20.12.23nouveautés La news de fin d'année est sortie, affublée de nombreux changements et nouveautés, notamment dans les mises à jour de topics, de contextes, ainsi que d'un bottin des PnJs apparus en narrations afin de faciliter leur suivi !
31.10.23nouveautés La news d'octobre est sortie et le forum se dote, à l'occasion d'Halloween, d'un bestiaire de yokai dédié aux joueurs ainsi que d'une nouvelle bannière ! Kumo obient également un nouveau Ninjutsu Spécial, les reliques mystiques.
24.10.23changement Le forum passe officiellement à l'été 83. De nouvelles trames sont apparues pour chaque faction !
18.07.23update Les doubles-comptes sont désormais ouverts à toutes les factions et nous mettons en place les rangs intermédiaire pour donner plus de visibilité sur l'avancée du personnage ! La faction de Kiri récupère également un bonus XP à la présentation.
04.07.23update Les doubles-comptes sont désormais fermés pour la faction de Kumo qui a retrouvé sa pleine attractivité : ils demeurent toutefois ouverts à Kiri ! Nous retirons également les bonus XP associés, puisque l'activité atteinte nous convient.
01.07.23update Le forum dispose désormais d'un thème sombre ! Reportez-vous au petit curseur sur votre droite pour changer de l'un à l'autre.
24.06.23NEWS ! La news de juin est sortie ! Au programme ; des précisions et changements sur notre philosophie, la faction des Errants et les paliers de progression.
23.06.23changement Le forum passe officiellement l'an 83 (printemps). De nouveaux enjeux sont apparus sur les contextes de chaque faction !
Été 83
Cent huit ans avant notre ère, le chakra courut sur le monde comme une traînée de poudre. Venu de nulle part et de partout à la fois, il étreignit les hommes et anima leurs corps comme ceux des nouveau-nés dès leur premier souffle. Tel un raz-de-marée changeant le monde, son énergie leur offrit les prémices de ce qu’ils nommeraient « pouvoir », bien des années plus tard.
Celui de dépasser les limites que la nature leur avait jusque-là imposées. De donner vie et corps à leurs ambitions les plus folles comme à leurs vices les plus abjects.
Leurs chairs avaient été bénies de la grâce de l’alizée et de la force des typhons : leurs coups étaient plus précis, leurs organismes plus vigoureux. Un simple bond les menait jusqu’aux cimes des arbres majestueux du désormais Pays du Bois. Leurs pas les guidaient sans peine à travers les monts qui édifièrent bien plus tard les frontières de l’actuel Pays des Montagnes.
Alors, ils embrassèrent cette nouveauté comme chaque bien de l’Humanité : avec le profond désir de la dompter jusqu’au moindre détail, de faire cette énergie sienne avant tant d’autres. Il leur fallut des décennies pour maîtriser ce que le plus simple shinobi peut accomplir aujourd’hui – mais ils y parvinrent, en demeurant dans la profonde ignorance de l’origine du chakra.
Et ils comprirent. À quel point il pouvait receler la puissance de faire de l’imagination une réalité ; à quel point ils pouvaient dompter les leurs par la force et fonder les dynasties qui gouvernèrent le monde des années durant.
shogunatprintemps 83 →Contexte d'Homura Régie par la noblesse, la richesse et par un grand sens de l'honneur et de la droiture, Homura se distingue ni plus ni moins des autres villages par son caractère guerrier à la limite du comportement militaire. Les shinobis qui sont formés pour devenir des shinobis d'Homura sont, dès leur plus jeune âge ou dès l'entrée dans la formation, forcés de respecter ce code d'honneur. Il est précisé que quiconque y dérogerait se verrait sanctionné de différentes façons... des travaux d'intérêt publique à l'emprisonnement et du bannissement des terres d'Homura à la pure et simple mise à mort.
❈ Tout shinobi doit être capable de se sacrifier pour la cause Homura-jin.
❈ Tout shinobi doit être capable de donner sa vie pour ses camarades, particulièrement s'ils sont plus jeunes ou s'ils sont moins expérimentés. De la même manière, il doit un incontestable respect à ces derniers.
❈ Tout shinobi doit être capable de se sacrifier pour les civils.
❈ Tout shinobi doit être capable de réussir une mission primordiale même si cela signifie abandonner ou laisser mourir ses camarades.
