![L'ombre et le katana [pv Fujiwara Gen'Ichiro] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) Dim 24 Mar - 20:19
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▶ Sujet: L'ombre et le katana [pv Fujiwara Gen'Ichiro] été 83 - Peu de temps après le festival Le festival était terminé depuis peu et Masaru y avait profité de loin et discrètement. Si la majorité des gens se plaisaient à le fêter ouvertement ou tentaient de s’approcher des figures importantes des clans, Masaru avait préféré rester loin. Il était presque amusant de voir à quel point les gens ne semblaient pas être conscients de la guerre dans l’ombre qui était menée par les différents partis pour se donner un avantage sur l’autre. On pouvait presque avoir le sentiment que tout allait bien dans le meilleur des mondes, pourtant les assassinats de ces dernières années indiquaient clairement une autre réalité.
Assis sur la terrasse de bois qui donnait une vue sur son petit jardin, le jeune homme profitait de ce jour de calme pour se détendre. Il ne savait que trop bien que ce genre de moment étaient importants, en particulier dans un monde où l’on était souvent confronté aux dangers de l’extérieur comme de l’intérieur. Les changements récents dans le fonctionnement interne du Shogunat risquaient de devenir un réel casse-tête pour les différents clans majeurs. Le clan Nara devait gérer les relations extérieures ainsi que la diplomatie, même si Masaru comprit que la collecte d’informations allaient faire partie de ce domaine. Il était curieux de voir comment Kuenai et le clan comptait gérer la chose sur ce plan et comment ils allaient organiser la chose. Il ne pouvait s’empêcher de se dire que le clan Fujiwara était dans une bien meilleure position maintenant. L’armée avait toujours été une des composantes les plus importantes pour un état et le maintien du pouvoir… Ou de sa perte.
Le Nara est sorti de sa pensée quand l’une de ses servantes vint le déranger. Il tourna la tête quand il fut interpellé.Je m’excuse de vous déranger, un certain Fujiwara Gen’Ichiro est ici pour vous voir, dois-je le laisser entrer ? Il affiche un léger sourire avant de hocher la tête.Faites et pourriez-vous préparer du thé après ?Entendu.Elle inclina la tête et se dirigea pour faire entrer le jeune Fujiwara afin de le guider vers Masaru qui l’attendait déjà.Ah ! Gen’Ichiro, un vrai plaisir de vous revoir ! Alors, comment vous portez-vous ? Vous avez pu revoir Hitomi ?Il était loin de connaître la nature de la relation entre les deux, mais il savait tout du moins qu’ils avaient une certaine proximité et puisque la relation ne semblait guère faire de tort ni à l’un, ni à l’autre. Masaru ne s’y était jamais intéressé outre mesure de la question.Alors, que me vaut le plaisir de votre visite ?Non loin du duo sur cette terrasse de bois se trouvait un plateau de jeu pour le Shogi que le jeune Nara appréciait utiliser de temps à autre. Le jeu permettait de cultiver l’esprit, une chose qu’il appréciait faire comme beaucoup de Nara. |
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Mar 26 Mar - 14:14
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▶ Sujet: Re: L'ombre et le katana [pv Fujiwara Gen'Ichiro] L’ombre et le katana - Été 83, Homura Depuis le dernier festival estival, les familles les plus influentes du Shogunat ont désormais chacune leur propre administration à gérer. Cette répartition était particulièrement opportune pour le jeune opalin, car au sein du Taiyo no Matsuei, il comptait des membres issus de chaque famille. Cette diversité lui permettait d'avoir une vision globale de ce qui se passait en interne. Au fil de ses rencontres, le samouraï avait réussi à établir des liens avec certains membres des autres familles dirigeantes. Cependant, à ses yeux, cela ne suffisait pas. Il lui manquait une personne ayant une expérience internationale au sein de l'organisation secrète. Le nom de Nara Masaru lui vint à l'esprit, un homme réputé pour son intelligence et sa