Nom : Togame.
Prénom : Aō.
Sexe : ♂.
Age et année de naissance : 19ans ➭ An64.
Pays d'origine : Hayashi, le Pays du Bois.
Pouvoir clanique ou spécifique : Clan Mokuhen 木片一族 : 生木 Bois

Le Sibyllin incarne une quête de paix profonde et d’harmonie dans son âme. Ses idéaux sont façonnés par son passé tourmenté. Aō aspire à plusieurs objectifs nobles.

➭ Tout d’abord, il recherche l’apaisement des cicatrices laissées par les années d’errance de sa famille, cherchant à guérir les plaies de son histoire et à honorer la mémoire de ses proches disparus.

➭ De plus,  Aō désire ardemment contribuer à l’avènement d’un monde pacifique et équilibré. Il croit en la puissance de la méditation, de la compréhension et de la diplomatie pour résoudre les conflits et unir les clans divisés.

➭ Son rôle au sein de l’unité spéciale le motive à poursuivre la quête de vérité, de justice et de loyauté. Il souhaite éclairer les ténèbres de l’ignorance par la collecte d’informations et la protection des siens.

En fin de compte, Aō aspire à une existence où la maîtrise de son don clanique est mise au service de la réconciliation et de l’équilibre. Son idéal ultime est d’être un Shinobi en paix, contribuant à l'édification d’un monde empreint de sérénité, de réconciliation et de croissance.

Souhaitez-vous que votre personnage ait un lien particulier avec l'un des PnJ du forum ? Comment ce PNJ connaît-il votre personnage ?
Oui, Koriki Tomio. Il cherche à tirer profit de la maîtrise du bois de Aō pour renforcer sa position au sein du Pays de la Foudre. Il reconnaît la polyvalence de cette capacité unique, et aspire à l'exploiter pour ses bénéfices, d'où le recrutement de Aō au sein du DRK.

Que pense votre personnage de l'identité "traque/information/pistage" de Kumo dans le rapport entre la faction et le reste du monde ? Lui semble t'il nécessaire ?
Il reconnaît l'importance de cette identité dans le rapport de Kumo avec le reste du monde, mais il la voit aussi avec un regard nuancé. D'une part, Aō comprend que l'expertise de Kumo est cruciale pour la sécurité de la nation. Ces compétences permettent à Kumo de recuillir des renseignements précieux et de maintenir un contrôle sur les situations complexes qui peuvent surgir. Il reconnaît la nécessité de ces activités pour prévenir les menaces et les conflits potentiels. Mais il peut également percevoir l'aspect sombre de cette identité. La collecte d'informations, la surveillance et la traque peuvent être perçues comme des pratiques intrusives et parfois oppressives. Il peut ressentir des dilemmes moraux liés à l'équilibre entre la sécurité et la liberté individuelle, se demandant dans quelle mesure ces pratiques sont justifiables.

Comment se positionne votre personnage par rapport à l'atmosphère de paranoïa se développant entre les clans du village, causé par la philosophie majeure (traque/information/pistage) du village ?
Il adopte une position équilibrée et nuancée. Il comprend les raisons derrière cette paranoïa se dévellopant entre les clans de Kumo. Mais il est également conscient des conséquences négatives qu'elle peut avoir sur la nation. Il peut voir la division croissante entre les clans, et cela lui rappelle les conflits et les divisions qu'il a vécus dans son propre passé. Sa psychologie complexe et son sens moral le poussent à chercher un équilibre entre la sécurité et l'harmonie au sein de Kumogakure.

Que pense votre personnage du Daimyo Koriki Tomio, reconnu comme étant le digne successeur de son cruel père et ex-Daimyo ?
Aō éprouve inévitablement une profonde inquiétude et une méfiance accrue envers le souverain. Il voit en lui une potentielle menace pour la paix et la cohésion de Kumogakure. Il est déterminé à surveiller de près les actions du Daimyo, tout en cherchant de préserver une harmonie au sein de la nation.

Comment se positionne votre personnage par rapport aux clans de Kumo ?
Aō adopte une position de médiateur entre les clans, cherchant à équilibrer ses loyautés claniques avec un engagement enverss l'harmonie et la coopération au sein de Kumo, bien qu'il soit conscient des tensions et des rivalités qui peuvent émerger entre les clans.

En l’an 64, dans le splendide Pays du Bois, une terre timbrée de mystères et de verdure luxuriante, naquit Togame Aō. Le jour de sa naissance, le soleil dardait ses rayons sur le Pays d’Hayashi, baignant le paysage de sa douce lumière printanière. Les chants mélodieux des oiseaux semblaient rendre hommage à cet événement, tandis que la nature se réjouissait de l’apparition d’un être exceptionnel. Aō était le fruit de l’union entre une mère sage et douée dans l’art de l’Iroujutsu, et d’un père guerrier réputé pour sa loyauté et sa bravoure. Leur mariage symbolisait l’union parfaite entre la beauté et la nature et la force de la lignée Mokuhen à laquelle ils appartenaient.

