B	Des Ruines et des Glyphes @Seijuu Miko ; @Togame Aо̄ ; @Uzumaki Yumeko

Une découverte particulière à fait surface. Au cœur de l’agrandissement d’une mine, des mineurs ont découvert une mystérieuse porte de pierre sur laquelle se trouve une écriture particulière et rappelant les glyphes qui composent les différents fuinjutsus.

Il faut enquêter sur cette découverte puisque si quelqu’un s’est donné tant de mal pour en bloquer l’accès, c’est que ça ne doit pas être pour rien.

Étapes — → Rejoindre la porte de pierre ; → Trouver une façon de l’ouvrir ; → Explorer ce qui se cache derrière ; → Faire votre rapport  ;

Récompenses — ◘ 8 XP et 300 000 ryôs par participants.

« Nous approchons. Personne n’a oublié les règles élémentaires ? »

Vous avanciez à un rythme rapide, longeant par un côté d’une montagne escarpée la célèbre Vallée pernicieuse. Réputée maudite, la réalité n’avait rien à envier à l’imaginaire collectif : seule la roche et quelques rares végétaux les plus résistants du monde de la flore arrivaient à survivre dans cette faille abyssale qui te donnait froid dans le dos. Dans ce voyage où le moindre faux pas t’aspirerai dans ce fond qui semblait n’avoir aucune fin, tu fixais les ténèbres avec un regard inquiet. Qu’est-ce que Kumo venait chercher ici en y envoyant une équipe de mineur ? Pourquoi avais-tu la sensation d’être au fin fond du monde ? Pourquoi déblayer aussi proche de cette zone inhabitable et clairement inhospitalière ? Et surtout, pourquoi un membre du DRK t’accompagnait-il ? Une porte recouverte de Fuînjutsu, voilà les seuls indices disponibles pour cette enquête, bien vague.

Il n’y avait aucun doute : Kumo comptait très clairement utiliser le savoir de ton clan pour enquêter sur cette porte. Ou pire : l’ouvrir. Et tu n’avais aucun moyen de refuser cet ordre de mission. Tu fixais la Seijuu, qui ouvrait la voie. Elle était habile sur ce genre de terrain, son instinct animal guidant très clairement là où elle posait les pieds.

« On reste groupée, et en formation, même à l’intérieur de la grotte. Pas de déplacement en solitaire dans les cavités. Pas de recherche seule. Lorsque j’inspecterai les Fuînjutsu de la porte, je compte sur votre vigilance. On ne sait pas quels artifices protègent ce mystérieux édifice. »

Malgré toi, le ton de ta voix trahissait une certaine anxiété. Tu avais beau y réfléchir, rien ne semblait « bon » dans cette mission. C’était donc ça, le rang B ? Tu frissonnais d’avance. Tu préférais largement l’arène politique et diplomatique à ce genre de coupe-gorge. À peine avais-tu eu cette pensée, qu’une pierre instable s’effondra juste sous ton pied. Par chance, tu avais eu suffisamment le temps de prendre appui sur tes jambes pour te propulser plus loin.

Cet environnement empestait tant l’odeur de la mort que même ta fibre artistique disparaissait à son contact. Et ta sensibilité naturelle n’était pas un atout ici : tu avais clairement l’impression que c’était une horde d’âmes tourmentées qui vous observaient, attendant patiemment la moindre erreur pour se révéler, et vous faire passer de vivant à trépas. Ça, ou pire, une horde de Yokaï affamées. La faux de la finitude n’avait jamais été aussi palpable.

Enfin, vous aperceviez l’entrée de la grotte. Quelques mineurs ayant sécurisé le lieu. Posant pied sur ce balcon en plein milieu de la montagne, tu fixas les flammes vacillantes des torches éclairant l’intérieur de l’antre de la bête. Il n’y avait rien ici. Pourquoi cette expédition avait-elle eu lieu à l’origine ? Est-ce que tout cela était vraiment le fruit du hasard ? Tu t’avanças vers le chef des mineurs, lui serrant la main.

« Je suis Uzumaki Yumeko. Voici Seijuu Miko, et Togame Aо̄. Nous sommes l’équipe envoyée pour examiner cette porte. »

Pour ton plus grand malheur.

Heyo:

Juste devant les portes du village se trouvait une petite femme tapant rapidement du pied. Sur ses épaules se trouvaient deux petites bêtes à plume qui n'osaient pas dire un seul mot. L'anxiété semblait peser sur leur pauvre visage. Dans sa dextre, elle tenait un parchemin de lin roulé et écraser sous l’intensité de sa poignée. Ses iris reluisants et dorés fixaient les deux genins qui avaient rapidement été assignés à une tâche bien particulière, l’escorte d’une troupe inexpérimentée.



[Makoto] - Bordel… Ils sont déjà aussi loin ?

Déclarait-elle alors qu’elle posait le regard sur le regroupement qu’elle se devait d’escorter. Elle savait bien qu’elle n’avait pas beaucoup de temps pour intercepter le premier groupe, mais elle ne pouvait qu’admettre l’efficacité dans leurs déplacements la vitesse à laquelle ils se sont regroupés.

Revenant finalement à elle-même, elle toisait les deux hommes qui allaient l’accompagner et leur fit signe d’un mouvement sec. Il était temps de se mettre en marche et d’essayer de rattraper le premier groupe… mais Makoto n’était pas connu pour ses prouesses physiques…

Accompagné de l’une des jônins du village plus connu sous le titre de La Multitude, Ao et Koichi se lançaient en direction de ceux qu’ils devaient escorter… mais qui était partie bien trop rapidement.

Et bien, on ne l'arrête plus ! Depuis peu, Koichi enchaînait les missions pour son plus grand plaisir, et ce coup-ci, elle était encore plus importante que les précédentes. Une mission dans laquelle il allait pouvoir sortir du village, s'en aller dans les montagnes, avec potentiellement une horde de bandits et des mystères avec cette histoire de porte. Enfin, le principal pour lui était pour le moment d'escorter un groupe de ninjas jusqu'à leur destination. L'information sur ces bandits est encore récente, d'où la présence de renforts. Cette idée lui plaisait plutôt bien. Il y allait avoir, sans doute, pas mal d'action dans une mission pareille, avec autant de protagonistes. Un réel plaisir de s'éloigner de l'ambiance morose de ce village pour aller se bastonner dans les montagnes. Qui dit mieux ? Personne, c'est sûr.