discrétion, ainsi que pour ses voyages à l'étranger. Masaru était également le sensei de Nara Hitomi, la fiancée du Fujiwara. Bien qu'il n'ait pas eu l'occasion de rencontrer personnellement Masaru, le Fujiwara avait une confiance absolue en lui, se fiant aux paroles de sa promise. Cette confiance était réciproque. De plus, avec l'expédition imminente prévue dans les contrées du Pays de la Terre, l'épéiste cherchait à rassembler toutes les ressources disponibles pour assurer le succès de cette aventure. En tant que leader du Taiyo no Matsuei et nouvellement promu Chûnin, il considérait que c'était là son devoir. Ensuite, le flavescent se rendit dans le quartier des Ombres, un endroit qu'il connaissait désormais très bien. Ses pas le menèrent jusqu'à la demeure de Masaru. Lorsqu'il signala sa présence en frappant à la porte, il fut d'abord accueilli par une servante à qui il se présenta et expliqua le motif de sa visite. Après avoir reçu l'aval du maître des lieux, l'employée revint vers le blondinet pour le conduire dans le jardin où Masaru l'attendait. L'opalin salua respectueusement son hôte comme il se devait, accompagné d'un sourire chaleureux. « Plaisir partagé, Masaru-san ! » » dit-il gaiement. Lorsque le discret Nara prononça le prénom de sa dulcinée, le dorée passa presque machinalement sa main à l’arrière de la nuque pour se gratter, comme s’il était un peu gêné par la question. Non pas que celle-ci était indiscrète mais plutôt par timidité. « Les obligations liées à mes nouvelles responsabilités me confèrent un temps de loisir des plus limités pour me détendre. Cependant, il semble que vous, en revanche, soyez en pleine forme. » il marqua un pausa dans ses propos. Il profita de ce court moment pour admirer le cadre idyllique qui s’offrait sous ses yeux émerveillés, puis se concentra de nouveau sur son interlocuteur. « Quelle coïncidence ! Elle m'a longuement évoqué vos voyages à l’étranger et les expériences que vous avez acquises. Votre expertise semble prometteuse, d'autant plus que nous sommes à l'aube d'une nouvelle réforme qui vient d'être instaurée lors du festival. Bien que je sois un Fujiwara, je considère qu'une spécialisation exclusive dans la gestion de l'armée serait très limitative. C'est pourquoi j'aspire à élargir mes horizons, si je puis m'exprimer ainsi. »Malgré sa décontraction apparente, les traits du jeune homme affichaient son sérieux, un détail qui n'échappait pas à l'Ombre, qui était confortablement installée sur la terrasse en bois. « Pensez-vous que les différentes familles peuvent travailler conjointement ensemble afin d'œuvrer dans le même but ? » son regard oscillait entre le plateau de shogi et Masaru. « Que diriez-vous d’en discuter autour d’une partie ? » un sourire se dessina à nouveau sur son faciès. Pour être plus à l’aise, il détacha sa paire de katanas qui ornaient sa ceinture, puis après l’accord de son aîné, il s’installa à ses côtés, prêt à débuter la partie de shogi. |
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Mar 26 Mar - 22:54
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▶ Sujet: Re: L'ombre et le katana [pv Fujiwara Gen'Ichiro] Il faut savoir trouver du temps pour se détendre.Disait-il avant d’afficher un léger sourire. Homura était une grande ville et elle n’avait pas toujours besoin de nous, parfois d’autres pouvaient prendre le relais le temps de quelques jours ou semaines. Les urgences restaient rares pour le moment et ce n’était pas plus mal. Masaru s’attendait à ce que tôt ou tard l’Alliance revienne faire des siennes dans ce pays.Il est vrai que j’ai eu l’occasion de pouvoir visiter l’un ou l’autre pays. Il est toujours utile et important de savoir voir autre chose que notre beau pays. C’est également une autre façon d’apprendre sur d’autres capacités ou arts martiaux. Je ne peux que vous encourager à découvrir un peu de notre vaste monde avec ses délices et secrets.Il affichait à nouveau un léger sourire. Il pouvait être rare de voir des Fujiwara