Mar 30 Jan - 21:54
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▶ Sujet: Mission D - Maçonnerie no Jutsu [Takahide]
Il a été signalé qu’un pan de mur d’une bâtisse du centre ville est tombé. Des briques, du sable, des graviers et de l’eau. Votre mission. Étapes —→ Vous rendre au centre ville de Kiri et constater les dégâts ; → Réaliser du béton et -avec un peu d’huile de coude- remonter le mur effondré ; → (Facultatif): Signer votre œuvre afin que les noms des coupables du futur nouvel effondrement du mur soient connus ;
| Récompenses —◘ 3 XP et 30 000 ryôs par participants. |
Quelque chose en toi n'aspirait qu'à réduire en miettes méconnaissables le parchemin que tu tenais entre tes mains et dont tu venais de terminer la lecture. Ta pulsion meurtrière et destructrice, passé un moment, en vint à migrer vers la personne qui t'avait apporté ce morceau de papier, puis voyagea ensuite de plus belle le long de la chaîne de commandement pour finalement se fixer sur celui ou celle qui avait décidé de t'assigner la tâche décrite sous tes yeux, couchée sur le vélin. Au prix d'un effort conscient, tu restauras toutefois ton calme, inspiras profondément pour remplir tes poumons de l'air riche et chargé d'odeurs du village. Une pluralité olfactive qui était bien différente de celle à laquelle tu t'étais accoutumé sur ton île. De ta main naturellement armurée, tu broyas malgré tout le parchemin e la missive entre tes phalanges osseuses avant de le jeter sur le côté avec la plus grande négligence, puis sortis de ta demeure en contemplant un moment cet horizon à la fois si familier et étranger.
Réparer un mur effondré. Une tâche dont pouvaient s'acquitter de simples civils, ce qui la rendait immédiatement ingrate à tes yeux, plus que n'importe quelle autre qu'on avait pu te confier auparavant, autant mues par la cupidité et l'avarice qu'elles avaient pu être. Peut-être s'agissait-il d'un test, songeas-tu avec un ersatz de philosophie, une façon de tester ton obédience absolue envers la Brume, ta capacité à suivre les ordres malgré leur vacuité flagrante. Certainement, toutefois, te fourvoyais-tu à cette seule pensée, et étais-tu simplement la victime collatérale d'une errance administrative potentiellement conjuguée à une faveur réclamée en haut lieu. Tu ignorais comment ce genre de chose fonctionnait, n'étais même pas certain de vouloir le savoir, à plus forte raison lorsque la compréhension de cette idiotie ne t'aurait de toute façon pas exempté d'exécuter les ordres qu'on t'avait transmis. Tu soupiras entre tes dents. L'effondrement avait pris place dans le centre, près du quartier des plaisir. D'un pas lancinant, tu te mis donc en route pour aller t'occuper de ta besogne, mûrissant déjà la façon la plus ostentatoire de t'en acquitter.
Déambulant entre les rues serpentines de Kirigakure no Satô sur les coups de midi, tu finis par arriver à destination et te plantas alors devant la bâtisse éventrée. Il s'agissait là d'un grand bâtiment sur trois niveaux, visiblement dédié à la satisfaction des besoins charnels de la population à en croire les ornements qui y étaient placardés, et le mur ouest t'apparut rapidement comme la façade défaillante de l'édifice. Mais plutôt que d'une défaillance, il te semblait plutôt à l'oeil nu qu'il avait été là question d'une destruction délibérée, dont la raison en cet instant ne pouvait pas moins t'importer en réalité. Le matériel pour constituer le mortier se trouvait un peu plus loin sur le côté, comme prévu, mais ce n'était pas là tout ce qui t'attendrait sur les lieux.
Ah, Kaguya, vous voilà !
L'homme richement vêtu était sorti en trombe par la porte principale de la bâtisse en laissant traîner derrière lui les volets de son kimono négligemment détaché. Il te détailla des pieds à la tête avec un soupçon notable d'inquiétude mais tâcha de ne pas le montrer, de garder sa prestance intacte.
Vous savez ce que vous avez à faire, n'est-ce pas ? Alors allez-y, et que ça saute !
Ton poing droit se serra.
Résumé
Yôma no Yoroi — BNinjutsu SpécialL'utilisateur crée tout autour de lui une armure d'os à base de cartilages renforcés. Une fois entièrement entouré, celui-ci se verra protégé d'attaques à la puissance modérée et pourra les encaisser sans broncher.
