Nom : Shiratsuchi
Prénom : Ryoma
Sexe : Masculin
ge et année de naissance : 24 ans - An 59.
Pays d'origine : Kaminari no Kuni
Pouvoir clanique ou spécifique : Argile explosive

Les gens me disent que je suis qu’un connard de rageux, un haineux qui sait même plus pourquoi il a la rage tant ça fait des années qu’il a la rage. Moi je dis que j’ai pas besoin de savoir pourquoi je t’aime pas pour te coller une de mes bombes au travers de la tronche, c’est marrant et puis en plus ça me défoule. Dans un monde idéal je suivrai une thérapie pour parler de mes problèmes de colère et tenter de déterminer par quel traumatisme merdique survenu dans mon enfance je suis devenu une boule de nerfs. Mais c’est pas un monde idéal, la vie c’est pas un kiwi, ici c’est les ninjas et les guerres. Les salopards au pouvoir, la bagarre et la mort, les coups de putes et les trahisons. Je suis parti du constat que le monde est pourri, encrassé, délavé, souillé et vicié et que les hommes valent plus la peine.
Enfin si, ils valent le coup qu’on se défoule sur eux.

Pas besoin de prendre cet air gêné en me voyant ou de faire genre que t’as pas remarqué, je sais que tu sais que je sais que tu sais que j’ai une gueule de mort-vivant découpé au katana et recousu par le boucher du coin. C’est pas joli ce qui m’est arrivé, ils ont recollé les morceaux comme ils ont pu et je leur dis merci. Est-ce que c’était intelligent de balancer cette bombe d’argile à la tronche de mon père ? Non pas vraiment, j’aurais pu la lancer depuis l’extérieur, histoire d’éviter d’être pris dans la déflagration de ma propre bombe. Pas de bol hein, il est mort et moi j’ai failli y passer. J’aurais vraiment eu la rage si j’y étais passé avec lui.
Je crois que c’est à partir de ce moment qu’on a décidé de me traiter comme un gars un peu amoché de la cervelle. Mais pas pour le meurtre de mon enfoiré de paternel, non j’ai pas été assez stupide pour avouer que c’était volontaire, j’ai joué la carte de l’accident. Non, c’est que ces cons ils croient que depuis ce jour, je m’en veux terriblement, que si je suis en colère tout le temps et que j’ai des soucis de comportement, c’est parce que je culpabilise. Une belle brochette de glands quand même hein… Y’a que ma mère qui se doute un peu de la vérité, mais comme elle a jamais eu le cran de défendre son fils contre son propre mec, elle l’a pas non plus pour l’ouvrir et raconter que c’était bien un meurtre, pas un accident bête.

Bref, je regrette pas. Sauf comme dit d’avoir bouffé mon médicament, l’aspect peau morte recousu à l’arrache ça donne un style de mauvais garçon, mais pour pécho depuis c’est un peu la misère honnêtement. En plus comme je suis pas bien épais, c’est pas avec les muscles que je les fait mouiller. Niveau taille, mon mètre soixante-seize couplée à ma silhouette élancée me font paraître un poil plus grand que ce que je suis réellement. On pourrait se dire que j’ai de beaux yeux bleus pour compenser, mais les bouches vivantes au niveau des paumes de mains là encore, c’est pas fou. Quitte à être foiré et foireux, j’ai poussé le délire en la jouant type mystérieux et sombre. Je porte du noir ou du bleu si sombre qu’on croit qu’il es noir, des petits grigris aux doigts, un peu de vernis sur les ongles, oreilles percées et grosses chaînes au cou. La dernière chose qu’on viendra penser de moi, c’est que je suis un garçon ordinaire.

En réalité, je suis juste un de ces ninjas de Kumo avec un pète au casque et des problèmes de colère comme tu peux en croiser par dizaine ici. C’est que l’ambiance du coin aide pas vraiment à ce qu’on se développe sainement, les petits oursons colorés et les paillettes au cul c’est pas notre nindo.

Détenir le record du plus grand nombre de victimes en une seule bombe utilisée.
Faire sauter un village ninja.
Déterminer s’il avait déjà la haine en venant au monde ou si c’est en voyant la sale tronche de son père qu’il est devenu haineux.

Souhaitez-vous que votre personnage ait un lien particulier avec l'un des PnJ du forum ? Comment ce PNJ connait-il votre personnage ? Celui-ci impactera vos interactions avec ce PnJ et ceux qui lui sont opposés ou alliés. L'équipe de Spirit of Shinobi se réserve le droit de refuser certaines demandes (disponible uniquement aux nouveaux joueurs ou aux changement de personnages créés depuis plus de 6 mois) Attention, le lien qui reliera votre personnage au PNJ ne devra pas être trop important. Vous pouvez, si vous le souhaitez, ne pas prendre de PNJ tout de suite si aucun ne vous intéresse. Il vous faudra simplement effectuer la demande plus tard.

Non.