Et pour cette mission, il était accompagné d'un camarade à lui : Sâkoga. Les deux Genin se sont rencontrés au cours d'une précédente mission, le courant était plutôt bien passé entre eux. C'était avec plaisir de faire équipe avec lui de nouveau. Tous les deux étaient accompagné d'une Jônin, Hyakuzô Makoto. Celle-là, il ne la connaissait pas. Mais c'était une Jônin, alors elle devait être vachement puissante, non ? Trop cool. Il ne lui en fallait pas plus pour le rendre heureux, bien qu'un peu insouciant. Il ne réalisait pas encore que cette mission n'était pas classée B pour rien. Le danger était réel.

Dans tous les cas, ils se retrouvèrent tous les trois devant les portes du village. Koichi saluait familièrement son camarade archer, et à peine plus respectueusement la Jônin. D'ailleurs, en parlant de cette dernière, elle fit quelque chose d'étrange. Ces yeux devinrent dorés, et elle semblait comme regarder le vide. Il y avait également deux petits oiseaux sur ses épaules. Le garçon léchait légèrement ses lèvres. La tentation de se mettre en chasse était forte, mais il essayait de se retenir. Secouant la tête, il se tournait vers Sâkoga pendant qu'elle s'occupait avec sa technique.

« Pssst ! Elle nous fait quoi ? Elle fait flipper. Et puis, y sont où les gens qu'on doit escorter ? »

Et il eut assez vite sa réponse. Ils étaient loin. Super. L'organisation laissait à désirer... non ? Mais rien de très grave ! Ils allaient les rattraper, ça serait leur première épreuve ! Comment pourraient-ils être une bonne escorte s'ils ne savent pas suivre le rythme de ceux qu'ils escortent ? Mais oui, c'était un test.

Les renforts quittèrent ainsi le village, afin de retrouver les autres ninjas sur cette mission. Les capacités de la Jônin étaient assez pratiques, il semblerait qu'elle puisse les repérer d'aussi loin, avec sa transe bizarre. Trop cool. Koichi alternait entre sa forme de hyène et sa forme humaine en fonction du terrain, puisque ce n'était pas des chemins tout joli tout bien fait. Au contraire. Le passage était assez casse gueule, et l'ambiance qui régnait dans cette vallée était... très sinistre. Et en plus, ça puait grave. Ils devaient faire attention à chaque pas, à chaque moment. Le garçon se proposait d'aider la Jônin par moment. Il savait que les filles n'étaient pas sportives en général. Oui... le garçon avait une vision très terre à terre de certaines choses, parfois. Il le pensait, sans arrière-pensée. Cela ne changeait rien son expérience et sa puissance.

« Pourquoi tu t'appelles La Multitude, au fait ? Moi j'sais me transformer en hyène, alors je serai La Hyène ! »

Il fallait bien s'occuper un peu, durant le voyage. Et se morfondre n'était pas dans son programme, même si le lieu n'était clairement pas le plus chaleureux. Néanmoins, il restait aux aguets. Cette histoire de bandits n'était pas à oublier, ils risquaient à tout moment de tomber dessus. Que devaient-ils faire, à propos de ça ? Techniquement, leur principal objectif était de retrouver le groupe parti en avance, mais on leur avait aussi demandé de trouver des informations sur leur repère. Quelle idée de se réfugier dans un endroit pareil. Il regardait ses équipiers, et notamment sa supérieure.

« Si besoin, j'peux me transformer et faire quelques rondes pour voir si j'trouve pas les bandits dans les parages. J'ferai attention, j'sais que c'est dangereux ici ! Mais j'connais bien les montagnes, et j'suis débrouillard. Puis si des humains se cache là, j'peux faire pareil… »

Il était sûr de lui. À tort ? Peut-être. Toujours est-il qu'il préférait savoir s'ils allaient tomber dans une embuscade, ou non.

Toutes les questions du second groupe n'avaient malheureusement eu aucune réponse de la part de Makoto. Elle n'avait pas volontairement ignoré les deux genins qui lui avaient été attitré, mais la situation un peu particulière lui demandait plus que toute son attention, elle devait sacrifier ses sens et elle n'avait véritablement pas entendue les deux être qui l'accompagnait…

… Mais dans cet état, Le Gardien, le seul hibou qui n'avait jamais quitter l'epaule de Makoto, vous suivait d'un regard sévère… même que ceux auant une affinité pour la détection pouvaient déterminer que plus quelqu'un s'approchait physiquement de la Multitude, plus le Gardien offrait des signes physique non verbale d'agression.

Les sens de la Multitude était sur le premier groupe qui avançaient sans craindre la menace qui pesaient autour d'eux. Son ouïe écoutaient les murmures des brigands qui, en voyant les bandeaux de Kumo du premier groupe, avaient fait mi-chemin. Visiblement, ils n'étaient pas con au points de s'en prendre à des représentants d'une armée, mais l'impossibilité de réagir à cette découverte ne pouvaient que nuir au futur du pays de la foudre.

Et s'ils avaient pu éradiquer la menace avant qu'elle ne grandisse ?

Seul le temps le dira. Mais là n'était pas le cœur d'aucun des deux actes de missions et, Makoto, elle n'en révélait rien ! Le silence de cette information lui était trop précieuse.

Dans tous les cas, vous voilà tous réunis. Le voyage du premier groupe s'était fait sans problème. Le chemin du second groupe avait été épuisant, car le repos n'étaient pas un luxe qu'on vous avait permit afin de combler le retard.

Devant vous, une immense porte de pierre criblé de glyph vous attendait. L'air était lourd et respirer devenait un acte volontaire.

Si vous n'étiez que dans la chaîne de montage qui entourait la vallée pernicieuse, le poison qui la composait n'avait rien d'un mythe.

Votre respiration était lourde et dès que vous abandonniez vos effort conscient sur cet acte, le poison dans l'air vous forçait à prendre le temps de prendre de grande respiration.

Mécanique:

L’air pesant empestant la mort envahissait les lieux, t’empêchant de respirer correctement, si bien que tu avais finalement relevé ton écharpe, essayant de filtrer le tout grâce à elle et à l’odeur douce de ton parfum, un mélange de fruits rouges et de notes boisées. Tu restas muette face à la tentative d’Aô de rassurer le groupe, bien que tu saluais l’effort. Pourtant, au fond de toi, chaque bouffée d’air te le rappelant, tu étais loin d’être à ta juste place. Du moins, en tant que diplomate. En tant qu’Uzumaki, spécialiste en Fuînjutsu, il était inutile de dire que tu étais comme un poisson dans l’eau.