❈ Tout shinobi doit être capable de dissimuler ses sentiments personnels ; pire que cela, il se doit de les ignorer et de les faire passer au second plan.
❈ Tout shinobi doit une indiscutable fidélité à sa faction. Toute information dissimulée, cachée volontairement ou toute trahison quelconque sera sévèrement sanctionnée.
❈ Tout shinobi doit se dévouer à son entraînement et au perfectionnement de son corps et de son esprit. Il doit respect aux siens et aux autres, tolérance aux différences, empathie aux plus faibles et rigueur dans ses efforts personnels (qui doivent être constants et variés).
❈ Tout shinobi doit un indiscutable respect à ses supérieurs hiérarchiques et doit obéir au doigt et à l'oeil à leurs ordres. Toute insubordination sera sévèrement sanctionnée.
FUJIWARA SENCHI Portant sur ses épaules l'ensemble du clan Fujiwara, Senchi est un guerrier hors pair dont le jeune âge, la force d'esprit, la droiture, la témérité et les compétences l'ont rendu capable de se hisser au sommet. Un lien particulier mais inconnu le lie à Iwao, la Shogun, sans que personne ne sache trop quoi en penser. Certains le suspecteraient même d'être à l'origine de la mort de son père, bien que rien ne l'incrimine.
HYÛGA EIMEI Figure représentante du clan Hyûga, devenu chef en l'an 68, Eimei incarne toute la fierté des siens. Droit, noble, charismatique tout en restant sobre, il semble en savoir plus qu'il ne le devrait. Il est à l'origine de l'ensemble des mouvements du clan Hyûga, car rares sont les membres de son clan osant défier ses ordres ou agir sans son aval. Il fait parti de la branche principale.
NARA KUENAI Etant à la tête du clan Nara, Kuenai est extrêmement perspicace et dispose d'une intuition impressionnante. Très soucieuse des maux qui pèsent sur Homura, elle est parfaitement lucide vis-à-vis du comportement des siens comme de celui des autres clans et s'organise toujours dans l'ombre afin de limiter les dégâts. Certains la suspectent d'avoir assassiné Fujiwara Oda, et de nombreuses preuves mèneraient à penser qu'elle est coupable. Etrangement, elle rejette l'entière culpabilité sur Fujiwara Senchi.
À l'été 83, un shinobi d'Homura se rend au sein du temple souterrain découvert lors de l'attaque d'Oto sur Homura, en périphérie du Shogunat. Ses découvertes mènent le lieu à son scellement complet par le clan Uzumaki, ainsi qu'à l'amnésie du genin.
À l'été 83, 90 civils sont assassinés dans la bourgade de Rindо̄ par un homme se faisant appeler « le Boucher ». Au terme d'un combat qui se révéla être une victoire pour l'escouade envoyée par Homura, il fut assassiné par Yamamoto Janome au moment où il s'apprêtait à leur révéler les plans de l'Alliance. À sa mort, le pouvoir des fils noirs, le Jiongu, réapparu à travers le monde.
Évènement
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kirigakureprintemps 83 →Contexte de Kiri S'il y a bien un lieu dans lequel la mort peut survenir à tout moment, c'est bien au sein du Village Caché de la Brume. Depuis des années, afin de lutter contre le retard qu'eut prit le pays par rapport aux autres factions, les autorités de l'Eau se décidèrent à mettre au point une philosophie qui leur permettrait de rattraper l'avancement des autres factions. C'est notamment au travers de l'assassinat que ces derniers trouvèrent leur réponse et ainsi furent éduquées les jeunes pousses destinées à devenir les futurs shinobis de Kiri. A un style sanglant et sanguinaire, loin de toute valeur humaine.
▒ Chaque Shinobi doit être capable de mourir pour la Brume et pour ses habitants.
▒ Chaque Shinobi doit capable d'abandonner, de laisser mourir voire de tuer ses camarades si cela leur permet la réussite d'une mission primordiale.
▒ Chaque Shinobi ne dispose d'aucun sentiment personnel : ils doivent agir sous les ordres de la hiérarchie.
▒ L'entraînement de chaque shinobi doit être rigoureux et il doit toujours être au service de l'identité de la Brume.
▒ Chaque Shinobi doit servitude et obéissance à la hiérarchie, tout manquement sera vu comme insubordination.