s’intéresser à autre chose que le combat ou un quelconque sens de l’honneur. C’est peut-être bien cette ouverture du blond qui lui permit d’entretenir de bonnes relations avec le clan Nara, il n’était pas aussi coincé que certains de son clan. Néanmoins, le Nara n’avait pas pour vocation à dicter la conduite que le clan Fujiwara devait avoir, c’était bien leur souci et tant qu’il ne s’opposait guère aux intérêts de son propre clan, pourquoi devrait-il s’intéresser à ce qu’ils font ?Avez-vous des idées pour les pays que vous voudriez visiter ?Demandait-il, curieux de savoir si le jeune homme avait déjà ses idées. Il partait du principe que c’était le cas, peut-être que les choses étaient déjà en place pour organiser un tel voyage. Le Nara souhaitait reprendre les routes dans un futur plus ou moins proche, bien qu’il ne savait pas encore où exactement. Peut-être que Ame serait un bon début, après tout, le pays devait être partiellement gangrené par l’Alliance dont l’influence devait se répandre comme une maladie. A la question du Fujiwara, il ne pouvait s’empêcher d’afficher un léger sourire amusé. Il se demandait ce que le jeune homme avait en tête pour poser une telle question, elle n’était certainement pas gratuite. Je veux bien, allons jouer un peu.Affirmait-il sans répondre dans l’immédiat à sa première question. Il se déplaça jusqu’au plateau de jeu et se posa. Pendant qu’il plaçait les différentes pièces sur la surface de jeu, il décida de répondre à sa question. Je pense que les différentes familles peuvent travailler ensemble. Je pense même que le membre lambda n’a pas de réel souci avec les autres familles. Le problème vient avant tout des éléments politisés, souvent ambitieux et… affamés va-t-on dire.Il le regardait, petit sourire en coin qui se dessinait sur ses lèvres. Je reste un fervent partisan de trouver un certain équilibre entre les différentes familles, leur pouvoir, leur influence afin que personne ne se sente lésée. Si une famille était trop délaissée, elle allait chercher à tirer la couverture de son côté et l’instabilité risquait de prendre le dessus. Persécuter un clan pouvait mener à un résultat catastrophique d’où l’importance d’un certain équilibre, aussi fragile soit-il. Une fois que les différentes pièces étaient placées, il bougea la première de son côté. En attendant que son adversaire du jour fasse son premier mouvement, il reprit. Maintenant, la grande question qu’il faut se poser est : Est-ce que les éléments politisés et ambitieux des différentes familles se contenteront-ils d’un statu quo équilibré ?Il le regardait à nouveau, la question était quelque peu rhétorique car la réponse semblait plutôt claire : Non. Les politiciens aspiraient souvent à beaucoup, l’ambition les rongeaient trop souvent, mais si on souhaitait la stabilité, l’équilibre était nécessaire. On pouvait toujours espérer à un monde meilleur où l’on laissait les complots politiques ainsi que les ambitions personnelles au profit du bien de la nation. Et quel est votre avis sur la question ? |
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Mar 2 Avr - 15:07
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▶ Sujet: Re: L'ombre et le katana [pv Fujiwara Gen'Ichiro] L’ombre et le katana - Été 83, Homura La première divergence d'opinions entre son collègue et lui le fit légèrement hésiter, mais il ne tarda pas à riposter avec vivacité. Une trop grande inactivité peut engendrer la paresse, une conseillère néfaste, surtout dans le contexte actuel où nous nous trouvons. dit-il simplement. Par ces quelques mots, le jeune homme aux cheveux d'or exprimait clairement son désir de voir le Shogunat adopter une position proactive face aux méfaits de l'incendiaire, Janome, et de son acolyte, Naga. Bien que le discours prononcé par la Shogun lors du dernier Festival allât dans ce sens, il estimait que cela ne suffisait pas. Pour lui, il était impératif que le Taiyo no Matsuei intervienne pour accomplir ce que le Shogunat ne