Enjeu n°1 :

Jeu 21 Mar - 7:56 Expérience : 373 Messages : 126

▶ Sujet: Hermaphrodite. Forme duelle. [solo]

Futanari. Forme duelle.

Solo

« Enfant : existence sans biographie. Nos amis sont notre miroir, notre mémoire ; on n'exige rien d'eux, si ce n'est qu'ils astiquent de temps en temps ce miroir pour que l'on puisse s'y regarder. »

Dans l'obscurité de la nuit, une silhouette féminine se fondait dans les ombres du village de Kumo. Patiemment, elle avait attendu l'heure propice, immobile comme une ombre parmi d'autres, son regard aiguisé captant le moindre mouvement dans la cité qui s'élevait majestueusement autour des montagnes. La tension planait, presque palpable, dissimulée derrière chaque sourire feint et chaque parole empreinte d'hypocrisie. Des heures durant, elle avait observé sa ville, ses rues animées dissimulant les tumultes sous-jacents, et elle en était venue à une conclusion implacable : la paix était un fragile équilibre, susceptible de basculer à tout moment. Il fallait agir, agir avec fermeté pour étouffer les rébellions dans l'œuf, pour préserver l'ordre et la gloire de son Daimyo.

Dans le silence de la nuit, elle se sentait prête, prête à être l'ombre qui étoufferait les flammes naissantes de la dissension, prête à servir son maître et à protéger la cité qui avait été son foyer depuis son départ du palais. Les étoiles scintillaient faiblement dans le ciel obscur, témoins silencieux de la détermination froide qui animait son cœur. Ce soir, elle agirait pour la gloire de Kumo, quel qu'en soit le prix.

Hidemi se voilait la face, s'illusionnant dans un simulacre de loyauté envers son seigneur. Bien que ses actions semblaient être imprégnées de dévotion envers lui, en réalité, elles étaient motivées par un égoïsme sournois, une ambition tapie dans les recoins les plus sombres de son cœur. En suivant le scientifique Nakano dans sa quête de l'arme, ce n'était pas tant pour servir Koriki-dono que pour assouvir ses propres désirs de grandeur. Elle rêvait de se tenir devant le Daimyo de la Foudre, de s'incliner devant lui en lui offrant la solution à ses tourments, la clé qui scellerait sa domination sur le monde. Ses pensées se délectaient déjà à l'idée de l'admiration dans les yeux de son maître, de la reconnaissance éternelle qu'il lui témoignerait. De même, l'intrusion chez son ami d'enfance, Shirudo, cette nuit-là, n'était pas motivée par un souci de sécurité ou de solidarité, mais par un instinct de survie égoïste. Elle voulait s'assurer qu'en cas de déroute, si la quête de l'arme ou ses manipulations au sein du DRK tournaient mal, elle aurait une porte de sortie. En se glissant dans la peau de Shirudo, elle pourrait se cacher, se fondre dans l'anonymat et échapper aux conséquences de ses propres machinations. Ainsi, derrière le masque de la ferveur se dissimulait la vérité amère de ses aspirations personnelles, prêtes à trahir même les serments les plus sacrés pour atteindre ses propres fins.

Nourrissant ses propres illusions, le papillon se résolut à agir. D'un bond agile, il franchit les toits, atteignant enfin la bâtisse où vivait son ami, désormais plongé dans un sombre coma depuis l'explosion de l'arme. Un frisson d'angoisse parcourut son être, un léger pincement au cœur, tandis qu'elle se mordait la lèvre inférieure, submergée par un moment d'incertitude. Pourtant, sa détermination, encore plus ardente désormais, chassa rapidement ces doutes éphémères, laissant place à une volonté inébranlable. Exécutant quelques mûdra, elle se fondit dans le décor, devenant invisible aux yeux des mortels, se fondant dans le village de Kumo sous le voile étoilé de la nuit.

隠れた蝶 - Kakureta chō, Papillon dissimulé - B

Dissimulation

Après une série de mudras, l'utilisatrice se dissimule dans le décor. Quelques éléments d’optique rendent la technique faillible selon le niveau de celui qui souhaite détecter une présence. Si une autre technique est réalisée, la dissimulation est rompue.

UTILITAIREDISSIMULÉEPUISSANCE DE RANG B

Maintenant imperceptible, mais toujours prête à agir, elle se mit à courir en direction d'une fenêtre, un mûdra toujours en exécution.

