SPIRIT OF SHINOBI

embrace your power




  1. ANNONCES

    22.04.24 patch Le Patch .02 est disponible !

    01.02.24 patch Le Patch .01 est disponible !

    20.12.23 nouveautés La news de fin d'année est sortie, affublée de nombreux changements et nouveautés, notamment dans les mises à jour de topics, de contextes, ainsi que d'un bottin des PnJs apparus en narrations afin de faciliter leur suivi !

    31.10.23 nouveautés La news d'octobre est sortie et le forum se dote, à l'occasion d'Halloween, d'un bestiaire de yokai dédié aux joueurs ainsi que d'une nouvelle bannière ! Kumo obient également un nouveau Ninjutsu Spécial, les reliques mystiques.

    24.10.23 changement Le forum passe officiellement à l'été 83. De nouvelles trames sont apparues pour chaque faction !

    18.07.23 update Les doubles-comptes sont désormais ouverts à toutes les factions et nous mettons en place les rangs intermédiaire pour donner plus de visibilité sur l'avancée du personnage ! La faction de Kiri récupère également un bonus XP à la présentation.

    04.07.23 update Les doubles-comptes sont désormais fermés pour la faction de Kumo qui a retrouvé sa pleine attractivité : ils demeurent toutefois ouverts à Kiri ! Nous retirons également les bonus XP associés, puisque l'activité atteinte nous convient.

    01.07.23 update Le forum dispose désormais d'un thème sombre ! Reportez-vous au petit curseur sur votre droite pour changer de l'un à l'autre.

    24.06.23 NEWS ! La news de juin est sortie ! Au programme ; des précisions et changements sur notre philosophie, la faction des Errants et les paliers de progression.

    23.06.23 changement Le forum passe officiellement l'an 83 (printemps). De nouveaux enjeux sont apparus sur les contextes de chaque faction !

    Été 83

    Cent huit ans avant notre ère, le chakra courut sur le monde comme une traînée de poudre. Venu de nulle part et de partout à la fois, il étreignit les hommes et anima leurs corps comme ceux des nouveau-nés dès leur premier souffle. Tel un raz-de-marée changeant le monde, son énergie leur offrit les prémices de ce qu’ils nommeraient « pouvoir », bien des années plus tard.

    Celui de dépasser les limites que la nature leur avait jusque-là imposées. De donner vie et corps à leurs ambitions les plus folles comme à leurs vices les plus abjects.

    Leurs chairs avaient été bénies de la grâce de l’alizée et de la force des typhons : leurs coups étaient plus précis, leurs organismes plus vigoureux. Un simple bond les menait jusqu’aux cimes des arbres majestueux du désormais Pays du Bois. Leurs pas les guidaient sans peine à travers les monts qui édifièrent bien plus tard les frontières de l’actuel Pays des Montagnes.

    Alors, ils embrassèrent cette nouveauté comme chaque bien de l’Humanité : avec le profond désir de la dompter jusqu’au moindre détail, de faire cette énergie sienne avant tant d’autres. Il leur fallut des décennies pour maîtriser ce que le plus simple shinobi peut accomplir aujourd’hui – mais ils y parvinrent, en demeurant dans la profonde ignorance de l’origine du chakra.

    Et ils comprirent. À quel point il pouvait receler la puissance de faire de l’imagination une réalité ; à quel point ils pouvaient dompter les leurs par la force et fonder les dynasties qui gouvernèrent le monde des années durant.

    Lire la suite


    XP

    Homura

    personnages


    Kiri

    personnages, +30 XP


    Kumo

    personnages, +15 XP


    Errants

    personnages


  2. Image decoration
    shogunat printemps 83
    Contexte d'Homura
    Régie par la noblesse, la richesse et par un grand sens de l'honneur et de la droiture, Homura se distingue ni plus ni moins des autres villages par son caractère guerrier à la limite du comportement militaire. Les shinobis qui sont formés pour devenir des shinobis d'Homura sont, dès leur plus jeune âge ou dès l'entrée dans la formation, forcés de respecter ce code d'honneur. Il est précisé que quiconque y dérogerait se verrait sanctionné de différentes façons... des travaux d'intérêt publique à l'emprisonnement et du bannissement des terres d'Homura à la pure et simple mise à mort.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de se sacrifier pour la cause Homura-jin.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de donner sa vie pour ses camarades, particulièrement s'ils sont plus jeunes ou s'ils sont moins expérimentés. De la même manière, il doit un incontestable respect à ces derniers.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de se sacrifier pour les civils.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de réussir une mission primordiale même si cela signifie abandonner ou laisser mourir ses camarades.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de dissimuler ses sentiments personnels ; pire que cela, il se doit de les ignorer et de les faire passer au second plan.

    ❈ Tout shinobi doit une indiscutable fidélité à sa faction. Toute information dissimulée, cachée volontairement ou toute trahison quelconque sera sévèrement sanctionnée.

    ❈ Tout shinobi doit se dévouer à son entraînement et au perfectionnement de son corps et de son esprit. Il doit respect aux siens et aux autres, tolérance aux différences, empathie aux plus faibles et rigueur dans ses efforts personnels (qui doivent être constants et variés).

    ❈ Tout shinobi doit un indiscutable respect à ses supérieurs hiérarchiques et doit obéir au doigt et à l'oeil à leurs ordres. Toute insubordination sera sévèrement sanctionnée.
    Image Personnage

    FUJIWARA SENCHI Portant sur ses épaules l'ensemble du clan Fujiwara, Senchi est un guerrier hors pair dont le jeune âge, la force d'esprit, la droiture, la témérité et les compétences l'ont rendu capable de se hisser au sommet. Un lien particulier mais inconnu le lie à Iwao, la Shogun, sans que personne ne sache trop quoi en penser. Certains le suspecteraient même d'être à l'origine de la mort de son père, bien que rien ne l'incrimine.

    Image Personnage

    HYÛGA EIMEI Figure représentante du clan Hyûga, devenu chef en l'an 68, Eimei incarne toute la fierté des siens. Droit, noble, charismatique tout en restant sobre, il semble en savoir plus qu'il ne le devrait. Il est à l'origine de l'ensemble des mouvements du clan Hyûga, car rares sont les membres de son clan osant défier ses ordres ou agir sans son aval. Il fait parti de la branche principale.

    Image Personnage

    NARA KUENAI Etant à la tête du clan Nara, Kuenai est extrêmement perspicace et dispose d'une intuition impressionnante. Très soucieuse des maux qui pèsent sur Homura, elle est parfaitement lucide vis-à-vis du comportement des siens comme de celui des autres clans et s'organise toujours dans l'ombre afin de limiter les dégâts. Certains la suspectent d'avoir assassiné Fujiwara Oda, et de nombreuses preuves mèneraient à penser qu'elle est coupable. Etrangement, elle rejette l'entière culpabilité sur Fujiwara Senchi.

    Enjeu n°1 :

    COOPÉRER AVEC KIRI ET KUMO

    65%

    Enjeu n°2 :

    CONNAÎTRE SES ENNEMIS

    10%

    Enjeu n°3 :

    VERS LES PROFONDEURS INCONNUES

    100%

    Derniers RP

    Retour au temple souterrain

    À l'été 83, un shinobi d'Homura se rend au sein du temple souterrain découvert lors de l'attaque d'Oto sur Homura, en périphérie du Shogunat. Ses découvertes mènent le lieu à son scellement complet par le clan Uzumaki, ainsi qu'à l'amnésie du genin.

    Le massacre du boucher

    À l'été 83, 90 civils sont assassinés dans la bourgade de Rindо̄ par un homme se faisant appeler « le Boucher ».
    Au terme d'un combat qui se révéla être une victoire pour l'escouade envoyée par Homura, il fut assassiné par Yamamoto Janome au moment où il s'apprêtait à leur révéler les plans de l'Alliance.
    À sa mort, le pouvoir des fils noirs, le Jiongu, réapparu à travers le monde.

    Évènement

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    Culture & religion

    → La chasse 春・狩猟期 – printemps
    → Festival de la Lune Rouge 夏・赤月の祭り – été
    → Virée aux morts 秋・死者への旅行 – automne
    → Nouvel an guerrier 冬・戦士新年 – hiver

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  3. Image decoration
    kirigakure printemps 83
    Contexte de Kiri
    S'il y a bien un lieu dans lequel la mort peut survenir à tout moment, c'est bien au sein du Village Caché de la Brume. Depuis des années, afin de lutter contre le retard qu'eut prit le pays par rapport aux autres factions, les autorités de l'Eau se décidèrent à mettre au point une philosophie qui leur permettrait de rattraper l'avancement des autres factions. C'est notamment au travers de l'assassinat que ces derniers trouvèrent leur réponse et ainsi furent éduquées les jeunes pousses destinées à devenir les futurs shinobis de Kiri. A un style sanglant et sanguinaire, loin de toute valeur humaine.

    ▒ Chaque Shinobi doit être capable de mourir pour la Brume et pour ses habitants.

    ▒ Chaque Shinobi doit capable d'abandonner, de laisser mourir voire de tuer ses camarades si cela leur permet la réussite d'une mission primordiale.

    ▒ Chaque Shinobi ne dispose d'aucun sentiment personnel : ils doivent agir sous les ordres de la hiérarchie.

    ▒ L'entraînement de chaque shinobi doit être rigoureux et il doit toujours être au service de l'identité de la Brume.

    ▒ Chaque Shinobi doit servitude et obéissance à la hiérarchie, tout manquement sera vu comme insubordination.

    ▒ Chaque Shinobi doit tuer tous les adversaires qui se dresseront sur le chemin de Kiri.

    ▒ La Brume est l'alliée de Kiri, nul ne doit la remettre en question.
    Image Personnage

    YUKI ZENRYŌ Yuki Zenryо̄, autrefois jeune membre du clan dont tous reconnaissaient le potentiel, devint chef de clan à la mort de Yuki Saburô en l'an 75. Très proche de la Mizukage, il lui assure son soutien inconditionnel et celui de son clan.

    Image Personnage

    KAGUYA TAOSU Cheffe du clan Kaguya, Taosu est connue comme étant une guerrière redoutable et particulièrement avide de sang et de trippes. Supportant avec fidélité l'identité de ce clan depuis des décennies, elle est, malgré son apparence, extrêmement hostile, sournoise et meurtrière, si bien qu'elle est redoutée dans son clan entier. Elle éprouve une très forte rancœur envers Oboroge, la Mizukage, car sa simple présence a fait diminuer de manière importante son quota d'assassinats par jour.

    Image Personnage

    SEIDŌ IMIFUMEI Personnalité émérite parmi les sabreurs, tout le monde au sein de Kiri connait Imifumei. Combattant redoutable maîtrisant Sо̄kо̄jikan, le Sabre du Temps, l'ensemble de Kiri le voit comme un shinobi imbattable. Il est vénéré de tous, car tous le connaissent comme un homme héroïque, portant de grandes valeurs d'espoir, de courage et de persévérance auprès des plus faibles.

    Enjeu n°1 :

    SE RENSEIGNER À L'INTERNATIONAL

    20%

    Enjeu n°2 :

    LE MYSTÈRE D'ARASHI

    0%

    Enjeu n°3 :

    LES ORIGINES DE LA BRUME SANGLANTE

    30%

    Derniers RP

    La lutte contre le yokai originel, groupe 1 et groupe 2

    Une escouade menée par Kaguya Bankichi permis à la Brume de repérer la trace de Shinchū et, au terme d'un affrontement difficile, de l'éliminer en le prenant par surprise. L'ensemble de l'escouade fut frappée par une marque maudite mystérieuse lors de son ultime râle.

