Orochi Memryu
errant sur le monde
Informations
Nom : Orochi (vrai : Yamanaka)
Prénom : Memryu
Sexe : Mâle
Âge et année de naissance : 23, né en 60
Pays d'origine : Kumo
Pouvoir clanique ou spécifique : Yamanaka (caché), Détection, Dissimulation.
Pays de départ : Kumo
Psychologie et physique
« Memryu est petit pour un homme, seulement un mètre… quatre-vingt-dix peut-être ? Il a beau être plus vieux que moi, c’est un bout de lierre. Silencieux, à raser les murs, et surveiller tout ce que je fais. Qu’il soit plus âgé et s’estime avoir le devoir de protéger ses sœurs, soit, mais il pourrait faire l’effort d’au moins marqué son autorité merde ! Cela fait des années que je le bats à la boxe, la honte pour lui ! Bon, ok, je m’entraîne tous les jours tandis qu’il est « occupé », selon ses propres mots, mais je n’ai jamais compris pourquoi il veut se la jouer protecteurs plus qu’observateur. Je lui ai bien fait comprendre que s’il voulait continuer à me garder dans « le droit chemin » il faudrait qu’il me mette des bourre-pifs corrects. Ça n’a pas eu l’air de le déranger, il a seulement acquiescé pendant que papa hurlait de se calmer et venir manger. Je le sens parfois encore me surveiller de loin… J’ai beau mesurer deux mètres et être une montagne de muscle, il sera toujours là à m’espionner, que cela serve ou non. Il est comme ça, mon frère. Toujours là, toujours en mission derrière mon cul, qu’on en ait besoin, envie, ou non. Même au pied du mur, avec un œil crevé et manchot, il sera toujours à regarder par-dessus mon épaule. Je ne comprends pas. » -Orochi Akula, vingt-et-un an.
« Mon frère ? Et bien, il est… discret. Gentil aussi. Il me fait des ramens quand je rentre. Me laisse m’habiller comme je veux aussi, généralement. Tant que la jupe n’est pas trop courte. Dès fois, c’est pénible, mais il n’est jamais trop insistant. Je sais bien qu’il fait ça pour faire attention à moi, et quand on lui met le nez dans ses affaires à lui, sa grande masse se renferme dans le silence. Ça me fait de la peine pour lui, mais j’ai appris que ça ne sert à rien de s’en faire pour lui, parce que lui-même n’est pas triste quand il se tait. De loin, on dirait un gros pantin, avec son visage blême et glabre, aux traits durs. Et puis ses petites lunettes qu’il porte tout le temp. Il doit forcément jouer de ça, je refuse de croire que son physique de machine est juste une pure coïncidence avec son esprit docile et compliant. Mon frère, c’est une constante de ma vie, quelqu’un qui ne fera qu’une chose, me surveiller, mais qui le fera jusqu’au bout sans sourciller. » -Orochi Tamiko, dix-neuf ans.
« Memryu est un faible. Une espèce de paillasson surdimensionné. C’est si drôle de s’amuser à le torturer, et si facile. Quand je lui dis que je vais aller boire du saké chez mes copines, je sais qu’il sera par la fenêtre à compter le nombre de verre, et de faire un rapport aux parents. Alors quand j’y vais, je fais exprès de boire de l’eau, pour que lorsque Papa sent mon haleine, il pense que Memryu ment. Il faut voir sa tête, elle ne bouge pas d’un poil pendant que mon vieux lui crie dessus ! Juste une petite contraction de la commissure des lèvres, comme s’il retenait des larmes derrière ses petits yeux de lapin apeuré. Ses yeux, ils sont tellement petits, il les cache ! Quelle énorme merde. Il est juste bon à me faire éviter les heures de colles lorsque Ayaka ne me laisse pas l’enfermer dans son casier et que je force un peu pour qu’elle y rentre. À chaque fois, le retour à la maison se passe soi-disant « mal », lorsqu’il me fait un sermon comme quoi ce n’est pas ainsi que j’avancerai dans la vie. Mais, eh, je sais que le lendemain, il aura cuisiné pour moi mon petit déjeuner comme si rien ne s’était passé. Trop con, je vous dis. » -Orochi Tenryuu, dix-huit ans.