DEFENSEMULTIDIRECTIONNELLEPUISSANCE DE RANG B
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Ven 2 Fév - 5:45
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▶ Sujet: Re: Mission D - Maçonnerie no Jutsu [Takahide] Ce n’était pas la première fois que Takahide se voyait assigner une tâche qui se situait au niveau civil plus que ninja. Après tout, il était jeune, un faible genin, et il était clair que n’importe quel autorité un minimum compétente préférait assigner les plus jeunes, les plus vulnérables, aux missions les plus minables. Si la structure Kirijin n’avait aucune pitié pour ceux tentant de survivre à l’île de la seconde chance, une fois qu’ils étaient devenu de vrais Shinobi il n’y avait plus aucune raison de les jeter à l'abattoir. Une mission de rang D était le tissu social parfait pour les Genins de Kiri, leur permettant de rencontrer ceux avec qui ils n’avaient jamais eu l’occasion d'interagir. L’épéiste était aussi convaincu que c’était une façon de tester leur loyauté, puisque beaucoup de ninjas de la brume étaient assoiffés de sang et aurait préféré se faire ordonner de massacrer un village d'innocents que de nettoyer un manoir d’un noble. La Brume Sanglante pouvait s’occuper de tuer, mais seuls les ninjas pouvaient faire le ménage. Le campagnard se dirigeait donc d’un pas enjoué vers le centre-ville, appréciant l’opportunité d’être payé et de développer son corps dans des travaux manuels. Il n’y avait pas de petites missions pour celui qui avait plongé tête première dans les secrets de Kiri. Il devait être sans faute face à la Mizukage et son conseil, autrement il risquait sa vie et celle de ses proches. Takahide se devait d’être un shinobi plus que parfait. Ce n’était pas très difficile, puisqu’il s’estimait beaucoup mieux qu’il était réellement, alors il n’avait qu'à copier l’image qu’il avait de lui-même sur son soi réel. Ses deux sabres de qualités complètement différentes se balançant au rythme de son déplacement, une de ses mains plongées dans le décolleté de son kimono pour gratter son torse. L’épéiste était prêt à interagir avec son coéquipier, même si sa haine des clans n’avait pas disparu. Après tout, il avait appris à apprécier de nombreux nobles au sang unique depuis sa promotion en tant que Genin. Ils n’étaient pas tous des salauds arrogants. Mais lui était complètement nu, mise à part une armure d’os hurlant au monde qu’il adorait son clan de barbares. L’ayant aperçu de loin (comment ne pas le faire?), le campagnard prit quelques instants pour prendre de longues respirations et se rappeler de ses mentors, de ses amis, de ses objectifs. De tout le chemin qu’il avait dû parcourir pour arriver où il était. Il avait grandi, le bougre. De se jeter en moquerie et en arrogantes déclarations sur le nudiste ne lui apporterait rien de bon. Le comportement qu’il avait eu envers Haru durant sa première mission de rang D ne passerait plus après que les autorités l'aient vu enquêter sur la Brume. Son existence était celle d’un homme marchant sur un lac glacé, et il ne voulait pas marcher sur les morceaux plus fragiles de l'entité. Il se contenta donc de s’approcher et de se présenter. “Bonjour, Zetsumei-Senpai! Je suis Takahide, celui qui surpassera les Sabreurs… quand j’aurais l’occasion de faire des missions plus incroyables. Pour l’heure, réparons ce mur et je vous paie du saké de votre choix après pour célébrer?”
Avec les gens possédant une arrogance démesurée comme un Kaguya nudiste, mieux vallait se comporter comme leur inférieur, établir un lien de supériorité… Mais tout ces concepts psychologiques n’avaient pas passé à l’esprit de Takahide. Il agissait simplement comme il aimerait qu’on agisse envers lui quand il serait un puissant seigneur de la guerre. |
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Ven 2 Fév - 16:47
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▶ Sujet: Re: Mission D - Maçonnerie no Jutsu [Takahide] Alors que tu te voyais déjà contraint d'exercer ta patience à la seule écoute de l'injonction émise par le supposé propriétaire de l'établissement, tu fus poussé à en mobiliser encore davantage lorsque tu vis approcher dans ta proche périphérie la frêle silhouette d'un soldat de la Brume, vraisemblablement associé à la même besogne que toi. Tu détachas ton regard froid, chargé d'intentions meurtrières de l'homme au kimono débraillé pour te tourner entièrement vers le nouveau venu. Un certain Takahide, qui apparaissait habité par un enthousiasme qui te semblait tout sauf naturel. Détaillant ses traits, tu te rendis alors compte que le bretteur affublé de ses deux lames devait avoir peu ou proue le même âge que toi. Le toi d'avant ton exil, d'avant ton échec à l'examen Genin. Un toi que tu sentais comme issu d'une autre vie, dont tu contemplas l'ersatz devant toi pendant une poignée de secondes.
D'abord sans un mot, tu fis un pas vers le jeune shinobi, joignant ostensiblement les mains pour former un mudra qui te permit de goût tout à fait l'énergie de ton coéquipier désigné.
Surpasser les Sabreurs... Verrons ça. Une autre fois.
