Dim 11 Fév - 22:12
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▶ Sujet: Les enfants de la neige [Ft. Tachibana] Quelque part à Kumo. Été 82.
La duplicité, cette dualité insidieuse qui se glissait dans les interstices de l'âme humaine, fascinante et troublante à la fois. Elle était le reflet troublant de la complexité de notre nature, où les contrastes et les contradictions se fondaient dans une danse perpétuelle. L’artifice résidait dans l'ambiguïté de nos intentions, la dissimulation de nos pensées les plus profondes, et la discordance entre nos paroles et nos actions. En surface, elle pouvait revêtir un masque de séduction, de charme ou de politesse, nous entraînant dans un jeu de dupes où la vérité se dissimulait derrière un voile de faux-semblants. Elle se nourrissait de la peur de l'exposition, de la vulnérabilité, de la réprobation. Mais au fond, elle révélait souvent un conflit intérieur, une lutte entre le désir de paraître et le besoin d'être authentique. Perçue comme une stratégie de survie dans un monde où la transparence totale pouvait être perçue comme une faiblesse, elle nous poussait à dissimuler nos faiblesses, nos erreurs, nos doutes, par crainte du jugement ou de la sanction. Mais à quel prix ? En cachant nos véritables sentiments, nous risquions de nous perdre nous-mêmes, de nous aliéner des autres, de vivre dans une constante tension entre ce que nous montrons et ce que nous étions réellement.
Cependant, toute feintise n’était pas nécessairement malveillante. Elle pouvait être une stratégie de survie dans un monde où la vérité pouvait être dangereuse. Dans certaines situations, elle pouvait même être une forme de protection, permettant de préserver notre intégrité physique, émotionnelle ou sociale. Mais à quel moment ce jeu de théâtre devenait-it une trahison de soi-même ? Comment concilier la nécessité de préserver notre intégrité avec le désir d'être authentique? La duplicité soulevait des questions fondamentales sur la nature de l'identité, de l'intégrité et de l'éthique. Elle nous confrontait à nos propres limites, à nos propres contradictions, nous invitant à explorer les ombres et les lumières de notre propre être. Elle nous rappelait que la vérité n'était pas toujours simple, que la vie était faite de nuances et de paradoxes, et que la quête de l'authenticité était un chemin semé d'embûches et de défis. En fin de compte, cette dichotomie de l’âme nous invitait à réfléchir sur la nature complexe de l'humain, sur la fragilité de nos certitudes et sur la nécessité d'embrasser la diversité et la contradiction en nous-mêmes et dans les autres. Elle nous rappelait que la vérité était souvent plus complexe qu'il n'y paraissait, et que la recherche de l'authenticité était un voyage sans fin, où chaque pas nous rapprochait un peu plus de la lumière de la vérité.
A la frontière du faux et du vrai, le masque qu’il revêtait ce jour-là n’était ni plus ni moins celui de l’artiste exalté, incarnant le pouvoir de la musique dans sa quintessence la plus vivide, explorant les tréfonds du langage pour transmettre les inclinations de son âme en effervescence. Les pincements de sa lyre résonnaient comme autant d’échos ricochant entre les murs et palissades de l’artère citadine, sans prêter attention à ce qui se déroulait au pied de sa fenêtre en hauteur, perché sur sa tour d’ivoire il avait décidé de jouer sa mélopée en fermant les yeux, invitant à qui souhaitait l’écouter à s’abreuver de sa passion créatrice. S’il parvenait à bercer les hommes grâce aux modulations eurythmiques de sa composition, d’aucuns n’étaient nullement transportés hors d’eux-même par la grâce transcendante de sa musique mystique, ne la voyant guère que comme un vulgaire orphéon s’improvisant artiste de haute volée. La glose des commères, la louange des courtisans, il n'y accordait point d'importance car après tout, toute œuvre n’était de l’art qu’à ceux qui savaient l’apprécier.
