Dim 25 Fév - 0:37
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▶ Sujet: Uzumaki Aeonya [Terminé] Uzumaki Aeonyavillage cache de la foudreInformationsNom : Uzumaki Prénom : Aeonya Sexe : féminin Âge et année de naissance : 30 ans, née en 53 Pays d'origine : Shogunat d’Homura Pouvoir clanique ou spécifique :Manipulation de l’esprit Psychologie et physique De ta plastique fine et élancée, tu ne dévoiles jamais plus que ce que tu dois, drapant dans les secrets de tes capes et de tes vêtement les stigmates foncés de tes tourments passés. Ces plaques de peau brûlée, disgracieuses et honteuses, que tu prends soin de dissimuler pour ne pas échauder ceux et celles qui viennent chercher ta compagnie, habités de ces libidineuses pensées. Tu joues de tes charmes, consciente de leur force, fais onduler sans scrupule ta chevelure animée par la fougue du brasier. Chacune de tes courbes promet la douceur d’un instant partagé, la volupté d’une intimité offerte et désirée, et tu as depuis longtemps appris comment faire fructifier le moindre soubresaut provoqué par ta posture achalandée. Derrière ce sourire, cette démarche assurée, ces relents fruités que tu sèmes à chacune de tes foulées, tu caches néanmoins bien plus qu’un corps ravagé.
Tu aimes le pouvoir. Le voir s’exercer, et le sentir à ta portée. Tu affectionnes la richesses, que tu perçois chez autrui, consciente des prouesses que tu es capables de produire pour qu’elles te reviennent de droit, au prix d’un souffle ou d’un soupir. Tu aimes bien trop la vie, pour te risquer à la perdre, mais tu la veux pleine, opulente et sans compromis. Tu convoites l’accès à tout et à tout le monde, assoiffée des pensées et des ambitions dont tu te nourris, amusée parfois même par la naïveté de ceux qui tueraient pour ta compagnie. Tu n’affectionnes pas te salir les mains, même si tu y concèdes quand c’est nécessaire un certain entrain. Tu aimes bien mieux voir autrui suer et saigner pour ta cause, rester hors de la mêlée et lorgner avec vanité sur la chose. Tu as déjà trop subi, trop souffert, pour pouvoir accepter d’en endurer davantage, mais demeures déterminée à gagner les hauteurs que tu vois comme ton héritage. Un dû, que tu te dois de réclamer, même si cela veut dire manipuler, trahir, tuer. Dévorée par un mal qui se répand sur ta peau, tu l’es également dans tes entrailles, par cette culpabilité que tu gardes sous silence. Cette plaie ouverte et infectée, engendrée par tes dons, et sur laquelle tu avais depuis érigé une chape de plomb.
Idéaux de votre personnage Tu vis pour les hauteurs et leur opulence, le rêve d’un jour t’échapper pour de bon de toute forme de besoin. Tu manipuleras et briseras quiconque se mettra sur ton chemin, dénicheras toujours un moyen pour retirer un gain. Autrui est pour toi un outil, un intermédiaire, et tu ne lésineras sur aucun degré de duperie pour t’en faire un émissaire. La belle vie que tu mérites, dans l’ombre du pouvoir. Son exercice illégitime, sans que quiconque puisse le percevoir. La main douce et fantomatique, sous les robes de ses Majestés.
Liens et perception du mondeSouhaitez-vous que votre personnage ait un lien particulier avec l'un des PnJ du forum ? Comment ce PNJ connait-il votre personnage ?
Je mets le lien en suspend pour le moment.
Choisissez une question (ou plusieurs si vous le souhaitez) parmi celles ci-dessous à laquelle vous répondrez dans cet encadré.
Que pense votre personnage de l'identité "traque/information/pistage" de Kumo dans le rapport entre la faction et le reste du monde ? Lui semble t'il nécessaire ?
Tu sais depuis longtemps maintenant à quel point l’adage est emprunt d’une profonde vérité : le savoir est le pouvoir. Tu respectes pour cela les extrémités auxquelles le régent des terres de l’éclair est prêt à aller pour l’étendre et le fortifier. Aucun code d’honneur quel qu’il soit ne vaut l’ascendance offerte sur ses voisins par les confidences et informations sensibles recueillies par un quelconque moyen.
Comment se positionne votre personnage par rapport à l'atmosphère de paranoïa se développant entre les clans du village, causé par la philosophie majeure (traque/information/pistage) du village ?
Autant obstacle qu’elle ne facilite parfois tes exactions, l’atmosphère qui règne dans le village et le pays forme une toile sur laquelle tu apprends encore à naviguer, tirant sur les fils existant pour actionner les bons leviers, tissant les tiens propres lorsque tu en as l’opportunité.
