les maladies sexuelles que je me trimballais sans doute, j’avais des démangeaisons courantes, et foutre mes mains dans les pognes pour me faire du bien était encore la façon la plus décente que j’avais trouvé pour me gratter en société.

Et puis nous fîmes chemin. J’étais déconcerté par l’absence de réponses à mes interrogations. La Multitude ne m’apprenait rien et s’appuyait même sur mes propositions pour orienter la mission. C’était amusant de se dire qu’elle avait quatre paires d’yeux au lieu d’une… et qu’elle partait à l’aveugle. Sans rien connaître d’Homura. Sans rien pouvoir nous révéler sur la mentalité du Feu.
Chemin faisant, mes petites grouillant autour de moi, je tentais de trouver un point d’ancrage avec chacun de mes comparses. En premier lieu me suis-je intéressé à cette belle gueule de Yoichi.

« Yoichi, toi qui joues et qui chantes, que connais-tu de Kaminari ? Et d’où viens-tu ? Je suis sûr que tu as plein de belles choses à nous raconter. »

Tape sur l’épaule amicale pour l’encourager à m’en dire un peu plus sur lui ; et quelques temps plus tard, je me suis éloigné.
Direction le gros lard.

Sumashâ était physiquement impressionnant. Une carrure à faire pâlir rien qu’en le découvrant ; pas du genre à passer inaperçu dans le quartier. Côté discrétion en zone publique, il y avait fort à parier qu’il ne passerait pas inaperçu, mais tant mieux. Ça permettrait à ma gueule de mendiant d’être encore plus quelconque : plus on regarde un homme, moins on voit les autres.
Petite tape sur le bras pour attirer son attention.

« Hé, le monstre. Tu sais quoi, toi, sur Homura ? »

Je l’écoutais attentivement, intrigué par son passé inconnu. J’aime bien savoir ce qui se cache derrière les vilains. Souvent leur histoire est triste, sombre, belle comme un enfant qui pleure.
Pus le soir vint. Je m’enfilais quelques rasades pour enjoliver le temps qui passe, sous l’œil de notre cheffe ; puis je profitai d’un début d’ébriété pour m’échoir sur elle.
Mon objectif : tester la réaction de sa petite boule de plume.

Faisant ainsi mine de trébucher, je me renversai sur la douce avec un coup d'épaule et une main sur sa ceinture pour feindre de vouloir me rattraper et je tentai, au passage, de lui voler un baiser par mégarde. Oui, la malchance a bon dos, et moi, j’ai peu de limites. En me relevant, je m’excusai platement, puis me méfiant du retour de bâton, je tentai une approche aussi innocente que la sienne.
Car moi aussi, je pouvais jouer à cette comédie ; et j'étais prêt pour cela même à recevoir les attaques de ses créatures.  

« Pardon, milles excuses Makoto-sama ! Je… hic… je crois que je vais aller me coucher. »

Le temps passa. Et Kaminari fut derrière nous : là débutèrent nos investigations. Pour ma part, je me consacrai le premier jour à capturer des signatures olfactives différentes de la faune habituelle : en d'autres termes, celles de créatures comme les Yokai. Le second, après avoir progressé un peu dans les terres, je fis voler mes précieuses à tous les horizons : ma mission était de cartographier les lieux, de déceler des hameaux, des groupes armées, des chemins de progression et de retraite.

Résumé:

Minamoto Yoichi
[Mission A | officielle] Espionnage du Feu EmptyDim 23 Juil - 2:18

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Minamoto YoichiErrant 流離 de rang B

Message Sujet: Re: [Mission A | officielle] Espionnage du Feu

“Le plan c’était eux”, les mots de la jounin résonnaient dans sa tête tandis qu’il marchait silencieusement aux côtés du guerrier au hachoir géant, le regard vitreux et les pensées en perpétuel mouvement. Ils n’avaient guère beaucoup d’informations sur le personnage qu’ils allaient rencontrer ni sur le pays qu’ils s’apprêtaient à visiter dans quelques jours, il ne tenait qu’à eux de tirer profit de leur séjour pour cumuler un maximum d’informations avant d’arriver à destination, aussi était-il présomptueux de leur part de compter sur leur chef de mission pour leur mâcher le travail puisqu’elle insistait sur le fait que la réussite de la mission dépendait vraiment d’eux et de leurs propres capacités, bien qu’ils ne fussent de simples néophytes ninjas. S’il n’y avait pas de question à se poser pour la jounin, en revanche il se demandait si ses coéquipiers avaient les moyens de mener à bien une mission d’infiltration. Il fallait espérer que oui, il ne tarderait pas à le découvrir de toute façon vu la vitesse à laquelle ils progressaient vers les abords des terres du Feu. Hochant de la tête et se contentant de cette réponse de la Multitude, il était trop préoccupé à tenir le rythme de cette marche rapide pour être distrait par son environnement. Ils allaient bientôt quitter les crêtes magnifiques de Kaminari pour rejoindre les plaines et forêts majestueuses de Hi.

Ne t’inquiète pas Sumashâ, je ne l’ai pas oublié. Vois-tu, tant qu’il y a du spectacle, des frissons, c’est tout ce qui compte pour moi. Si vous voulez que je joue le rôle du parfait diplomate, je sais très bien m’adapter en fonction du public… Des roturiers à des nobles de haute condition, il faut savoir identifier ce qui les fait vibrer avant de lancer la représentation, et toucher leurs cœurs. Si la personne qui nous reçoit est un Fujiwara… leur clan est très célèbre et a inspiré nombreux de mes pairs à écrire des histoires à leur sujet, notamment sur leur manière de penser, leur courage et leur sens du devoir. Certains d’entre eux vivent dans mon pays natal à Tetsu depuis la chute de l’Empire Guntô. Certains d'entre eux ont d'ailleurs participé à la guerre de pillage contre Oto, ils étaient venus dans mon village pour recruter des volontaires.

Il y avait certainement un monde entre le paradigme sous lequel Yoichi voyait les choses et celui de son camarade brut de décoffrage, lequel prônait une approche bien plus directe et fixée sur l’objectif. Pour le dramaturge rêveur qui visitait le pays du Feu pour la première fois, c’était l’opportunité rêvée de faire de nouvelles rencontres et trouver de l’inspiration pour ses prochaines œuvres. Combien de fois avait-il lu des poèmes traitant de la vaillance et de la morale légendaires des guerriers homurajins? Bien sûr nombre de ces écrits épiques décrivaient leurs actions de manière hyperbolique, mais s’ils avaient laissé une empreinte aussi forte chez leurs contemporains c’était que leur héroïsme avait au moins pour mérite d’inspirer les foules.

Ce que je sais de Kaminari, pas grand-chose si ce n’est le fait que votre capitale connaît une crise politique très divertissante. Cela pourrait me donner assez de matière pour écrire ma prochaine pièce tragique tiens, il me manque juste le nom. N’hésite pas si tu as des idées à me partager, Wari. Quant à moi, je suis originaire de Tetsu, le pays où la neige ne cesse jamais de tomber. J’ai le mal du pays des fois, mais je dois avouer qu’il est agréable de ne pas avoir à être enfermé chez moi en permanence pour ne pas mourir d’hypothermie. J’aurais bien aimé entraîner mon corps à résister au froid comme les samouraïs du clan Fujiwara, mais ma constitution est trop fragile pour cela, je ne tiendrais pas dix secondes.

La plus grande partie du trajet fut passée à échanger des regards furtifs en direction des compagnons volatiles, notamment celui perché sur l’épaule de l’archère tandis qu’elle était en avant de la file. Il ne pouvait s’empêcher de se sentir épié en permanence par le nyctalope, si bien qu’il faisait de temps à autre une bataille de regard pour voir qui tenait le plus longtemps avant de cligner des yeux. Un jeu perdu d’avance pour l’éphèbe qui décida de prendre sa revanche une autre fois, car le soleil commençait déjà à se coucher. Il fut d’ailleurs le premier à aller dans sa tente bien avant tout le monde, car ses muscles avaient été particulièrement mis à l’épreuve. Il n’eut malheureusement pas la chance d’être témoin de la scène de marivaudage qui suivrait juste après entre l’Aburame et la Multitude, puisqu’il succombait déjà aux bras de Morphée. Premier à dormir, mais dernier à sortir de sa tente car il prenait beaucoup de temps, au moins une bonne heure à se laver et prendre soin de ses magnifiques cheveux.


Il marqua une halte le jour suivant, lorsqu’ils atteignirent la frontière séparant le Feu et la Foudre. Une halte qui fut l’occasion pour la jounin de tourner son attention vers le errant de la bande de qui elle attendait de faire ses preuves lors de la mission, message bien reçu du côté du Tetsujin qui comprenait que la mission commençait véritablement cette fois. Il n’y avait pas de droit à l’erreur, ou du moins, pas beaucoup. Il commença à détacher un rouleau de sa ceinture, composant un mudrâ, il fit apparaître un oiseau à taille humaine, aussi intimidant par la lumière artificielle se dégageant de ses pupilles que par la précision des plumes formant ses ailes, le tout composé entièrement de bois. Chevauchant le dos de sa bête ailée tout en libérant des fils de chakra depuis ses doigts pour la contrôler, il communiqua ses intentions à ses collègues, notamment qu’il prendrait de la hauteur afin de localiser le chemin le plus sûr et le plus rapide à travers le pays ainsi que d’éventuels obstacles afin de les anticiper. Il veillerait également à trouver des “routes de secours” au cas où ils auraient besoin d’effectuer une extraction discrète et sans danger depuis Homura. Soulevant de la poussière au sol à chaque battement d’ailes, Yoichi et son rapace prirent leur envol et une fois à hauteur suffisante par rapport à la ligne d’horizon des forêts qui les séparaient de leur destination, il tenta de repérer les différentes routes et le trajet le plus sûr pour arriver à Homura. Le jour suivant, il restait en hauteur mais sans trop s’éloigner du groupe en cas de danger, afin de participer à la localisation d’éventuels Yokai dans la région, notamment en essayant de voir des mouvements dans la forêt comme par exemple des oiseaux qui s’envolent, ou des arbres qui tombent, etc. Le moindre indice qui indiquerait une anomalie dans les environs, et un semblant de piste pour eux.