Tu considéras l'outillage et les matériaux mis à votre disposition un peu plus loin, jaugeant des efforts et de la technique que vous alliez devoir déployer pour ériger un mur décent en lieu et place de l'ouverture béante qui balafrait le bâtiment. Le plus gros des débris avait déjà été déblayé, mais la base du mur de remplacement avait encore besoin d'être arasé. Tu réfléchis un instant en silence à l'enchaînement nécessaire pour pouvoir utiliser le mortier au bon moment, mais fus interrompu par la nouvelle irruption sous tes yeux du gérant de la maison des plaisirs. Ce dernier te fixa droit dans les yeux, claqua des doigts devant ton visage par deux fois.
Hey ! On se bouge là dedans !? Ça va pas se réparer tout seul ! Quand on casse, on paye, allez allez !
Tu n'y tins plus et empoignas soudainement la gorge de l'énergumène de ta senestre pour couper court à son insupportable logorrhée, extrudant un os perforant de ton avant-bras qui alla pointer en direction de sa carotide. Tu pouvais te débarrasser de cette nuisance d'une seule pensée, te dis-tu, et construire ensuite ce maudit mur en paix. Cette possibilité avait indéniablement ses attraits et n'entrait pas en conflit avec les ordres que tu avais reçu, aussi commenças-tu à allonger ton os encore davantage. C'est alors que tu la sentis. Là sur ton bras armuré, un crépitement distinct attira ton attention, une pression inhabituelle née d'une Brume toute particulière qui avait commencé à t'envelopper et dont tu faisais pour la première fois l'expérience.
Tu relâchas subitement ton étreinte en laissant choir le gérant haletant sur le sol et portas ton bras au devant de ton regard, observant les prémisses de liquéfaction qui marquaient à présent ton exosquelette. La Brume Sanglante venait de t'avertir, et il ne s'agissait pas du genre d'avertissement que tu pouvais ignorer. Tu toisas le propriétaire paniqué et plaintif, stoïque, tiquant à rebours sur un élément de son détestable discours.
...N'ai pas cassé ce mur. N'ai pas à payer.
V-Vous, non ! Un membre de votre clan de sauvages, assurément !
Tu compris alors pourquoi cette assignation t'était tombée dessus, toi Kaguya de ton état, chargé de ramasser les pots cassés derrière l'un de tes congénères trop expansif.
Takahide. Commence à mélanger eau, sable et gravier. M'occupe de préparer.
Tu tâchas d'ignorer les gesticulations et palabres futiles du propriétaire de ce que tu aurais communément appelé un bordel. De cet homme, qui contribuait apparemment assez activement aux intérêts de la Brume pour mériter sa protection. Tu t'approchas du chantier proprement dit, extrudas une large réplique de ton os iliaque et t'employas à araser grossièrement la zone, créant un aplat propice aux travaux. Apercevant l'intérieur de la bâtisse, tu te demandas en quoi les fioritures et aménagements frivoles qui s'offraient à ton regard pouvaient susciter ou encourager un quelconque désir, mais ce n'était pas là une affaire qui devait de toute façon te concerner. Le sol préparé, tu commenças alors à produire ce qui serait à la fois le gage de solidité supplémentaire de l'édifice, mais également ta signature, ostensiblement affichée aux yeux de tous ceux qui viendraient à croiser le bâtiment ou à se rendre à l'intérieur.
De ton corps, tu te mis à extruder de longue et épaisses côtes aux accents ivoire, constituant sur le côté un stock de ce matériaux unique en son genre, prêt à l'emploi, qui servirait à consolider le mur au milieu du mortier et des briques.
Résumé
Chakura no Toshokan — DDétectionAvec un mudra, l'utilisateur est capable de prélever les identités chakratiques de toutes les personnes l'entourant. Cela lui permettra, à terme, de les identifier s'il doit effectuer une prochaine technique de détection quelconque. Cette technique n'a pas besoin de s'effectuer pour un personnage isolé, cela se fait automatiquement. Les identités chakratiques sont retenues tout au long de la vie du shinobi.