▒ Chaque Shinobi doit tuer tous les adversaires qui se dresseront sur le chemin de Kiri.
▒ La Brume est l'alliée de Kiri, nul ne doit la remettre en question.
YUKI ZENRYŌ Yuki Zenryо̄, autrefois jeune membre du clan dont tous reconnaissaient le potentiel, devint chef de clan à la mort de Yuki Saburô en l'an 75. Très proche de la Mizukage, il lui assure son soutien inconditionnel et celui de son clan.
KAGUYA TAOSU Cheffe du clan Kaguya, Taosu est connue comme étant une guerrière redoutable et particulièrement avide de sang et de trippes. Supportant avec fidélité l'identité de ce clan depuis des décennies, elle est, malgré son apparence, extrêmement hostile, sournoise et meurtrière, si bien qu'elle est redoutée dans son clan entier. Elle éprouve une très forte rancœur envers Oboroge, la Mizukage, car sa simple présence a fait diminuer de manière importante son quota d'assassinats par jour.
SEIDŌ IMIFUMEI Personnalité émérite parmi les sabreurs, tout le monde au sein de Kiri connait Imifumei. Combattant redoutable maîtrisant Sо̄kо̄jikan, le Sabre du Temps, l'ensemble de Kiri le voit comme un shinobi imbattable. Il est vénéré de tous, car tous le connaissent comme un homme héroïque, portant de grandes valeurs d'espoir, de courage et de persévérance auprès des plus faibles.
Une escouade menée par Kaguya Bankichi permis à la Brume de repérer la trace de Shinchū et, au terme d'un affrontement difficile, de l'éliminer en le prenant par surprise. L'ensemble de l'escouade fut frappée par une marque maudite mystérieuse lors de son ultime râle.
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kumogakureprintemps 83 →Contexte de Kumo Parmi les lieux les plus malsains et insidieux du Yuusei, Kumo s'y érige en maître. Faussement uni, le village est peuplé de shinobis qui ne souhaitent qu'agir pour leurs intérêts propres ou pour ceux des personnes pour lesquelles elles travaillent. Etrangement, cela est parfaitement assumé par tout le monde et ainsi sont éduqués les shinobis. En plus de cet état d'esprit, rédigé par le Daimyo en personne, Kumo dispose d'un Code de Renseignements que tout le monde doit consciencieusement respecter sous peine d'être sanctionné par le dernier. Evidemment, la crainte de ce dernier incite et invite tout le monde à les appliquer sans broncher.
ζ Chaque Shinobi doit être capable de mourir pour son Daimyo.
ζ Chaque Shinobi ne peut discuter des ordres de la hiérarchie. Aussi, tout manquement aux ordres du Daimyo est passible d'une peine de mort.
ζ Chaque Shinobi doit être capable d'accomplir toute mission, même si cela lui impose des sacrifices insurmontables.
ζ Chaque Shinobi doit s'entraîner en vue de récupérer toujours plus d'informations, et afin d'être toujours plus discret.
ζ Toute information récoltée doit revenir au Daimyo sans aucune exception.
ζ Toute personne surprise en train de comploter contre le Daimyo sera soumise à la peine de mort.
SHIRATSUCHI BAKU'EN Baku'en est, en plus d'être le chef du clan Shiratsuchi, l'homme qui les a relevé de leur condition de "parfaits petits soldats obéissants". Désireux de liberté et de justice, il est animé par une grande hostilité qu'il parvient à maintenir discrète pour restaurer l'honneur de son clan, qu'il estime bafoué depuis des décennies. Secrètement, il rêve de pouvoir mener une rébellion contre Koriki Tomio, au risque que cela mène à l'extermination des siens.
ABURAME YOKOSHIMA Fourbe, manipulatrice et très protectrice vis-à-vis des siens, Yokoshima est la cheffe du clan Aburame. Soupçonnée – sans preuves concrètes – par plusieurs personnalités d'avoir son nez fourré dans toutes les affaires, elle est autant admirée que crainte. En plus d'être une des rares personnes du clan Aburame à maîtriser les Rinkaichû, des rumeurs courent selon lesquelles elle serait à même d'agir efficacement, n'importe quand et dans tous les recoins du village.