pouvait pas réaliser seul. De surcroît, il partageait la vision de son compère Nara, convaincu que ce vaste monde méritait d'être exploré afin d'en percer les secrets. Car il était persuadé que derrière chaque horizon se dissimulaient des mystères fascinants, des énigmes à élucider. Des origines du chakra à l'apparition des yokais et des dragons, en passant par l'oubli collectif de capacités ancestrales, tant de phénomènes demeuraient encore inexpliqués, témoignant de la richesse insoupçonnée de leur histoire commune. Animé par une curiosité insatiable, il se sentait irrésistiblement attiré par l'appel de l'aventure, porté par l'espoir de dévoiler un jour les mystères qui dormaient dans l'ombre de l'inconnu. Après un instant de réflexion, ses yeux s'illuminèrent d'une lueur aventureuse tandis qu'il caressait pensivement son menton. Si l'on se fiait à ses aspirations, il se laisserait volontiers séduire par le désir de parcourir chaque contrée, d'explorer les mystères enfouis sous chaque horizon lointain. Tous !affirma-t-il avec enthousiasme. Il me faudrait plusieurs vies pour espérer m’aventurer sur chacune de ces contrées. Mais si je devais en retenir quelques-unes, je dirais Tetsu, Hayashi, Kaze et Tsuchi. il marqua bien plus d’intérêts pour le premier et le dernier pays cités, ce que Masaru pouvait aisément remarquer évidemment. Ensuite, il observe son hôte installer le plateau de shogi et écouta attentivement ses paroles. Celui-ci semblait mettre en lumière les ambitions croissantes des élites des grandes familles nobles, qui cherchaient à accroître leur pouvoir, mettant ainsi en péril l'équilibre précaire maintenu entre ces différentes lignées. Pour le jeune homme aux cheveux dorés, l'ambition en soi n'était pas condamnable, mais placer ses intérêts personnels au-dessus de l'intérêt national, au risque de provoquer une instabilité politique, était tout simplement impensable. Hélas, ces éléments instables sont comme ces pièces… exprima-t-il d’un air songeur. ...Désireux d’évoluer afin d’acquérir des mouvements qui ne leur étaient pas permis avant.Le jeune Fujiwara comparait une partie de shogi à la réalité de la vie. Chaque pièce avait un rôle défini, consistant à protéger le roi, incarné en l'occurrence par le Shogun. Sans cette pièce maîtresse, toute la partie était vouée à l'échec. Il avança ensuite son pion à l’opposé de celui que son adversaire venait de déplacer. Se contenteront-ils d’un statu quo équilibré ? Je poserai la question différemment : Il faudrait plutôt se demander ce qu’ils sont prêts à sacrifier pour assouvir leurs ambitions. En dépit de la gravité des propos échangés, le jeune Fujiwara planta son regard éclatant dans celui de son interlocuteur et laissa échapper un sourire léger. Il est impératif d'établir des garde-fous pour empêcher toute action allant à la rencontre de l'intérêt collectif. Ces garde-fous, comme je les conçois, sont des individus animés par la même volonté que la nôtre de préserver l'équilibre entre les différents clans. Seriez-vous disposé à concrétiser ces paroles par des actions tangibles ? Cette question était largement enveloppée de mystère, dans le but de sonder la réaction de son interlocuteur. Qui sait, cela pourrait ouvrir la voie à une discussion ultérieure sur l’organisation secrète. Le jeune homme prend ses précautions, conscient de la sensibilité du sujet. |
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Mer 3 Avr - 16:08
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▶ Sujet: Re: L'ombre et le katana [pv Fujiwara Gen'Ichiro] S’il n’avait pas tort sur le fond avec la paresse, il était certain que le repos avait son importance afin de s’assurer de rester au top de sa forme. Ce débat pouvait continuer pour longtemps et il n’était probablement pas le plus intéressant non plus. Si le Fujiwara préférait travailler sans relâche, qu’il en soit ainsi ! Le Nara savait apprécier les moments de calme pour se ressourcer et de pouvoir mieux travailler plus tard.
