Mar 19 Mar - 0:02
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▶ Sujet: Kurushimi to Geijutsu
Pitié, j'vous en supplie, laissez-moi partir... !! J'vous donnerai tout ! Tout ce que j'ai ! J-J'ai de l'argent, des terres, au sud !! J-Je peux, je-
La supplique lancinante et bruyante de l'homme ficelé dans ton fil de fer se tut lorsque tes phalanges armurées trouvèrent sa mâchoire, choquant le nerf maxillaire pour le plonger à nouveau dans l'inconscience. Le silence naturel put dès lors retrouver sa souveraineté tout autour de toi, ré-invoquant la douce symphonie propagée par le règne animal sous l'égide assassine du clair de lune. Sa lumière intense et pure baignait allégrement la clairière où tu te trouvais, cerclée de pins chantant au gré des vents, d'un éclat qui ne pouvait se contempler qu'en cette nuit précise et aucune autre, du fait de la course incessante des étoiles. Un bain de rayons astraux sous lesquels tu espérais à présent voir danser la silhouette de celle que tu avais invité à te rejoindre, malgré le caractère cavalier de la requête que tu lui avais formulé. Une simple note, discrètement glissée dans ses quartiers à son insu, lui donnant le lieu et l’heure destinés de cette entrevue, loin des ruelles embrumées de Kiri. Depuis ce versant boisé, l’on pouvait presque deviner dans le lointain horizon la noirceur de l’océan qui se mêlait à la cime des arbres effilés, symbole de l’ultime frontière qu’il te faudrait traverser pour porter ton art à son apogée. Un jour, lorsque tu serais prêt, et que tout Kirigakure serait enclin à suivre tes pas.
Ce soir, cependant, ce n’était pas aussi loin que se portaient tes aspirations. Tu n’avais couché aucune précision sur le vélin du parchemin que tu avais remis à ton alpha, quant aux raisons qui légitimaient pour toi sa venue en cette clairière géographiquement éloignée de tout enjeu disputé au sein de votre cité. Nonchalamment assis sur le rebord d'un petit surplomb de terre, ta proie banale et sans intérêt étendue à tes pieds, tu te préparais en ce sens à jouer les paratonnerre. Tu avais connu déjà la Taosu de jadis, intransigeante et exigeante à l'excès, et avais pu faire la rencontre de la femme plantureuse, magnifiquement sauvage et sanguinaire qu'elle était devenue à présent. L'invoquer ainsi, c'était en appeler de façon presque prophétique à son ire, celle-là même dont tu avais pu te délecter de l'expression lorsqu'elle avait épanché le sang de ton cousin sur les lattes usées de votre dojo. A cette éventualité, tu étais toutefois préparé, tes sens tout autour de toi étendus en un large périmètre apte à surprendre le mouvement de quiconque voudrait y pénétrer. Si elle venait, te répétais-tu sans discontinuer, tu avais de toutes les façon déjà gagné. Obtenu ce que tu souhaitais, quelle qu'ait pu en être la forme ultimement révélée.
De ton côté, tout était prêt. La scène était posée, au propre comme au figuré, sous la forme de deux maigres piliers osseux pas plus hauts qu'un demi-homme, plantés à un mètre l'un de l'autre dans un lit d'ossements étroitement entremêlés. De ta vie passée, de cette longue décennie écoulée, de ces semaines d'adaptation, de réappropriation et de désillusions quant à ta propre culture frappée de stagnation, tu avais retenu et assimilé bien des leçons. Par la souffrance, infligée comme endurée, tu les avais conquises chacune à leur tour pour créer l'entité que tu étais aujourd'hui, et temps était venu, pour toi mais pas seulement, de forger un nouveau maillon de cette chaîne. Fut-ce au prix des pires tourments.
Résumé
Kaijû no Yoroi — ANinjutsu SpécialL'utilisateur crée tout autour de lui une armure d'os à base de cartilages renforcés. Une fois entièrement entouré, celui-ci se verra protégé d'attaques à la puissance importante et pourra les encaisser sans broncher.
DEFENSEMULTIDIRECTIONNELLEPUISSANCE DE RANG A
Seikatsu no Jigaku — CDétectionAvec un mudra, l'utilisateur est capable de percevoir toutes les cibles présentes dans une zone moyenne. S'il a déjà rencontré les identités chakratiques, il peut les reconnaître.
UTILITAIREPUISSANCE DE RANG C
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Lun 25 Mar - 20:36
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▶ Sujet: Re: Kurushimi to Geijutsu Kaguya Taosu, Cheffe du clan KaguyaAvant que la silhouette féline de Taosu ne perce les sens du Kaguya, une lance d'os fila dans l'air, décharnée de son épaule. Son ombre visait son cœur à n'en point douter ; comme si elle n'avait cure qu'elle soit arrêtée ou qu'elle atteigne son but. « Je vois que tu t'amuses bien quand tu n'es pas occupé à penser pouvoir me siffler comme un chien là où ça t'arrange. » Sa démarche se faisait lente, son regard posé sur l'homme qu'il avait tué comme s'il s'agissait de la chose la plus insignifiante au monde. Un os s'extirpa depuis sa paume, grandissant petit à petit jusqu'à ce qu'elle puisse l'empoigner par la main d'où son fémur s'était extrait après s'être brisé. Ses yeux se plantèrent dans ceux de Zestumei, dans un mélange d'agacement et d'aigreur. Les gens venaient à elle – pas l'inverse. Elle n'avait pas que ça à foutre. « Qu'est-ce que tu veux ? » |
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Mar 26 Mar - 0:13
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▶ Sujet: Re: Kurushimi to Geijutsu Il ne fallut que le sifflement de l'ivoire lancé tel un trait de baliste pour te tirer de ta torpeur réflexive, l'ombre du projectile fendant les raies de lumière lunaire qui s'abattaient sur la clairière. Ton visage tout d'os armuré esquissa à peine un soubresaut, tandis que ton bras déjà protégé par l'égide de ton exosquelette s'avançait devant toi dans un balayage presque nonchalant, aussi vif et incisif toutefois que l'assaut du serpent. La javeline fila contre ton cartilage osseux, dans un son singulier que seuls deux Kaguya pouvaient produire par le truchement de leurs velléités entrechoquées, et ce fut avec une satisfaction carnassière que tu ne cherchas pas à dissimuler que tu aperçus alors ses traits. Sa silhouette, son aplomb serein et sauvage. D’un bref mudra, tu tuas dans l’oeuf toute potentielle hésitation de ta part quant à la personne qui s’avançait vers toi, identifiant entre mille le chakra bouillonnant et inébranlable de ton alpha. Seulement alors, tu te relevas de ton assise naturelle pour la saluer d’un poing frappé sur ton poitrail, faisant résonner l’écho de ton respect à travers l’espace.
Cet endroit ou un autre, pas d’importance. Loin de Kiri : ça, est important.
Tu penchas ton regard sur ta proie inconsciente et commenças à lui stimuler les côtes avec la pointe armurée de ton pied avant de diriger à nouveau tes yeux ambrés en direction de la guide sanguinaire de ton clan tout entier. Tu avais anticipé un certain niveau de colère et d’ambitions carnassières de la part de Taosu, et la voir alors extruder un nouvel os perforant de son bras n’avait donc pour toi rien de surprenant. Tu étais cependant presque surpris, pour l’heure, que la Dame Blanche qui irradiait pourtant toujours cette pure aura mortifère que tu affectionnais tant n’ai pas passé plus de temps et investi plus d’effort dans l'entreprise de ton démembrement. Mais sauvage, tu l’étais tout autant, si ce n’était davantage que celle qui captivait présentement tous tes sens. Tu savais reconnaître les prémisses de l'assaut, distinguer le jeu des crocs de l'intention de meurtre désinhibée. Tu te devais pour autant, comme tu l'avais envisagé, de fournir à l'empaleuse une explication décente à sa venue en ces terres isolées.