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Arasaka Sumashâ
[Mission A | officielle] Espionnage du Feu EmptyMer 26 Juil - 23:07

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Message Sujet: Re: [Mission A | officielle] Espionnage du Feu
Pas très loquace, la Juunin. C’est ce que je me dis, en écoutant les échanges de mes coéquipiers avec elle et en observant du coin de l’oeil le petit manège de la Multitude et de ses volatiles. Si Makoto avait un plan, elle avait décidé de ne pas nous le partager, une manœuvre qui pouvait se comprendre. Quel meilleur moyen pour elle d’avoir une bande de Genin crédules à disposition pour faire diversion, après tout. Le revers de la médaille, c’était que si il n’y avait vraiment pas de plan, alors toute cette escapade n’était qu’une gigantesque expérimentation à ciel ouvert, une improvisation totale pour tester deux troufions et un étranger dans leur capacité à trouver d’eux-même des solutions. Un beau bordel. D’autant que je me trouve plutôt allergique à ce genre d’évaluation officieuse, surtout depuis mon premier contact avec cette fichue Alliance. Et c’est pas les yeux luisants de Makoto et de ses deux hiboux sentinelles, à épier dans tous les sens, qui vont me mettre plus à l’aise.

Ces yeux. Ça ne doit pas être une coïncidence, d’ailleurs. J’ai pas de raison de m’attarder sur le sujet, mais à y regarder, je jurerais que ces deux piafs partagent leur vue avec leur maîtresse. Un putain d’avantage tactique qui me fait redouter encore un peu plus la moindre confrontation potentielle avec Makoto, même si il y a heureusement aucune raison qu’on en vienne à ce genre d’extrémité. Normalement.

D’un air faussement distrait, j’écoute en tout cas ce que me raconte ce Yoichi. Ce type a l’air de vivre dans son petit monde, avec cette façon de parler sortie d’un théâtre : tant pis pour lui et tant mieux pour nous, j’imagine, si il finit par jouer son rôle à ses dépends. Mais je commence un peu mieux à comprendre ce qui a pu pousser Kumo, convaincre Makoto de le prendre avec nous. Des raisons pas très avouables de vive voix, mais qui se conçoivent assez bien. Quand Wari s’approche de moi pour taper la discute, je m’écarte instinctivement en infléchissant ma course, pour garder une distance de sécurité plus confortable. Je sais pas qui blâmer de ses insectes ou de son hygiène, mais ce mec dégage toujours un truc malaisant quand on se trouve à côté de lui, et c’était peu dire venant d’un gars comme moi qui passe son temps enfermé sous des couches de cuir et de métal.

« ...Rien. Jamais mis les pieds là bas.  »

Je me retiens de lâcher quelques jurons vers sa caboche de vicieux compulsif, un peu soucieux malgré tout de pas plomber totalement les bases de notre futur travail d’équipe. Qu’est-ce qu’il voulait que je lui réponde ce trou de balle. Né d’une famille d’anciens esclaves qui avaient voulu vivre le rêve de la liberté dans les Montagnes, qui s’étaient cassés les dents sur la dure réalité de ce monde de chiasse, j’avais jamais eu le loisir de faire du tourisme, encore moins de me soucier de comment les types d’un ancien Empire à des milliers de lieux de là menaient leurs affaires. Survivre, voilà ce que je savais faire, et pour y arriver au beau milieu des forêts sauvages comme celles qu’on était en train de traverser à présent, après des heures et des jours de voyage, mieux valait savoir comment trouver soi-même sa pitance.

« … Je vais voir ce que je trouve pour le dîner. J’en ai pas pour longtemps. »

Laissant Makoto et les autres former le bivouac, je m’éloigne avec tout mon barda sur le dos, en faisant parader mes sens partout autours de moi. Cette sensibilité que j’avais acquise pour ressentir ce qui se passait un peu partout était bien pratique pour trouver du gibier, mais elle ne faisait pas tout. L’oeil, ainsi que l’odorat affûté testament de mon temps passé parmi les Inuzuka, servaient tout autant, si c’était pas plus, à pister et ferrer les animaux même les plus petits. Ce soir, cela dit, j’ai bien l’intention de ramener une grosse pièce pour pouvoir manger à ma faim, et que mes compagnons de mission puissent manger correctement en prime. Mon attention se focalise donc dans ce sens, vers les traces laissées par les bêtes de grande taille, tandis que ma main droite va toujours fureter en direction du manche de mon espadon, prête à le dégainer et à frapper dans le même geste. Yoichi et Makoto : ces deux là aimaient s’envoyer en l’air pour leurs repérages, mais c’était pas trop mon style.

Au ras du sol, je me faufile, agile malgré mon barda. La force de l’habitude. Prêt à prendre une vie qui servirait à sustenter la mienne. La nôtre.  



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Maître du Jeu
[Mission A | officielle] Espionnage du Feu EmptyLun 31 Juil - 16:13

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Maître du Jeu

Message Sujet: Re: [Mission A | officielle] Espionnage du Feu
”Message de la Narration”:

Complètement surprise, la Multitude n’avait pas du tout vu venir le geste de Wari. Il était clair que cette jeune femme n’avait rien d’une combatante et ses réflexes face à la ruse de l’Aburame était ceux d’une vulgaire civile. Makoto excellait dans la collecte d’information, mais l’Aburame était tombé sur l’une de ses faiblesses.

S’échouant contre la Jônin, il lui dérobait ce fameux baisé. Paralysé par la surprise, Makoto était resté figé, les yeux grand ouvert. Personne ne s’attendait à ça, même pas cet oiseau protecteur qui était pourtant méfiant de Wari.

Le Protecteur”, titre porté par la bête à plume restant constamment près de la Multitude, voyait noir. Un regard sévère porté à l’encontre de “celui qui avait osé”. Levant ses ailes, il les abattit à plusieurs reprises en direction du Genin. Chaque battement créait des courants d’air de plus en plus violent et capable

追放 | Tsuihō ~ Expulsion — B

Kuchiyose Animal — Ninjutsu Affinitaire Fuuton

Le Protecteur bat des ailes constamment et crée une véritable rafale de vent capable d'expédier dans le décors une cible qui subira des dégâts importants dont la nature dépendra de ce qu'il percute.

ATTAQUE MONODIRECTIONNELLEMONOCIBLE Puissance de rang B


Pris au coeur de la technique, Wari subissait désormais la colère de celui qu’il avait voulu percuter. Cependant, sur le visage de la Multitude, on ne pouvait plus lire la naïveté, mais la fureur. Une émotion sortant complètement de ce qu’elle vous avait présenté jusqu’ici.

Tandis que les vents violents emportaient potentiellement l’Aburame et ses maladies, le protecteur n’en avait pas fini. Chargeant son corps de chakra, de multiples éclairs émanaient de son plumage et il ouvrait la gueule. S’apprêtant clairement à lancer quelque chose d’autre à l’encontre de Wari, il fut arrêté sec par la Multitude qui enfonçait son pouce au niveau de la mâchoire inférieure afin de lui fermer le bec. Son index se posant sur la tête du Hibou, elle levait la tête de sa créature vers les cieux. Son regard enragé tourné contre celle-çi.

[Makoto] - Tu t’arrête.

Deux mots dit sur un ton sec et véhiculant son émotion. Les deux autres bêtes plus loquaces avaient disparu de la scène.

Résumé:

Aburame Wari
[Mission A | officielle] Espionnage du Feu EmptyMer 2 Aoû - 9:54

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Message Sujet: Re: [Mission A | officielle] Espionnage du Feu



Un joli tas d’emmerde. Mais que voulez-vous : je ne mendie pas, je vole.

Le baiser que je tirais des lèvres de la Multitude comme un persifleur me coûta d’être propulsé comme une poupée de chiffon contre un arbre dont l’écorce rude me rappela la position exacte des muscles et des côtes entourant directement mon omoplate gauche. L’impact me fouetta les reins et accéléra la rotation déjà engagée depuis que, vrillant dans les airs malgré moi, j’avais eu le malheur de goûter en avant-première un peu du fiel du Protecteur. Mon cerveau bourdonnait comme frelon et de la moiteur de ma bouche s’étira un filet de sang qui coula jusqu’au menton pour arroser le sol en perles rouges.
Ma peau râcla le sal et s’ouvrît de plusieurs égratignures, brèches sanguinolentes suintant de chair et de liquide carmin, ce qui marbra mon faciès de plusieurs estafilades rapprochées qui deviendraient croûte avec le temps.
Le genre de détail que la foule regarde. L’espoir pour moi de passer inaperçu au milieu des homurajins commença à se réduire comme peau de chagrin. Peut-être la Multitude le comprît-elle quand elle demanda à sa volaille de fermer son bec : il ne fait pas bon d’affaiblir les éléments de sa troupe. Ou bien était-ce la crainte de représailles ?
Pas de ma part, voyons. Mais à l’évidence j’appartenais à un clan puissant et redoutable, bien plus à craindre qu’une petite boule de plumes.