« J’aime mon frère. Même s’il est discret, avec ses gros blousons épais et ses bottes pâles, parfois il prend ma défense quand j’ai des problèmes. Il a une grosse voix grave, et il parle pas beaucoup, quoi qu’un peu plus que moi. Quand je sens qu’on veut me faire du mal, j’ai envie de pleurer et de me cacher, mais il est toujours là. Parfois il descend des toits, parfois d’un recoin sombre, et il se met entre moi et le problème. Alors je vois que son dos, son gros dos emmitouflé, mais ça me rassure. Parce qu’il est ferme. Personne ne viendra m’ennuyer avec lui. J’aimerais juste qu’il me le montre plus parfois. Quand je suis triste, il ne dit rien. Il ne sait pas faire. Pas un câlin, pas une tape sur le dos. Rien. Mais bon, c’est pas grave. On ne peut pas tout avoir. Déjà, il me dit qu’il va me trouver un mari « correct », c’est trop gentil, parce que moi je n’arrive pas à parler aux garçons. » -Orochi Fujika, dix-sept ans.
« Mon frère… c’est un bon début. Il est grand, il est fort, il est solide. Il prend soin de mes sœurs. Moins de moi parce que je n’en ai pas besoin. Je le trouve juste un peu… laxiste, de temps en temps. Je veux dire… il est là, à surveiller, c’est bien, mais des fois il faut agir plus fermement. Par exemple, il interdit à mes sœurs de sortir avec n’importe qui, c’est bien, et c’est normal, car il ne faut pas coucher avec le premier venu. Mais jamais il n’aura le kunaï assez bien placé pour faire de l’idéal une réalité, vous voyez ? Quand Tenryuu s’en va boire le saké et ment sur sa consommation, il prend l’enguelade comme un grand, et se défend une fois tout ça terminé avec des arguments comme « Si elle fait semblant de boire pour me faire descendre par le paternel, c’est déjà une victoire. Au moins, elle est pas saoule quand elle rentre ». S’il a raison sur ce point, il faudrait qu’il soit plus… virulent quoi ! Rien ne l’empêche de passer par la fenêtre, d’éclater le verre sur le front de ma décadente de sœur et la ramener au foyer sous le bras. Ça, cette proactivité, il en est incapable. Mon frère est un mirador, pas un cavalier. Il a des facultés d’attention et de concentration hors du commun, mais pas le bras assez long pour en valoir vraiment la peine. Et ça, ça me désole. » -Orochi Rika, seize ans.
Idéaux de votre personnage
« Memryu.
Ta mère et moi sommes fiers, mais fatigués. Lorsque tu es venu au monde, j’ai tout de suite su que tu deviendrais un homme bien. Pour t’aider dans ta quête de sens, j’aurais aimé pouvoir te donner un frère afin que vous puissiez vous épauler. Malheureusement, le destin en a décidé autrement, et ladite quête est devenu à tes yeux de protéger et surveiller tes cinq sœurs. Je comprends que cela t’apparaisse comme ta tâche à toi, donnée par la main même des kamis dans le creux de ta paume boudinée de tes 3 ans, quand Akula est arrivée. Cependant, j’aimerais te rassurer, en tant que père, mais aussi en tant que vieux sage. Elles sont grandes, elles n’ont plus besoin que tu les accompagne à l’académie, même en passant par les toits pour plus de discrétion. Elles n’ont pas besoin que tu cuisines pour elles, même si ça leur fait plaisir. Elles n’ont pas besoin que tu jauges et teste tous les gens qui viennent leur adresser la parole. Elles n’ont pas envie que tu leur trouve un mari, ni que tu prépares je ne saurais quelle rencontre avec des hommes « de bonne facture ». Tes sœurs sont grandes, peut-être Rika aurait encore besoin de supervision, mais elle s’est déjà prouvée plus extrême que nous tous dans ses principes.
De ce fait, prend soin de toi mon grand. Le monde n’a pas besoin d’être en permanence espionné de ses moindre faits et gestes, mais je sais que tu n’écouteras pas, mon fils, car tu as trouvé ta destinée. Je vais donc rajuster mon propos en te disant que le monde entier a, cependant, souvent besoin d’un coup de main, mais que personne n’est toujours là pour prendre le signal de détresse. Engage-toi, le village à besoin d’homme capables, avec tes yeux et tes oreilles, mais aussi ton sens des responsabilités et ta robustesse. Ne plie pas, ne désespère pas, et va faire ce que tu sais faire le mieux.
