Mar 9 Avr - 0:10
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▶ Sujet: Tabasser des voyous avec style [avec Memryu] Au bout du chemin, on ne trouve rien si ce n’est la fin du cycle des réincarnations. Bien sûr, la plupart des hommes aspirent à une vie de grandeur et ils s’imaginent mal que la récompense ultime à la fin de tout cela, est finalement de ne plus être tourmentée par le cycle. Que même le nirvana n’est au final qu’un état passager, une finalité en soi. Fût un temps, Tae s’inquiétait de tout cela. Puis au fil des marathons et de la quête de l’illumination, tout cela a pris un sens autre. Les textes une interprétation nouvelle, plus personnelle, l’intime conviction que finalement, la vie se doit d’être surmontée, car, si elle est souffrance, alors il faut mener une vie juste afin de ne pas craindre ce qui vient après. Il faut mener une vie juste, car c’est tout simplement la bonne chose à faire. Bien sûr, cela ne veut pas dire se priver. L’ascétisme est peut-être la solution pour certains, mais pour y avoir goûté, Tae lui préfère le thé. C’est pour cela qu’elle est assise sur le patio d’une maison paysanne, au côté d’une vieille connaissance. Enfin, « au côté », il y a un plateau de thé entre les deux, mais après des années à se croiser occasionnellement, au détour d’un marathon, d’une course, d’un pèlerinage, la distance d’un plateau est infime. « Je suis heureuse de te revoir Orochi, cela faisait longtemps. » Sa présence est source de réconfort, les visages amicaux ne sont pas fréquents dans cette partie du monde. « Même s’il faut bien admettre, nous forçons le hasard à force d’être sur les routes. Il fallait bien que nous nous recroisions un jour ou l’autre. »Que cela se fasse sous un soleil estival ne peut être qu’un bon augure. Ils se sont croisés dans ce village de paysans, ils dorment chez la même paysanne, une agricultrice qui vit seule. Tae reçoit une aumône pour sa bénédiction et les conseils spirituels aux habitants, Orochi en échange de quelques menus travaux. Rien de bien difficile pour des ninjas. En remplissant la coupe de son camarade, la moniale reprend. « Je suis surprise de découvrir que le village serait sous la protection d’un kami, un esprit de la forêt qui protégerait les enfants du village contre les bandits et le mauvais sort. » Elle reste silencieuse, elle sait très bien qu’il y a des bandes qui rôdent dans le coin. Du mauvais sang dans l’air et des querelles inachevées entre les agriculteurs. « Ils m’ont demandé d’interpréter le silence de l’esprit, ils craignent qu’il ne soit offensé. » Que cela justifie les bandits en ville, ceux qui rackettent les commerçants. Elle a un silence. « Tu as dû entendre l’affaire en ville. »Les bandes qui se disputent violemment des territoires, l’une d’entre-elle s’est servie dans un magasin. Une histoire de dette impayée par le défunt mari, laissant une veuve sans le sou. Une bande qui tient un tripot où on joue son argent aux dés, le genre d’établissement où l’on truque le jeu en faveur de la banque. « Tu veux faire un tour en ville ce soir ? Dépouiller la maison à son propre jeu, corriger les torts des fauteurs de troubles et honorer les dieux en faisant de bonnes actions ? » |
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Mar 9 Avr - 15:47
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▶ Sujet: Re: Tabasser des voyous avec style [avec Memryu] Le thé lui coule lentement dans le fond de la gorge, alliant un chaud froid qui fit frissonner son œsophage. La gorgée finie, il respira un grand coup, de manière que chacun des fibres de la zone quasi brûlée finisse glacée et polie par l’air frais de cette après-midi campagnarde.« Je suis heureuse de te revoir Orochi, cela faisait longtemps. »« Et moi donc. » il esquissa un sourire qui lui éclaira le visage, et perturba ses petites lunettes pour laisser passer plus de lumière grise.Tae était une personne agréable. Il ne savait pas si cela était dû à sa piété moniale qui lui offrit une tolérance sans borne, ou sa capacité à asséner des patates de forain pour rectifier les tors des mécréants. Peut-être les deux. Il se dit que la subtilité de la vie, c’était aussi de laisser place à l’autre, tant que cela reste dans le cadre de ce que l’on peut supporter. Sous ce prisme, Tae offrait un sentiment industrieux et d’ordre rarement vu, tant le cadre était large mais ses bordures rigides. C’était quelqu’un qui écoutait, mais sur qui on pouvait compter également. Les deux s’étant révélés souvent incompatible dans l’histoire de Memryu.« Même s’il faut bien admettre, nous forçons le hasard à force d’être sur les routes. Il fallait bien que nous nous recroisions un jour ou l’autre. »Ses lèvres s’ouvrirent pour laisser passer un cours monologue qui lui vint à l’esprit. À mi-chemin entre les pensées à voix hautes et l’histoire bien trop narrée.«Tu te souviens ? De tout ce qu’on a vu comme paysage. Les ruines de la guerre qu’on parcourait sur un bateau, réparant les armures pour le marchand itinérant. J’avais même essayé de me taper l’assistante tu maître de bord.