蝶の沈黙 - Chō no chinmoku, Silence du papillon - C

Dissimulation, Compétence martiale

Après un mudra, l'utilisatrice est capable de se déplacer silencieusement. La dissimulation subsiste même pendant l'usage d'autres techniques, même si ces dernières peuvent éventuellement révéler la position de l'utilisatrice.

UTILITAIREDISSIMULÉEPUISSANCE DE RANG C-

Arrivée à bon port, elle utilisa son katana, l'outil de tant d'actions militaires, pour forcer l'ouverture du battant. Le contact de la lame avec le loquet produisit un bruit métallique, un son incongru dans la tranquillité de la nuit. Mais avec la précision d'une ombre, elle s'engouffra rapidement dans le bâtiment, espérant que ce bruit nocturne serait attribué au passage d'un simple chat errant, dissimulant ainsi ses sinistres desseins dans la nuit.

Glissant dans un battement d’aile le long des escaliers de secours, la kunoichi descendit avec une grâce feutrée, ses pas ne laissant aucune empreinte sonore dans le silence. Les ténèbres semblaient l'avaler tout entière, la dissimulant à toute vigilance humaine, la laissant libre de ses mouvements furtifs. Arrivée dans les couloirs des appartements, elle avança avec prudence, ses sens en alerte, scrutant chaque détail. Malgré son invisibilité, elle devait rester vigilante, évitant les obstacles et les pièges qui pourraient trahir sa présence.
Finalement, après une brève analyse des portes alignées le long du couloir, les informations récoltées à l’hôpital la guida vers la bonne. Une porte qui semblait étrangement familière, comme si elle la reconnaissait instinctivement. Se rapprochant lentement, elle inspecta la serrure avec une expertise silencieuse, cherchant le moyen de la forcer sans éveiller les soupçons. Sortant son outil, récemment acheté au marché noir de Kumo, un petit kit de crochetage dissimulé dans les replis de ses vêtements, elle s'attaqua à la serrure avec une habileté entraînée. Ses doigts agiles manipulaient les instruments avec une précision, cherchant à surmonter les mécanismes de sécurité avec une détermination implacable. Et finalement, après quelques instants tendus, un léger clic résonna dans le couloir, signe que la serrure avait cédé. Un sourire satisfait étira les lèvres invisibles du papillon bleu alors qu'elle poussait doucement la porte, s'introduisant dans l'obscurité de l'appartement avec la discrétion d'un fantôme errant dans la nuit.

Dans l'obscurité de l'appartement abandonné, la poussière dansait dans les faibles rayons de lune qui filtraient à travers les volets mal fermés. Une atmosphère de désolation flottait dans l'air, imprégnant chaque coin et recoin de l'habitat autrefois vibrant de vie. Les meubles, jadis remplis de souvenirs et de confort, étaient désormais recouverts d'un voile de négligence, leurs contours flous dans l'obscurité. Des livres éparpillés gisaient sur le sol, témoins muets d'une existence jadis active, désormais figée dans un coma sans fin. Hidemi, pourtant, ressentait une pointe de tristesse en contemplant ce spectacle délabré. Son regard parcourait chaque élément de la pièce, chaque souvenir évoquant les moments passés avec son ami.

Pourtant, cette tristesse semblait s'effriter peu à peu, comme si son cœur se refermait sur lui-même, émoussant ses émotions. La nostalgie s'effaçait devant un but plus sinistre, plus égoïste. Avec une froide détermination, elle fouillait chaque tiroir, chaque recoin de l'appartement, cherchant avidement les papiers d'identité de Shirudo. Ses doigts glissaient avec une précision chirurgicale, prenant avec elle quelques vêtements au passage, des signes distinctifs qui laisseraient peu de doutes sur l'identité de leur propriétaire.
Et finalement, après une fouille minutieuse, elle trouva ce qu'elle cherchait. Les documents étaient soigneusement rangés dans un tiroir, attendant d'être découverts par des yeux moins bien intentionnés. Un sourire satisfait étira les lèvres d'Hidemi alors qu'elle saisissait les papiers d'identité tant convoités, scellant ainsi le succès de son larcin.