UTILITAIREPUISSANCE DE RANG D
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Dim 11 Fév - 8:57
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▶ Sujet: Re: Mission D - Maçonnerie no Jutsu [Takahide] La présence d’un noble à la puissance évidente se clarifiait aux yeux et aux oreilles du jeune garçon, qui observait dans un silence gêné le conflit entre son supérieur en force et leur contracteur. Il appréciait la hargne dont faisait preuve le Kaguya malgré le dédain qu’il éprouvait envers les nobles, peut-être parce que l’apparence atypique de la créature osseuse était si différente de celle des hauts placés Kirijin qui observait les faiblards du genre de Takahide avec des yeux moqueurs. Tenant son sabre d’une main sans grande pression, plutôt dans le cas ou la situation tomberait en morceaux aussi rapidement qu’un vase s’éclatant au sol, il écarquilla les yeux face à l'étranglement que subit le maître du bordel face au Kaguya. Il essuya à la vitesse de l’éclair la goutte de sueur qui coula sur sa tempe à l’apparence rapide de la Brume venant indiquer à son Senpai que cette action était déconseillée. “Awawawa”
Il se contenta donc d’obéir aux ordres qui lui furent énoncés par Zetsumei immédiatement, ne préférant pas se mêler à une escapade qui intéressait la force qu’il observait sous la tutelle de celle qu’il avait autoproclamé sa Sensei. Une erreur de sa part pourrait être suffisante pour mettre la lumière sur toutes les machinations de Fuuha, et il s’était promis de ne pas être un poids pour cette dernière. Si cela voulait dire qu’il devait se contenter de mélanger du gravier, du sable et de l’eau comme un bon roturier, soit. Sa dernière mission de Rang D avait été similairement manuel et banal, alors l’orgueil de l’épéiste ne se mettait point sur le chemin du mélange bouetteux dans lequel il plongeait les mains. Plus il était en contact avec le clan osseux, plus il se demandait s’il y avait un seul individu qui correspondait au stéréotype qu’il avait formé dans sa tête des nobles Kirijins. Après tout, le clan semblait plutôt être noble dans un aspect de puissance et de respect plus que dans un côté riche et propre comme les Yuki ou certains Sabreurs. Cela ne voulait pas dire qu’il les respectait, mais plutôt qu’il développait une opinion différente d’eux, ces brutes qui aimaient montrer au monde entier l’intérieur de leur corps. “Voilà, Senpai! Du ciment!”
Il se contenta ensuite de faire couler la matière aux endroits qui étaient ordonné par le Kaguya, le gamin n’ayant pas d’idée de comment utiliser la matière de façon efficace, ayant été surtout formé dans la réparation de bâtiments de bois et de bambous dans son village. “C’est surprenant qu’un membre des trois grands clans aient des connaissances aussi avancés en maçonnerie!”
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Mar 13 Fév - 15:31
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▶ Sujet: Re: Mission D - Maçonnerie no Jutsu [Takahide] Le jeune Takahide fit sa part. Mélangea comme tu lui avais demandé les éléments constitutifs du mortier sans rechigner, après avoir été passablement agité par l'intervention aussi vive que fugace de la Brume sanglante sur ta personne. Tu n'en portas pas pour autant sur lui un jugement quel qu'il soit : l'irritation que tu éprouvais quant à la tâche qui t'avait été confiée était en effet la tienne seule. Tu pouvais entendre, dans une certaine mesure, qu'un autre que toi n'y perçoive pas le même outrage, à plus forte raison si il ou elle n'appartenait pas à un clan majeur du village. La résignation sans faille à suivre les ordres dont faisait montre ton coéquipier, à suivre jusqu'à tes propres consignes sans sourciller, pouvait dès lors tout autant être la marque d'un penchant naturel pour la servitude ou la manifestation d'une pure détermination à mettre cette besogne derrière lui aussi efficacement que rapidement. Toujours était-ils que tu ne chômas pas de ton côté malgré tes réticences, et que lorsque Takahide eut préparé le liant minéral, tu te trouvas fin prêt à entamer l'édification proprement dite. Une base de mortier fut donc coulée à l'emplacement du mur en devenir, et tu t'employas dès lors rapidement à planter à l'intérieur une série de longs os extrudés plus tôt, à intervalles réguliers, qui traversèrent aussi bien le mortier encore frais que la terre qui se trouvait en dessous.
Alors que tu t'apprêtais à saisir les premières briques qui iraient se positionner entre les rangées d'os, la question du jeune épéiste attira sur lui de ta part un regard perplexe, emprunt d'une neutralité ambivalente qui aurait aussi bien pu charrier le courroux comme la simple curiosité.
Avancées ? Faire ça est savoir commun. Laisser faire les êtres inférieurs veut pas dire ignorer tout de leur technique. De leur connaissance. Serions des idiots, sinon.
Dépendre des « prouesses » des simples civiles pour mener vos vies était une éventualité inconcevable pour ton esprit, qui ne pouvait percevoir ces amas de chair et d'os mollassons que comme de bêtes outils, des supports à votre confort ou, au mieux, des canevas sur lesquels peindre tes prestations sanguinaires. Il existait un ordre naturel des choses en ce monde, un ordre qu'il fallait respecter. Qu'il faudrait également restaurer, songeas-tu, en repensant à ces lots d'anomalie desquelles tu avais déjà pu être témoin. D'un geste de la main, tu intimas l'ordre à Takahide de t'imiter, pour mettre en place les premières briques. De ton flanc, tu extrudas ensuite deux os oblongues dotés d'une extrémité plate et en tendis un à ton jeune coéquipier.
Tiens. Mortier entre chaque brique. Laisse un écart, ici, et ici, à chaque fois.
