Mar 5 Déc - 4:04
Expérience : 105
Messages : 28
|
|
▶ Sujet: Sumioka Yashiro | Lame de sang & Esprit de rébellion. [Terminé !] SUMIOKA YASHIROvillage cache de la brumeInformationsNom : Sumioka. Prénom : Yashiro. Sexe : Masculin. Âge et année de naissance : 21 ans - An 62 (Été). Pays d'origine : Mizu no Kuni. Pouvoir clanique ou spécifique : Iroujutsu.
Psychologie et physiqueYashiro est un garçon de bonne taille, à la carrure svelte. Ses cheveux sont blonds, mi-longs et bien coiffés et entretenus, alors que ses yeux sont d'une couleur oscillant entre le bleu et le vert. Le Genin fait attention à son apparence, sans ne jamais trop en faire pour autant. Il se tient toujours droit, d'un air sérieux, ne semblant jamais avoir des moments d'absence. Il semble constamment concerné et attentif par ce qui l'entoure, sauf lorsqu'il se prête à certaines activités, comme le dessin, la peinture ou encore l'écriture. Il a tendance à garder pour lui ses œuvres, les entreposant chez lui, dans un petit grenier. Cela lui arrive cependant de dessiner ou de peindre pour des particuliers. Pour ce qui est de ses écrits, il ne les montre jamais à personne, sans aucune exception.
Notre protagoniste est quelqu'un de sérieux et réfléchi, qui d'apparence est le parfait petit soldat de Kiri. Il ne rechigne devant aucun ordre, et applique généralement à la lettre ce qu'on lui demande de faire. Il est talentueux, et il progresse et apprend vite. Il ne lésine d'ailleurs jamais à la tâche, lorsqu'il s'agit d'accomplir son devoir ou de se perfectionner. Cependant, cette attitude et dévotion cachent derrière elles des intentions bien différentes. Au fond de lui, il est tiraillé entre son devoir et sa volonté propre. Personne n'en a conscience, car il n'en parle jamais à quiconque, mais Yashiro est fondamentalement contre tout ce que Kiri entreprend et projette. Il déteste la mentalité de ses ninjas, de ses dirigeants. Il voue à Kiri une haine tenace, qu'il ne laisse jamais paraître, par peur de se faire éliminer comme bien d'autres avant lui. Pour le moment, Yashiro se contente de suivre les ordres à la lettre, de progresser, jusqu'au jour où il pourra peut-être changer les choses.
En dehors de ça, il n'a pas beaucoup d'amis, et ne cherche pas forcément à s'en faire. Cela a l'air de le désintéresser au plus haut point. Il pratique les arts médicaux, et met ses capacités au service d'autrui. Yashiro porte très souvent une épée avec lui, qu'il utilise pour combattre. Malgré cette arme, il n'a encore jamais tué quiconque, et tente de ne jamais blesser de façon létale ses opposants.
Idéaux de votre personnageYashiro possède deux idéaux :
- Le premier est simplement de gagner de l'argent, afin de pouvoir faire vivre sa famille qui vit dans la pauvreté. Une bonne partie de sa rémunération leur revient, ne gardant pour lui que le strict minimum. - Le second est plus complexe. Yashiro aspire à la paix, et est absolument contre la politique d'assassinat de la brume. Cependant, il sait très bien que les réfractaires à la politique du Daimyô actuel ont tendance à disparaître mystérieusement, par ce phénomène de brume sanglante. Alors, il s'abstient d'assumer sa position, et se contente pour l'instant de gagner en pouvoir et en importance, jusqu'au jour où il pourra peut-être détruire cette politique.
Liens et perception du mondeSouhaitez-vous que votre personnage ait un lien particulier avec l'un des PnJ du forum ? Comment ce PNJ connait-il votre personnage ? Celui-ci impactera vos interactions avec ce PnJ et ceux qui lui sont opposés ou alliés. L'équipe de Spirit of Shinobi se réserve le droit de refuser certaines demandes (disponible uniquement aux nouveaux joueurs ou aux changement de personnages créés depuis plus de 6 mois) Attention, le lien qui reliera votre personnage au PNJ ne devra pas être trop important. Vous pouvez, si vous le souhaitez, ne pas prendre de PNJ tout de suite si aucun ne vous intéresse. Il vous faudra simplement effectuer la demande plus tard.
Non.
Que pense votre personnage du fonctionnement "assassin" de Kiri dans leur rapport au monde ? Yashiro n'approuve absolument pas ce fonctionnement. Il déteste l'image que Kiri renvoie. Cependant, il ne le montre pas et se force à agir de manière à rentrer dans les cases attendues.
Que pense votre personnage de l'éviction du Daimyo Senpatsu Yoshinori, connu pour son pacifisme déconnecté de tout assassinat ? Yashiro pense que le deuxième Daimyô était bien mieux placé pour diriger, avec des convictions bien plus humaines que l'actuel. Le pacifisme possède ses failles, mais la politique d'assassinat est bien trop inhumaine pour lui. Encore une fois, jamais il ne montrera un quelconque attrait pour cet homme en public.
