![À qui appartiens-je ? [Mission B - Ft. Aeonya] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) Ven 8 Mar - 5:11
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▶ Sujet: À qui appartiens-je ? [Mission B - Ft. Aeonya] Depuis quelques temps, un groupe de bandits sévit dans la région au sud-est de Kumo et dépouille les caravanes de marchandises. Toutefois, lors du pillage de la caravane venant de Shimagata, les marchands se sont vaillamment défendus. Ce fut un véritable bain de sang. Bien que les corps eussent été enlevés et enterrés, des tensions sont apparues lorsqu’il a fallu récupérer les marchandises et les rendre à qui de droit. En effet, deux problèmes majeurs font que la réappropriation des marchandises est actuellement impossible. Premièrement, des arais ont pris possession du convoi abandonné et n’ont nullement l’intention de laisser les humains récupérer leur dû. Deuxièmement, plusieurs personnes se réclament être le propriétaire de mêmes objets. Certaines denrées étant précieuses et périssables, il faut absolument trouver une solution. Les autorités vous envoient sur place pour remédier à la situation. Note : vous trouverez la description des arais dans le bestiaire des yokaïs à disposition des joueurs ( clique sur moi). Étapes —→ Se rendre sur les lieux du drame et reprendre les marchandises aux arais ;
→ Faire l’inventaire des objets et les rapatrier dans un entrepôt à Shimagata ;
→ Mener l’enquête pour rendre les objets à leurs propriétaires et évincer toute personne malhonnète voulant s’approprier les biens d’autrui ;
→ Faire votre rapport aux autorités.
| Récompenses —◘ 7 XP et 90 000 ryôs par participants. |
« C’est toujours nous qui devons gérer ces fichus yokais, au dirait. Et ils sentent toujours vraiment mauvais. »
*Grrrrr*C’est un fait, songea Hattan en refermant l’ordre de mission. La situation semblait assez complexe, et ce ne serait pas assez de récupérer les biens disputés, il faudra également établir les réels propriétaires en plus. Pourquoi c’était à un shinobi de s’occuper de cela en fait… Hattan préférait nettement lorsqu’il pouvait résoudre les situations avec un ou deux coups de griffes puis retourner chez soi. Qui plus est, il avait été mis en partenaire avec une kunoichi qu’il ne connaissait guère. Le nom de famille était célèbre et bien connu, mais quel genre de prénom est Aeonya ? Peut-on faire confiance à quelqu’un dont le nom commence et fini par la même lettre ? Hattan était presque certain qu’il y avait une loi divine quelque part contre cela. Mais une mission était une mission. Puis, il n’était pas mécontent de pouvoir sortir du village pour explorer un peu le côté sud du pays en chemin. Le genin se sentait toujours plus libre une fois hors de Kumo, comme si la village était une sorte de pieuvre tentant toujours de le retenir, ses longs tentacules voulant lui rappeler que son Daymio était une ordure et son Kage, un marionnette. De quoi inspirer le patriotisme. Qu’il avait toujours. Hattan croyait en son peuple, et croyait en Kumo. On pouvait aimer et déplorer à la fois, après tout.
« Allez. »
*BARK*Enfilant son manteau de voyage tout en marchant, main fermée sur un sac de messager qu’il passa en bandoulière, Hattan se mit en route vers l’endroit qui définissait les éternels débuts de mission, surtout lorsqu’on est un genin encore sans expérience (littéralement). Il fallait essayer de rester positif, peut-être pouvait-il apprendre de cette Aeonya, d’elle et qui elle était. Senken était un bon ami, mais même un Inuzuka pouvait apprécier un peu de camaraderie humaine de temps à autre. Oh, s’il avait su. Le lieu convenu était relativement discret, alors de voir une chevelure écarlate lui donna de bons motifs de croire qu’il avait trouvé la bonne personne. Un signe de la main amical, il s’approcha, Senken trottinant à son flanc.
« Aeonya ? Je suis Hattan des Inuzuka. Ça change un peu de voir quelqu’un à l’heure; mon dernier partenaire m’a laissé en plan deux heures la dernière fois, haha. »
Comme s’il oubliait quelque chose, il levait un doigt avant de désigner Senken, dont la fourrure était relativement grise aujourd’hui.
« Et voilà Senken, mon ninken… Hmm ? »
Le Genin observait la bête, intrigué de voir le ninken s’être assis et fixer l’Uzumaki. Quelque chose prenait son attention à propos d’elle, mais difficile de dire quoi actuellement.
« Eh bien. D’habitude il se contente de renifler un peu puis il ignore les gens. Quelque chose chez vous doit l’intriguer. »
Il en saurait plus une fois le chien sortit de sa rêverie, songea t-il.
« Bon, et cette mission alors ? Avez-vous déjà eu affaire à ces… Arais, c’est ça ? Comment allons-nous récupérer les marchandises… Pas que ça me dérange d’utiliser la force, mais je ne sais pas trop à quoi m’attendre de ces créatures… »
Avec un peu de chance, elle avait déjà un plan et lui, une opportunité pour l’entendre. @Uzumaki Aeonya |
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Sam 9 Mar - 0:17
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▶ Sujet: Re: À qui appartiens-je ? [Mission B - Ft. Aeonya] Le temps précieux que tu dédiais ordinairement à tes affres et tes manigances à ciel ouvert afin de te construire brique après brique un réseau invisible et efficace d’adjuvants et soupirants déconnectés les uns des autres fondait ces derniers temps comme neige au soleil. Tu t’en fis à nouveau la réflexion lorsque déboula à nouveau ce matin là devant ta modeste demeure à l’étage d’une résidence un nouveau parchemin qui recelait assurément son lot d’ordres et de directives à suivre à la lettre. Que ce fut en conséquences des drames récents qui avaient frappé la cité ou d’une contingence de faits indépendants, les besognes s’enchaînaient sans temps mort dernièrement, à tel point que tu trouvais bien peu d’occasions de retourner te pavaner sous couvert de ta fausse innocence dans les jardins du Domaine des Fleurs. Non seulement cela, mais être chargée ainsi coup sur coup de te distinguer par la réussite plus que souhaitable de tes missions risquait à terme d'attirer sur toi une attention dont tu ne voulais pas. En tout cas, pas sous cet angle là. Bon gré mal gré, tu allas cependant délier le sceau du parchemin pour prendre connaissance de son contenu, et écarquillas momentanément les yeux, dans l'intimité de son petit séjour, à la compréhension de celui-ci.
En dépit des difficultés qui s'annonçaient pour t'acquitter de ton devoir, tu te félicitas malgré tout d'entrevoir l'absence de confrontation directe qui était envisageable à cette fin. Ne pas attirer les mauvaises paires d'yeux sur toi était une chose, mais passer pour une kunoichi incompétente en était une autre que tu ne pouvais pas non plus te permettre. Valoriser la personne que tu n'étais pas, afin de combler les attentes de celle que tu étais en ton for intérieur. Consciencieuse, tu pris donc le temps de préparer tout l'équipement réglementaire en le glissant astucieusement à tes vêtements et dans l'intérieur de ta cape, puis te rendis sans hâte mais à une allure soigneusement étudiée de femme désirée au point de rendez-vous indiqué. Ton coéquipier, songeas-tu en chemin, était un membre du clan Inuzuka, issu de la tribu qui venait de perdre son alpha. Tu réservais comme à chaque personne que tu rencontrais pour la première fois tes meilleurs atours à ce Hattan, mais restais alerte quant aux risques supplémentaires qui existaient au contact de ces maîtres chien. Leur flair était fin, leurs instincts affûtés, et le moindre faux pas en leur compagnie pouvait lourdement te coûter.
En approchant celui qui s'avéra être un charmant jeune homme brun accompagné de son ninken anthracite, tu lui rendis machinalement quoi qu'amicalement son salut en inclinant humblement la tête.
Hattan-san, enchantée. Ravie que ma ponctualité vous sied, même si j'ai du mal à imaginer quiconque infliger une telle attente à un coéquipier... Uzumaki Aeonya, pour vous servir.
Une formule souvent employée par surplus de politesse, que tu convoyais néanmoins avec une fermeté et un aplomb dans le regard qui témoignait de son sérieux lorsqu'elle jaillissait de tes lèvres. Le fruit d'années passées à duper, tromper et bercer d'illusions tout le monde qui avait autrefois été le tiens. Tu souris.
Senken, hein ? Enchantée également de faire ta rencontre, petit guerrier.