Il affichait un léger sourire amusé quand il l’informa qu’il souhaitait explorer tous les pays s’il en avait l’occasion. Une noble idée qui risquait de prendre beaucoup de temps. S’il ne souhaitait que les explorer à la surface, la chose pouvait se faire rapidement, mais s’il comptait déterrer tous les secrets, la chose pouvait s’avérer plus délicate. Il pouvait comprendre pourquoi Tetsu l’intéressait, après tout d’autres membres de son clan y étaient, mais les autres ? Alors il posa la question, curieux.
Je peux comprendre pour Tetsu, mais pour quelle raison voudriez-vous découvrir Hayashi, Kaze et Tsuchi ? J’ai eu l’occasion de visiter Kaze, le pays a certainement son lot de secrets, mais il est également très hostile de par sa météo. En réalité, elle ne pardonne pas vraiment. Les journées sont très chaudes et les nuits sont souvent très froides. A cela, on n’y trouve que très peu d'eau et les dangers rôdent un peu partout, en particulier sous le sable. Les gens qui y vivent sont avant tout des nomades. Néanmoins, je vous avouerai que je n’ai pas encore eu l’occasion d’explorer en profondeur le pays, ce n’était qu’une découverte superficielle, bien que fort intéressante.
Il affichait un léger sourire, il y pensait avec une certaine nostalgie. Il espérait pouvoir y retourner un jour, mais pour l’heure, il avait d’autres choses à faire, bien que c’était une chose qu’il se disait depuis plusieurs années.
Il écoutait la suite de son discours alors que leur partie avait débuté. Il regardait l’une des pièces, affichant un petit sourire.
Dans ce cas, il faudrait l’éliminer avant qu’elle ne puisse évoluer.
Disait-il l’air de rien. N’était-ce pas le principe ? éviter que l’adversaire s’avance de trop et gagne un avantage non négligeable contre soi ? La chose pouvait s’avérer plus simple à dire qu’à faire et parfois on ne choisissait pas toujours ce que l’adversaire réussissait. Il bougea une autre pièce à lui.
Je pense qu’ils sont prêts à tout sacrifier pour leurs ambitions. Que valent quelques vies si on peut mettre en place ce que l’on souhaite ? La guerre est l’extension de la politique, un outil comme un autre pour atteindre son objectif. S’il ne devrait pas être le premier moyen utilisé, il existe bel et bien, parfois c’est le seul possible.
La guerre n’était jamais souhaitable de par le mal qu'elle pouvait engendrer, mais parfois on n’avait pas le choix. Il regardait le Fujiwara parler de garde-fou, il gardait une expression neutre malgré son étonnement. Une drôle de chose à proposer car qui allait contrôler le garde-fou derrière ?
Des garde-fous ? un projet fort ambitieux n’est-ce pas ? Et comment est l’intérêt collectif défini ? Se limite-t-il à conserver l’équilibre précaire entre les clans ou inclue-t-elle autre chose ?
Il marquait une petite pause avant que la servante arriva pour déposer un plateau avec deux tasses ainsi qu’une théière. Masaru la remercia et prit l’une des tasses pour lui, prenant une petite gorgée, il décida de répondre au Fujwara.
Et que faire si ce garde-fou dérape ou se perd en cours de route ? C’est une réelle possibilité, surtout si les individus pensent détenir la vérité et ce qui doit être fait, vous ne trouvez pas ?
Il le fixait à nouveau, curieux de voir sa réaction sur cette question. Il voulait le tester, voir jusqu’où il avait pensé à son idée ou son projet. Finalement, il conclut.
Je suis un homme qui fera le nécessaire pour ce que j’estime juste et bon pour Homura, mon clan et mes idéaux. Nous avons tous notre place et notre rôle à jouer dans ce monde, ma place se trouve dans l’ombre, loin des regards. Et la vôtre se trouve où ?