Sous les papiers d'identité, une photographie jaunie reposait, capturant un instant figé dans le temps, un souvenir d'une époque révolue. Le papillon reconnut immédiatement son ami, Shirudo, parmi les élèves alignés devant l'académie de shinobi. Une pointe de nostalgie envahit son être alors qu'elle contemplait cette image, une époque où l'innocence et la camaraderie régnaient en maîtres. Et puis, dans un coin de la photographie, presque invisible dans l'ombre, elle vit une silhouette familière : la sienne. Son cœur se serra douloureusement à cette vue, un rappel brutal de ses propres souvenirs et de ses liens avec Shirudo. Mais elle réprima rapidement ces émotions tumultueuses, refoulant ses sentiments dans les profondeurs de son âme. Avec une détermination froide, elle décida de prendre l'objet, de l'emporter avec elle malgré la douleur qu'il ravivait en elle. C'était un travail difficile pour une jeune fille de seulement dix-huit ans, mais elle s'efforcerait de taire ses sentiments, de les enfouir sous un voile d'indifférence et de détermination.
Serrant la photographie contre son cœur, elle se jura de rester concentrée sur son objectif, de poursuivre sa quête sans se laisser distraire par les fantômes du passé. Car au-delà de la douleur et de la tristesse, elle avait un but à atteindre, un destin à forger de ses propres mains. Et rien, ni personne, ne la détournerait de cette voie qu'elle avait choisie.

Elle referma soigneusement la porte, espérant ne laisser aucune trace, et se fondit dans la nuit.

(c) DΛNDELION

Jeu 21 Mar - 10:54 Expérience : 373 Messages : 126

▶ Sujet: Re: Hermaphrodite. Forme duelle. [solo]

Futanari. Forme duelle.

Solo

« Enfant : existence sans biographie. Nos amis sont notre miroir, notre mémoire ; on n'exige rien d'eux, si ce n'est qu'ils astiquent de temps en temps ce miroir pour que l'on puisse s'y regarder. »

Le papillon, assis dans le salon sombre et silencieux, observait les papiers d'identité de Shirudo posés sur la table devant lui. Les documents étaient là, innocents et fragiles, mais porteurs de lourdes conséquences pour celui qui les possédait. Alors qu'elle réfléchissait à son plan pour voler la vie de Shirudo, une pensée sombre traversa son esprit. Ce processus servait à une chose en particulier : à fuir, à échapper à la poursuite si les choses tournaient mal. Mais elle savait que les shinobis étaient experts dans l'art de la détection, capables de traquer même les plus habiles fugitifs. Elle n'était pas particulièrement sensorielle, mais elle savait qu'il serait vain de vouloir échapper à un shinobi capable de poursuivre les plus redoutables d'entre eux, comme les membres du clan Inuzuka.
Ce clan, avec ses capacités de pistage et sa déloyauté récente envers le Daimyo, représentait une menace redoutable. Pourtant, malgré le danger, elle ne pouvait pas se permettre d'hésiter. Si elle voulait survivre, si elle voulait protéger ses propres intérêts, elle devait trouver un moyen de convaincre les Inuzuka, ou n’importe qui venant à la pourchasser, qu'elle était bien Shirudo. Un défi immense, mais pas insurmontable pour quelqu'un d’aussi déterminé qu'elle.

Le papillon se replongea dans ses réflexions, cherchant désespérément une solution à ce dilemme inextricable. Car au-delà de tout, elle savait qu'elle devait réussir. Sa survie en dépendait. Et elle était prête à tout pour y parvenir.
Une gorgée supplémentaire du breuvage bleuâtre se trouvant face à elle ne l’aidait pas à avoir les idées plus claires. Il s’agissait de ces coctions spéciales qui l’immunisaient, petit à petit, aux divers poisons. Énervée par son immobilisme, excitée à l’idée de suivre l’homme au masque pour en découvrir plus sur l’arme, elle se décida. D’un geste brusque, Hidemi se leva de sa chaise et alla dans sa cuisine, adossée au mur de sa seule pièce de vie. Sa main se fourra dans un placard et elle y sortit quelques branches. Elle les jeta dans sa boisson, augmentant alors la dose de poison. Peu importe ce qu’il se passait, elle ne désirait qu’une chose : progresser.