Dernière édition par Minamoto Yoichi le Mar 27 Fév - 20:16, édité 1 fois |
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Lun 19 Fév - 10:21
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▶ Sujet: Re: Les enfants de la neige [Ft. Tachibana] Alors que Tachibana entame sa carrière de shinobi au sein du village des nuages, sa mission première est la suivante : s'assurer de la loyauté des détenteurs de reliques mystiques envers le Daimyo. Dissimulé dans l'ombre des ruelles, il observe secrètement Yumeko, la porteuse de l'amulette, qui suit sa trajectoire habituelle à travers le village en direction du domaine des fleurs, réputés pour ces Geishas mais un lieu qu'il a toujours évité, étant gêné par son existence sans réellement savoir pourquoi. Il ne saura pas plus, que plus tard, il devra s'y rendre et sera obligé d'effectuer une enquête sur une disparue.
Soudain, une mélodie enchanteresse s'élève dans l'air, attirant l'attention de Tachibana. Intrigué, il se laisse guider par les douces notes jusqu'à une fenêtre d'où provient la musique envoûtante. Là, il découvre un homme, avec sa lyre, jouant avec une virtuosité hypnotisante.
Étant un nouveau shinobi, le Tetsujin se laisse facilement détourner de sa mission, n'ayant pas encore l'habitude de ce type de vie. Les responsabilités qui incombent à son nouveau statut lui semblent encore étrangères, et il se retrouve aisément captivé par des distractions aussi envoûtantes que cette mélodie.
Les doigts de l'artiste dansent gracieusement sur les cordes de l'instrument, créant une symphonie captivante qui remplit l'air d'émerveillement. Tachibana est immédiatement captivé par la musique, ressentant chaque note résonner au plus profond de son être.
Durant cet instant, il oublie temporairement sa mission d'observation, absorbé par la beauté de la musique. Le shinobi se sent transporté dans un autre monde loin des soucis, des dramas et, surtout, de la paranoia des nuages.
Tachibana se racle la gorge pour attirer l'attention de l'homme, puis il lui adresse la parole d'une voix un peu hésitante « Excusez-moi de vous déranger... Votre musique est... vraiment magnifique. »Il se sent un peu maladroit dans son approche, n'ayant pas l'habitude d'engager la conversation avec des inconnus de cette manière, surtout dans le cadre de sa nouvelle vie de shinobi. La capuche de fourrure et les vêtements inhabituels du musicien attisent la curiosité du Tetsujin. Son regard aiguisé remarque immédiatement que ces vêtements ne correspondent pas au style habituel des habitants du village des nuages. Le tissu, les motifs et les coupes sont différents de ce qu'il a l'habitude de voir dans la région. En effet, le jeune homme a parcouru de nombreuses contrées avant de venir "s'installer" au sein des villages du nuage, ce qui lui a permis de développer un sens aigu de l'observation des cultures et des coutumes locales. Les vêtements du musicien lui semblent familiers, mais il ne parvient pas à les rattacher à une région spécifique.« Dites moi si je me trompe mais vous ne semblez pas venir de la région» demande-t-il avec curiosité sans trace d'animosité. Si le ninja pouvait en avoir avant, elles ont toutes disparues à l'écoute de la mélodie du musicien. |
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Tachibana parle en #8EA6D1
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Mer 28 Fév - 0:01
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▶ Sujet: Re: Les enfants de la neige [Ft. Tachibana] De ses lèvres fluettes émanaient les délicieuses cantates du ménestrel casanier, laissant ses paroles irriguer la cochlée de l’audience ruisselante dans les ruelles serpentant dans la mangrove citadine, il imprégnait les murs de pompeuses fresques imperméables à la fugacité du temps. L’écrin de son inspiration regorgeait de cantilènes dont la suavité séduisait la faune et la flore comme elle cultivait la fatuité des puissants, l’apothéose de son verbe allait jusqu’à empiéter sur le domaine des chérubins, enfreignant les lois du paradigme séparant la terre et le ciel de son mandat divin. Douces aubades, fragiles ostentations, tels étaient le véhicule de sa rhétorique solaire, irradiant la scène prométhéenne des espérances revigorant le cœur du public désenchanté par la cabale impérieuse de la suzeraineté. Baroudeur au milieu d’un océan odysséen, l’artiste naviguait dans les auspices d’une culture peuplée de mondanités et l’outrecuidance des désireux de puiser dans la vanité de leurs ressources matérielles pour imposer leur volonté hégémonique. L’homme de verbe qu’il était se positionnait comme le héraut de la peuplade, l’annonciateur exalté, le chanteur au milieu de la bourgade qui berçait le monde de ses arias picturesques inspirés de sa contemplation heuristique. De sa hauteur il miroitait les silhouettes glissant dans la pénombre des bâtisses, file incessante d’âmes erratiques pérégrinant dans la vacuité du présent. La paupière levée, il les observait avec une bienveillance miséricordieuse.