    Enjeu : les origines de la Brume Sanglante & La Brume du Seigneur

    TBA

    Évènement

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    Culture & religion

    → Soutien aux cultures 春・米農業のサポート – printemps
    → Grande marée 夏・大潮 – été
    → Parade de sang 秋・血液示威運動 – automne
    → Hymne à la Brume 冬・霧に賛美歌 – hiver

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  4. Image decoration
    kumogakure printemps 83
    Contexte de Kumo
    Parmi les lieux les plus malsains et insidieux du Yuusei, Kumo s'y érige en maître. Faussement uni, le village est peuplé de shinobis qui ne souhaitent qu'agir pour leurs intérêts propres ou pour ceux des personnes pour lesquelles elles travaillent. Etrangement, cela est parfaitement assumé par tout le monde et ainsi sont éduqués les shinobis. En plus de cet état d'esprit, rédigé par le Daimyo en personne, Kumo dispose d'un Code de Renseignements que tout le monde doit consciencieusement respecter sous peine d'être sanctionné par le dernier. Evidemment, la crainte de ce dernier incite et invite tout le monde à les appliquer sans broncher.

    ζ Chaque Shinobi doit être capable de mourir pour son Daimyo.

    ζ Chaque Shinobi ne peut discuter des ordres de la hiérarchie. Aussi, tout manquement aux ordres du Daimyo est passible d'une peine de mort.

    ζ Chaque Shinobi doit être capable d'accomplir toute mission, même si cela lui impose des sacrifices insurmontables.

    ζ Chaque Shinobi doit s'entraîner en vue de récupérer toujours plus d'informations, et afin d'être toujours plus discret.

    ζ Toute information récoltée doit revenir au Daimyo sans aucune exception.

    ζ Toute personne surprise en train de comploter contre le Daimyo sera soumise à la peine de mort.
    Image Personnage

    SHIRATSUCHI BAKU'EN Baku'en est, en plus d'être le chef du clan Shiratsuchi, l'homme qui les a relevé de leur condition de "parfaits petits soldats obéissants". Désireux de liberté et de justice, il est animé par une grande hostilité qu'il parvient à maintenir discrète pour restaurer l'honneur de son clan, qu'il estime bafoué depuis des décennies. Secrètement, il rêve de pouvoir mener une rébellion contre Koriki Tomio, au risque que cela mène à l'extermination des siens.

    Image Personnage

    ABURAME YOKOSHIMA Fourbe, manipulatrice et très protectrice vis-à-vis des siens, Yokoshima est la cheffe du clan Aburame. Soupçonnée – sans preuves concrètes – par plusieurs personnalités d'avoir son nez fourré dans toutes les affaires, elle est autant admirée que crainte. En plus d'être une des rares personnes du clan Aburame à maîtriser les Rinkaichû, des rumeurs courent selon lesquelles elle serait à même d'agir efficacement, n'importe quand et dans tous les recoins du village.

    Image Personnage

    INUZUKA GETSUMEN — DÉCÉDÉ Fier et orgueilleux, à l'image des siens, Getsumen était le chef du clan Inuzuka. Reconnu pour sa ténacité au combat et pour sa témérité, il faisait partie des personnalités les plus attendues au poste de Shodaime Raikage. Il ne cachait pas sa profonde hostilité envers les dirigeants de son village, ce qui étrangement ne lui est jamais retombé dessus.

    Enjeu n°1 :

    COLLABORER AVEC HOMURA ET KIRI

    50%

    Enjeu n°2 :

    ESPIONNER LES PUISSANCES DU MONDE

    50%

    Enjeu n°3 :

    DESSEIN DE CONTRE-ATTAQUE

    0%

    Enjeu n°4 :

    SUITE DE L'AMULETTE

    20%

    Derniers RP

    L'histoire se répète : tour du raikage

    À l'été 83, l'Alliance, menée par un Yamanaka inconnu, tenta de récupérer le Shodaime Raikage. Ils y parvinrent, mais ne purent le ramener en vie - Getsumen fut tué, alors inconscient, par un shinobi nommé Sumashâ.

    L'histoire se répète : domaine aburame

    Une attaque d'un Yokai dans le Domaine Aburame décima une partie du clan. Un kumojin et deux errants présents sur place, parvinrent à endiguer la menace et à en venir à bout, en le tuant avec une la dague d'annihilation des Aburame.

    L'histoire se répète : domaine shiratsuchi

    Un shinobi de l'Alliance maîtrisant un art shinobi inconnu s'apparentant à l'orage attaqua le Domaine Shiratsuchi pour tenter de capturer l'un des membres du clan.
    Celui-ci fut tué par un Shiratsuchi ayant libéré le pouvoir de la première pièce d'une arme mythique, retrouvée plus tôt dans l'année par les forces de Kumo. Sa libération généra une explosion titanesque qui ne laissa aucun survivant.
    À la mort de l'homme inconnu, le pouvoir de l'orage, le Ranton, réapparu à travers le monde.

    Évènement

    À l'hiver 82, l'élection du Shodaime Raikage fit rage. Nommé presque unanimement, Inuzuka Getsumen prit le pouvoir et profita de son ascension pour tenter de mener un coup d'état contre le Daimyo, Koriki Tomio.
    Lui reprochant une cruauté sans nom qui punit, asservit et torture les innocents, une grande guerre civile éclata et le peuple Kumojin fut déchiré par l'affrontement des deux forces, alors que le Seigneur lui-même était présent.

    Culture & religion

    → Grande collecte 春・大採取 – printemps
    → Célébration d'Antan 夏・昨年のお祝い – été
    → Cérémonie des chandelles 秋・キャンドルの式 – automne
    → Jeux d'hiver 冬・冬季ゲーム – hiver

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[Mission Libre C] La singularité de la diplomatie Kaguya

Kaguya Zetsumei
[Mission Libre C] La singularité de la diplomatie Kaguya EmptyJeu 11 Jan - 23:30

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[Mission Libre C] La singularité de la diplomatie Kaguya Empty
Kaguya ZetsumeiGenin 下忍 de rang B+

Message Sujet: [Mission Libre C] La singularité de la diplomatie Kaguya

C
La singularité de la diplomatie Kaguya.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] & [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Les Oroneia, peuple de petite taille dont la société -des plus originales- a pris racine dans une petite île isolée de l’Archipel de Mizu, sont visées par l’intérêt du Pays. Si la petite peuplade est devenu récemment un sujet d’intérêt de la communauté scientifique concernant leur étonnant savoir concernant l’astronomie et les mathématiques, c’est surtout les ressources minières dont l’île où ils ont élus domicile est propriétaire qui attise l’intérêt des sphères dirigeantes du pays.
C’est dans ce contexte que vous êtes missionnés afin de mener les discussions diplomatiques menant au retrait des Oroneia de leurs terres.

Étapes —

→ Vous rendre sur l’île des Oroneia et en rencontrer le peuple ;
→ (Facultatif): Constater leur impressionnant savoir concernant les sciences et les étoiles ;
→ Mener les discussions diplomatiques concernant le retrait de la peuplade de l’île ;
→ (Facultatif): En cas de refus, appliquer les règles de diplomatie Kaguya.

Récompenses —

5 XP et 60 000 ryôs par participants.

Ton adversaire était un Genin comme toi, un pur produit du cursus de Kirigakure no Satô issu de la famille Byakuren. Des bien nés extrêmement bien implantés dans la cité et au-delà, et qui recelait au sein du corps d'armée du village plusieurs soldats de valeur. La jeune pousse que tu avais face à toi ne devais pas avoir ses dix-huit ans. Brun, athlétique, agile, des muscles taillés par l'exercice, la rigueur et l'expérience, ce Kazuchi était prédestiné à commander. Tu le lisais dans son regard, dans sa gestuelle hautaine et tout en retenue à la fois. Il t'évoquait le rapace s'élevant au-dessus de la mêlée, son regard perçant par-delà les mers et les montagnes, fleuron de la rectitude létale de Kiri. Pourtant en ce jour, c'était bien dans la mêlée qu'il allait devoir se jeter, avec toi, sur les sols rugueux des dojos d'entraînement. Aucune âme guerrière du village ne pouvait faire l'impasse sur ces sessions de corps-à-corps, et c'était dans ce cadre circonscrit que tu allais devoir faire face au jeune Byakurenn qui se préparait à cinq foulées de distance.

Tandis qu'il sélectionnait son arme, il porta vers toi un regard sévère, presque courroucé, détaillant ton armure avec ce qui semblait être un mélange d'envie et de révulsion.


« ...Tu ne prends pas d'arme ?
L'ai déjà avec moi », te contentas-tu de rétorquer en écartant les bras pour mettre en évidence ton exosquelette à la perfection anatomique sans pareil.

Le Ninjutsu à proprement parler était proscrit dans le cadre de ces sessions obligatoires, et ton armure frôlait de très près la limite réglementaire. Cependant, tant qu'aucun autre fragment d'os ne sortait de ton corps, ta participation resterait légitime. Du coin de l'oeil, tu notas l'armement choisi par Kazuchi : un fléau clouté, agrémenté par deux lames courtes très maniables. Des choix raisonnables, voire très appropriés, jugeas-tu. Vos positions acquises, sans autre préambule qu'un hochement de tête de ta part et de la sienne, les hostilités débutèrent sous l'oeil su gradé sur le côté pour vous observer.

Sans doute à la surprise de ce dernier  et du jeune Byakuren, tu restas alors timidement en retrait, accueillant les premières attaques de ton homologue avec une forme de maladresse évidente, reculant, déviant tout juste le fléau en le laissant creuser des sillons dans tes plaques d'armure. Tu pivotas, ondulas, tentas de vaines contre-attaque mises en échec par la portée de l'arme de Kazuchi, et tout sembla pendant un temps te désigner comme le perdent imminent de l'échange. Une tendance qui s'inversa subitement lorsque ton corps bondit en avant dans l'intervalle entre deux assauts du fléau, franchit la garde du jeune Byakuren, et que tes bras allèrent s'insinuer sous l'aisselle de ta proie et contre son cou. Tu le bousculas dans ton élan, joignant les mains dans son dos et avec ton appui suivant, l'entraîna violemment au sol. Avec une satisfaction extatique, tu entendis le bruit de ses côtes s'abîmer contre toi, sentis le fléau s'agiter inutilement derrière toi, dénué d'amplitude. Tu serras.

Les bras de Kazuchi luttèrent, lâchèrent l'arme cloutée. Tu le sentis s'étendre pour accéder au manche de l'une de ses lames courtes avec sa seule main libre, moment que tu attendais pour basculer sur le côté. Ta prise changea, tu envoyas le corps du Byakuren au-dessus du tien et enroulas tes jambes autour de son buste et de son cou pour comprimer sa tête entre tes cuisses armurées. Tu serras. Encore, toujours plus fort. Et alors que la conscience commençait à fuir le corps du jeune Genin, tu la sentis à nouveau. La pulsion. Un sourire carnassier s'invita sur ton visage. Tu plaquas Kazuchi au sol à plat ventre, à peine conscient, mis ton genou sur son coude et tiras sur le poignet.

La douleur le tira de sa torpeur, son cri emplissant cette partie du dojo avec un écho strident, tandis que ses yeux se révulsaient en apercevant son bras brisé, son os mis à nu. Tu le retournas sur le dos telle une poupée de chiffon, à califourchon sur lui, commenças à frapper. Les os de la mâchoire. Leur craquement exquis se faufila jusqu'à tes oreilles. Tu armas à nouveau ton poing.


