Jeu 15 Fév - 18:40
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▶ Sujet: Echange équivalent [Minamoto Yoichi] Échange équivalent - Printemps 83, Kumo En récupérant progressivement de mes blessures causées par l'Oni, Jokyo’zai, je reprenais graduellement mes anciennes habitudes en me positionnant sur l'une des artères commerçantes les plus animées du village, étendu sur l'un des toits. À force de fréquenter cet endroit, mes sens aiguisés finirent par associer les riverains et les commerçants qui le fréquentaient. Il devenait alors plus facile pour moi de distinguer les clients réguliers des simples passants. Mon radar interne capta soudain un influx nerveux non répertorié. Intrigué, je replaçais d'abord mon masque sur mon visage, puis je me redressai pour identifier la source de ce signal. Un homme vêtu d'une cape en fourrure blanche, aux cheveux roux flamboyants et tenant un éventail, attira mon regard. Avec une tenue aussi voyante, il aurait été difficile de ne pas le remarquer. Apparemment, il ne portait aucun insigne ou symbole associé à Kumo, ce qui signifiait deux choses : soit il n'était pas en service, soit il était simplement un étranger. De ma position d'observation, j'examinais attentivement cet homme qui marchait dans la ruelle en contrebas. Ses traits androgynes étaient la première chose qui me frappa. Avec une apparence aussi ambiguë, il avait sûrement dû séduire bien des gens, voire les arnaquer. À Kumo, toute chose qui semblait trop parfaite dissimulait probablement quelque chose de louche. Alors qu'il se déplaçait, je le suivais à la trace, conscient qu'il ne fallait pas le perdre de vue au milieu de la foule dense. Une idée germa dans mon esprit, et sans hésitation, je sautai du toit pour rejoindre le sol, me frayant un chemin à travers la masse de gens pour atteindre ma cible. Étant à présent juste derrière lui, et profitant de ce mouvement de foule, je saisissais l’occasion pour lui sonder subtilement les poches afin de vérifier qu’il ne dissimulait pas d’armes sur lui. Puis, de manière volontaire, je laissais un espace de deux à trois personnes entre lui et moi pour ne pas éveiller ses soupçons. Le pauvre tout de même, peut-être que c’était un honnête personnage et qu’il n’était en rien comme tous ces Kumojins, c’est-à-dire, de parfaits connards paranoïaques. Et inutiles aussi. Ah, certains shinobis ici étaient clairement inutiles. Deux noms me viennent immédiatement à l’esprit : Inuzuka Yuusha et Shiratshuchi Renzo. Une belle brochette de bras cassés, ces deux-là quand même. Pour ce qui est du second, j'aurais dû l'abattre dans la grotte. Sa disparition n'aurait manqué à personne de toute façon. Mais bon, cet enfoiré avait le fragment... Si ce type que je suis à la trace se révèle être un fardeau, cette fois-ci je ne ferai preuve ni de bonté ni de pitié. Je le pousserai à choisir la voie du suicide. Évidemment, je ne suis pas un assassin. Je laisse les victimes décider de leur propre destin, rendant ainsi l'acte naturel et crédible, et je reste les mains propres de tout crime. J'ai déjà une victime à mon actif, et pas n'importe laquelle : notre chef d'équipe, que j'ai indirectement poussé à une mort certaine. |
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Ven 23 Fév - 0:44
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▶ Sujet: Re: Echange équivalent [Minamoto Yoichi] Baguenaudant nonchalamment dans les venelles de la Cité de la Foudre sous le soleil printanier, le saltimbanque s’insinuait parmi la cohue tumultueuse qui animait le quartier ce jour-là, laissant son esprit se faire guider par un besoin primitif d’évasion et de sérénité. Car sa dernière rencontre avec les autorités qui lui offrirent sa tant attendue rétribution lui laissèrent un goût amer, quoiqu’il était satisfait d’avoir pu les convaincre d’entrer dans son jeu d’alliances et d’accepter sa requête de le considérer comme un partenaire, tout au plus un colporteur d’informations digne d’intérêt. Son appât fonctionna à merveille: le DRK lui avait ouvert ses portes, une instance qui ne faisait même pas confiance à ses propres ninjas, alors comment pût-il espérer retenir leur attention sans contrepartie? Le sacrifice partiel de sa liberté se faisait dans l’intérêt du bien commun, on lui offrait une foule de possibles qui ne pouvaient s’accomplir au détriment de Kumo et du pays de la Foudre, sans quoi le sceau qu’on lui avait apposé menaçait de se déclencher et l’empêcher de divulguer des renseignements compromettants. Cette condition avait certes l’inconvénient de le restreindre, mais il n’avait pour le moment aucun intérêt de les trahir ou de se montrer belligérant, d’autant que le projet qu’il poursuivait résidait bien au-delà des guerres d’influence entre les grandes puissances de ce monde.