Tu plias légèrement les genoux et tendis tout aussi subtilement le dos de ta main pour l’offrir au canidé, lui laissant ainsi l'opportunité de venir te sentir de plus près si tant est qu'il le désirait. Jouer sa main de la façon la plus ouverte possible était souvent la meilleure approche, avec les Inuzuka et leurs compagnons... à condition, bien sûr, d'en avoir une de secours.
Les Arais... Je n'en ai jamais rencontré auparavant. Il me semble me souvenir d'en avoir entendu parler, cependant. Je serais bien incapable de vous situer dans quel contexte, mais je me rappelle distinctement qu'ils auraient la capacité de parler. Peut-être pourrons-nous arriver à quelque arrangement avec eux... Je ne sais pas, à vrai dire, avec qui il sera plus difficile de traiter : ces soit-disant démons, ou ces avares qui réclament des marchandises qui ne leur appartiennent pas...
Un paradoxe qui ne tomberait certainement pas dans l'oreille d'un sourd auprès d'un maître chien. Il était en effet de coutume de penser, face à la barbarie et la sauvagerie de certains Hommes, que les bêtes et Yokai qui peuplaient le monde faisaient parfois de meilleurs individus que ces ersatz d'êtres humains.
En tout cas, mieux vaut rapidement nous mettre en route, avant que cela ne dégénère complètement là bas. En nous ménageant peu, nous pourrons je pense arriver en fin de journée : qu'en dites-vous, Hattan-san ?
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Sam 9 Mar - 6:06
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▶ Sujet: Re: À qui appartiens-je ? [Mission B - Ft. Aeonya] « Oh, si vous saviez… »
L’Uzumaki était plutôt belle, comme la réputation de son clan le disait. Ses cheveux étaient plus que roux et bel et bien d’un rouge écarlate rappelant les fruits d’un cerisier mûr.
« Me… Servir ? Ce ne sera pas vraiment nécessaire. Travaillons ensemble plutôt ! »
Sourire peut-être trop honnête à l’appui, il observait la femme s’introduire à Senken, pur un Inuzuka c’était là une grande marque de respect pour un étranger, celle de reconnaître le ninken comme étant bien davantage que juste un animal. C’était le cas, après tout. Senken semblait encore indécis, mais ne montrait aucune hostilité envers Aeonya, sa queue s’agitant faiblement alors qu’il reniflait la main de l’Uzumaki longuement, éternuant légèrement avant d’enfin se détourner, ayant semble-t-il accepté la présence de la femme. Encore heureux. Les réflexions de la femme surprirent Hattan. Rare de trouver des gens qui irait préférer les actes d’un yokai aux dépens de ceux d’un humain. Cette Aeonya partait définitivement sur un meilleur pied que ce crétin de Seimei.
« Hmm… Un arrangement, hein ? Je suppose qu’on ne perd rien à essayer. Le temps joue contre nous; nous devrions trouver ces Arais avant qu’ils ne disparaissent dans la nature avec leur butin. »
Elle proposait de partir immédiatement, comme si elle avait déjà lu ses pensées, et Hattan hochait de la tête. Tout était prêt et ils se mettaient en route immédiatement. Tandis que leurs pas bondissants les menaient vers leur destination, l’Inuzuka jetait un regard vers la kunoichi, se perdant parfois dans les vagues de ses cheveux de feu flottant à travers les rivières de vent.
« C’est vrai, ce que les gens disent ? Que votre clan peut sceller et invoquer des démons ? Ça parle de sacrifices et de rituels étranges, mais vous semblez plutôt normale. Enfin, peu importe ce que normal veut dire, je suppose. »Il haussait des épaules surtout pour lui-même.
« Désolé, c’est un peu facile comme association. Quand on pense aux Inuzuka, les stéréotypes pleuvent encore plus aisément… »
Les remarques désobligeantes, il les avait toute entendues ! Et fait chèrement payé, d’une manière ou d’une autre. On n’insultait pas un clan majeur sans conséquence, après tout. Leurs pas les menaient vers Shimagata, mais leur destination n’était pas aussi loin, quelque part sur la route qui y menait depuis Kumo. La distance était bonne, mais leur vitesse de déplacement aussi, et avant la fin de l’après-midi ils voyaient de la fumée à l’horizon. Hattan et Senken s’arrêtaient presque à l’unisson.
« Une odeur de guerre… »
*Grrrrrr…*
Il posa sa main sur la tête du ninken pour l’apaiser. D’un signe de tête, il faisait signe qu’ils pouvaient continuer. Le convoi semblait avoir été laissé à l’abandon. Des calèches étaient renversées ou éventrées, une d’entre-elle semblait avoir brûlé récemment, expliquant la fumée. Des flèches brisées et autre débris décrivaient une bataille terrible et gorgée de sang. Senken reniflait le sol longuement et Hattan se penchait en posant la main sur le sol.
*BARK BARK BARK*
Alerté par Senken, Hattan se relevait, les sens en aguets. La fourrure du chien prenait des teintes sombres et le maître-chien hochait de la tête.
« Nous sommes encerclés. »
Comme de fait, des formes s’agitaient dans les décombres de la caravane, s’extirpant de coffres, vases et même les creux d’armures brisées. Humanoïdes, les étranges créatures qui faisaient environ la moitié de la taille d’un homme semblaient pour l’instant passive, jaugeant les intentions des intrus. Hattan songea qu’il avait lui aussi entendu parler des Arais dans le passé, mais ne savait plus exactement pour quoi. L’un des singes sombres s’avançait.
« RETOURNEZ DANS VOTRE ****** DE ****** DE TROU, ******* DE *******, ******* ! »
Ah ouais, c’était pour ça en fait. |
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Dim 10 Mar - 23:44
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▶ Sujet: Re: À qui appartiens-je ? [Mission B - Ft. Aeonya] Les premières impressions, si elles ne conditionnaient pas toujours l'entièreté des relations entre deux individus, fondaient malgré tout la base sur laquelle elles pouvaient être construites, et il en allait de même avec les Inuzuka, aussi affûté pouvait être leur flair. La duplicité et le mensonge, fort heureusement pour toi, n'avaient pas d'odeur, et ce fut avec la plus authentique bonne foi du monde que tu pus soumettre ta peau à l'examen olfactif de Senken afin d'instaurer avec lui, et incidemment son maître pour le moins beau garçon, une relation de confiance et de transparence. Hattan, pour sa part, trahit du même coup son honnêteté apparente et sa jovialité en rappelant l'ascendance de la coopération sur la servitude, rebondissant sur un ressort que tu avais sciemment semé dans cette entame de discussion. L'Inuzuka, de deux choses l'une, avait donc bon fond, ou éprouvait autant le besoin ou l'envie que toi de le paraître, une double hypothèse que tu aurais amplement le temps et l'opportunité de vérifier plus tard. Vos intentions et vos mots se rejoignaient en tout cas, sur la nécessité pour vous de rapidement vous mettre en mouvement, mais alors que vos foulées commençaient à peine à prendre forme, une réflexion du maître chien t'arracha un haussement de sourcils accompagné d'un sourire surpris et candide.
Haha... ! Eh bien, merci je suppose, Hattan-san ! Que ce soit heureux ou malheureux, cependant, j'ai bien peur... de ne pas pouvoir vous révéler grand chose sur ce que les miens peuvent accomplir ou non. Mes parents m'ont quitté, il y a bien longtemps de ça déjà, et depuis, ma foi... je n'ai pas vraiment eu de contact avec ceux de mon clan.
Tu pris un air légèrement affecté, d'authentiques souvenirs à la brûlure encore vivace resurgissant dans ton esprit pour alimenter ta prestation extérieure bien visible de ton coéquipier et de son ninken.
Enfin, j'espère malgré tout que les Uzumaki ne s'adonnent pas à des agissements aussi terribles que ceux que vous mentionnez. Les Inuzuka, après tout, sont loin de tous partager les manières frontales et téméraires de feu notre Raikage. J'aime à le penser, en tout cas.