***

Dans les ténèbres oppressantes de la nuit, Hidemi était prise au piège de ses propres cauchemars, engloutie par des visions tortueuses et des illusions troublantes. Les sueurs froides perlant sur sa peau, elle était emportée dans un tourbillon d'horreur qui semblait ne jamais vouloir s'arrêter.
Le poison avait des effets presque hallucinogènes.
Dans son premier cauchemar, elle se retrouvait face à sa famille, leurs visages absents, leurs silhouettes déformées la toisant avec mépris. Des rires silencieux résonnaient dans l'obscurité alors qu'ils lui tournaient le dos, laissant son cœur rempli d'une terreur insondable.
Puis, une autre vision éthérée se mêla à la première. Kumo, la cité qu'elle avait juré de protéger, était détruite, réduite à des ruines fumantes. Elle marchait parmi les décombres, son arme serrée dans sa main, à la recherche de quelque chose qu'elle ne pouvait pas définir. Un son strident retentissait soudain, deux chiens noirs émergeant des ombres pour la poursuivre. C’était probablement des ninken. Elle courait lentement, comme si ses jambes refusaient d'obéir à sa volonté, tandis que les bêtes la rattrapaient inexorablement.
Dans une vision d’horreur, elle atteignit son paroxysme de terreur. Les chiens se jetaient sur elle, cherchant à lui arracher le visage. Elle poussa un cri muet de désespoir alors que leurs crocs acérés se refermaient sur sa chair.

Soudain, le papillon se réveilla en sursaut.
Chancelante et haletante, cherchant désespérément de l'eau pour apaiser sa gorge brûlante, elle sortit de ses draps trempaient. Son désarroi s'accrut lorsqu'elle se rendit compte qu'elle avait oublié de remplir la cuve du liquide potable. Victime de vertiges, elle s'écroula au sol, submergée par une dernière vision cauchemardesque. Sans visage, elle se transformait, sa forme changeant continuellement, son identité se dissolvant dans un tourbillon de distorsions irréelles.
Son corps se rétrécissait, se rabougrissait, puis s’allongeait. Ses cheveux se bouclaient, poussaient, puis se raccourcissaient. Les couleurs explorèrent des palettes de teintes. Ses yeux, sa bouche, tous devenaient mouvant et polymorphe.

Finalement, elle fut réveillée par la douce caresse des rayons du soleil, une lueur bienvenue dans les ténèbres de ses cauchemars. Mais même éveillée, elle sentait encore le poids de ses visions la hanter, comme des spectres invisibles qui refusaient de la laisser en paix.

Hidemi sentait le sol glacé sur sa joue. Elle se leva dans une position assise, découvrant son piteux état. Elle se recroquevilla sur elle-même et se mit à pleurer.
Rien n’avait de sens.
Est-ce que le Daimyo pouvait remarquer une jeune fille aussi peu talentueuse qu’elle. Incapable de résister au poison…
Les sanglots la lavèrent de ses terreurs.
À quoi bon suivre ce narcissique Nakano, à quoi bon essayer d’entrer au DRK, à quoi bon chercher à se protéger en volant une autre identité lorsque nous n’en avons pas nous-même…

Qui suis-je ? À quoi je joue ?

La kunoichi resta bien une heure à pleurer sur le sol de son modeste appartement, avant de lever la tête à la lumière du jour. Sa main poussa les mèches de ses cheveux, dévoilant son visage strié par les larmes. Désormais, une expression de colère envahit les traits de son visage.

« Je vais y arriver. Je vais prendre le risque. Je vais le faire. Parce que je sais comment je pourrais m’échapper… »

(c) DΛNDELION

Jeu 21 Mar - 11:53 Expérience : 373 Messages : 126

▶ Sujet: Re: Hermaphrodite. Forme duelle. [solo]

Futanari. Forme duelle.

Solo

« Enfant : existence sans biographie. Nos amis sont notre miroir, notre mémoire ; on n'exige rien d'eux, si ce n'est qu'ils astiquent de temps en temps ce miroir pour que l'on puisse s'y regarder. »

Sur le terrain d'entraînement, la chaleur écrasante de l'été pesait comme un fardeau sur la jeune fille, qui se tenait là, seule, depuis les premières lueurs de l'aube. Les montagnes majestueuses se dressaient autour du lieu, semblant emprisonner la chaleur étouffante qui enveloppait le paysage aride. Essoufflée, la kunoichi luttait contre la fatigue qui affligeait son corps épuisé. La pâleur de sa peau parcheminée trahissait son manque de sommeil, ses yeux cernés témoignant des nuits sans repos passées à méditer sur ses sombres desseins. Chaque inspiration était un effort, chaque expiration un soulagement bienvenu, sa poitrine se soulevant rythmiquement pour faire jaillir sa vie traînante.