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Ven 12 Avr - 12:32
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▶ Sujet: Re: L'ombre et le katana [pv Fujiwara Gen'Ichiro] L’ombre et le katana - Été 83, Homura Ah ? Haruko ne vous a mis dans la confidence ? Quel cachotier….Un léger rire s'échappa de ses lèvres. Les mystères du Pays de la Terre, particulièrement ceux associés à votre clan, m'interpellent grandement. Ni lui ni moi ne comprenons comment les secrets des Nara ont atterri dans ces contrées montagneuses isolées. Bien que je ne sois pas de votre lignée, il est crucial que ces secrets reviennent à leur source, à Homura, dans votre domaine ancestral.En ce qui concerne Hayashi et Kaze, c'est une histoire bien plus aisée à expliquer. Vous n'êtes pas sans savoir que récemment, avec Haruko précisément, nous avons découvert l'antre du dragon de feu, localisé au sud-est de la Capitale. Pour étayer ses propos, il exhiba l'ambre du brasier récupéré lors de cette expédition, permettant à Masaru de le toucher brièvement pour en apprécier la texture. Si une de ces créatures mythiques se trouve sur notre territoire, alors il est plausible que d'autres résident également dans les autres nations. Mon intention est d'explorer toutes les contrées pour les localiser et les neutraliser. Comme son habitude le dictait, le jeune Fujiwara se montrait d'une franchise exemplaire envers son hôte. Ces révélations ne semblaient pas perturber l'Ombre, mais plutôt le tenir au courant de la situation générale prévalant au Pays du Feu. Malgré le statut d'Éclair Jaune d'Homura en tant que guerrier, notamment grâce à ses liens filiaux avec le clan des Samouraïs, ses paroles mettaient en exergue le réseau de renseignements qu'il commençait à tisser dans l'ombre. Peut-être que ces révélations soudaines éveilleront la curiosité de notre cher Masaru, le poussant ainsi à envisager de nouvelles expéditions. Sa nostalgie apparente pour ses précédentes aventures, notamment celles vécues au Pays du Vent, pourrait être ravivée par ces informations. C'est du moins ce que le blondinet espérait. Par la suite, il croisa les bras, écoutant attentivement les paroles de son comparse Nara tout en gardant un œil sur le plateau de shogi. Les termes "éliminer" et "sacrifier" résonnaient dans la pièce. De plus, il remarqua chez son interlocuteur une pointe de scepticisme concernant l'utilisation de gardes-fous, une attitude à laquelle l'épéiste était prêt à répondre afin d'éclairer son camarade. La préservation de cet équilibre précaire entre les clans principaux ne peut être considérée comme une solution durable, car cela reviendrait à ériger une maison sur des fondations instables, condamnée tôt ou tard à s'effondrer. Bien que l'ambition soit louable, elle ne peut se réaliser sans des bases solides pour garantir une stabilité pérenne.Tout d'abord, il gratifia la servante d’un sourire lorsqu’elle apporta les boissons chaudes, puis ce sourire s’effaça lorsqu’il posa ses mirettes sur le Nara assied en face de lui. Vous avez vous-même souligné que chacun de nous a sa place et son rôle à jouer dans ce monde. Ce garde-fou est là pour protéger les intérêts du Shogunat en privilégiant l'intérêt collectif sur celui des individus. Homura, non, le Pays du Feu doit retrouver sa position dominante et influente sur le continent. Il manque quelqu'un comme vous, capable d'œuvrer dans l'ombre pour le bien de la Capitale, au sein de ces garde-fous.Il ponctua son discours d'une courte pause, pendant laquelle il déplaça l'un de ses pions avec soin. Malheureusement, je ne suis pas destiné à demeurer dans l'ombre, comme vous. Ma vocation est d'être à ses côtés. Il prononça ces mots tout en posant son regard de manière intense sur une pièce particulière, celle qui reposait aux côtés du Roi, laissant transparaître ainsi ses véritables aspirations. |
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Mer 24 Avr - 11:56
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▶ Sujet: Re: L'ombre et le katana [pv Fujiwara Gen'Ichiro] Je concède que Haruko ne m’a guère dévoilé beaucoup d’informations. Disait-il avec amusement avant de réfléchir un instant sur ce que le Fujiwara lui dévoila. Je suis tout autant intrigué que vous sur les fameux secrets Nara à Tsuchi et surtout qui les a amené là-bas.