Les tueries qui avaient eu lieu des suites de la tentative de coup d'état de Getsumen le jour de son élection avaient gravé son empreinte au fer rouge parmi les citoyens des Nuages. Tu le savais sans doute mieux que quiconque, toi qui épiais allégrement les pensées de tout à chacun sur une base quotidienne. Sur cette note à la fois plus morose mais aussi tournée vers un avenir qu'il vous appartenait également de bâtir avec vos propres actes, vous redoublèrent les longueurs et la vitesse de vos foulées, votre destination seule en ligne de mire. Comme vous l'aviez estimé, vous arrivâtes un peu avant la fin de la journée sur les lieux de l'attaque qui avait eu lieu en amont sur la route menant à Shimagata, ralentissant de concert pour examiner consciencieusement les lieux. Les stigmates de l'escarmouche étaient encore frais et témoignaient de la violence de l'affrontement qui s'était tenu autour de la caravane de marchandises. Le simple fait de te tenir là, parmi les traces de combat et de mort, te rendait quelque peu nerveuse. Tu maintenais depuis plus d'un an à présent une illusion presque parfaite de kunoichi lambda, mais à te frotter d'aussi près à une situation conflictuelle, tu risquais de te brûler les ailes. Sur tes gardes, tu laissas Hattan et son ninken prendre les devants de l'investigation, formant quelques mudra dans l'ombre de ta cape pour mémoriser leur chakra à chacun. Mais pas que.
Les grognements appuyés de Senken avaient annoncé la couleur et donné à son maître la primeur de l'information, dont tu ne tardas pas à prendre connaissance par toi-même. De nombreuses sources de chakra vous avaient en effet encerclé, et tu tâchas de conserver une posture aussi avenante et accueillante que possible en dépit de l'alerte qui sonnait à tes tempes. Ils étaient là, surgis des recoins qui jouxtaient la grand route, jaillissant des restes les plus gros du chargement éventré du convoi. Les Arais et leur verve légendaire, élément constitutif de leur personnalité dont tu te rappelais à présent vaguement à partir de cette discussion que tu avais écouté jadis. Tu avais énoncé l'idée de raisonner avec ces créatures afin de pouvoir remettre la main sur les biens dont elles s'étaient emparées, mais cette perspective venait de prendre un sérieux coup dans l'aile. A l'aise au cœur des relations qui régissaient les rapports humains, tu l'étais beaucoup moins avec les Yokai et autres monstres conscients qui peuplaient le monde. Il y avait là tout à la fois une opportunité pour toi d'apprendre, mais aussi et surtout une nécessité. Subrepticement, tu te détournas du duo canin en faisant mine de pouvoir ainsi couvrir un plus large champ de vision, et profitas de cette couverture pour joindre discrètement tes mains sous ta cape vermeille.
Tu dus alors réprimer un mouvement de recul pour rester maître de ta posture, tant le flot de pensées et de sentiments qui t'assaillirent alors s'avérèrent confus et entremêlés. Tu parvins avec une relative aisance à séparer les flux et voix appartenant à Hattan et son partenaire canin de par leur singularité, mais impossible pour l'heure d'opérer la même distinction avec ces flot de rancoeur et de mépris qui émanaient des Arais qui vous entouraient.
Bonjour, Arais-tachi, je m'appelle Aeonya, et voic-
TA GUEULE SALE **** DE ***** TU PUES !
Hrm, ces affaires, elles ne sont pas à vous, et nous devons-
BRANLE C*******, MEGERE POURRIE, SAL*** DE C*L !
Tu interrompis la ta tentative d'instaurer un quelconque dialogue avec les petites créatures et lanças un regard affligé à Hattan. Pour l'heure, tu avais beau tenter de démêler l'imbroglio des pensées et sentiments des macaques démoniaques, tu étais bien en peine d'y déceler le moindre propos mental cohérent. Une première, qui n'allait pas pour autant t'empêcher de persévérer. Tu t'adressas alors tout bas à ton coéquipier en marquant quelques pas de recul vers lui.
… On dirait qu'ils sont venus ramasser ce qui reste des marchandises, ces margoulins. La situation est déjà assez compliquée : je serais d'avis de les disperser, Hattan-san. Les effrayer une bonne fois, pour qu'ils plient bagage et s'en retournent d'où ils viennent. Peut-être aurons-nous alors l'opportunité de remonter la piste des biens qu'ils ont déjà volé...
CHIENNASSE ! P***SSE ! PISSE DE CHACAL !
Tu n'avais dans ton répertoire que bien peu d'options pour intimider qui que ce soit. Pas à cette échelle, en tout cas. Aussi fus-tu bien obligée d'en revenir aux fondamentaux enseignés par ta mère, à l'époque de ta vie mouvementée au Shogunat d'Homura. Tes mains se joignirent discrètement sous ta cape et en un claquement subite de fumée opaque, tu reparus sous les traits d'un molosse qui avait tout du prédateur sanguinaire et assoiffé de sang.
Résumé
Entonnoir Psychique — BNinjutsu SpécialÀ l'aide d'un unique mudra, la Yamanaka peut établir une connexion mentale avec l'esprit de toutes les cibles dans un périmètre moyen autour d'elle afin d'épier leurs pensées, réflexions ou ruminations, sans pour autant accéder à leurs souvenirs, communiquer ou identifier leurs origines exactes — à moins de connaître, au préalable, leurs voix intérieures. La qualité et la profondeur des liens dépendent de la distance séparant l'utilisatrice de chacune des cibles dans la zone d'action.
UTILITAIREMULTICIBLEPUISSANCE DE RANG B
Bibliothèque de chakra — DDétectionAvec un mudra, l'utilisateur est capable de prélever les identités chakratiques de toutes les personnes l'entourant. Cela lui permettra, à terme, de les identifier s'il doit effectuer une prochaine technique de détection quelconque. Cette technique n'a pas besoin de s'effectuer pour un personnage isolé, cela se fait automatiquement. Les identités chakratiques sont retenues tout au long de la vie du shinobi.
UTILITAIREPUISSANCE DE RANG D
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Lun 11 Mar - 7:03
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▶ Sujet: Re: À qui appartiens-je ? [Mission B - Ft. Aeonya] Sans parents et sans famille. Hattan éprouva une compassion certaine pour sa situation. Il était pratiquement impossible d’imaginer être sans son clan, encore moins sans une figure paternelle ou maternelle. Un peu embarassé, il se mettait la main derrière la tête.
« Oh. Je suis désolé d’avoir introduit un sujet si sensible, dans ce cas. Je tâcherai de ne pas le ramener. »
On aurait pu considérer l’Inuzuka comme relativement abrupte, mais il avait quand même reçu une éducation clanique et ainsi les règles de bienséance et de comportement social ne lui échappait pas totalement. Ça ne l’empêcha pas d’être irrité par la remarque de la femme sur Getsumen, son sujet sensible à lui.
« Il avait ses raisons. Tout le monde en a. S’il s’agit d’aider Kumo… »
La fin justifiait-elle toujours les moyens ? Rien n’était moins certain et en fait Hattan n’y avait jamais vraiment réfléchi. Il savait juste que parler de son cousin lui faisait mal, et comme tout animal blessé, il montrait les dents en réponse. C’était tout ce qu’il pouvait faire, vraiment. *** Les créatures remarquablement impolies – elles apprenaient à Hattan plusieurs nouveaux mots assez colorés – s’approchaient, et Aeonya ne semblait pas avoir beaucoup de succès à tenter de les convaincre de coopérer. C’était indiscutablement un langage inacceptable à faire envers une dame, mais c’était le cadet de leurs soucis.
*BARK* BARK*
Hattan gardait une main ferme sur l’harnais de Senken, le retenant alors que l’animal était motivé d’en découdre avec les singes d’obsidiennes. À ce moment-là, la kunoichi parlait de « disperser » et les Arais et le Genin la regarda sans comprendre ? Ça voulait dire quoi, les disperser ? Les tuer ? Les espacer ? Les percer avec un dis ? L’instant suivant, elle devenait une sorte de chien géant, fort différent en apparence de Senken. Un henge ? Mais ça semblait marcher puisque les yokais semblaient avoir dirigé leur attention sur le molosse, lui hurlant un flot d’injures. C’était problablement le bon moment pour agir. Hattan sortit un fumigène qu’il lança sur les créatures les plus proches, avant de relâcher Senken. Uilisant leur nez pour se diriger, ils frappèrent presque simultanément, son pied brisant le cou d’un arai alors que Senken arrachait ce qui aurait dû être la jugulaire d’un autre. Un kunai siffla dans l’air se planta dans le torse d’un des arai hors de la fumée, mais la créature était malhabile et remarqua qu’au dernier instant le parchemin explosif attaché à celui-ci.