La tâche longue et fastidieuse put alors suivre son cours, répétitive et méthodique. A intervalles réguliers, tu extrudas de ton corps d'ivoire et plaças dans l'édifice de petits os pointus, à l'horizontal, en saillie de la surface relativement plate du mur. En sus de consolider la structure, tu trouvais pour ta part ces protubérances perforantes d'une esthétique sans faille. De quoi donner à ce bâtiment défraîchi et sans envergure un soupçon de crédibilité, et de le placer indirectement dans le giron du clan. Une initiative, sans surprise, qui ne fut pas au goût du propriétaire. Ce dernier, après être rentré s'entretenir avec ses « employées », venait en effet de revenir pour jeter un œil à l'avancement des travaux. Les yeux écarquillés, les traits tirés en une expression horrifiée, l'énergumène se prit le visage entre les mains.
Mais par les Kami, qu'est-ce que vous foutez !! Qu- Qu'est-ce que c'est que cette chose !?
Mur sera plus solide comme ça. Plus beau, aussi.
M-Mais j'en ai rien à fouuuutre de vos avis !! Personne vous a demandé de foutre vos horreurs sur MON établissement !! Retirez tout cette merde de là, allez et que ça saute !!
Non.
Il s'approcha de toi tandis que tu plaçais méticuleusement une brique sur l'édifice, enhardi par l'immunité qu'il s'était découverte plus tôt face à ta menace de le tuer purement et simplement. Quand tu pivotas pour lui faire face, tu t'aperçus que son visage n'était qu'à quelques centimètres du tien.
Écoutez-moi bien espèce de sauvage, vous et votre bande de d-
Son nez fit la rencontre de ton crâne armuré, éclatant en une bouillit sanguinolente analogue à une pulpe de fruit mûr. Alors que l'être intérieur rampait au sol en jurant de douleur, tu observas alors autour de toi, attendis l'arrivée de la Brume avec curiosité et anticipation. Rien. La conclusion était dès lors limpide à tes yeux, au vue de tes propres intentions : a vie de cette homme méritait d'être préservée par et pour la Brume sanglante... mais pas l'intégrité de son corps.
...Dégage. Reviens, et je casse autre chose. De plus douloureux.
Vous pûtes dès lors travailler en paix et poursuivre l'édification du mur, lentement mais sûrement.
Étonnante, cette Brume. L'as connu toute ta vie, Takahide, correct ? Déjà vu à l'oeuvre, peut-être.
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Sam 17 Fév - 14:20
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▶ Sujet: Re: Mission D - Maçonnerie no Jutsu [Takahide] Étrange était le clan Kaguya. Les paroles prononcés par leurs membres n’étaient pas remplis de l’arrogance des Sabreurs ou de la noblesse polie des Yuki. Quand ils parlaient, on avait plutôt l’impression de voir une autre espèce, qui ne pouvait être décrite par d’autre mot qu’aliennement bizarre. Était-ce surprenant, leurs jutsus venant de leurs os mêmes, leurs corps n’étant que des canevas pour leur puissance? Les sens du jeune garçon étaient en train de vibrer, s’abreuvant des situations particulières du monde Shinobi, de ces opportunités de découvrir des individus comme Zetsumei qui se débarrassait de toute notion de normalité. Il y avait de la sagesse dans l’allure et les paroles de celui possédant tant d’expérience et un âge beaucoup plus avancé. Takahide avait en effet dépendu sur son entourage pour se sortir des problèmes, se délaisser des grandes réflexions, voire même ne pas encaisser le blâme. Des choses bien naturelles pour un être de son âge, mais après sa rencontre avec la légendaire ex-Yuki, il n’était plus satisfait d’être lui-même. Il tentait d’évoluer, pas à pas, comme un nourrisson ne désirant plus ramper. L’épéiste hocha donc la tête avec enthousiasme, acquiesçant aux paroles et ordres du Kaguya. Il empilait patiemment les briques, les collant avec la concoction basique, se rappelant des tâches simples prenant des heures à accomplir qu’il devait faire chaque jour durant les 3 ans passés au monastère. Une certaine sérénité s’infiltrait dans son âme tempétueuse. Après tout, lui qui se délectait de frapper de l’air son katana chaque jour, cherchant à chaque occasion à aiguiser le Genin qu’il était en une lame assez tranchante pour ravager un clan, avait besoin de moments simples, qui ne demandaient aucune réflexion. Place ceci là, cela ici. Répète. Un type de bonheur simple qu’essayait de comprendre l’enfant bourdonnant. Mais bon, quand on a affaire à un bourgeois aux plaintes incessantes et aux réponses violentes d’un collègue, on ne peut pas vraiment s’y concentrer très longtemps. La violence infligé au richard sans aucun respect pour la noblesse fit sincèrement rire le Genin, qui se délectait de voir qu’il n’était pas le seul à préférer la violence à la diplomatie face à l’arrogance. Grattant sa joue gauche après avoir avec bonheur frappé les briques bien solides du mur, il prit un grand soupir. “Vous êtes marrants, les Kaguya. Et toi t’es comme un d’ses ascètes que j’entendais parler au temple.”
