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▶ Sujet: Kiriyama Kyo ▬ L'ermite de Kiri. (en cours). Kiriyama Kyovillage cache de la brumeInformationsNom : Kiriyama Prénom : Kyo Sexe : Masculin Âge et année de naissance : 38 ans, année 45. Pays d'origine : Ame no Kuni. Pouvoir clanique ou spécifique : Shakuton.
Psychologie et physique
Mec sobre et pas sympa. Cynique la plupart du temps. Il met un mouchoir sur ses émotions depuis longtemps. Il sert et agit pour l'intérêt de l'archipel. Né dans la fange, et maintenant ... Baignant dans les affaires sombres de la puissance la plus crainte au monde. L'organisation la plus puissante qui existe, et lui, simple agent, participe à son hégémonie. Et en plus, ça paye bien. Au départ, l'altruisme le poussa à devenir une main discrète et servile des étoiles de ce monde. Après, il apprit à ne plus montrer la moindre émotion, et toujours cacher ses intentions de tout le monde. Le moindre faux pas peut signifier la mort durant un combat, quand éliminer une cible devient nécessaire, il ne faut pas hésiter. Habitué à prendre des décisions, dans des dilemmes parfois cornéliens, L'ermite réfléchit vite, et s'il n'est pas intelligent, reste malin.
Bonne mémoire des visages, les chiffres ce n’est pas sa passion, l'instinct et les mots en revanche, ça lui parle un peu plus.
Bon orateur, fieffé menteur, il sait arnaquer et haranguer les foules, tout comme élaborer des plans alambiqués pour arriver à son objectif. La survie, car ce n'est que ça qu'il est question passé un certains temps et une certaine notoriété dans ce monde.
Puisqu'un bon assassin s'approche le plus possible de sa cible, et choisit donc l'outil le plus adapté à sa mission, Kyo est un pugiliste du combat rapproché, véritable expert en art martiaux depuis des années. Il sait faire des prises, des coups puissants, des coups vicieux. Il sait tuer avec un sembon, ou bien encore avec un katana. C'est son art à lui, la science du traumatisme corporel semble inscrite dans sa génétique.
Si l'on devait retenir une chose sur Kyo, c'est qu'il aime se mettre en danger et brûler la chandelle par les deux bouts, fumeur invétéré notamment, il est également le genre d'alcoolique qui considère chaque secondes de vie, comme du rab. Les nombreuses cicatrices sur son corps en témoigne, il n'est parfois question que d'un rien pour que la vie coule dans vos veines, ou s'en échappe avec abondance.
Cheveux et barbe poivre et sel, Kyo est avant tout un vieux type qui a dépassé la trentaine. Qui a survécut. De ses origines, rien ne transpire si ce n'est un parler graveleux, et un accent à couper au couteau quand il essaye de parler autre chose que sa langue natale, un patois véritable méli mélo sans queue ni tête. Sa voix grave, basse et profonde reste un de ses atouts charmes, ses yeux étant noirs comme le charbon, et son corps couturé de cicatrices. Il mesure presque un mètre quatre vingt dix huit, le bestiau, et pèse près de quatre vingt dix-huit kilos de muscles, parés pour vous sauter à la gorge au moindre écart. Sa démarche est féline, de celui qui pratique les arts martiaux, qui a apprit à se déplacer de manière furtive et surtout rapide. Kyo est du genre taillé par l'effort et les combats, faisant de lui une masse de muscles, qui n'a aucun scrupule à écraser tous ceux qui ne respectent pas son code, et les lois qu'il se donne de manière générale.
Il porte des pièces d'armures métallique, et des vêtements juste au corps noirs. Un ninja quoi. Un masque couvre généralement son visage : Le genre de masque effrayant, qui ne sert qu'à couvrir son identité, et à protéger ses proches. Tenue discrète, sobre, efficace. Elle le protège à minima des coups de la météo, à défaut d'être utile contre un sabre légendaire.
Une barbe lui mange le faciès, qu'il a cultivé avec soin depuis l'âge de dix huit ans, suffisamment courte et propre pour ne pas faire négligée.
Des couteaux à la ceinture, seuls signes extérieurs d'agressivité, et de danger si l’air patibulaire ne suffisait pas à vous donner la puce à l’oreille. Quelque part se cache un sabre, peut être ?
Quand on approche suffisamment près de lui, on se rend compte qu'il sent la cigarette, et le vieux cuir. Son visage est marqué par les années de services, et les difficultés de la vie. Il a perdu toute les rondeurs de l'enfance, pour devenir un gars anguleux, presque coupant tellement il est fait de méplats et d’arêtes. C'est un type qui a du vécut, mais qui ne dégage finalement que très peu de chose, visage fermé et froid, il arpente la ville sans jamais s'arrêter avant d'être arrivé à son objectif.
Idéaux de votre personnage Survivre un jour de plus.