« Navré… je… hic !... je crois que sera tout pour ce soir… je… hic ! Je me rattraperais demain. »

Inutile d’en espérer davantage. J’avais vu ce que je voulais voir.
Et surtout, j’avais fait ce que je voulais faire.

Des trois protagonistes qui m’accompagnaient, Sumashâ fut le seul à avoir le réflexe de s’écarter de tout contact physique avec ma trogne de pestiféré. Mais les autres n’y échappèrent pas. La bonne tape amicale sur l’épaule de Yoichi. La bousculade et le baiser volé à la Multitude. Des moments précis de ce voyage qui me permirent d’user d’un des arts les plus raffinés du clan Aburame, et de déposer sur eux des femelles Bikochû.
L’arbre qui tombe fait toujours le plus de bruit. Comment s’imaginer que sous ces grandes bravades se dissimulaient des gestes d’une si traître subtilité ?

Heureux de mon affaire, je soutirais à cette mésaventure mon intérêt premier et je tentai pour finir de me faufiler hors du merdier dans lequel je m’étais volontiers fourré. En usant de ce stratagème, j’avais obtenu un avantage considérable pour une mission d’espionnage et je pouvais, fort de ce talent, envisager la position exacte de mes coéquipiers dans le cas où ces derniers se trouveraient être pris en otage ou perdus dans une embuscade.


* * *  Au réveil de Yoishi * * *

« J’ai des histoires à raconter si tu veux. Connais-tu celle d’Aburame Yokoshima ? »

Rien de moins que la cheffe du clan.

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Arasaka Sumashâ
[Mission A | officielle] Espionnage du Feu EmptyJeu 3 Aoû - 14:46

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Message Sujet: Re: [Mission A | officielle] Espionnage du Feu
Être prêt. Un état de corps et d’esprit que je m’efforçais de garder jour et nuit, à chaque instant, prévoyant le pire et envisageant les scénario les plus défavorables. Un équilibre précaire à conserver. C’était, souvent, comme marcher sur un fil de fer tendu au dessus du vide tout en devant regarder droit devant soit à l’horizon. Marcher avec une précision minutieuse dans le présent tout en gardant à vue les méandres du futur. Et pour rester dans cet état, la première étape était simple : prendre soin de son matériel. Mes armes, mes pièces d’armure : c’étaient elles, avec ma capacité à les utiliser, qui garantissaient ma survie avant toute autre chose, qui me permettaient d’être paré au plus d’éventualités possibles, et m’assurer que chacune d’elles était en parfait état, prête à remplir parfaitement sa fonction, faisait partie d’une routine absolue à laquelle je ne dérogeais jamais.

Le dos contre un large tronc d’arbre, le séant sur une épaisse racine, je prends ce soir là un soin particulier à aiguiser mes couteau de lancer en jetant un coup d’oeil occasionnel vers le feu de camp établi par notre unité. Ces petits bijoux, d’une simplicité enfantine dans leur conception, peuvent s’avérer aussi mortels que mon très cher espadon, et excellent dans des situations où mon arme de prédilection ne peut pas être efficace malgré toute ma bonne volonté. Pourvu que leur pointe reste acérée et que leur tranchant demeure aussi incisif que celui d’un rasoir, bien sûr, ce qui m’oblige à souvent les entretenir avec de petites pierres à polir que je garde avec moi. Je vois la lueur lointaine des flammes se refléter sur l’acier de mes poignards, au rythme des mouvements de va et vient sur leur lame, et je sens le réconfort m’englober dans le même temps. J’essaye de ne pas trop m’y complaire, de rester affûté, mais profiter de ce genre de moment fait partie malgré tout de mes petits plaisirs.

Un plaisir soudainement interrompu quand, au loin devant moi, le mouvement erratique de Wari attire mon attention. Imbibé, encore une fois. Pas étonnant. Dépitant ? Pas vraiment. Le type reste à peu près fonctionnel même dans cet état, peut-être même un peu trop. Je le vois s’approcher de Makoto, un peu, beaucoup… puis avec un élan de passion totalement mal placé. Un mince sourire en coin point au coin de mes lèvres, alors que je m’attends à ce que la Juunin lui mette un coup de genou dans les burnes… mais au lieu de ça, le Genin entreprenant qu’est Wari arrive à déposer un baiser volé sur les lèvres juvéniles de Makoto. Quelque chose en moi s’insurge, me pousse presque à me relever, mais ce n’est finalement qu’une simple tension nouvelle qui envahit mon corps. Le Protecteur, ce volatile qui ne quittait jamais sa maîtresse, réagit de toute façon bien assez pour nous deux : Wari, comme une poupée de chiffon, se fait expédier par un puissant Fuuton issu de l’animal, droit vers les arbres de la forêt. Avec un sourire, je lâche un soupir, amusé par les conséquences de l’attitude de l’Aburame répugnant, mais aussi un relent d’inquiétude quant à la mission remontant le long de mon échine.

Le Protecteur se fait remonter les bretelles par Makoto, Wari s’excuse grossièrement. L’incident, en apparence, a l’air clos… Mais quelque chose me dit que les avances de mon coéquipier à l’hygiène douteuse cachent plus qu’une simple libido débridée par l’alcool. De la même façon que ce baiser volé, si il a pu l’être, ne l’a pas été du fait d’une attirance quelconque de Makoto pour cet énergumène dégueulasse. Prise de cours. Incapable de réagir. Il semble, au final, que ce Protecteur porte un sobriquet plus lourd de sens qu’il n’y paraît.

Maître du Jeu
[Mission A | officielle] Espionnage du Feu EmptyLun 7 Aoû - 20:25

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Maître du Jeu

Message Sujet: Re: [Mission A | officielle] Espionnage du Feu
[Mission A | officielle] Espionnage du Feu Dec4zz4-130e019d-db8b-4638-b73b-a0b1265a3816
Hyakuzô Makoto, aka La Multitude - Jônin de rang A

Résultat des Actions:

La coopération est au rendez-vous pour votre équipe. Si lors des premiers jours de déplacement, la malice de l’Aburame vous aura valu quelques sueurs, vous vous rendrez rapidement compte que vos capacités semblent bien s’accorder les unes aux autres. En particulier grâce à Minamoto Yoichi et sa création aérienne.

Du côté de la multitude, cette dernière passe le plus clair de son temps à partager ses sens avec deux des trois bêtes de son quatuor. Par moment, elle vous arrête subitement et change de direction, sans véritablement vous expliquer pourquoi. Vous comprenez cependant qu’elle tente d’éviter autant que possible de rencontrer d’autres personnes. Si la couverture concernant votre mission est bonne, il ne sert à rien de la tester inutilement.

Arrivant près des murs de la cité cachée d’Homura, vous faites le point sur vos découvertes. Grâce à Wari et Yoichi, vous détenez une carte relativement complète de la zone nord du pays allant de votre entrée à Hi jusqu’à Homura. Grâce à Wari, vous détenez quelques informations sur la flore locale et le type de végétation qui s’y trouve. Grâce à Yoichi, vous détenez un chemin sécurisé afin de quitter le pays du feu rapidement, discrètement et en évitant les divers avants-postes. Grâce à Sumasha, vous découvrirez une partie de la faune locale, de la qualité de leur peau et aux potentiels dangers de se déplacer dans le pays, bien que vous n'ayez pas un répertoire complet des bêtes qui vivent à Hi. Grâce à Sumasha et Wari, vous n’avez pas à piger dans vos rations et parvenez à vous nourrir agréablement Peut-être est-ce bon pour votre morale ? Dans tous les cas, vous êtes en pleine forme et ça ne peut qu’aider Wari à récupérer de ses blessures. Finalement, grâce à Sumasha et Yoichi, vous parvenez à mettre la main sur le corps de deux Yokais, vous révélant quelques informations sur leurs populations et pouvant potentiellement renforcer votre couverture.

[***]

[Mission A | officielle] Espionnage du Feu 0-0
Fujiwara Masahiro - Jônin de rang ???

Arrivant finalement directement devant l’unique entré et sortie du village, un homme blond au regard sévère et portant deux sabres à sa ceinture. Près de lui, perché sur la pierre de la muraille se trouvent un des deux hiboux de la multitude. Le second, lui, est complètement introuvable. Apercevant sa maîtresse arrivée, ce dernier s’envole jusqu’à elle, tandis que l’homme que vous pouvez assumer être Fujiwara Masahiro bondit de la muraille jusqu’au sol.

Approchant de vous, il vous toise les uns après les autres et vous ne pouvez qu’avoir l’impression qu’il tente de juger vos compétences de par ce que vous dégager. Portant finalement son attention sur la Multitude, s’il la regarde elle lorsqu’il parle, il s’adresse définitivement à vous tous.

[Masahiro] - Envoyé de la Foudre, bienvenu à Homura. Avant de pouvoir traverser nos portes, vous allez devoir vous désarmer. Vous devrez remettre toutes les armes en votre possession, qui resteront dans une armurerie de l’autre côté des murs. Si vous souhaitez les conserver avec vous, elles devront être rangées dans un étui qui sera scellé afin qu’ils ne puissent être dégainer. Si ce n’est pas possible, vous devrez vous en départir.

Il pose son regard sur l’arme géante que détenait Sumasha.