Ne pouvais pas écrire la raison, sur le parchemin. Risque.. plus important que de provoquer ta rage.
Tu plias cette fois les genoux et attrapas l'homme inconscient par les cheveux pour redresser et observer son visage. Ses lèvres s'agitaient mollement dans le vide, trahissant des songes tourmentés. Sans ménagement et comme si il s'agissait d'un fétu de paille, tu le redressas alors par la poigne de ta senestre, le suspendant par le cou et le malmenant ainsi comme si il n'était rien d'autre qu'un objet jusqu'à le plaquer contre le tronc d'un résineux en bordure de la clairière. Le hère encore à demi inconscient fut alors rappelé sur ce plan avec une brutalité pour toi toute routinière, lorsqu'un os extrudé de ta paume alla perforer le creux de la sienne pour le fixer au monument sylvestre. Son hurlement emplit la clairière et se propagea vers la lune, douce prémisse coutumière dont tu n'arrivais pas à te lasser. Pas plus que des suppliques agonisantes, qui ne tardèrent pas à poindre même après une entame si timorée. Indifférent en apparence quoi qu'habité par une expectative extatique, tu te retournas alors vers Taosu.
Avant mon retour au village, ai pris le temps de créer une nouvelle œuvre, sur le bateau qui faisait la traversée. Six marins. Devenus de merveilleuses sculptures, morts lentement. Et rien, cette fois-là, pour me gêner.… Ai voulu plus tard tuer le propriétaire d'un bordel, à Kirigakure. M'avait irrité. La Brume, m'en a empêché. Retenu ma main. Rongé mes os.
Ton attention dériva à nouveau vers ton canevas de chair, d'os et de sang, l'examinant avec un œil aussi froid que passionné. Un nouvel os, petit et tranchant, trouva sa place dans ta dextre, et tu entrepris alors avec une méticulosité barbare d'ouvrir la jambe droite du supplicié sur la longueur, sectionnant ligaments, cartilages et muscles gênants afin de pouvoir extraire d'un coup sec et dans un bruit suintant d'horreur le tibia de ton sujet. De ton corps, tu extrudas alors une réplique plus grosse et robuste du même os et le fourra de force à la place de celui que tu venais d'extraire, injectant du cartilage à foison pour lier le tout et endiguer on ne peut plus grossièrement le saignement abondant. Les cris du pauvre hère se firent erratiques, suffoquant. Une mélodie exquise qui allait jusqu'aux oreilles de ton alpha et dont elle était libre de profiter, tu l'espérais, au moins autant que tu ne le faisais. Lentement, tu te redressas, fis un pas en arrière, contemplas l'ébauche de cette nouvelle technique que tu inaugurais ce soir.
...Hm. N'aurai pas le temps de faire l'autre. Mourra sûrement avant. Aurait eu besoin de l'Uzumaki, ou de faire plus attention.
Ton regard de prédateur sadique et aux appétits sans limite alla se fixer dans les prunelles de celle qui avait autrefois été ta sensei.
Est déjà condamné. Mais pas de Brume. Marchand honnête, venu du sud avec sa famille. Ici, à l'extérieur... pouvons tuer qui nous voulons. Satoko et Yuji*, l'avaient sûrement compris aussi. Mais ont dû faire une erreur... Affalé contre le tronc d'arbre auquel était toujours retenue sa main, ta victime au tibia remplacé avait perdu connaissance, conséquence malheureuse et souvent inévitable d'une trop grande perte de sang et d'un pic trop violent de souffrance. Depuis ton avant bras, un nouvel os fut alors extrudé, plus large et perforant, lequel tu enfonças sans plus de cérémonie dans l'abdomen du marchand agonisant sur le déclin en remontant vers le cou d'un vif et maîtrisé, ouvrant le malheureux en deux en laissant viscères et autres organes s'épancher sur le sol. Tes mains maculées d'un sang épais qui luisait sous l'inquisition de la pleine lune, tu te retournas à nouveau vers la cheffe de ton clan, plus près, de sa peau comme du danger qu'elle représentait.
Taosu-sama, dois le ressentir aussi, oui ? L'appel. Celui du sang. Ne devrions pas avoir à l'étouffer, à le cacher, à le museler. La Brume, devrait pas pouvoir empêcher qu'on y réponde. En va de notre culture, de nos rites. L'art du sacrifice, des tourments et des supplices. Depuis mon retour, vois stagnation parmi les nôtres. L'inhibition. Devons trouver un moyen pour aller au-delà. Dépasser ce carcan. Ou le supprimer.
Des propos qui frisaient dangereusement le couperet de la trahison, mais que tu proférais en toute confiance face à celle que tu avais toujours connu avide d'os brisés et de liberté. A ton alpha, pour l'heure immaculée, et qui était bien trop compétente et haut placée pour avoir pu être filée. Sans doute comprenait-elle à présent pourquoi, au risque de provoquer son ire, tu l'avais invoqué en ces lieux reculés, mais ce ne serait pas pour autant à dire qu'elle serait prête à te pardonner.
- *:
Satoko et Yuji étaient frère et soeur jumeaux, de deux ans les cadets de Zetsumei, et ont été consumés par la Brume Sanglante à l'âge de 18 ans/en l'an 76.
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Ven 5 Avr - 12:29
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▶ Sujet: Re: Kurushimi to Geijutsu Kaguya Taosu, Cheffe du clan KaguyaTaosu eu un petit rire – amer – lorsqu'il évoqua les contrées du village qu'ils avaient quitté à la demande incongrue du genin ; mais il ne fallait pas se fourvoyer. Ils avaient beau être à des kilomètres de là où la Brume régnait, rien ne leur assurait qu'elle ne pouvait pas frapper dès leur retour, ou même ici. À vrai dire, la femme s'en fichait bien. Kiri connaissait depuis longtemps – de nombreuses années – son avis sur la question. Si le brouillard avait décidé de la tuer, il l'aurait fait auparavant. Et certainement que son aide dans l'éviction de Yoshinori lui donnait quelle qu'assurance que ce soit, au sujet de sa loyauté. Elle n'appréciait pas qu'on la rende docile et préférait encore mourir avec ses idéaux entre les crocs – semble-t-il que, pour l'instant, la bruine ait décidé de la laisser sauve, en constatant qu'elle n'allait pas à l'encontre des intérêts de la politique actuelle du Pays de l'Eau. Après tout, les Kaguya étaient sanguinaires, meurtriers. Qu'ils le veuillent ou non, ils participaient à ces a priori qui régnaient sur le village, nourrissaient la crainte que l'on éprouvait envers ces terres bien loin du continent et à leur réputation assassine. En un sens, la peur jouait en leur faveur : plus elle grandissait, plus Kiri était puissante. Alors on pouvait tolérer quelques écarts, quelques malades et les cadavres laissés sur le bas-côté pour un regard de travers. « Je comprends mieux pourquoi tu voulais me parler ici. T'es bourru, mais pas suicidaire. » Ses yeux se plissèrent, toutefois, à la façon dont il avait dépeint la situation. « Qu'est-ce que tu sous-entends par-là ? Que je ne gère pas mon clan comme il faut ? », elle haussa un sourcil évocateur, ses doigts raidis. « Depuis mon retour. Ça doit faire quoi, trois semaines que t'es là ? Et tu trouves que les choses ont changé ? C'est ce qui arrive quand on laisse son clan pendant 13 ans, les choses changent, les gamins grandissent et on pourtant l'air tout aussi cons qu'au premier jour. » Elle ajouta ; « La Brume sanglante tue avant que je ne le fasse. Est-ce que ça m'emmerde ? Bien sûr. Est-ce que j'y peux quelque chose ? Non. Alors on tue ce qu'elle veut bien nous laisser, on met à mort Shinchu et on traque ses yokai qu'il a laissé traîner à Mizu. Mais à moins que tu aies une idée de génie pour empêcher la Brume d'agir ou lui glisser une lettre pour nous laisser faire le ménage, je vois difficilement ce que je peux faire de mieux que d'écouter ton cadavre chanter faux. » |
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Sam 6 Avr - 1:37
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▶ Sujet: Re: Kurushimi to Geijutsu Jamais désarmée, la meneuse incontestée de ton clan avait malgré tout figurativement abaissé le couperet de son courroux en comprenant pourquoi tu l'avais amené à se rendre si loin de Kirigakure, non sans te laisser percevoir la marque de son amertume à l'égard du sujet qui justifiait un tel déplacement. Deux de tes frères et sœurs, en ton absence, étaient morts pour avoir pêché d'imprudence face à l'égide immuable et insaisissable qui servait désormais les intérêts de Mizu plus fidèlement et assidûment que n'importe quel serviteur, et tu aurais été fou de ne pas prendre les mesures qui s'imposaient pour éviter de subir le même sort. Des dispositions pour t'amender aux yeux de ton alpha pour ce qui pouvait faire figure d'affront, tu en avais également prévu, mais l'heure n'était pas venue pour l'instant de te livrer à cet épanchement sanglant.