Liens et perception du mondeSouhaitez-vous que votre personnage ait un lien particulier avec l'un des PnJ du forum ? Comment ce PNJ connait-il votre personnage ? SEIDŌ IMIFUMEI, celui qui brisera ses rêves et le refusera dans le clan des sabreurs. (si possible).
Choisissez une question (ou plusieurs si vous le souhaitez) parmi celles ci-dessous à laquelle vous répondrez dans cet encadré.
Que pense votre personnage du fonctionnement "assassin" de Kiri dans leur rapport au monde ? Cela peut fermer des portes, mais il cautionne totalement une élimination de certains facteurs dans la géopolitique actuelle. Il faut savoir se faire respecter, et quoi de mieux qu'un assassinat pour donner un peu de volume à leur archipel ? Vieux de la vieille des premières promotions encore en vie, il connaît le prix du silence et de la discretion : Seul la mort dispense d'explication.
Comment votre personnage se positionne t'il par rapport au pacifisme croissant dans les populations du village, causé par Senpatsu Yoshinori ? Le pacifisme est pour lui de la faiblesse, et au même titre que le prix à payer pour la paix, c'est la mort de certains, on ne peut décemment pas penser que c'est une solution viable. Après, chacun ses avis et ses solutions, mais pour un vieux bougon comme lui, faire peau neuve alors que la formule semblait très bien marcher, c'est gâcher.
Histoire du personnage
I. Entrée Fracassante dans le monde !
S'il y'a bien une tradition qui se poursuit et se poursuivra encore dans les mœurs de notre monde , c'est bien celle de l'apprentissage du Katana par le premier né. Que l'on soit roturiers, ou bien fils de samouraïs, voir même de nobles, c'est pareil. La méthode et les enseignements changent, c'est tout. Pour ses neuf ans ans, le jeune garçon fut donc introduit dans un Dojo publique, sa famille étant assez pauvre, depuis la mort du père du garçon. Sa mère redouble d'effort pour lui trouver un boken, et une tenue adéquate, travaillant deux fois plus à sa petite boutique de Dango, qui n'est ni la plus courue, ni la moins en vue de toutes les boutiques de l'île et de sa capitale. Seule avec deux enfants, elle en voit cependant pas le bout, et heureusement, le caractère docile du premier façonnera celui du second, qui veut à tout prix ressembler à son grand frère aux cheveux roux.
Conscient que pour s'extraire de sa condition délétère, et de donner un peu de répit à sa mère, il doit exceller dans tous les domaines du combat dans le dojo, Kyoka prendra son enseignement très au sérieux. Il s'entrainera des heures durant, plus que n'importe qui d'autre malgré qu'il n'est que bientôt dix ans. Son maître, voyant son sérieux, se dit qu'il en ferait une bonne recrue pour le shogunat. Et pendant des années, on lui bourra le crâne de l'ascenseur sociale que permettait la maîtrise du sabre, et des arts samouraïs. Patience, zen, bushido. Des codes qui seront ancrés dans l'adn même du futur Kiriyama. Des codes dont on lui contera monts et merveilles. On lui parle de clan de samourais, loins, dans d'autre pays, peut être pourra-t-il les rejoindre un jour, se disait-il.
Des histoires de samourais plein la tête, il s'imagine déjà pouvoir nourrir sa famille, et même pourquoi pas, tomber sur une jolie fille qui voudrait bien l'épouser, comme son héro préféré.
Des rêves de gosses.
Des rêves qu'il ne réalisera peut être jamais.
Un jour, un vieux monsieur à l'air centenaire, à la peau parcheminée tellement elle semblait sèche, et aux regard pourtant encore moqueur, se présente au dojo. L'accueil est fait en grande pompe, et Kyo, ayant presque treize ans maintenant, ne comprends pas trop ce qu'il se passe.
Ce n'est rien d'autre qu'un des doyens du clan Kiriyama, un clan de criminels connus pour son honorabilité et ses accointances avec le pouvoir, qui vient faire son marché de chaire à canons. Ne s'arrêtant toujours pas dans ses exercices alors que le vieil homme vient d'entrer dans la pièce, il est surpris de voir que tout le monde s'est arrêté, même ses sempais.
Il finira sa série tandis que l'instructeur utilise sa grosse voix de stentor, celle qu'il prend quand quelqu'un rate un appuis, ou bien ne fait pas une exercice correctement, et annonce simplement :
- Veuillez accueillir et saluer le doyen Kiriyama, venu nous rendre une visite officielle de son clan !
- Pas la peine de crier, Kurona, ils savent écouter, écouter et apprendre je l'espère ... Fait le grand père espiègle. Merci de m'annoncer cependant. Il ouvre grand les bras et semble prendre plaisir à continuer sur sa lancée : Sachez messieurs, que je suis ici pour un recrutement. Il y'aura peu d'appelé et encore moins d'élus. Vous avez peut être déjà entendu parler de mon clan, dans le cas contraire, sachez que c'est une opportunité qui ne se représentera pas de si tôt ... J'ai un accord avec votre maître, je peux choisir qui bon me semble. Et nous allons commencer par un jeu très simple ... Le Jeu des Rois !