Ensuite, on s’est recroisé en ville, Tu étais en déboire avec un proxénète qui traitait trop bien ses putes. J’ai fini par l’insulter sur ses sous-vêtements et l’espèce de poudrière qu’il avait comme établissement avait fini dans les flammes.
Oh, et puis l’espèce d’Aburame de 9 ans en grenouille verte, que tout le monde supportait mais moi non. On a fini par lui mettre un bourre pif et toute la salle à suivi. C’était marrant et mérité. »Il marqua une pause.« En fait, je crois qu’à chaque fois que l’on est tous les deux, on porte une sorte de valeur étrange qui manque au contexte dans lequel nous nous retrouvons. Je ne sais pas l’expliquer. Mais c’est positif, on rigole bien et on redresse le monde petit à petit. Pas étonnant que tu aies fini dans les ordres après tout. »« Je suis surprise de découvrir que le village serait sous la protection d’un kami, un esprit de la forêt qui protégerait les enfants du village contre les bandits et le mauvais sort. Ils m’ont demandé d’interpréter le silence de l’esprit, ils craignent qu’il ne soit offensé. » « Tu sais très bien que je n’adhère pas à ces théories. Je n’ai jamais vu un dieu casser une bouche. Mais deux shinobis dérangés dans leur thé, ça oui. »Il savait où cela allait finir. Tae, dans sa douceur religieuse, allait approcher le terrain en insinuant que le contexte se dégrade, comme pour légitimer une sorte de pulsion vengeresse. On disait souvent qu’être moine, c’était avoir des envies en accord avec le bien commun. Memryu rectifiait à chaque fois : c’était plutôt savoir quand ses envies pouvaient être prêchés ou devaient rester au confessoire.« Tu as dû entendre l’affaire en ville. »Bingo. Il attendait la suite, qui ne tarderait pas.« Tu veux faire un tour en ville ce soir ? Dépouiller la maison à son propre jeu, corriger les torts des fauteurs de troubles et honorer les dieux en faisant de bonnes actions ? » « Allons-y »Sa détection enclenchée, il sonda le village qui s’étendait devant lui. Inutile de dire que les signatures des brigands, attisée par leur colère et leur niveau d’adrénaline, allait être plus facile à repérer que le reste. En faisant bien attention, il pouvait déjà en cerner une dizaine qui n’attendaient qu’être démonter dans la plus grande violence. Il projeta son âme pour envoyer un puissant signal télépathique dans toute l’agglomération.CACHEZ LE JAMBON DANS LE SELLIER ET LA PETITE SŒUR SOUS LE PLANCHER, ON ARRIVE ! |
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Mar 9 Avr - 16:28
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▶ Sujet: Re: Tabasser des voyous avec style [avec Memryu] Tae a un fou rire en entendant la phrase dans son esprit, il vient vraiment de dire ça, Orochi a littéralement perdu la raison, ou alors il ne l’a jamais eu. Les deux ne l’étonneraient pas, en tout cas, elle est heureuse de l’avoir à ses côtés, même si les habitants vont sans doute percevoir ça comme… Un esprit ? L’esprit du village qui s’empare personnellement des affaires publiques. Après tout, Orochi n’a pas annoncé ses origines, ni son talent, il paraît lucide que les habitants ne percutent pas immédiatement qu’il est à l’origine de cette mise en garde. En tout cas, cela annonce la couleur de l’après-midi et de la soirée. Alors, le duo se met en marche dans un portrait atypique : les deux binoclards qui occupent chacun un opposé du spectre. D’un côté, le géant aux lunettes noires, montagne de muscle et de finesse dans un package envahissant, qui doit passer les plus petites portes de profil et en pliant le dos. De l’autre, la moniale aux bésicles de cuivre, des mains de fer gantées de velours, qui se referment gentiment mais fermement autour de la gorge des ennemis. Certains ont le réflexe très humain de pleurer, d’autres ont le réflexe très masculin de se débattre, ils ne sauraient mourir des mains d’un féminin qui a renoncé aux plaisirs matériels. Mourir de la main d’une femme, c’est très humiliant et certains hommes peinent toujours à l’accepter, ou même de se soumettre à leur autorité. Raison pour laquelle elle laisse souvent Orochi prendre la parole. « Je me souviens des très-terribles cours de math que tu as donné une fois. J’ai souvenir des brumes fangeuses et de la prostituée dont tu t’étais épris. J’ai souvenir de cette fois où tu t’es essayé au raiton. »Le sentier qui mène au village s’achève bien assez vite, c’est jour de marché, les paysans ont leurs étalages. Les vauriens, quant à eux, vont là où on veut bien de leur