« Kai ! »
Explosion, engouffrant l’arai qui se trouva déchiqueté par celle-ci, tombant à plat ventre, le corps fumant. Coincé entre Senken qui sortait de la fumée, et le molosse d’Aeonya, les yokai se mirent à s’insulter les uns les autres tout en battant en retraite. Hattan sortit de la fumée, rangeant un autre kunai qu’il avait sorti mais n’avait pas eu le temps d’utiliser.
« Un des adages de mon clan dit que savoir parler n’est pas un signe d’intelligence, et au dirait que ces choses le prouvent, non ? »
Ils s’en tiraient indemne, et c’est bien tout ce qu’on pouvait espérer.
« Alors c’est quoi, tu te spécialises en illusions ? S’ils avaient continué à attaquer, j’aurais eu besoin de ton aide, c’est certain. J’ai beau être un Inuzuka, je suis aussi un débutant, hein ! »
Ce n’était pas un reproche, le ton était léger et plutôt inoffensifs. Hattan s’approcha d’un des cadavres de Yokai, Senken était déjà à le renifler, mais ne semblant pas content de ce qu’il trouvait. L’Inuzuka secouait la tête en se pendant vers la chose.
« Ces trucs n’ont même pas des organes normaux. »
Les Arais allaient finir par revenir, probablement plus nombreux et plus préparés à une confrontation. Ils n’avaient qu’un temps limité pour rassembler les objets de valeur et quitter les lieux. Comment allaient-ils procéder ? |
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Mer 13 Mar - 0:28
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▶ Sujet: Re: À qui appartiens-je ? [Mission B - Ft. Aeonya] Tu avais perçu avant d'instiguer ta transformation en canidé géant la confusion qui avait régné dans les réflexions de l'Inuzuka quant à la manière d'aborder la situation. Tu avais un instant tenté de prendre du recul dans l'intrication de tes pensées afin de déterminer si ce manque de compréhension pouvait provenir, finalement, de ta propre propension à penser que les autres pouvaient lire en toi, même si de façon superficielle. Peut-être, au fond, étais-tu devenue trop bonne à ce petit jeu, et peinais dès lors à communiquer tes véritables intentions lorsqu'elles pouvaient être partagées librement et sans artifice. Il avait toutefois suffit en l'occurrence que ton apparence se trouve altérée pour chasser les doutes dans la psyché de ton coéquipier et sur ton initiative, dans le tumulte des injures proférées par les Arais, fut dès lors dès lors lâchée la force de frappe incisive du shinobi et de son ninken. Ton apparence simple manifestation illusoire de ton chakra, tu te reléguas de toi-même à un rôle d'intimidation et de redirection, bondissant sur le côté pour couper la retraite à plusieurs des yokai simiesques tandis que tes deux adjuvants ne lésinaient pas sur les frappes et assauts mortels.
Les Arais, face à un tel déferlement de violence, ne demandèrent pas leur reste et s'enfuirent majoritairement vers le nord-ouest en se fondant dans l'égide végétale des fourrés et herbes hautes, ainsi que tu l'avais escompté. La menace écartée pour l'heure, tu regagnas ton apparence habituelle, sondant consciencieusement les environs et jetant à nouveau un œil à toutes ces marchandises éventrées.
Ça, on peut le dire en effet... Par les Kami.
Tu avais déjà connu et dû côtoyer des énergumènes au langage aussi outrancier que ces Arais, notamment lors de tes années d'errance sur les terres du Shogunat, mais jamais tu n'avais eu à écouter une telle logorrhée d'insultes expédiées en un laps de temps si court.
Mes excuses, Hattan-san, il aurait certainement été plus courtois de ma part de vous prévenir. Je suis comme vous l'avez dis adepte des techniques d'illusion, ainsi que d'autres qui me permettent de repérer mes adversaires et personnes d'intérêt. En aucun cas, j'en ai peur, je ne puis réclamer la moindre expertise martiale. Si un nouvel affrontement venait à éclater, je tâcherai de couvrir vos arrières, à vous et Senken. De créer les ouvertures nécessaires, pour que nous triomphions de nos éventuels ennemis.
Tu produisis ton énoncé avec une douce fermeté dans la voix et une détermination affirmée dans le regard, bien consciente de tes tares mais également des subterfuges que tu étais en mesure d'employer. Que ce fut pour duper vos adversaires présents et à venir, ou tes coéquipiers eux-mêmes. D'un pas leste, tu te rapprochas des restes du chargement pillé et partiellement éparpillé, courbant les genoux afin d'étudier de plus près les marques laissées sur les caisses.
...Hm. Nous ne pourrons pas acheminer tout ça sans le concours d'animaux de trait, mais si nous nous rendons à Shimagata pour nous en faire prêter, ces créatures aurons le temps de repasser dans notre dos pour piller encore davantage de marchandises.
Tu te relevas subitement, une rigidité nouvelle traversant ton corps.
Nous devons les pister, Hattan-san. Trouver leur tanière, ainsi que les bien qu'ils ont pu y amener. Peut-être trouverons-nous des indices, là bas, sur un moyen d'éviter que tout cela ne finisse en bain de sang, fusse-t-il de yokai...
Tu joignis les mains pour canaliser tes sens et ainsi accrocher la traîner d'énergie laissée par l'un ou l'autre des Arais que vous aviez fait fuir, fermas momentanément les yeux avant de pointer fermement dans une direction.
Par là. Suivez-moi !
Pragmatique, tu savais que tu pourrais ultimement compter sur la physicalité du duo qui t'accompagnait pour régler ce pan de la mission par la violence, mais ce n'était malgré tout pas là que résidait ton intention première. Et tandis que tes foulées te menaient vers le nord-ouest sur les traces des créatures simiesques, tu fouillas de plus belle dans ta mémoire pour tâcher de te remémorer le jour et le contexte dans lequel tu avais entendu parler des Arais. Dans les replis de ton esprit se terrait en effet peut-être le détail qui pourrait vous aider à surmonter cette adversité, et si il te sembla que la conversation que tu avais surprise à l'époque s'était tenue dans le hall d'une auberge, rien de plus ne te revint pour l'heure.
Tchraah, il doit exister un moyen, il le faut !
Oui, tu étais décidément très douée à ce petit jeu. Pour travestir ta réticence à te salir les mains, à te rabaisser à des débauches de violences souvent tannantes et salissantes, en une volonté tout à fait louable et vertueuse de ne pas faire inutilement couler le sang. Tu ne poussais pas le vice jusqu'à reprocher aux outils qui se présentaient à toi, comme ce beau jeune homme et son chien au poil changeant, de se lancer d'eux-même dans ce genre d'épanchements, cependant, et comme tu l'avais justement dit : il existait toujours, un moyen.
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Traque — DDétectionEn gardant un mudra activé l'utilisateur peut décider de ne vouloir trouver qu'une seule présence chakratique afin de la traquer. Il peut dès lors la traquer sur une distance moyenne.
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Ven 15 Mar - 19:55
Expérience : 80
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▶ Sujet: Re: À qui appartiens-je ? [Mission B - Ft. Aeonya] « Hmm, je vois. »
Hattan aurait préféré quelqu’un avec des talents plus directs, mais on ne pouvait rien y faire. Qui sait, peut-être que ces talents en illusion seraient décisifs plus tard dans la mission. Pour autant, son point sur leur situation actuelle était plutôt véridique. Et sa proposition, dans les cordes de l’Inuzuka qui hocha la tête.
« Ça ne devrait pas être difficile. Ils ne cachent pas exactement leurs traces, ni le chakra qui les constitue. »
Elle semblait avoir certains talents en sensorialité et l’Inuzuka décida de voir où ça allait mener, sifflant pour ramener l’attention de Senken sur lui alors qu’ils se mettaient en traque des Arais survivants.
« Leur mort m’est sans conséquence. Ce n’est nullement différent d’une partie de chasse pour moi. Mais je respecterai vos souhaits. »
Les Arais n’étaient ni humains ni animaux. Pour un Inuzuka, ils n’étaient qu’une proie sans utilité dans la chaine alimentaire. Ils n’avaient pas de place dans l’ordre de la nature. Ils continuèrent à progresser, Hattan remarquant les traces de leurs pieds préhensiles sur le sol. Ils étaient pressés et décisifs dans leur trajectoire, indiquant qu’ils savaient où ils allaient. Et ils ne pouvaient plus être très loin. Aeonya semblait avoir perdu la piste des créatures, mais Hattan n’en était moins certains.
« Là, regardez. »
Il pointait un escarpement rocheux en amont. Une large faille entre deux pans de roc suggéraient la présence d’une caverne.