La question sur la Brume secoua un peu la paranoïa de Takahide. Ses allures de je-m’en-foutisme habituel avaient pris un coup après que Fuuha l'ai imploré de faire attention, de ne pas révéler quoi que ce soit même à ses amis les plus proches. La moindre question, le moindre titillage en lien avec la Brume était suffisamment pour secouer, bien que peu, la contenance de l’Épéiste. Il se secoua la tête et reprit ses esprits. “Nan, je viens de la campagne et je suis arrivé y’a un an et demi. J’ai vu les résultats et ses avertissements, mais j’suis pas un expert.”
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Lun 19 Fév - 0:10
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▶ Sujet: Re: Mission D - Maçonnerie no Jutsu [Takahide] Un an et demi. Le petit homme qui travaillait à ton côté, qui paraissait si prompt à suivre les ordres quels qu'ils soient, était parvenu en ce laps de temps à conquérir le grade de Genin, porte d'entrée aux fonctions officielles au sein de la Brume. Une performance qu'il t'avait fallu dans les faits quatorze années pour parvenir à l'imiter, quoi que les circonstances qui l'entouraient étaient dans ton cas quelque peu spécifiques. Tu fis darder ton regard une nouvelle fois ton regard vers le jeunot pour le jauger de plus belle, songeant à ses forces, ses faiblesses, aux techniques et savoir-faire qu'il avait dû employer pour réussir les épreuves. Ou pour survivre aux sept jours d'exil de la Clause, pour ce que ça changeait. Pendant un instant, un volet de tes certitudes se trouva alors ébranlé : avais-tu été faible à ce point, frappé par la maladie, lors de ta première tentative de passage ? Ce garçon recelait-il bien plus de pouvoir et de compétence qu'il n'en dégageait à l'oeil nu ? Ou bien encore... les standards de ton époque s'étaient-ils étiolés en une parodie d'examen de laquelle tout à chacun pouvait sortir victorieux ?
Tu chassas ces pensées tout en continuant ton ouvrage. Il existait en effet une façon simple, efficace, de laquelle tu étais parfaitement coutumier, pour extraire des faits clairs et indiscutables de ce questionnement. Une méthode qui requérait toutefois que tu achèves ici ta besogne en premier lieu, afin de te libérer pour cette activité autrement plus instructive et captivante. Takahide ne pouvait vraisemblablement rien t'apprendre sur la Brume Sanglante, même si tu avais remarqué sa gêne à l'évocation de ce nom, et ce n'était visiblement pas un sujet qui le mettait à l'aise. Peu importait : il existait en effet autant d'angles possibles pour entrer dans la tête d'un proie que pouvait en concevoir l'imagination, et la tienne s'avérait être un vivier particulièrement fertile. Le jeune épéiste aux ambitions démesurées avait cela pour lui qu'il gardait son sang froid de façon impeccable face à toi, à ta prestance horrifique qui avait terrifié tant de gens depuis que tu avais quitté ton île pour rejoindre la Brume. Inconscience ou contrôle de soi, difficile de dire assurément quel trait lui permettait cette assise, mais un indice s'était dors et déjà glissé dans son discours.
Ascète. Homme de foi.. ? En un sens, oui. Mais marrant, première fois. Que j'entends ça sur moi. Sur nous.
Tu plaças une nouvelle colonnade osseuse pour parfaire un palier délicat du mur, qui commençait à atteindre une certaine hauteur. Une erreur à ce stade de la construction pouvait coûter cher, en temps comme en ressources, et même si tu étais assez certain d'avoir échaudé pour de bon le propriétaire en te débarrassant de la nuisance induite par sa présence, loin de toi était le désir de rester une minute de plus que nécessaire ici, à te travestir en un maçon que tu n'étais pas. Une brique agrémentée de mortier à la main, tu allas d'un bond te positionner à l'étage de la bâtisse pour pouvoir continuer à ériger le mur depuis cette position, conscient du fait qu'il te faudrait enchaîner les allers-retours pour te munir des briques et du mortiers nécessaires à chaque fois. Une gageur irritante que tu tâchas de noyer sous d'autres pensées.
Parlé d'un temple. Lequel. A Kiri ? Là-bas, que tu as vu la Brume ?
