Dim 18 Fév - 23:46
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▶ Sujet: Yokaï me, yokaï moé ! [Ban Shiki et Ban Kichi] - Spoiler:
Comme chaque année, les côtes du Pays de l'Eau sont victimes de grandes marées visibles et remarques. Si elles apportent avec elles des poissons à profusion, elles rejettent aussi des cadavres de yokaïs maritimes. Un petit village de la côté a pris contact avec Kiri car plusieurs dépouilles de yokaïs ont été rejetées dans leur port par la dernière marée en date. Les villageois étant très superstitieux, aucun d'entre eux n'a voulu s'aventurer à retirer les macchabées de l'eau. Ces derniers commençant à pourrir, l'odeur est devenue insoutenable. Plus aucun pécheur ne souhaite prendre la mer. Le village vivant de la pèche, celui-ci risque de s'éteindre rapidement si rien n'est fait. Étapes —→ Se rendre dans le petit village et rencontrer les pécheurs locaux pour qu'ils vous indiquent les emplacements des cadavres ; → Respecter les coutumes et croyances locales concernant les yokaïs marins (facultatif) ; → Récupérer les corps des cinq yokaïs marins et les éliminer avant que la décomposition de leurs cadavres n'attirent des maladies ;
| Récompenses —◘ 3 XP et 30 000 ryôs par participants. |
Yokai me, Yokai moé Ft. Bankichi, et BanshikiBankichi s'était levé de bonne heure. Il avait fait une bonne toilette, s'était armuré d'une tunique bleue foncée robuste bien qu'un peu usité, et armé de sa lance et divers accessoire. Aujourd'hui, il partait en mission. C'était... une petite mission. Pas une énorme. Mais elle était intéressante à ses yeux pour diverses raisons. De un, il était fauché. Et oui, c'était déjà une bonne raison en soi. Il voulait acheter un QG pour son unité spéciale, mais c'était le genre d'investissement qui coûtait un bras et un rein. Il y était presque arrivé, ceci dit, et peut-être bien que cette petite expédition allait suffire à lui permettre ce fameux achat. La deuxième raison, c'était qu'il haïssait les Yokaïs, surtout depuis l'attaque de Shinchu, le Yokaï originel. Il l'avait buté à l'aide d'une escouade spéciale, d'ailleurs. Aujourd'hui, il se rendait donc aux portes du village, car la mission allait bel et bien commencer là. Il attendait un genin inconnu à ses yeux. Il avait reçu une vague description et attendait que quelqu'un qui la remplissait arriva eu lieu de rendez-vous. Yo, c'est toi mon partenaire ? Bankichi kaguya, enchanté.Inconnu, ce gamin ? Non, pas tellement. Il y avait une vague familiarité dans ses traits, sans qu'il puisse mettre le doigt où et quand. Dis, on se serait pas déjà croisé par hasard ?Bankichi tourna la tête sur le côté. Oui, ce visage bénin lui disait quelque chose. Enfin, il en saurait bien assez vite de quoi il en retournait. En attendant, le shinobi commença à sortir ses mains des manches de son kimono et les fit virevoltées l'une dans l'autre. Deux salamandres de la taille d'un équidé apparurent, dans un nuage de fumée. L'une était bleue foncée, l'autre était noire. Des bruits stridents sortaient de leur gueule auquel Bankichi répondit par un hochement de tête. - Spoiler:
Pacte d'invocation : Inari — BKuchiyose AnimalL'utilisateur invoque une grande Salamandre noire tachetée de jaune, capable de porter un être humain. Elle possède quelques dispositions en [ninjutsu futon], bien qu'elle n'hésite pas à frapper ses adversaires physiquement si le besoin s'en fait ressentir.
UTILITAIREPuissance de rang BPacte d'invocation : Tsukuyomi — BKuchiyose AnimalL'utilisateur invoque une grande Salamandre bleu foncé tachetée de rouge, capable de porter un être humain. Elle possède quelques dispositions en [ninjutsu futon] bien qu'elle n'hésite pas à frapper ses adversaires physiquement si le besoin s'en fait ressentir.
UTILITAIREPuissance de rang B
Il escalada la salamandre noire, et se mit à califourchon sur la base de son cou. Il tapota de sa paume la peau moite et écailleuse de la créature qui semblait prendre plaisir à ce simple rituel. Puis il se tourna vers son compagnon du jour. Bon, j'espère que tu as préparé ton sac pour une petite expédition. Ce n'est pas très loin d'ici. Normalement, la tradition consiste simplement à ramener les cadavres morts au centre du village. S'ils ne l'ont pas fait, c'est qu'ils sont soit coincés dans un endroit difficile d'accès, soit dangereux par la présence d'un élément tiers. Peut-être même un yokaï. J'espère, en tout cas. Y'a rien de plus amusant qu'une petite chasse au yokaï pour se mettre de bonne humeur pour la semaine. Allez, en route. Monte sur ma salamandre, on ira plus vite.En plus, les salamandres étaient pratiques en milieux aquatiques. Il attendit que le genin soit prêt avant de faire signe aux gardes d'ouvrir les portes et de se lancer à l'aventure, hors du village de la Brume Sanglante, le sourire carnassier aux lèvres. © Bankichi |
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Lun 19 Fév - 0:18