Le Maître du chantier vous dirigea péniblement jusqu’au-devant de cet immense édifice. À chacun de vos pas, l’air devenait encore plus irrespirable, et l’effort de plus en plus difficile. La question était de savoir s’il venait de l’intérieur ou de l’extérieur ? Tu n’avais pas eu le temps -ou le courage d’ouvrir la bouche dans une telle atmosphère- que tu arrivas devant la porte. Une « porte » faisant au bas mot, une petite dizaine de mètres de hauteur. Ton regard mauve s’attarda sur les glyphes, qui semblaient subtilement se mouvoir et rejoindre le centre du monument. Une sorte de vieux Fuînjutsu, qu’il te devait d’examiner. Du moins, si tu arrivais à t’en approcher. Tu te tournas simplement vers ton groupe, avant d’être rejoint par trois Shinobi de la Foudre. Koichi, la Hyène. Sâkoga l’éclaireur. Et une mystérieuse femme, totalement épuisée, fixant le ciel sans dire un seul mot.

 « Tiens donc… Du renfort si tôt dans notre mission ? Ou l’on vous manquait tant que vous êtes venue nous dire bonjour ? »

Ton dos se raidit en explicitant les mots, malgré un regard amical affiché. Jamais un dirigeant n’envoyer du renfort sur une mission si cela ne lui semblait pas nécessaire. Tu le savais, car toi, tu ne ferais jamais cela par pure lubie.

 « De ma connaissance, seule moi ici présente s’y connaît en Fuînjutsu… J’imagine donc que vous n’êtes pas là pour mener l’enquête sur ladite porte. Qu’est-ce qui vous amène ici ? »

Trois ninjas traqueurs ? Qu’est-ce que Kumo pouvait bien chercher pour envoyer autant de limiers sur une même mission. Tu fixais la femme. Si personne ne prenait le leadership de la mission, tu t’en chargerais.

 « Puisque nous sommes six, et qu’il n’y a qu’un spécialiste de la question, c’est-à-dire moi, je vous propose de prendre la coordination de cette mission, si personne n'a d'objection ? Comme nous sommes tous des Genin, cela semble évident. »

Tu toussotas, avant de reprendre une pénible respiration.

 « Il est évident que cet air empoisonné va compliquer notre tâche. Quelqu’un à quelque chose contre ça ?

De plus, il faut établir un périmètre de sûreté. Il est évident que nous avons à faire à un vieux Fuînjutsu, qui paraît, de loin, assez puissant. Vous voyez les Glyphes ? Ils convergent vers le centre. Il me faudrait une sorte d’installation pour que je puisse l’inspecter plus en détail, si quelqu’un veut bien m’aider ? En attendant, personne ne touche cette porte tant que nous n’avons pas plus d’information. »

Tu fixas l’ensemble de tes camarades. La peur avait visiblement quitté ta voix, la familiarité de la position de stratège te rassurant.

 « Puisque les deux missions sont importantes, je vous propose une totale coopération. Ouvrons cette porte, et préparons-nous à recevoir des invités surpris. Si jamais, nous aviserons pour recueillir des informations sur ces brigands après nous être occupés de la porte. Des questions ? »

Spoiler:

Koichi avait été ignoré. Littéralement. Il avait posé quelques questions à la Multitude, certaines sans intérêt, mais d'autres pouvaient être importantes. Il ne savait du coup pas trop quoi faire. Devrait-il prendre l'initiative de s'éloigner, pour rôder aux alentours, au cas où si les bandits étaient dans les parages ? À vrai dire, l'idée ne l'enchantait pas non plus. Si la Multitude ne répondait pas, il n'allait pas non plus se casser la tête. Néanmoins, le garçon n'appréciait pas vraiment qu'on l'ignore de la sorte. Il s'approchait lentement d'elle, mais s'arrêta net lorsqu'il croisa le regard de l'hibou sur son épaule. Les deux se fixèrent un instant, un duel de regards acharné entre un hibou et un garçon hyène. Et bien, vous savez quoi ? C'est l'hibou qui a gagné. Et oui. C'est flippant un hibou.

À défaut, il reprit donc ses habitudes de voyages, en n'essayant plus de parler à la Jônin, bien que ça l'agaçait. Koichi avait besoin de parler pour se libérer, un tant soit peu, de cette pression oppressante qui régnait ici. Tout dans ce lieu lui inspirait le mal, la mort. L'air devenait de moins en moins respirable. C'était désagréable. Il s'approchait donc plus de son ami.

« Elle est chiante. »

Il ne mâchait pas ses mots. Et il ne se cachait pas vraiment en le disant, de toute manière elle ne répondait pas.

Finalement, ils arrivèrent à destination. Ils rentraient dans la mine, puis allèrent jusqu'à cette porte qui était le cœur de la mission du premier groupe de ninjas qui a été délégué. Et en parlant de ce groupe, il connaissait une personne parmi eux : il y avait Yumeko. La belle Uzumaki était présente. Si l'odeur de l'air n'était pas aussi pesant, peut-être qu'il pourrait profiter de son doux parfum rafraichissant. Il pouvait le sentir, mais de manière bien moindre. Il la salua avec un regard un peu bête. Quant aux autres, il ne les connaissait pas. Un homme et une femme, qu'il n'avait pas encore eu l'occasion de rencontrer. Son attention se porta cependant un instant sur la femme, et il s'approchait légèrement. Les deux se regardaient un moment, elle semblait étonnée, et Koichi ressentait une certaine odeur lui titiller les narines. Difficile à dire dans les conditions actuelles, ou sans commencer à se transformer, mais il jurerait ressentir une odeur animale émaner de cette femme. Il en saura sans doute plus plus tard.

Sa réflexion fut interrompue par la rousse qui s'adressa à eux.

« C'est ça ! On s'est dit qu'on serait mieux ici avec vous, plutôt qu'à Kumo ! »

Il ricanait bêtement, puis il reprit.

« En fait, y a eu du nouveau dans la mission. Y a des marchands qui ont rapporté la présence de bandits qui étaient en route pour la vallée pernicieuse. Ils ont sans doute une base ici, quelque part. Alors on avait pour mission de vous escorter… mais visiblement, y a eu un problème d'organisation car vous êtes partis sans nous. Haha ! On s'est démené pour vous rattraper, pour ça qu'elle est épuisée la dame ! »

Il continuait de ricanner un peu, oubliant presque l'endroit où il était. Mais se foutre de la gueule de celle qui l'ignorait, ça n'avait pas de prix. D'ailleurs, Koichi était fatigué lui aussi, mais semblait bien mieux la tenir qu'elle.