[Masahiro] - Par la suite, vous serez fouillé et pourrez pénétrer dans Homura. Une chambre est déjà réservée en votre nom et nous vous demandons d’y être dès la tombée de la nuit, et ce, jusqu’au première lueurs du soleil. Bien entendu, le gîte et votre nourriture sont à nos frais, et ce, pour la totalité de votre séjour. Une requête est déjà envoyée afin d’organiser une rencontre avec nos scribes, mais je crains qu’elle devra attendre un peu. Merci de votre collaboration.

État de la Mission:

Rappel des Mécaniques:

Nouvelle Mécanique:

Aburame Wari
[Mission A | officielle] Espionnage du Feu EmptyMar 8 Aoû - 9:28

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Aburame WariGenin 下忍 de rang B

Message Sujet: Re: [Mission A | officielle] Espionnage du Feu



Avant de nous répandre dans la capitale du Pays du Feu, nous nous armâmes de connaissances. Après avoir sondé les environs à trois, nous nous étions concernés pour apporter à chacun les informations nécessaires en mutualisant les renseignements prélevés : par les airs pour Yoichi, par le monde du microscopique pour votre serviteur, par la voie des bêtes pour Sumashâ.
Nous avions tous trois réalisé ce travail tandis que la Jônin coulait des jours heureux. Son batifolage au milieu des sentiers qui esquivaient le soleil depuis les taillis et les buissons, sous le voile des pins et derrière les ébouriffages des graminées, ne trompait personne. La Multitude se réservait pour la suite.

Fort heureusement, elle n’avait pas gardé rancune des actes sans doute un peu déplacés de l’Aburame ; n’en demeure pas moins que cette petite pirouette permît aux deux kumojins d’évaluer un peu mieux le profil de leur cheffe.

La route se poursuivît. Sans trop d’encombres, sans trop de misères. Nous prîmes deux cadavres de Yokai ; il s’agissait, tout de même, du sujet que nous devions aborder avec les homurajins. Je laissai à mes comparses le soin de les étudier : pour ma part, je me concentrais sur autres chose.
Les feuilles, les tiges, la texture du sol, les baies, les conifères, les plantes vertes à feuilles et les aromatiques : toute la panoplie du genre végétal. Pour pomper leur nectar, mes insectes en apprenaient bien plus que je n’osais l’espérer. Outre de fréquents éternuements à cause du pollen en surdose dans mon organisme, je m’enrichissais d’un savoir encyclopédique.

Le Pays du Feu est une très belle zone. La terre y est généreuse, fertile. Le climat est doux. Les vents sont puissants, mais les saintes glaces ne tardent guère et la nature y pousse bien.
En goûtant les plantes, je pris de quoi faire du thé et des liqueurs. De mes insectes, je tirais quelques substrats liquides pour faire quelque chose qui ressemble à du miel.
En plus dégueulasse.

Mon crayon s’agita pendant tout le voyage. J’esquissais des routes, des croquis de la topographie, j’y rajoutais des annotations tel que l’abondance de la végétation, les zones stratégiques pour se couvrir ou se dissimuler, les voies de retrait, les villages, les fermes. Grâce à notre labeur, nous eûmes presque une vraie carte que je produisais en deux copies : une pour moi, une pour le reste du groupe.

Tout cela pour tomber sur Fujiwara Masahiro, notre interlocuteur.

« Enchanté. Mon nom est Wari. Je vous livre toutes mes armes et vous pouvez me fouiller, mais je ne suis pas sûr que l’expérience soit agréable pour vos mains. Sinon, j’aime beaucoup votre coiffure et votre costume. C’est quoi, comme textile ? »

Je tendis ma main.

« Dîtes, juste comme ça, on peut recevoir du monde à l’auberge ? J’ai tendance à sympathiser rapidement, mais je ne voudrais que vous preniez pour offense le fait de partager un verre d’amitié avec ceux qui d’aventures voudraient nous faire l’honneur de leur présence.
D’ailleurs, cela nous ferait plaisir de vous recevoir autour d’un verre, Fujiwara Masahiro. Enfin, si ma cheffe l’accepte. Nous sommes vos hôtes et nous nous plierons à vos coutumes.
»

A mesure que je progressais vers Masahiro, je sentis le poids du regard de la Multitude peser sur moi. Elle avait amplement raison de se méfier : je n’en étais pas à mon premier coup bas.
Une fois plus proche du Jônin, je lui susurrai un petit secret.

« J’ai pas envie de passer la nuit au milieu de la dinde et de ses chouettes, j’ai guère la motivation de devenir un ornithologue. Mes camarades boivent à peine, ils ont encore leurs dents de lait. J’ai de quoi nous abreuver pour toute une soirée, si d’aventures cela vous intéresse de découvrir notre ambroisie.
Mais pas un mot à ces ploucs derrière moi, s’il vous plaît.
»

Résumé:

Minamoto Yoichi
[Mission A | officielle] Espionnage du Feu EmptyMar 8 Aoû - 22:49

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Message Sujet: Re: [Mission A | officielle] Espionnage du Feu

Solidement installé sur son oiseau mécanique, Yoichi dominait les airs et pouvait apercevoir plusieurs lieux d’intérêt à des kilomètres à la ronde. Tandis qu’il regardait à l’horizon, il aperçut plusieurs chemins sillonnant la forêt, dont une qui était suffisamment éloignée des avant-postes militaires et qui leur garantissait un moyen d’extraction si la mission venait à prendre une tournure critique. Il s’assura de communiquer ce qu’il avait vu à Wari qui avait pris soin de cartographier les environs. Le jour suivant, il découvrit que la forêt était peuplée de drôles de mammifères volants qu’il prit en chasse immédiatement. Sans succès malheureusement au vu de leur vitesse de déplacement. Ce fut sans compter la supériorité athlétique de Sumashâ qui n’eut aucun mal à massacrer les pauvres lémuriens avec son espadon géant. Maintenant restait à savoir ce qu’ils allaient faire de ces Yokai. Partager leurs trouvailles avec leur interlocuteur à Homura probablement, s’ils voulaient ajouter de la crédibilité à leur visite diplomatique et leur intention d’échanger des informations. Pendant ce temps, Yoichi profitait de son angle de vue pour observer les agissements de la jonin et ses hiboux qu’il n’avait guère vu encore en action. Levant le sourcil, il tourna son attention sur l’Aburame, dont le corps était parcouru de contusions depuis ce matin pour une raison qui lui échappait encore… S’était-il passé quelque chose pendant qu’il dormait? Il ne chercha pas à comprendre, et ses blessures ne semblaient pas l’empêcher de poursuivre la mission. Tant mieux. Le moral du batifoleur n’en fut pas pour autant ébranlé puisqu’il lui raconta au réveil l’histoire d’Aburame Yokoshima, sa cheffe de clan. Malheureusement leur conversation fut coupée courte lorsque leurs yeux s’arrêtèrent sur d’énormes remparts à l’horizon.

Arrivés enfin aux portes d’Homura, le quatuor de Kumo fut accueilli par un homme à l’allure princière, portant deux lames à la ceinture indiquant qu’il faisait partie de l’armée du shogunat. Un épéiste? Ses soupçons se confirmèrent aussitôt que l’individu effectua un atterrissage héroïque depuis les remparts, de quoi faire tressaillir le passionné de théâtre qu’était Yoichi, lequel ne pouvait qu’apprécier les entrées en scène dramatiques. Il pouvait peut-être lui proposer de rejoindre sa troupe plus tard? Sans qu’il ait besoin de se présenter, on pouvait deviner qu’il s’agissait de “leur homme”: Fujiwara Masahiro. Son regard inquisiteur en disait long sur sa capacité à analyser le potentiel danger des visiteurs, aussi leur demandait-il de déposer leurs armes avant de pénétrer les murs de la cité. Mis à part son équipement ninja, le marionnettiste n’eut finalement pas à se départir de ses parchemins contenant ses créations ni de son éventail qui l’accompagnait toujours dans ses moindres déplacements. Wari comme à son habitude maintenant prit les devants en faisant copain copain avec le jonin d’Homura, sans inclure le reste de ses coéquipiers dans la conversation. Haussant les épaules en les voyant s’éloigner du groupe sans qu’ils aient le temps de placer un mot, Yoichi comprit qu’il s’agissait là d’une manœuvre de l’Aburame pour se mettre leur interlocuteur dans la poche, tant mieux s’il réussissait, tant qu’il ne provoquait pas un scandale qui mette fin à leur séjour de manière prématurée. Surtout que le Fujiwara n’avait pas l’air des plus avenants, plutôt du genre protocolaire. Il était temps de passer à l’action. Il déploya son éventail de stratège, se ventilant avec grâce tandis qu’il contemplait les options qui s’offraient à lui à présent. C’était un aspect de la personnalité de l’artiste qu’on voyait assez rarement, son inclination naturelle pour la stratégie. Il se lança alors sur une logorrhée à l’adresse de ses camarades restés avec lui:

Je vais essayer d’en savoir plus sur le village, poser des questions aux civils et essayer de glaner des informations. Je pense surtout au quartier Fujiwara, pour des raisons personnelles aussi bien que pour la mission, j’aimerais mieux comprendre ce qui fait leur force. Makoto-san, serait-il envisageable pour vous d’espionner le Palais du Shogun? Je pense que de toute l’équipe, vous seriez la plus à même de ne pas être découverte. Nous avons aussi découvert deux avant-postes militaires non loin d’ici, il pourrait être intéressant de savoir ce qu’ils y cachent. Ou peut-être ont-ils d’autres dispositifs militaires à l’intérieur des murs aussi? Il regarde intentionnellement Sumashâ comme pour lui suggérer cette piste. Retrouvons nous d’ici quelques jours pour partager les informations, qu’en dites-vous?  