Il observait ensuite la pierre qu’il lui présenta, son histoire sur les dragons était intéressante. Il n’en n’avait pas entendu parler quand il était là-bas, mais était-ce impossible ? Bien sûr que non.
Et avez-vous tué le dragon de Hi no kuni ?
Demande-t-il avec curiosité, bien qu’il en doutait qu’une telle chose avait été faite. On ne savait jamais.
Pour revenir à Kaze, j’admet que je n’ai rien entendu de tel pour là-bas. Néanmoins, il n’est pas impossible qu’une telle créature s’y cache. Vous savez, Kaze possède de nombreux secrets.
Il marquait une pause, l’observant un instant puis reprit pour étayer son propos.
Kaze semble être un pays qui possède de nombreux secrets sur l’humanité. J’en suis arrivé à me demander si l’origine de l’humanité ne serait pas à Kaze, mais qu’elle fut détruite pour une raison pour une autre. Peut-être que le pays était autrefois un pays au climat plus clément.
Une théorie qui valait son pendant et au vu des informations qu’il avait, la chose semblait vraie.
Quand j’étais là-bas, on m’a dit d'éviter une partie de l’ouest du pays, il y aurait de nombreux pièges. Si j’en crois ce que l’on m’a raconté, celui qui parvient à survivre aux pièges obtiendrait des brides de l’histoire de l’humanité.
Il haussait légèrement les épaules pour conclure.
Mais de ce que l’on m’a dit, de l’amateur au guerrier aguerri, aucune personne qui s’y serait aventuré ne serait revenue. Il faut une première pour tout, n’est-ce pas ?
Dit-il avec un certain amusement alors que le sujet tournait à nouveau sur des questions plus politiques. Un sujet complet, à n’en point douter.
Et quelle serait une base solide si ce n’est l’équilibre des clans ?
Une question importante puisque le Fujiwara ne semblait guère un adepte de l’équilibre des clans. Masaru n’était pas certain qu’un pouvoir shogunal ou impérial fort était souhaitable, surtout pour le premier qui était entre les mains des samouraïs. Si lui-même ne souhaitait pas se poste, on ne pouvait guère parler d’équilibre si un des clans majeurs possédait tout le pouvoir.
Qui vous dit que je n'œuvre pas déjà dans l’ombre ?
Dit-il en posant son regard sur son interlocuteur avant de poser une question importante.
Seriez-vous prêt à combattre et éliminer votre clan si cela entrait dans l’intérêt du Shogunat et du pays ? Car si nous estimons que l’équilibre entre les clans n’est guère une base souhaitable, mais que nous souhaitons renforcer le Shogunat et son pays. Il faut réaliser que nous serions peut-être contraints d’agir contre notre propre clan.