Que pense votre personnage du Daimyo Koriki Tomio, reconnu comme étant le digne successeur de son cruel père et ex-Daimyo ?
Intérêt, méfiance, respect et convoitise se mêlent lorsque tes pensées s’appesantissent sur son sujet. Il représente tout à la fois ta cible, ton adjuvant, ton modèle et ton pantin, celui dans l’ombre duquel tu aspires à te lover pour mettre définitivement derrière toi cette vie de besoins.
Comment se positionne votre personnage par rapport aux clans de Kumo ?
Toi-même issue d’un clan à la renommée internationale, tu n’as cure de la bravade et du prestige dont tentent de se targuer les trois grandes bandes qui se déchirent à Kumo pour le pouvoir. Tu te méfies des Aburame, au pouvoir insidieux, ne vois chez les Shiratsuchi qu’un nid d’opportunités, et ne perçois chez les amis des canidés qu’un ramassis de soldats qui ne savent que faire de leur loyauté. Chacun joue toutefois son rôle, comme autant de figures du Kabuki, pions émérites de la scène débitant leurs répliques.
Histoire du personnage
Bien ignorante des événements amers qui avaient mené à ta conception, tu naquis en l’an 53, sur les terres du Shogunat d’Homura. C’était au sein de cette contrée prospère entre toutes que ta mère, fuyant les horreurs de la Pluie, avait trouvé refuge pour tenter seule de t’élever en dépit de son sentiment déjà ambivalent à ton sujet. Fruit d’une abjecte agression dont tu étais la séquelle, longue avait en effet été la réflexion pour ta génitrice, quant à savoir si elle voulait te laisser grandir dans sa matrice. Sa décision arrêtée, et tes doigts potelés entre les siens, il fut toutefois trop tard pour endiguer ce mal dont tu incarnerais les desseins. Les premières années de ta vie s’avérèrent douces et innocentes, pleines d’amour partagé, mais il ne fallut que le truchement du chakra pour révéler à ta mère ce qui en ton sein s’était caché. Toi même compris rapidement, une fois tes dons révélés, la nature des secrets que ta parente avait voulu garder. Tes incursions dans son esprit, aussi sporadiques qu’involontaires, t’apprirent en effet le peu qu’il y avait à savoir sur l’identité de ton père. De même, tragiquement, que ses manières.
Tes songes d’enfant cependant n’étaient pas prêts à digérer ce genre de tourments, et ce fut bien malgré toi que tu propageas ce traumatisme infantile dans l’esprit de celle qui t’était la plus proche, déchirant par fragments la psyché de celle qui avait pris sur elle de t’élever. Abîmées chacune par la douleur de l’autre, vous n’éprouvâtes bientôt que rancune pour celle que vous aviez autrefois aimé, malmenés par vos pensées, vos cicatrices, vos regrets. Des années difficiles s’égrenèrent alors pour toi comme pour elle, entre les murs de la capitale du Shogunat, partagées entre la crainte et la haine que tu dispensais avec aisance, du haut de ton adolescence. Des sentiments qui s’éteignirent dans le creuset de ta culpabilité, le jour où les incendies ravagèrent la cité. Peur, panique et souffrance envahirent en cette occasion ton esprit perméable, te plongeant dans une transe qui pour ta mère sonna le glas. Son mental brisé par cette ultime incursion, fragmenté par tes propres effusions, elle fut rendue incapable d’échapper aux flammes ou même de t’en protéger, et c’est hors d’haleine que tu finis ta course, ton corps par les flammes léché.
Récupérée, soignée et relâchée dans la nature sauvage du Shogunat, tu dus alors apprendre pour de bon ce qu’il en coûtait pour survivre ici bas. Orpheline mendiante, voleuse et chapardeuse, c’est à peine si tu parvins à te nourrir, durant ces maigres années. Tu côtoyas la misère, la lie et la pauvreté, te roulas dans la fange pour y trouver à manger. Bien des fois alors, tu songeas à t’éteindre, à laisser ta vie t’échapper, pour laisser ta maman t’étreindre. Mais tu ne faisais en ce temps qu’apprendre, en réalité, jusqu’à quelles extrémités tu étais prête à te rendre, pour triompher. Forgée par la pire expérience, tu trouvas en effet un moyen d’échapper à la démence. De retourner contre les Hommes l’ampleur de leurs vicissitudes, tout en t’en faisant dans le même temps des sujets d’étude. De tes dons tu te rendis maîtresse, afin d’assouvir leurs fantaisies, fussent-elles niaises, sauvages ou hérésies. Tu appris à faire de ton corps ce qu’ils voulaient qu’il soit, amas de chair complaisant, flatteur et vecteur d’émoi. Tu écoutas hurler leurs désirs dégoûtants et t’employas à les satisfaire, épargnant ta peau de leurs doigts écœurants grâce à ton esprit et ses mystères. Ainsi parvins-tu à sortir de la misère et à prendre du galon, suffisamment pour qu’un riche seigneur marchand de Kaminari jette sur toi son œil abscons.