Une fois la messe dite, l’équipe se déploya au sein du shogunat. Quant à Yoichi, celui-ci avait déjà décidé de se mettre en quête des lieux-clé du village, en profitant de son statut de visiteur diplomatique pour se promener dans les rues, son regard furetant parmi les commerces et les bâtiments résidentiels. Il remarquait que chaque clan avait son quartier et qu’au centre dominait le Palais du Shogun, visible depuis n’importe quel endroit de la cité. Dommage qu’il lui fut impossible de percher son pantin sur le toit du palais, cela lui aurait fait gagner beaucoup de temps pour cartographier le village, mais avoir une gargouille menaçante sur le palais n’aurait pas été au goût des autorités. Faisant mine de flâner dans les différents quartiers en prenant soin de ne pas attirer l’attention des autorités par un trop plein de curiosité, il tenta de localiser et mémoriser la position des gardes et le niveau de sécurité relatif à chaque lieu-clé d’Homura. Il en profita pour visiter des tavernes et des restaurants, demandant le chemin à des locaux pour amener la conversation. Il s’intéressait en particulier à l’actualité à Homura, aux événements récents, les rumeurs. Le moindre indice pouvait être précieux et leur permettre de débloquer de nouvelles pistes. Il fallait bien commencer quelque part.


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Maître du Jeu
[Mission A | officielle] Espionnage du Feu EmptyVen 25 Aoû - 0:40

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Message Sujet: Re: [Mission A | officielle] Espionnage du Feu
Le tour de @Arasaka Sumashâ est sauté. La narration estime que le personnage est resté en retrait et se repose afin de ne pas alerter trop de soupçons.
Maître du Jeu
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Message Sujet: Re: [Mission A | officielle] Espionnage du Feu
[Mission A | officielle] Espionnage du Feu Dec4zz4-130e019d-db8b-4638-b73b-a0b1265a3816[Mission A | officielle] Espionnage du Feu 0-0
Hyakuzô Makoto, aka La Multitude - Jônin de rang AFujiwara Masahiro - Jônin de rang ???

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[Masahiro] - De la soie.

Le dédain de Masahiro pour Wari était visible. Pour un être arborant une doctrine stoïque, il était clairement au-dessus de ses affaires.

[Masahiro] - Vous êtes libre de recevoir des gens si vous le souhaitez, mais ne comptez pas sur moi.

Puis, alors que Wari s’avançait vers lui, les sens du samurai s’alarmèrent. Sur ses gardes, mais gardant la face, il écoutait les dires de l’homme. Sans même répondre, il soupirait, fit un pas par en arrière avant de tourner les talons et de quitter votre compagnie.

[Masahiro] - Vous connaissez nos attentes. Ne testez pas notre hospitalité.

[***]

Du côté de Makoto et Yoichi, cette dernière écoute attentivement ta proposition et te répond simplement en levant le pouce. Tu peux compter sur elle pour en apprendre plus sur l’organisation autour du palais du Shogun.

Tandis que vous vous référez à vos diverses fourberies, la multitude et ses compagnons se font discret. Deux jours passent avant que vous n'ayez de nouveau de ses nouvelles et, à son retour en votre compagnie, un rouleau scellé accompagné sa ceinture. Il s’agit là des diverses informations acquises concernant le palais. Le nombre de garder, leurs rondent, un plan vulgaire des bâtiments, divers points d'entrée et une moyenne du temps passé dans les espace du palais par le shogun.

État de la Mission:

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Aburame Wari
[Mission A | officielle] Espionnage du Feu EmptyLun 28 Aoû - 17:08

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Aburame WariGenin 下忍 de rang B

Message Sujet: Re: [Mission A | officielle] Espionnage du Feu



Deux jours durant, j'avais arpenté les quartiers de la ville et en particulier celui destiné à accueillir les Nara. J'avais même eu la chance de rencontrer certains de ces spécimens au sein même du périmètre que j'avais tenté d'établir. Grâce à l'usage de la fameuse tactique de l'escargot, j'avais compris certaines choses en tournant autour de ces lieux avec des yeux vifs, et quoique mon allure nonchalante eusse laissé paraître, je n'avais pas raté une miette de tous les détails qui s'étaient offerts à moi.
J'avais des noms, et des croquis. Je m'étais littéralement pris à schématiser les lieux : à y indiquer les zones abandonnées, celles les plus abondantes, les positions relatives des gardes, la distance avec le reste de la cité, celle avec l'enceinte d'Homura, l'architecture des tentes et et la géométrie du quartiers. J'avais capturé certaines sensations, gravé dans mon iris ces flambeaux rougeoyants jetant des ombres sur le sol, griffonné quelques croquis pour présenter les standards du clan Nara : souvent bruns, les cheveux longs et coiffés en arrière.

De nombreuses brumes continuaient de hanter mon esprit, mais je devais néanmoins consentir à m'éclipser de cet endroit, au risque d'attirer l'attention. J'en avais profité pour me diriger vers le Centre-Ville, et là, j'avais fait les poches à tout un paquet de pèlerins, dont ce type impressionnant qui irradiait d'une aura solaire et s'était montré très gentilhomme avec moi.
Akimichi Futomaru. Je l'avais dépouillé pour commencer à faire connaître mon nom. Je ne me contentais pas, à Homura, de m'inscrire dans une unique logique de discrétion : j'étudiais certes avec une attitude plutôt taiseuse, mais c'était une formalité maquillée par quelque chose de plus ostentatoire.

Les jeux. J'utilisais ma propre expérience (qui me valait de ne plus avoir une piécette en poche à certaines périodes de ma vie) pour glorifier l'hedos du Kaminari.

En apparence, cela pouvait paraître à la fois irresponsable et hors propos. En réalité, c'était une tactique formidable de persuasion et d'alliance forcée, un véritable processus de contagion. Le jeu révèle l'esprit. Trahit certaines intelligences, et dans l'agon qui oppose deux âmes, on perçoit la force de son opposant. Mon but était clair : je voulais qu'on apprennene de moi que j'étais un grand joueur, de sorte qu'on veuille me défier. J'espérais à ce titre attirer la fine fleur des stratèges d'Homura : après tout, les jeux ne sont-ils pas les fondamentaux d'une éducation à la guerre ?
Et si je parvenais, au gré de mes explorations, à constituer toute une communauté de sympathisants à travers les joies de ce bon plaisir, n'aurais-je pas les bases d'une formidable toile d'informateurs ?
Et si je me mettais à parier autre chose que de l'argent ?

J'avais choisi Hanafuda, le jeu des fleurs, avec une forme de rencontre spécifique basée sur un exercice de risque et de duperie. C'était carrément le coeur de notre mission : feindre l'échange pour éclairer notre paroisse à la lumière des connaissances que nous pouvions acquérir autour de cette cité, à force d'enquêter dessus. L'espionnage, derrière ce qui semblait être un échange de bons procédés.

Il n'y avait pas que dans le jeu que j'avais démontré ma capacité à bluffer. Toute la quintessence de mon art s'exprimait dans les choses que l'on ne voit pas. Ces minuscules points noirs. Ces petites bestioles qui se glissent dans les poignées de mains, dans les cartes, dans les paquets, sous la table, sous les vêtements.

Le pauvre Futomaru n'avait pas été le seul à en faire les frais. J'avais semé dans tout un paquet de citoyens. Le moindre contact, indirect ou direct, accidentels et impromptu ou désiré, tout cela m'avait permis de m'élargir dans la cité.

Je n'étais pas qu'un foutu délinquant, finalement. J'étais une tique, imperceptible, discrète mais terrible. Et partout ! Dans les recoins les plus sordides, dans les plis, dans la pilosité, partout mon cœur palpitait ! Je pouvais répandre la maladie, je pouvais voyager de corps en corps, je pouvais élire domicile dans n'importe quel territoire, et il y avait peu de chances qu'on me tue vraiment en essayant seulement de m'arracher à l'endroit où j'avais mes accroches.

Tuez une colonie, d'autres Reines ont commencé à fonder les suivantes.

Vint l'heure des veillées nocturnes et des pontes. Bien sûr, les pontes. Homura devenait petit à petit un vrai nid de parasites.

Au bout du deuxième jour, le moi devint nous.
Fujiwara Masahiro nous avait laissé du temps, et cela tombait bien, car c'est de temps que nous avions besoin.

La première de nos sœurs s'installa sous une des stèles du Quartier Nara. Elle emprunta le trou creusé par un vers, débusqua ce dernier et le découpa avec ses mandibules avant de le dévorer. Puis après avoir creusé quelques alvéoles dans le sillon du dédale, elle déposa ses oeufs, puis sortit pour aller chasser. Elle revint quelques secondes plus tard avec la carcasse paralysée d'une mouche. Puis elle recommença, encore et encore, rameutant araignées, diptères, asticots, larves, et sa plus belle prise fut une grosse chenille trouvée sur la feuille d'un muflier.

La seconde de nos sœurs s'installa tout proche de notre dortoir. Elle creusa dans un petit massif de fleurs, et accueillit dans son terrier plusieurs chrysalides : elles écloraient bien vite pour envahir l'espace proche, et ainsi assurer notre sécurité.

