▶ Sujet: L'élection du Nidaime Raikage [Libre aux réactions des joueurs]

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Hayata comme tous les kumojins fut présent à ce moment décidé par le Daimyo de la Foudre. Un rassemblement après les évènements plus que regrettables pour la vie d'une nation telle que celle de Kaminari no Kuni : une attaque sur le village et le décès de la précédente ombre. Un camouflet qui pourrait avoir un retentissement international et quelque part jeter le discrédit sur Kumo et Kaminari. Le pays et le village des hommes et des femmes faibles...

Pour autant, le seul homme fort en ce pays, venait de prendre une décision qui en disait long sur son tempérament dynamique, sur sa capacité à réagir après une situation catastrophique. Le Daimyo en très peu de temps annonça sa décision de nommer cette fois-ci et non pas laisser au peuple kumojin le choix de son ombre. Une rectification, peut-être tardive, d'une décision désastreuse issu d'un mauvais calcul politique ou d'un manque de vision caractérisé. Car oui, pour Hayate, un homme fort n'a pas besoin de faire de concessions lorsqu'il est en position de force. Il s'impose et impose sa vision du monde point barre. Le Daimyo avait lourdement échoué en s'amusant à laisser précédemment le choix aux kumojins. Une minable innovation qui avait entrainé les conséquences que l'on sait.

Dès lors, sans être de ceux qui adulaient le Daimyo, par facilité, par loyauté aveugle ou par amour, Hayate lui préférait constater tant l'échec de Getsumen que celui du Daimyo. Aucun des deux ne faisait l'affaire. Dès lors, il ne restait plus qu'à considérer quelle serait la vision de Yamamoto Nobu et quels actes posera t-il ? Les réponses arriveraient très tôt et très vite les plus perspicaces sauront à quel saint se vouer. Mais pour l'heure, il fallait faire profil bas, s'entraîner, survivre, grandir...

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Ξ An 83 — Kumo

Cela ne faisait que très peu de temps que Tensai avait rejoint Kumogakure et pourtant, même un idiot comme lui avait réussi à remarquer que quelque chose n’allait pas au sein du village. Peut-être l'avait-il vu uniquement car il s’agissait d’une évidence, que ce poison qui était déversé jour après jour dans le village avait été remarqué par l’ensemble des shinobis. Mais surtout, bien plus que son origine, son mal, était connu de tous. Il se trouvait là, sous les yeux de l’ensemble des shinobis étant censé lui avoir prêté allégeance.

Cet homme, qui dans un nouvel abus de pouvoir décida d’écraser la démocratie pour nommer le Nidaime Raikage, successeur du vaillant Getsumen. La nomination se fit sans surprise, il était normal pour un chien de devoir garder la maison de son maître. Des jours bien sombres s’annonçaient pour Kumo. Mais ils étaient loin d’être insurmontables et l’Uzumaki en était assuré, après l’orage viendrait forcément le beau temps. La mort du Shodaime était tout sauf vaine, si son manque de tact et son impulsivité lui avait probablement coûté la vie, il avait su allumer les braises de l’espoir dans le cœur de tous les shinobis amoureux de leur village. Des braises qui, finiront forcément par devenir un feu de révolution lorsque le jour viendra.

Une part de l’Uzumaki ne pouvait pas s’empêcher de s’en vouloir pour sa propre passivité. Peut-être que s’il avait agi ces jours-là, que ce soit pendant l’élection du Raikage premier du nom, ou encore contre l’attaque de l’alliance, rien de tout cela ne serait arrivé. Loin d’amplifier l’impact d’une potentielle action de sa petite personne, il se disait tout simplement qu’il était possible qu’aussi minime puisse telle être, son action aurait pu permettre de changer le cours de l’histoire. Pourtant, en choisissant sa couverture, cette fidélité factice au seigneur de la Foudre, Tensai avait été poussé à l’inaction pour respecter son rôle.

Il était trop tard pour y penser, tout ce qu’il restait à faire maintenant, c’était attendre. Attendre. Attendre. Encore et encore jusqu'à ce qu’une occasion favorable ne se présente et que cette fois-ci, l’Uzumaki ne manquera pas de saisir.