« Kaguya Zetsumei !! »

Et frappas une dernière fois. La mélodie de la chair et du sang retentit dans l’air, s’échappant du visage ensanglanté d’un Kazuchi qui venait de définitivement sombrer dans l’inconscience. D’une humeur égale, tu te redressas alors au-dessus de lui et te tournas vers l’origine de la voix que tu avais entendu. Un gradé, différent de celui qui vous avait observé et qui pour sa part n’avait pas bougé d’un iota, s’était avancé un rouleau à la main. Tu t’approchas pour t’en saisir et lire succinctement son contenu, haussant momentanément tes épaules en affichant un nouveau sourire plus discret.

« Merci. »

Tu pris dès lors le chemin de la sortie, des Portes Brumeuses, où ton coéquipier attitré te rejoindrait certainement sous peu.


« Pourquoi avoir continué ? »

Tu t’arrêtas, stoïque, accordant un regard vers le gradé imperturbable que tu t’étais apprêté à dépasser et qui venait de te questionner. La réponse te vint avec le plus grand naturel, la plus pure désinvolture.


« Personne ne m’a ordonné. »

Tu repris ta marche, étrangement satisfait par l’interrogation de ton examinateur. En voilà un, te dis-tu, qui avais gardé bien à l’esprit les enseignements originels de la Brume. Tout comme toi. Bientôt, les Portes se présentèrent à toi...



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Kaguya Bankichi
[Mission Libre C] La singularité de la diplomatie Kaguya EmptyLun 15 Jan - 12:48

Expérience : 1039
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[Mission Libre C] La singularité de la diplomatie Kaguya Empty
Kaguya BankichiChûnin 中忍 de rang B+

Message Sujet: Re: [Mission Libre C] La singularité de la diplomatie Kaguya
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Diplomatie à la Kaguya
Ft. Kaguyas
Bankichi revenait de la forêt avec du gibier accroché à sa ceinture lorsqu'un messager le convia à une mission dans le pays de l'eau. Il s'agissait de sortir du village, ce qui n'était pas tout à fait recommander, mais il n'était plus genin non plus. Il ferait partenaria avec Zetsumei, qu'il connaissait bien. Il rentra d'abord chez lui pour se préparer un sac, avec de quoi voyager, une carte basique et des rations. Rien d'extraordinaire, mais du matériel pour se préparer à une petite balade aller-retour avec un confort relativement modeste.

Puis il se dirigea aux Portes, et il vit l'Autre. Son cousin, revenu des contrées sauvages pour des raisons qu'il... ne comprenait pas. A part qu'il était foncièrement un vrai Kaguya, qu'il se plaisait dans le carnage et le sang et la brutalité. Peut-être était-il revenu pour cela ? Pour trouver du sang à répandre, du sang Humain ? Possible. Ce n'était pas à exclure. Il restait en tout cas une énigme, même si Bankichi ne pouvait qu'admirer son efficacité au corps-à-corps. Il semblait... Prêt à en découdre, particulièrement sur le qui vive. Il le salua, donc, avant de lui demander.

Zetsumei, tu as pris connaissance de notre mission ?

C'était un homme de peu de parole, Zetsumei. Bankichi, c'était le contraire. Pour éviter un malentendu, il confirma l'objectif de cette petite mission.

On doit déplacer des intellectuels d'une future exploitation minière. Pas la première fois que je dois faire cette fameuse "diplomatie". La dernière fois, c'était assez amusant. Avec Takahide on avait cassé un peu de brigands, mis le feu à quelques silos. Et hop, on les as tous remis au pas comme ça. T'inquiète pas, Zetsumei. S'ils essaient de nous rouler, on va les écraser.

Il eut un petit rire en se rappelant du bon souvenir. Il avait encore une fois prouvé sa supériorité héréditaire à ce moment-là, il y avait quelques morts de rebelles, des va-nu-pieds qui ne connaissaient pas leur véritable place dans la société. Le village traitre n'avait eut d'autre choix que de capituler. Une belle victoire pour Kiri et pour la noblesse de la Brume. Ici, cela serait sans doute de la même trempe, voir plus simple. C'étaient pas des guerriers, des érudits simplements. Oh, c'étaient important d'avoir des bons érudits à sa portée.

Le voyage est conséquent, tu as pris de quoi dormir et quelques rations ? J'ai préparé un plan sur la carte standarde des îles, j'ai déjà une idée de parcours mais je devrais vérifier s'il n'y a pas de Yokaïs signalés dans le coin. Autant joindre l'utile à l'agréable, non ?

Casser du Yokaï puis du nabots, Bankichi vivait la belle vie.
© Bankichi



Kaguya Zetsumei
[Mission Libre C] La singularité de la diplomatie Kaguya EmptyMar 16 Jan - 22:49

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Messages : 185

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Kaguya ZetsumeiGenin 下忍 de rang B+

Message Sujet: Re: [Mission Libre C] La singularité de la diplomatie Kaguya
Alors que tu t'étirais sommairement bras et jambes pour en chasser toute congestion superflue suite à la petite séance que tu venais de mener aux dojos, tu aperçus du coin de l'oeil la silhouette caractéristique de Bankichi, le Kaguya désossé. Un mince sourire vint fendre ton visage, intensifiant sa voracité naturelle. Ton cousin, qui détenait à présent un pouvoir tout autre que celui que dictait votre hérédité commune, était en effet un gradé important du village. Peu étonnant dès lors qu'il se trouve en charge d'une mission de cet acabit, fut-ce-t-elle vaguement teintée de diplomatie. Vaguement, car tu savais qu'il n'y aurait guère qu'un genre de compromis, une seule forme d'alternative possible avec ces Oroneia dont il était question : leur vie... ou leur mort.

Tu roulas des épaules, achevant ainsi ostensiblement tes exercices et manifestas ton ambition de prendre aussitôt la route. La question que te posa alors ton congénère en guise de salutation, cependant, brisa ton élan. Tu fronças tes sourcils osseux, incrédule, craignant de comprendre pour ce qu'elles étaient les véritables raisons qui avaient pu pousser le tisserand à te questionner de la sorte. Et avant que tu n'aies pu répliquer, ta bouche légèrement entrouverte, ton cousin désossé osa prolonger l'insulte, présuma de la nature de ta rétorque. Tu te retournas alors complètement vers lui, fis quelques pas pour avaler la distance qui vous séparait tandis qu'il terminait de narre ses accomplissements passés. Ta dextre s'éleva entre vous, nonchalante, doigts écartés, comme si tu avais voulu saisir à distance la mâchoire de ton coéquipier.


« ...Bankichi. Pourquoi demander, si n'attends pas la réponse ? Sais encore lire. Sais comprendre... le manque de respect. »

Tu restas figé dans cette position pendant une poignée de secondes, gardas ton regard vrillé dans celui de ton congénère, avant de finalement expirer bruyamment par le nez.


« Cette mission ne m'inquiète pas. En faudrait plus, pour ça. »

Tu désamorças ainsi la tension que tu avais toi-même instigué, te faisant la réflexion qu'il ne s'agissait là que d'une vaine distraction. Vous commençâtes alors à vous diriger ensemble vers le port où vous attendait notre esquif, entama^tes les discussions plus propice au déroulement adéquat de votre appointement.

« Si des Yokai sur notre route, sera un plaisir de les ouvrir. Mais pas de détour. Mission vient en premier. »

Tu marquas une pause, laissas affluer les souvenirs de ton île que venaient de raviver les questions de Bankichi. Tu le sentais, prendre la température, te jauger des pieds à la tête, sonder jusqu'à ta sanité mentale. Il n'avait pas confiance. Tu reniflais les effluves de ses doutes dans chacun de ses mots, de ses regards. Ta destinée était étroitement liée à la sienne, tu le savais, mais des mondes étaient encore à parcourir avant que vous ne puissiez songer à conquérir celui-ci.

« … Suis habitué à pas avoir ces choses là. Rations, couvertures... En ai plus besoin. Aucun Kaguya, devrait en avoir besoin. Montre-moi l'itinéraire. »

Tu pris connaissance des notes de ton comparse, hochant sporadiquement la tête en signe d'approbation tandis que vous approchiez rapidement du port le plus proche. Tu rendis ensuite sans grand soin son document à ton cousin.

« C'est bien. Pourrons croiser quelques anguilles volantes, par là. Bon entraînement à distance. »

Sitôt que vous fûtes arrivés au navire qui avait été appareillé pour vous, tu montas sans ménagement à bord, imposas ton physique sans compromis aux matelots qui étaient encore en train de terminer les derniers préparatifs. Impressionnés mais aussi certainement rassurés par la présence plus familière de Bankichi, ils résistèrent  avec brio à la peur que tu étais désormais habitué à susciter chez les civiles. Un bon équipage, songeas-tu.

« Vers l'île des Oroneia. Suivez son itinéraire », fis-tu en pointant ton coéquipier de ta senestre, l'associant à une source d'informations de navigation.

Tu fis le tour du modeste bâtiment, soucieux de ne pas partir loin des côtes à bord d'un bateau défaillant. Moins de dix minutes plus tard, les amarres furent largués et votre voyage put débuter. A cette occasion, tu retournas auprès de ton cousin pour lui parler face à face, sans artifice ni détour.


« Automne n'est pas encore là. La Parade... a pas commencé. Pourtant, veux abattre des Yokai, au milieu de la mission. Shinchû. Il est la raison ? Ou alors, cette conquête. »


Kaguya Bankichi
[Mission Libre C] La singularité de la diplomatie Kaguya EmptyMar 16 Jan - 23:41

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Message Sujet: Re: [Mission Libre C] La singularité de la diplomatie Kaguya
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Diplomatie à la Kaguya
Ft. Kaguyas
Zetsumei n'était pas un Kaguya ordinaire. Il semblait prendre la mouche pour une simple question - avant de se calmer aussitôt. Il ne désirait pas aller chercher le conflit en cherchant des zones infestés de yokaï sur le chemin de la destination, à son grand regret. Il voulait l'efficacité. C'était... faire preuve d'une certaine discipline que le Kaguya n'avait pas l'habitude de voir parmis les siens. Lui-même comprenait l'argument, bien entendu. Mais il avait espéré passer ses nerfs sur quelques monstres. Et puis, des yokaïs en moins, c'était toujours bon à prendre.

On peut toujours chasser ou pêcher sur le trajet pour les rations, rien d'infaisable. Et un itinéraire le plus rapide possible. Hélas...

Ils se dirigèrent donc vers le port le plus proche, et pendant que Zetsumei fit le tour du navire, Bankichi négocia avec le capitaine leur passage en échange de leur protection - les yokaï marins étaient encore rares sur la fin de l'été, mais l'approche de l'automne les rendait tout de même possible. Quand il vit que son partenaire était satisfait, il hocha de la tête, serra la main du capitaine et monta à bord tout en murmurant à l'un des marins.

Bonjour messieurs. Ne le dérangez pas trop, et vous garderez tous vos membres.

Le matelot devint pâle et s'enfuit presque les jambes à son cou. Bankichi eut un rire de sa petite blague. Zetsumei lui parla sans détour, et lui demanda pourquoi tuer les yokaïs était important pour lui. C'était une bonne question. Et pour être honnête, la première raison avait été son égo blessé par ce Yokaï gigantesque, au chakra pesant et asphyxiant. Ce Yokaï qui l'avait marqué à la nuque. Mais ce n'était qu'un fragment de la vérité, qui rejoignait son but plus ancien et plus profond. Celui de conquérir le Yuusei. Cela serait impossible avant de réorganiser tout le pays de l'eau et de le tremper dans la discipline et la force guerrière. Pour cela, il fallait arrêter l'hémorragie causée par ces fichu Yokaïs.

Rendre Kiri Grande à Nouveau.