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Mer 21 Fév - 10:16
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▶ Sujet: Re: Mission D - Maçonnerie no Jutsu [Takahide] Le Genin avait beaucoup de difficulté à converser avec le Kaguya. Il avait réellement l’impression de parler à un mannequin, animé par une ancienne magie. La naïveté qui se dissipait de jour en jour de l’épéiste créait un contraste étrange avec l’existence purement Kirijin du manipulateur d’os. Au moins, il était quelqu’un de respectable qui n’hésitait pas à se servir de ses poings pour parler. Il y avait quelque chose de beau dans une violence sans hésitation comme celle-là, tout en étant absolument terrifiant. Son regard vers Takahide avait de quoi lui glacer le sang, comme un prédateur se rendant lentement compte du gras niché sous le ventre de la proie la rendant encore plus délicieuse. Sans se sentir en danger, les instincts du campagnard lui criait qu’une mauvaise parole ou action pourrait lui causer bien des problèmes. Il ne désirait que de finir la construction de ce bordel au propriétaire désagréable pour que Zetsumei l’oublie et dirige ses yeux de prédateurs vers une autre proie. “Vous êtes beaucoup plus… rigides au niveau des possessions matérielles, c’pour ça. J’sais pas si c’par choix, mais Banoji aussi était comme ça, il pêchait pour se nourrir, alors qu’un Yuki a tout ça de fourni. “
La fascination qu’avait le titan pour la Brume était inquiétante. L’épéiste savait d’expérience que c’était une curiosité qui pouvait se révéler mortelle, ayant simplement été chanceux par son jeune âge et sa candeur d’avoir été repêché par l’enquêtrice numéro un de ce phénomène. Une créature si ordinaire comme lui avait simplement bénéficié de la clémence divine au bon moment, autrement il serait probablement mort, assassiné par son village même. Il n’aurait pas été le premier ou le dernier à être éliminé pour avoir tenté de comprendre ce qui devait rester inconnu. Le prédateur aux plaques d’os ne lui inspirait pas confiance comme ses amis ou sa sensei dans cette affaire, donc il préféra garder sa bouche fermée par rapport à ce qu’il savait réellement et se concentrer à appliquer le mortier sur les briques que posait son camarade. “Le Temple est loin au sud-est, sur une île de l’Archipel. La Brume s’y rend pas. Tu devrais pas t’y intéresser, j’ai entendu dire que c’dangereux.”
Le Genin doutait de l’efficacité de ses paroles sur un Kaguya, un clan naturellement ambitieux par leur pauvreté et désir de puissance. Ce qu’il espérait, c’était que ce dernier le laisserait tranquille. Takahide façonnait plus de mortier, le transportait dans les ouvertures en ayant besoin, et répétait ces actions encore et encore, utilisant son chakra pour suivre son collègue au deuxième étage en marchant sur le mur le plus doucement possible. Quelques sueurs froides coulaient le long de sa nuque, pas par rapport au travail, mais aux risques que les yeux de son collègue lui laissait présager. Une mission de rang D ne devait pas le faire ressentir cela. |
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Jeu 22 Fév - 17:22
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▶ Sujet: Re: Mission D - Maçonnerie no Jutsu [Takahide] Alors que tu exécutais un nouvel aller retour pour hisser jusque dans les étage une pile de briques agrémentées de mortier, tu ne pus t'empêcher de tiquer à la mention du nom des Yuki par ton coéquipier à peine pubère. Les nobles maîtres des glaces étaient assurément des piliers irremplaçables de l'édifice guerrier qu'était Kiri, représentaient une part absolument non négligeable de sa force de frappe et de dissuasion, mais suivaient des mœurs qui t'étaient proprement indigestes. Tu te fichais éperdument des possessions matérielles, à ce jour plus que jamais après cette décennie passée immergé dans les terres sauvages de l'Archipel, et tu aimais à croire que la majorité des tiens obéissaient aux mêmes préceptes essentialistes. Les Yuki, du haut de leur pédanterie, affectionnaient pour leur part la richesse et son accumulation. Leur contribution dans l'édification d'une Mizu forte et apte à la conquête était indéniable et désirable, mais leurs véritables desseins, leurs intentions de fond, tu le redoutais, pourraient sonner le glas de vos ambitions.
...Chacun, doit pouvoir obtenir ce qu'il veut, seul. Par ses propres moyens.
Ce dont les Yuki étaient capables, assurément, mais rechignaient à faire, pour des raisons auxquelles tu rechignais à penser pour ne pas entretenir une rage contre-productive à leur égard. Ton mépris et ta tolérance minimale, voilà les seules choses que tu daignais leur accorder pour l'heure, focalisé sur ton labeur. Le mur, de minute en minute, gagnait de l'allure, tant et si bien qu'il te fallut extruder davantage d'ossements sur mesure à mêler au mortier pour servir de liant avec les façades existantes. Takahide, malgré son jeune âge, ne rechigna pas à la tâche, te permettant d'envisager une prompte conclusion à ce chantier. Votre besogne avançant, le jeune bretteur en vint toutefois à attirer ton attention sur un tout autre sujet. La manœuvre était presque trop alléchante pour être totalement dénuée d'arrière pensée : Takahide espérait-il vraiment t'échauder avec cette vague histoire de danger ? Ton intérêt piqué au vif, tu choisis de mordre à l'hameçon, une égide de prudence établie entre toi et ce récit.
Dangereux pour quoi, ce temple. As parlé d'hommes de foi...