« Ah, et aussi on doit trouver des informations sur leur base. Si jamais on peut. Mais vu qu'on est là, on va aussi vous filer un coup de main. »

Voilà pour leur mission.

Il regardait les deux qu'il ne connaissait pas.

« J'pense pas que j'serai très utile pour vous aider à ouvrir cette porte. Par contre, si y a besoin de s'battre, de faire des trucs physiques, ou bien de suivre une piste, vous pouvez comptez sur moi. »

Koichi toussait un peu. Il parlait beaucoup, et cet air nocif rendait cela désagréable. C'était très chiant. En soi, il y avait bien quelque chose qu'il pouvait faire. Il transformait une partie de son visage pour y faire apparaître le museau de la hyène, et se mit dans sa position de traque : à quatre pattes, le museau tourné vers le sol. Toujours aussi ridicule qu'au premier jour. Il s'approchait de la porte, sans la toucher, et reniflait, essayant de déterminer brièvement le passage au niveau de cette porte. Peut-être pouvait-il sentir s'il y avait eu du passage récemment, bien que la présence d'odeur de mineurs qui l'ont découverte risque de le gêner dans sa recherche. En faisant ça, il y avait cette femme qui était, elle aussi, pas très loin de la porte, et qui faisait quelque chose que Koichi ne comprenait pas trop. Elle parlait à qui, au juste ? D'ailleurs, il sentait un peu mieux son odeur. L'odeur lui rappelait… une chèvre ? … Non Koichi, pas manger ! C'était pas le moment !

Spoiler:

Le tour de @Katsuka Sâkoga est sauté. Je vous laisse voir c'est à qui si vous voulez interagir encore ensemble où si c'est à la narration.

Tu posas ta main sur ton menton, fixant ton écharpe afin de tenter de respirer un air un peu plus agréable. Le groupe arrivant à votre hauteur, tu fixas Koichi qui, à son habitude, fit une blague avant de faire la pipelette. Ton sourire était caché, mais ton regard trahissait une empathie, une douceur semblable à celle d’une sœur envers son cadet.

« Merci Miko pour les explications sur comment respirer cet air désagréable. Et Koichi, félicitations pour ce rapport détaillé. »

Tu posas ta main dans ses cheveux blonds, l’ébouriffant avec douceur, ton regard se détachant vers la porte, alors que la pieuse Seijuu se détachait du groupe. Tu regardas Ao.

« Effectivement. Mais plus nous attendons, plus nous laissons le temps à ces bandits de s’organiser pour nous cueillir au moment souhaité. Cette mission va nous demander une prudente vélocité. »

Tu fixas Miko, qui revenait avec des cordes et une étrange lanterne contenant une luciole. Pour elle aussi, tu lui fis un regard chaleureux et un sourire amical. Dans cette atmosphère pesante, mieux fallait-il rester de bonne humeur.

« Très bien. De toute manière, je ne descellerai pas cette porte tant que nous n’avons pas plus d’informations. Je vais rejoindre le centre de la porte par mes propres moyens, en marchant simplement dessus. J’aurais préféré éviter, mais personne ne semble avoir de solution, ni pour l’air, ni pour me hisser jusqu’à là-haut. »

Tu pris une voix un peu plus forte.

« Restez sur vos gardes. Je vais inspecter le Fuînjutsu. N’oubliez pas les bandits : je vous confie mes arrières. »

Puis, tu posas ton pied sur la porte, libérant un flux de chakra, avant de simplement… Marcher dessus. C’était une des bases du Ninjutsu : le déplacement sur n’importe quelle surface. Arrivant au centre du sceau, tu commenças ton inspection. A quoi servait-il ? Pourquoi avait-on scellé cette porte ? Qui l’avait posé ? Les questions étaient nombreuses. Et tu espérais trouver une réponse pour chacune d’entre elle.

Récap:

Chaque inspiration portait une odeur nauséabonde. Des ruelles parsemé d'excréments accompagné d'une fraîche odeur de mendiant en décomposition serait sans doute une vulgaire marche dans un parc. Chaque bouffée d'air était accompagnée d'une toux, pour ceux dont la constitution laissait à désirer.

Malgré tout, cependant, vous étiez tous bien loin des civils de ce monde. Car quelqu'un de normal aurait sans doute gerbé ses organes ou serait tombé inconscient, victime des vestiges d'un poison en dissipation, car rappelez-vous que vous n'aviez entamé aucune descente. La porte qui se tenait devant vous se trouvait au coeur des montagnes, loin de la cause de cette atmosphère oppressive.

Seijuu Koichi, tu en venais à regretter ta décision. Inspirer cette atmosphère de mort, même à la recherche d'une piste, allait te coûter cher. Si les narines des hommes ne pouvaient dores et déjà pas tolérer la lourdeur du poison, celle d'un canidé ne pouvait que demander qu’à ne jamais exister.

Ton inspiration s'accompagne de douleur.

Les capteurs aux creux de ton museau sont dorénavant accompagnés de meurtrissures et de cicatrices. Incapable de fonctionner correctement jusqu'à en trouver des soins. Respirer un poison n'aura pas été une bonne idée, même si tes intentions étaient nobles.

Yumeko, quant'à elle, choissait de centrer son attention sur les glyphes que seule elle semblait comprendre. Après tout, n'était-elle pas Uzumaki ? Les sceaux ne pouvaient qu'être sa spécialité. Un savoir connu du monde entier… et pourtant…

… Le sceau devant toi ne te révélait pas la totalité de ses mystères. Ton analyse te révélait cependant trois choses.

Premièrement, la complexité des runes qui composaient les glyphes qui créerait le sceau scellant cette porte était supérieure à ceux que tu maîtrisais. Cependant, tu étais amplement capable d'en comprendre plus que la majorité de ses fonctions, mais certains aspects étaient actuellement inaccessibles.

Deuxièmement, tu parvenais à percevoir les vestiges d'un message qu'on avait laissé sur cette porte et aux coeurs du fuinjutsu. Un vestige effacé, signe de l'impact du temps sur la structure et tellement intégré aux glyphs d'une drôle de façon que tu pouvais saisir son intention : “La personne ayant laissé ce message croyait qu'en le joignant aux glyphes que son message survivrait l'épreuve du temps”. Mais il n'en savait pas autant que tu n'en savais sur les glyphes… indiquant que plusieurs personnes avaient collaboré à la création des sceaux qui étaient posées sur cette porte.