INUZUKA GETSUMEN — DÉCÉDÉ Fier et orgueilleux, à l'image des siens, Getsumen était le chef du clan Inuzuka. Reconnu pour sa ténacité au combat et pour sa témérité, il faisait partie des personnalités les plus attendues au poste de Shodaime Raikage. Il ne cachait pas sa profonde hostilité envers les dirigeants de son village, ce qui étrangement ne lui est jamais retombé dessus.
À l'été 83, l'Alliance, menée par un Yamanaka inconnu, tenta de récupérer le Shodaime Raikage. Ils y parvinrent, mais ne purent le ramener en vie - Getsumen fut tué, alors inconscient, par un shinobi nommé Sumashâ.
Une attaque d'un Yokai dans le Domaine Aburame décima une partie du clan. Un kumojin et deux errants présents sur place, parvinrent à endiguer la menace et à en venir à bout, en le tuant avec une la dague d'annihilation des Aburame.
Un shinobi de l'Alliance maîtrisant un art shinobi inconnu s'apparentant à l'orage attaqua le Domaine Shiratsuchi pour tenter de capturer l'un des membres du clan. Celui-ci fut tué par un Shiratsuchi ayant libéré le pouvoir de la première pièce d'une arme mythique, retrouvée plus tôt dans l'année par les forces de Kumo. Sa libération généra une explosion titanesque qui ne laissa aucun survivant. À la mort de l'homme inconnu, le pouvoir de l'orage, le Ranton, réapparu à travers le monde.
Évènement
À l'hiver 82, l'élection du Shodaime Raikage fit rage. Nommé presque unanimement, Inuzuka Getsumen prit le pouvoir et profita de son ascension pour tenter de mener un coup d'état contre le Daimyo, Koriki Tomio. Lui reprochant une cruauté sans nom qui punit, asservit et torture les innocents, une grande guerre civile éclata et le peuple Kumojin fut déchiré par l'affrontement des deux forces, alors que le Seigneur lui-même était présent.
Depuis quelques temps, un riche marchand de Kumo dénommé Gaiden l’Ancien semble délibérément investir dans des denrées communément reconnues comme relevant du monopole du Palais du Daimyo. Ce dernier trouvant évidemment cette situation inacceptable, vous êtes missionnés afin d’enquêter sur ce que le bureau du Daimyo considère être de la concurrence déloyale.
Étapes —
→ Infiltrer la compagnie marchande de Gaiden l’Ancien ; → Trouver une preuve impliquant une concurrence déloyale de la part de Gaiden l’Ancien ; → (Facultatif): A défaut, créer une preuve impliquant une concurrence déloyale de Gaiden l’Ancien ; → Révéler ses "exactions" sur la place publique ;
Récompenses —
◘ 5 XP et 60 000 ryôs par participants.
Tachibana attend sa coéquipière, Kimitsu, non loin du quartier marchand où opère Gaiden l'Ancien. Les rues animées résonnent des bruits familiers de la vie quotidienne à Kumo : les marchands criant leurs offres, les clients négociant, et le bourdonnement constant de l'activité urbaine. Pourtant, malgré le décor familier, Tachibana se sent tendu.
Enquêter sur un marchand accusé, probablement faussement, de concurrence déloyale semble bien éloigné de ses valeurs. Pourtant, la menace qui pèse sur la vie de son père captif par le Daimyo lui intime d'exécuter chaque mission qui lui est donné, aussi répugnante soit-elle.
En marchant vers le lieu de rendez-vous avec sa coéquipière Seijuu, Tachibana se perd dans ses pensées. Il se demande si cette dernière possède des capacités similaires à celles de son amie Sawagi, dont le nom de famille est également Seijuu. Est-ce une simple coïncidence ou existe-t-il un lien entre les deux femmes ? Cette question l'intrigue et il compte bien en savoir plus lors de cette mission.
Il s'efforce de considérer toutes les possibilités pour résoudre cette mission délicate. Fouiller plus en profondeur, interroger d'autres commerçants, explorer des pistes alternatives : autant de stratégies qui pourraient les aider à découvrir la vérité sans recourir à la falsification de preuves.
Peut-être pourraient-ils chercher des motifs derrière les accusations portées contre Gaiden l'Ancien. Y avait-il des rivaux ou des ennemis qui auraient intérêt à le discréditer ?