Le gères... comme la Brume te laisse le faire.
Une remarque, lâchée avec la banalité de l'observation pragmatique d'un rouage entraîné par un autre, mais qui tu le savais pouvais actionner un levier et une réaction en chaîne bien plus violente que le ton de ta voix ne pouvait le laisser présager. Tu ne lui lançais pas la pierre, ne pouvais faire peser le moindre blâme sur ses épaules opalescentes pour la stagnation que tu avais pu constater chez les tiens, confrontée qu'elle se trouvait dans sa régence d'ivoire à une force capable de juger et de condamner quiconque ne trouvait pas grâce à ses yeux. Le constat n'en restait pas moins incontestable, aussi vrai qu'il n'était immuable : la Brume tenait les traditions et les mœurs de votre clan en son joug, et il n'y avait rien en surface que votre meneuse impitoyable ne pouvait faire pour échapper à cette emprise.
Pas assez changé, au contraire. Ai appris beaucoup, en treize ans. Espéré que les miens, aient fait pareil.
Une pieuse espérance qui s'était vue quelque peu contrariée, mais qui n'avait pas pour autant érodé ton ambition personnelle de faire tutoyer à ton art la divinité, cause souveraine que tu porterais comme étendard quel que soit le milieu dans lequel il allait te falloir évoluer. Ta détermination à porter tes prestations artistiques à leur plus haut niveau possible, songeas-tu, ne péricliterait certainement jamais, mais à l'écoute du discours moralement éreinté et affecté de ta guide sanguinaire, tu réalisas que la sienne avait dû subir les affres du temps, celui passé sous la chape de plomb de cette Brume qui se substituait à et étouffait vos traditions. Réflexif, tu fis quelques pas sur le côté de ton alpha en écoutant la fin de son intervention, pensant à l'ironie qui faisait finalement de la Brume sanglante et de Senpatsu Yoshinori des maux également nocifs à l'expression de votre nature. Que ce fut dépossédé du simple droit ou de la capacité à proprement parler de tuer selon votre bon plaisir, votre clan se trouvait en effet dans une situation analogue dans les deux cas, restreint par des carcans qu'il vous faudrait trouver un moyen de contourner.
Yokai, oui. Font de bons exercices. Bonnes sources d'inspiration, aussi. En ai tué beaucoup. Fait de magnifiques massacres, pour plaire à Izanagi, et en ferai beaucoup d'autres, avec Bankichi. Mais toi et moi, savons, Taosu-sama. Ce que vaut leur souffrance, comparée à celle d'un humain. Ce que nous donne, le sang de notre espèce. Le pouvoir.*
Tu lui adressas un sourire carnassier plein d'appétit, irradiant de cette exaltation qui s'emparait de toi chaque fois que tu magnifiais la vie de celles et ceux qui subissaient tes supplices. Une certaine résignation avait toutefois en partie gagné tes traits armurés, tandis que l'équation demeurait devant toi, insoluble et congestionnée, mais tu avais toujours été suffisamment en phase avec vos traditions pour ne pas oublier l'origine presque vantée de vos capacités, cette genèse qui prenait ses racines dans le sacrifice. Une pensée enivrante en entraînant une autre, tu risquas un pas en direction de la Dame d'Ivoire, lâchant la bride à ton regard qui alla se perdre sur ces courbes qui pouvaient se muer autant qu'elles étaient en aspérités assassines. Une beauté qui se contemplait et s'anticipait uniquement sous l'oeil averti de l'animal humain que tu étais devenu, et qui t'évoquait tout à la fois sublimes tourments et derniers outrages.
...Toi. M'as donné celui de survivre. Donné les armes, pour exister. Tu... m'as fait. Pour mon art, mais aussi pour toi, trouverai un moyen. Trouverai comment faire plier la Brume, pour nous libérer.
Formulant cette promesse aussi solennellement que ne te le permettaient ta diction et ton phrasé, tu avanças dans le même temps ta dextre en direction du visage opalin de ta sensei de jadis, interrompant de toi-même ton geste à quelques centimètres de ses traits graciles en imaginant sous tes doigts le contact et la friction de votre peau et de vos os entrechoqués. Il y avait là une pureté que tu voulais éveiller, une brutalité que tu voulais éprouver, fut-ce au prix d'une violence dont tu étais fort coutumier.
Te libérer.
- *:
Référence à l'information concernant le clan : "À une époque, les Kaguya pratiquaient un rituel selon lequel ils sacrifiaient un être humain pour l'offrir en offrande à un dieu, qui, d'après eux, est à l'origine de leur pouvoir. Le point important de cette information est surtout que si cette logique s'applique... plus quelque chose de puissant serait donné en offrande, plus les répercussions sur le pouvoir des Kaguya pourrait être importantes."