Tandis qu’il se délestait de moults sonates mélodieuses sous le manteau de l’empyrée, il remarqua une âme galvanisée par les élans lyriques de son instrument à trois cordes, s’approchant de lui pour lui faire de manière impromptue mais sincère, un discours dithyrambique sur sa manière de chanter. Qui était l’Adonis daignant pénétrer l’antre de sa plénitude ? Le regard ambré arqué sur sa stature aérienne, le poète opina de la tête à l’adresse de celui qui lui exprimait son émerveillement. Et en retour, c’est un sourire teinté de gratitude qu’il lui accorda, reconnaissant en son interlocuteur, un émissaire des beaux-arts, plutôt qu’un simple godelureau.
— Cela m’enchante de recevoir un éloge de la part d’un si charmant spécimen. Des pieds à la tête, il ponctua sa remarque en appuyant son regard d’épervier. Votre œil ne vous trompe pas, je suis bel et bien le pérégrin que vous vous me soupçonnez d’être.
Le sourcil angulaire lui conférant une once de malice, il appréciait l’air qui enveloppait ses narines, les effluves efflorescentes de la brise estivale faisaient onduler les mèches de sa chevelure rougeoyante.
— J’espère ne pas vous avoir dérangé au milieu de vos occupations, je ne sais contrôler la verve quand celle-ci me possède entièrement. Mon nom est Minamoto Yoichi, artiste-voyageur originaire de Tetsu et mercenaire sans frontières, puis-je connaître le nom de la personne avec qui j’ai l’honneur d’entretenir cette conversation ?
Ses doigts filiformes coulissèrent à travers les cordes de sa lyre enchanteresse, alors qu’il fermait les yeux pour se laisser murmurer les vers de la muse.
— Un autre poème, inspiré d’un auteur que vous reconnaîtrez peut-être, puissiez-vous vous laisser transporter par sa superbe. Il évoque la neige qui réveille mes souvenirs d’enfance, et le mal du pays.
La neige tombe, indiscontinûment, Comme une lente et longue et pauvre laine, Parmi la morne et longue et pauvre plaine, Froide d’amour, chaude de haine. La neige tombe, infiniment, Comme un moment – Monotone – dans un moment ; La neige choit, la neige tombe, Monotone, sur les maisons Et les granges et leurs cloisons ; La neige tombe et tombe Myriadaire, au cimetière, au creux des tombes. … Ainsi s’en va la neige au loin, En chaque sente, en chaque coin, Toujours la neige et son suaire, La neige pâle et inféconde, En folles loques vagabondes, Par à travers l’hiver illimité monde.