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▶ Sujet: Re: Yokaï me, yokaï moé ! [Ban Shiki et Ban Kichi] @Kaguya Bankichi Cela ne faisait que deux jours que Jirô avait obtenu son bandeau officiel de shinobi de Kiri. Et dès le lendemain, il avait reçu son premier ordre de mission. Le jeune homme ne s'était pas attendu à devoir se rendre dans les bureaux administratifs de si-tôt. Ce fut avec un mal de tête grandiose qu'il avait accepté le papier humblement, faisant mine de rien. Mais avait-il vraiment trompé son monde ? A peine ses camarades de chambrée avait reçu les résultats de l'examen genin qu'ils avaient décidé de fêter dignement la réussite de Jirô. Ils étaient allés en ville, profitant d'un restaurant à plusieurs, avant de rentrer et que l'un ne révèle son trésor caché. Une jarre d'alcool qu'il gardait pour un évènement. Celui-ci fit l'affaire apparemment. C'était la première fois que Jirô buvait de l'alcool, et il le regretta lourdement. Il avait saisi pourquoi ce breuvage n'était réservé qu'aux adultes. La fin de soirée avait été drôle, se sentant comme des grands à cet instant. Mais le lendemain fut terrible. Heureusement, il parvint à faire mine de rien, prétextant une fatigue post-examen ... ce qui en soit, pouvait être une excuse valable. Jirô avait ces visages auquel l'on faisait aisément confiance, à croire qu'il était incapable de mentir ou de sortir du rang. Il avait déroulé l'ordre de mission, et l'avait lu en présence de ses camarades, ayant survécu à la soirée eux aussi. Jirô était pris d'un sentiment mêlant anxiété et excitation. Il n'avait jamais encore fait de mission. Etait-il réellement prêt ? Apparemment oui, vu qu'il tenait dans ses mains un ordre direct d'assister un shinobi du nom de Kaguya Bankichi. LE KAGUYA BANKICHI, s'extasièrent les plus excités de ses camarades. Le fameux shinobi qui avait soit disant découpé en morceau le Yokaï originel ? Les rumeurs allaient bon train, se basant sur la vérité de ses hauts faits. Soudainement, Jirô, à travers le prisme du fameux Bankichi, était devenu le nouveau héros de la bande. C'était donc ça, devenir genin ? Côtoyer les grands shinobis du village ? Mais le genin ne partageait pas le même enthousiasme. "Je sais pas les gars ... c'est un Kaguya non ? Je fais quoi s'il me découpe parce que je ne suis pas assez bon ?"Les Kaguyas avaient leur réputation. Mais Jirô se souvenait de cet homme, qui était venu offrir des cours durant ses années à l'académie. Cela s'était plutôt bien passé, sans accident notable, tout du moins ... sans académicien découpé en morceaux parce qu'ils n'étaient pas assez performants. Le seul moyen de savoir serait de se confronter. Jirô en saurait plus demain. -------------------------------------------------------------------------- C'était quand un grand jour vous attendait que vous ne trouviez pas le sommeil. Une première mission était un grand jour, et Jirô ne trouva le sommeil qu'au moment de se lever. Du moins, ce fut l'impression qu'il eut. Il se prépara, entourant son front de son bandeau flambant neuf, attrapant son équipement ninja et son sabre qu'il serra autour de lui, puis se rendit au lieu de rendez-vous, retrouvant le shinobi de valeur qui l'attendait. Kaguya Bankichi, chunin, et héros de Kiri. L'homme fut le premier à se présenter, visiblement décontracté. Une mission de rang D, ce devait être dérisoire pour ce shinobi. Jirô, lui, se tenait droit comme un "i", saluant avec une grande politesse l'adulte et supérieur. "Jirô Shiki, Genin nouvellement promu. Enchanté de vous rencontrer."Bankichi pouvait sentir le trouble dans la voix du garçon. Mais le genin faisait au mieux pour garder un ton calme et professionnel. Probablement ce qu'attendait cet homme de lui. Le chunin l'inspecta de la tête aux pieds, avec une insistance pour la tête. Il lui posa la question sans détour, s'il l'avait déjà vu. Jirô fit un signe de tête poli et affirmatif, précisant alors : "A ... l'académie monsieur. L'année précédente. Vous étiez venu nous dispenser vos enseignements. Les élèves maitrisant le futon ont fait de gros progrès grâce à vous."Il paraissait flatteur, peut-être un peu trop. Mais c'était le signe d'une formation militaire sérieuse et bien accomplie, non pas le désir de brosser son supérieur dans le sens du poil. Dès l'académie, l'on apprenait à respecter la hiérarchie. Jirô était un garçon franc sur ce genre de détails positifs, il n'hésitait ainsi pas à dire lorsque les actes d'un homme avaient été prolifiques pour ses cadets. Les présentations achevées, le chunin prépara le départ, invoquant deux grosses salamandres sous les yeux de son apprenti. Jirô vit les deux créatures, les yeux grands ouverts, observant ce spectacle. Bien entendu, il connaissait l'invocation de réputation, mais c'était là un art qu'il ne maitrisait pas encore. Ce n'était pas au test Genin après tout. Jirô comprit bien vite, en observant son supérieur, et en sachant faire un plus un, que la seconde salamandre était pour lui. Il s'en approcha, avec une prudence naturelle et compréhensible. Il posa sa main sur la peau écailleuse de la créature bleue, avant de prendre suffisamment confiance pour lui monter dessus. A voir le jeune homme chercher la bonne place et le bon équilibre, il était aisé de comprendre que c'était là sa première fois. Mais enfin, il parvint à se maintenir et fit signe à son supérieur qu'il était fin prêt. Bankichi fit un petit topo pour introduire le genin à la mission. Alors que le portail s'ouvrait et que les salamandres se mirent à se mouvoir en avant, Jirô prit la parole, un peu intrigué : "Monsieur Kaguya, si j'ai bien lu l'acte de mission, les habitants de ce village ... vénèrent les yokaïs ? J'aurai cru que le gouvernement aurait interdit de telles croyances après ce qu'il s'est passé ... vous savez ? Je veux dire ... même sans ordre du gouvernement, ce n'est pas un secret pour les villageois que ces créatures sont dangereuses, voir cruelles ?"Un ton juste, des mots sensés, et un questionnement d'enfant. |
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Jeu 22 Fév - 10:42
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▶ Sujet: Re: Yokaï me, yokaï moé ! [Ban Shiki et Ban Kichi] Yokai me, Yokai moé Ft. Bankichi, et BanshikiHa oui, le cours futon. J'aime bien dispenser un peu de savoir aux futures générations. Félicitations pour ton grade de genin.