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Lun 29 Avr - 21:52
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▶ Sujet: Re: Kurushimi to Geijutsu Kaguya Taosu, Cheffe du clan KaguyaLes yeux de Taosu s'étaient affinés en entendant les paroles du Kaguya qui se tenait face à elle, sans que les traits de son visage ne souffrent du fantôme d'une quelconque émotion. Après un temps, ils semblèrent se détendre, ne serait-ce qu'un peu – et la femme fit un pas vers lui, guidé par son allure féline. Son regard trouva le sien ; et à bien des égards, on aurait pu le croire langoureux, avec ce petit rictus glissé aux coins de ses lèvres comme ceux des fauves ravis de leur chasse. Un autre pas suivi. Un autre aussi, jusqu'à ce qu'elle se rapproche de la silhouette de son ancien élève, sa chevelure glissant dans son cou lorsqu'elle élevait son attention vers lui, dont sa taille surplombait la sienne. « Tu voudrais me libérer ? », souffla-t-elle sur un ton dont il était difficile de discerner le sentiment. Sa dextre, glissée sur les détours de l'armure qui couvrait son torse, en saurait peut-être plus, s'attardant sur la dureté de ses reliefs. Elle parut le considérer, un temps, alors que le bout de ses doigts s'effondrait sur l'aube de son ventre, filant doucement vers le bas. Son visage se tourna sur le côté, ses iris observant attentivement son vis-à-vis. Un sourire tronqua ses lèvres d'un joug étranger, son faciès se rapprochant un peu plus du sien, sa senestre agrippant finement son biceps langoureusement – avant qu'une douleur foudroyante perce son abdomen, où la dextre de la cheffe du clan Kaguya s'était parée de ses propres os. Ses doigts changés en griffes de fer s'étaient enfoncées dans sa chair, brisant les côtes qui l'empêchaient d'accéder à son cœur sans remords : et là, son regard planté dans le sien où ne transparaissait plus aucune ombre de batifolage, sa main saisit l'organe au point de le comprimer, sans le meurtrir. Il ne se jouait plus dans son expression une forme de langueur, remplacée par l'aigreur – sa bouche courbée par le dédain. « On dirait bien que tu n'as rien appris de la leçon que j'ai donné à ton cousin. Tu pourrais t'absenter encore dix ans si ça te chante que ça ne te donnerait toujours pas le droit de penser que je dépends de ton existence pour régler un problème ou pour être sauvée. Encore moins me libérer de quoi que ce soit. Encore moins libérer mon clan, comme si ma manière de les diriger les enfermait. », ses iris scrutèrent les siens à la recherche d'une réponse, rendus immobiles par une colère sourde. « C'est ça que tu penses, Zetsumei ? T'es l'un de ceux qui pensent que je ne mène pas correctement mon clan ? Que je suis une pauvre femme en détresse ? Hein ? » Un hoquet pourrait sans doute percer la bouche de son vis-à-vis lorsqu'elle pressait davantage l'organe dans sa cavité, tandis qu'elle ordonnait aux os recouvrant la paume qui le détenait de se répandre, doucement, au-dessus de cette griffe de calcaire – des piquots, à peine, tournés vers l'extérieur. « Les nôtres ne sont pas des bêtes sauvages indomptables à ton image. On ne tue pas des hommes parce que cela nous chante. On ne les regarde pas à quelques mètres de nous en nous demandant comment nous allons les éviscérer. Notre art est mis au service de notre clan. Tuer le premier pecno qui vient, ce n'est pas nous rendre service. C'est nous catégoriser comme des sauvages. Des moins que rien, incapables de penser et seulement de tuer. Des bêtes incontrôlables. », ses ongles s'enfoncèrent dans la chair battante sous ses doigts, comme pour appuyer son propos. « Tu sais ce qu'on fait au bétail devenu fou, Zetsumei ? On l'abat. Et tu m'as tout l'air d'être un bœuf qui ne demande qu'à ce qu'on lui tranche le cou. Tes actions se répercutent sur moi. Et je n'aime pas ça. » Petit à petit, ses os s'éloignaient de la griffe pour rejoindre les côtes fracassées de Zetsumei pour en épouser la forme – ou plutôt, combler leurs manques. Elle reformait leurs cavités pour les empêcher de se réparer, tétanisait l'intérieur de son être avec sa propre ossature qui s'expulsait doucement par sa peau. « Tue sans raison et tu me mets au même niveau que toi. Tu m'abaisses à une violence indisciplinée à qui il faudrait mettre un joli collier. Alors oui, nous aimons tuer. Mais nous aimons encore plus combattre. C'est l'art du combat, de la joute, des coups qui nous animent, pas celui du meurtre. Nous avons sacrifié des vies pour nous élever. Peut-être sommes-nous des animaux à leurs yeux, mais les autres clans ont besoin de savoir qu'ils peuvent encore parlementer avec nous. Que nous n'allons pas leur sauter à la gorge au moindre problème, bien avant que la Brume vienne. Ils ont besoin de nous craindre tout en sachant que nous pouvons encore discuter. Sinon ils n'ont qu'un seul petit argument à donner la Mizukage ou au Daimyo : que le jeu n'en vaut pas la chandelle. Et en une nuit, nous ne serons plus là. » L'un des picots qu'elle avait fait grandir dans sa cage thoracique s'expulsa vers l'extérieur, telle une lance. Elle n'était pas assez puissante pour fracturer son armure de l'intérieur, mais bien suffisante pour percer l'un de ses poumons en créant une barre indélébile dans son torse. « Ne te méprends pas, Zetsumei. Je ne te parle pas de peur. Je te parle de bon sens. De leur crainte. D'épouvante. Je n'aime pas qu'on me manque de respect. Tu penses que j'aimerais qu'on me considère comme une bête juste bonne à flinguer ? Non. Ce que j'aime, c'est regarder dans les yeux de ce Yuki bon qu'à lécher le cul de la Shodaime en sachant qu'il ne pourra jamais lui murmurer que je suis plus utile morte que vivante. Parce que je leur fait peur. Parce que je suis puissante, mais pas débile. Pas assez pour leur donner l'opportunité de me catégoriser comme telle. », elle ajouta : « Tu crois que c'est en tuant tout ce qui bouge que l'on a pu instaurer la clause Kaguya ? Non. C'est en montrant notre supériorité. En les mettant face à leur faiblesse face à notre force. Alors tu peux tuer les marchands que tu vois si ça te chante, Zetsumei, les faire hurler dans une clairière comme un lâche, loin de la Brume pour qu'elle ne te punisse pas, mais ça ne fera pas de toi un soldat. Encore moins l'un de ceux de mon clan. Et ça ne t'offrira certainement pas mon respect. J'en avais pour l'enfant que tu étais, peut-être. Pas pour l'idiot qu'il est devenu et qui met en danger ses frères. » Son regard trouva le sien une dernière fois, alors que la blancheur de son kimono était peu à peu souillée par le sang qui s'échappait de la plaie béante qui traversait son torse – et où sa main siégeait toujours, bien au chaud. « Alors qu'est-ce que ce sera, Zetsumei ? “Oui, cheffe” ? Ou tu peux tout aussi bien crever maintenant avec mes os qui te pourfendent de l’intérieur que je n'en aurais rien à foutre. » - Récapitulatif:
Taosu s'avance vers Zetsumei en faisant mine d'avoir été transportée par ses paroles et son amour du meurtre, avant d'entourer sa dextre de ses propres os pour le pourfendre au niveau du cœur (technique de rang S-, monodirectionnelle, dissimulée). Cela ne tue pas Zetsumei, puisque celui-ci porte une armure de rang A, mais est suffisant pour atteindre l'organe vital qu'elle met un point d'honneur à presser entre ses doigts pendant qu'elle échange quelques mots avec lui. L'os qui ressort de l'intérieur vers l'armure peut être considéré comme une technique de rang B. Malgré le lien entre vos personnages, Taosu n'a pas du tout apprécié le discours de Zetsumei. Puisque tu as répondu « Oui » à la mort de ton personnage, considère qu'il est actuellement en grand danger. Libre à toi de continuer de discuter avec elle et d'échanger !
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Mar 30 Avr - 16:00
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▶ Sujet: Re: Kurushimi to Geijutsu Tu vis et sentis le corps de ton aînée se rapprocher du tien dans un élan gracile et nébuleux, habité par une attraction dont tu crus un bref instant que ta rétorque était le point d’origine. Tu détaillas les traits de la Dame d’Ivoire, leur douceur tout aussi réelle que trompeuse à l’aune de la brutalité et du caractère que tu lui connaissais. Comme un fauve dansant avec un autre, tu accueillis avec un attrait prudent et néanmoins noyé par l’extase la venue de ton alpha dans ta sphère intime, n’en oubliant pas pour autant tout le tranchant des armes à sa disposition. Des armes dont sa beauté lunaire faisait assurément partie. Des pulsions en toi longtemps refoulées, jamais vraiment exprimées, commencèrent à remonter à la surface, coupant l’afflux de signaux qui t’auraient jusqu’alors déjà soufflé de prendre les dispositions face à la menace fatale de ton aînée à la proximité pourtant si convoitée. Elle aurait pu en cet instant te consumer tout entier, te consommer, que tu n’en aurais pas éprouvé l’ersatz d’un regret, tel un enchantement inconditionnel et capable d’anéantir toute raison. Telle l'araignée, tu avais agité tes appendices articulés dans sa direction, appâté son attention avec toute la passion de tes élucubrations, dans la pleine et totale conscience de ce qui t'attendrait au terme de l'entremêlement de vos membres si il venait à advenir. Depuis les tréfonds de ton être, bâti par strates successives d'épreuves, de conditionnement et de survivalisme appliqué, tu sentis toutefois l'alarme silencieuse de tes instincts siffler à tes muscles, tandis que les doigts de ton alpha avaient commencé leur inquisition de ton corps d'ivoire. Un contact désiré, convoité, insidieusement dirigé et emprunt d'une visée que tu ne manquas pas d'identifier, reconnaissant là sans contrefaçon le tâtonnement du prédateur lancé sur les traces de sa proie, silencieux, patient et déterminé. Confident de la duperie, tu n'en gâchas pas pour autant l'allure, intérieurement ravi de faire de ton corps le terrain de chasse de Taosu et de sa bestialité impitoyable. Lorsque le couperet tomba, que vos os firent enfin connaissance et que tes nerfs s'embrasèrent, tu te vis alors transporté. Pas par la surprise, ni le dépit et encore moins le désarroi.