Voici donc ta première mission :
Riz, pain, œufs, épices, eau, thé, viande (tes sœurs adorent le poulet), papier, encre, bois tendre (pour les nouvelles sandales de ta mère), fil noir pour le kimono de Rika, et un vêtement de travail pour moi.
Bon courage, Monsieur Mirador.
-Orochi Otomo. »
Projet rp
« À vous qui lisez ce papier.
Vous l’avez surement pioché sur mon cadavre, étant donné que ceci n’est censé être montré à personne, tel mes actions qui m’ont probablement mené à gire ici, froid et seul.
J’espère juste que vous venez me dépouiller avec un sourire carnassier. J’espère que vous en ai fait baver, que votre sang a coulé, peut-être vos larmes aussi. Si vous êtes un seigneur de guerre, peut-être avez-vous perdu des hommes qui vous étaient chers. Si vous êtes juste au front, peut-être avez-vous perdu des dizaines d’amis lors de raids sortis de nulle part. Si vous êtes un assassin spécialement venu me cherché, j’espère que vous avez été grassement payé par quelqu’un de fulminant, et que me trouver a été difficile.
Le passage à l’échelle des conflits apporte avec lui son lot de nouveauté. Il est de bon ton de comprendre que ce n’est plus une bagarre face à un poivrot dans votre auberge favorite. Des fantassins marchent comme une nuée de sauterelle sur une carte tactique sur du papier jauni. Les civils deviennent les lots attendant les gagnants de ce jeu de stratégie grandeur nature, impliquant de savoir manipuler les ordres avec l’habilité d’un tisserand de kimonos.
L’information circule toujours plus vite, et s’est avéré devenir une arme comme une autre, particulièrement redoutable, car non asservie à la taille de son détenteur. L’information se moque de l’asymétrie de moyen. L’information se moque de la force de vos soldats. L’information se moque de la justesse de votre idéologie. L’information, c’est ce qui duplique la force d’un kunaï lancé à travers une vitre savamment choisie. L’information, c’est ce qui permet de décapiter une armée en une nuit, et de gagner une guerre avant même son début. L’information, c’est ce qui permet à un politique de rentrer en manœuvre à l’ambassade comme s’il créchait dans son salon. Personne ne le sait, mais moi oui.
Car je manipule l’information. Je suis l’information. Mes services se vendent à des millions. Les villages ne m’attaquent pas frontalement, car ils ont besoin de moi.
Les DRK collecte l’information, mais est complètement borné par son agenda politique et ses manigances de pacotille, les Homurajins sont trop brutaux et simplets pour prétendre pouvoir faire de l’espionnage correct. Et les kirijins… disons que des chiens enragés se sauteraient moins à la gorge entre eux. Personne dans le Yuusei ne sait établir un réseau performant, œuvrant à rendre le monde plus propre et moins bordélique en s’affranchissant de toute contrainte. Personne à part moi.
Si vous êtes venus pour m’assassiner, c’est probablement car mes talents sont passés dans le camps ennemi du vôtre, et que vous avez pu constater l’avantage qu’est de posséder yeux et oreilles à chaque coin de rue. Peut-être n’agissais-je pas tout seul, peut-être que vaincre ma guilde d’espion que je me suis juré de créer a été une étape préliminaire à mon assassinat. Dans tous les cas, je sais que j’ai mérité mon sort.
Vous devez vous sentir fier. Vous devez avoir la rage au ventre et le rictus sur les lèvres. Sachez-juste que par cette lettre, je savais que vous viendriez tôt ou tard. Peut-être savais-je même votre nom avant même que vous ne me portiez le coup fatal. Dans tous les cas, je souhaiterais saper votre joie en vous rappelant que le résultat est le même. Vous n’avez pas usé d’avance sur moi, vous n’avez pas gagné plus de « points » au jeu de l’existence. Vous n’avez pas démontré une supériorité intrinsèque à mon être. Vous avez juste égalisé les scores.