Bankichi n'était pas un mauvais bougre, ni du style à rabaisser les autres. Devenir genin n'était pas une mince affaire, lui-même avait du subir la clause Kaguya comme beaucoup des shinobis qu'il cotoyait régulièrement d'ailleurs. Après Bankichi se sentait particulièrement flatté que ses élèves soient devenus bien meilleurs avec son enseignement. Ses chevilles enflaient à vue d'oeil et commençait presque à faire la taille d'une patte d'éléphant. Il bomba le torse et émit un petit rire satisfait. Puis ils se mirent en route. Jiro posa une question. Il émit l'hypothèse d'adorateur de Yokaï. Le chunin se gratta la tête et sortit le parchemin de la mission pour lire de ses propres yeux. L'interprêtation était possible, mais à ses yeux, pas la plus probable.
Hmm, des adorateurs d'Izanagi peut-être ? C'est rare. Mais je relis l'ordre de mission, et je ne vois pas de mention d'adoration de Yokaï, juste de superstition local. Tu sais, auparavant la viande était considérée comme impure dans certains villages, et seuls les membres d'une caste de paria pouvaient faire bouchers et tanneurs. C'est peut-être une croyance similaire.
Il donna un coup de talon à sa salamandre pour lui demander d'accélérer le pas - maintenant que le genin semblait prendre ses aises avec son autre invocation, il pouvait se permettre d'aller un peu plus vite à leur destination.
Nouvellement genin... des aspirations particulières ?
Bankichi faisait de la conversation légère pour faire passer le temps de l'expédition. Même si le village n'était pas loin, il n'était pas proche non plus et la traversée durant quelques heures. Ils prirent un moment un raccourcit en traversant un lac en ligne droite - l'avantage des montures amphibies. La Brume omniprésente dans les alentours du village disparut complètement pour laisser place à des rizières abandonnées et quelques villages aux loins, entrecoupés de petites forêts. Puis vint le rivage, avec l'étendue bleu infini sur laquelle on pouvait distinguer les bâteaux de pêcheurs des environs, et quelques mouettes. Bankichi plissa des yeux. Non, pas des mouettes. Il y avait à un endroit un attroupement d'oiseaux lugubres. Corbeaux ? Yokaïs ? Les cadavres attiraient souvent des charognards. Etaient-ils déjà trop tard pour leur mission ? En tout cas, ils étaient arrivé au bon endroit, et le village se dressait devant eux.
Enfin, appeler cela un village était plutôt ambitieux. C'était un ensemble de hutte. Une bourgade, tout au plus. L'air frais de l'océan murmurait à leur oreille des promesses d'iode et de sel.
Nous voilà arrivé, je te laisse investiguer sur les coûtumes locales, je vais discuter avec le chef du village pendant ce temps. On peut se donner rendez-vous sur la plage.
Une distribution des rôles pour gagner du temps à l'élaboration de cette mission. Bankichi, toujours sur sa fière salamandre, prit la direction de la cabine la plus large du village. Sans doute était-ce la hutte du chef. © Bankichi |
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Ven 23 Fév - 13:25
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▶ Sujet: Re: Yokaï me, yokaï moé ! [Ban Shiki et Ban Kichi] @Kaguya Bankichi Son supérieur semblait être quelqu'un d'ouvert, prêt à répondre aux interrogations du garçon fraîchement promu qui lui tiendrait compagnie le temps de cette mission. En lisant l'ordre de mission, comme quoi les pêcheurs n'osaient pas toucher les résidus de yokaïs, Jirô avait interprété cela à sa manière : comme une certaine vénération envers ces créatures. Mais Banchiki avait une autre opinion. "Pourquoi donc refuseraient-ils de les toucher alors ?"Demanda le jeune homme, curieux de la réponse du chunin. Ce dernier théorisait que les pêcheurs considéraient peut-être les Yokaïs comme impurs. Cela expliquerait le refus d'y toucher. C'était valable également, Jirô comprenait néanmoins qu'il s'était trop avancé dans sa perception de la mission à venir. "Si vous avez raison ... cela signifie que vous et moi serions ... les bouchers ?"Fit-il en réfléchissant, alors que la salamandre s'était mise en route, guidée par la première. Le genin n'avait rien à faire, si ce n'est s'accrocher. C'était étrange, de se déplacer ainsi, mais il s'y fit plutôt vite. Et bien vite, le garçon comprit que malgré leur stature imposante, voir badaude, les salamandres étaient fortes utiles. Elles glissaient sur le sol humide de Mizu, et ne craignaient pas de plonger dans les eaux froides du pays. Jirô resta fermement accroché, parfois déstabilisé par cet étrange moyen de locomotion, ballotté par les changements de terrain, mais ne flancha pas. Pas même lorsque le plongeon dans le lac l'éclaboussa et le trempa. A Mizu, tous les habitants étaient habitués dès le plus jeune âge à se tremper jusqu'aux os. Il suffisait parfois de sortir dans la bruine pour l'être. "Servir ... et ... protéger la population. Des Yokaïs notamment."Précisa t'il à la question de son supérieur. Il était jeune, et à ses yeux, être un shinobi se résumait à ces quelques mots. Néanmoins, l'emphase sur les yokaïs signifiait que pour le jeune Jirô, il y avait quelque chose de personnel vis-à-vis de ces créatures. "Je ... viens d'un village à quelques kilomètres de Kiri ... j'ai décidé de devenir ninja après l'attaque des Yokaïs ... il y a quelques années."Bien sur, l'attaque de l'année dernière avait fait plus grand bruit tant elle était généralisée. Mais cela faisait des années que les villageois de Mizu étaient en proie aux passages aléatoires de ces créatures de chakra. Parfois, les shinobis