« Senken. »
*BARK*Le chien fit un bon prodigieux pour se rapprocher de l’escarpement, son nez s’agitant follement alors qu’il semblait suivre des chemins invisibles sur le sol.
*BARK*
L’Inuzuka hocha la tête et se tourna vers l’Uzumaki.
« Ils sont définitivement dans ce passage sousterrain, du moins leur odeur y est. »<
Personne ne pouvait battre un Inuzuka quand il s’agissait d’utiliser son nez, après tout. Prudemment, ils s’approchèrent lentement de l’entrée de la caverne, qui semblait plutôt sombre. Voir dans le noir était également un talent de son clan, mais il ne connaissait pas encore ce genre de technique. Il n’était au final qu’un Genin, après tout. À moins qu’elle ait une meilleure idée, il sortait de son sac de quoi faire une torche à partir d’une branche d’arbre morte, de morceaux de tissus et de quelques étincelles. Avec un regard entendu, ils s’enfonçaient dans les décombres, une main sur l’harnais de Senken et l’autre sur la torche. Les flammes dansantes sur les murs de roc renvoyaient leurs ombres, mais pas seulement.
« Aeonya, regardez… »
Il indiquait de la torche d’étranges symboles gravés à même la pierre. Des traits grossiers et rudimentaires… Et inhumains. Les yokais avaient-ils fait cela ? Pourquoi ? Ça ne ressemblait à aucune écriture qu’il ne puisse connaître. Peut-être Aeonya en savait-elle davantage. Des bruits rauques leur indiquaient qu’ils approchaient des arais. D’autres bruits métalliques ou de chocs semblaient survenir à intervalles réguliers. Une autre source de lumière semblait présente dans la chambre principale de la caverne et Hattan étouffa sa torche en l’enfonçant dans une flaque d’eau. Ils se campèrent derrière un immense rocher qui surplombait le sous-terrain principal, et lorsque ses yeux bleus-verts percèrent du large objet, ils s’agrandirent de surprise.
« Qu’es-ce que… »
Au centre de la caverne, une sorte d’obélisque avait été mise en place. Un assemblage épars d’épées et de lances, de morceaux d’armures, de bijoux et d’autres objets précieux avaient été rassemblés pour créer une sorte d’effigie. Impossible de dire si c’était censé ressembler à une figure divine, la statue difforme semblait avoir des bras mais ni jambes ni tête. Au pied de l’effigie, les arais semblaient rassemblés. Ils ajoutaient progressivement des objets à l’effigie. Des breloques, des anneaux, des pièces d’or… De toute évidence, ce qu’ils avaient volés à la caravane était là. Ils faisaient brûler des restes de vêtements et des charettes dans un brasier à proximité. Médusé, il se remettait à l’abri en jetant un regard à Aeonya.
« Ces trucs ont une religion ? Ils prient ? »
Il secoua la tête.
« Les combattre ici serait très dangereux. Les odeurs se mêlent dans un endroit aussi fermé. Et le niveau de lumière est risqué. Peut-être avez-vous de quoi prendre l’apparence de leur idole ? Si on peut récupérer ce qu’il y a de précieux, un parchemin explosif suffirait pour condamner l’entrée de la caverne. »
Impatient d’en découdre, Senken grondait à voix basse… - Spoiler:
- Spoiler:
Houndmaster Tracking — C Ninjutsu Spécial — Détection Hattan et/ou son ninken utilisent leur puissant odorat pour repérer ou traquer dans une zone restreinte de manière peu précise.
UTILITAIREPUISSANCE DE RANG C
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Ven 22 Mar - 23:01
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▶ Sujet: Re: À qui appartiens-je ? [Mission B - Ft. Aeonya] Au travers des broussailles et de la végétation éparse, votre trio progressa rapidement sur la piste des Arais qui avaient cru bon de chaparder une partie des marchandises laissées en plan sur les lieux de l'attaque du convoi. Tes sens braqués sur l'une de ces entités simiesques, tu éprouvas cependant une peine grandissante à la localiser précisément, comme si son essence s'était terrée dans n œuf de parasites, analogue à ces entremêlements de pensées inintelligibles qui t'avaient assailli plus tôt quand tu avais tenté de sonder ces créatures. Fort heureusement, le flair de Senken fut en mesure de prendre le relais, vous mena sans faillir jusqu'à une façade rocheuse fendue d'une longue ouverture verticale juste assez large pour laisser s'y engouffrer un être humain. La fiabilité des ninken Inuzuka en matière de pistage se vérifiait, de même que la confiance que leur maître leur accordait. C'était là assurément une force indéniable, que de pouvoir ainsi compter sur un camarade sans avoir jamais à se poser la question de son allégeance ou de ses éventuels desseins cachés. A songer à l'idée de pouvoir, et surtout de devoir peut-être un jour semer la discorde entre un maître et son compagnon canin, tu éprouvas l'espace d'un instant une vague et fugace culpabilité, rapidement balayée cependant par la souveraineté de tes propres ambitions.
Nous n'avons donc pas le choix...
Tu imitas ton coéquipier pour te munir toi aussi d'une torche de fortune, apte à éclairer vos pas faute de pouvoir éclairer plus largement ce boyau millénaire, dépourvue que tu étais tu moindre ninjutsu capable de mieux faire. T’engouffrer ainsi sous terre ne t’enchantait guère, mais impossible de faire marche arrière à l’heure où récupérer les marchandises à acheminer à leurs propriétaires légitimes demeurait la priorité de votre mission. Aussi emboîtas-tu le pas à Hattan et Senken non sans marquer ta réticence, examinant pas à pas les contours de la cavité que cette poursuite vous amenait à explorer. Sur l’invitation de ton partenaire, tu focalisas ton attention sur les peinture désordonnées et pourtant porteuses de sens qui ornaient certaines parois, fronçant ton regard pour tenter d’en dégager une signification. Au milieu des courbes et des stries qui zébraient en tout sens le mur de roc, tu parvins alors à distinguer de petites formes ovoïdes qui parsemaient certaines parties des dessins. Tu pensas alors à la similitude possible avec des constellations d’étoiles, mais fut bien peinée de trouver un quelconque lien avec les Arais qui devaient avoir produit ces fresques. Puis soudain, tes souvenirs firent le lien avec ce que tu avais sous les yeux, dans le simulacre d’une révélation qu’il te coûta presque de formuler à haute voix.
...Des cacahuètes. Ils adorent littéralement… les cacahuètes. Je m’en souviens à présent. C’est cela… qu’ils représentent sur les murs. Au milieu de ces… choses.
Vous continuâtes votre exploration précautionneuse de la cavité en vous enfonçant toujours plus loin et profondément, jusqu’à capter les échos de l’activité des petits démons qui vous y aviez poursuivi dans un capharnaüm indistinct. Vous vous fîtes dès lors tout petit, éteignirent vos torches devenues à la fois inutiles et dangereuses, et vous portèrent au devant de la scène qui s’étendait plus loin en contrebas. Interloquée, tu le fus tout autant que ton coéquipier à la vue de cet assemblage grotesque et alambiqué de breloques, mises en commun au pied de cette effigie sans bras ni tête éclairée par un grand brasier. Pragmatique, d’une façon qui était parfaitement appréciable pour toi, Hattan se livra alors à une analyse de la situation dont tu ne pouvais que partager les conclusions. Disperser ces créatures à l'air libre en dehors de leur tanière était une chose, mais espérer l'emporter dans un milieu aussi désavantageux pour vous relevait de l'inconscience. Écoutant les explications de l'Inuzuka jusqu'à leur dénouement, tu mûris en parallèle ta propre réflexion tout en observant le ballet incessant de singeries et d’aller et venues erratiques des yokai malingres. Tous se ressemblaient, songeas-tu, à la seule exception de l'un des spécimens, qui portait fermement fixé sur son front un morceau d'étoffe rougeâtre lui donnant des faux airs de guerrier tribal. Silencieuse, tu gardas ton attention figée un moment sur lui et composas dans l'ombre de ta cape et de la caverne le signe incantatoire dont tu avais besoin pour t'immiscer dans ses pensées.
Concentrant ta faculté à espionner l'esprit de quiconque tel un faisceau étroit et focalisé, tu parvins ainsi à isoler pour la première fois une série de pensées à la semblance de cohérence. Mener, diriger. Conquête. Un train de réflexion singulier, pour un si petit être.