Au milieu d’un raz-de-marée humain dont il accompagnait le courant, le joueur de lyre comptait ses jours à Kumo sur les doigts de la main puisqu’il n’envisageait guère de prolonger son séjour plus longtemps en raison de ce qui l’attendait dans les terres de neige. Qu’il s’agisse de tenir sa promesse envers la Fujiwara ou de retrouver sa famille après tout ce temps sans nouvelles, il avait pu faire des rencontres et glaner des expériences qui lui permirent d’affermir ses convictions et de se tenir prêt à se confronter à ses démons. Les séides de son passé le hantaient à chaque pas, et l’agonie tantalienne qui le parasitait de l’empêcher de considérer la suite de son aventure avec la même quiétude d’antan. La fuite en avant dans laquelle il s’était engagée, la grande odyssée qui s’annonçait était de bonne augure, et sa tocade pour les actions héroïques l’abreuvaient d’une inspiration débordante, ainsi arpentait-il les sentiers de ses prédécesseurs, auteurs d’un autre temps. Mais ces lubies qu’il nourrissait avec passion ne l’arrêtèrent point dans sa quête sempiternelle du Beau.
Alors que son attention fut distraite par le flot maïeutique de sa réflexion, il eut l’impression que quelque chose lui effleura la jambe subitement, ou était-ce son imagination? Il tourna la tête, promptement, sans identifier le fautif. Des vide-gousseurs vagabondaient dans les ruelles et profitaient des mouvements incessants de la foule pour dérober des effets personnels. C’est ce qu’il pensa quand il ressentit cette caresse qui n’était pas sans rappeler celle d’une amante. Qui sait s’il y avait des individus assez sans-gêne pour s’adonner à de telles pratiques en public. Puis il eut l’idée de changer de ruelle, se noyant dans la pénombre et disparaissant dans l’angle qu’il empruntait. Il fallait non seulement avoir de bonnes techniques de détection mais aussi lever les yeux pour se rendre compte que Yoichi se trouvait en hauteur dorénavant, les semelles suspendues au mur grâce au chakra, il se tenait parfaitement à l’horizontale, comme si cela était parfaitement naturel pour le corps humain de se trouver dans cette position.
Une fois nez-à-nez avec l’intéressé, croisant les bras, mais sans montrer d’hostilité pour l’instant, la silhouette élégante du Tetsujin surplombait d’éventuels passants dans la ruelle isolée. Le lieu parfait pour un guet-apens.
— Je n’ai pas souvenir qu'on m’ait assigné une escorte pendant mon séjour à Kumo, alors je présume que vous voulez quelque chose de moi. Sa voix faisait écho, et ils n’étaient que deux à parler à l’écart de la foule animée. Il faisait mine de réfléchir, empoignant son éventail. Sachez que je ne donne pas d’autographe, les dons sont la bienvenue cependant. Son ton était sarcastique à souhait, et son sourire trahissait une forme de taquinerie ou si son interlocuteur venait à être hostile, des intentions peu bienveillantes.