“ N. ..s o…i.
Ca.a....ph.

F..y.r “

Finalement, tu savais qu'il existait trois façons de briser un sceau. Soit un maître en fuinjutsu imposait sa propre séquence destructrice, mais la complexité du sceau échappait au point d'être capable de le briser complètement. Soit on en détruisait son support, ce qui reviendrait ici à briser cette porte béante qui vous regardait de haut. Soit on vidait les glyphes de l'énergie qui l'alimente, c'est-à-dire qu'on en absorbe le chakra qui les composes…

Cependant, un sceau visiblement aussi vieux ne pouvait qu'être vide après autant d'années. Quelque chose l'alimentait surement de chakra ? Dans tous les cas, deux véritables options s'ouvraient à vous. Briser cette porte si le pouviez ou bien couper l'alimentation en chakra de ce sceau probablement vide après autant de temps…

Ou tenter de déchiffrer le message qui n'a sûrement pas été laissé là pour rien

Tu te relevas, fixant le Fuînjutsu avec un air concentré, dévoilant une rare facette de ta personnalité, qui ne s’exprimait que dans de rares occasions : celle d’une stratège, froide et méthodique, prête à tout expérimenter pour obtenir un quelconque résultat. Une partie de ton âme, enfouie, cachée derrière ce penchant artistique et sensible, mais qui, dans cette situation qui ne comprenait aucun être humain, voyait ses barrières inhibitrices s’effacer, pour pouvoir s’épanouir, telle un chrysanthème sanglant dans un champ mortifère.

Tu fronças les sourcils, comme une scientifique contrariée. Le sceau était complexe : probablement l’un des plus complexes que tu n’es pu observer à ce jour. Il était évident qu’il n’était pas le fruit d’un seul homme : mais il s’agissait d’une création commune. L’intelligence commune qui avait décidé que ce qui se trouve derrière cette porte dans cet endroit maudit reste… Derrière cette porte dans cet endroit où personne ne viendra y mettre son nez. Hormis des ninjas un peu trop curieux. Sa fonction principale était alors limpide : le sceau agissait comme un immense verrou autonome.

C’est d’ailleurs la seconde partie qui te posait le plus de question : comment ce sceau était capable de s’alimenter en chakra ? Ici, tu ne trouvais pas vraiment de réponse. Tu effectuas un salto arrière, retombant au sol. Tu n’aimais pas ça. Alors que les personnes ayant un intérêt spécifique se rapprochaient autour de toi, tu pris de nouveau la parole, d’une voix forte et posée.

 « C’est un Fuînjutsu extrêmement complexe. Probablement le fruit de plusieurs Shinobi. Je ne parviens pas à en saisir le sens exact, et je suis loin de pouvoir le défaire, mais sa fonction principale est limpide : il scelle cette porte. Même encore aujourd’hui, il demeure actif. Il doit donc s’alimenter en chakra. Hypothétiquement : il s’alimente de ce qui se trouve derrière cette porte. »

Tu annonçais la suite, prenant un air un peu plus grave.

 « Un message est inscrit au travers des glyphes, partiellement effacé. Le début est assez clair : Ne Pas ouvrir. Catastrophe. Le reste, j’ai un peu plus du mal. F. Puis deux lettres, un Y, puis une lettre, et un R. Sur le coup, j’aurai penché sur « fuyez » mais cela prend un Z et pas un R. Une faute d’orthographe aussi grossière ? Je ne sais pas, la langue est vivante, elle évolue, et ce fuînjutsu est assez vieux. Mais cela a du sens que ce soit « fuyez ». Ou un nom propre. Dommage qu’il n’y ai pas plus d’indication sur ce qu’il y a derrière. »

Tu remontas ton écharpe, respirant lentement et méthodiquement.

 « En conclusion : je pense qu’ouvrir cette porte est possible, mais le message des anciens est assez clair : ils ont enfermé quelque chose derrière, peut-être une créature de chakra, qui alimente elle-même ces sceaux. Si l’on fait ça, je doute être capable de pouvoir refermer ce sceau. »

Tu croisas les bras. La décision à prendre était difficile.

 « Notre mission est d’ouvrir la porte, mais quand bien même, si la chose derrière est hostile, nous allons avoir du mal dans un tel environnement. Je connais un Fuînjutsu qui pourrait nous isoler de l’extérieur, mais il faudrait chasser l’air nauséabonds ici avant que je ne scelle l'endroit. »

Tu gardais pour toi les moyens d’ouvrir la porte. Cette information était trop sensible pour être divulguée sans prendre la température avant.

Hey:

Et oui, Koichi était un être à la fois simple, mais aussi extrêmement stupide par moment. Sa capacité à aligner deux neurones pour réfléchir était inexistante, dans la simple mesure où pour ça, il faudrait en avoir au moins deux. Le garçon n'avait pas vraiment réfléchi lorsque son nez s'était transformé en museau, et qu'il commençait à respirer activement cet air nauséabond, dans l'espoir de gratter des informations. Assez rapidement, sans n'avoir aucune piste, il commençait à tousser fortement, et mettre ses mains sur son museau qui commençait à le démanger sérieusement. Des gémissements de douleurs se firent entendre, et il finit par rompre sa technique, retrouvant son apparence initiale.

Cette douleur était lancinante et extrêmement désagréable. Chaque inspiration lui lançait cette vive douleur qui crispait son organisme. Il était incapable de sentir quoique ce soit, pour la première fois de sa vie. Le garçon reculait d'un pas rapide de cette porte, stressé. Son flair avait toujours été son meilleur atout, et le voilà privé de celui-ci. Et cette douleur qui l'accompagnait l'agitait d'autant plus. Comment un simple air avait pu le mettre dans cet état ? Il peinait à comprendre, et avait pris à la légère la notion d'air empoisonné et nauséabond. Il pensait que ça puait, tout au mieux.

La hyène regardait tout autour, malgré ça ils étaient tous concentré à leur manière sur la mission, sur cette porte. Yumeko tentait de déchiffrer ce Fûinjutsu et d'en comprendre les rouages, s'exprimant sur son analyse et ses déductions, tandis que Aô de son côté sortit de nul part deux maisons, faites entièrement de bois. Comment avait-il fait ça, au juste ? C'était impressionnant ! Mais à plus tard les questionnements, paniqué et désireux de respirer un air sans doute meilleur, il se ruait à l'intérieur avant même que leur créateur n'eut le temps de finir sa phrase. S'il avait annoncé quelque chose du genre "C'est un piège y a des explosifs dedans.", il était terminé.