Simplement par l'extase.
Ton égide transpercée et ta chair ravagée pavèrent la voie à la dextre de ton alpha jusqu'au creuset originel de ta passion, ton corps pénétré comme rarement il l'avait été par le passé. Ta mâchoire s'entrouvrit face au choc, à l'escalade soudaine et délectable de ces sensations que tu affectionnais apporter à autrui, et ton regard troublé s'en alla un instant chercher la vue des étoiles et de leur mère, témoin de l'union sanguinaire de vos corps divins. Tu faillis défaillir, mais te raccrochas sans peine aux délices de cette douleur réclamée, puisant chaque fredonnement de tes nerfs pour abreuver ton absolue félicité. Tu sentais distinctement chacune des phalanges indomptables de Taosu s'éprendre de ton cœur, son plaisir tout sauf coupable à le tourmenter de ses doigts mortifères, et ce ne fut que par le truchement d'un réflexe ancré dans tes gènes que tu commenças à former dans ton buste des plaques de cartilage résilientes et nombreuses pour palier toute forme de défaillance indésirée. A l'image des canevas sur lesquels tu officiais, tu voulais faire durer ce moment, le cristalliser profondément dans ta mémoire pour t'en servir plus tard d'inspiration et te rappeler toujours de ce plaisir que de se trouver ainsi à la frontière, ta conscience menaçant de dériver, ton corps vecteur d'un ouragan d'émotions et de sensations à la puissance indétrônable. Tel l'équilibriste après avoir assuré sa balance au-dessus du vide, tu reportas alors lentement ton regard ambré dans celui de Taosu, le plongeant dans cette expression de colère dégoûtée qui te laissait envisager bien plus que sa simple révulsion. Tandis qu'elle accrochait ses prunelles aux tiennes pour te révéler le fond de sa pensée, que tu sentais ton sang fourmiller erratiquement en tout point de ton corps, tu fronças tes sourcils armurés dans un râle étouffé, accueillant la verve déployée et dénuée de barrière de ta senpai de jadis.
Pour autant que tu pus te focaliser sur sa teneur au vu du trauma qui frappait ton être tout entier, tu compris alors dans son discours toute la fermeté de la posture de ton alpha et ce qu'elle avait perçu de toi en étant témoin de ta démonstration. Tout à la fois validation de tes trouvailles et condamnation des moyens mis en œuvre pour leur obtention, sa rétorque s'insinuait doucereusement à tes oreilles alors qu'une gerbe de sang se frayait un chemin dans ta trachée jusqu'aux commissures de ton armure maxillaire. Tu compris, également, tout le tissu fragile qui vous reliait de fait à Kirigakure et à quel point il serait facile de le voir se déchirer, victime d'un déséquilibre que tu aurais pu entre toute autre personne avoir provoqué. Tu avais anticipé en retournant dans le berceau de ton existence qu'il te faudrait t'accoutumer à de nouvelles contraintes et composer avec un cadre que tu n'avais plus connu depuis plus d'une décennie : tu n'avais pas imaginé, cependant, que l'existence de ton clan tout entier pouvait se trouver ainsi mise en péril par la seule onde provoquée à la surface par tes agissements les moins anonymes. Tu sentis peu à peu l'ivoire de Taosu se joindre douloureusement au tien dans l'étreinte d'une fusion dont tu n'avais pu jusque là que rêver, sentant encore de nouvelles stimulations étouffantes te parcourir en menaçant une fois encore de te faire défaillir. Puis, face à la menace d'extinction, tu sentis dans ton torse la pointe intransigeante de ta Dame d'Ivoire tenter d'éructer vers l'extérieur, manquant de peu de transpercer ton poumon gauche tout juste sauvegardé par ton égide intérieure. Ton souffle se fit plus saccadé encore, sourd, sous ton armure maxillaire presque refermée, et il te fallait employer de plus en plus de ressources mentales pour garder ton regard ancré dans celui de ton aînée. De cette femme, pour toi incarnation de pureté et de beauté, qui t'offrait là tout à la fois l'expérience concrète de ta vie et la perspective affinée qu'il t'avait manqué sur le contexte dans lequel tu te trouvais. Dans lequel les Kaguya, dans leur ensemble, se trouvaient. Une compréhension nouvelle que tu engrangeas, du mieux que tes facultés te le permirent en cet instant de communion extatique, tandis que la dextre de Taosu épousait toujours la chair pulsante de ton cœur et que tu créais avec peine plusieurs couches de cartilage pour confiner les hémorragies qui te zébraient l'intérieur du buste.
Profondément, douloureusement, tu inspiras profondément en te gorgeant des embruns lunaires dans lesquels vous baigniez, ta senestre s'élevant non sans peine en direction de l'épaule droite de ton alpha pour aller éprouver sa trompeuse fébrilité apparente. Dans ton dos, déjà, naissait la prémisse de ta réponse, que tu introduisis d'abord par le verbe.
Gh-Aaaaah... Oui, Taosu-sama. Serai... le soldat que tu mérites... Terreur, à ton service. Merci... Merci... Tu n'en tins plus, et cela transparut aisément à la vue de ta mâchoire frétillante où des spasmes semblaient s'être concentrés, rassemblés depuis tous les recoins de ton corps traumatisé en passe d'être transcendé.
...Pour ce cadeau.
Depuis un angle mort, ton appendice de vertèbres articulé fondit alors vers le cou de ton alpha pour l'enserrer, juste assez fort pour t'assurer de sa promiscuité prolongée, et sans considération pour l'océan de souffrance dans lequel le moindre mouvement était voué à te plonger, tu fis darder ta mâchoire devenue soudain plus monstrueuse encore vers l'épaule gauche de ton aînée afin de t'en délecter. De goûter, dans un ultime élan d'extase, la saveur de l’Ouroboros enfin consommée, fermant le cercle de la douleur avant de t'y soustraire en faisant taire ton avidité.
Résumé
Après avoir été empalé, Zetsumei use instinctivement de son armure interne (B) pour ne pas défaillir. Cela lui évite conséquemment d'avoir un poumon perforé à l'issue du discours de Taosu, moment où il tente également de poser de petites rustines de cartilage dans son corps (D) pour éviter de perdre trop de sang. A la fin de ce dernier, il initie une entrave dissimulée rapide (B) qui ira tenter de capter le cou de Taosu pour la garder au près, puis au prix d'un effort douloureux à l'extrême, se rue rapidement vers l'épaule gauche de Taosu pour la goûter (A). A noter que j'emploie cette technique pour sa vitesse mais si elle fait mouche, elle ne fera pas les dégâts indiqués, qui resteraient sub-handicapant.
Enfin, encore une fois si la dernière technique touche, Zetsumei se retirera en arrière (autant qu'il le peut lol) immédiatement sans manifester d'autre velléité combattive, et l'entrave sera levée d'office.
En tout cas merci ce fut un plaisir... !
Uchi no Yoroi — BNinjutsu Spécial & DissimulationL'utilisateur créé à l'intérieur de son corps des renforts défensifs faits d'ossements et de cartilages résistants afin de protéger ses tissus mous et autres organes vulnérables, sans que ces remparts internes ne soient perceptibles par autrui.
DefensedissimuleeMultidirectionnellePUISSANCE DE RANG B-
Nankotsu no Hôgô — DNinjutsu SpécialLe Kaguya créé des couches de cartilage rudimentaires sur et dans son corps afin d'endiguer sommairement et de limiter les effets d'hémorragies dont il serait affligé.