arrivaient à temps pour les protéger, et parfois, rien ne pouvait être fait. Jirô remua sa langue dans sa bouche, nerveusement, et se gratta le menton, osa enfin relâcher sa prise sur la salamandre qui le portait. Il se tourna vers son supérieur : "Et vous alors ? Un homme de votre rang pour une mission de rang D ? Après vos faits d'armes, je pensais que vous ne seriez soumis qu'à des missions de rang supérieur ?"Bankichi s'était fait son petit nom à Kiri, surtout depuis qu'il avait croisé le fer avec le Yokaï originel. Bien qu'il n'était pas encore jounin, beaucoup de villageois et de genin le respectaient déjà autant que s'il avait été promu au rang supérieur. L'un des rares Kaguya qui n'était pas craints dans le village. Et le voyage confirmait à Jirô que cet homme était réellement l'exception à la règle. Il semblait loin d'être un barbare assoiffé de sang. Leur conversation leur fit oublier le voyage qui fut paisible. Ni Yokaï, ni bandits à l'horizon, simplement les grandes étendues de Mizu, ce pays morose et déprimant, teinté de gris et constamment humide. Mais c'était leur pays, et ils donneraient leur vie pour le protéger. Bankichi leva la tête, son cadet l'imitant aussitôt, regardant presque aussitôt les volatiles au-dessus du hameau. Le garçon essaya de les distinguer, mais à cette distance, c'était difficile. Ils s'approchèrent, comme l'ordonnait leur mission, avant que le chunin n'investisse Jirô d'une mission de reconnaissance. "Très bien ... à tout à l'heure."Jirô descendit de la salamandre dans un fracas de boue. Mieux valait laisser la créature derrière eux. Quelques villageois regardaient dans leur direction d'un oeil intimidé. Pour sur que les invocations y étaient pour quelque chose. Bankichi s'éloigna tandis que le genin évolua dans le village. Il se boucha le nez bien vite, par réflexe. L'intitulé de mission disait vrai, l'odeur était difficilement supportable. Levant la tête aux yeux, le garçon vit les corbeaux qui croassaient et tournaient en rond vers ce qui semblait être l'épicentre. Quelque chose était étrange. Jirô décida de s'y rendre, certains qu'il en saurait plus sur la situation une fois confronté au problème. Il arriva sur la plage et les vit, enfin. Le corps immonde de créature innommable. Des Yokaïs marins et décédés, dont le corps pourri était difficilement reconnaissable. Le genin ne retirait pas sa main de son nez et n'osait même plus ouvrir la bouche, de peur même de laisser pénétrer cette horrible odeur dans son organisme. Les vagues frappaient les cadavres de yokaïs, trop embourbés dans le sable et les galets maintenant pour ne serait-ce que bouger d'un iota. Les seuls êtres qui osaient s'en approcher ? Les charognards, et quelques mouettes qui se posaient dessus et picoraient dans la chair avec leur bec. "Qu...qu'est-ce que ?"Fit Jirô qui, enfin, comprit d'où venait l'étrange pressentiment qu'il avait eu quelques minutes plus tôt. La mouette posée sur le cadavre du yokaï avait la tête recouverts d'oeils globuleux. Son regard se posa sur les autres volatiles, tous frappés par d'étranges mutations. Un corbeau à deux têtes, un autre dont s'étirait une langue de serpent, et bien d'autres modifications. Un spectacle horrible, cauchemardesque. Les créatures ne prêtèrent pas attention à Jirô à l'origine, mais celui-ci resta prudent. Les cris rauques des volatiles le mettaient mal à l'aise, et il avait le sentiment que ces oiseaux lui rendaient son observation soutenue. Mais qu'y avait-il d'autres à dire ? Des corps ensevelis et pourrissant, des oiseaux ayant mutés à force de boulotter dans les corps. Jirô décida de quitter la plage, et d'aller à la pêche aux informations. Deux, trois villageois l'attendaient, n'osant même plus s'approcher de la plage. "V...vous les avez vu ? Les ... corps démoniaques ?""Oui ... qu'est-ce qui se passe, avec les oiseaux ?""Ils ... voilà ce qu'il se passe quand on touche aux démons ... l'on est maudits, l'on se transforme en Yokaï à notre tour."Vérité ? Ou croyance ? Probablement la seconde catégorie, car tous contact avec un Yokaï ne transformait pas forcément en une créature de chakra. Mais Jirô comprit que la transformation progressive des oiseaux devait renforcer ces croyances locales. |
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Dim 25 Fév - 22:23
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▶ Sujet: Re: Yokaï me, yokaï moé ! [Ban Shiki et Ban Kichi] Yokai me, Yokai moé Ft. Bankichi, et Banshiki
Y'a pas de petits profits, Shiki. Et les grosses missions, ça se prépare aussi, avec des infrastructures et des équipes complètes, là où les plus petites ont un risque faible. Comme toi... tout ce qui a trait aux Yokaïs m'intéresse. Alors autant allier l'utile à l'agréable.
Bankichi n'allait pas non plus expliciter qu'il était en train de monter une unité spéciale, assez secrète, et que l'aventure lui coûtait la peau des fesses. Les missions de genins étaient faiblement rémunérés, certes, avec l'avantage toutefois d'être également rapide à exécuter, et puis cela permettait de voir du monde. Des futures recrues potentielles, à ses yeux.
Le petit groupe se sépara. Contraire à Shiki, le chunin garda sa monture pour renforcer son aspect régal, abscons de toute modération. Il ne venait pas pour se fondre dans la masse. Il descendit uniquement une fois devant la plus grande maison - et quelqu'un l'attendait. Il portait quelques bijoux - pas de très grande qualité, et de manière ostentatoire, comme quelqu'un qui veut se mettre en avant sans être nécessairement très riche.