Emile Verhaeren, La neige
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Jeu 7 Mar - 12:49
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▶ Sujet: Re: Les enfants de la neige [Ft. Tachibana] Tachibana reste calme et attentif. Il écoute poliment Minamoto Yoichi, fasciné par son discours et de ses vers poétiques. Bien que la présence de cet artiste-voyageur semble un peu inattendue, le Tetsujin reste professionnel et respectueux.Il répond avec un léger sourire : "Enchanté, Minamoto Yoichi. Je suis Tachibana, un voyageur comme vous, bien que mes voyages se fassent souvent dans des contrées plus... tumultueuses. Votre poésie est captivante, elle évoque des images puissantes et des émotions profondes."Le jeune homme prend un moment pour apprécier les mots du poème, laissant l'atmosphère poétique imprégner ses pensées. Puis, il continue avec un léger haussement d'épaules : "Les souvenirs d'enfance sont parfois les plus poignants, n'est-ce pas ? Ils nous rappellent d'où nous venons, même lorsque nous sommes perdus dans les méandres de nos vies d'adulte. La neige, avec sa froideur et sa beauté éphémère, peut être un puissant symbole de nostalgie et de mélancolie."Tachibana se rappelle soudainement son rôle de Kumojin natif et reprend rapidement ses esprits pour rattraper la situation. Avec une habileté subtile, il cherche à détourner l'attention de sa fausse identité de voyageur et à se fondre dans le personnage d'un Kumojin authentique."Ah, mais vous savez, même si je suis un voyageur, j'ai toujours été fier de mes racines ici à Kumo. Les montagnes majestueuses, les vents vifs et les traditions riches en histoire font partie intégrante de qui je suis."Il tente de glisser cette correction de façon fluide dans la conversation, espérant que Minamoto Yoichi ne remarquera pas son faux pas initial. Avec un sourire confiant, il ajoute :"Les histoires et les poèmes que vous partagez résonnent avec la beauté de notre paysage et la profondeur de notre culture. C'est un honneur de vous rencontrer, Minamoto."Tachibana tente de maintenir un ton convaincant, espérant dissiper tout soupçon sur sa véritable identité tout en préservant l'intégrité de sa couverture. Le Tetsujin,, souhaitant poursuivre la conversation et éloigner les soupçons de sa fausse identité, décide de s'engager dans un échange sur les voyages avec Minamoto Yoichi. Avec un sourire chaleureux, il pose une question qui semble être naturelle dans une telle conversation :"Minamoto-san, vos voyages doivent être fascinants. Avez-vous eu l'occasion de visiter des endroits insolites ou de vivre des expériences extraordinaires au cours de vos pérégrinations ? Quelle est la chose la plus étrange que vous ayez jamais rencontrée lors de vos aventures ?"Le jeune homme espère ainsi encourager Minamoto Yoichi à parler de ses propres voyages, détournant l'attention de sa propre identité et s'immergeant dans une conversation qui pourrait révéler des informations utiles tout en maintenant leur interaction dans des eaux inoffensives, selon les standards de Kumo. |
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Tachibana parle en #8EA6D1
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Dim 10 Mar - 22:17
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▶ Sujet: Re: Les enfants de la neige [Ft. Tachibana] Revigoré par la prose de l’artiste exalté, le jeune voyageur se disait captivé par le poème qu’il venait de lui déclamer et en lui disant combien il était touché par celui-ci. Quant bien même il n’était pas l’auteur mais un simple colporteur des magnifiques legs des poètes qui l’ont précédé, il récitait avec humilité et grandiloquence, médusant son audience et les transportant vers les espaces infinis de la sérénité. Homme de lettres et passionné par l’anthologie des grands héros de notre ère, il constatait que celui qu’il avait face à lui n’était pas étranger à la beauté des arts et à la portée de leur signification. Pour peu qu’il avait traversé nombre de pays, la profondeur de la description pittoresque avait peut-être avivé quelque chose dans la poitrine qui, l’espace de quelques instants, sembla trahir dans le reflet de ses pupilles mordorées la langueur du passé. Si Yoichi avait le talent de faire vibrer son public au gré de ses performances, il savait de mieux en mieux lire leurs réactions. L’excitation, la tristesse, la colère, la rêverie: toutes les déclinaisons possibles et imaginables de l’humain, pianotant sur chaque touche et tirant sur chaque ficelle pour les amener vers la note qu’il désirait. Mais cette vague observation qu’il fit n’était peut-être qu’une impression, une coïncidence qui nécessitait davantage qu’un simple battement de cil ou une pupille iridescente pour le conforter dans ses suppositions.