...Je pense que je peux même faire mieux que cela, Hattan-san. Voyez, cet Arai au bandana rouge, comme il semble fédérer et diriger les autres. Si le peux le convaincre par la ruse que des... que des cacahuètes, les attendent plus loin dans les tréfonds, il pourrait y mener toute sa cohorte. Nous laisser le champ libre, pour remonter ce qui est encore en état. Et, comme vous l'avez suggéré, l'utilisation d'une note explosive... nous débarrassera de leur compagnie.
Un plan se formait dans ton esprit, une suite logique de duperie et de manipulations qui pourrait vous mener à une victoire sans partage et sans effort, contre ces Arais aux manières si irritantes.
Couvrez-moi, Hattan-san, Senken, fis-tu en avançant hors de votre couvert.
Avant de te trouver à portée des créatures, tu joignis les mains pour te transformer en une version la plus fidèle possible de cette idole étrange qui siégeait là et progressas à tâtons jusqu'à te trouver à la lisière de leur champ d'action. La cohue s'arrêta progressivement, tandis que les Arais repéraient ta silhouette singulière et familière avec étonnement. Sans perdre un instant, tu composas alors de nouveaux signes factices au cœur desquels se terra la clef de voûte de tes arcanes, t'insinuant dans l'esprit du yokai au bandana afin de faire résonner en lui l'écho amplifié des propos que tu tins alors.
Bande de petits fils de pute !! Les cacahuètes sont au fond ! Tout au fond ! Tout au fond !! Manges-merde dégénérés ! Creusez ! Creusez pour les cacahuètes !
Tu fis pointer l'un de tes vulgaires bras factices vers l'obscurité insondable de la cavité pour montrer la voie à ceux que tu voulais duper. Un moment d'étrange silence anxiogène passa, les Arais comme interdits devant ton injonction. Puis, dans une clameur débridée, le yokai au bandana le premier, tous se mirent à bruyamment éructer de joie et d'allégresse, avant de charger comme un seul homme vers les profondeurs indiquées. Une ruée vers la cacahuète qui vous laissa en quelques instants seuls, toi, Hattan et Senken, dans cette antre de folie. Rejointe par tes alliés, tu repris ton apparence d’origine sans te faire prier.
Fiou, je n’ai.. vraiment pas l’habitude d’employer un tel langage, mais… ça a fonctionné, semble-t-il. Je ne crois pas qu’ils aient réussi à amener jusqu’ici trop d’objets volumineux : trouvons de quoi rassembler ce qui est en état et allons-nous en de cet enfer…
Ce genre de labeur ne te seyait guère, mais tu ne pouvais décemment pas y couper. Prenant garde à ne pas abîmer ta cape, tu rassemblas une partie des objets de valeur sur une toile déchirée et la refermas sur eux avant de solidement la nouer, formant un baluchon de fortune que tu t’employas dès lors à remonter à la surface à la faveur de la lumière produite par vos torches ravivées dans le brasier. L’imposante colonne de flamme, malgré toi, te fit tressaillir tandis que tu y plongeais l’extrémité de ta source de lumière, faisant resurgir par vagues insidieuses d’anciens traumatismes que tu aurais voulu oublier. Le périple de retour vers l’air extérieur terminé, sous la lueur déclinante du soleil qui annonçait le crépuscule, vous regagnâtes la piste rocailleuse et comme l’avait recommandé Hattan, tu pris le temps de déposer ton parchemin explosif au plafond du seuil de la cavité en le laissant t’imiter si nécessaire avant de soigneusement t’éloigner.
Il est temps de laisser ces créatures derrière nous, une bonne fois pour toutes.
En dépit de ta réticence à employer la violence, pour tout ce qu’elle avait de risqué et de salissant, tu laissais là transparaître ton mépris total pour la vie des yokai.
Retournons au convoi, Hattan-san, Senken. Nous pourrons camper là bas pour la nuit et garder ainsi un œil sur les marchandises. Et demain à la première heure, direction la ville. Ça te va, Senken ? Demandas-tu au canidé avec un sourire et une main tendue.
Vous retournâtes donc au convoi pour centraliser vos efforts et préparer la nuitée, dispositions dont tu profitas pour tenter une forme de rapprochement à tâtons auprès de l’Inuzuka.
...Vous l’appréciiez, n’est-ce pas ? Getsumen-sama, je veux dire… Je vous demande pardon pour tout à l’heure. Je ne voulais pas vous froisser.
Dernière édition par Uzumaki Aeonya le Lun 1 Avr - 14:33, édité 1 fois |
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Jeu 28 Mar - 17:08
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▶ Sujet: Re: À qui appartiens-je ? [Mission B - Ft. Aeonya] Apparemment, les créatures étaient obsédées par les arachides, ce qui était presque aussi déroutant que cette scène presque sortie tout droit d’un parchemin de science-fiction que des clochards vendaient dans les rues de Kumo pour subventionner leur prochaine bouteille de saké. Aeonya semblait avoir trouvé une manière d’utiliser son pouvoir d’illusion afin de les sortir de cette épineuse situation et Senken hocha de la tête après avoir entendu son plan, ne pouvant faire autre chose que la protéger de son mieux pendant qu’elle l’exécutait. On ne pouvait faire plus pur Inuzuka que lui, et ce genre de sujets comme le genjutsu le dépassait complètement, Enfin, pas totalement; il pouvait aisément prendre l’apparence de Senken et vice-versa. Mais c’était là par la force du lien qui l’unissait et pas en tant que tel sa maîtrise du sujet. Ils s’avancèrent à tâtons comme prévu alors que sa partenaire de mission prenait des dimensions monstrueuses de l’idole avec une similitude des plus poussées. C’était impressionnant, pour lui tout comme les arais qui arrêtaient ce qu’ils faisaient pour l’observer avec véhémence. Elle les dirigeait d’un langage des plus colorés, et pendant quelques instants, Hattan songea que ça n’allait pas marcher et qu’ils allaient combattre. Les oreilles de Senken étaient droites et sa gueule exhibait des dents acérées, tout comme lui en fait. Mais le stratagème semblait fonctionner et les bêtes affluaient vers une autre section de la caverne. Hattan hochait de la tête, satisfait tout en rejoignant d’un bon la fausse divinité.
« Bien fait, Aeonya ! Vous êtes très talentueuse ! »
Il n’en fallait pas beaucoup pour enjouer Hattan, qui ne se considérait pas comme quelqu’un de très compliqué. Sans hésitation, il commençait à démanteler la vraie fausse idole, retirant des bijoux en or et d’autres victuailles de valeur pour les mettre dans son sac ou les poches du harnais de Senken, équilibrant le poids à mesure qu’il les remplissait.
« N’empêche, quelqu’un quelque part voudra apprendre les étranges rituels de ces démons. Ni animal, ni humain… Quelque part entre les deux. »
Il s’esclaffait légèrement à la remarque de la Genin, hochant simplement de la tête, imitant une fermeture éclair de sa main.
« Ne vous en faites pas, votre langage secret le restera avec moi… Et Senken, évidemment. »
*BARK*Leurs efforts complétés, ils battaient en retraite. La statue à moitié vandalisée était toujours debout, son visage sans yeux semblant continuer à les observer d’où qu’ils soient. Ce truc allait hanter ses cauchemars pour les prochaines semaines, c’était certain. Une fois le portail passé, Hattan faisait de même à la femme, collant prudemment son parchemin explosif à la parois avant de reculer à bonne distance. Elle exprimait son souhait d’en finir et Hattan en réponse relevait un mudra d’activation. Les parchemins explosèrent. D’abord rien, puis un grondement depuis les creux de la montagne avant qu’un éboulement conséquent ne ferme la mâchoire de la caverne une fois pour toute, promettant une mort lente et douloureuse pour les Arais… À moins qu’il n’y ait d’autres entrées. Dans tous les cas, on ne les reverrait pas de sitôt. Elle offrait un plan sensé pour la suite des choses et Hattan hochait de la tête, rajustant le lourd sac sur ses épaules.
« Bonne idée. Je pense que je peux remettre en état une des charettes. Nous n’aurons qu’à y mettre les objets récupérés pour les ramener à Shimagata. »
Ils se mirent en route, encore sous les émotions de cette étrange escapade. Perdus dans ses pensées, il en était arraché par les mots de la femme, ramenant un sujet sensible. Avant qu’il ne puisse répondre, un grondement long et sourd résonnait à ses flancs.