Fort heureusement, ça n'avait pas l'air d'être le cas. Le garçon reprenait son souffle à l'intérieur, attendant ses partenaires. Une fois calmé, il constatait les dégâts, et se confirma à lui-même qu'effectivement, il n'arrivait plus rien à sentir. Et ça le grattait de fou. Il les regarda, d'un air vachement emmerdé. Il les fusillait du regard, alors qu'ils n'avaient rien fait. En même temps, sur qui pouvait-il décharger sa frustration ? L'air ? La pierre ? C'était ridicule.

Pendant qu'il avait tenté de retrouver ces odeurs, il avait tout de même entendu ce qu'il s'était dit, il n'avait simplement pas réagi tout de suite. Il les observait, toussant un coup avant de prendre la parole.

« J'vous confirme, cet air est réellement empoisonné. *kof kof* C'était pas une blague. »

Sans doute il était le seul à encore en douter.

« J'suis pas d'accord avec toi Yumeko, par contre. "Fuyer" ça prend bien un "R", c'est le verbe "Fuyer" quoi. Donc oui, c'est sans doute ce qu'il y a d'écrit sur cette porte. »

Koichi croisait les bras sans se rendre vraiment compte de l'absurdité qu'il venait de lâcher, toussa une nouvelle fois, puis reprit.

« Moi j'sais pas vous, mais si j'veux enfermer quelque chose de précieux quelque part, et que je pense à laisser un message aux gens qui vont tomber dessus, je mentirai sans doute en leur disant "Si quelqu'un ouvre cette porte, il se fera dévorer tout cru. FuyeR misérables !" *kof kof* Non, faut pas que j'fasse des voix comme ça, ça m'fait mal… Enfin, tout ça pour dire que c'est possible qu'il y a juste un trésor derrière et que pour nous faire peur ils ont laissé ce message ici. »

C'était une théorie, mais il n'avait pas de preuve. Enfin si, et il allait l'annoncer maintenant.

« Y a pas de monstre derrière, hein. Ou alors, on trouvera son cadavre. Bah oui, enfermé comme ça il peut pas se nourrir ! Donc il doit avoir clamsé l'machin depuis l'temps. Et si ce Fûinjutsu est si complexe, j'pense pas qu'ils viennent l'ouvrir une fois tous les trois jours pour lui envoyer un steak. Et surtout, si c'est un vieux sceau, les gens qui l'ont fait sont sûrement crevés aussi. »

Toujours très terre à terre, il ne pensait pas une seule petite minute à l'éventualité où cette chose derrière n'a pas besoin de se nourrir, ou alors que le danger derrière n'était rien de vivant.

« J'crois pas qu'on ait quoique ce soit pour repousser cet air empoisonné. Et même si on a quelque chose, il faudrait le faire constamment, c'est pas réalisable. Après, on peut toujours mettre nos bandeaux ninjas sur nos nez et bouche ! Regardez ! »

Il le fit tout de suite.

« Mhmhmh mhhhmhm mhmh ! »

Il avait peut-être un peu trop serré, il le fit glisser vers le bas pour libérer sa bouche.

« Donc ! Vu que la mission nous demande d'ouvrir cette porte et d'aller voir ce qui y a derrière, bah on va pas s'dégonfler ! On l'ouvre, on rentre, et on récupère l'trésor ! Ou... ce qu'il y a derrière quoi. Et au pire si c'est trop la merde, bon bah là on pourra s'dégonfler. Mais moi j'compte bien y aller pour venger mon nez ! Si j'trouve ce qui pue autant j'lui casse la gueule. »

Du Koichi tout craché. Simple et efficace. Un plan ? Aller tout droit. Simple comme bonjour. Il regardait ses camarades, prenant un air un peu trop sérieux que ce qu'il devrait.

« Donc on ouvre cette porte. Soit tu t'occupes du sceau Yumeko, soit on y va à la manière forte. T'es chaud toi, Aô ? Sinon, des questions ? »

Récap:

Le tour de @Katsuka Sâkoga est sauté.

C'est à @Seijuu Miko

Le tour de @Seijuu Miko est sauté,

C'est au tour de la Narration

[Makoto] - Vous deux ! Avec moi.

Déclarait la Multitude qui avait amplement pu reprendre son souffle grâce aux fuinjutsu de l’Uzumaki. Son regard valsait entre la chèvre et l’archer au chakra pur. Puis, offrant son bras à l’une de ses trois invocations qui avait trouvé refuge sur sa personne, l’un sur son épaule gauche et les deux autres plus mobiles sur son épaule droite, elle tendit la bête en direction de Yumeko. Signe assez clair qu’elle attendait que tu en fasse de même et que tu offres un perchoir à son invocation.

[Makoto] - Je vous laisse entre de bonne plume ! On va s’occuper des brigands.

Sur ses mots, La Multitude disparaissait de la grotte en compagnie des deux genins qu’elle avait cités plus tôt.

De votre côté, aucune véritable action avait été entrepris pour résoudre le problème de la porte fermée. L’utilisation des deux techniques de bois, accompagné du sceaux de l'uzumaki, venait de vous offrir un espace parfait pour reprendre vos forces et soigner vos blessures. Si le chakra de Yumeko finit par s'épuiser, vous offrant véritablement un abri temporaire, le coût est suffisamment petit et ses réserves suffisamment grandes pour vous donner plusieurs heures au besoin. Cependant, est-ce vraiment sage de se vider avant même de voir ce qu’il y a de l’autre côté ?

Le constat restait le même. Continuer de déchiffrer le message - avec une faute parce que le narrateur est un n00b -, tenter de briser la porte ou trouver ce qui alimente les sceaux en chakra même après tant d'années.

Résumé:

Ao fit la démonstration de son Mokuton, créant un abri à l’intérieur de l’autre. Immédiatement, tu effectuas une série de Mûdras, préservant l’air pur de l’intérieur de la bâtisse. Là, vous auriez le temps de discuter.

 « Ne crois pas que je ne t’écoute pas, Ao… Je pense que nous partageons la mesure du danger de la situation. Ce sceau nous protégera un moment, mais pas éternellement. Réfléchissons aux éléments que nous avons. »

Koichi, qui semblait encore sous l’effet du gaz, rebondit alors sur ton explication. Le verbe… Quoi ?

 « Le verbe… FuyeR… Avec un R… »

Tu fixas Koichi, te passant la main sur le visage.