Kaguya Bankichi, racontez moi votre situation.
Un éclair de reconnaissance traversa les yeux du gros magistrat - ce qui n'était pas sans faire plaisir à notre bon Bankichi à l'égo toujours aussi facilement flatté.
Le ... tueur de Yokaï ? C'est un honneur de vous avoir pour un si petit problème. Alors voilà, plusieurs cadavres de Yokaïs se sont échoués sur un récif assez connu pour ça en cette saison. On l'appelle "le dard d'Izanami". Cela remonte déjà à l'époque de mon grand-père, c'est sans doute une histoire de courant marin plus que d'une raison sacré et céleste. Par contre, ce qui est nouveau, c'est leur nombre cette année, et les rapaces des alentours semblent comme hypnotisé par cet amas de viandes corrompues, et ils deviennent eux-même un peu yokaï. Il y a eut des incidents et quelques blessés. J'ai ordonné aux villageois de ne plus s'approcher du Dard, et le problème empire.
Bankichi hocha de la tête. C'était une situation classique d'un cercle vicieux. Le moyen d'en sortir était de trancher dans le lard - action dont il avait une certaine expérience fort heureusement.
Bien, il faut donc éloigner ou s'occuper des oiseaux, puis ramener les cadavres à un endroit où ils ne pourront pas les manger. Avez-vous des filets pour faire une sorte d'enclos protégé ?
Le gros fit la grimace.
On pourrait utiliser des filets de pêches pour faire cette structure, le temps de la demi-saison. Cela veut dire qu'on va perdre une partie de notre matériel de pêche, je suppose que c'est mieux que l'alternative d'avoir les rapaces qui nous suivent.
Bankichi le remercia, posa quelques questions supplémentaires, demanda quelques boulettes de riz et alla au point de rendez-vous pour expliquer tout cela à Shiki, tout en cassant la croûte. Le plan de bataille était assez évident, néanmoins le chunin voulait voir comment se débrouillerait le genin. Aussi, il lui laissa le champ libre pour la stratégie.
© Bankichi |
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Sam 2 Mar - 11:26
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▶ Sujet: Re: Yokaï me, yokaï moé ! [Ban Shiki et Ban Kichi] @Kaguya Bankichi Agréable, était-ce le mot ? Mais Jirô ne s'y arrêta pas. Il écouta son supérieur avec attention, ce dernier, dans son ton et ses paroles, mais surtout son attitude, parvenant à briser l'image des Kaguyas qu'avait Jirô de ce clan. Le chunin ne paraissait en rien un guerrier assoiffé de sang. Il semblait plus réfléchi, comme l'image qu'il avait donné quand il était venu enseigner à l'académie. Au village, le chunin vint retrouver son protégé. Alors que Jirô avait inspecté la plage, Bankichi avait su pêcher, sans mauvais jeu de mots, des informations utiles à leur mission. Ainsi, ils savaient mieux ce qui se déroulait là, dans ce village. Le genin fit un point avec son supérieur, se partageant les boulettes de riz que son supérieur avait réussi à obtenir. Elles étaient fourrées à la prune séchée, rendant le riz plus piquant et goûtu. Après le voyage de plusieurs heures à dos de salamandre, se substanter était un moment nécessaire et accueilli. "J'ai vu les fameux oiseaux ... ils m'ont paru ... plutôt paisibles ... juste obsédés par les cadavres dont ils se nourrissent de la chair ..."Il mit chacun de ses doigts, un à un, dans sa bouche, pour ne pas perdre un seul grain de riz collé dessus. "Mais ça fait peur aux villageois ... ils pensent que s'ils touchent les corps, ils subiront des mutations eux aussi ... mais pas seulement."Il s'interrompit un instant dans son repas et ses paroles, se retournant vers les corps échoués, mais plus précisément sur les oiseaux qui restaient là, aux alentours. "Apparemment, les oiseaux s'en prennent à ceux qui oseraient s'approcher de trop près des cadavres. Peut-être parce qu'ils les considèrent comme leur nid, ou leur garde-manger ... ou bien parce qu'ils sont guidés par une conscience supérieure ?"Il exposa des idées, mais il fallait admettre que la dernière se voulait très superstitieuse. Mais avec les Yokaïs et le peu d'informations à leur sujet, la superstition avait sa place. De ses origines, Jirô avait grandi dans un milieu qui craignait ces créatures, parce que tout paraissait possible avec elles. Et depuis qu'il était devenu genin, et même à l'académie, il avait compris que bien des mystères entouraient ces créatures. Qui sait ce dont elles étaient capables, et comment elles pouvaient influer sur le vivant. "J'imagine que ... l'un de nous devra servir de diversion ... attirer les oiseaux pendant que l'autre les déplace ?"Jirô craignait déjà que Bankichi ne confirme ses doutes, quelque chose lui disait qu'ils n'auraient pas à tirer au hasard sur qui servirait d'appât. Hrp : Désolé du retard, j'ai eu une semaine de fou. |
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Dim 3 Mar - 23:27
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▶ Sujet: Re: Yokaï me, yokaï moé ! [Ban Shiki et Ban Kichi] Yokai me, Yokai moé Ft. Bankichi, et BanshikiPaisibles ? Cela n'était pas l'adjectif que Bankichi aurait choisit. Le genin avait un stratège à proposer. Bankichi dodelina de la tête. Il y avait du bon. C'était pas trop mal. En temps normal, je pense que cela serait une bonne solution. Néanmoins, je dispose qu'une rare capacité qu'il serait judicieux d'utiliser ici - notamment parce que cette masse d'oiseau risque de se retrouver sans nourriture, et dans ce cas-là, la source la plus proche sera le village. Parfois, la force brute à de gros avantages. Alors je te demande une seule chose, c'est d'envoyer des jutsus ou des projectiles pour couvrir après ma technique si les oiseaux décident de passer de l'intimidation à l'assaut.Bankichi s'approche un maximum de la presque-île mentionné, une sorte de piton rocheux relié à la terre par un pan de sable présentement à découvert, mais peut-être pas toute la journée. Il calcula dans sa tête... des trajectoires. Il y avait là un bon angle d'approche. Il hocha de la tête et monta sur un récif plus grand que les autres, avant d'ajouter à l'intention de son partenaire. Et...hmmm... ne sois pas intimidé par ce que tu vas voir. Ecole du néphilim : exécution de masse.- technique utilisée:
Ecole du Nephilim : Exécution de Masse - Dieu reconnaitra les siens — ANinjutsu SpécialAprès avoir effectué des mudras, l'orgeuilleux utilisateur envoie en l'air une myriade de fils noirs dans une trajectoire en cloche qui descendent avec dangerosité sur toute une zone, infligeant de lourds dégâts. .