Une autre approche serait de rechercher des témoignages ou des preuves indirectes qui pourraient plaider en faveur de l'innocence de Gaiden mais ça ne résoudrait pas le problème : si l'équipe ne trouve rien leur mission leur intime de falsifier les preuves. Il semblerait que le Daimyo ne souhaite qu'une chose : la chute de ce marchand. N'existe-t-il pas une autre solution ?
« — Gaïden l’Ancien ? » Elle posa sur le rouleau de mission un regard dubitatif. Comment un homme avec un nom pareil pouvait-il inspirer de la crainte ? La prochaine mission ne devrait probablement pas être difficile. C’était une bonne chose car elle ne savait pas sur qui elle tomberait pour l’accompagner dans cette nouvelle aventure.
S’il fallait qu’elle fasse preuve de sociabilité, cela n’était pas évident pour une femme qui avait passé beaucoup de temps à vivre en solitaire. Encore aujourd’hui, elle avait tendance à ne pas trop aller vers autrui, à apprécier les temps de solitude quand elle rentrait d’une mission, à éviter les bains de foule. De façon assez naturelle, les gens du village de Kumo ne l’incluaient pas tellement dans leurs vies. Il était clair qu’elle ne venait pas de chez eux et, puisqu’elle ne semblait pas très encline à s’ouvrir aux autres, ils ne cherchaient pas à l’y obliger. C’était pourtant ce qu’elle désirait, se faire une place. Elle avait beau savoir que rester dans son coin ne l’aiderait pas à se faire connaitre dans le village, il était parfois simplement difficile de changer sa façon de vivre et de se comporter auprès d’autrui.
C’est pourquoi participer aux missions qu’on lui attribuait était tout à la fois une providence qu’un enfer. Elle ne savait jamais sur quel énergumène elle pouvait tomber, s’il serait assez intelligent pour mener à bien la mission. Et en même temps, cela la forçait à rencontrer diverses personnalités du village, des shinobis de son niveau et aux caractères bien différents.
« — Bonjour. » Elle salua poliment son énergumène du jour, un homme qui partageait curieusement sa propre physionomie. Les cheveux noirs, les yeux dorés, les habits sombres. Habillée elle-même de vêtements sombres, ils feraient la paire. Ses traits trahissaient pourtant un âge moins avancé que celui de la jeune femme, bien que celle-ci ne soit pas particulièrement âgée. « C’est moi, Kimitsu, que tu attendais. Tachibana, je présume ? » Elle le dévisagea un instant encore puis reporta son attention sur la suite des hostilités.
Chacun avait l’ordre de mission et une petite idée de comment ils pourraient la débuter en fonction de ce qu’il voulait débusquer. Il était noté que la marchandise de ce Gaïden était considérée comme de la concurrence déloyale, mais peut-être était-il plus juste au niveau de ses prix sur une qualité égale ? Le Daimyo n’appréciait pas que l’on marche sur ses plates-bandes, et il était certain, qu’entre les lignes, on leur murmurait d’utiliser tous les moyens possibles pour arriver à leur fin. Effrayer un homme ne serait probablement pas difficile, mais fallait-il aller jusqu’à le tuer ? Kimitsu bougonnait dans son coin tandis que son coéquipier restait silencieux. Peu prompte à lambiner, elle brisa le silence par une curiosité particulière qui ne pouvait pas rester muette plus longtemps.
« — Je me demande bien qu’elle est cette denrée dont le Daimyo a le monopole. Tu connais probablement mieux le pays que moi, le sais-tu, toi ? » Elle pivota sa tête sur le côté dans une expression d’interrogation, rappelant curieusement les mouvements de tête du chat. « Il va falloir que l’on se glisse dans la compagnie marchande et qu’on mène l’enquête. J’espère qu’il a vraiment quelque chose à se reprocher, je n’aimerais pas accuser un innocent. » Ajouta-t-elle alors qu’elle évitait de justesse la collision avec un marchand trop pressé et trop chargé, pour se rendre compte qu’elle était sur son chemin.