La troisième de nos sœurs partit avec une escadrille, et une bataille s'engagea contre nid de guêpes. Les huit spécimens jaunes et noirs étaient plus larges que les petits scarabées espions, mais ces derniers les dépassaient en nombre. Nos escadrilles n'avaient pas nature à être offensives et dangereuses pour l'homme, mais dans leur milieu naturel, elles savaient encore se défendre.
Lors notre groupe déclencha l'assaut sur les alvéoles guêpières. Nous attaquâmes de nuit en remplissant l'espace. Les morsures des guêpes étaient terribles. Elles pouvaient littéralement nous couper en deux. Mais nous étions plus petits, plus vifs et agiles, et nombreux. Nous découpâmes d'abord leurs ailes pour les empêcher de fuir. Cela coûta la vie à une dizaine de nos congénères. Mais après avoir fait cela, nous nous retrouvâmes face à un ennemi terrien, et lors nous les prîmes et nous nous envolâmes.

Nos prédateurs furent lâchés dans une vieille bassine remplie d'eau, et ils s'y noyèrent.

Victorieuse, notre Reine s'installa dans les alvéoles et pondit. Nous récupérâmes les cadavres flottants des guêpes une fois qu'ils furent au bord de la bassine, et nous en prîmes cinq pour le nid, le reste pour le Roi.

Ce nid de guêpe était au quartier Fujiwara, prochaine étape de notre expédition.

Comme si une assignation à résidence pouvait fonctionner avec le clan Aburame. D'ailleurs, je ne manquais pas de supposer qu'une autre parmi nous officiait en secret.

Lors, je commençai à espionner la Multitude. Notre cheffe avait toujours une bête sur elle pour pister ses mouvements. Je la remerciais gracieusement pour les informations offertes ; je notais moi-même ses plans et ses informations dans mon calepin, et je partageais avec mes coéquipiers les renseignements que j'avais récolté sur la géographie du Quartier Nara et les renseignements divers que j'avais obtenu sur le clan. Je me gardai bien toutefois de révéler tout ce que j'avais pu assurer comme expansion du réseau entomologique : mes nids restaient mon secret, personnel, bien gardé, ma chose égoïste. Les exposer, c'était exposer mon peuple, ma famille, et je savais que j'avais tout intérêt à garder tout cela pour moi.

Quel itinéraire prenait-elle ? Sortait-elle en dépit du couvre-feu qui nous était imposé ? Et ses compagnons, hormis ce maudit protecteur qui sans doute ne se détachait jamais d'elle, quels rôles tenaient-ils ?

J'eus presque l'envie de la pousser à étudier l'organisation ennemie. Après tout, connaître leurs dispositifs de sécurité était sûrement le meilleur moyen de les espionner sans risquer d'être décelés ou de tomber sur une troupe imprévisible. Hélas quelque chose en moi grondait que non. Qu'il valait mieux ne pas trahir mes intentions avec une requête. Mes compagnons s'en chargeraient, et moi, je continuerai de faire ce que j'avais commencé à faire.

Étendre l'ombre sur Homura, et renforcer mon emprise sur cette mission.



Et me voici, seul à l'étranger, comme un funambule suspendu au-dessus du vide ; seul, avec des alliés notoires qui agissent de leur côté et donnent des nouvelles, de temps en temps. Cela a un petit quelque chose d'étrange. Être l'inconnu du bataillon est infiniment captivant, car cette position ouvre toutes les frontières et ôte le costume du bon citoyen, de l'honnête gentilhomme qu'on s'efforce d'être pour le bien de la mère patrie. Certes notre mission exige-t-elle une conduite honorable, et j'aurais été un peu benêt si j'avais décidé d'agir à Homura comme je le fais à Kumogakure, mais il me plaît de savoir que n'étant pas chez moi, je ne crains pas de ne pas me sentir chez moi : je ne suis pas chez moi. Outre cette sensation de ne pas avoir d'attache, j'ai aussi l'impression d'effleurer une situation particulièrement vertigineuse. Kumogakure exige de moi un certain conformisme ; mais j'ai là-bas le droit d'être moi, et de désobéir pour être moi.
Ce n'est  pas le cas ici, si bien que je suis enveloppé par une sorte d'angoisse. La moindre erreur pourrait m'être fatale. J'éprouve alors de l'adrénaline, et en même temps une certaine forme de nostalgie, car n'ayant point d'accroche, j'ai l'impression d'être attiré par le vide.

Entre le tourment et l'envie, j'erre.

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Minamoto Yoichi
[Mission A | officielle] Espionnage du Feu EmptyVen 1 Sep - 12:02

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Minamoto YoichiErrant 流離 de rang B

Message Sujet: Re: [Mission A | officielle] Espionnage du Feu

Furetant dans les allées de ce village aussi animé que fascinant de par ses particularités architecturales et culturelles, Yoichi profitait de son escapade diurne pour échanger ici et là avec les citoyens de cette bourgade du Feu, prenant note mentale de chacune de ses observations et en tâchant de ne pas attirer les foudres des autorités. S’il savait apprécier le rafraîchissement culturel que cette visite constituait, il n’était pas sans oublier la portée stratégique et les enjeux autour de leur incursion dans les murs de la cité. Son rôle était clé dans la découverte de nouvelles informations, quoiqu’il ne fut guère qu’un pion sur l’échiquier géant, et que ses motivations fussent celles d’un mercenaire et donc simplement motivé par l’argent, il n’était pas de ceux qui ignoraient ses obligations envers son employeur. Si ses coéquipiers ciblaient davantage des bâtiments stratégiques, notamment la Multitude qu’il avait encouragé personnellement à en savoir plus sur le Palais du Shogun, lui était bien plus à l’aise dans l’interaction avec la populace, le cœur donnant son impulsion au village. Il percevait une certaine similitude entre les gens de Homura et ceux de son village à Tetsu, un certain attrait pour les divertissements, une certaine convivialité marquée par la sécurité des lieux. Il fit notamment une rencontre très intéressante en la personne de Gakusha Aishin, un homme de conviction s’adonnant à l’art curatif, et qu’il espérait revoir un jour sous de meilleurs auspices. Une grande différence qui contrastait avec son village natal était naturellement la prospérité évidente, les quartiers affichant l’élégance et la supériorité de leur héritage, imposant aux moindres visiteurs la force spirituelle de leur présence.

N’ayant pas la même liberté d’action que lorsqu’il était à l’extérieur du village, il ne pouvait se permettre de prendre la direction des airs pour faire son repérage, néanmoins il avait d’ores et déjà une idée plus précise de certaines routes menant au centre-ville, effectuant un croquis au fur et à mesure de sa promenade innocente. Heureusement, il prit les précautions nécessaires pour ne pas être suivi, en tâchant de se fondre dans la foule, faisant mine de n’être qu’un touriste, un errant, un homme du voyage. Il était semblable à un caméléon, se fondant dans le décor jusqu’à s’y fondre complètement, en allant toujours dans le sens de son interlocuteur, que celui lui posa des questions sur le motif de son voyage ou sur son identité, il évitait la question ou répondait par omission pour ne pas s’attirer des soupçons inutiles. Un travail sans risque excessif ni grande complexité pour l’animal social qu’était Yoichi, aussi profita-t-il de ces échanges courtois pour prendre la température sur les dernières actualités, que ce fut pour la mission ou pour son propre colportage, il avait d’autant plus de raison de satisfaire sa curiosité. Sa journée se termina alors sans accroc, il retrouva ses partenaires au point de rendez-vous pour centraliser les informations, et il en fut de même les jours suivants. La communication était essentielle s’ils voulaient optimiser leurs efforts et faire de cette mission un succès. Ils n’avaient jusque-là pas rencontré de problème, ce qui était rassurant, mais c’était sans compter la première impression que son camarade Wari laissa sur leur hôte, peu réceptif au charme subtil du bourreau des cœurs.

Les jours suivants étaient consacrés à la même entreprise, à savoir faire la cartographie du village, la plus complète possible. Pour cela, il décida d’investiguer les deux tiers restants qu’il n’avait pas encore explorés, en suivant la même ligne directrice, à savoir se faire passer pour simple vagabond tout en amassant le plus d’informations. Certes, il n’y avait rien de très extravagant dans sa méthode d’investigation, n’en déplaise à ses employeurs de Kumo, ils n’avaient d’autre choix que de compter sur ses compétences pour mener à bien la mission. La forme importait peu finalement, tant que le résultat était là. Il profita néanmoins de son escale au Shogunat pour faire ami-ami avec des artistes et saltimbanques, montrant patte blanche lors de leurs échanges sur des centres d’intérêt commun pour en savoir plus sur l’organisation du village. De manière générale, le coup du “mannequin vivant” avait beaucoup de succès et il proposait aux passants de relever le défi: ils avaient droit à une certaine somme de ryôs par coup, s’ils parvenaient à faire bouger le mannequin d’un seul centimètre, alors ils empochaient le double de leur mise. Bien sûr, Mokujin n’était pas un mannequin de bois comme les autres, il n’était guère aussi facile à briser ou à déplacer que ceux que l’on pouvait trouver dans les dojos. Une astuce de fabrication faisait que le pantin était doté d’un matériau bien plus résistant et grâce au contrôle exercé par le marionnettiste, il était quasiment impossible de gagner la partie à moins d’être un ninja adepte du taijutsu. Pour cela, Yoichi faisait bien attention à n’interpeller que des hommes ne portant pas de bandeau, pour éviter tout risque inutile. Aussi fit-il attention à ne pas rester au même endroit trop longtemps ou d’abuser de son tour de passe-passe, de peur que cela attire l’attention des autorités. Les gains qu’il cumulerait lui permettraient de soudoyer certains mendiants ou des hommes ivres dans les tavernes, des individus dont la langue pouvait être plus facilement déliée et surtout, ceux qui étaient les moins aptes à poser des questions en raison de leur condition de nécessiteux. Pour cela, il s’assurait de ne pas être reconnu ou qu’on ne remonte pas ses traces. Tel un sans visage, il entrait dans l’ombre d’un bâtiment à l’abri des regards, avant de ressortir sous une toute nouvelle apparence, brouillant les pistes et tentant de confondre d’éventuels poursuivants. Il se demandait ce qu’il en était du troisième compère de la bande, Arasaka Sumashâ qui n’avait pas encore donné de nouvelles de son incursion à Homura. Il espérait juste que ce silence ne signifiait pas qu’il avait été capturé par les autorités du village.