Avec malice et volupté, tu lui ravis alors ses sens et son coeur, t’insinuas dans sa psyché pour faire de toi son âme sœur. Il te ramenas alors naturellement avec lui, une fois ses affaires au Shogunat conclues, t’offrant ainsi la vie que tu savais t’être due. De douces années, drapées dans le traître linceul du mensonge : celui dans lequel ton hôte vivait, mais que tu imposais aussi à tes songes. Tu goûtas au luxe, à la paresse, au nectar de l’ivresse, et en tout moment à cette facilité, à ce sentiment du pouvoir dûment exercé. C’était là ton royaume, édifié par la force de ton esprit, ancré dans les pensées de celui qui t’était dès lors soumis. La chance toutefois cessa de te sourire, lorsque les dissensions au sein de la Foudre commencèrent à gronder, que l’allégeance ostentatoire de ta marionnette au Seigneur Koriki se mua en cible toute désignée. La vaste et riche résidence qui avait été ta maison fut mise à sac et réduite en cendres, par un groupe de rebelles qui manqua de se faire prendre. Ta vie partie en fumée, en même temps que tout ce que tu avais possédé, fut-ce au travers le celui dont tu avais si longtemps envahi l’esprit.
Ta quête, alors, reprit de plus belle, teintée cette fois-ci d’une bien sombre ambition. Celle de trouver l’ombre la plus cruelle à laquelle prêter tes intentions. Tu avais goûté au pouvoir dans sa plus simple expression, à son exercice indirect et pourtant sans compromission. T’incombait dès lors cette responsabilité, celle de t’offrir à toi-même une nouvelle opportunité. Imbue et décidée, tu entrepris alors le voyage en direction de la cité perchée dans les nuages. Là où, il t’était conté, s’amassaient les forces armées de sa majesté. Une entrée garantie dans son entourage, quoi que lointain, qui augurait de bien des rouages afin de parvenir à tes fins. Enrôlée sous le nom que ta mère avait porté, conscient de l'aura qui y était associée, tu fis tes classes en arborant ce faux enthousiasme qu’affectionnaient les hommes, reflet déformé de leurs désirs souvent inavoués. Tout juste fus-tu promue Genin, que Koriki Tomio joua son jeu de dupe, mit sur pied cette parodie visant à asservir sa propre armée. Tu te défilas ce jour là des combats, te retranchas dans les profondeurs, consciente d’avoir dû laisser passer là ton heure.
Plus tard, lorsque le tocsin retentit, que les meutes s’animèrent face à leur cité envahie, tu manifestas le même degré d’empathie et d’investissement que tu ne l’avais fait précédemment. Tu laissas ces gens mourir et courir vers leur trépas, te retiras des conflits et te muras dans un arrogant tracas. Tu avais un don, pour attirer à toi l’attention des Hommes, mais pouvait également choisir d’en user afin d’échauder leur attention. Un océan de possibilités dont tu ne te priverais pas d’abuser, pour mener à bien ta quête en laissant les autres sur le bas-côté.
Dernière édition par Uzumaki Aoenya le Lun 26 Fév - 1:14, édité 5 fois |
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Mar 27 Fév - 13:16
Expérience : 767
Messages : 250
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▶ Sujet: Re: Uzumaki Aeonya [Terminé] UZUMAKI AEONYA : PRÉSENTATION VALIDÉE 雲隠れの里・自己紹介する : 了承済み J'ai beaucoup aimé ta façon de raconter l'histoire du personnage, les tournures de phrases, son évolution et sa manière d'évoluer dans la vie avec, ici et là, des utilisations graduelles de son pouvoir qu'elle ne connaissait pas et qui servent parfaitement l'usage que tu lui en fais faire, sans manquer d'éléments de contexte ou de logique. Évidemment, tu es validé en tant que GENIN de RANG C au sein de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. En ce qui concerne le lien PnJ, puisque tu en disposes d'un sur ton compte principal, Aeonya ne pourra pas en avoir à la présentation. Libre à toi de t'en créer, cependant, à travers tes interactions futures. Tu pourras accéder à ta [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et commencer à la confectionner sous peu ! |
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