Un geste machinal lui fit passer sa manche sur son front moite, tentant en vain d'éloigner la sueur qui perlait sur sa peau brûlante. Pourtant, malgré la chaleur accablante et l'épuisement qui menaçait de l'emporter, elle se trouvait là pour une raison bien précise.
Ce qui rendait la scène encore plus étrange, c'était l'absence du katana habituellement attaché dans son dos. Pour une fois, Hidemi se présentait démunie de son arme de prédilection, un signe révélateur de la nature inhabituelle de ses intentions. Seuls les sommets des montagnes étaient témoins de son entreprise solitaire, isolée du monde extérieur par la chaleur écrasante et la solitude de l’endroit.

Ses paupières, alourdies par la fatigue, se refermèrent lentement sur ses iris améthystes. Avec une concentration intense, elle exécuta une série de mudras de ses doigts délicats, canalisant son chakra avec une maîtrise impressionnante. Une aura bleutée sembla l'entourer, imprégnant l'air de son énergie avant de se dissiper dans le néant.
À ce moment précis, elle s'effondra à genoux, ses jambes tremblantes menaçant de céder sous son poids. Mais malgré l'épuisement qui la consumait, elle refusa de fléchir, de céder à la faiblesse. Son regard demeura clos, ses sourcils se froncèrent dans une expression de détermination farouche, tandis qu'elle demeurait ancrée dans sa concentration.
Prononçant un mantra d'une voix ferme et assurée, elle se connecta avec son essence profonde :

« Futanari. Je suis double. Je suis femme. Je suis homme. Je suis autre. »

En boucle, elle répéta cette phrase, avec une ferveur infinie.

Les mots résonnèrent dans le silence brûlant du terrain d'entraînement, porteurs de la promesse d'une transformation intérieure, d'une fusion des contraires en une seule entité puissante et indomptable. Malgré la fatigue qui la rongeait et les défis qui se dressaient devant elle, elle demeura immobile, ses pensées fixées sur l'objectif qui l'animait, prête à affronter les épreuves à venir avec la détermination inébranlable d'une âme résolue à se réinventer, à transcender les limites de son être.

« Futanari. Je suis double. Je suis femme. Je suis homme. Je suis autre. »

Se relevant lentement, le papillon se plongea à nouveau dans les mudra, ses gestes fluides et précis, empreints d'une assurance renouvelée. Son expression se métamorphosa, s'apaisant tout en restant empreinte d’une concentration profonde. Son chakra se mit en mouvement une fois de plus, une aura bleutée se formant autour d'elle, vibrant avec une énergie palpitante.
Soudain, une transformation saisissante commença à s'opérer. Ses épaules s'élargirent, prenant une carrure plus imposante, tandis qu'elle gagnait quelques centimètres de hauteur. Ses cheveux semblèrent flotter dans un souffle mystique, portés par une force invisible. Le papillon qui ornait sa chevelure s'échappa dans un tourbillon de poussière, tombant sur le sol poussiéreux dans un silence évocateur.

Dans un cri vibrant d'assurance et de détermination, elle prononça le mot sacré :

« Futanari. »

Le son résonna dans l'air brûlant du terrain d'entraînement, chargé de promesse et de potentiel, annonçant la naissance d'une nouvelle entité, fusion des dualités qui résidaient en elle.

Ainsi transformée, elle se tint là, magnifique et puissante, prête à embrasser son identité retrouvée, à affronter les défis à venir avec une résolution inébranlable. Car désormais, elle était double, elle était tout à la fois femme et homme, embrassant sa véritable essence avec une force et une grâce indomptables.

Elle l’avait, elle commençait à le maîtriser : sa métamorphose.

Création de la technique (modalité à voir en validation technique) :

二形 Hermaphrodite, Forme duelle — B

Ninjutsu, Dissimulation

L’utilisatrice utilise son chakra pour se transformer en quelqu'un d'autre ou en un objet quelconque. Elle peut réaliser d’autres techniques sous cette forme, qui est résistante aux coups du même niveau uniquement. La technique influe sur le chakra qui se voit également altéré. Seule une détection peut repérer le subterfuge. Hidemi utilise particulièrement cet Henge pour se changer en homme.

UTILITAIRE PUISSANCE DE RANG B

(c) DΛNDELION

▶ Sujet: Re: Hermaphrodite. Forme duelle. [solo]

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