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Arasaka Sumashâ
[Mission A | officielle] Espionnage du Feu EmptyVen 8 Sep - 22:45

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Arasaka SumashâGenin 下忍 de rang C+

Message Sujet: Re: [Mission A | officielle] Espionnage du Feu
Chargé comme une mule avec mes prises de la veille, je fais en sorte de ne pas montrer ma fatigue à mes coéquipiers. Mais bordel que ça commence à être lourd. Tout mon attirail a beau être comme une seconde peau pour moi, il pèse son poids, et ajouter celui de ces Yokai par dessus sur une telle distance a de quoi me faire sévèrement suer. Heureusement, Homura est en vue et avec elle, l’opportunité parfaite de me débarrasser de ces carcasses tout en renforçant notre couverture. Passablement éreinté, j’envoie traîner les corps abîmés des bestiaux sur le sol.

« On a ramassé ça en cours de route. Ils sont pas opposé beaucoup de résistance… mais ça peut valoir le coup de les étudier d’un peu plus près. »

Je reste stoïque, factuel. Un peu tout le contraire, en fait, du numéro de cirque que nous joue encore Wari. Je laisse échapper un rictus avec un regard en coin vers l’Aburame. Pas question de le jeter sous les bœufs et de le rabaisser devant notre hôte Fujiwara, mais ce n’est pas l’envie qui manque. J’entrevois de loin le genre de plan tordu qui germe dans l’esprit du même acabit de mon coéquipier, et j’avoue que j’ai pas envie d’en savoir plus que nécessaire. La demande, sensée mais malgré tout particulièrement agaçante de Masahiro, suffit en plus éjà largement à me mettre les nerfs à vif.

Pas d’armes. Bien sûr, je m’y étais attendu, mais l’idée de devoir me séparer de mon espadon ne me plaît absolument pas. Lourdement, je soupire, empoigne le manche de mon arme dans mon dos et la présente devant moi, sa pointe large frottant bruyamment contre le sol, prêt à la céder aux hommes d’Homura.

« Faites-y attention. J’y tiens. »

Vient ensuite le moment de me délester du reste : un par un, je sors mes poignards de l’ombre de leur fourreau, depuis mon plastron, mon ceinturon, mes bottes,… Mon arsenal déposé au sol, je serre les poings, résigné, prêt à aller prendre mes quartiers.

« Je vais aller me poser un peu. On se recapte plus tard », je lâche à mes coéquipiers.

Du repos. Voilà ce dont j’ai besoin, là tout de suite, avant de me mêler aux gens de cette ville. Installé dans mon lit, mes pièces d’armure rangées méthodiquement sur le côté, je dors tout mon saoul avant de réémerger plein d’énergie et de m’habiller sobrement. Le soleil a déjà décliné quand je sors des appartements qui m’ont été attribués, oeillant les rues dans lesquelles je me mets à me perdre volontairement en suivant les mouvements des foules éparses. Nonchalamment, je regarde la ville autour de moi muter peu à peu, gagnant quasi instinctivement le quartier de plaisance où l’agitation se devine dans l’air. Au nez, je repère les effluves de nourriture et de boisson et finis par me décider pour un bouge enclavé entre deux autres établissements plus cossus. Pour ce que je prévois, il me faut une clientèle adaptée sous la main, et en posant les yeux sur les quidam qui s’enivrent à l’intérieur, je constate que je me suis pas trompé d’endroit.

Au comptoir, je commande, je consomme, j’observe. Les gens vont et viennent, je me déplace pour écouter et m’approcher des candidats les plus prometteurs, jusqu’à tomber sur le larron idéal. Éméché mais pas fourbu, trapu, bruyant. Parfait. Dans un mouvement ample et maladroit, je vais pour changer de position et bouscule le type, un peu de ce nectar collant jaillissant de mon verre pour aller salir sont vêtement. Je ne m’excuse pas, continue ma route, lui retourne quelques jurons en retour des siens. Il s’échauffe vite, il me pousse, essaye de le faire en tout cas, et je lui rends la pareille. Puis l’inévitable, que je cherchais à provoquer, arrive enfin : le premier coup part vers mon menton et je l’encaisse volontairement, dramatisant en titubant en arrière avant de bondir vers mon cobaye pour lui rendre la politesse avec le plus d’amplitude possible. C’est parti, je me dis. L’échauffourée gagne de proches voisins alcoolisés qui se joignent à la fête et les gnons commencent à pleuvoir, les miens comme ceux de ces bons homurajin. La bagarre s’étend, s’intensifie : je prends quelques coups, mais ils me paraissent bien insignifiants. Je laisse la mixture prendre un peu, et quand je juge finalement que la préparation est à point, j’agrippe un des participants par les épaules avant de lui flanquer un coup de pied magistral dans le poitrail, l’expédiant à l’extérieure en renversant quelques tablées au passage.

Titubant, esquinté et en apparence bien éméché, je le suis alors à l’extérieur… plus intéressé par la réaction d’Homura à ce type de débordement que par l’état du type. En espérant, tout de même, ne pas l’avoir trop amoché.

Maître du Jeu
[Mission A | officielle] Espionnage du Feu EmptySam 16 Sep - 0:46

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Maître du Jeu

Message Sujet: Re: [Mission A | officielle] Espionnage du Feu
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@Aburame Wari

Tu poses tes essaims sans trop de problème. Tu les distances suffisamment dans l’espace et dans le temps pour que ceux qui t'espionnent dans l’ombre ne remarquent pas leurs affiliations à ta personne. Après tout, si vous ne connaissiez pas la nature du Byakugan ou les forces du clan Fujiwara, eux non plus ne savent pas que les insectes étaient partie prenante des dangers de Kumo.

Cependant, alors que tu fais tes premiers pas au coeur du quartier Fujiwara, une silhouette bien familière tourne le coin d’une habitation. Son regard aussi sévère que la première fois qu’il s’est posé sur toi, ainsi que sa dextre empoignant l’un de ses sabres, tu peux d’ores et déjà savoir que ce qui va suivre n’est pas à prendre à la légère.

[Masahiro] - Vous n’êtes pas les bienvenues ici.

Il s’avance vers toi.

[Masahiro] - 1…

Son message est clair. À trois, il dégaine… et il n’est pas du genre joueur.

[***]


@Minamoto Yoichi
Quelques mouvements de fil par-là, quelques pièces par ici, ton spectacle hors de l’ordinaire plaît définitivement à la population. Tu reçois quelques pièces ici et là que tu utilises sans trop de difficulté l’instant d’après.

Tu apprends quelques petites choses sur Homura, sur sa société, mais rien qui ne te semble utilisable. Rien qui ne détonne véritablement de Kumo ou des autres pays. Partout où tes pas t’ont porté, tu as vu la misère, la faim et l’injustice. Ce n’est pas différent ici non plus, mais il est clair qu’il vaut mieux être un sans abri à Homura qu’à Oto.

Sur ton chemin, tu croises quelques personnes qui accrochent un peu plus ton attention. Un sans-abri a moins de trous dans ses vêtements. Un affamé dont les muscles ne semblent pas savoir qu’il ne mange pas assez. Une femme accompagné d’un enfant aux mouvements étrange ?

Ce n’est vraiment là qu’une impression. Peut-être te trompes-tu ? Sans doute que c’est le cas… mais leurs interactions reviennent dans ta psyché tel un véritable verre d’oreille.

Simple hallucination ? Véritable mine d’or pour ta mission ? Manipulation de kumo ? Toutes les réponses sont possible… mais peut-être que si tu creusais…







… tu aurais le luxe de le savoir.


État de la Mission:

Rappel des Mécaniques:

Minamoto Yoichi
[Mission A | officielle] Espionnage du Feu EmptyDim 24 Sep - 10:34

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Minamoto YoichiErrant 流離 de rang B

Message Sujet: Re: [Mission A | officielle] Espionnage du Feu

Le petit tour de passe passe de Yoichi, ou du moins son alter ego, avait semble-t-il permis de conquérir les cœurs de la population, assez réceptive à l’opportunité de se faire quelques sous en frappant son mannequin de bois vivant, jusqu’à ce qu’ils se rendent compte que ce ce ne fut pas un mannequin de bois comme les autres. Son porte-monnaie devenait plus rempli à mesure qu’il parvenait à appâter de plus en plus de passants, avant de s’éclipser aussitôt pour éviter d’amasser trop de soupçons et poursuivre son numéro de charlatan. Parmi les personnes d’intérêt qu’il identifia dans la rue au milieu de ses divertissements, il repéra un mendiant au physique athlétique, qu’il soupçonnait d’être un vétéran de guerre? Et une femme avec son enfant aux mouvements… étranges? Autant de signes qui interpellaient votre serviteur alors qu’il naviguait à travers les ruelles, cherchant du regard le moindre élément qui pourrait le renseigner sur le village. Le problème étant qu’il ne réussit vraisemblablement pas à obtenir d’informations utiles de la part des gens qu’il avait interrogés bien qu’il ait fait un effort pour cibler des personnes relativement plus réceptives à son sens, il se retrouvait face à une impasse. L’exercice de collecte d’informations se révélait bien plus difficile qu’il ne pensait, et face à la réalité de cette situation, il se retrouvait tenté de donner suite à une des pistes qu’il avait observées plus tôt.