 « Oui… Sans doute. »

Ton attention se retourna vers le Fuînjutsu et le glyphe. Tu plissas les yeux, observant que tu voyais cette fois très clairement le mot "Fuyez". Etait-ce une erreur de ta part ou un coup du sort ? Peut-être que finalement, là-haut, une quelconque entité semblable à un Dieu avait vite eu de corriger son erreur. Mais alors, cela voulait dire que Dieu était semblable à l'homme, loin d'être omniscient et omnipotent. Peut-être même que toute ton histoire n'était que la création d'une entité semblable à Dieu... Qui connaissais la vérité ? Tu délaissas ses considérations philosophiques, profitant de cet air pur, de façon momentanée. Certes, la consommation en chakra n’était pas immense : mais tu ne pouvais pas non plus t’attarder trop longtemps. Tu croyais moyennement à la théorie du trésor par Koichi. La tienne ? Une créature de chakra était derrière cette immense porte, et alimentait sans doute le Fuînjutsu, extrêmement complexe. Quant à la théorie du monstre…

 « Certaines créatures de Chakra n’ont pas besoin de se nourrir comme nous, Koichi… »

Tu posas ta main sur ton visage, ricanant malgré toi à Koichi plaçant son bandeau sur son visage, incapable de parler. Mon Dieu, sa bêtise avait-elle simplement une limite ? Tu repris alors ton calme, écoutant la proposition stratégique très pertinente et réfléchis, à l’instar du héros mi-homme, mi-hyène de notre histoire : tout casser.

C’est alors que la multitude reprit soudainement vie, et ordonna à Sakoga et à Miko de la suivre. Tu levas le bras, alors qu’une grosse chouette se posa sur celui-ci. Ton rôle était désormais, en plus de responsable de la mission, celui de perchoir. La chouette se posa sur ton épaule, chose beaucoup plus pratique, tu saluas les trois shinobi qui partait s’occuper des brigands, et….

Tu retournas à ton problème de base.

 « Je ne sais pas. Je pense que je peux neutraliser la partie alimentant le sceau, et qu’avec suffisamment de force brute, on pourrait détruire la porte afin de voir ce qu’il y a derrière… »

Tu croisas les bras.

 « De toute manière, maintenant que la Multitude n’est plus là, nous ne pouvons compter que sur nous tr… euh… » Tu fixas la chouette, qui plongea ses grands yeux dans les tiens. « Nous quatre. » Corrigeas-tu simplement. C’était d’ailleurs assez rassurant d’avoir un tel compagnon prestigieux sur ton épaule. Tu pouvais presque ressentir sa puissance.

 « Je propose donc que l’on se prépare au combat, et que l’on ouvre cette porte. Qu’en penses-tu, Ao ? »

Spoiler:

Dernière édition par Uzumaki Yumeko le Mar 9 Jan - 18:57, édité 1 fois

Pourquoi n'avait-elle pas l'air d'être convaincue ? C'est bien comme ça que ça s'écrit, non ? Etait-il possible que la hyène ait sorti une grosse connerie ? Impossible. Et puis, elle avait fini par affirmer cela. Sans doute était-elle seulement pensive. Koichi la regardait d'un air étrange, puis son attention se tourna vers Aô qui ne répondait pas vraiment à sa question. Sans doute il n'était pas très chaud. Qu'est-ce qu'ils avaient tous dans cette mission ? Il avait l'impression que personne ne lui répondait et l'ignorait. Pourquoi personne ne parlait au juste ? Koichi croisait les bras, assez contrarié par la situation. Il n'aimait pas ce qui était en train de se passer. À croire que l'air n'avait pas seulement atteint son museau, mais aussi les cordes vocales de trois de ses partenaires.

D'ailleurs, en parlant de museau. Le Genin commençait à sentir que cela lui revenait peu à peu. Alors oui, il était toujours atteint, comme si on l'avait blessé tout au fond de son nez, et ça le grattait toujours autant. Néanmoins, il commençait à ressentir vite fait quelques odeurs, et pensait être capable d'utiliser quelques techniques. Tant mieux. C'était un soucis de moins. Il avait cependant hâte d'en terminer pour rentrer au village, et se faire soigner.

Il écoutait Yumeko, et frissonna le temps d'un instant. Des créatures de chakra ? Mh. Se pourrait-il que ce soit un yokai, qui était enfermé derrière ? Ou l'un de ces démons que le scientifique Nakano lui avait parlé ? À cette pensée, la hyène frissonna et eut un mouvement de recul. Si c'était ça, alors c'en était pas un petit, au vu de la sécurité mise en place. Il y était finalement. Si tel était le cas, alors c'était le moment de montrer qu'il pouvait se rendre utile pour Kumo, ainsi que pour ce scientifique. Il fallait bien commencer quelque part, n'est-ce pas ? S'ils arrivaient à le capturer, puis à le dompter, ne serait-ce pas une arme fantastique ? Pour cela, il fallait qu'il se libère de cette peur primaire qu'il ressentait. Koichi prit une grande inspiration, expira un grand coup, puis regarda son acolyte d'un air déterminé.

« Qu'importe le monstre ou le démon qui se cache derrière. Ce n'est qu'un shuriken comme un autre, alors il ne faut pas en avoir peur. »

Cette réflexion pouvait n'avoir aucun sens pour ceux qui n'ont pas la référence. Pour Koichi, cela voulait dire beaucoup. Et, d'ailleurs, c'est surtout pour lui qu'il s'est dit ça.

Suite à quoi, la Multitude revint et réquisitionna Sâkoga, Miko et Aô, pour partir à la chasse aux bandits. Ceux de leur mission. Visiblement, elle avait prit la décision de l'intervertir avec Miko et Aô pour le laisser avec cette porte. Ce n'était pas plus mal, la question de cette porte et de ce qu'elle cachait l'intéressait bien plus que des brigands de pacotille. En plus de cela, elle leur laissait deux hiboux. Un qui se posa sur l'épaule de Yumeko, et un autre sur la sienne. Un parfait petit casse-croûte si jamais. Quoique, son regard est effrayant. Les hiboux avaient cette habitude d'être malaisants, voire carrément flippants.

« On gère c'côté là et on s'retrouve après alors ! À plus ! »

Koichi regardait Yumeko, avec un air à la fois blagueur et nerveux.