argent mal acquis : dans un tripot ou dans une auberge. « Allons au tripot, j’ai de l’argent à perdre. Mais d’abord, quelques courses. J’ai ramené mon sac et j’aimerais acheter quelques provisions pour la cuisine de ce soir, afin de remercier la dame qui nous héberge. Ma manière de payer pour mon séjour. » Elle hésite un instant, puis avec un sourire, « elle est d’un certain âge et veuve, je suis certaine que tu sais comment payer, si ce n’est pas déjà fait » et d’avoir un gloussement. « Excuse-moi Orochi, mais c’était trop tentant. »Elle s’interrompt devant de belles pommes de terre. « Dans mon monastère, il y en avait de tout aussi belles qui m’ont demandé de prier avec eux au temple. Je préfère celles qui sont des tubercules comme aujourd’hui. » Elle hésite en voyant deux lapins, fruit d’une chasse réussie, mais probablement illégale. Elle les achète et reprend à l’attention d’Orochi, « je m’en occuperai ce soir, après le sport. » Elle ignore royalement les quatre voyous qui s’approchent des paysans, ou même la main anxieuse de l’agriculteur qui lui tend les deux lapins. Elle range ses courses dans son sac et le tend à Orochi. « Je suis désolé, j’ai brodé des fleurs roses et un chat blanc dessus, depuis la dernière fois. » Le chat blanc a un joli nœud papillon rose sur une oreille. « J’espère que ça n’attaque pas trop ta… -Mais on a déjà payé la semaine dernière. » Se plaint le paysan avant qu’un des voyous ne le reprenne méchamment. « Vous payerez à chaque fois qu’on vous le demande. -Messieurs… » Tente Tae, sans suc… « Mais on travaille pour devenir plus pauvre. -Pas mon problème, paie ou subit les conséquences. -Messieurs… » Personne ne l’écoute. Le désavantage d’être une moniale. Alors Tae se tourne vers son diplomate en chef : Orochi et d’une voix capricieuse et un brin paniquée, comme une enfant qui réclame de l’argent pour se faire racketter sans soucis, elle lui réclame de l’aide. « Dit quelque chose de méchant et d’intimidant. Pour que j’évite de l’être. Tu sais très bien ce qui se passe dans ce genre de cas. » |
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Mar 9 Avr - 23:59
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▶ Sujet: Re: Tabasser des voyous avec style [avec Memryu] « Dit quelque chose de méchant et d’intimidant. Pour que j’évite de l’être. Tu sais très bien ce qui se passe dans ce genre de cas. »Elle voulait qu’il fasse le doublage ? Très bien. Échauffant ses cordes mentales.
MA VOIX DANS LA GUEULE C’EST PÉNÉTRATION SUBATOMIQUE DANS TON CRÂNE. APPELLE TES AMIS, QU’EST-CE QU’ILS VONT FAIRE ? ASSAINIR TON ÂME DE MA SCHIZOPHRÉNIE ?
Memryu se mit à courir et en une fraction de seconde, quelques mudras, et une forte envie de nuire, il passa invisible. Ses phalanges rencontrèrent la mâchoire fuyante du bandit du dimanche, et bientôt le sable du marché fut constellé de postillons vermeils et incisives solitaires. Il poussa son collègue de fortune dans les bras de la moniale, et il put sentir sa peine alors que les muscles saillant de la cogneuse le rattrapèrent. Il allait passer un sale quart d’heure, c’était tout vu. Utilisant sa détection, il repéra un groupe de forçats plus bas dans le village, et décida d’aller leur chercher des noises. Après tout, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?
Dans sa course, il bouscula plusieurs passantes, qui se retournèrent pour n’apercevoir que le sable se soulevant magiquement derrière les traces de ses pas apparaissant, comme par magie. Jouant des coudes pour dégager les enfants et les personnes âgées de la voix publique, il s’apprêta à faire un carnage dans le groupe des trois prochains malheureux qui espéraient vivre paisiblement de crime et de sang frais.
Un coup de boule savamment placé mis hors de combat le plus gringalet encerclé de ses deux amis. En jouant sur l’écart de taille et de corpulence, il envoya ses genoux dans ses parties pour le coucher. Il sera au sol au moins cinq bonnes minutes, de quoi laisser le temps à Tae venir finir proprement le boulot. Elle, elle savait se battre correctement. Memryu ne savait que semer le chaos et la confusion, mais à ça, il excellait.
Rompant son invisibilité, il se plaça d’un mouvement souple entre les deux colosses. Au lieu de tenter sa chance à la force brute, sujet qui pourrait bien signer son arrêt de mort, il écarta les bras en T. Chacune de ses paumes vinrent se plaquer sur le front des deux hommes, et alors il commença à concocter une petite surprise de son cru.