Il y a trop de yokaïs dans notre pays. Shinchu, aussi terrible était-il, est un symptôme d'un problème plus grand et plus importants. Notre pays ne peut pas s'élever au-dessus des autres avant qu'il ne se purge des éléments néfastes. Kiri doit s'élever et devenir encore plus imposante et puissant. C'est nécessaire avant de se lancer à la conquête du continent. Ce jour ne tardera pas.

Ces Yokaïs étaient les bactéries et les virus du pays. Ils l'empêchaient d'attendre sa meilleure forme et son potentiel de guerre. Au fond, Bankichi ne comprenait pas comment la situation avait pu à ce point se dégrader pour qu'un monstre aussi puissant s'installe à quelques lieux seulement de leur village et du palais. Le nid de L'Originel avait été proche. Trop proche. Il aurait pu faire une véritable catastrophe s'il avait usé un tant soi peu de véritable sens stratégique. Heureusement, cela n'avait pas été le cas. Et la conquête du Yuusei n'était qu'une question de temps, il le sentait dans ses tripes. Déjà, certains de ses collègues s'étaient intéressés à l'ile aux tourbillons - mais la barrière protégeait ces Uzumakis. Il y avait peut-être des cibles plus facile. Il s'accouda sur le bastinguage, et chercha un peu de viande sêchée dans sa besace qu'il mâchonna machinalement.

Je prépare un projet d'ampleur pour ce pays, pour nettoyer un maximum de ces yokaïs. J'attends la réponse de la Mizukage dessus. Si ça t'intéresse, je peux t'en parler plus tard. Cette mission sera une bonne distraction.

Zetsumei pourrait sans doute faire un bon cavalier de la Chasse Sauvage, se dit-il. Sans avoir le sens du spectacle, il parlait en énigme et... Il ressemblait déjà à un yokaï, avec son armure d'os. Il n'en fallait pas beaucoup plus pour effrayer des populaces. Il suffirait de lui trouver une monture. Peut-être que Bankichi pouvait s'occuper de lui fournir une salamandre à monter. Cela pouvait marcher oui. Il avait hâte de pouvoir lancer des invitations à ces traques. Son esprit partait dans des réflexions sur le futur, au gré des vagues, du vent, et de la brume qui se levait progressivement.

Il vit briller quelques reflets dorés dans l'eau. Il plissa des yeux. Des anguilles volantes, celles-là même que Zetsumei avait mentionné. Il le signala à son partenaire et essaya d'en attraper en projetant un fin fil noir avec vitesse et puissance. Les premiers essais furent ... désastreux. Mais sa précision s'améliorait rapidement pour s'approcher de ses compétences usuelles de chasse avec ses pieux d'os. Enfin, alors que le banc s'envolait loin de sa portée il réussit enfin à s'en saisir d'un, transpercé par l'un de ses fils noirs. Un bon entrainement. Néanmoins, lorsqu'il ramena le poisson à bord, il fut déçu de sa taille.

Tsss, trop petit.

Il lança l'anguille à l'un des mousses avant de se trouver un coin tranquille. Il fit une petite sieste sur le pont. Son rêve fut d'ombres et de rire aux accents du Yokaï Originel. Ce n'était pas le plus reposant, ni le plus agréable. Une voix vint le tirer de ces tracas. Une voix inconnue et insistante qui le tira de ses songes malaisants. C'était un mousse, un des jeunes matelots qui dirigeait l'embarcation. Il tenait son chapeau en main et venait lui annoncer tout en regardant ses pieds une bonne nouvelle.

Nous arriverons à l'île d'ici peu.

Bankichi comprit qu'il avait probablement eut trop peur de Zetsumei pour lui annoncer directement la nouvelle. C'était compréhensible. L'Homme avait une facette suffisamment aiguisée pour se faire mal rien qu'en le regardant. Que cela fasse peur à un novice dans l'exploration et la navigation, ce n'était point surprenant. Bankichi eut un petit sourire et essaya de le remettre en confiance en lui posant une simple question.

Etes-vous déjà allé à cette île ? Comment sont ses habitants ?

Les matelots aimaient parler de leur voyage, et faisaient en général de bonnes sources de renseignements. Cela pouvait aider Bankichi à avoir une première idée de l'ampleur de la tâche.
© Bankichi



Kaguya Zetsumei
[Mission Libre C] La singularité de la diplomatie Kaguya EmptyJeu 18 Jan - 12:04

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Message Sujet: Re: [Mission Libre C] La singularité de la diplomatie Kaguya
La déception fut palpable chez ton cousin lorsque tu lui indiquas ta préférence pour un trajet direct et dénué de zèle, et même si tu tendais à comprendre pourquoi, tu ne pouvais pas te résoudre dans ce contexte à accorder plus d'importance à des créatures démoniaques communes qu'à ta mission. Qu'à ce peuple singulier dont il était question, et qu'il allait vous falloir convaincre, en usant de vos attraits les plus vindicatifs, de laisser la place aux entrepreneurs de Mizu afin qu'ils puissent engranger profits et dividendes. Malgré tout, voir ainsi Bankichi accéder à tes souhaits en dépit de votre différence de grade commanda ton respect. Ton congénère désossé n'avait fait aucun secret de sa volonté de se hisser au-dessus des normes Kaguya, mais joindre les actes à la parole en faisant preuve de pragmatisme portait son ambition à un autre niveau, plus tangible. Lui et toi partagiez bien des traits, héritage commun de votre ascendance, et chacun à votre façon, vous aviez développé votre force sauvage et votre rigueur, quoi que ce fut dans des environnements totalement différents. Il y avait toutefois dans ces différences un potentiel de grandeur et de majesté. A votre façon singulière, vous exerciez tout deux votre patience pour paver le chemin emprunté par vos desseins. Ce que te prouva une fois de plus ton cousin, en évoquant plus amplement ses projets.

Une Grande Purge. Un concept qui, sans pour autant provoquer en toi l'émoi d'un massacre méticuleusement orchestré et exécuté, sonnait comme une mélodie entêtante à tes oreilles. Le raisonnement de Bankichi était sensé, emprunt d'une logique indiscutable : avant de se tourner vers le continent et les tueries qu'il aurait à vous offrir, encore fallait-il aux yeux du gouvernement et des autorités militaires que le projet ne ressemble pas à une folie pure et simple. La pérennité de Mizu et des structures qui vous régissaient passait par les civiles, par leur vie insipide quoi qu'essentielle, et ce ne serait qu'une fois un certain degré de sécurité atteint que Daimiyô et Mizukage pourraient sanctionner officiellement et sans sourciller les velléités d'expansion et de vengeance de ses soldats. Il faudrait sans doute en passer par là, songeas-tu... Mais bien peu de choses, à la vérité, ne pourraient t'empêcher de prendre les devants, pourvu que tu aies latitude suffisante pour le faire.


« Tiens-moi informé. Ouvrir des Yokai, apprendre leurs méthodes, c'est toujours une bonne expérience. Et plaisante, très souvent. »

Le trajet suivit son cours, sous la direction d'un équipage fortement motivé par la seule présence de deux Kaguya à leur bord. Sans doute étaient-ils pressés de pouvoir vous débarquer et de vous ramener à bon port dans la foulée pour laisser cet épisode anxiogène derrière eux, pensas-tu, mais pourvu que leur efficacité demeurait au plus haut tout du long, peu t'importaient les raisons. Ton cousin, alors que vous franchissiez l'un des nombreux détroits de cette partie de l'archipel, te fit signe d'approcher à bâbord où un banc de ce que tu appelais vulgairement anguilles volantes était en effet en train de croiser. Cette variété semblait posséder un maillage d'écailles différent de celles que tu avais connu jadis, mais leur physique était globalement identique. De même que la nature de leurs mouvements. Tu observas un moment Bankichi tenter d'en pourfendre une à l'aide de ses fils de jais, restas témoin de son manque relatif de pratique avec ce pouvoir singulier, puis décidas finalement à ton tour de te prendre au jeu de la chasse. A bord d'un bateau, l'exercice était presque trop facile. Dénué de risque. De tes bras jaillirent coup sur coup deux os perforants qui allèrent cueillir autant d'anguilles alors qu'elles exécutaient une retraite nonchalante face aux offensives de ton cousin, les faisant replonger dans les abysses. Une troisième, qui prenait également la tangente, fut quant à elle transpercée de flanc à flanc par une colonne vertébrale terminée en pointe que tu fis jaillir de ton dos, ramenant promptement à toi le fruit de ton assaut. D'un gabarit similaire à celle que venait de draguer Bankichi, elle aurait sans doute malgré tout pesé quelques kilos de plus sur la balance. Tu la gardas cependant avec toi, commenças à arracher sa tête et les éléments cartilagineux impossibles à digérer en les lançant par-dessus bord, et extirpa quelques morceaux rosé grossiers de la carcasse de la créature.

« Bonne ration, ça. »

La suite du voyage ne fut pas agrémenté d'autant de loisirs : tu allas te poster contre la coque dans un coin abrité du vent, mâchonna les filets que tu avais extrait de l'anguille volante et prit un peu de repos. Lorsque tu rouvris les yeux, que tes sens se déployèrent à nouveau partout sur le bateau, tu sentis la proximité de la terre dans l'air. La vue du matelot en train de parler à ton congénère désossé sembla confirmer ton impression, aussi ne tardas-tu pas à les rejoindre. T'apercevant, le mousse eut un mouvement de recul, mais fut bien forcé de constater que tu ne nourrissais aucune ambition sanguinaire à son égard. Pas encore, du moins.

« L-Les- Euhm... On vient pas très souvent par ici, non. Ces gars, les Oroneia, ils nous filent parfois un peu de minerai pour payer des provisions. Des trucs qu'ils peuvent pas cultiver chez eux, mais c'est tout. On se disait bien, qu'un jour... Enfin... Que ce métal attirerait du monde. Je crois avoir entendu un des gars une fois au port... dire qu'un type de leur tribu avait voulu payer avec un bout de papier. Qu'il l'avait envoyé chier, était reparti avec les marchandises, mais qu'il avait quand même pris le parchemin. Y se trouve que dessus, y avait apparemment des routes de navigations bizarres. Pas claires, griffonnées de partout...
Les avez essayé ?
Euh- Ben, non, c'est à dire qu'on pigeait pas vraiment ce qu'y avait marqué. On a pas que ça a faire de risquer nos bateaux et nos équipages pour ce genre de truc.. !... Monsieur. »

Tu restas songeur un instant, puis pris congé du matelot sans une once de considération pour lui, enjoignant passivement ton comparse à aller débarquer avec toi. Le navire était certes encore à quelques centaines de mètres du ponton, mais le Suimen servait, à ton sens et entre bien d'autres choses, justement à gagner ce genre de temps. Tu sautas donc sur la surface ondulée de la mer qui bordait la plage et te mit en route pour la terre ferme, une fine couche de chakra sous tes pieds gardant l'ondée en respect.

« Mettent beaucoup de valeur, sur leur science. As toujours ta carte avec toi, correct ? Pourra en avoir besoin, pour tester leur....Hm. Crédibilité. »

La côte se présenta bientôt à vous, mélange de sable et de rocaille grise, et vous pouviez apercevoir loin à l'est de vertigineux reliefs escarpés au sommet desquels semblait trôner une structure impossible à identifier nettement d'ici.

« Veux aller voir, avant d'aller dans les terres ? Informations là bas peut-être utiles, pour les convaincre. Minerai est déjà à nous de toute façon, mais la science peut aussi nous intéresser.. »

Kaguya Bankichi
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Message Sujet: Re: [Mission Libre C] La singularité de la diplomatie Kaguya
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Diplomatie à la Kaguya
Ft. Kaguyas
Bankichi appréciait la compagnie de Zetsumei. Il le mit même dans sa liste de potentiel candidat pour sa chasse sauvage - il ressemblait déjà presque à un Yokaï au naturel honnêtement. Mais il n'était pas que du muscle. Il avait une particulièrement bonne idée d'essayer d'exploiter le potentiel scientifique de ces nabots.