Comment votre personnage se positionne t'il par rapport au pacifisme croissant dans les populations du village, causé par Senpatsu Yoshinori ? Il apprécie grandement cette croissance, mais redoute plus que tout que la brume sanglante ne vienne la supprimer.
Histoire du personnageAutrefois, tu étais un refuge. Tu étais le synonyme d'un espoir. Tu étais le renouveau de cette ère. Tu étais la promesse, qui annonçait la fin de la guerre. Et puis, le malheur s'est abattu sur toi. La maladie est arrivée, le cauchemar a commencé. La malédiction a été déclarée, et puis le sang a coulé. La brume est devenue sanglante. Et toi, tu y as pris goût. Tu t'es développée dans ce nouveau climat. Toi. Kiri. Tu n'es plus le refuge que tu étais autrefois.
Et moi, je hais ce village, et ses ninjas. Je hais le sang, et le meurtre. Je hais ce Daimyô, ainsi que cette brume de sang. Je hais cette vie, tout comme je hais le bandeau que je porte. Ce bandeau est ma plus grande honte. Et pourtant, je me dois de l'afficher fièrement. Je me dois d'accomplir ce dont on attend de moi, sans ne jamais sourciller. Sans ne jamais tenter de m'opposer. Parce que je hais cette peur, qui me ronge au plus profond de moi. La peur d'être le prochain à tomber, sous les coups de cette brume meurtrière.
Je suis né ici, au sein de Mizu no Kuni, il y a un peu plus de vingt ans. Les premières années de ma vie n'ont pas de réelle importance. J'ai grandi avec mes deux parents, en tant que fils unique. Après ma naissance, ma mère s'est retrouvée dans l'incapacité de donner la vie une seconde fois, elle qui avait toujours rêvé d'avoir une petite fille. Ce n'est pas pour autant qu'elle ne m'a pas aimé, bien au contraire. Elle m'a aimé et chéri, du mieux qu'elle a toujours pu. Quant à mon père, il a toujours été un homme droit et juste. Il a toujours tout fait pour faire vivre sa famille, du mieux qu'il le pouvait. Il travaillait autrefois dans les rizières du pays. Ma mère, elle, dessinait souvent et s'occupait de moi. Elle m'a éduqué et instruit, en plus de m'avoir transmis certaines de ses passions. Il s'agissait là de ses principales activités. C'est auprès de ma mère que j'ai appris notamment à dessiner et à écrire. Deux activités que je continue, encore aujourd'hui de pratiquer quotidiennement.
Nous n'étions clairement pas riches. Nous vivions modestement, sans ne causer de soucis à quiconque. Seulement, cette situation allait se dégrader avec le temps. Mon père rentrait, chaque soir, de plus en plus fatigué. Parfois, au cours de la nuit, il se réveillait en sursaut, hurlant au meurtre. À cette époque, je n'avais que dix ans. Et voir mon père ainsi me terrifiait. J'en ai compris la cause, un peu plus tard : il était victime de terribles cauchemars, et le riz qu'il cultivait pourrissait sans aucune raison apparente. Il n'était pas seul. D'autres camarades à lui avaient connu le même sort funeste. C'est là que j'entendis pour la première fois, ce mot, qui encore aujourd'hui me hante : une malédiction. Voilà ce que c'était, selon la plupart des victimes. Une malédiction qui les avait frappé. D'ailleurs, Kiri fut récemment atteinte par une terrible épidémie, ayant décimé de nombreux habitants. Ce fut le début du cauchemar.
Mon père était le seul à pouvoir nous apporter l'argent nécessaire à notre survie. Nous n'étions pas riches, nous étions même devenus pauvres. Très pauvres. Mon père peinait à joindre les deux bouts, et devait trouver du travail dans les conditions précaires auxquelles nous étions confrontées. Ma mère commençait à ne plus dessiner par passion, mais dans le seul et unique but de s'enrichir. Et moi, j'étais encore bien trop jeune pour les aider d'une quelconque manière. Nous vivions dans la précarité. J'ai pris sur moi, et j'ai continué d'apprendre et de me développer sans l'aide de ma mère, qui n'avait plus beaucoup de temps à me consacrer.
Les années passèrent. La pauvreté ne faisait que nous gagner de plus en plus, et les nouvelles n'allaient pas. Deux ans plus tard, Senpatsu Yoshinori, le deuxième Daimyô de l'Eau, fut remplacé par un autre. Cet homme était, selon moi, une source d'espoir. Il était une lueur dans l'obscurité qui gagnait nos vies. Et son remplaçant, le Daimyô actuel, n'apporta selon moi rien de bon. Il n'avait rien de pacifique. Loin de là. Il s'était engagé dans une politique, qui n'allait mener qu'aux effusions de sang. Une véritable horreur, selon moi. Se rendre à Kiri, afin d'espérer une meilleure situation n'était plus du tout envisageable. Je pensais que plus nous nous tiendrons loin de Kiri et de la nouvelle politique du pays, et mieux ce serait. Et puis, personne dans ma famille n'était un ninja, on avait rien à y faire. Autant rester ici.