UTILITAIREPUISSANCE DE RANG D
Mugura no Mai — BNinjutsu Spécial & DissimulationLe Kaguya extrude discrètement du bas de son dos une colonne vertébrale, dissimulant sa croissance dans l'ombre de sa silhouette ou de ses mouvements, puis l'expédie rapidement vers un membre d'une cible à portée de corps-à-corps pour le ligoter avec et lui en empêcher l'usage.
ENTRAVE PARTIELLERAPIDEDISSIMULEEMONOCIBLEPUISSANCE DE RANG C
Wani no Kamikizu — ANinjutsu Spécial & TaijutsuLe Kaguya altère profondément la taille de sa mâchoire et se créé une dentition semblable à celle des super prédateurs du règne animal avant de rapidement plonger ses crocs perforants et ses incisives hors normes dans les chairs de sa proie. L'ampleur et l'intensité de la morsure sont telles que cette dernière peut broyer les os, déchirer les muscles et arracher les membres touchés, condamnant la victime à une lente et douloureuse agonie.
ATTAQUERAPIDEMONODIRECTIONNELLEMONOCIBLEPUISSANCE DE RANG A-
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Jeu 9 Mai - 19:40
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▶ Sujet: Re: Kurushimi to Geijutsu Kaguya Taosu, Cheffe du clan KaguyaLes paupières de Taosu se plissèrent, finement, face à ses paroles qu'elles trouvaient bien trop dociles dans la bouche de cet animal. Il avait ployé l'échine bien trop vite, bien trop facilement. Lorsqu'elle sentit le poids du calcaire serpenter autour de sa nuque, ses yeux s'écarquillèrent d'une surprise qui n'aurait pas dû l'éprendre – mais il ne lui fallut pas plus d'une seconde pour refermer sa main libre sur la mâchoire qui s'étirait déjà entre ses doigts. Un os creva sa peau pour mieux pourfendre la peau dissimulée sous ses maxillaires en une fraction de seconde, son crâne rejeté de force vers l'arrière alors que la lance traversait ses gencives avant de s'encastrer dans le bois de l'arbre derrière eux. Le regard de Taosu semblait s'irradier d'une colère sourde, ses doigts tétanisé sur sa gorge. Elle pouvait sentir le cœur entre ses ongles s'affoler sous le joug de l'adrénaline, son corps tentant vainement de s'extraire de l'immobilisme auquel son crâne avait été forcé. Sa paume ne demandait qu'à le pulvériser, galvanisée par l'augure du sacrifice qui se présentait à elle – et si elle ne s'était pas retenue de le faire lorsqu'elle l'avait senti faiblir dans son étreinte, la seule chose que ses yeux auraient contemplée serait le visage d'un autre macchabé laissé sur son chemin. Sa poitrine se soulevait, difficilement, ses veines calcinée par une ire si intense qu'elle en avait oublié jusqu'au goût âcre qu'une telle fureur avaient laissé sur sa langue, il y a des années de cela. Elle pouvait sentir ses ongles s'affiner, ses os se révulser contre sa propre volonté pour crever, enfin, l'organe de l'impudent – et pendant un temps, elle crut que son esprit s'y était abandonné, tant sa peau tremblait de rage face au reflet du bambin fébrile qu'elle avait passé des années à former. « L'enfant que j'ai connu est mort sur cette île. », sa voix sifflait ses paroles entre ses dents, enivrée par la furie qui s'écoulait dans son être. « Tu n'es plus qu'une bête. » L'organe se retrouvait petit à petit entouré du cartilage qui composait sa main, enchainé dans un étau bien trop exigu pour lui permettre de pulser. Il manqua d'abord un battement. Puis deux. Son rythme était forcé à l'immobilisme, à ralentir irrémédiablement jusqu'à ce qu'il ne s'arrête définitivement. Un supplice lent, comme il les aimait tant. « Ne te présente plus jamais devant moi. », sa dextre se désossa de cette cage de calcaire, presque avec dégoût. « Rampe jusqu'au domaine en suppliant Izanagi si tu veux vivre. Mais ton existence s'arrête ici. » Taosu détourna les talons de sa silhouette fixée à cet arbre comme un papillon que l'on avait planté de mille aiguilles, le tissu de son kimono rendu poisseux par le sang de ce fantôme. Elle ne glissa pas même un mot aux marchands qu'elle croisa sur sa position, ni ne prononça son nom. Sa survie, il la devrait à la chance – si une âme réussissait à se glisser à ses côtés avant que son cœur ne s'épuise. À ses yeux, il était déjà mort. - Récapitulatif:
L'entrave fonctionne effectivement sur Taosu, mais dès l'instant où elle réalise que Zetsumei tente de s'attaquer à elle, celle-ci saisit sa mâchoire tandis qu'elle s'agrandit et projette l'un de ses os à travers elle pour la transpercer et la bloquer, ouverte, au-dessus d'elle (A). Elle calcifie ensuite son cœur à l'aide de ses os (comprendre qu'elle « l'enferme » dans un genre de dame de fer d'os qui est bien trop étroite pour permettre à l'organe de battre correctement, et qui finira, avec le temps, par s'épuiser et s'arrêter).
Zetsumei est donc laissé pour mort à l'emplacement où ils se sont retrouvés. Dépendamment de si quelqu'un arrive ou non à temps pour le sauver, le personnage survivra ou non (autrement dit, le joueur peut décider). Elle considère toutefois avoir « enterré » le Zetsumei qu'elle a connu aujourd'hui, et que le « nouveau » n'existe plus à ses yeux. En des termes plus simples, Zetsumei a perdu le respect de sa cheffe de clan et le fait qu'il soit retrouvé à côté du corps d'un homme qu'il a torturé gratuitement impactera son évolution dans les rangs de Kiri (promotion retardée voire annulée).
La survie de ton personnage est uniquement due à ton lien PnJ avec Taosu. Si Zetsumei ne disposait pas d'une relation de maître à élève avec Taosu avant son départ sur l'île des secondes chances, celle-ci l'aurait tué sans hésitation. Le lien PnJ devient donc négatif à partir de ce RP.
En ce qui concerne les répercussions du coeur épuisé sur la santé de Zetsumei, la narration te laisse le prendre en compte dans les RPs qui suivront celui-ci. Dépendamment de ce que tu fais pour palier à ce contre-coup, il se pourrait que l' « handicap » finisse par disparaître, mais tu peux considérer qu'il n'est plus aussi endurant qu'avant.
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Dim 12 Mai - 0:08
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▶ Sujet: Re: Kurushimi to Geijutsu Les sommets de ton appétit ne furent en mesure de trouver leur satiété, alors que ta Dame d'Ivoire venait intercepter ta tentative de dévoration bestiale de sa main inflexible déjà renforcée et qui vint extruder une lance d'os au travers de ta mâchoire pour la tenir en respect. Tu éprouvas bien sûr la douleur de ta chair transpercée et de tes os fracturés, en sus de la contrariété fulgurante de ne pas avoir été en mesure de la consommer, elle, mais c'était à la vérité présentement les ravages que présentait ton torse et la souffrance qu'ils propageaient qui menaçaient encore et toujours de noyer ta psyché sous un océan de délicieux tourments. Malgré ta promptitude et ta vivacité, quoi que retenues par l'indéniable fait que tu t'étais vu traverser le thorax par la main de ton aînée, tu n'avais pas été en mesure de la goûter et de compléter ce fabuleux tableau, et tu dus bien vite te rendre à l'évidence, transi de spasmes souffreteux qui commençaient à te condamner à l'impuissance, que tu ne pouvaient plus te permettre le moindre mouvement. Par delà l'inconscience qui te guettait à chaque instant, charriée par l'invasion de ton corps et les ouragans de terminaisons nerveuses suppliciées, tu pus entrevoir les traits de Taosu, percevoir ses mots noyés et entremêlés par le battement erratique de ton sang à tes tempes. Un enfant mort, de la carcasse duquel avait émergé une bête. Un constat, même si tu avais été maître de toute ta lucidité, que tu n'aurais pas ne serait-ce que songé remettre en question, tant il était effectivement le reflet d'une réalité tout à fait tangible. Entre les lèvres de ta sensei, tu entrevoyais le feu enragé d'une ire primordiale, embrasement magnifique d'une entité qui ne souffrait pas du moindre compromis. Sauf, bien sûr, de celui que lui imposait la Brume.