Les premières années d’Aō furent bercées par l’harmonie du Pays, là où la végétation prospérait en toute quiétude. Sa mère, experte dans les secrets de la médecine, lui transmit sa sagesse et sa connaissance de la nature, tandis que son père l’initiait aux arts guerriers, inculquant en lui la fierté de son héritage clanique. L’enfant grandit en symbiose avec son environnement, développant une relation unique avec la nature. Chaque plante, chaque arbre semblait être son ami, lui révélant les mystères et les pouvoirs du monde végétal. Il était l’enfant du Bois, béni par la nature elle-même.

Cependant, le destin réserve parfois des épreuves cruelles. En l’an 72, une ombre s’abattit sur le paisible Pays d’Hayashi. Des actes de folie meurtrière ensanglantèrent les rues, et certains des membres de la famille d’Aō semblaient avoir perdu la raison. L’accusation de ces crimes terribles fut impitoyable et, la famille d’Ao fut condamnée, bannie du Pays du Bois. Le voyage de l’exil commence pour Aō et les siens. Cinq années d’errance les attendirent, un périple à travers les terres arides et impitoyables du Yuusei. Les souffrances furent nombreuses, la faim et la soif devinrent des compagnons constants, et le désert était le théâtre de leur lutte pour la survie. Au fil des années, plus de la moitié de la lignée d’Ao succomba aux rigueurs du désert, emportée par la cruauté de la nature.

Cette période de deuil et de perte marque profondément l’âme d’Aō. Il avait perdu des êtres chers, des membres de sa famille, et la culpabilité le rongeait, se demandant s’il aurait pu faire quelque chose pour les sauver. Chaque jour d’errance était une épreuve, un rappel constant de la fragilité de la vie et de la cruauté du monde. En l’an 77, le destin les guida jusqu’à Kaminari, le Pays de la Foudre. La grande cité de Kumo s’élevait comme un phare au milieu des montagnes et des nuages, une nouvelle terre qui allait devenir le foyer d’Aō, se présentant sous le nom de Togame, abandonnant le nom clanique après tant d’années d’errance. Il se fit discret, se fondant dans la masse des habitants de Kumo, observant en silence cette nouvelle terre qui allait devenir sa maison.

Petit à petit, Aō lia des amitiés avec quelques-uns des habitants de Kumo, qui, en dépit de sa réserve initiale, reconnurent la valeur de cet pommeau passé mystérieux. Il devint un membre respecté de la communauté, grâce à sa compassion et à sa volonté de s’intégrer. Kumo, un village connu pour ses enjeux politiques et ses rivalités claniques, allait bientôt révéler ses secrets à Aō.  En l’an 80, le Daimyo de la Foudre prit connaissance des capacités héréditaires d’Ao, notamment sa maîtrise du Bois, un pouvoir rare et puissant. Le souverain, cherchant à exploiter cette capacité exceptionnelle, fit des démarches en secret pour le faire rejoindre l’unité DRK de Kumo, une unité spéciale dédiée à la collecte d’informations. Cette décision se fit sans que le principal concerné n’en ait connaissance, et les véritables motivations du Daimyo restaient cachées.

Tout en poursuivant sa vie à Kumo, Togame Aō fut admis à l’académie du village, où il suivit le cursus obligatoire. Il fit preuve d’une grande intelligence et d’une détermination exceptionnelle, obtenant rapidement son diplôme. Avec fierté, il arbora le blason de Kumo, désormais au rang de Genin. Cependant, l’année 82 allait être marquée par un événement d’une envergure exceptionnelle pour Kumo. L’élection du Shodaime Raikage, le chef suprême de la cité, provoque un conflit généralisé entre les clans et les citoyens. Les enjeux de pouvoir et les rivalités atteignirent leur paroxysme, plongeant le village dans un chaos inouï. Aō se retrouva au coeur de cette crise, confronté à un choix déchirant. Alors que le conflit faisait rage, il prit la décision de détourner son regard du combat pour se consacrer à la protection des civils. Sa compassion et son sens du devoir le poussèrent à sauver des vies plutôt qu’à s’engager dans la tourmente des batailles. Alors que les éclats des affrontements résonnaient, Aō se frayait un chemin parmi les décombres, secourant les civils pris au piège de la violence.

Sa décision ne passa pas inaperçue, suscitant des regards à la fois admiratifs et critiques. Certains l’acclamèrent pour sa dévotion envers la vie, tandis que d’autres, en proie à la fièvre du conflit, le jugèrent pour son refus de participer activement à la lutte pour le pouvoir. Son parcours est une toile complexe tissée par la perte, l’exil, l’errance, et des choix moraux délicats. Son nom résonne désormais dans les ruelles de Kumo, porteur d’une histoire singulière et d’une destinée qui continue de s’écrire dans plis de l’ombre et de la lumière.