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Lun 4 Mar - 18:44
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▶ Sujet: Re: Echange équivalent [Minamoto Yoichi] Échange équivalent - Printemps 83, Kumo La foule rendait difficile la filature de ce bel individu ; heureusement, je pouvais le suivre sans le garder constamment dans mon champ de vision. Je me contentais de suivre les signaux nerveux que son cerveau émettait. Mes sens m'ont indiqué un changement de direction de sa part, alors qu'il s'engouffrait dans une ruelle un peu plus loin. Avait-il remarqué ma présence ? Difficile à dire avec cette foule dense. Il était possible qu'une envie pressante l'ait incité à partir, mais selon mes récepteurs, il était toujours là. Cet individu éveillait ma curiosité. Il était trop élégant pour être un Shiratsuchi, si je me fiais à mes observations passées où ces derniers étaient souvent marqués par leur art explosif. De plus, son apparence soignée excluait toute possibilité d'être un camarade de clan de Wari. En l'absence d'un compagnon canin, il ne pouvait pas être un Inuzuka. En éliminant ces options, il ne semblait pas appartenir à l'un des clans majeurs du village. Restait une question en suspens : qui était donc cet individu ? Pour le découvrir, je devais m'engouffrer à mon tour dans cette fameuse impasse. Je le suivis quelques instants plus tard. À ma grande surprise, il n'était nulle part aux alentours, mais son signal continuait d'émettre. S'était-il camouflé ? Tout cela devenait bien étrange. Soudain, une voix masculine retentit clairement. Je tournai la tête vers sa direction et fus stupéfait de le voir jouer les acrobates, se tenant horizontalement sur le mur. « Oh là, tu te trompes mon ami. Je ne suis pas d'ici non plus. Et leur habitude agaçante de traquer les gens commence sérieusement à me fatiguer... » je soupirais, levant les mains pour lui montrer que je ne représentais aucune menace, et dit : "Je suis juste de passage, pas de quoi t'inquiéter." Effectivement, ce n'était pas tout à fait un mensonge puisque je n'étais pas originaire de cette cité, ce qui faisait de moi un étranger de facto. Cependant, d'un autre côté, je pouvais être considéré comme Kumojin, ayant grandi ici et appris tous les rudiments de la vie locale. « Tu as mentionné les autographes, n'est-ce pas ? Serait-il juste de te qualifier d'artiste ? » les mains étaient toujours levées. Je me permettais d'adopter cette posture de victime en raison de ma confiance dans mes pouvoirs claniques. En cas de confrontation, j'estimais pouvoir m'en sortir aisément. C'était cette assurance qui me permettait d'afficher cette attitude. « Je ne suis pas certain de tes intentions avec cet éventail, mais je t'en prie, épargne-moi. Je suis simplement un scientifique... Depuis que je suis arrivé ici, tu es le premier individu qui a capté mon attention, et cela a suscité naturellement ma curiosité. » Oserait-il porter la main sur plus faible que lui ? Maintenant que je sais qu'il n'est pas du coin, je peux laisser ma perfidie s'exprimer, tentant de susciter en lui un sentiment de culpabilité. S'il possède ne serait-ce qu'une once d'honneur et d'amour-propre, s'attaquer à quelqu'un sans défense n'est pas digne d'admiration. |
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Dim 10 Mar - 17:08
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▶ Sujet: Re: Echange équivalent [Minamoto Yoichi] Ce n’était pas par hasard qu’il avait sélectionné ce dédale inquiétant pour confronter l’individu qui le suivait depuis tout à l’heure. Faisant mine de ne pas avoir remarqué sa présence, il décida de lui tendre une embuscade amicale et de se confronter à lui dans un dialogue pour éclaircir les motivations du suiveur, s’agissait-il d’un assassin, ou pire encore, d’un de ses plus fervents admirateurs? Il comprit à la réplique du bonimenteur qu’il n’en était rien et qu’il était également une victime de la surveillance des autorités de la Foudre, si tant est qu’il lui disait la vérité. Il se présenta simplement comme un scientifique, et qui pour des raisons logiques avait jeté son dévolu sur un nouveau spécimen qui n’était autre que lui. Quoique cela lui flattait l’ego, pour avoir traversé de nombreux pays et s’être fait prendre au piège des entourloupes, il était aussi l’auteur d’une myriade de charlataneries dans l’objectif de pouvoir dormir sous un toit et manger à sa faim. Rien de très reluisant dans son parcours d’artiste émérite, dont la main fut forcé par les circonstances. Des choses dont il n’était pas fier, mais qui trouvaient ses racines dans ses origines modestes à Tetsu, la seule différence à présent était qu’il était devenu un sans-le-sou sans frontières, vadrouillant de village en village, et de pays en pays. Quand la survie était en jeu, rien n’était interdit. Alors qui était cette personnalité énigmatique qui avait décidé de se présenter à lui?