En cet ultime instant de partage, tu réalisas enfin, tandis que l'ivoire de sa dextre ceignait ton cœur pour le compresser et l'empêcher de battre, quel schisme profond s'était formé entre toi et la personnalité à priori la plus bestiale de ton clan. Oppressée par des aboutissants politiques auxquels tu n'entendais rien, Taosu venait de te condamner, de te vaincre sans qu'il lui ait fallu surmonter la moindre difficulté, par le truchement d'une ruse qu'elle avait eu peine à dissimuler mais que tu avais accueillis en ton cœur, au propre comme au figuré. Submergé par le halètement mortifère de ton sang stagnant, tu eus tout juste le temps d'émettre pour toi-même le songe que ton aînée comptait là te laisser la vie sauve, avant que le fourmillement synonyme de perdition n'en vienne à envahir ton crâne. Te laisser, tout du moins, en proie à la souffrance qu'elle avait instillé en toi avec une maestria qui commandait en toi le respect. Tu sentis le contact se rompre, l'agonie se poursuivre, ton souffle se heurter pour moitié à l'écorce maculée de ton sang brillant sous le ciel étoilé. Dans un sursaut, alors que les limbes menaçaient de t'engloutir et que ta perception du temps s'étiolait tel un linceul flétri, tu perçus le maigre battement de ton cœur redonner un ersatz de vie à ton esprit, preuve que Taosu t'avait effectivement laisser là les armes pour lutter pour ta survie. Avec la hargne survivaliste qui te caractérisait, tu portas ta senestre à la lance opaline qui te clouait à l'arbre afin de l'extraire d'un coup sec, manquant de peu de provoquer ta propre chute tandis qu'un filet de sang épais s'épanchait de ta bouche. Tu titubas sur quelques mètres avant de tomber à genoux sur le sol, sentant distinctement le manque d'oxygène dans tes muscles, le voile oppressant de cette entrave laissée là en cadeau par ta sensei menaçant de fermer tes yeux pour toujours.
Survivre. Rien d'autre, en cet instant, ne pouvait avoir d'importance, et cette certitude ne manqua pas d'éveiller en toi les ressources et réflexes hérités de cette décennie passée dans la nature, et qu'il te fallait employer à présent pour espérer un jour contempler à nouveau le kimono en sang de Taosu. Tes os se révoltèrent intérieurement contre leur envahisseur, repoussant les morceaux étrangers, reforgeant l'intégrité de ton squelette, consolidant les pans de chair transpercés et déchirés au gré d'un ballet de cartilage laborieux mais salvateur. Tes yeux momentanément relevés vers l'horizon boisé toujours baigné dans la lumière de la lune, tu estimas ta position, la distance, la vitesse. Impossible pour toi dans cet état de pratiquer l'ablation de ce carcan d'ivoire au symbolisme si profond et multiple que tu en aurais versé une larme, sans risquer ce faisant d'attenter à ta propre vie. De ton épaule, tu extrudas une colonne effilée et perforante, que tu expédias loin vers l'orée de la clairière afin de la planter dans un nouveau conifère, te draguant ainsi toi-même jusqu'à lui en laissant ce qui restait de ton armure s'écailler au sol dans un frottement lamentable. Tu répétas l'opération pour t'enfoncer dans le sous-bois tout en dénivelé, usant de ta colonne pour te tracter mollement sur le sol en laissant tes muscles au repos. Arrivé au niveau du sentier que tu reconnus, tu sifflas alors avec peine et attendis, immergé dans un tourment informe qui te gardait prisonnier de sa poigne gluante. Le destrier, confié à tes soins par ton cousin éloigné, finit par s'annoncer par le martèlement de ses sabots et s'approcha de toi, courbant tout à la fois majestueusement et servilement l'échine afin de faciliter ton ascension sur son dos. D'une tape du talon sur la cuisse, affalé sur le cheval à la robe sombre et drue, tu scellas alors la condition de ta survie, qui se jouerait ultimement tu le savais entre les murs du QG de ton unité. Là où le cheval allait te mener, là où finirait par te retrouver, tu l'espérais ardemment, le conquérant qui partageait ton sang.
Résumé Zetsumei use donc de plusieurs techniques Kaguya pour tenter de combler les trous, réparer quelques dégâts et atténuer des hémorragies, puis se tracte à travers le sous-bois avec sa colonne-vertébrale-grappin pour rejoindre la zone où son cheval a été laissé plus tôt. Ce dernier le conduit ensuite, au coeur de la nuit, vers le QG de la Chasse Sauvage, à la taverne du contrebandier.
Merci beaucoup pour le RP !
Hone no Taisha — XNinjutsu SpécialEn concentrant son chakra dans son squelette, l'utilisateur est capable d'éjecter des os brisés et de les remplacer par des os sains. Plus la concentration de chakra sera élevée, plus celui-ci pourra remplacer la quantité et la taille des os remplacés, voir même de remplacer des articulations complexes. Cette technique ne soigne pas les dégâts occasionnés à tout autre éléments que des os ou dérivés. Elle ne regénère ni muscle, ni organe, ni hémorragie.
UTILITAIRE
Nankotsu no Hôgô — DNinjutsu SpécialLe Kaguya créé des couches de cartilage rudimentaires sur et dans son corps afin d'endiguer sommairement et de limiter les effets d'hémorragies dont il serait affligé.
UTILITAIREPUISSANCE DE RANG D
Hone no Kudô — CNinjutsu Spécial & TaijutsuL'utilisateur extrude de son corps une très longue colonne vertébrale à la pointe perforante en l'expédiant droit vers un élément solide du décor jusqu'à une distance moyenne pour qu'elle s'y accroche fermement, lui permettant de se tracter vers cette surface à vitesse normale.