Oh je vois. Futé. Tu aimerais en profiter pour non seulement sécuriser le gisement minéral, mais en plus obtenir leur savoir pour le compte de Kiri. Ingénieux. Tu penses qu'on pourrait les utiliser pour optimiser les trajets en bateau et les expéditions ? Mais il faudrait trouver une contre partie pour les attirer chez nous...

Cela demandait réflexion, bien entendu. Bankichi avait une idée derrière la tête. Son autre proposition était de commencer par visiter une structure étrange ressemblant de loin à une tour de garde un peu étrange (pourquoi en mettre une sur une ile ? Enfin bref).

Il négocia avec le capitaine du navire de les attendre jusqu'au soir avant de sortir du bateau et de faire face à la falaise.

Elle fut facile à escalader avec ses fils noirs. Ce fut une bonne surprise. Cette capacité avait beau être complètement alien à ses yeux, elle avait au moins l'avantage d'être polyvalente dans son utilisation - ici comme un simili grappin. C'était possible avec des os et des cartilages aussi, bien entendu. Mais garder cette possibilité était intéressant pour le moins qu'on puisse dire. Cela demandait un peu d'adaptation bien entendu, mais le rendu était plus léger et aisé à manoeuvrer.

Une fois en haut de la falaise, il constata que la tour possédait une simple porte en bois, sans cadena ni serrure. Pour entrer, il fallait quand même bien baisser la tête, car le haut de la porte était... très bas. Le futur Khan pesta, et se courba pour entrer... et pour continuer de marcher dans la tour, avec un premier plafond avant bas. Aux murs, il y avait des cartes affichées et des gribouillis difficilement compréhensible. Le Kaguya aurait bien voulu les voler et les exploiter, mais il ne savait absolument pas à quoi cela servait tout cela.

C'était intéressant à voir, bien entendu, car cela mettait en avant une science suffisamment avancée pour être incompréhensible.

Pour une autre fois.

Il trouva un escalier qui donna sur une sorte de terrasse à ciel ouvert, avec des murs sur les côtés mais pas de parapet. Comme une muraille inutile. Cela donnait une belle vision du ciel oui, mais c'était tout. Il y avait des instruments au sol, mais pas d'indication. Le shinobi était perdu. Ou alors la construction n'était pas achevé ? Possible.

Bon, c'est bien beau cette tour, mais je comprends pas trop à quoi elle sert. On ne voit même pas bien où pourrait être leur village d'ici. Militairement c'est un non sens, donc je suppose que c'est pour des raisons... scientifiques ? On a trouvé des papiers au rez-de-chaussé qui ont l'air complexe. Je propose qu'on aille voir l'intérieur des terres.

Il descendit de la tour, n'ayant plus grand chose à ajouter, avant de regarder Zetsumei et de prendre une direction vers l'intérieur des terres. Il était temps de rencontrer ces indigènes et de leur faire comprendre la diplomatie Kaguya, par la force des poings et des os certainement. Il fit une petite confidence, néanmoins.

La diplomatie, c'est ma partie préférée.

Il rigola. Des bons souvenirs pour lui, lié à des réactions assez sanglantes mais juste à ses yeux. Il craqua ses poings.

© Bankichi



Kaguya Zetsumei
[Mission Libre C] La singularité de la diplomatie Kaguya EmptyMer 24 Jan - 23:23

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Message Sujet: Re: [Mission Libre C] La singularité de la diplomatie Kaguya
Ton cousin avait rapidement compris où tu voulais en venir avec ton approche, et tu n’en avais pas attendu moins de lui. Obtenir pour le compte de Mizu l’accès inconditionnel aux gisements de minerai que recelait cette île ne pourrait représenter pour votre duo aucune espèce de difficulté : seule l’appropriation et l’application de la sciene Oroneia le pouvait. Mais à cet inévitable problème qui finirait par se présenter à vous, tu savais dors et déjà quelle solution apporter.


Ce que je pense, oui. La vie… sera contrepartie suffisante.


Tandis que toi et Bankichi amorciez votre approche de la falaise côtière au sommet de laquelle était juchée cette étrange structure, tu songeais déjà aux formes que pourrait prendre ton art une fois rendu au contact de cette communauté singulière. Tu abhorrais la routine, en particulier lorsqu’il était question de tes créations, et espérais de tout coeur que les spécificités physiques relatées à propos des Oroneia sauraient t’inspirer un nouveau chef d’oeuvre. L’investigation primait toutefois pour l’heure, et tu ne te privas pas d’user de colonnes vertébrales perforantes employées comme autant de grappins pour te hisser rapidement en haut de la falaise. D’une façon très analogue, dans les faits, à celle employée à tes côtés par ton congénère converti en tisserand de jais. Votre ascension mêlant grâce et brutalité se conclut de concert, et vous pûtes dès lors aller examiner le bâtiment que vous aviez aperçu depuis la plage.

Vous l’inspectâtes de fond en comble, examinâtes la succession de salles sans fonction évidemment apparente. De nombreux croquis étaient affichés sur les murs, non loin d’outils étranges que tu manipulas sans conviction avant de rejoindre ton cousin sur une terrasse ouvertes sur les immensités du ciel et des mers. Tes prunelles ambrées perdues dans le lointain, tu écoutas distraitement Bankichi tout en réfléchissant.



...Sont pas des militaires. Pas d’armes. Soit chanceux jusqu’à maintenant, soit… protégés. Par quelqu’un ou quelque chose.

… Allons-y.


Tu emboîtas le pas à ton cousin pour prendre la route vers l’intérieur de l’île à grandes foulées, aussi impatient qu’il ne l’était ans doute, mais aussi investi d’une nouvelle curiosité au sujet des Oroneia. C’était la première fois que Kiri était envoyé officiellement sur leur seuil, mais il te paraissait étrange et improbable que pas le moindre groupuscule n’ait auparavant soumis ce peuple sous une forme ou une autre, si il était réellement dénué d’une quelconque méthode de défense. Tu te remémorais avec une certaine nostalgie et avec moult détails des luttes de territoire que tu avais dû mener pendant cette longue décennie d’exil, de ces rapports de force entre toi, les bêtes et les yokai. Tu avais retiré de cette vie, de cet écosystème, une profonde compréhension de ce qui régissait les rapports entre entité conscientes, et en toi naquit alors une forme de certitude quant à ces Oroneia. Toi et Bankichi progressâtes rapidement à travers l’épaisse forêt primaire, remarquant tout deux des traces de passages récurrents au sol s’apparentant à d’étroits sentiers. Alors que ta senestre contre le tronc d’un arbre, tu sentis une adhérence anormale au creux de ta paume armurée. Tu te retournas pour en examiner la source, haussant tes sourcils osseux sous le coup d’une délicieuse surprise.


Itoko. Viens voir.


La substance qui avait adhéré à ta main se retrouvait sur la hauteur de cette arbre, mais aussi sur d’autres aux alentours. Tu la fis danser et s’étirer entre tes doigt. Des filaments blanchâtre, qui s’étiraient à l’infini entre tes phalanges et présentaient une résistance impressionnante. Lentement, ton regard se porta alors vers le sommet de la canopée. Ce fut dans ses hauteurs, noyées dans l’entremêlement des feuillages épais, que tu les remarquas alors.


Toiles. Arachnides… Nombreuses.


La prudence fut de mise pour continuer à progresser dans la forêt sans vous trouver happés par le réseau de toiles qui nimbait le ciel végétal, malgré l’absence notable de la moindre arachnide qui joua en votre faveur, même si elle était également troublante. Joignant les mains, tu étendis tes sens aux alentours pour dénicher la concentration de chakras la plus proche, établissant ainsi précisément votre destination.


...Par là, un village.


Vous pressâtes le pas. Mais lorsque les premiers signes de civilisations parvinrent à vos yeux, ce fut sous la forme de cabanes et de huttes perchées dans les arbres millénaires, leur tronc relié par un entremêlement complexe de passerelles servant de passage aérien. Tu laissas tout loisir à ton comparse d’apprécier la plastique de la structure comme tu le fis toi-même, intrigué, intéressé, mais aussi prudent. Tu pris de la hauteur, remarquas qu’au centre de cette manifestation incongrue de civilisation, une sorte d’esplanade circulaire semblait avoir été érigée tout autour d’un arbre absolument massif.


Forêt devra disparaître, pour accéder aux gisements. Dommage.


Sous les regards qui commençaient à converger vers vous de la part des silhouettes trapues des Oroneia, tu amorças ta descente au centre de l’esplanade de bois en atterrissant lourdement dessus, toisant les autochtones qui s’étaient immobilisés, interdits, un peu partout autour de toi. Sans détour, autant par marque de confiance absolue en votre duo que pour donner un grand coup dans cette fourmilière et en observer les réactions, tu annonças alors la couleur.



...Mizu réclame votre terre. Quittez-la, ou mourez avec elle.


Tu attendis alors l’insurrection, l’adversité. Tu attendis l’occasion fournie par ce peuple tout entier de négocier leur vie avec leur savoir. L’opportunité de leur extirper.


Spoiler:

Kaguya Bankichi
[Mission Libre C] La singularité de la diplomatie Kaguya EmptySam 27 Jan - 20:54

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Message Sujet: Re: [Mission Libre C] La singularité de la diplomatie Kaguya
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Diplomatie à la Kaguya
Ft. Kaguyas
En chemin, Zetsumei lui apporta son attention sur quelque chose d'étrange. Oh, bien sûr, Bankichi connaissait les araignées domestiques. Il en connaissait le principe. C'était néanmoins la première fois qu'il en rencontrait des effets aussi grands, et intriguant. Ces filaments étaient blancs, mais solides. Et particulièrement nombreux. Le parallèle avec d'autres toiles était facile à faire.

Peux-être que ma malédiction à comme origine l'une de ces créatures. Il y a une certaine ressemblance. En tout cas, y'en a un paquet et c'est étrange de ne pas en avoir déjà croisé l'une ou l'autre.

Bankichi resta songeur devant la découverte arachnesque de Zetsumei. Puis il haussa les épaules. Il ne comptait pas s'attarder outre-mesure. Leur mission attendait. Et ils n'allaient pas risquer de rater le retour du bateau pour les ramaner sur la terre ferme. Une trotte dans la mer à cette période-ci de l'année n'avait rien d'une balade de santé.

L'idée avait un certain mérite, et Bankichi se promit d'enquêter sur ces araignées. Peut-être pouvait-il trouver des indices sur sa maitrise, ou des idées de bonne utilisation de tout ceci ? Il fut tiré de ses rêveries par l'annonce de son compagnon de leur arrivé au village.

Il laissa son partenaire commencer le bal de la diplomatie. Il fut bref, et intense. Cela fit rire Bankichi, mais pas fort l'auditoire dont la grogne s'éleva très rapidement. Ou plutôt, couina, car aux oreilles de Bankichi il n'y avait là nul guerrier, nul seigneur de guerre. Tout cultivés qu'ils pouvaient être ils n'étaient et ne seraient jamais que des serviteurs au destin des autres, au destin des grands.

Peut-être à son propre destin à lui.

Bien, bien, j'entends votre mécontentement. Mais voyez-vous, nous sommes shinobis. Nous sommes Kaguya. Vous savez comment nous réglons les problèmes.