Son interlocuteur évoqua la majestuosité des montagnes dans lesquelles s’était niché le village caché, un berceau d’histoire et de culture dont il n’avait pas manqué de s’imprégner au cours de son séjour. La raison pour laquelle il avait choisi ce lieu comme première étape était qu’il soupçonnait qu’il trouverait moults réponses aux questions qui taraudaient son esprit. Le besoin d’expliquer le mystère autour de son art hérité de sa mère, se créer des opportunités dans ce domaine peuplé d’informations et d’individus dont l’influence s’étendait jusqu’aux confins du Yuusei. Mais prendre part à ce jeu de politicien, c’était aussi risquer de se brûler les ailes, dans un contexte de tension interne où deux factions se livraient une guerre perpétuelle, il refusait toujours de tirer son épingle du jeu. Pourtant il décida au sortir de sa dernière mission de pactiser avec le réseau d’espionnage travaillant sous la coupe du Daimyô, n’était-ce pas un signe qu’il s’était engagé d’une certaine manière dans ce conflit malgré lui? Sa liberté était-elle encore immaculée, vierge de toute corruption des influences extérieures? Il réalisait qu’en fin de compte, il n’était qu’une pièce sur l’immense échiquier, un simple mercenaire que l’on pouvait expurger de la communauté quand la situation l’imposait.
— La chose la plus étrange? Voyons voir… Il se frotta le menton avant de se lancer dans le récit. Le lycoris des neiges, aussi appelé lycoris blanc. Il s’agit de la seule fleur qui puisse survivre au froid glacial de Tetsu. On raconte que certaines sont tellement fortes qu’elles ont fini par émerger du sol pour transhumer vers des terres plus propices. Est-ce le destin qui a déposé ce yôkai sur mon chemin, le premier jour de mon départ du pays, je l’ignore. J’ai eu la chance de rencontrer une de ces créatures, une fleur maniant un shamisen, qui l’eût cru? Ces fleurs ont le pouvoir de drainer l’énergie vitale des hommes, ce qui explique aussi comment elles ont survécu si longtemps dans des conditions si précaires. Aussi dûs-je la féliciter pour sa performance musicale afin de poursuivre mon chemin. Mais je n’en fis rien, car je décidais au lieu de cela de l’accompagner dans son concerto solitaire à l’aide de mon propre instrument. Ce faisant, je dialoguais avec elle, sa musique était l’expression de sa viduité existentielle et la vacuité du monde, menant à un profond sentiment de déréliction. A la fin de notre duo musical, elle repartait à l’horizon dans le silence éternel, comme si j’avais exorcisé la souffrance qui sommeillait en elle.
Il ajusta les pans de son vêtement, avant de ranger son instrument à l’intérieur de la pièce. Lui était toujours au bord de la fenêtre alors que l’étranger lui adressait encore la parole en contrebas, comme s’il se lançait dans une sérénade digne des plus belles scènes romantiques.
— Fascinant, n’est-ce pas? D’imaginer que des créatures que l’on penserait hostiles et dénuées d’intellect puissent afficher une telle sensibilité? Peut-être devrions-nous revoir notre définition des yôkai. Il se racla la gorge. Mais je m’égare. Tachibana, c’est bien ça? Attendez, ne bougez pas. Il disparut de la fenêtre pour se retirer à l’intérieur. Quelques secondes plus tard, il réapparut devant la porte qu’il referma derrière lui. Il serait préférable de ne pas élever la voix, nous ne voudrions pas que les échos de notre conversation se propagent aux oreilles de nos voisins. Après tout, ce village est connu pour être un nid d’espions, n'est-ce pas?
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▶ Sujet: Re: Les enfants de la neige [Ft. Tachibana] |
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