*GRRRRRRRRRRRRR*Hattan siffla et Senken cessa son exercice vocal, détournant son attention pour renifler des pistes invisibles sur son passage. Le genin soupira.
« … Il n’y a rien à excuser. Étant un Inuzuka, j’ai mieux connu Getsumen que le reste du village. Je sais qu’il était loin d’être parfait… Mais personne n’aimait Kumo plus que lui. »
Gardant le silence quelques instants, il ramenait son regard bleu vert vers la rousse.
« Il y avait bien plus chez lui que ses actes comme Raikage. J’espère qu’un jour les gens verront les nuances. »De retour au convoi, Hattan s’empressait de faire un feu pour leur offrir un peu de lumière, avant de se mettre au travail sur l’une des charrettes. Lui et Senken travaillait de pair dans une synergie presque exempte de tous mots alors que le ninken relevait la structure pour permettre à l’Inuzuka de remplacer une roue brisée et remettre en place certaines pièces. Cela fait, il aidait Aeonya à rassembler les victuailles qui valaient la peine d’être ramenées à la ville.
« Comment allons-nous pouvoir départager à qui appartient chacune de ces choses ? Il faudrait pratiquement lire les pensées de chaque prétendant ! »
*BARK*
Hattan considéra son chien quelques instants.
« Senken dit que certains biens ont une odeur forte. Nous devrions pouvoir les associer à leur vrai propriétaire. Mais ce n’est pas le cas pour tout. »
Un problème pour un autre jour.
« Senken nous avertira au moindre danger. Reposez-vous, Aeonya. Vous l’avez bien mérité. »
*** Au matin, Hattan attelait Senken au chariot. Le ninken était beaucoup plus fort qu’il ne le paraissait, et avec son aide la charrette grinça avant de se mettre en chemin. Riant de victoire, Hattan mettait main à la pâte. La progression serait laborieuse, mais il allait y arriver. Ensemble. Les dernières lueurs du matin s’évanouissaient alors que Shimagata apparaissait sous leurs yeux. Comment allaient-ils procéder ? |
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Jeu 4 Avr - 23:39
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▶ Sujet: Re: À qui appartiens-je ? [Mission B - Ft. Aeonya] A mesure que ton contact avec Hattan se prolongeait, tu découvrais chaque instant un peu plus une personnalité débonnaire et avenante de tout côté, tout juste rendue moins accessible par les fermes convictions sous-jacentes qui en constituaient les fondations. En dépit de ce constant en pleine élaboration, tu ne te séparais pas de ta prudence habituelle, te refusais à un excès de relâchement qui aurait pu mener à une erreur de jugement dont tu ne voulais pas avoir à assumer le coût. Compter le jeune Inuzuka et son Ninken parmi tes alliés pouvaient certes s’avérer d’une grande utilité, mais pas au point de te risquer à la moindre compromission au cours du processus. Ton visage grave et affecté, tu gardas tes yeux ambrés rivés dans les iris bleu vert de ton coéquipier lorsqu’il te livra sa réponse, hochant légèrement la tête en signe de compréhension. Tu n’avais que faire au fond de Getsumen et de son héritage, peu intéressée par un homme décédé qui ne pouvait pour toi guère plus que constituer un sujet de conversation plus ou moins anodin. En l’occurrence, une porte d’entrée donnant sur la psyché de Hattan, qui t’aidait à te figurer plus précisément les contours de son caractère et sa manoeuvrabilité.
Je comprends. Il restait un défenseur des Nuages, malgré tout. Que cette Alliance soit maudite de nous l’avoir enlevé.
Bon ou mauvais, vertueux ou vicieux, un leader restait un rouage essentiel du genre d’institution de laquelle vous faisiez partie, et sa perte créait une instabilité. Une que tu ne pouvais, pour l’instant, transformer en opportunité. Pour l’heure, tu restais focalisée sur les préparatifs de votre périple à venir, tandis que ton coéquipier s’affairait également en ce sens de façon fort efficace. Il ne laissa pour ainsi dire pas grand-chose à ta charge, et tu aurais presque pu te laisser aller à la détente si ce n’avait été pour la remarque aussi innocente que singulière lancée alors par l’Inuzuka. Un bref d »lais s’insinua dans ta gestuelle, le temps pour ton esprit d’absorber me choc et le pic d’adrénaline, pour ton regard de regagner sa pleine et entière neutralité. Avais-tu fait une erreur ? Laissé échapper la preuve de ton ascendance ? Non, impossible, il devait s’agir d’un hasard des plus cynique, d’une banalité sans fondement. Tu tâchas de t’en persuader, mais une graine de suspicion n’en restait pas moins semée dans le terreau de ta psyché.
C’est en effet un sérieux problème. Nous en remettre au flair de Senken pourra nous éviter quelques écueils, mais il nous faudrait trouver un autre stratagème pour ne pas nous tromper. La nuit porte conseil, dit-on…
Tu aménageas ta couche de fortune à la faveur du couvert offert par la charrette remise en état par Hattan, sincèrement admirative du travail qu’il avait accompli avec son compagnon canin, et accueillis les prochains mots de ton allié avec le recul de rigueur.
Vous de même, Hattan-san. Merci.
Le repos fut imparfait mais suffisant, et vous pûtes dès les premières lueurs de l’aube préparer l’attelage et prendre le chemin de Shimagata.
Senken mon grand, tu es vraiment impressionnant !
Il n’y avait là aucune exagération de ta part, à la vue des muscles noueux qui s’animaient sous le pelage du ninken et qui lui permettaient de substituer la fonction d’un véritable animal de trait. A la faveur de la fraîcheur agréable de la matinée estivale qui s’annonçait, tu mûris avec méticulosité un moyen de vous acquitter de votre mission sans que tu n’aies à risquer l’utilisation parfois difficile à dissimuler de tes facultés.
...Hattan-san. Peut-être ne devrions-nous pas acheminer tout à fait les marchandises jusqu’à Shimagata. Pas tout de suite, du moins.
Tu marquas une pause et cherchas les yeux du jeune homme du regard avant de poursuivre.
Que je m’explique. Celles et ceux qui se trouvent actuellement en ville et qui attendent fébrilement de savoir ce qui est advenu de leurs biens doivent certainement savoir, précisément, de quels biens il est question. Si nous demandions à chacun de produire un document qui liste les objets et denrées attendues, nous pourrions les comparer avec ce que nous transportons avec nous et nous assurer que chacun réclame ce qui lui revient.
L’idée faisait grand sens à tes propres oreilles, mais tu attendis malgré tout le retour de l’Inuzuka à son sujet avant formuler plus avant le plan qui semblait se profiler. Au loin, la silhouette caractéristique d’un village étendu et développé commençait à se dessiner, et le temps allait être venu pour votre trio de mettre en pratique la solution retenue.
Je ne pense pas qu’il soit sage de laisser les marchandises sans surveillance, une fois de plus. Hattan-san, verriez-vous un inconvénient à ce que je me rende à Shimagata pour donner les termes de restitutions de tous ces biens aux concernés pendant que vous montez la garde en retrait ? Peut-être… Senken, pourrait-il m’accompagner ? Je reviendrai aussi promptement que possible, avec les documents.
Dernière édition par Uzumaki Aeonya le Ven 3 Mai - 14:59, édité 1 fois |
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Ven 19 Avr - 17:13
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▶ Sujet: Re: À qui appartiens-je ? [Mission B - Ft. Aeonya] *BARK*Hattan secoua la tête, peu impressionné par la susceptibilité de Senken aux compliments, pour autant ne les refusaient pas non plus. Les gens étaient bien plus souvent injurieux à la nature canine de Senken, que le contraire. Ils oubliaient bien souvent que le ninken était d’une intelligence bien supérieure à ses contemporains, une lame à double tranchant. Penser à Getsumen l’avait temporairement abattu, mais Hattan rebondissait relativement rapidement de ce genre de chose. Le lendemain, la conversation n’était qu’un lointain souvenir. Ainsi était la personnalité de l’Inuzuka. Il était un peu surpris d’entendre la femme et son plan, pourtant écoutant attentivement. Considérant chacun des angles, il ne pouvait vraiment qu’hocher de la tête, puis les épaules.
« Pas une mauvaise idée. Mais que les biens soient loin ou non de Shimagata ne fera pas de différence. Je peux surveiller les biens à quelques lieux de la ville pendant que vous vous rendez sur la place centrale pour délivrer nos conditions. »
Il réfléchissait quelques instants avant d’hocher la tête à nouveau.