J’avais une avance sur vous depuis le début. »
Liens et perception du monde
Souhaitez-vous que votre personnage ait un lien particulier avec l'un des PnJ du forum ? Comment ce PNJ connait-il votre personnage ? Celui-ci impactera vos interactions avec ce PnJ et ceux qui lui sont opposés ou alliés. L'équipe de Spirit of Shinobi se réserve le droit de refuser certaines demandes (disponible uniquement aux nouveaux joueurs ou aux changement de personnages créés depuis plus de 6 mois) Attention, le lien qui reliera votre personnage au PNJ ne devra pas être trop important. Vous pouvez, si vous le souhaitez, ne pas prendre de PNJ tout de suite si aucun ne vous intéresse. Il vous faudra simplement effectuer la demande plus tard.
La lecture dans l'esprit d'un agent du DRK, ce qui fait que Memryu a des connaissance très superficielles sur les actions très ancienne de l'organisation et un appétence pour elle.
Choisissez une question (ou plusieurs si vous le souhaitez) parmi celles ci-dessous à laquelle vous répondrez dans cet encadré.
Comment votre personnage se positionne t'il par rapport aux différents pays ? Lesquels l'attirent, le repoussent, lui donnent envie d'aller... ?
Il veut s'internationaliser dans la collecte et la vente d'information. Kumo reste sa patrie, mais les manigances politiques le fatiguent, dont il crapahute un peu partout en restant parfaitement neutre envers tous les villages.
En cas de conflit entre différents pays, comment votre personnage se positionne t'il ?
Le plus offrant, le plus pratique pour lui, il a une vision utilitariste de son métier.
Quel est le rapport entre votre personnage et les différentes factions ? Veut-il agir sur leurs problématiques internes ?
L'objectif est de devenir le support informationnel de toutes les factions pour rendre les choses plus... douces et délicates dans le Yuusei. Plus de calculs pour moins de sang, chez tout le monde, au prix fort, somme toute.
Le monde étant peuplé de mystères et de dangers en tout genre, comment votre personnage souhaite t'il s'y prendre pour survivre ? (bandits errants, monstres de chakra, conflits en tout genre...)
Memryu fait du mercenariat en tant que détecteur pour des équipes quand l'argent se fait court, et recèle de l'information et du réseau chez tout le monde, ce qui lui assure une position relativement confortable dans les auberges locales.
Histoire du personnage
« Memryu.
Depuis que tu es parti, c’est beaucoup plus compliqué ici, au village. Tu étais là pour soigner tes sœurs et prendre le relai de ton père avec la cuisine, maintenant que tu n’es plus là les choses sont beaucoup plus tendues. Personne n’est là pour surveiller tes frangines.
J’ai bien compris que depuis tes sept ans, tu t’intéresses au renseignement. La disparition de Mei t’a secoué, et je regrette que cette histoire t’ait mis en tête que tout se passait sous le tapis. Tu n’es pas né à Kumo pour rien, mais j’aurais aimé que tu n’oublies pas que le monde, c’est aussi le réel tangible.
Je sais déjà ce que tu me répondrais si tu étais encore à la maison. Qu’il serait temps pour la dernière famille Yamanaka sous courverture de Kumo de prendre ses responsabilités. Mon fils, je ne sais pas ce que tu as lu dans l’esprit de cet agent du DRK, mais je regrette seulement d’être Yamanaka moi-même à chaque fois que j’y pense. Peut-être les choses auraient été différentes si nous avions été Orochi depuis le début. Maintenant te voilà porteur d’une malédiction, celle du savoir. Je remercie chaque jour les Kamis de ne pas faire retomber sur le coin de notre visage les conséquences de tes exactions. Je t’aime, mais j’aimerais que tu restes seul responsable de tes machinations.
Je comprends que l’élection du Raikage t’apparaisse comme une manigance, et en cela, tu as raison. La tentative de coup d’état suivant t’a fait quitter le foyer, mais t’es-tu seulement rendu compte de ce que cela impliquait pour nous ? C’est là guerre civile ici, et quand les combats s’arrêtent, l’animosité elle ne tarit pas. J’aimerais que tu soies avec nous. Non pas pour te brider dans tes opérations et ta quête de pouvoir et d’ordre, mais aussi parce que tu comptes pour nous. Fujika pleure parfois en se demandant si tu es encore en vie, et Akula est toujours aussi peu délicate pour la réconforter en jouant l’aînée de substitution.
Tu sais que tu pourras toujours revenir ici, devenir membre du DRK même. De la stabilité, une famille aimante, et moins de sang d’encre pour moi. Penses-y, s’il te plaît.
Je t’aime.
Maman. »