II. Une réussite en elle vraiment une, si l'on ne connaît pas les conséquences de l’échec, ni de la réussite ?
Abnégation, don de soi, force de caractère, dépassement de ses limites. Voilà ce qu'il a mit dans cette opportunité. Et bien qu'il ne sera pas le prermier en lice parmi ceux du dojo, on le choisira quand même. Treize ans, et on l'amène dans un nouveau monde, pétris d'argent, d'honneur et de magouilles. Mais aussi de son lot de bonne surprise. Sa mère recevra un dédommagement mensuel pour la "perte" d'un fils, devenant Kiriyama par la force du clan, et des choses. Ainsi encouragé, endoctriné, et pensant bien faire pour sa famille, Kyo sera une recrue de choix, pour le clan. Un entraînement drastique, destiné à faire de lui un garde du corps et de la chaire à canon débutera dès la première semaine, juste après qu'il se soit habitué aux locaux , et aux gens qui l'habitent.
Encore plus intense qu'au dojo, il se bat à présent avec de vrais sabres, avec tout leur poids et toute leur intensité.
- Oublie tout ce que tu pensais savoir avant d'être ici mon gars, sinon tu risque de pas faire long feu ! Ici on te forgera dans la sueur et le sang, dans la douleur et l'effort, mais tu en ressortira grandit ... comme tous mes chefs d'œuvre ! Fait l'instructeur en le voyant combattra pour la première fois avec une vraie arme en main. Se demandant si Kyo à vraiment l'étoffe pour passer l'ultime entrainement de son clan, il le mettra au défis, et le jeune garçon, qui commence à devenir effronté, se gardera bien de se plaindre, et le relèvera avec toutes les conséquences que cela impliquera par la suite.
En quatre ans, le jeune Kyo a bien changé. Il a subit le courroux de l'adolescence sans se plaindre ni faire de crise, une chose qu'on lui a bien mit dans le crâne, c'est que seul l'effort paie. Et que l'échec n'est pas toléré. Dix sept ans, un mètre quatre vingt dix de muscles parés à l’assaut, et à n'importe quel challenge qu'on pourrait lui mettre entre les pattes. Il a apprit à survivre, dans n'importe quel milieu, on lui a apprit à n'être qu'un maillon de la chaîne, le fleuron de la volonté des anciens du clan. Lui ne cherche ni à briller, ni à impressionner. Ne lui importe que le salaire qu'on donne à sa mère, et qui permettra peut être à son frère de faire des études, et d'échapper à la violence de ce monde.
Le grand frère veille toujours sur le petit, même si c'est de loin. Il en est ainsi pour n'importe quelle fratrie, et c'est également vrai dans sa nouvelle "famille". Des grands frères il en a des tas, des "Anikis", qu'il doit servir et protéger au péril de sa vie. Il n'est qu'une petite main, un homme qui reste dans l'ombre de ses aînés, et sort qu'au moment propice. Véritable machine à régler des comptes, on l'envoi souvent collecter l'impôts sur le domaine des Kiriyama, dans les ruelles commerçantes et la ou les auberges, les tripots et les gens travaillent durs. Et puis quoi alors ? Lui n'a-t-il pas travaillé encore plus dur ? Il ne s'est pas taillé la part des lions ? Il évolue avec des tigres, des paons ou encore des éléphants, lui n'est qu'un loup, sans meute il ne pense être rien. Pourtant un Alpha le reste, qu'il soit accompagné ou non.
Qui vit par la lame, périra dans le sang. Qui vit du crime, périra par la lame. C’est ce qu’on lui a apprit, et c’est ce qui se passera très rapidement après son accession au titre de main droite du doyen. Kiri lui enverra un courrier, et il saisira sa chance en éliminant tous les doyens du clan Kiriyama, le stoppant tout net dans son développement pour un temps. On lui promet un sauf conduit, une nouvelle vie, de nouveaux objectifs. On lui promet monts et merveilles. Il a déjà presque la trentaine, et n’est plus un enfant, mais la proposition semble sérieuse. Ses dons pour le Shakuton, ses éliminations sobres et sans fioritures, ont fuités jusqu’au village qui est venu faire du recrutement sauvage dans les rangs du clan le plus vieux d’Ame no Kuni. Une organisation tentaculaire, qui sera froidement éliminée, comme si l’on a coupé toutes les têtes de l’hydre en même temps. Ce qui n’est pas faux.
S’enfuyant sur son destrier, l’ancien criminel fonce vers de nouveau horizons.
III. L'ermite de Kiri.
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