Elle réfléchit alors qu’ils parcouraient les rues du marché, se faisant héler à plusieurs reprises par des hommes et des femmes aux voix tonitruantes et aux méthodes envahissantes. Particulièrement mal à l’aise dès qu’on la touchait ou qu’on envahissait son espace vital, il arrivait fréquemment qu’elle accélère le pas pour éviter de se retrouver dans une situation qui la mettrait dans l’embarras. Elle stoppa finalement sa marche lorsqu’ils arrivèrent à une rue de la compagnie marchande de l’Ancien. Les marchands étaient tout aussi présents ici et semblaient avoir des yeux partout tant ils les dévisagèrent. Probablement une manière de surveiller son butin, pensa la jeune femme.
Tachibana ressent un pincement de méfiance envers la Seijuu lorsqu'elle semble indiquer qu'elle est nouvelle au village. Cette révélation le pousse à être encore plus prudent dans ses interactions avec elle. En effet, il aurait pu la rencontrer lors de ses errances avec son père et elle pourrait très bien crâmer sa couverture. Instinctivement il refuse de se présenter comme le possesseur de l'amulette, une des reliques mystiques de Kumo. Elle a peut-être été envoyé pour le surveiller, ou enquêter sur quelqu'un mais, dans de cas, se révéler comme une nouvelle au village des nuages sert à endormir la méfiance en mode "Coucou, je suis nouvelle, peux-tu m'en dire plus sur le fonctionnement du village ?". Une erreur que le Tetsujin ne commettra pas.
Après tout, il en va de la vie de son père, emprisonné par le Daimyo. Il reste la priorité, et passe avant tout le monde.
Lorsque la Seijuu lui adresse la parole, Tachibana réagit avec une certaine réserve, choisissant ses mots avec précaution. "Si tu veux vite t'intégrer au village, je te conseille de venir à la fête de l'Antan, organisé par Uzuamki Tensai", répond-il, son regard scrutant celui de la Seijuu avec toujours cette même méfiance.
Le détenteur de l'amulette est pris de surprise en entendant sa coéquipière exprimer des valeurs similaires aux siennes. Cette convergence de principes moraux suscite en lui un mélange d'étonnement qui transparait aisément sur son visage avant de revenir à une expression plus maussade. Il se demande si elle pourrait être une alliée potentielle, quelqu'un avec qui il pourrait travailler en toute confiance. Cependant, il garde à l'esprit la nécessité de rester prudent.
En effet, en tant que ninja relativement débutant , Tachibana sait qu'il doit toujours se méfier des apparences et ne pas se fier uniquement aux paroles. Au pays des intrigues, les actions parlent souvent plus fort que les mots. Il préfère donc observer sa conduite sur le terrain avant de tirer des conclusions définitives.
"Si le Daimyo veut qu'on l'arrête j'imagine que ça ne peut-être que deux choses : Soit de la nourriture soit des armes".En effet, quelqu'un qui serait capable de mieux nourrir la population que lui pourrait clamer son indépendance que Kumo soit suffisante alimentairement est sûrement la dernière chose que voudrait notre cher souverain.
"Pars du principe que tout le monde est au courant de ce que tu dis à Kumo" Le seul conseil qu'il peut donner à la femme-animale. Ainsi il n'approuve, ni désapprouve, ses paroles. Bien que ses préoccupations soient les mêmes que la Seijuu, le dire à voix haute à quelqu'un qu'on vient de rencontrer n'est pas une bonne idée surtout avec Nobu l'Ombre, le chien-chien du Daimyo, qui dirige le village.
Alors que les deux camarades se mettent en marche. Il remarque que tant les hommes que les femmes semblent la héler. Cette observation alimente ses doutes quant à la réelle nouveauté de sa coéquipière dans le village. Se pourrait-il qu'elle cache des informations sur son passé ou ses liens avec la communauté ?"Tu as l'air de connaître beaucoup de monde. Les missions de discrétions ne doivent pas être facile avec toi".
"Ne fonçons pas tête baissé. Informons nous d'abord combien de personnes sont dans la bâtisse."Si seulement quelqu'un dans le groupe avait un don pour la détection. "On peut soit infiltrer par effraction, soit se faire passer pour des marchands venant acheter les denrées rares en question. On pourrait utiliser un Henge de quelqu'un qu'on a vu dans la rue".Dis-t-il après que les deux camarades se soient réfugiés dans une allée annexe."Qu'en penses-tu ?"