Son voisin de gauche était suffisamment téméraire pour avoir participé à la guerre civile ? Il lui fit revivre son passage à tabac en boucle, extrayant chaque coup et chaque once de douleur de son âme. Il fit boucler la séquence sur elle-même avant de la réinjecter à la fin de chaque occurrence. Régulier, comme un musicien, il se surprit même à taper du pied pour garder la cadence alors qu’il s’occupait de son autre client.
Voyons, voyons, voyons ! Il chercha du côté des conflits armés, mais ne trouva rien. Pas même une petite coupure lors d’un larcin, aucune plaie trop profonde, une absence de rixe de bar ! Surpris, et ne souhaitant pas laisser à son adversaire le temps de se débattre, il consentit à faire du sale avec des sujets plus… sensible. En fouinant du côté de la famille, il trouva une discussion anté-divorce avec une ex-femme volage. Il garda ceci à portée d’esprit avant de tomber sur l’élément parfait. L’esprit de l’homme revivait maintenant le désespoir de voir sa maison brûler. Memryu ne prit pas la peine de savoir si sa famille était restée dedans, cela serait vraiment trop intrusif, mais les cris du souvenirs (que son camarade de jeu se mit à imiter dans le monde réel) lui indiqua que la scène était chargée de désespoir, à raison.
Une fois les deux amis hurlant à la mort, agenouillés sur le sable du marché, un enfant se mit à pleurer de peur de l’autre côté de la rue. Ses deux mains fermement ancrées sur le front des deux collègues, il élevé la voix en direction de sa compagne de baston.« À ton tour ! » |
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Mer 10 Avr - 0:51
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▶ Sujet: Re: Tabasser des voyous avec style [avec Memryu] Memryu crie un truc de fou furieux. Se met à courir. Disparaît dans la rue. Laisse madame faire la vaisselle. Tae a un pincement de lèvres un peu gênée, elle voulait une résolution plus ou moins pacifique des évènements pour éviter d’avoir à faire couler le sang. Mais il faut croire que Memryu en a décidé autrement. Elle a un hochement de tête, placide, embarrassée, tandis que les trois bandits ont retourné leur attention vers elle et que Memryu est parti générer d’autres traumatismes. Ce qui la laisse face à trois grands gaillards qui ont l’habitude de frapper des gens. Loin d’être une situation difficile à gérer, c’est surtout un moment inconfortable car elle ne prend guère de plaisir à fracasser des types. Tae ne dit rien et déjà, on l’approche pour lui faire comprendre sa douleur. Elle réagit par instinct au premier coup de pied dans sa direction, elle dévie un middle kick de la pointe du coude, se décale sur le côté et balance sa jambe. Son tibia connecte avec le foie. Pas de réflexion subtile ou d’incitation à la paix, elle reprend ses habitudes de moniale pugiliste : on frappe poing fermé, on attaque directement et on cogne fort. Elle envoie une brique, puis deux, puis trois, un œil se poche, une rate éclate, des phalanges se brisent contre ses coudes. Elle pare, puis rend brutalement ce qui lui a été donné. Pas de pitié à avoir : les coups de pied bas vont dans les genoux qui craquent méchamment, les coups du milieu vont dans le foie et le diaphragme, ceux du haut vont chercher la carotide. Un premier bandit tombe, puis un deuxième, le troisième est amené au sol d’une prise de judo. Tant pis pour l’inertie, la projection et tout le reste : Tae génère sa propre inertie et avec suffisamment de force, il n’y a pas besoin d’attendre que l’ennemi ne prenne de l’élan. Le type statique qui se tenait les côtes en ayant un gémissement de douleur se fait attraper par le col, puis est balancé au sol. « Chut, pas de bruit, c’est une journée normale. » Déclare Tae sans ironie, avec une sincérité presque désarmante, si elle ne venait pas de transformer un passage à tabac collectif en un déchaînement de violence sur trois personnes à la fois. Lorsqu’un des types s’apprête à gémir, elle a des yeux ronds et un haussement de sourcil, l’autre retient un rôle d’agonie et Tae a un soupir de soulagement. Elle époussette son kimono, vérifie qu’aucune goutte de sang n’a été versée, puis après avoir constaté que oui, la rue est très propre à l’exception du trio qui croupit au sol, elle les laisse à leur sort. Ils vivront, mais par contre, c’est certains qu’ils mangeront de la soupe pour quelques semaines, voire quelques mois. Bah, on s’y habitue, ça lui est déjà arrivé et elle n’en n’est pas morte. C’est à ça que sert le gruau de riz : les infirmes, les petits vieux et les petits bébés. La moniale marche VITE dans les rues du village, en se fiant aux cris pour s’orienter. Courir n’est pas un comportement normal, c’est même antisocial de courir dans un village lorsqu’on a pas d’obligation. Alors elle presse le pas dans un effort de garder la situation à un niveau normal. Il ne faudrait pas que cette affaire fasse grand bruit. Du moins, pas tant que la légitime défense n’est pas avérée. Elle voulait que la sauce monte un peu avant de briser des mâchoires et Memryu est le premier qui s’est lassé d’attendre. La prochaine fois, elle lui dira de ne pas taper tout de suite. Elle voulait désamorcer