Il laissa sa main voleter dans la direction de son partenaire. Il était armuré, il ne faisait pas dans la dentelle. Il était sanguinaire. Zetsumei avait tout du monstre sortit des contes pour enfants. Et devant sa confiance, les personnes présentes se turent rapidement, sen rendant sans doute compte que leurs options étaient limités. A côté de cela, lui, Bankichi - le futur khan et envahisseur du Yuusei - était l'image même de la seigneurie, de la bonté. Bon shinobi, mauvais shinobi, disait la stratégie. Le rôle du villain était taillé dans l'os pour Zetsumei. Il se contenterait du rôle de sauveur dans ces négociations. Il poursuivit, sa voix tranchant dans le silence qui s'était fait comme une épée tranche dans le torse d'un jeune enfant.

Mais si ce village est de toute façon perdue, votre avenir ne l'est pas pour autant. Nous pouvons être magnamines envers ceux qui obéissent sans poser de question, et peut-être même envisager une collaboration future, si vous avez des compétences intéressantes à partager avec Kiri. Vous y serez logés, outillés et protégé contre les hommes et contre les yokaïs.

Ou utile pour la chasse sauvage. Bankichi avait dans ses papiers de préparer un achat d'un bâtiment pour sa chasse sauvage. Peut-être pouvait faire des travaux pour y ajouter un étage de dortoir. Vu leur petite taille, cela n'allait pas lui coûter très cher.

© Bankichi



Kaguya Zetsumei
[Mission Libre C] La singularité de la diplomatie Kaguya EmptyDim 28 Jan - 22:16

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Message Sujet: Re: [Mission Libre C] La singularité de la diplomatie Kaguya
D’abord atterrée par votre irruption qui transcendait toute forme d’outrage et foulait du pied toute trace de bienséance, la masse d’Oroneia qui s’était rassemblée sur la grand place avait commencé à s’insurger mollement face à vos conditions inacceptables et dénuée de toute vraie diplomatie. Peu t’importait, toutefois, que vos exigences leur siéent ou non  ou quel assentiment elles pouvaient susciter chez les autochtones de cette île. L’essence de leur terre était vôtre, et le seul véritable choix qui s’offrait à eux était de vous céder la leur, de mettre à votre service leurs savoirs techniques, ou de l’emporter avec eux dans la tombe. Un offre juste et équilibrée, selon tes principes. Armé de la patience du chasseur, tu observas autour de toi les réactions diverses de la peuplade, qui avait choisi de vivre si haut dans les arbres. Si près, songeas-tu, de ces toiles collantes que vous aviez croisé plus tôt et qui étaient mystérieusement absentes de la canopée de cette portion de la forêt. Malgré la cohue et l'animosité, la majorité des Oroneia qui avaient entendu ou été informés de votre réquisition demeuraient en retrait, seule une poignée osant s'approcher de vous pour vous défier du regard. Bankichi leur avait fait grâce de quelques explications supplémentaires quant au sort qui pouvait les attendre. Une souplesse dans le langage que tu jugeais superflue, mais qui pouvait peut-être également simplifier vos échanges aussi péremptoires étaient-ils avec cette culture.

Ou pas, dans le cas de cet Oroneia en particulier, qui osa s'approcher de toi en brandissant un doigt accusateur. Sa corpulence rendait l'estimation de son âge plus complexe qu'avec des humanoïdes de taille normale, mais tu avais à coup sûr devant toi un jeune membre de leur communauté. Sa toge témoignait de quelque honneur qui lui avait été fait pour ses mérites, et seuls quelques autres Oroneia bien plus âgés semblaient partager ces ornements. Celui-là avait l'audace de la jeunesse et l'intellect vif, certainement.



Protégés !? Nous n'avons aucun besoin d'être protégés, sieurs Kaguya ! Nous connaissons évidemment la réputation de vous autres, barbares sanguinaires et sans cervelle ! Sachez toutefois que nous, Oroneia, n'avons rien à craindre de vous. Remballez donc vos menaces et vos palabres, avant qu-


Inexpressif sous ta carapace squelettique, il t'avait suffit d'une enjambée pour rejoindre le jeune prodige supposé. D'une pensée, pour extruder assez d'ossements pour t'en saisir comme un fétu de paille que tu hissas à la hauteur de ton regard ambré. D'un élan de curiosité... pour planter un os perforant issu de ton avant-bras en haut de son plexus solaire au travers de sa toge, et de pratiquer une longue et profonde entaille vers le bas, jusqu'à la zone pubienne que tu imaginais se trouver à ce niveau. Le sang coula immédiatement à flot, accompagné de viscères et de morceaux de chair méconnaissables, colorant le bois brut à tes pieds, noyant la teinte ivoire de ces derniers dans l'écarlate vital de ta victime. Tu ne fis aucun cas des cris d'horreur alentour et du mouvement de panique qui s'ensuivit, et gardas ton regard figé dans les prunelles exorbitées de cet Oroneia que tu venais d'ouvrir. Tu y contemplas la fuite de toute vie, l'incompréhension, peut-être une forme de peur. Son trépas ne tarda pas à poindre, heureux ignorant, sans qu'il n'ait eu à endurer toutes les phases complexes de tes rituels. Tu envoyas la carcasse éventrée et sanguinolente à quelques mètres avant de rétracter tes os, daignant seulement alors observer le tumulte et l'émoi que tu avais provoqué.

Beaucoup avaient fui, dans leurs huttes, par-delà les passerelles en bois tressées qui reliaient les arbres entre eux. Certains, le regard courroucé, hésitants mais résilients, étaient demeurés à quelques mètres, pointant des doigts accusateurs à votre encontre.



...Elle arrive pour vous, maintenant. Étrangers... blasphémateurs !!

Elle vous prendra, comme elle a pris tous les autres.. !!

Jamais vous ne verrez ce qu'elle voit !! Jamais, vous ne contemplerez sa création !!


Autant de palabres qui sonnaient creux et futiles à tes oreilles, tandis que tu mûrissais avec détachement quelle manœuvre serait à présent la plus propice pour soumettre les Oroneia définitivement. Des réflexions que tu dus mettre en suspend, quand une obscurité soudaine, presque surnaturelle, se mit à tomber sur vous depuis la canopée. Tu levas instinctivement les yeux pour tenter de discerner ce qui avait ainsi pu obscurcir le ciel, et eus alors le sentiment que toute la forêt bruissait dans votre direction. Des formes vagues et imprécises se détachaient momentanément de l'obscurité, des masses sombres fondant lentement sur vous. Et alors que tu songeais à la nature de ces entités, à ce rapport évident qu'il te fallait faire avec ces immenses toiles que vous aviez observé plus tôt, une lumière vive et bleutée irradia depuis le plus haut point de la canopée. Une lueur qui donna une forme distincte aux dizaines de créatures qui descendaient vers vous le long de leur fil de soie. Une lueur... qui possédait une silhouette.



Romu est là ! Romu est là !!

Romu:

Kaguya Bankichi
[Mission Libre C] La singularité de la diplomatie Kaguya EmptyLun 29 Jan - 23:17

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Message Sujet: Re: [Mission Libre C] La singularité de la diplomatie Kaguya
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Diplomatie à la Kaguya
Ft. Kaguyas
Une colère qui grondait, mollement, avant que l'un d'entre eux décida de hausser le ton. Et Zetsumei répondit avec une sauvagerie typique de leur clan. Il lui ouvrit le sac qui contenait la viande et les organes de son corps par un simple coup d'os tranchant verticale. Simple. Efficace. Barbare. Une ode de douleur et de terreur si typique de son clan. Hélas, c'était un peu du gâchis, pour cela que ce n'était pas tout à fait du goût de Bankichi qui se voulait civilisé - il aurait nettement préféré un gibet pour faire une belle exécution.

Je suppose qu'il faut toujours un exemple. Ou deux. Mais soyez-en assuré, cela nous fait plus de mal à nous qu'à vous.

C'était qu'il le croyait presque, au fond de lui. Il pensait avoir un coeur grand comme le Yuusei tout entier, et que c'était la raison pour laquelle il était amené à faire de grande chose. Les villageois appelèrent vers la forêt et des entités semblaient arriver à leur rescousse. Des Romu. Semblait-il. Sans doute les créatures originataires des fils blancs et poisseux qu'ils avaient trouver. Voilà quelques Yokaï à se débarasser, ce n'était pas pour lui déplaire. Son sourire se fit carnassier. Il savait déjà quoi faire.

Chic, un apéritif. Et une occasion de vous montrer la beauté du clan Kaguya. Oh, ne vous enfuyez pas, s'il vous plait.

Il composa des mudras, en ricanant théâtralement. Nul besoin de s'en faire sur cette adversité. Zetsumei était solide. Lui-même également. Il y avait néanmoins une autre raison de se gausser en ce moment. Bankichi avait des talents cachés pour supporter les membres de son équipe, ou pour terroriser toute une population. Ou immobiliser des monstres.

Une cascade de fils noirs sortit de son être tout entier et dans toutes les directions. Des torrents qui se mirent à dévaler les rues, à entrer dans les maisons, à aller chercher le moindre habitant, hommes - femmes - enfants - et à les trainer jusqu'à lui, tout entiers ligotés. Mais pas que des êtres humains, cette technique visait également les entités qui descendaient de leurs fils blancs. Une sorte de compétition.

Spoiler:

Bankichi s'amusait de voir tout ce village entier réduit à l'impuissance, avant de focaliser son attention sur les êtres aliens à sa nature à lui qui étaient partiellement ligotés. Il enfonça sa lance lentement dans celle la plus proche de lui. Elle vibra de douleur avant d'avoir un ultime spasme. Et il en restait pas mal... mais peut-être devait-il justement en laisser à son compagnon ?

Vous dansez tous dans les paumes de ma main. Je te laisse t'amuser, Zetsumei.

Il sifflota en surveillant les villageois, puis à tuer distraitement un deuxième yokaï, comme si l'exercice devenait ennuyeux dans de tels conditions.
© Bankichi



Kaguya Zetsumei
[Mission Libre C] La singularité de la diplomatie Kaguya EmptyJeu 1 Fév - 0:35

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Message Sujet: Re: [Mission Libre C] La singularité de la diplomatie Kaguya
Tu contemplas un instant la nuée d’arachnides qui fondait  mollement sur vous, curieux et alerte. Chacune semblait avoir l’envergure d’un demi-homme, soit à peine plus petite qu’un Oroneira. Ce spécimen luminescent qui trônait  dans les enchevêtrements de la canopée en revanche apparaissait nettement plus massif et indolent. Un Yokai parent, sans doute, de tous ceux qui déferlaient le long de leur fil de soie collante. Stoïque, tu observas ton comparse qui jubilait face à la futilité de la fuite des autochtones, retournés dans leur grande majorité à leur point de départ sous l’injonction impérieuse du tisserand de jais. Pour ta part, tu n’attendis pas que les arachnides progressent davantage avant de t’occuper de leur cas : tu cambras ton corps en te tournant vers les hauteurs, puis  fis pleuvoir un océan d’ossements perforants en direction des créatures. De fine projections éparses de sang noir ponctuèrent la place sylvestre, baignée dans les cris d’agonie des monstres pourfendus en masse qui commençaient à choir sans vie sur le bois.

Certains de tes projectiles allèrent trouver l’abdomen du spécimen luminescent dans les confins de la canopée : tu y perçus distinctement sa complainte, presque semblable à une houle marine, t’interrogeant toujours sur le lien qui existait entre cette créature et les autochtones. Tu armas ton corps pour une nouvelle salve, conscient des priorités… mis vis alors disparaître la silhouette lumineuse dans une nuée de projections scintillantes. Tu fronças tes sourcils osseux, perplexe, en regardant tout autour de vous si il restait trace de la bête. Rien, hormis les corps suppliants des Oroneia et les carcasses mourantes des enfants de ce « Romu ».



Savons maintenant par quoi étaient protégés, fis-tu à l’adresse de ton congénère désossé. Question est : pourquoi.