ATTAQUE de ZonePuissance de rang A-
Les fils noirs dansaient sous la peau de Bankichi. C'était son présent. Son futur. Sa malédiction, comme il l'avait décrit. Les mudras les libérèrent de cette contrainte. Ils devinrent libres, animés de leur propre vie. Ils fusèrent vers le ciel en une énorme masse noire tressée, tissée et solide comme le tronc d'un Arbre-Monde avant de se rediviser en une multitude de branches d'un saule pleureur. Chaque petite branche avait le tranchant d'une hallebarde en acier Tetsujin, et il y en avait suffisamment pour assombrir le ciel. Ainsi commença le deuxième Acte : par un assaut total et absolu sur la flotte aviaire. Beaucoup succomberaient à cette première vague, peut-être pas tous. Et là, Jiro pouvait être le soutien inespéré; car Bankichi était assez concentré à son génocide de piaf pour avoir du mal à se défendre d'une éventuelle contre attaque. © Bankichi |
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Lun 4 Mar - 17:02
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▶ Sujet: Re: Yokaï me, yokaï moé ! [Ban Shiki et Ban Kichi] @Kaguya Bankichi Bankichi écouta avec attention la stratégie de son genin. Cette mission était sa première, et il était important qu'il apprenne à réfléchir de lui-même. Car un jour, peut-être, ou surement, il n'aurait plus de supérieur pour lui tenir la main. Le chunin valida le plan, mais le modifia cependant. Il évoqua les failles, comme quoi Jirô n'avait pas réfléchi suffisamment loin. Que ferait-il si les oiseaux étaient affamés ? Il y avait de fortes chances qu'ils s'en prennent aux villageois, plutôt que de partir gentiment. Le genin fit tourner sa langue dans sa bouche qu'il frotta par la même occasion avec sa main. Il était quelque peu confus, mais écouta avec attention. Bankichi, lui, expliqua comment modifier le plan initial pour le rendre plus efficace encore. Exterminer tous les oiseaux serait un bon moyen d'assurer qu'ils ne porteraient plus problème aux villageois, avant de déplacer les monceaux de cadavres de Yokaïs. "D'accord ... oui, je peux faire ça."Fit-il, comprenant que son supérieur se reposait sur lui, le temps d'utiliser sa technique. Une fois prêts, le chunin se mit en position, exécutant les mudras d'une technique inédite, auquel Jirô n'avait jamais eu l'occasion d'assister. Le Kaguya vint avertir son genin de ne pas être trop surpris, mais cet ordre était difficile à obéir. La technique de Bankichi était impressionnante, et dévastatrice. Exactement le style de technique que l'on s'imaginait d'un Kaguya. Notamment pour le coté destructeur. Pour ce qui était des os, Jirô repasserait. Les fils noirs fusèrent en un dome perçant de toutes parts sur les oiseaux. Nombreux furent pris par surprise, n'étant des Yokaïs que d'apparence et de par leur caractère quelque peu belliqueux, mais ne possédant aucune propriété pour se défendre d'un tel assaut. Les croassements d'agonie des volatiles commencèrent à résonner, et pendant un instant, Jirô crut bien que Bankichi ferait le nettoyage en un seul assaut. Mais c'était naïf de croire cela. Les survivants repérèrent l'instigateur de l'attaque, et le peu d'instinct Yokaïs qu'ils avaient, les poussèrent à passer à l'assaut. "Oh mince ..."Fit Jirô qui s'avança, les pieds trempant dans l'eau froide. Il attrapa quelques shurikens qu'il jeta au loin, visant les oiseaux. Il n'était pas un expert du lancer, mais avait eu suffisamment d'entraînement pour parvenir à en étaler deux sur trois. Les autres, il s'en occuperait à la main, avec son sabre. Il sortit l'arme, et se rapprocha le plus qu'il put, sans que l'eau ne puisse entraver les mouvements de ses bras, et peu ceux de ses jambes. A peine le premier volatile fut-il à portée que le garçon agita sa lame, trancha la gorge du premier. Jirô devint alors l'ennemi numéro un à abattre, les charognards se jetant sur lui et commençant à le piquer avec leurs becs acérés. Le garçon se protégeait d'un bras, et agitait sa lame à tout va pour faire le plus de victimes possibles. Trois oiseaux, quatre, cinq, puis une dizaine parmi les survivants. Il continua, jusqu'à qu'enfin, les derniers volatiles cessèrent d'insister et ne prirent leur envol, allant se faire tuer ailleurs. Ils ne seraient plus une menace. Autour de Jirô, des cadavres d'oiseaux étaient portés par les vagues et commençaient déjà à s'éparpiller ou à être emportés. Le garçon, lui, avait quelques menues blessures, pincées à sang par les becs acérés des assaillants. Mais il irait bien, rien qui ne serait pas soignés par un onguent. Il commença à s'approcher de Bankichi, le scrutant. "Je pense que c'est fini."Fit-il, jetant un oeil en direction des monceaux de cadavres. Autour de ceux des yokaïs, la chair broyées des oiseaux tués par l'attaque du chunin. Jirô posa sa main sur sa joue qui saignait dans un mince filet de sang. "Mince ... j'espère que les villageois ont tort ... que je ne vais pas me transformer en Yokaï moi aussi."Une petite blague, mais sur un ton qui laissait demander si le genin n'était pas un peu inquiet. Les superstitions et les croyances pouvaient parfois être convaincantes. |
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Mar 5 Mar - 16:41
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▶ Sujet: Re: Yokaï me, yokaï moé ! [Ban Shiki et Ban Kichi] Yokai me, Yokai moé Ft. Bankichi, et BanshikiL'assaut du chunin était un succès. Il ne suffit pas en lui-même, bien entendu. C'était malheureux. Jiro se chargea d'attirer les quelques volatiles encores vivants - et il y en avait pas mal du tout. Bankichi se dit au début qu'il allait l'aider... mais rapidement, il changea d'avis. Le genin semblait plutôt bien se battre, c'était une bonne expérience pour lui. Et puis, surtout, il avait une flemme internationale à s'en mêlé et préféra rester assit sur le côté. Quand il eut fini, Bankichi... l'applaudit. Gentiment. Doucement, sans forcer.