le conflit en intimidant les voyous et la voilà en train de marcher rapidement dans le village en quête. Puis les cris de pure souffrance des bandits et un enfant qui se met à pleurer au beau milieu de la rue en assistant à une scène interdite aux non-ninjas. « Chut, chut, chut. » Déclare la moniale en s’approchant de l’enfant et de poser un genou devant-lui, « va retrouver tes parents ou alors, tes amis. Je m’occupe de tout ça, il n’y a pas de raison de pleurer. »Il se retourne et s’enfuit pleurer ailleurs. Tae, de son côté, essuie ses lunettes avec son mouchoir de soie et retourne au boulot. Le type qui est au milieu de la rue en train de se tenir les bijoux de famille, elle l’attrape par la gorge et le traîne derrière-elle jusqu’à une ruelle. « C’est sale, il ne faut pas être un voyou dans la rue comme ça. » Déclare la moniale, plus gênée par la bagarre publique que par sa condition de bandit. « Maintenant, réglons ce problème de mauvaise mœurs. » Elle le relève, le pose contre un mur et frappe de toutes ses forces au plexus. « Faut se redresser, j’ai pas trop le temps de faire de la pédagogie. » Elle pose une main sur son épaule et le redresse. Il a les poumons vides, il ne risque pas de crier. Alors elle lui attrape le bras, tire dessus pour le tendre et met un coup de pied dedans, à hauteur de son coude qui change d’angle. Voilà, si monsieur est droitier, il peut en parler au passé. Désormais, il va être gaucher. Tae émerge de la ruelle et rejoint prestement Memryu. « Pas ici, c’est sale dans la rue. La violence c’est comme la sexualité, c’est en privé. Surtout quand c’est entre gens du même sexe, ça fait désordre. Il ne faut pas troubler la tranquillité du village. J’étais sotte de vouloir faire ça en après-midi. » Elle arrive à hauteur de son comparse. Deux gars qui hurlent à la mort, ce n’est pas jolie. « Passe-moi le premier, » elle reçoit un type qui fait plus de bruit qu’une ado prépubère qui a découvert que les filles peuvent crier très fort. « Chut. » Coup de poing dans la carotide, la lumière s’éteint d’elle-même et le volume sonore baisse d’un niveau. « Le deuxième s’il-te-plaît. Quoique, ne bouge pas s’il-te-plaît. » Elle a mal aux poings à force de taper sur des voyous. Coup de pied au plexus solaire, poumons vides. Elle pose un genou sur sa gorge et lorsqu’elle n’entend plus aucun son, juste un type qui se débat sous genou, elle reprend la parole. « On les traîne à l’écart, ou alors, on informe au moins le chef de village de cette correction. Qu’on soit en règle avec les autorités. D’ailleurs, » elle sort son mouchoir de soie et essuie ses lunettes, « que fait-on ensuite monsieur l’espion ? J’imaginais aller au tripot, mais sans prendre l’argent. »Le type sous son genou cesse de se battre, elle compte à voix haute, « un kumojin, deux kumojin, trois kumojin, quatre kumojin, cinq kumojin, six kumojin, sept kumojin, huit kumojin, neuf kumojin, dix kumojins » puis se relève. « Minute, je finis ça et on peut passer à la suite. » Elle saute à pieds joints, dans un bond gracieusement féminin, sur les chevilles du type et le voilà hors d’état de nuire pour quelques mois. « Voilà, nous pouvons y retourner. »
Elle refait le pli sur son kimono en écoutant la suite des instructions. |
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Jeu 11 Avr - 18:18
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▶ Sujet: Re: Tabasser des voyous avec style [avec Memryu] « On les traîne à l’écart, ou alors, on informe au moins le chef de village de cette correction. Qu’on soit en règle avec les autorités. D’ailleurs, »Memryu posa les mains sur les tempes. Concentrant ses deux derniers neurones dans le même espace, il utilisa sa détection pour trouver l’heureux élu du village le plus propre du Yuusei.Mon ami, on vient de tuer le cancer du village, tu n’as plus qu’à évacuer les cellules mortes.Il se retourna et contempla la populace qui le dévisageait avec des yeux ronds.Et soutenir moralement les dégâts collatéraux. Peut-être ouvrir une clinique psychologique ?Il s’essuya les mains sur son manteau, laissant des traces de sébum sur le cuir noir. Il aurait aimé que les forçats se lavent le visage avant de finir en pâté. Il toisa sa camarade de cogne, seule figure humble détachée de la foule. Toisés par un anneau de civils les enfermant comme dans une arène, il s’adressa à Tae.« Pas mal. » « que fait-on ensuite monsieur l’espion ? J’imaginais aller au tripot, mais sans prendre l’argent. » « Bonne idée. »Il se baissa et ramassa les bourses des infirmes à ses pieds. Ça, c’était celle du marchand qui venait de se faire dérober. Il lui lança à travers la foule et se remit à chercher. Il trouva une autre poche de cuir sonnante et trébuchante. Il regarda sa comparse et l’agita sous son nez, pour lui faire comprendre que le destin les invitait.« Allons-y. »… La salle était particulièrement lumineuse, pour un établissement où on joue et couche à tout va. Le sol et les murs de bois, quoique bancals et usés, étaient particulièrement bien entretenus. Le cirage était récent, et quelqu’un s’était même attelé à mettre de la pâte de bois entre les lattes pour colmater certains trous.