Cependant le doute envahissait son esprit, il s’arrêta de marcher. Il soupçonnait que l’un des individus qu’il avait repéré ne fussent pas ce qu’ils prétendaient être, peut-être qu’il s’agissait de policiers habillés en civils, et qu’ils utilisaient cette apparence à des fins de contre-espionnage. Rien n’était impossible après tout, dans un monde de ninja où l’on pouvait aisément se faire passer pour un autre. De quoi devenir paranoïaque, Yoichi préférait l’être trop plutôt que pas assez. Néanmoins, il avait déjà perdu assez de temps à questionner des civils à gauche et à droite, à ce rythme, la mission ne finirait jamais. Un mauvais pressentiment commençait à le gagner, celui que la mission était vouée à l’échec et qu’ils étaient trop peu qualifiés pour réussir une mission de rang A. Comment pouvaient-ils? Ils n’étaient que de niveau genin. Après tout, il avait fait tous les efforts pour se rapprocher de la populace locale, mais rien n’y faisait. L’absence de communication de la jounin était d’autant plus flagrante que cela rendait sceptique le mercenaire sur la volonté de celle-ci qu’ils réussissent la mission.

Ne sachant pas quoi penser de la femme et de son enfant aux mouvements étranges, il se tourna vers le mendiant aux vêtements troués. Il tenta une approche aussi subtile que possible, prenant l’apparence lui-même d’un mendiant au détour d’une ruelle, il ramassa une bouteille d’alcool vide qui traînait par là, avec quelques pièces dans la main qu’il avait gagné plus tôt grâce à Mokujin. Il tapota l’épaule de son confrère nécessiteux en lui offrant de lui acheter à manger ou à boire, jouant sur la solidarité de leur condition pour se rapprocher de lui et tenter d’en savoir plus.

Salut, je te paye un coup à boire? Je t’ai jamais vu dans le coin.

Après avoir partagé plusieurs verres, il enchaîna les questions, non sans avoir raconté sa propre histoire montée de toutes pièces tel un personnage qu’il aurait créé pour un de ses ouvrages dramaturgiques. Il parlait du fait qu’il était autrefois un marchand venu de Tetsu et qu’en voyageant vers Homura il s’était fait dépouiller par des brigands, sa caravane et sa marchandise, tout. Or il avait investi toutes ses économies pour devenir marchand itinérant. Il s’était retrouvé sans le sou et forcé de faire la manche dans la ville, car il n’avait personne, ni ami ni famille pour l’aider à sortir de cette situation. Utilisant l’alcool pour délier la langue de son interlocuteur il était curieux de connaître son passé, en creusant cela peut-être découvrirait-il des choses sur Homura. Après tout, les sources d’information les plus précieuses étaient potentiellement les plus improbables.

Du coup toi c’est quoi ton histoire? Après avoir pris note de ce qui avait amené son interlocuteur à finir dans cette situation, il tenta de glaner des informations qui l’intéressaient davantage. Tu m’as vraiment l’air d’un chic type! Il lui tend les ryôs restants qu’il a récupérés plus tôt grâce à ses gains avec la marionnette. Tiens, si ça peut t’aider à t’en sortir. Moi-même, je ne connais pas encore très bien le village, je suis arrivé il y a pas longtemps, si t’as des tuyaux je suis preneur!


Spoiler:

Aburame Wari
[Mission A | officielle] Espionnage du Feu EmptyDim 24 Sep - 22:23

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Aburame WariGenin 下忍 de rang B

Message Sujet: Re: [Mission A | officielle] Espionnage du Feu



Les pièces étaient tombées dans mes pognes à mesure que j’avais délesté tous ces gueux à mes jeux favoris, et mes insectes vadrouillaient sans vergogne. J’étais sûrement parmi tout le peuple Aburame une exception, le seul, sans doute, à avoir intenté un tel acte : planter mes larves et le germe du Mal chez nos confraternels voisins, sans regard sur le droit international, sans souffrir de l’immoralité du geste, sans comprendre toute l’ampleur de ce qui pouvait devenir la faute diplomatique la plus grave depuis les débuts de l’humanité.
Et je n’en avais rien à foutre. Mon existence était tout entière destinée à ce type de forfaiture, à la fracture de toutes les conventions, au secret, à la tromperie, au pêché et à l’égoïsme.

C’est du moins ce que je croyais encore, à cette époque.

Lors, déambulant comme n’importe quel mendiant dans les rues d’Homura pour y apprendre ses formes, ses secrets géographiques, sa pudeur, je continuais d’être ce vaurien déshabillant les terres de ces étrangers pour y laisser mon empreinte, pour caresser du bout des doigts ses courbes interdites, pour glisser ma tête sous le voile de son innocence, pour démaquiller tous ses feux dansants dans le soir comme des prunelles d’or.

Jusqu’à ce qu’il m’arrête, lui et son regard froid, lui et ses cheveux blonds soulevés par le vent.

Fujiwara Masahiro, notre bien-aimé guide touristique, notre ambassadeur en ces lieux, notre relai diplomatique.
Notre connard adoré.

Sa remarque et sa gestuelle firent perler des sueurs froides tout le long de ma colonne vertébrale. Ma gorge fit un mouvement d’ascenseur, et ravalant ma salive, je tentai de réfléchir aussi vite que possible à ce que ma langue pouvait dire, à quel bruit elle pourrait produire, à quelle phrase de génie elle pourrait décrocher en plein vol pour me sortir de cet embarras.

« Allons, mon cher. Êtes-vous bien sûr de ce que vous êtes en train de faire ? Sans même aviser vos concitoyens… ? »

Mes mains s’écartèrent et je bombai le torse. Je ne sais pas ce qui me prît à cet instant, mais je sentis une force monter de mes tripes jusqu’à mon cerveau, certes affecté par la bêtise, mais brûlant d’une certitude qui me fit gonfler le poitrail. Ainsi, plutôt que de prendre l’air d’un chien battu et de repartir la queue entre les jambes, je fis ce que je n’aurais, certainement, jamais dû faire.
Croire que tout le Kaminari se portait garant de ma personne.

« Les zélotes de votre genre pourraient condamner tout leur peuple pour un simple pêché d’orgueil. Je ne disputerai pas votre expertise au combat, Masahiro, et je laisse ma gorge nue si d’aventures vous vous sentez l’audace de devoir faire courir le fil de votre lame dessus. Vous expliquerez ensuite à vos gens, quand ils seront en guerre contre le Nord, comment vous avez précipité votre nation tout entière vers sa déchéance pour un simple pas de trop. Vous expliquerez à la femme qui perdra tous ses fils comment votre effronterie s’est traduite en acte de guerre contre le Kaminari. Vous expliquerez à l’enfant qui regardera sa maison brûler pourquoi la foudre s’est abattue sur les terres qui l’ont vu naître, juste parce que vous avez condamné un malheureux à la pire des sentences parce qu’il ignorait où il marchait. Et vous n’aurez pas droit aux sanglots lorsque votre clan s’éteindra, enterré avec l’histoire d’un homme qui commît la pire des imprudences et fît de ce qui devait être son ami, son némésis.  
Et moi, je dormirai en paix dans le tombeau qui vous aura précipité en enfer.
»

Masahiro avait un regard dur et froid, piquant. Toute sa posture traduisait une disposition naturelle à décapiter en un rien de temps le fou-à-lier qui se risquait à lui faire du tort. Mais moi. Moi, j’étais la mangouste et lui le cobra. J’avais une sorte d’immunité au poison qu’il tentait d’instiller dans nos relations, parce que j’avais appris à saisir la moindre opportunité de tirer mon épingle du jeu. Et surtout, j’avais une façon bien personnelle de voir ce monde, tissu de tromperie et de mondanités, réseau souterrain d’enjeux de pouvoir et de complots cachés.
Qu’il aille donc se faire voir, avec sa doxa de butor barbare. Ne réalisant pas immédiatement la portée de ses paroles, Masahiro me parut soudain trop con pour que je le craigne.

« Nous sommes ici depuis plusieurs jours et nous n’avons toujours pas rencontré vos chefs. Mon pays me manque et votre absence d’hospitalité n’arrange en rien cette lassitude qui me frappe. Je ne manquerais pas de raconter à notre cheffe de file avec quelle velléité vous avez menacé les jours d’un de ses guerriers, ambassadeur de son état, en mission de paix dans vos contrées. Qui sait ce que cette étincelle pourrait causer comme incendies… »

Si jusque-là j’avais gardé un air très sérieux, je ne pris réprimer un sourire de complaisance.
Un sourire qui valait de l’or, évidemment.

« … à moins que vous ne me donniez une bonne raison de me taire ? Autour d’un verre de l’amitié, par exemple ? »

Résumé:


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