Quant à sa crainte de se transformer en Yokaï, Bankichi répondit simplement.
Ne t'inquiète pas, si tu te transformes en Yokai, je te tuerai moi-même.
...
Bankichi attendit au moins cinq secondes avant d'éclater d'un rire guttural et énorme, un croassement qui fleurit de ses poumons et s'envola au ciel. Il relâchait la pression, Bankichi. La pression de son affrontement de Shinchu. La pression de Taosu et de la perte de sa maitrise de ses os. Oui, c'était presque une petite vacance ici, à tuer des volailles avec Gyro Jiro et déplacer des yokaïs. Bankichi se calma et écrasa une fine goutte dans le coin de son oeil. Devenir Yokaï était heureusement une chose dont personne n'avait entendu parler. C'était du domaine de la pure fiction.
Tu devrais voir ta tête, c'est une blague bien sûr. Au pire, on rentre vite à Kiri et je connais une bonne eisenin. Elle n'est pas du coin, malheureusement, c'est une Uzumaki. Mais Asami est véritablement compétente pour soigner. Tu peux compter sur elle. Bon, ce n'est pas tout à fait fini, on a cinq cadavres a récupérer ceci dit selon l'énoncé de la mission... Laisse moi quelques secondes...
Bankichi composa des mudras et utilisa les mêmes fils noirs qui avaient dansés dans le ciel et dans les chairs pour attraper les cinq cadavres de Yokaï marins et les attacher à sa monture qui se mit à les trainer hors de leur récifs et sur la plage. La charge était lourde, mais l'invocation Kuchiose était relativement forte et aidée de la deuxième, la charge était supportable.
Enfin, Bankichi dut quand même descendre de son invocation et marcher, ce qui était proche de son risque de fracture intellectuelle. Heureusement, le trajet jusqu'au village n'était pas fort long. Les yokaïs marins n'étaient pas aisé à tirer, et ils perdirent quelques petits morceaux en chemin. Rien de trop grave, heureusement. Un ptit aileron. Un oeil. Un bras. Trois fois rien.
Ils revinrent au centre du village pour venir les y déposer, conformément à la tradition de la saison de l'été.
Voici ce qu'on a récupéré de votre... Dard. Ce sont des beaux trophés pour la moisson de l'été. Les charognards ne devraient plus être un problème. J'ai évité de les toucher en utilisant des cordes noires, selon vos coutûmes.
Bankichi relâcha sa technique et salua le chef du village. Ne manquait plus que le trajet du retour - Bankichi remonta sur sa salamandre et attendit que Jiro fasse de même.
Tu t'es pas mal débrouillé contre ces maudits volatiles, je dois dire. Avec un peu d'expérience, je suis certain que tu peux faire un épéiste exemplaire.