Les justiciers s’avancèrent, esquivant les chaises aux assises bordeaux rembourrées, slalomant entre les dossiers confortables, arrivant devant le bar. Même si l’établissement était dédié aux jeux en première instance, personne ne pouvait se résoudre à perdre aux cartes sans ingérer une dose décente d’alcool. Il commanda pour lui, sachant que Tae prendrait l’initiative de se gérer seule.« Bière de riz, la plus simple possible. »Il n’avait jamais vraiment apprécié les alcools trop raffinés. Souvent trop forts, l’état de conscience altéré ne lui plaisait pas. Il avait l’impression de perdre ses moyens et ses capacités lorsqu’il basculait du côté de l’ébriété. Alors oui, il passait pout une petite nature, mais il pouvait en boire plus et arnaquer ses interlocuteurs en beauté. Personne ne se consolait d’une entourloupe en se disant que le mec en face, c’était bien une tapette. Il attrapa la choppe et déposa les pièces sur la table. Restant accoudé au bar, il fit passer la première gorgée dans sa bouche sèche.
Pas forcément mauvaise, mais certainement pas extraordinaire, cette bière appelait à la discussion.« Et donc, Tae, ça s’annonce comment pour toi ? Des plans de prévus pour l’avenir proche ? J’ai peut-être du boulot pour toi. Amusant, mais qui nécessite un peu de sacrifice, au début. Je suis persuadé que cette idée peut aller loin, et j’ai déjà commencé à creuser mon trou. »Il regarda au loin une table de carte. Les joueurs, bien appliqués à rester discrets sur le contenu de leur main, faisaient circuler des jetons de valeur. Il supposa que le hasard du tirage était nuancé par les stratégies d’échange des jetons, pour donner un mélange d’aléatoire et de talent à la réussite. Typiquement un jeu où il pourrait gagner, aisément. Merci papa d’avoir embossé maman, il pouvait devenir riche dans ce genre de débauche financière, abusant l’absence de télépathie chez l’homme moyen.« Ou bien on peut jouer aux cartes. » |
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Jeu 11 Avr - 19:06
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▶ Sujet: Re: Tabasser des voyous avec style [avec Memryu] Memryu ne répond pas mais il réagit, l’inverse de ce que font beaucoup de ninjas dans le monde. Il montre la bourse remplie d’or du voyou : oui, ils vont aller au tripot, oui ils vont continuer sur leur lancée, ils vont descendre dans un établissement peu recommandable pour… Faire régner la justice ? L’idée paraît enfantine lorsqu’on l’énonce de cette manière, mais c’est finalement le rôle de la police et des juges, ils ne font que prendre de l’avance. De toute façon, on vit à une époque où la justice et la vengeance sont indissociables l’un de l’autre, alors pourquoi pas. « Allons-y. »La marche se déroule sans encombre, si ce n’est qu’il y a un silence entre Memryu et elle. Le genre d’absence de mots songeuse, délicate même. Pourquoi parler quand on est devenu une machine finement huilée ? Tae rajuste ses lunettes et en profite pour se frotter l’arête du nez, là où ses bésicles de cuivre laissent une petite marque, oui, c’est bien une journée ordinaire pour un ninja. La moniale a un soupir de soulagement alors qu’ils sont loin de la foule : normalité, quand tu nous tiens. Néanmoins, ce répit n’est que de courte durée lorsqu’ils approchent du tripot et que la moniale retourne dans un élément autre. Si elle a l’habitude des prostituées, femmes comme hommes d’ailleurs, qui viennent lui demander conseil, elle n’a pas l’habitude de rentrer sur leur lieu de travail, sauf lorsqu’un drame s’y produit. C’est peut-être pour cela qu’elle se retrouve étrangement attentive à tous les alcools, à toutes les odeurs et à tous les sons qui imprègnent les lieux, la façon dont ils sont produits, apparaissent et disparaissent. Memryu exhibe une grande familiarité avec ce type de lieu, de la manière dont il s’installe à l’alcool qu’il commande, en s’accoudant au comptoir. Il se pose face au tenancier et dos au reste de la salle, alors elle fera l’inverse : face à la salle, dos au tenancier, point commun avec son compère : elle s’accoude. Le genre sur ses gardes : le dos légèrement courbé, les épaules vers l’avant, les coudes sur le comptoir, comme si elle était prête à décocher un coup de poing au premier type qui viendrait lui parler, voire à la première fille. « Une bouteille de shochu, la plus forte possible. » Elle allonge les pièces. Elle reçoit sa