Aucun clan majeur ne serait heureux de perdre en importance ou en influence pour le bien commun. Je doute que les Fujiwara accepteraient que le Shogunat soit dirigé par une famille tierce et non la leur, vous ne pensez pas ?Il continua de le fixer avant de jouer à son tour sa pièce. Il était ambitieux pour souhaiter se retrouver aux côtés de la shogun, bien que la chose ne l’étonnait pas. Les Fujiwara aimaient avoir l’attention sur eux et ce n’était pas une mauvaise chose, Masaru n’aimait pas attirer l’attention et rester dans l’ombre lui convenait largement. |
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Mer 15 Mai - 12:54
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▶ Sujet: Re: L'ombre et le katana [pv Fujiwara Gen'Ichiro] L’ombre te le katana - Eté 83, Homura Il ne fit que esquisser un léger sourire lorsqu’il comprit que son camarade de toujours, Haruko, faisait preuve de cachoterie à l’égard de cet homme, Masaru, en ne lui divulguant pas d’informations cruciales au sujet de leur propre lignée. Instinctivement, il se dit que le jeune Nara avait certainement ses raisons pour ne pas en avoir fait part à son aîné, c’était du moins la seule explication logique qui traversa l’esprit de la fine lame à cet instant précis. Hélas, non…dit-il avec une pointe de déception lorsqu’il répondit à la question qui portait sur l’élimination du dragon résidant au Pays du Feu. Actuellement, notre seule découverte associée à cette majestueuse créature réside en cette pierre énigmatique. Il serait judicieux, selon moi, de plonger plus profondément dans les entrailles de cet antre, dans l'espoir de rencontrer le dragon tant convoité. Je brûle d'impatience à l'idée de contempler de mes propres yeux cette créature légendaire ! Comme un éclat de lumière dans ses pupilles, une lueur d'excitation dansait à chaque mention du légendaire dragon, révélant ainsi sa curiosité avide envers une créature aussi emblématique. Bien que le flavescent soit affilié à la caste martiale prédominante du Shogunat, il gardait parfois une innocence émerveillée devant les légendes, le dragon du Pays du Feu en étant un exemple frappant. Les révélations de son interlocuteur ne faisaient que raviver sa curiosité déjà vive. Apprendre qu'un chapitre de l'histoire humaine se dissimulait dans les étendues arides du Pays du Vent le stupéfiait et le captivait. C'était tout bonnement extraordinaire et ensorcelant. La découverte de brides de l’histoire de l’humanité, dites-vous ? Hmm… Les expressions de son visage traversèrent toute la gamme des émotions imaginables avant de se figer dans une attitude empreinte de sérieux et de réflexion. Même les plus intrépides n'ont jamais réchappé de cette quête... Êtes-vous persuadé de votre capacité à relever ce défi ? Une réussite marquerait indéniablement un tournant dans l'histoire. Cependant, en cas de revers, votre nom rejoindrait la liste interminable de ceux qui ont tenté en vain.Une multitude d'interrogations assaillaient l'esprit du blondinet, légitimement perplexe quant aux moyens par lesquels son interlocuteur pourrait accomplir un tel exploit. Pour réussir, l'Ombre devait s'entourer des éléments les plus compétents, sans quoi son entreprise serait vouée à l'échec, une vérité que le flavescent ne pouvait ignorer. En soutien à cette cause, le jeune leader du Taiyo no Matsuei se tenait prêt à mettre à disposition les ressources secrètes de son organisation. Quand la discussion revint une fois de plus sur le cœur du sujet, l'épéiste ne répliqua pas aussitôt, consentant à laisser un moment de silence s'écouler délibérément. Il saisit cette opportunité pour savourer quelques gorgées de ce thé délicieusement chaud, prenant ensuite le temps de poser lentement sa tasse. Vous vous trompez, mon ami. Les Fujiwara, sans exception, sont vassalisés au seigneur en fonction, ce qui implique que leurs intérêts convergent invariablement avec ceux du Shogunat. Il lui semblait opportun de rappeler ce détail qui avait apparemment échappé à son hôte. Pourtant, c'est précisément ce qui risque de se produire avec l'ascension imminente de Hyûga Eimei sur le trône. Cette succession accordera un poids considérable au clan Hyûga, et dans cette dynamique, ce sont vraisemblablement vous, les Nara, qui risquez d'en pâtir. Peut-être me trompé-je, mais il est peu probable que votre lignée accepte docilement d'être reléguée au second plan. Si une révolte venait à éclater, elle émanerait certainement de votre propre clan. Son regard chargé d'électricité s'ancrait dans celui de son interlocuteur, comme s'il guettait avec impatience une réaction de sa part. |
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▶ Sujet: Re: L'ombre et le katana [pv Fujiwara Gen'Ichiro] |
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