© Bankichi |
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Mer 6 Mar - 18:24
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▶ Sujet: Re: Yokaï me, yokaï moé ! [Ban Shiki et Ban Kichi] @Kaguya Bankichi Moment de silence, le temps d'une seconde. Jirô dévisagea Bankichi, avant de comprendre au moment même où l'homme éclata d'un rire tonitruant, qu'il lui faisait une blague. Le genin se mit à sourire, la gêne se dissipant et se laissant charmer par l'entrain de son supérieur. Bankichi était un homme sympathique et quelqu'un avec qui il était agréable de faire équipe. Il avait su l'accueillir, le mettre à l'aise, lui dire quoi faire, mais aussi le laisser faire ses propres choix et proposer ses idées. Un excellent professeur et un parfait guide pour une première mission. L'homme alla même jusqu'à le rassurer au cas où des effets secondaires se présentaient dans le corps du garçon. Ce qui était peu probable, bien sur. Mais il était toujours bon de savoir qu'en cas de coup dur, le chunin chercherait à l'aider, et non pas à lui trancher la gorge tout simplement. Le temps était à la blague, et le suivant au travail. Retrouvant son sérieux, Bankichi laissa entendre qu'il restait des tâches à finir avant d'estimer que la mission était accomplie. Même si les oiseaux avaient été éradiqué, il fallait déplacer ces cadavres de Yokaïs. Sans quoi, tout recommencerait. Heureusement, l'homme avait le pouvoir de rendre la tâche facile. Sa mystérieuse technique, et ses invocations furent largement suffisantes pour combler la main d’œuvre. En l'observant, Jirô sut que cette mission était oui, trop facile pour cet homme expérimenté. En vérité, il aurait très bien pu se passer de lui s'il l'avait voulu. Mais bon, pensa t'il, c'était ainsi qu'il apprenait les rudiments. Le garçon suivit son supérieur jusqu'au village, les salamandres les accompagnant tout le long, surprenant les villageois de leur force titanesque. Positionné derrière le chunin, Jirô le laissa parler au chef du village, expliquant la manière dont il avait procédé pour accomplir leur tâche. Tout avait été fait et respecté dans les règles. Le chef remercia les deux shinobis, son attention se portant particulièrement au chef, visiblement leader de l'exécution de sa demande. Bien vite, les deux shinobis s'en retournèrent sur leur monture respective. Après cette fière réussite, Jirô se sentit pousser des ailes au point de monter avec plus d'assurance sur la salamandre. Le garçon était fier. Mais qui pouvait lui reprocher. C'était sa première mission en tant que genin, c'était toujours un moment particulier. Et il admettrait plus tard combien il avait eu de la chance d'avoir Bankichi pour cette première fois. Ce dernier félicita le jeune homme, et Jirô lui fit un sourire franc, le regardant avec gratitude. Etre encouragé de la sorte par Bankichi Kaguya, c'était un honneur. "Je vous remercie."Fit-il avec respect, n'oubliant pas la différence de rang, militaire, mais aussi de sang, qui les séparait. A ses yeux, et combien il savait que les Kaguya étaient des brutes sanguinaires, Bankichi méritait les égards apportés aux nobles du village. Jirô, n'était qu'un paysan. "Si je peux me permettre, j'aurai une question ..."Il hésita, mais Bankichi l'avait suffisamment mis en confiance pour qu'il aille plus loin. "Votre technique ... c'est ... je n'avais jamais vu ou entendu parler d'une telle faculté. Je pensais que les Kaguya utilisaient leur chakra pour manipuler leurs os. Est-ce que ... ce serait une variante ?"Il était intrigué, curieux même, il l'avouait. Aussi craint étaient les Kaguya, c'était un rare privilège, que seuls les Kirijins pouvaient avoir, sans passer par le trépas, que d'observer la réalisation des techniques d'os. Or, Bankichi avait usé d'un tout autre style. Pour sur que ça intriguait l'adolescent. |
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Jeu 7 Mar - 12:28
Expérience : 1039
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▶ Sujet: Re: Yokaï me, yokaï moé ! [Ban Shiki et Ban Kichi] Yokai me, Yokai moé Ft. Bankichi, et BanshikiSur le chemin du retour, Jiro avait une question à lui poser. Ce n'était évidemment pas un souci.
Vas-y.
Puis vint la question.
Et c'était évidemment un souci.
Il ne répondit pas tout de suite, Bankichi. Il attendit quelques minutes, comme s'il ignorait initialement la question, et qu'il se concentrait sur diriger sa salamandre au travers d'une forêt un peu plus dense. Puis il soupira. Cela ne servait à rien de tout garder pour lui, même si ce n'était pas la conversation la plus chouette. Cela allait se savoir, qu'il était "désossé" comme le disait Zetsumei, son cousin sauvage et bestial. Autant répandre des bonnes informations à ce genin. Et il commença doucement.
Je ne sais pas, je pense que non, mais sans certitude. J'avais la capacité clanique de la manipulation des os, je suis né avec comme mes cousins. Mais lorsque nous avons tué Shinchu - le yokaï originel... et bien, il nous a marqué d'un sceau maudit, j'ai sentit mon chakra se changer, et j'ai craché un coeur en morceaux. Un vrai coeur, un truc de dingue. Depuis lors, je n'ai plus réussit à bouger mes os. Ils ne me répondent plus. A la place, j'ai ces fils noirs qui se sont éveillés.
Qui n'étaient pas faibles non plus, ces fils. Sur pas mal d'égards, ils étaient même plus polyvalents. Même si ce n'était pas son application préférée, ils pouvaient être utilisés comme médecine urgentiste. Ou aider à se déplacer. Faire des défenses pour ses équipiers. Préparer des pièges... Quelque part, cela le convenait mieux aussi, car il n'était pas un kaguya classique. Au barbarisme de son clan il essayait d'imposer de la discipline, de la rigueur. Sa salamandre traversa un ruisseau, l'aspergeant légèrement d'eau sur le visage avant de remonter sur la terre ferme et de naviguer entre des arbres.
Ils sont différents des os kaguya. Y'a un parallèle, et je comprends ta question sur la variante. Ils sont plus flexibles, plus manipulables, moins solides. C'est une situation bizarre, ma cheffe de clan n'est pas ravie de ça et m'a encastré dans un mur. Je vais devoir faire quelques recherches là-dessus.
Bankichi resta songeur, avant d'arrêter sa monture quelques instants pour récupérer des fruits mûrs. Il en envoya un à Jiro, avant de reprendre le chemin de Kiri qui, déjà, était en vue derrière le dernier bosquet. L'avantage de ces invocations, c'était notamment qu'elles se fatiguaient à ta place, tout en allant aussi vite voir plus vite. Ils étaient vite arrivé au village de la mission, ils étaient vite de retour.
Tu t'occuperas de faire notre rapport ? Une bonne mission pour ta part, Jiro. J'espère que nos chemins se croiseront encore, la Brume peut-être contente de te compter parmis les siens.
Puis il le salua, désinvoqua ses deux invocations et rentra au village vaquer à ses occupations. La Chasse Sauvage. Son Jiongu. Les Yokaïs. Oui, il y avait à faire. © Bankichi - Spoiler:
MERCI POUR LE RP ! très sympa, n'hésite pas à me recontacter pour un autre, j'ai essayé de te donner quelques éléments de trame aussi pour mettre ton personnage au courant de quelques trucs.
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▶ Sujet: Re: Yokaï me, yokaï moé ! [Ban Shiki et Ban Kichi] |
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