bouteille et deux verres, mais n’y touche pas. Pour répondre à Memryu : « Aucun plan de prévu, je suis ouverte à tout. » La notion de sacrifice lui arrache un sourire malgré la tension en elle, « je n’ai plus grand-chose à sacrifier Memryu, si ce n’est dans l’ordre : mon temps et ma santé. Je suis moniale, j’ai renoncé il y a fort longtemps aux possessions terrestres pour me consacrer à ce que l’on ne peut toucher. »Elle a un sourire poli lorsque son comparse lui propose un jeu de cartes. « Les dieux nous enseignent qu’il ne faut pas voler. Si tu souhaites t’adonner à des jeux d’argent, je te prierai de jouer avec les compétences et l’esprit qu’ils t’ont donné. » La moniale s’interrompt, ses yeux sont attirés par le mouvement d’une femme qui incite les hommes à boire. Elles sont plusieurs à s’adonner à ce petit jeu, Tae ne dit rien. Quoique, elle ressent peut-être une pointe de jalousie inexplicable, ou plutôt, difficile à justifier. Ce genre d’endroit empeste le vice et la dépression. Les joueurs de cartes sont présents, mais connaissant les mœurs paysannes, nul doute qu’il y a aussi une salle pour parier sur les dés, c’est en général là qu’on retrouve les plus gros joueurs et les plus impatients. « Tu me connais, moi et les dés. » Sous-entendu : la dernière fois qu’elle a joué aux dés et qu’elle s’est rendue compte d’une tricherie, elle a littéralement fait valser une table de deux cent kilos par la fenêtre et a brisé la mâchoire du croupier malhonnête. Le tout sous le regard possiblement médusé de son camarade, mais surtout, après son exploit, elle a refusé de s’excuser pour l’agitation. « D’ailleurs, si tu fais scandale aussi, tu sais que tu ne vas pas pouvoir courir au loin. » Trop de murs porteurs, ce ne sont pas de simples panneaux en papier de riz, justement pour éviter les gens comme lui, qui aiment bien passer à travers les murs et faire des échappés spectaculaires. « Parle-moi de tes plans. »Elle est à peu près certaine d’y adhérer. Ensuite, il faudra régler certaines questions qui règnent au sein de ce tripot. |
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Ven 12 Avr - 20:54
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▶ Sujet: Re: Tabasser des voyous avec style [avec Memryu] Il écouta sa camarade exposer son point de vue en siphonnant sa bière. Malgré le fait que le contenu valait la peine d’être écouté, son esprit était ailleurs, encore une fois mangé par son obsession pour son entreprise.
Tae était un modèle de sainteté, mais qui prenait la forme un peu gueuse et mal venue. La remarque sur les jeux de cartes le fit sourire. Qui prendrait la peine de pester sur des petits bouts de papier lorsqu’on vient d’éclater la mâchoire de cinq personnes sur sa route vers le bordel ? Derrière cette formulation un peu cinglante, il savait qu’il y avait un système logique qui permettait d’expliquer tout cela.
Ce système logique qui consistait à voir dans la bagarra l’élimination d’éléments nuisibles de la société, la purification de la foule, l’opération à cœur ouvert de la tumeur qui gangrène les honnêtes gens. Ce système qui associe le bar non pas aux Geishas peu vêtues qui y officient, mais à un moment de rire et de détente avec un vieux camarade. Ce système de logique qui a mit un point d’honneur à rester ancré dans le réel.
Bien qu’il n’y fût pas intégré au point de formuler ses vœux et se tondre le crâne, Memryu l’avait côtoyé assez pour savoir qu’il formait des gens fiables. Et des gens fiables, il en avait avidement besoin.« Parle-moi de tes plans. »Le loup sorti de la bergerie, il se tourna lentement vers sa camarade et mordit ses joues pour se forcer à réfléchir. Il ne voulait pas tout laisser sortir d’un coup, il fallait de la structure. Il fallait une ligne directrice et ne pas dévier. Il inspira, et siffla le fond de son verre avant d’entamer son monologue. Il projeta son esprit dans celui de son interlocutrice, fit abstraction de son flux de pensées à elle, qu’il relégua en arrière-plan. Il prit le temps d’ajuster le volume pour ne pas provoquer de migraines involontaires.
« Bon. Je viens de Kumo, tu le sais bien. Chez nous, l’information c’est de l’or. Avec de l’information, on se fait de l’argent, mais on sauve aussi des vies. Ou on évite d’en perdre des inutiles. » Il ajustait un peu le discours à l’auditoire, sans que cela soit bien nécessaire. C’était plus par professionnalisme qu’autre chose.