Tu passas en revue vos prisonniers, détaillant de tes yeux inquisiteurs les marques d’appartenance de chacun au travers des fils noirs qui les confinaient à la soumission la plus totale. Chemin faisant en arpentant la grand place perchée au milieu de l’immense forêt, tu finis par jeter ton dévolu sur une jeune Oroneia au teint pâle, haletante, près de laquelle tu te penchas en fléchissant les genoux.


Vous, Oroneia… Connaissez bien les mers. La navigation. Contemplez les étoiles, les étudiez,… Et pourtant, ne quittez pas votre île. Expliquez.

Ro-Romu, elle… Elle nous a donné, elle-

Tais-toi, Inuya ! Cria, colérique, un Oroneia plus âgé, piégé à quelques mètres de là. Tu ne sais pas ! Jamais ! Jamais elle ne nous laissera !


Tu ne décrochas pas ton regards des traits de la jeune femme, guettant le moindre signe. La moindre faille.


Pourtant, est bien partie. Expliquez. Méritez votre vie à Mizu. Ou vous tuerons tous. Jusqu’au dernier.
Sa… Sa vision. C’est elle, qui nous la donne, qui nous guide. En échange, ceux qui en sont dignes prennent soin de ses enfants, nous les-
Stop ! Cesse cette hérésie, Inuya !







Songeur, tu te redressas, fis porter ton regard vers la carcasse éventrée de l’Oroneia que tu avais tué et ses rejet, laissée quelques mètres en arrière. Une hypothèse naquit alors dans ton esprit, lorsque tu te remémoras sommairement de l’exécution. Tu allas t’agenouiller près des viscères, y trempas délicatement les doigts pour examiner leur contenu. Tes phalanges, alors, finirent par enserrer une petite forme ovoïde qu’il n’était définitivement pas coutumier pour toi de trouer à l’intérieur de tes proies. Tu élevas le petit objet, bleuté et organique, à hauteur de tes yeux, et le présentas à l’appréciation de ton coéquipier.


Oeuf, je dirais. Commence à comprendre. Échangent leur corps, pour des savoirs qu’il n’utilisent pas… Des esclaves consentants. Pitoyable.


Tu gardas l’oeuf bien en vue dans ta main, ignorant les cris et complaintes sporadiques de vos captifs en réfléchissant à ce qu’il convenait de faire. A la façon qu’aurait Bankichi, gradé de cette opération, de régler la situation à votre avantage et à celui de la Brume.



Peut-être possible d’en garder pour leurs connaissances. Mais devrons tuer tous les incubateurs. Bankichi… ?

Kaguya Bankichi
[Mission Libre C] La singularité de la diplomatie Kaguya EmptyJeu 1 Fév - 5:10

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Message Sujet: Re: [Mission Libre C] La singularité de la diplomatie Kaguya
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Diplomatie à la Kaguya
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Bankichi vida sa gourde avant de la tendre à son compagnon qui venait de lui tendre un organe bleu.

Mets ça dans ma gourde, on analysera au village.

Zetsumei avait eut un don pour l'éviscération, à ne pas en douter. Il avait tuer ces araignées en quelques claquement d'os (après, ne sous estimons pas la facilité de tuer des monstres déjà immobilisés par sa valeureuse techniques de fils noirs !) Néanmoins, c'était une bonne découverte de voir qu'il avait également un don pour l'investigation. Il arrivait à trouver des indices dans ce cadavre ouvert de haut en bas.

Des oeufs.

Cela faisait tellement de sens. Une forme de symbiose corrompu. Peut-être même que cela avait été volontaire, à un moment, puis que le Yokai en avait profité. Bankichi regardait ces viscères au sol. Ce cadavre éventré. Ses fils semblaient...

Oui, ils avaient comme dansés à l'approche de son coeur, tant qu'il avait encore des battements. Et lorsqu'il s'était tût, il avait comme disparut pour eux. Une étrange sensation naissait en lui. Une idée. Un feeling. Une clef sur ce pouvoir antracite qui était en lui.

Regarde si tu peux détecter les incubateurs, les différencier des autres. Je... je pense que si tu peux localiser les oeufs précisément mon don serait peut-être même capable de les purger. Oh, il me faudrait peut-être me faire la main sur quelques uns...

Bankichi sentait comme une aspiration à son âme à tenter cette hérésie. Il composa des mudras. Des fils noirs, il y en avait déjà partout dans ce village, des fils noirs qui ramenaient tous les villageois dans une zone bien proche des deux shinobis, pendant que les cadavres d'araignées étaient déplacés sur un petit monticule (il en garderait quelques uns comme trophés). Sous l'injonction de ses mudras, certains de ces fils noirs se dédoublèrent, devinrent particulièrement fins et s'engouffrèrent par les orifices de l'Oroneia qui voulait protégé le secret.

Spoiler:

Il y avait là une certaine jouissance à cette sensation étrange et onirique. Un plaisir secret, une noire tentation : les fils ressentaient des vibrations continues. Un boom boom qui tintait régulièrement, et qui sonnait la mécanique du coeur par une horlogerie biologique. Boom boom, boom boom. Le rythme était de plus en plus effréné, et il contatait avec délice qu'il pouvait arracher ce coeur, lui en faire sien. Il pourrait le garroter aussi, simplement, l'étouffer dans cette chaude poitrine et souffler sur la bougie de son existence.

Et s'il était guidé, il pourrait certainement trouver d'autres organes dans ce corps tuméfié et les arracher comme on arrache un sabre d'os d'un enfant Kaguya. Simplement, en utilisant une force qu'ils ne possèdent pas.

S'il pouvait être guidé précisément, il tenterait d'en sauver quelques uns. Après tout, cela en vaudrait la peine, et cela serait un entrainement correct pour comprendre les rouages de ce pouvoir infernal. S'il pouvait être guidé sur qui était incubateur ou qui ne l'était pas, il pouvait rapidement et sans bavûre éteindre tout leur coeur en quelques battements de ses doigts. Cela dépendrait de si son partenaire pouvait trouver quelque chose, le moindre indice sur ces incubateurs...

Ou s'il pouvait détecter le chakra, par exemple.

Mais une autre idée vint en tête pour l'étrange et mystérieux Bankichi, bien décidé à quand même faire un peu de zêle.

Et sinon, je penche qu'il serait sain de faire une petite chasse pour s'assurer que ce Romu n'embête pas une potentielle exploitation minière. Si tu l'as blessé, on devrait pouvoir pister les traces de sang. C'est un jeu que j'apprécie particulièrement.

© Bankichi



Kaguya Zetsumei
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Message Sujet: Re: [Mission Libre C] La singularité de la diplomatie Kaguya
Tu lâchas délicatement l’oeuf que tu avais prélevé dans la gourde que te présenta ton cousin, observant à nouveau aux alentours la parade noire de ces fils innombrables qui draguaient dans leur sillage toujours plus d’autochtones. Tes yeux dérivèrent un instant vers leur point d’origine, dans le corps de Bankichi, et tu songeas alors à la beauté intrinsèque de ce pouvoir, impétueux et insidieux. Rien qui ne pouvait selon ton avis susciter une honte quelle qu’elle soit pour un Kaguya, malgré la perte de son héritage divin.Tout en mûrissant intérieurement toute la portée de l’hérésie à laquelle s’étaient adonnés les Oroneia, ce blasphème qu’ils avaient perpétré sans même obtenir quoi que ce soit de tangible en retour, tu songeas que tout ceci participait peut-être en réalité d’un grand dessein. Une prédestination qui les avait à présent mené à vos pieds, leur esprit gorgé d’un savoir impie qui pourrait malgré tout servir les intérêts de la Brume. Un peuple sacrifié, comme il se devait dans l’immensité impitoyable de l’Archipel de la Lune.

Magnanime, ton congénère désossé proposa néanmoins une solutions emprunte de clémence afin de purger les Oroneia de leur asservissement consentant. Stoïque, tu opinas d’un léger signe de tête en te tournant à nouveau vers les masses d’autochtones capturés, joignant les mains pour former un signe incantatoire basique, suivi d’un autre. Tu commenças ainsi à sonder les énergies diverses qui irradiaient en tout sens, triant et ordonnant consciemment leurs signes distinctifs, et t’attardas tour à tour sur plusieurs Oroneia en marchant lentement parmi leur corps réduit à l’impuissance. Ton cousin avait vu juste:il existait bel et bien une différence, ténue mais notable, entre certains autochtones et d’autres, dont l’aura semblait légèrement parasitée par la présence très probable de la descendance de Romu dans leurs entrailles. Lorsque tu te mis à détailler visuellement les individus infestés, tu remarquas alors un parallèle évident avec leur tenue, une distinction qui t’était apparue un peu plus tôt sans que tu ais pu alors lui donner un véritable sens. L’hypothèse formulée en ton for intérieur, tu tâchas de la tester pour la vérifier, affûtant encore tes perceptions pou en faire un usage plus fin et précis sur chaque individu. La conclusion, alors, s’imposa d’elle-même.



...Vois ces noeuds, sur ces toges ? Demandas-tu à ton cousin en pointant précisément du doigt un tressage complexe qui ornait la toge d’une minorité des Oroneia.


Une fange de leur population, incidemment, dont faisait partie celui qui avait fait grand usage de sa bouche un peu plus tôt.


Ceux-là. Tous porteurs. Mais pas forcément utile de les sauver.


Ta voix, grave et profonde, portait loin autour de toi, et les Oroneia étaient loin d’être stupides : de plus en plus agités, ils commençaient à comprendre ce qui les attendait si tu venais à avoir le dernier mot. A l’exception, visiblement, de quelques irréductibles.


Nous n’avons aucun besoin d’être sauvés, pauvre fou ! Par les yeux de Romu, nous voyons tout ! Tout ! Jusqu’à la nature misérable de votre existence !


Tu aperçus sur le côté Bankichi qui entamait son exploration finaude du corps de l’un de vos captifs, impressionné par la méthode. L’individu dont l’intimité de sa chair se voyait ainsi envahie accueillit l’intrusion avec un enthousiasme limité, mais semblait malgré tout résigné à accepter ce sort plutôt que son alternative, beaucoup plus définitive. Ce n’était, toutefois, pas le cas de tous.


...Libère-moi celui-là, Itoko, fis-tu à ton coéquipier en désignant le plus vocal d’entre tous.


A peine les fils retirés de leur proie tel autant de serpents, tu empoignas l’Oroneia à la langue bien pendue en faisant fi de ses rétorques et complaintes illuminées. Avec avec un soin particulier, tu le crucifias contre le tronc d’arbre massif qui servait d’axe central à la grand place, clouant fermement mains et pieds au bois millénaire à l’aide d’os perforants de ta création. Tu laissas s’éteindre ses hurlements de douleur, puis t’adressas ostensiblement à tous les autochtones rassemblés.


Pouvons couper votre lien avec Romu. Vous permettre… de servir Mizu. Ceux qui refuseront. Qui voudront faire des problèmes. Voilà leur destin.


Avec un plaisir et une attention du détail exacerbés, tu commenças alors à oeuvrer sur ton canevas, incarné par le corps de l’Oroneia crucifié. Et comme de coutume, tu pris ton temps. La langue, d’abord, fut proprement amputée par tes soins. Les globes oculaires, ensuite, délogés méticuleusement de leur orbite, accrochés par leur nerf optique aux aspérités de l’arbre. Avec une lenteur rituelle et volontaire, tu incisas enfin l’abdomen, te délectant de chaque goutte de sang, de chaque hurlement d’agonie, et délia consciencieusement ses viscères pour en appréhender la longueur. Le contenu, également, que tu devinais à présent comporter plusieurs descendants de Romu. Tu tranchas un intestin, fis le tour du tronc d’arbre en le tenant en main, le fourras en guise d’exécution dans l’œsophage de ta victime pour la faire suffoquer dans le contenu de ses propres viscères.