Au fur et à mesure que les années passèrent, les rumeurs s'accumulaient, et la pauvreté nous gagnait de plus en plus, en parallèle. L'arrivée de cette mystérieuse brume sanglante à Kiri était terrifiante, confirmant que je ne souhaitais jamais y mettre les pieds. Les hommes y mouraient mystérieusement, et des liens commençaient à se faire : il s'agissait des obstacles du Daimyô qui perdaient la vie. Était-ce réellement une coïncidence ? Je ne pense pas, même encore aujourd'hui. Cet homme était, sans aucun doute, la pire chose qui était arrivée à ce pays. J'en étais convaincu.
Au cours de ma seizième année, j'étais devenu bien plus indépendant. Je continuais à m'instruire, et à dessiner comme ma mère. J'ai aussi beaucoup écrit, bien que je n'ai jamais tenu à ce que quiconque ne lise mes écrits. J'en mourrais probablement de honte. Ou alors, je finirais dans cette brume de sang, sans aucun doute. Et c'est au cours de cette année que ma vie allait changer. Puisque c'est cette année que j'ai découvert une capacité insoupçonnée : la maîtrise du chakra. Et pas seulement. La maîtrise de ce dont on appelle l'Iroujutsu, à savoir les techniques médicales à base de chakra. Cela s'est manifesté pour la première fois, tout simplement, après m'être coupé avec une simple feuille sur laquelle je dessinais. Le sang coulait légèrement, rien de trop grave. Et sans trop savoir pourquoi, j'ai ressenti que je pouvais me soigner. Comme si c'était quelque chose d'inné pour moi. Et c'est ce que j'ai fait. À mon plus grand regret.
Ce fut la pire découverte de ma vie. Maîtriser le chakra ainsi me prédestinait à devenir ninja. Et ça, je ne le souhaitais pas. Je me devais de le cacher, d'ignorer ce que j'avais fait. Mais cette pensée me hantait l'esprit, jour après jour. Pendant des semaines, j'ai essayé de l'oublier. Je ne souhaitais pas de cette vie. Les ninjas étaient des outils, pour satisfaire le nouveau Mizukage ainsi que le Daimyô. Si je suivais cette voie, je devrais agir pour une cause qui me révulse. Et si je m'en abstenais, sans doute que je finirai par être tué à mon tour. Je n'avais rien d'un assassin. Je voyais ma vie continuer ainsi, grandir pour aider mon père à gagner l'argent nécessaire pour nous assurer une meilleure situation, et prendre sa relève. Une fois que nous nous en serions sortis, j'aurais trouvé une femme, et fondé ma propre famille. Et je lui aurais transmis tout ce que je savais, comme ma mère l'avait fait avant moi. Seulement, cette découverte venait de tout ruiner. Je n'avais personne à qui en parler, alors je fis sans doute l'erreur à ne surtout pas faire : en parler à mes parents.
Mes parents, eux, ne pensaient pas comme moi. Il s'agissait, pour eux, d'un signe. Un nouvel espoir. Grâce à cela, je pouvais devenir un ninja, et gagner bien plus d'argent qu'eux n'en gagnerait jamais. À croire qu'ils ignoraient complètement ce qu'il se tramait, ou faisait en sorte de ne rien voir. La pauvreté les avait détruit. Je m'y opposais, expliquant clairement que je ne souhaitais pas de cette vie, jusqu'à que mon père me fit comprendre qu'il avait tout fait pour nous, et que c'était à mon tour d'assurer notre avenir. Je n'avais pas le droit de vivre la vie que je voulais, je me devais simplement de tout sacrifier pour gagner quelques ryôs. Attristé, je dirais même dégoûté, j'acceptais cette nouvelle vie.
C'est ainsi que je gagnais Kiri. J'ai dû étudier les arts ninjas, puis j'en suis officiellement devenu un. Un ninja de la brume. Voilà ce que j'étais devenu. Ce que j'ai toujours détesté. Me voilà à servir un homme et un pouvoir que je méprisais du plus profond de mon être, simplement pour nourrir mes pauvres parents. Et bien entendu, je n'avais pas le droit de m'y opposer. Loin de là. Sinon, je risquais de disparaître à mon tour, mystérieusement, dans la brume.
Kiri. Je te hais. Et je te servirai. Je porte ton bandeau. J'accomplirai ta volonté. Je cesserai d'exister pour te convenir. Seulement, prends garde à toi. Crains-moi. Redoute-moi. Parce que si jamais tu me donnes, un jour, le pouvoir de te faire prospérer, alors je l'utiliserai afin de te faire définitivement sombrer. Tu étais autrefois un miracle. Tu n'es aujourd'hui plus qu'une malédiction.
Dernière édition par Sumioka Yashiro le Mar 5 Déc - 12:45, édité 1 fois |
|