Que pense votre personnage de l'identité "traque/information/pistage" de Kumo dans le rapport entre la faction et le reste du monde ? Lui semble t'il nécessaire ?
Il aura tendance à être d’accord, même s’il ne se tourne pas réellement sur cette voie, c’est que ce n’est pas vraiment son fort que de récolter des informations ou de pister des salopards. S’il n’est pas doué en traque, il est bon pour trucider des gens et c’est tout ce qui l’intéresse au final.

Comment se positionne votre personnage par rapport à l'atmosphère de paranoïa se développant entre les clans du village, causé par la philosophie majeure (traque/information/pistage) du village ?
Il se fend bien la poire lui, dans cette atmosphère merdique et tendue à souhait. C’est un peu son truc, le chaos. Alors quand à l’intérieur même du village, les gens sont pas foutus de se faire confiance, il est heureux. Surtout parce qu’il n’aime pas grand-monde, même à Kumo, même au sein de son clan. C’est un peu avant tout sa gueule et sa haine.

Que pense votre personnage du Daimyo Koriki Tomio, reconnu comme étant le digne successeur de son cruel père et ex-Daimyo ?
Un connard de plus au pouvoir, est-ce que ça change vraiment la donne ? Que ce soit un salopard ou un autre, lui il s’en carre. Il pèse pas lourd dans la balance, que ce soit dans son clan ou dans les affaires du village. Ce qu’il y a de bien avec cette famille au moins, c’est qu’ils aiment rouler sur les autres pays et qu’ils veulent faire couler le sang, de quoi lui donner une foule d'opportunités de faire péter ses bombes et se défouler.

Comment se positionne votre personnage par rapport aux clans de Kumo ?
Alors à gauche, c’est les clébards qui puent à longueur de journée, infestés de puces et qui passent leur temps à aboyer pour rien. A droite, c’est les détraqués dépressifs qui font des choses dégueulasses avec leurs insectes à la con. Et au centre, y’a nous. Les fous de la déflagration, ceux qui pètent un câble aussi vite qu’ils te font sauter un bâtiment !

Ah et y’a des types qui font mumuse avec des objets qui sont sombres et qui peuvent te permettre de voir des gens morts. Ou une connerie du genre. Je crois.

M’enfin tout ça c’est juste un vaste ramassis de glandus, si tu veux mon avis. Une petite bombe en travers de la gorge, là…

Tout a commencé avec un gros BOOM.
Non sans déconner, je suis sérieux. Ma vie a vraiment commencé avec un boom à travers les dents. Le tout premier je le dois évidemment à mon salopard de père, une bonne poire à travers la dentition, le prétexte ? Bah je pleurais trop fort et surtout beaucoup trop pour rien, selon lui. La vérité ? C’est difficile quand t’es qu’un foutu mioche de rester de marbre quand ton propre père tabasse régulièrement ta mère. Et y’a jamais eu besoin de raison pour qu’il le fasse, c’était juste un mongolien frustré de pas être ninja comme l’est ma mère, raté comme il l’était il pouvait juste aller à son boulot merdique toute la journée et rentrer le soir décharger sa frustration sur sa femme. Petit hic, il lui a fait un gosse. Ma mère ayant insisté pour le garder, je le sais parce qu’il me l’a souvent répété durant les séances de tabassage, bah à force de le gonfler il avait fini par accepter. C’est je pense sa plus grosse erreur.

Quelle ironie du sort, non ? Moi ça me fend la gueule chaque fois que j’y pense, ce fils de chien a conçu avec son propre zguegue le salopard qui l’a buté.  
Oui parce que si ma mère a docilement enduré ce calvaire que de vivre avec l’être aimé qui te roues de coup pratiquement chaque soir, moi de servir de sac de frappes humain ça a vite fini par me gonfler. Et pas de bol, j’ai hérédité des capacités de ma mère, elle m’aura au moins servi à quelque chose celle-là. Je suis un Shiratsuchi, j’ai littéralement dans mon corps de quoi te faire sauter la gueule si tu m’emmerdes trop. Et j’ai pas seulement une grande gueule, j’en ai quatre.

Enfin bref, je suis devenu un ninja et j’ai appris à maîtriser l’argile explosive, mais surtout j’ai développé une haine immense envers mon père. Ce connard de merde allait pas vivre bien longtemps, ça je le savais déjà. Seulement allez savoir pourquoi, pendant un moment j’ai pas osé passer à l’acte. Je sais pas, un traumatisme de l’enfance peut-être ? La peur d’un type qui a le dessus sur toi depuis que tu sais marcher ? Se libérer de l'emprise ne s'est pas fait tout seul, il a fallu le craquage mental, le déclic dans mon crâne qui m’a signalé que cette fois, c’était trop.
Et cette fois est arrivée alors que ma mère était partie sur une mission en dehors du village, c’est peut-être une partie déclencheur de tout ça, même si j’ai la haine contre elle aussi encore aujourd’hui, elle méritait pas de crever pour une enflure pareille. Alors le soir, quand je suis rentré, quand il est rentré et qu’il s’est mis à vouloir me cogner sur la fiole parce qu’il trouvait pas ma mère pour le faire, j’ai laissé faire. Je le laisse toujours faire ce connard, sinon ça devient interminable.