UTILITAIREPUISSANCE DE RANG C
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Dim 12 Mai - 21:48
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▶ Sujet: Re: Kurushimi to Geijutsu [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] La Veuve Noire qui dévore ses amants Ft. Wild HuntBankichi était dans la cave, en train de travailler à son armure de Chasse Sauvage. Il avait trouvé un cuir de yokaï mollusque qui gardait un aspect mouillé même après tannage, et il faisait de son mieux pour récupérer un maximum de ressource lorsqu'il entendit un bruit à l'écurie. Certainement Zetsumei qui rentrait de son rendez-vous mystérieux. Il avait demandé un canasson, et Bankichi n'avait pas de vrai raison de lui refuser. Il était toutefois curieux et il déposa son couteau avant de monter à l'étage. Et de découvrir la boucherie. Son cousin en sang. Le cheval l'avait trainé jusqu'au QG de la chasse sauvage. Bankichi le déplaça jusqu'à une table à côté et l'inspecta. Multiples blessures, mais la plus importante était à son torse - partiellement masqué, renforcé par un mélange savant d'art clanesque. Son cousin était tel un cancrelat - difficile à écraser et apte à survivre même si une botte géante venait à l'écraser. Une sorte de coquille blanche semblait luire de la blessure principale sur son torse. C'était étrange. Et attirant. Comme un chant de sirène, quelque chose poussait Bankichi à s'approcher de cette prison d'os. Mais ce n'était pas tellement la prison qui l'intéressait. C'était le coeur qu'elle enfermait. Un souffle. Un murmure. Un soupir qui se languissait au creux de ses oreilles. Ce n'était pas comme l'autre locataire, comme le Yokaï qui fréquentait ses esprits sans payer de loyer. C'était plus subtil, plus sombre, plus omniprésent. C'était une note de musique qui faisait frissonner tout son corps sur la même harmonique, une pulsation sourde démultipliée et sommes d'une infinité de mouvements des liens noirs qui grouillaient sous sa peau comme une masse de vers répondant aux mêmes commandements. Il y avait un certain parallèle avec la rage rouge des Kaguyas, car c'était une sensation qui gagnait en puissance, en pesanteur, et elle venait des tripes, de son intérieur à lui. Elle commençait faible, murmure, et allait en crescendo. Déjà, c'était un quantique qui s'élevait. Puissant. Une orgue qui le faisait vibrer. Mais l'origine n'était pas Kaguya. Car ce n'était pas la rage le foyer de cette sensation. C'était... L'Avarice. Une envie de prendre pour lui l'organe si faible, de le posséder, de le chérir, de le choyer en lui, protégé du monde extérieur. De le receuillir, comme un enfant blessé. Déjà les langues noires sortaient du corps de Bankichi et s'infiltraient dans la blessure béante sur le torse de sa victime. Frissons de plaisirs qui le parcouraient, de la nuque vers le bas de son corps. Ecole Nephilim : la livre de chair — XNinjutsu SpécialSur une cible K.O ou morte, l'infernal utilisateur plonge ses fils noirs à l'intérieur de son corps afin soit de l'achever, soit de capturer son coeur. Le coût en chakra de cette technique dépend de la puissance de la cible. Il est impossible d'utiliser cette technique sur une cible qui n'est pas morte ou hors combat.
UTILITAIREMONOCIBLEPuissance de rang XBankichi eut une certaine jouissance intérieure à sentir une partie de lui s'infiltrer ainsi. Puis il leva les yeux sur la mine déconfite de son sauvage cousin. Il serait si facile... Son coeur était dans sa main... NON.S'adressant à personne, sinon à lui-même et à ses appendices sombres qui semblaient à ce moment presque animés de leur propre volonté. Et allaient à l'encontre de la Sienne. Il était Khan. Il était futur roi et conquérant de ce monde. Ces fils, ce pouvoir étaient à SON service, et non l'inverse. Il tira sur ses propres fils et en mit en bouche pour continuer de tirer tout en composant des mudras hâtifs, tandis que les fils avaient contournés le carcan de calcaire, la prison qui promettait mort et souffrance à l'organe du Kaguya. Ecole du Nephilim : Broyement — BNinjutsu SpécialAprès avoir effectué des mudras, le sadique utilisateur contracte ses fils noirs existants - broyant les os d'un membre entravé par ceux-ci.
Entrave PartielleMONOCIBLEPuissance de rang BPas sa spécialité, une partie du carcan fut brisé, et il continua avec d'autres mudras, plus difficiles à composer. Un travail rigoureux; minutieux. C'était une technique d'urgence à utiliser sur le terrain pour empêcher quelqu'un de mourir. Mais après tout, il était déjà en équilibre au gouffre des enfers, alors n'était-ce pas une occasion parfaite pour l'utiliser, cette technique ? Ecole du Nephilim : Dark Hierophant — BNinjutsu SpécialAprès avoir effectué des mudras, le vilain utilisateur libère plusieurs petits fils noirs et les utilisent pour recoudre des plaies profondes, pouvant aller jusqu'à recoudre un membre tranché - ce qui ne soignera pas pour autant les muscles ni un os qui resterait alors en état de fracture nette et inutilisable. L'exercice prend du temps, et le moindre choc peut faire réouvrir les blessures. Néanmoins, le traitement est réel et peut éviter la mort par exsanguination ou la perte définitive d'un membre.
UTILITAIREMonociblePuissance de rang BAllez chercher Asami, ou n'importe quel médecin qui lui arrive à sa cheville. Il ne mourra pas ce soir.Bankichi comptait bien lui faire compter tout ceci... ... Comme une faveur, pour un jour où il devrait faire du nettoyage au village de Kiri. Et son cousin pouvait devenir disciple à son service, acolyte du prophète qu'il était. © Bankichi |
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Lun 13 Mai - 16:07
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▶ Sujet: Re: Kurushimi to Geijutsu Conscient, tu parvins à le rester tout au long de la pénible traversée, chaque foulée de ton destrier faisant se propager en toi des vagues inexorables de douleurs aiguës et lancinantes. Ton torse ravagé jalonné de rustines cartilagineuses de circonstances qui empêchaient tout juste ton sang de t'abandonner, tu te cramponnas au crin de la bête avec toute la résilience héritée de ton passé, t'enfermas dans une bulle hors du temps au sein de laquelle tu étais libre d'exercer ta patience et de braver cette nouvelle adversité. Ta vue à demie brouillée par le carcan imposé à ton cœur, tu n'en entrevis pas moins les alentours de la taverne où tu escomptais trouver un soutien salvateur. Tes prunelles ambrées perdues sur les contours de l'établissement et sur les silhouettes qui t'y accueillirent, tu reconnus les traits altiers du tisserand de jais tandis que des mains te portaient jusqu'à une surface plane. Tu sentais avec une lucidité qui aurait pu être horrifiante la force et le rythme de ton souffle qui s'étiolait, ceint d'une cage d'ivoire que tu voulais chérir autant qu'elle ne précipitait ton trépas. Au-dessus de toi, tu identifias ton cousin et ses fils noirs, concentrés et affairés sur ton cas. Par réflexe, lorsque les appendices insidieux emboîtèrent le pas à la dextre de Taosu qui t'avait meurtri, ton bras s'anima vivement sur le côté pour fermement attraper le vêtement de Bankichi. Fébrilement quoi qu'habité par une férocité inaliénable, ton regard alla trouver celui du tisserand tandis que ses enfants plongeaient en toi pour te libérer de ton carcan. L'espace d'un instant, tu perçus en lui un appétit qui était loin de t'être étranger, similaire en apparence à celui qui souvent t'étreignait.
La pression en toi augmenta brusquement avant de se dissiper, ton corps se tendit de tout côté sous l'impulsion d'un renouveau tant désiré, et tu sentis ton souffle se libérer par le truchement singulier des fils de ton aîné. Ton être tout entier s'enhardit de ce regain de vitalité, le sang charrié dans tes veines alimentant de plus belle ton cerveau et la moindre de tes extrémités avec une ardeur retrouvée. Tu exultas, tandis que les fragments d'os étrangers se frayaient un chemin vers l'extérieur, dragués par la force de ton héritage et la finesse des mailles noires conjuguées, et que tu créais à nouveau des renforts de cartilage afin de stabiliser de toi même ton état.
Pas...Asami.
Ton corps n'était que charbons ardents, restes d'un brasier que ta Dame d'Ivoire avait allumé en toi avant de le souffler. Tu dus te raisonner, pour ne pas tenter de te relever dans l'instant, t'enfermas consciemment dans un état méditatif et réflexif pour agencer tes pensées. Tu avais fort à mûrir, de fait, à la suite de ce rapprochement initié avec ta cheffe de clan, qui avait à son corps défendant manifesté à ton égard bien des sentiments. Presque paisible, à présent que le plus grand danger était passé, tu lorgnais déjà sur ta prochaine source de félicité, laissant la douleur irradier depuis ton thorax telle la ligne de vie offerte par Izanagi. Tu serais bientôt sur pieds, songeas-tu avec anticipation, et riche de la perspective offerte par Taosu, avais déjà une idée de ce qu'il te faudrait rechercher pour patiemment poursuivre ton œuvre.
...Magnifique... soirée. Vraiment... magnifique.
Tu te laissas aller au confort de ce cocon protecteur infiniment plus sécurisé que n'importe lequel des repaires que tu avais usité durant ton exil, et dérivas le long de tes songes.
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▶ Sujet: Re: Kurushimi to Geijutsu |
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