« Bon ben. C'est entre toi et moi, encore ! Décidément. C'coup ci au moins, on a un peu d'compagnie ! »

Il ne fallait pas oublier les hiboux. Ils sont donc partis à quatre pour les brigands. Les envoyait-on à la mort ? Peut-être bien. Parce que si y a danger, les hiboux partiront sans doute bien plus vite qu'eux. Enfin, c'était ainsi. Il était de toute façon satisfait d'avoir la partie qui l'intéressait le plus.

« Moi j'te suis. Brise le sceau d'cette porte, moi j'me prépare pour défoncer c'qui en sort, si y a quelque chose qui en sort. J'vais rester proche de toi, pour pas que tu sois sans défense si un truc t'arrive pendant, ou juste après. J'te préviens par contre, faudra pas compter sur mon flair pour sentir quoique ce soit qui arriverait, ou si on doit explorer derrière. Alors ouvre bien tes yeux, et tes oreilles, et j'en fais de même. »

Koichi se mit donc en position.

« Si y a besoin d'un truc, tu m'dis et j'm'en occupe. »

Spoiler:

Finalement, ce n’était pas deux êtres qui suivaient la Multitude, mais bien trois. Laissant en plan deux des cinq genin de Kumo, vous n’eûtes pas longtemps à attendre avant qu’un deuxième hibou ne réapparaisse du fond des tunnels, allant cette fois se poser sur l’épaule de Koichi.

Alors que Yumeko posait un sceau contre ce qui retenait la porte, la bête sur son épaule se frappa le front à l’aide de son aile. Il était évident que l’Uzumaki n’avait pas la puissance requise pour briser les glyphes de cette porte, mais là n’était pas l’objectif et le kuchiyose n’en avait pas saisi les subtilités - il n’en savait rien lui, des subtilités du fuinjutsu.-

Si tu parvenais à affaiblir le sceau, il tenait quand même encore la route. La porte restait sceller, mais peut-être serait-il maintenant plus facile d’en détruire le réceptacle ? Après tout, si un chakra moins imposant renforçait son socle, peut-être que que quelqu’un ici présent était apte à briser la pierre ? - peut-être qu’un chèvr… ah non, elle était dans l’autre groupe…-

Que comptez-vous faire ? Le sceau est certes affaibli, mais il tient toujours.

La détermination et l’absence de peur de Koichi te surprenaient légèrement. Il n’en avait pas l’air, mais tu le savais d’habitude bien plus prudent. De plus, quelque chose tiqua en toi. Cette phrase, si élaborée, ne lui ressemblait définitivement pas. Avait-elle été empruntée à quelqu’un ? Tu l’ignorais.

Ao avait finalement rejoint la multitude, probablement en signe de son désaccord. Rapidement, une deuxième chouette rejoint le bras de Koichi. Tu soupirais. Depuis quand les Shinobis des Nuages étaient aussi indisciplinés ? Tu fixas le jeune Blondinet qui t’intima de nouveau à ouvrir cette porte, tout en précisant que son flair n’était plus d’aucune utilité.

Eh bien, était-ce là une métaphore sur sa capacité à sentir quand une situation sentait les excréments ?

« Très bien. Ouvrons cette porte. »

Tu t’avanças et commenças à observer le sceau, bien plus fort, ancien, et sophistiqué que toi. Seule, tu n’aurais eu aucune chance. Mais tu n’étais pas seule. Deux chouettes et une hyène t’accompagnaient. Et pas seulement, en vérité.


Alors, tu te mis au travail. Un travail de plusieurs longues minutes, déposant des nouveaux Fuînjutsu les anciens, effaçant au passage le message dissimulé. Puis, lorsque tout fut prêt et que l’équilibre global fut fragilisé, tu reculas.

« Bien, c’est l’heure. Plus qu’à ramener du renfort. »

D’un mouvement gracieux, tu dégainas un élégant Kunaï, et tu perças de son embout ton pouce, dévoilant une fine goutte de sang. Puis, tu formas des Mûdras, et plaça ta main sur le sol.

« Kuchiyose no Jutsu »


Un nuage de fumée plus tard, deux immenses scorpions t’entouraient. L’un semblant bien plus dangereux que l’autre. D’une voix calme, tu pointas d’abords le plus grand, et ensuite le plus petit, puis, définitivement, le véritable plus petit de cette bande, chouettes exceptées.

Un rôle que tu n’attendais guère dans cette mission : tu étais désormais une Responsable d’un véritable Zoo.

« Mesektet, Taqtaq Imotep. Voici Koichi, et deux chouettes d’une femme que l’on nomme la Multitude. Koichi, les chouettes, voici Mesketet, le Garde Royal qui me fut confié. Ainsi que Taqtaq Imotep… Il est un peu abrupt, mais affiche toujours une bonne volonté. Vous vous apprécierez sans doute. »

Le fameux Taqtaq fit alors un… Taqtaq avec ses pinces. Mesektet lui, fixa la Hyène d’un air clairement mauvais. Aussi mauvais qu’un scorpion pouvait l’afficher.

« Tsk’va. J’espère que tu respectes la Tl'a'ikith, petit Istik. Nous sommes alliés comme elle le veut, mais au moindre écart, je te transperce de mon dard. Donc, respect, loyauté et ordre, vu ?! »
« Espérons alors que tu sois suffisamment occupé avec ce qu’il se trouve derrière la porte. »

Taqtaq lui, refit claquer ses pinces, ajoutant derrière.

« IMOTEP ! »

En guise de présentation, plus qu'enjouée. Toi tu t’avanças.

« Bon, les garçons. Je vais vous aider pour cette porte, mais après, je compte sur vous pour gérer la suite. À mon top départ, vous ouvrez cette porte. »

Tu plaças tes mains autour de ton amulette, la gorgeant de chakra. Alors, huit bandelettes rougeoyantes sorties de ton dos, et se connectèrent trois combattants au corps-à-corps, les alimentant en une force physique exceptionnelle. La Bénédiction d’Hachiman. Sur tes deux invocations, et sur Koichi.


« C’est à vous. »

Ta voix était calme. Tu te concentrais pour stabiliser le lien, alors que tes deux scorpions agitaient la queue, plaçant le dard de façon à ouvrir la porte, et injectant eux même du chakra pour l’ouvrir.

Tu soupiras, observant tes animaux, telle une impératrice, travailler pour toi.

« Espérons que cela va suffire. »

Dictionnaire scorpius:

Actions:

Suite au départ des cinq joueurs de cette mission, nous mettons y mettons donc fin.

La mission est considérée comme un échec, peu d'information revient à Kumo et la porte restera sceller.