A n'en pas douter, la religion pouvait incarner de grands pouvoirs et l'exercer d'une façon bien plus insidieuse que la simple force brute. De là à l'associer à un danger tangible, il y avait là un pas la plupart du temps difficile à franchir. Votre édifice, de son côté, était près d'être parachevé, dans toute sa splendeur agressive. Mêlée aux briques et au mortier, ta contribution d'ivoire donnait une majesté et un aplomb certains à ce qui n'était autrefois qu'une façade banale et sans intérêt. Saillant de façon ostentatoire et régulière, tes os marqueraient à présent à jamais l'appartenance symbolique du bâtiment au courant d'influence de ton clan. Avec la patience soucieuse du travail bien fait, en dépit du contexte que tu abhorrais, tu terminas de colmater les dernières brèches, prenant ensuite un peu de recul pour contempler le produit de vos efforts conjoints. Quelques mètres plus loin, près de l'entrée de l'établissement, tu aperçus le tenancier, son visage noyé dans des linges imbibés de sang. L'envie transparaissait dans son regard de venir t'invectiver, mais votre dernière interaction lui fit rapidement enterrer l'idée.
..Construction est terminée. Te contacterai, pour tester leur pertinence. Celle de tes ambitions.
Une promesse actée et indélébile, désormais. Tu n'avais pas oublié les prémisses de votre conversation, ni les pensées qui t'avaient alors traversées quant à la légitimité des nouveaux Genin de cette génération. Avec une dernière oeillade assassine à l'adresse du propriétaire, tu t'apprêtas alors à tourner les talons, cette besogne ingrate derrière toi.
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Jeu 29 Fév - 5:44
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▶ Sujet: Re: Mission D - Maçonnerie no Jutsu [Takahide] Le danger s’estompait. Takahide commençait à être certain, au rythme ou le mur de l’édifice des milles et un vices, que sa vie ne prendrait pas fin sous les assauts osseux de son camarade. Peut-être l’épéiste avait-il surestimé les tendances violentes du Kaguya? Tant qu’on ne lui manquait pas de respect, il ne semblait être qu’un ninja profondément ambitieux, à l’image de son clan, semblait-il, avec un dédain pour les faibles. Un géant doux qu’il suffisait d’apprivoiser, donc. Quelqu’un qu’il devrait satisfaire, dont il devrait s’assurer le respect et l’amitié s’il voulait survivre dans le monde dangereux de la brume. À voir les muscles turgescents qui surgissaient des limites de l’armure d’os servant de vêtement à Zetsumei, il était fier de sa force. Il utilisait la violence pour régler ses problèmes, se voyait supérieur au reste du village, ou tout du moins face aux non-Kaguyas. Un plan commença donc à se développer dans l’esprit riche et optimiste du campagnard. Lui qui était si faible, ne pouvant que s’incliner face à la puissance de tout ceux autour de lui, comprenait mieux que beaucoup la nécessité de devenir plus fort. La force, ce concept si tangible mais tout aussi rhétorique. Ce que tant d’humains tentaient d’attraper de leurs mains moites. Chacun doit pouvoir obtenir ce qu’il veut, seul. Par ses propres moyens. Takahide n’aurait pas deviné trouver de la sagesse dans les mots d’un nudiste. Frottant les cicatrices causés par le jaguar d’Aikuro, se rappelant les coupures causés par le mercenaire lors du massacre diplomatique aux côtés de Bankichi, l’épéiste ne pouvait que se demander s’il aurait pu régler ce genre de choses avec une facilité déconcertante s’il avait eu le mental et la puissance de son interlocuteur. Des capacités qui vaudraient autant que la taille de son arrogance et de son orgueil. Qui les justifieraient, même. Takahide, plongée dans les profondeurs d’un esprit orageux, son adolescence en pleine action, ne répondit pas au malentendu de son collègue, se contentant de l’aider à terminer le mur. Ses membres le démangeait, criant leur désir de se fortifier à l’entraînement. La conclusion de la construction du mur apporta une certaine satisfaction au campagnard assoiffé de puissance. Bien qu’une existence de civil simple sans ambition grandiose lui déplaise profondément, à l’image de son camarade, il avait assez vécu auprès de paysans pour comprendre la beauté du travail physique. La simplicité d’une existence sans soucis autre que le climat, la vie à la merci du travail que l’on offre à la nature. Un élan de nostalgie l’empli brièvement, un sourire apparaissant sur ses lèvres qui n’en avait pas assez bénéficié dans les dernières semaines. Voyant le Kaguya partir après lui avoir promis une rencontre prochaine, l’épéiste s’inclina par politesse. “La prochaine fois que l’on va se voir, je serais plus fort. Je te dirais tout, Senpai, par la force de mes sabres.”
Pourrait-il tenir cette promesse? |
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▶ Sujet: Re: Mission D - Maçonnerie no Jutsu [Takahide] |
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