— Je suis surtout connu pour être un artiste certes, mais aussi comme un mercenaire pour Kumo. Ce n’est pas le beau rôle que j’ai l’habitude de jouer comme dans mes pièces de théâtre, mais je ne vais pas m’en plaindre car cela me rapporte de l’argent. En effet, sa dernière mission lui avait rappelé à quel point le mercenariat n’était pas vu avec reconnaissance par les populations locales, en particulier par les ninjas. “Leur habitude à traquer les gens” est agaçante je suis d’accord, c’est pourquoi tu as décidé de les imiter?
Traquer le traqueur, cela avait pour conséquence d’inverser les rôles, basculer sur un registre burlesque, ce qui soulevait en même temps une question existentielle: si deux traqueurs se traquaient mutuellement, pouvait-on considérer que cela annulait même les fondements de ce qui relevait d’une traque, en ce qu’il s’agissait normalement d’une relation unilatérale et non réciproque?
— J’apprécie l’attention, même si je dois avouer que j’ai rarement des admirateurs capables de dissimuler aussi bien leur présence quand on me poursuit. Tu dois avoir admiré beaucoup de personnes pour être devenu aussi bon dans cet exercice. Sa pupille mordorée scintillait au moment où il fit cette allusion, ponctué d’un sourire narquois.
Nonobstant son instinct qui lui disait que cet individu n’avait pour le moment nulle intention hostile, il ne pouvait se permettre de causer une altercation en plein milieu d’un village dont il n’était aucunement résident. C’était alors remettre en question sa permission de séjourner temporairement entre les murs de la cité. Il ouvrit son éventail et commença à s’éventer naturellement, écoutant ce que son interlocuteur avait à lui dire. Il marcha le long du mur jusqu’à descendre au sol, mais toujours à une distance raisonnable de celui qu’il considérait avec méfiance sauf si celui-ci lui donnait une bonne raison de baisser sa garde, ce qui ne risquait pas de se faire tant qu’il ne lui révélait pas les prémisses de ses motivations.
— Que veux-tu de moi? Ses mots tranchèrent l'air comme la lame d'un katana.
Il posa l’autre main sur sa hanche dans une attitude expectative et décontractée, détaillant le masque de l’énergumène. Il avait probablement des raisons de cacher son identité, probablement pour des raisons qu’il ne souhaiterait pas divulguer, donc autant lui demander directement ce qu’il attendait de lui. Son dextre tenait fermement la poignée de son éventail tandis qu’il continuait à se ventiler au niveau du cou, était-ce la chaleur estivale ou la tension qui devenait palpable entre les deux étrangers?