Toute vie quitta l’Oroneia supplicié, tandis que tu peaufinais ta création en nouant ses tripes autour de son cou. Enfin, tu reculas de quelques pas, ton armure d’ivoire maculée de sang.



Hrmmm. Peut faire mieux. Volontaires ?

Kaguya Bankichi
[Mission Libre C] La singularité de la diplomatie Kaguya EmptyDim 4 Fév - 1:15

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Message Sujet: Re: [Mission Libre C] La singularité de la diplomatie Kaguya
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Diplomatie à la Kaguya
Ft. Kaguyas
Bankichi observa, neutre, son compagnon demander une libération avant de faire un exemple barbare. Oh, le chunin n'en avait en soit cure de la vie d'un paysan, et encore moins d'un paysan parasité qui osait monter le ton contre des shinobis de kiri. Ce qui l'embêtait, c'était le gâchit de cette méthode. Elle prenait du temps et faisait de la douleur inutile. Bankichi comprenait bien entendu que c'était cette perspective qui faisait parler et délier les langues, qui pouvait aussi convaincre les gens de changer d'avis. La douleur était une maitresse avec bien peu de maître capable de la dompter.

Lorsque Zetsumei eut fini, il frappa dans ses mains.

C'était néanmoins barbare et un spectacle auquel il ne pris nullement plaisir, tout Kaguya qu'il était.

Bien, bien, je suis content que nous avons pu régler notre petit différent. Rassembler vos effets, et rendez-vous à Kiri. On contactera un navire pour vous accomoder tous. Il est important que vous partez rapidement, au cas où des Yokaïs reviendraient.

Et si le capitaine nous fait savoir qu'ils refusent, on les liquidera. La démonstration de Zetsumei était barbare, certes, mais suffisante quant à leur cruauté. Ce n'était pas l'instrument préféré de Bankichi. Cela restait néanmoins un outil à utiliser avec parcimonie pour arriver à ses fins. Il se demandait si son cousin était de ceux qui croyait encore à la Divinité Kaguya, et qu'il essayait de faire son rituel.

... C'était possible, mais pas son problème.

Quoi qu'il en soit, une partie des civils refusa, et eurent leur destins prit en charge par un Kaguya sanguinaire. Une exécution sommaire de masse. Une partie accepta, les larmes aux yeux, et commençaient à s'affairer. Certains, finalement, demandèrent à être libéré des oeufs également, par un effort de volonté visible. Le tueur de Yokai put s'entrainer à la besogne. Bankichi sifflota, enjambant une petite flaque de tripes. Il était habitué à ce genre d'odeur, cela ne l'incommodait plus.

Il ne manque que de tuer la grosse. J'ai vu une flaque étrange refléter de la lumière ici.

Pendant que Zetsumei s'était affairé, il avait fait un tour de repérage. Le sang de la bête était d'une myriade de couleurs changeantes, selon l'inclinaison avec laquelle on le regardait. Cela en faisait une piste assez facile à suivre, et qui avait l'avantage d'attirer l'oeil des deux chasseurs.

On revient sur nos pas... Quelque chose me dit que tout ceci va nous ramener à la tour.

Et c'était bel et bien le cas. Mais cette fois-ci, Bankichi se prépara avec ses deux salamandres et un bouclier de fils tressés. Le combat allait être sans doute un peu plus difficile contre ce gros Yokaï.
© Bankichi



Kaguya Zetsumei
[Mission Libre C] La singularité de la diplomatie Kaguya EmptyLun 5 Fév - 16:38

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Message Sujet: Re: [Mission Libre C] La singularité de la diplomatie Kaguya
Tu avais joint l'utile à l'agréable, exprimé ton art de sorte à servir les desseins de votre mission et récoltais à présent les fruits de tes semis. De cette peur, viscérale et étouffante, de cette répulsion horrifiée, que tu avais instillé dans l'esprit des Oroneia et qui représentait désormais toute l'étendue de leurs horizons. Tu avais bien sûr été sommairement formé aux usages et techniques courants de coercition physique durant ton jeune âge, et ces méthodes pouvaient s'avérer tout à fait efficaces sur un individu isolé. Persuader les masses, toutefois, nécessitait un doigté et une approche particuliers afin de faire comprendre à tout un peuple où était son seul et unique intérêt. Et suite à ta prestation, bien peu osèrent encore clamer avec ce qui leur restait de ferveur leur attachement à Romu.

Tandis que tu arrachais les cœurs et tranchais les nuques de ces irréductibles à ton gré, tu réfléchis en détail à l'étrange symbiose corrompue qui s'était installée entre les Oroneia et cette créature arachnide. L'intérêt fondamental de ce Yokai t'apparaissait de façon à priori assez évidente se multiplier et dominer. Un schéma classique que tu avais déjà étudié et disséqué à maintes reprises par le passé au cours de ton exil, mais qui prenait dans le cas présent une forme inédite et particulière. Le doux parfum enivant du savoir avait transi toute la peuplade, lui avait fait croire qu'elle avait quelque chose à gagner en s'associant de son plein gré  la créature, alors même que ces connaissances ne leur était d'aucune utilité pratique. Une lucidité à rendre fou. Le cas des Oroneia succinctement géré, restait pour toi et ton cousin une dernière chose à régler. Une assurance à apporter, celle que jamais cette île ne pourrait à nouveau tomber sous le joug insidieux de cette Romu. Son sang iridescent formait une piste relativement aisée à suivre, qui prenait vraisemblablement la direction de la côte.



Prend celle-là avec toi, fis-tu à l'adresse de Bankichi, désormais affublé de deux salamandres à l'oeil aussi vif et impérieux que celui de leur maître. Ai encore des questions.


Accablée par le traumatisme et transie de peur, l'Oroneia qui avait la première tâché de coopérer fut chargée sans ménagement sur l'un des reptiles et vous prîtes dès lors la route du littoral. Rapidement, comme le fit remarquer ton cousin, il sembla évident que la piste remontait jusqu'à l'étrange bâtisse que vous aviez visité en arrivant sur l'île, ce qui suscita chez toi une curiosité d'autant plus vive. Alors que le crépuscule commençait à vous enrober et que la nuit précisait son arrivée, tu calas ton rythme sur celui de la salamandre qui transportait votre invitée, faisant peser sur cette dernière tout le poids de ton regard assassin.


Nous dirigeons vers le bâtiment. Celui de la falaise. Savez ce que c'est, oui ? Parlez.

C-C'est là bas... C'est l'endroit où nos ancêtre ont commencé à communier avec Romu. C'est là... qu'ont lieu les cérémonies.

Pourquoi, les cérémonies.

Les Nuits de Vision. Romu... nous montre ce qui existe, par-delà les mers. Elle fait chanter les étoiles, danser les lumières, elle...


Les larmes montèrent aux yeux de la jeune femme de faible gabarit, ce qui te laissa parfaitement indifférent. Tu reportas ton attention et ta voix vers ton congénère désossé, incapable de mobiliser assez de patience pour supporter ces jérémiades inutiles.


De là que viennent leur savoir. Ces cérémonies. Pourrons leur extraire les connaissances, avec le temps. Nouvelles routes de navigation, meilleures cartes, de l'Archipel. Mais d'abord, Romu.


Vous poursuivîtes votre route en étant témoins du déclin des dernières lueur du soleil, et vous retrouvâtes alors baignés progressivement par une lumière d'un tout autre acabit. Lorsque vous parvîntes à vous extraire de la forêt primaire de l'île, vous vous aperçûtes en effet qu'une pleine lune majestueuse trônait dans le ciel étoilé, tel un phare omniscient pavant pour vous le chemin menant à la bâtisse cérémonielle. A peine celle-ci fut-elle en vue cependant qu'il vous fallut ralentir prudemment l'allure. Au sommet du bâtiment en effet, nimbée dans l'éclat lunaure dont elle se faisait le prisme iridescent, Romu était là. Il vous sembla l'entendre alors, produisant comme un chant marin lancinant et plaintif qui se propageait dans l'air. Tu fis instinctivement saillir des os sur ton corps pour te préparer à l'exécution, inévitable et nécessaire, mais à peine reprîtes-vous votre course que la créature s'éleva au loin dans les airs.

Sa silhouette allongée ondula devant l'astre pâle, puis plongea hors de vue, derrière la bâtisse, vers le pied de la falaise. Tu accéléras, certainement imité par ton cousin. Vous atteignîtes quelques instants plus tard le point d'horizon, là où la terre rencontrait le vide, et scrutant le lointain horizon de l'océan, il te sembla alors distinguer un mouvement. Tu pointas du doigt le point sur les flots, là où la lune trouvait son reflet irrégulier dans la pureté de l'eau, là où, supposais-tu avec un certain degré de certitude, Romu venait de disparaître.



...Nous a échappé.


Frustré, tu l'étais assurément, mais la curiosité prenait malgré tout l'ascendant dans ton esprit. Vous aviez chassé Romu de cette île, remplacé son asservissement des Oroneia par le vôtre. Restait à présent à savoir quand, et où, vous la retrouveriez. Se multiplier et dominer... Était-ce bien au fond tout ce qu'elle voulait ? La question t'étreignit un instant, avant de se dissiper dans le reste de tes songes.

Kaguya Bankichi
[Mission Libre C] La singularité de la diplomatie Kaguya EmptyJeu 8 Fév - 22:58

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Kaguya BankichiChûnin 中忍 de rang B+

Message Sujet: Re: [Mission Libre C] La singularité de la diplomatie Kaguya
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Diplomatie à la Kaguya
Ft. Kaguyas
Le barbare qui l'accompagnait avait moultes questions à poser, et pris otage dans la sélection de la gente féminine du village. Un choix intéressant que Bankichi soupçonnait ne pas être complètement désintéressé.

Le barbare était curieux. C'était une bonne chose.

Mais de Romu, l'étrange Yokaï, il n'y avait trace nul part. La piste du sang aux mille couleurs s'était interrompue. Pansement de fortune ? Déplacement sur une longue distance ? Les possibilités étaient nombreuses. Bankichi observait les dessins et les diagrammes sur les murs de la tour.

Comme quoi, même les Yokaïs peuvent apprendre la peur. C'est une bonne chose. Un léger risque pour l'exploitation, on le mentionnera dans le rapport. Notre mission ici est terminée. Le bateau va bientôt nous attendre dans la crique - la voile devrait être visible incessamment sous peu.

Et effectivement, ils ne durent pas attendre longtemps avant que le voiler n'arrivât par derrière une île voisine. Deux manoeuvres plus tard, il avait déposé son ancre et envoyait quelques hommes ramer dans une barque pour venir les récupérer. Il ne manquait plus qu'une seule chose, c'était de descendre de cette falaise pour les rejoindre.

Bankichi se tourna vers leur auditoire. Il avait rassemblé quelques schémas des murs, ceux qui semblaient les plus complets, les plus aboutis. Il ne restait que leur prisonière, ancienne otage, et collaboratrice en cheffe. Il eut un sourire malsain.

Tu viendras avec nous à Kiri. Pas la peine de rentrer faire tes bagages.

Bankichi l'enroula d'une liane noir avant de se mettre à descendre de la falaise en rappel, avec l'Oroneia attachée, gesticulant et hurlant à la mort. Cela te faisait simplement...

Rire.

Le vent dans les cheveux, les armes ensanglantées, le goût de la mer et du sang sur tes lèvres, un bâteau sur les flots enragés du pays de l'eau. CA c'était l'aventure !

© Bankichi




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