Il espérait sincèrement, ne pas être le seul à vouloir mettre un terme à ce despotisme. Non, il croyait totalement en la présence d’autres âmes, toutes aussi déterminées à sauver Kumogakure de sa propre ombre, de son propre seigneur pour pouvoir enfin devenir un village épanoui. Son regard se tourna alors vers le clan Inuzuka, qui devra s’armer de patience et ne pas montrer les crocs immédiatement, comme avait pu le faire leur chef.

Applaudissant comme tous les autres, Tensai se demandait encore combien de temps cette mascarade allait elle devoir durer, et au prix de combien de vie détruite viendra l’heure pour Kumogakure de se soulever.

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Les choses étaient définitivement bien instables. Une semaine… C’est le temps durant lequel Yojiro s’était éloigné de Kumo en quête d’inspiration stratégique.
Un temps qu’il avait mis à contribution pour tâcher d’obtenir un moyen qui lui permettrait d’obtenir les informations qu’il désirerait dans le futur.

Des informations acquises vouées à la noble cause chaotique d’Inuzuka Getsumen, Shodaime Raikage.
Seulement voilà, en rentrant au village, Yojiro eut la désagréable nouvelle de la mort du Chef de clan Inuzuka. Enlevé puis assassiné par une bande appartenant à un groupe se nommant “Alliance”.
N’importe qui aurait cru à une mauvaise blague, mais Yoji était indifférent à l’humour dont il n’était pas lui-même l'instigateur.

Cette nouvelle lui était donc arrivée brutalement, et il l’avait encaissée tout aussi froidement.
Avec cette disparition, le but de son périple venait de voler en éclat, et il pesta contre la promesse faite par Getsumen à Izanagi. Un beau parleur de plus faisant honte aux préceptes du culte.

Dorénavant, ses informations ne serviraient qu'à sa propre personne et il n’aurait cure des objectifs des autres.
C’est pourquoi il en avait tout aussi rien à foutre que le village de Kumo intronise un deuxième Raikage. À quoi bon ? Si tous n’étaient qu’un ramassi d’incapable.

Les ordres d’un Daimyo étant malgré tout ce qu’ils sont, il n’eut d’autre choix que de se rendre à contre cœur à cette nouvelle mascarade.
Cette fois-ci, il ne fit pas la même erreur en se plaçant au milieu de la foule. En plus de cela, les températures estivales rendait toute concentration de foule étouffante et transpirante.
De plus se faire marcher dessus n’était pas une expérience qu’il souhaitait revivre. Et comme le Seigneur de la Foudre était aussi fiable qu’une hyène, ce fut assez naturellement qui posa son cul le plus loin possible du bâtiment.

Le peuple de Kumo eut droit à une nouvelle démonstration d’irrespect, tant le Daimyo ne cachait même pas son aversion pour son propre peuple.
Pour lui les gens n’étaient que des jouets dont il pouvait disposer à son bon vouloir et le pire reposait sur le fait que le peuple le savait.
Tous ici à part les indécrotables lèches bottes savaient que Koriki Tomio n’avait strictement rien à cirer de leurs gueule et qu’il pourrait condamner à mort ici-même n’importe qui.

Raison de plus pour ne pas trop s’attarder.
Par chance, Tomio était aussi du genre à se débarrasser rapidement des choses qui l'emmerdaient.
C’est pourquoi il expédia la nomination du Nidaime Raikage non sans oublier de critiquer la population.

Grand bien lui fasse. De toute façon, ses jours étaient comptés. Tout comme ceux de celui qui succédait à Inuzuka Getsumen, un certain Yamamoto Nobu. Comme lors de la précédente nomination certains firent savoir joies et colère, mais cette fois-ci aucun bain de sang n’éclata.

Le Daimyo ayant quitté les lieux, Yojiro en profita pour faire de même.
Il devait encore remplir le formulaire d’enrôlement shinobi et le remettre à l’administration.
Il aurait préféré être un shinobi sous le règne de l’Inuzuka, il commencera hélas sa carrière sous la gérance de passif Yamamoto.