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Lun 8 Avr - 13:51
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▶ Sujet: Re: Echange équivalent [Minamoto Yoichi] Échange équivalent - Printemps 83, Kumo L'homme, perché sur la façade avec assurance, se présentait comme un artiste et mercenaire au service de Kumo, une dualité qui éveillait ma curiosité. Son allure ne correspondait guère à celle d'un artiste classique, ce qui me fit arquer un sourcil. Que Kumo engage un mercenaire suggérait qu'il possédait des compétences en adéquation avec les valeurs du village. Cependant, sa révélation pouvait être perçue comme une faiblesse, une erreur qu'il venait de commettre en ces lieux où la méfiance était de mise. Malgré son discernement aiguisé, je réprimais toute irritation qu'il aurait pu susciter en moi. C'était vital de conserver une façade de calme, même si ses remarques étaient fondées. Les individus de son acabit étaient souvent des opportunistes, cherchant à tirer profit de toutes les occasions qui se présentaient. Je le voyais comme un pion potentiel dans mon jeu, une marionnette que je pourrais manipuler à ma guise, l'amenant à servir mes desseins tout en lui faisant croire qu'il agissait dans l'intérêt de Kumo. N’importe qui peut te suivre à la trace… Une remarque subtile accompagnait mon geste, soulignant sa tenue extravagante qui contrastait fortement avec l'atmosphère sobre de Kumo. Comme un prestidigitateur, j'avais le talent de détourner habilement la conversation qui, à l'origine, me concernait, afin de la recentrer sur cet étranger. Puisqu'il se revendiquait artiste, j'avais l'intention, avec toute ma magnanimité, de le propulser sous les projecteurs, une attention qu'il devait sans doute accueillir favorablement. Voilà seulement quelques mois que j'ai posé mes bagages dans ce village, et à en juger par ce que j'ai pu observer depuis, si Kumo a décidé de te recruter, c'est que tu dois être exceptionnel. Exceptionnellement talentueux, même. je n’hésitais pas à flatter son ego. Nous partageons bien plus de points communs que tu ne pourrais le soupçonner. Nous sommes tous les deux des étrangers dans ce village, et plutôt que de nous observer mutuellement avec méfiance, ne serait-il pas plus sage de nous soutenir mutuellement, qu'en dis-tu ? Comme je l'ai mentionné précédemment, je suis un chercheur qui se consacre à l'étude des nombreux mystères qui entourent notre monde. En te regardant, je peux facilement déduire que tu es un individu possédant du chakra. Cette énigmatique force énergétique, apparue il y a peu de temps à l'échelle de l'histoire, semble se manifester chez de nombreux êtres vivants. Personnellement, je trouve cela fascinant. Et toi ? Sans me perdre dans les détails de mes véritables aspirations, je lui exposais mes projets de manière concise et nébuleuse, car il n'était pas nécessaire qu'il en sache davantage. D'un geste convivial de la main, je l'invitais à descendre de son piédestal, lui assurant qu'il n'avait rien à craindre en venant converser à mes côtés. Que puis-je désirer de toi ? Rien de plus que tisser des liens authentiques. Je ne peux prétendre connaître les raisons de ta méfiance, peut-être est-ce là ta nature intrinsèque, ou peut-être l'influence du passé. Toutefois, sache que je ne suis en rien semblable aux Kumojins. L'intégrité et la fidélité sont des vertus qui me sont précieuses.C'était, disons, une vérité relative. Ma loyauté était envers moi-même avant tout, et envers personne d'autre. Quant à l'honnêteté, cela dépendait du contexte. Parfois, omettre certaines vérités pour préserver l'harmonie est une forme de bienveillance. Après tout, mentir à quelqu'un qui ne connaît pas la vérité, est-ce vraiment un mensonge ? Je souhaitais presque qu'il puisse percevoir le sourire taquin qui ourlait mes lèvres. Quel est le nom de cet artiste qui se tient devant moi ? Pour ma part, je suis Nakano. |
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▶ Sujet: Re: Echange équivalent [Minamoto Yoichi] |
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