Kimitsu ne le connaissait pas, elle ne l’avait jamais vu ou alors elle ne s’en souvenait pas. La jeune femme n’était pas particulièrement physionomiste, il y avait des personnes qu’elle ne reconnaissait pas parce que leur visage ne l’avait pas marqué, car la situation avait été trop banale pour qu’elle reste ancrée dans ses souvenirs. Ainsi, elle ne remarqua pas la méfiance de Tachibana. Enfin si, mais elle convint simplement la méfiance dont il faisait preuve était la même que tout le village de Kumo partageait à l’endroit des visages étrangers. Elle n’en fut donc pas surprise et ne chercha pas à en savoir davantage. Peut-être que les choses évolueraient peu à peu au fil de leurs interactions.
« — À la fête de l’Antan ? » Elle pivota sa tête sur le côté, pensive et curieuse. Devait-elle sourire ou le dévisager d’un air circonspect. Était-ce un piège ou une invitation ? Ils ne se connaissaient pas et voilà qu’il lui parlait d’un évènement pour l’aider à se faire une place dans le village. Étonnant. Cela éveillait autant sa suspicion que sa curiosité. « Je… Peut-être que j’irai y faire un tour. » Ou peut-être pas. Les environnements bondés de gens qui crient et qui boivent, ce n’était pas tout à fait ce qu’elle aimait.
La jeune femme discerna aisément sur le visage de son coéquipier de la surprise lorsqu’elle lui signifia son dégout à tuer un innocent. Était-il interloqué de sa réponse car elle se devait d’obéir aux ordres du Daimyo, ou bien était-ce parce qu’il s’étonnait d’entendre cela de la bouche d’une personne de Kumo ? Quoiqu’il en soit, il reprit rapidement une expression faciale plus banale tandis qu’ils évoluaient dans les rues. Il répondit à sa question et Kimitsu acquiesça. Il avait probablement raison même si elle aurait davantage imaginé qu’il était question d’armes, l’hypothèse de la nourriture était très bonne également. Elle arracha un léger ricanement à ses paroles et, par habitude, jeta un regard circulaire autour d’eux.
« — Bien, comment sommes-nous censés parler dans ce cas ? Devons-nous communiquer par la pensée ? Ou avec des signes ? » Répondit-elle ironiquement, mais baissa un peu le ton de sa voix. « Je ne suis une menace pour personne, je ne suis qu’un Genin, une femme étrangère au village. » Mais bien sûr, elle entendait ce qu’il lui disait et savait qu’il avait probablement raison.
Il l’accusa alors d’être particulièrement visible, tant le fait qu’elle soit nouvelle transpirait dans sa façon d’être. Kimitsu croisa les bras et fronça les sourcils.
« — Bien au contraire ! Et qui me dit que ce n’est pas toi qu’ils regardent ? » Elle laissa échapper un soupir. « Tu as raison, je ne pense pas que les interroger soit une bonne idée, cela serait tout de suite suspect. Le mieux serait de se faire discret. » Murmura-t-elle pour s’assurer de ne pas être entendue par les autres.
Son coéquipier appuya cela et Kimitsu lui adressa un sourire malin en acquiesçant doucement la tête. Elle savait parfaitement ce qu’elle pouvait faire pour se glisser dans la bâtisse sans se faire repérer. Mais à quoi servirait Tachibana, quelle était sa spécialité après tout ?
« — Ou on peut faire les deux. Pas besoin d’être deux marchands. Tu n’as qu’à te faire passer pour un acheteur et j’irai jeter un petit œil pendant ce temps-là. » La jeune femme jeta un regard des deux côtés de l’annexe, dissimulée dans l’obscurité, et se métamorphosa devant son coéquipier lorsqu’elle fut certaine qu’il n’aurait plus besoin de lui répondre, car elle n’avait pas la capacité de parler lorsqu’elle était sous sa forme féline.
Le chat noir qui faisait désormais face à Tachibana bondit sur une poubelle et s’assit dessus, lui signifiant qu’elle était prête à le suivre.
Le porteur de l'amulette ne réagit pas spécialement aux remarques à l'air dédaigneux de sa camarade de mission. Il aimerait bien souligner que l'innocence tiens à peu de choses à Kumo, vu que leur mission leur intime de fabriquer des preuves sur quelqu'un qui n'a, très probablement, rien fait. Peut-être lui en parlerait-il lors du débrief de mission mais pas ici, pas à Kumo. Les murs ont des oreilles partout ici.