« Une preuve écrite et une confirmation olfactive sera probablement le mieux que nous pourrons faire dans les circonstances. Ce n’est pas sans faille, notamment s’il y a d’ambitieux sous-héritiers, mais peu de shinobi auraient les moyens de faire mieux. Les membres très expérimentés de mon clan sont capable de sentir les mensonges via certains effets physiologiques… Mais ils ne se déplaceraient pas pour une mission de ce genre, malheureusement. »
Ils continuèrent un bout de chemin, Senken tirant la charrette à pas mesurés mais sans vrai difficulté. Il n’aurait pas eu l’endurance d’une bête de trait, mais la distance à parcourir était également bien moins élevée. Et avant peu, Hattan repérait un petit boisé en aval du centre urbain.
« Là… Ce sera parfait. »
Il fit bifurquer le convoi dans un sentier naturel et bien rapidement, un clairière se voyait un endroit idéal pour s’arrêter. Les arbres et les branches feraient leur travail pour dissimuler la charrette pour le moment. Tout en détachant Senken, il considérait Aeonya.
« Il n’est pas vraiment coutume pour un Inuzuka de se séparer de son ninken. Pour autant, c’est probablement une bonne idée. Senken pourra vous protéger en cas d’une confrontation. Senken. »
*BARK*La bête au poil blanc gambadait joyeusement en reniflant les arbres, mais s’approchait évidemment sous la commande de son partenaire. Entre maitre et confrère, il y avait peu de frontières pour un Inuzuka.
« Ne prenez pas de risques. Nul doute que les tensions seront élevées là-bas. Si on en croit à la lettre, la jalousie risque de régner. »
Aurait-il été plus avisé de laisser Senken ici et y aller lui-même ? Sans doute pas. Un ninken n’avait pas la même perception de la valeur des biens matériels. Si des bandits avaient tenté de s’emparer du butin, Senken les aurait pourchassés et aurait aisément été berné. Un ninken était singulièrement focalisé, à un degré qu’une personne ordinaire ne pouvait vraiment comprendre. Une fois Aeonya et Senken parti – non sans le léger pincement au cœur que toute séparation avec sa bête pouvait causer -, Hattan entrepris de faire un inventaire des biens et surtout les organiser par catégories. C’était un peu ennuyeux mais ça passerait le temps. |
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Sam 4 Mai - 0:20
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▶ Sujet: Re: À qui appartiens-je ? [Mission B - Ft. Aeonya] Tu opinas sobrement du chef à la rétorque de Hattan concernant ton plan, y voyant une précision raisonnable qui simplifierait certainement la conclusion de vos affaires dans la région. Pour peu que le convoi que vous aviez remis sur pied ne se trouvait pas dans la ville proprement dite et hors de vue de celles et ceux qui pourraient vouloir réclamer la propriété de son chargement, l’effet serait en effet le même. La suite de la réflexion de l’Inuzuka en revanche te fit intérieurement hausser ta garde : ce n’était pas la première fois, songeas-tu avec méfiance, que ton équipier laissait entendre que d’autres capacités qu’il ne pouvait ou ne voulait pas nommer auraient pu assurer et simplifier le succès de votre mission. Se doutait-il de quoi que ce soit, après votre échauffourée dans la caverne des yokai simiesques ? Ce jeune homme possédait-il une culture des pouvoirs du Yuusei qui outrepassait largement sa bonhommie apparente ? Tu ne pouvais, pour l’heure, que te murer dans un mutisme total sur le sujet pour ne pas éveiller davantage de soupçons qu’il ne pouvait déjà en exister, et te contentas d’afficher ton étonnement quant à l’étendue des facultés que pouvaient posséder les Inuzuka d’expérience selon Hattan.
Votre flair peut donc se développer à ce point.. Impressionnant, je dois dire. Par bien des aspects, vous et les vôtres possédez une culture plus riche que ce que beaucoup peuvent penser.
Votre plan d’action établi, vous fîtes route vers un petit sous-bois en marge de la cité de Shimagata où vous dissimulâtes la silhouette du convoi à la faveur d’une petite clairière pour pouvoir préparer convenablement la suite des opérations. Senken désolidarisé de la charrette, tu le vis profiter de sa liberté de mouvement retrouvée tandis que son maître et partenaire affichait un air songeur, presque douloureux. Séparer un Inuzuka de son ninken était en effet apparemment chose peu courante, mais tu ne te voyais pas pouvoir assurer décemment la sécurité du chargement si tu restais seule dans cette clairière. Visiblement à contre-coeur, Hattan consentit toutefois à laisser aller Senken avec toi pour te faire bénéficier de sa protection, une quasi prouesse en apparence qui allait pouvoir t’offrir une plus large marge de manœuvre une fois parvenue en ville. D’un air solennelle, tu accueillis la compagnie du canidé à tes côtés en adressant un signe de tête à son partenaire humain.
Nous serons prudents, je vous en fais la promesse Hattan-san. Je mesure l’importance de cette séparation pour vous… Je saurai m’en montrer digne. Allons-y Senken, ne faisons pas attendre ton maître trop longtemps.
Avec un dernier sourire de circonstance jeté en arrière à l’attention de ton équipier, tu te mis en route vers Shimagata accompagnée du fier et puissant canidé qui serait, dans les faits, garant de ta sécurité. Tu étais loin d’être sans défense dans ce genre de milieu, mais préférais malgré tout amplement pouvoir compter sur une tierce entité plutôt que d’avoir à recourir à tes talents à découvert. D’un pas assuré qui commandait une certaine attention, surtout avec Senken sur ton flanc, et en laissant bien à voir ton bandeau shinobi synonyme de ton appartenance aux forces armées de la Foudre, tu t’immisças jusqu’au coeur de la ville en draguant dans ton sillage autant de regards que de messes-basses, certains habitants aux obligations sans doute pas assez importantes pour justifier de s’y attacher allant jusqu’à te suivre d’un pas aussi saccadé qu’intéressé. Sans t’arrêter, tu t’enfonças dans l’avenue principale en quête de la place centrale de Shimagata et, après un regard échangé avec Senken, décidas d’y prendre position pour haranguer la foule.
Bonnes gens de Shimagata ! Je suis Uzumaki Aeonya, missionnée par les Nuages pour vous apporter la justice de Kaminari. Un convoi, chargé de livrer jusqu’à vous une multitude de biens et de denrées, a été attaqué par des yokai durant le trajet. Toutes les marchandises ou presque ont pu être récupérées… mais afin de garantir que chaque citoyen de votre ville prospère puisse récupérer son dû, il sera demandé à chaque homme, femme ou représentant privé de fournir un document, qui détaillera les biens attendus par chacun.
Informez vos confrères et consœurs. Que votre doyen réunisse tous les papiers. D’ici une heure, je passerai les récupérer à l’hôtel de ville.
Tu scrutas attentivement les effets de ton annonce dans la foule qui n’avait cessé de croître à mesure que tu l’avais délivré et te rendis avec aplomb et nonchalance vers un établissement qui te sembla sur le moment proposer des services de restauration d’une qualité plus qu’honorable. La vérité s’avéra un tantinet décevante en comparaison de tes attentes, mais tu pris néanmoins place en terrasse pour commander une infusion accompagnée d’un petit arrangement de fruits. Toisant l’activité qui avait traversé la place et qui se répandait dans Shimagata, tu reportas ton attention sur Senken.
Plus qu’à attendre, mon grand. J’espère que ça ne t’embête pas trop de passer du temps loin de ton maître, hm ?
Tu te laissas aller à la contemplation des environs en sirotant du bout des lèvres l’infusion qui t’avait été servie, attentive aux mouvements dans les environs. Confiante dans le poids imposé par tes fonctions aux citoyens de la Foudre, tu l’étais, et même sans doute trop. Tu ne jugeas pas utile ou opportun en effet, dans ces circonstances, de projeter autour de toi une quelconque sphère d’influence, de prendre à tâtons la température des esprits qui peuplaient cette bourgade. Aussi ne sentis-tu pas approcher, à une dizaine de mètre en arrière de ta position en terrasse, le trio d’autochtones qui était en train de se frayer insidieusement un chemin dans ta direction. Des malandrins, aussi avides qu’opportunistes et qui, armés de leur surin, comptaient bien te soutirer l’emplacement des marchandises pour s’en faire un absolu profit.
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▶ Sujet: Re: À qui appartiens-je ? [Mission B - Ft. Aeonya] |
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