Il tapait, il était content.
Et pendant qu’il tapait, la bouche située dans la paume de mes mains mâchait l’argile.
Et pendant qu’il tapait, elle recrachait cette argile, lui donnant forme.
Une belle création, ma plus belle à l’époque. Une grosse main d’argile, doigts repliés en un poing serré avec seulement le majeur élevé vers le plafond.
Et pendant qu’il tapait, je me suis mis à sourire, la bouche et les dents ensanglantées par mon propre sang. Est-ce que cet abruti s’est douté que quelque chose clochait dans ce sourire ? Oui je crois, j’ai vu la surprise sur sa petite gueule d’enfoiré. — Va crever, sale merde. Que j’ai seulement lâché avant de faire péter la bombe. Autant vous dire que ça ne lui a laissé aucune chance. J’ai moi-même failli y passer, c’est ce qui arrive quand on fait péter une bombe alors qu’on est à proximité, on est pas épargné non plus. Mais ce trou de balle m'a sauvé en me servant de bouclier humain, absorbant le plus gros de la déflagration pour moi. Bon j’en garderai des séquelles à vie, y’a qu’à voir ma tronche pour le comprendre, mais c’est pas cher payé pour m’être libéré de ce type.

J’ai même pas eu besoin d’inventer une histoire, ils l’ont fait pour moi. Quand je me suis réveillé dans un lit d'hôpital, on m’a présenté des condoléances à la pelle, m’a dit que mon père n’avait pas survécu à l’incident, qu’il avait succombé sur place. J’ai pas tout de suite compris ce qu’il m’arrivait, j’ai laissé faire. Difficile de parler quand la moitié de la peau de ton visage a été brûlée et recousue, ‘faut dire.
J’ai fini par comprendre quand on s’est décidé à enfin m’expliquer clairement les choses. Et je peux vous assurer que ça n'a pas été facile de me retenir d’exploser de rire. Ces abrutis ont cru que c’était qu’un accident, que j’ai fait exploser cette bombe sans le vouloir, en voulant montrer mes talents à mon père. Que c’était dangereux de sortir une création d’argile en intérieur, que je ne devais plus recommencer, être plus prudent à l’avenir, que sans mon père je serai probablement mort, que j’avais été chanceux.

Chanceux.

J’ai laissé couler, évidemment. Qu’ils me prennent pour l’abruti qui a fait sauter sa baraque par erreur, avec son père à l’intérieur, ça m’arrangeait. J’ai eu peur que ma mère vienne tout foutre en l’air une fois rentrée de mission, mais comme à son habitude, elle a juste fermé sa gueule. Je sais pas si c’est par amour pour son fils, par peur ou juste que ca l’arrangeait que ce soit son fils qui ait eu les couilles de faire ce qu’elle n’avait jamais eu le courage de faire, mais elle a gardé sa bouche bien fermée. Et laissez-moi vous dire qu’après ça, ma vie a été bien plus cool.

Bon, pour la plupart des gens à Kumo je suis qu’un gars traumatisé par sa connerie du passé, pas mal pensent que j’ai un peu vrillé dans la tête depuis que j’ai tué mon père sans le vouloir, mais c’est pas grave. Au contraire, j’en joue souvent, je trouve ça fendard et bien utile.
Je m’amuse bien à Kumo, le climat complètement merdique avec les esprits plus chauffés que le feu des enfers, j’adore. Ce petit frisson d’excitation que tu ressens à pouvoir faire confiance à personne, à pas savoir si l’enfoiré en face de toi va pas juste attendre que tu tournes le dos pour te la mettre à l’envers, c’est fun. Koriki fait bien son travail, ça forge le respect, il sait comment embraser une nation. Il sait comment plonger un pays dans le chaos le plus total, y’a qu’à voir ces fameuses élections du Raikage. Grandiose ! J’étais là évidemment, j’y fus les mecs. Je pouvais pas rater un tel spectacle, c’était évident que ça allait partir en couilles avec tous les peignes culs sur les nerfs. Bah ça a pas coupé, baston générale, j’ai été l’un des premiers à plonger dans la mêlée.

Koriki est un trou de balle, mais Koriki est un trou de balle qui m’amuse alors moi ça me suffit pour obéir pour le moment. Puis franchement, j’ai pas voté pour l’autre dompteur de clébard, alors j’étais franchement dégouté quand il a été élu. Le seul truc marrant chez lui c’est son agressivité de clebs enragé, c’était marrant que le coup de théâtre vienne de lui et pas du Daimyo, comme je l’aurais pensé. Est-ce que j’ai juste profité du foutoir ambiant pour me défouler en prétextant défendre un parti ? Oui.