Tachibana, comprenant le sarcasme dans les paroles de la Seijuu, garde son calme et répond avec une pointe d'humour :
« Eh bien, si tu préfères, on peut essayer la communication par télépathie, mais je ne garantis pas que ça fonctionne ! » lance-t-il, esquissant un léger sourire. Puis semble se concentrer avant de répondre «J'entends que tu as envie d'en terminer rapidement avec cette mission. Tu vois que ça fonctionne ! »
Il écoute attentivement les suggestions de la Seijuu tout en restant concentré sur la mission. Puis, il réfléchit à la meilleure approche pour rester discrets et efficaces.
« Je suis d'accord, se faire discret est essentiel dans cette situation», répond-il à voix basse, en s'assurant que personne d'autre ne puisse les entendre.
Lorsque la Seijuu suggère une stratégie, Tachibana acquiesce en signe d'approbation. Il apprécie son initiative et se sent confiant dans sa capacité à jouer le rôle d'un acheteur pour infiltrer la bâtisse.
« Oui, c'est une bonne idée. Je peux jouer le rôle de l'acheteur pendant que tu vérifies les lieux. Ensemble, nous aurons plus de chances de découvrir ce qui se trame », répond-il. Un léger sourire en coin arbore le visage du porteur de l'amulette en voyant la Seijuu se transformer en chat. Cela confirme donc que c'est une capacité liée à cette famille. Mais, il faut l'avouer, sa transformation est bien moins flamboyante que celle de Sawagi.
Tachibana, déguisé avec sa fausse moustache et ses habits de marchand, entre dans la boutique d'un pas assuré. Il observe les marchandises avec un intérêt feint, cherchant à gagner du temps pour permettre à la Seijuu d'agir en toute discrétion. Un marchand s'approche de lui, curieux de voir un nouveau visage dans son échoppe.
« Bonjour, monsieur, puis-je vous aider ? »demande le marchand d'un ton poli.
Tachibana, adoptant son accent feint d'Otojin, répond avec un sourire dissimulé : « Bien sûr que vous pouvez m'aider, mon cher marchand ! Je suis à la recherche de marchandises de qualité, les meilleurs articles que vous puissiez m'offrir. »
Le marchand hoche la tête, visiblement satisfait de l'intérêt de son nouveau client. « Vous êtes au bon endroit, monsieur. Nous avons une sélection variée de produits de qualité. Que puis-je vous montrer en premier ? »
Le porteur de l'amulette lève la main dans un geste théâtral. « Non, non, mon ami, laissez-moi regarder par moi-même. Je suis un marchand exigeant, vous savez, je dois m'assurer que chaque pièce est parfaite avant de faire un achat. »
Le marchand acquiesce, comprenant le comportement du prétendu acheteur.« Bien sûr, prenez votre temps. Je serai là si vous avez des questions ou besoin d'aide. »
Tachibana continue de déambuler dans la boutique, feignant un intérêt pour divers articles tout en gardant un œil sur les activités autour de lui, prêt à agir si nécessaire pour aider la Seijuu dans sa mission d'enquête.
« Dites-moi, cher marchand, d'où viennent vos marchandises ? » demande-t-il d'un ton faussement détaché.
Le vendeur sourit, apparemment ravi de l'intérêt de son client. « Nos marchandises proviennent de divers endroits, monsieur. Nous nous approvisionnons auprès de fournisseurs locaux ainsi que de marchands itinérants qui parcourent les terres environnantes. »
Tachibana fait mine de réfléchir, tapotant son menton avec un doigt. « Intéressant, intéressant... Et ces fournisseurs locaux, sont-ils fiables ? »
Le vendeur semble un peu surpris par la question, mais répond néanmoins avec confiance :« Bien sûr, monsieur. Nous travaillons uniquement avec des fournisseurs de confiance, sélectionnés pour la qualité et la fiabilité de leurs produits. »
Tachibana hoche la tête d'un air approbateur.« Très bien, très bien. Et avez-vous des clients réguliers qui achètent vos produits en grande quantité ? »
Le vendeur acquiesce avec enthousiasme. « Certainement, monsieur. Nous avons des clients fidèles qui reviennent régulièrement pour nos produits de qualité. » Avait-il donné assez de temps à sa coéquipière pour enquêter de son côté ... ?
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Ven 16 Fév - 14:04
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