« Le problème de l’information est qu’elle est principalement régie par un besoin. Souvent, ces derniers viennent des instances politiques ou militaires. Rarement d’un groupe non organisé. Ces groupes vont se mettre à la recherche de données dans un but précis. Une fois qu’ils ont trouvé ce qu’ils veulent, il décampent.
J’aimerais faire autrement. Créer une organisation qui rassemble de l’information sans but, et ensuite détermine quelles entreprises peuvent être aidées par ce qu’on a à disposition.
De ce fait, on s’affranchit des œillères de la politique, et on peut s’attarder sur du détail. Tu es moniale, tu te souviens de tes cours de théologie. Tu sais que les démons s’y cachent. »
Il leva le doigt pour demander une autre bière. Il laissa planer un temps de silence entre lui et sa camarade. Il savait que ça cogiterait un peu sur ses mots. Il laissa le temps pour une petite interruption si nécessaire. La bière arrivée. Il s’hydrata la langue et repris.
« Je suis persuadé que ça peut fonctionner. Si l’on arrive à s’interposer entre les villages en une sorte de réseau global, qui ne fonctionne que par les lois marchandes, loin de tout schéma et agenda préétabli, on pourrait devenir suffisamment importants pour que personne n’ose sous déstabiliser et vraiment avoir un rôle à jouer. »
Il avait exposé l’objectif final et les avantages associés. Maintenant, par probité et pour satisfaire la tête bien faire de Tae, il fallait exposer les problèmes.
« Une taille critique doit être dépassée. Pas forcément en nombre d’agents, mais au moins en quantité de ragots accumulés. Je veux qu’on soit inattaquables pour n’importe qui. Un Yuusei parallèle, complètement intangible. Les points d’accroche dans le réel sont une étape obligatoire avant que la perte d’un nœud n’ébranle plus toute la structure.
J’ai commencé à creuser mon trou à Kumo. J’ai des informations comme quoi l’organisation à l’origine de la mort de Getsumen serait à la recherche des pièces d’artéfacts de guerre.
Parce que, Tae, l’explosion que certains ont vu, en forme de croix, elle existe. Et c’est une arme. En trois parties.
Si on pouvait en attraper une, ou même juste découvrir les membres de cette Alliance, on pourrait avoir de quoi marchander pour se mettre Kumo dans la poche. »
Il prit une autre rasade de bière, finissant en deux fois son verre bien trop petit. Il eut l’œil baladeur qui longea le bar en bois jusqu’à la palissade qui délimitait un petit box. Là, des jolies filles s’amusaient à se laisser courtiser par des parvenus ventripotents, aussi gras que riches. L’un d’entre eux faisait tache, avec son tour de taille standard, et sa stature plutôt bien affichée. Il devait être là par pur jeu, contrairement aux autres qui étaient probablement là pour jouer leurs meilleurs atouts face aux vénales. Il devait papillonner de table en table, de bar en bar, voir là où le monde l’amènerait.
Le papillon…
Le papillon du DRK lui avait tout donné sur un plateau d’argent. Il réfléchit à la possibilité de divulguer ses sources, et plongea son œil dans celui de Tae. Lunette de soleil contre grande monture claire, il prit une minute pour se souvenir qu’elle pouvait être digne de confiance.
« C’est une fille du DRK, pas bien gradée et pas bien farouche, qui m’a tout dit. Elle veut que j’enquête pour elle. Si la sécurité de ma famille est une récompense à la clé, je pense que je peux la faire grader plus vite en accélérant ses recherches.
Et alors, on n’aura pas seulement acheté Kumo, on aura taupé le DRK. »
Il attrapa une troisième choppe qui traînait là, et la finit cul-sec. Son visage esquissa une moue quasiment douloureuse, son cerveau surchauffait.
« Alors ? Tu marches ? J’ai besoin d’une cogneuse pour venir avec moi. » |
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Ven 12 Avr - 21:52
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▶ Sujet: Re: Tabasser des voyous avec style [avec Memryu] Memryu commence à parler. Il expose son point de vue avec méthode, d’abord il introduit ses origines, ensuite la problématique qui tourne autour de l’information, ensuite il enchaîne sur la forme aboutie du projet. Ensuite, on aborde l’actualité et on s’enfonce dans les sujets épineux, le genre où l’on se réveille avec un oreiller sur la tête, puis avec une lame qui s’enfonce dans la poitrine, une fois, deux fois, trois fois, jusqu’à être envoyé de la façon plus crue au nirvana. L’explosion est réelle et apparemment, il y a un complot qui est ourdi à Kumo, ce qui correspond aux vagues impressions qu’elle avait eu à force de discuter avec des voyageurs et toutes sortes de personnages en ville. Les gens aiment raconter leurs impressions à une moniale de passage. Quant au DRK, Tae n’en pense pas grand-chose, car elle ignore jusqu’où les services de renseignement de Kumo vont. Ce qu’elle n’ignore pas en revanche, c’est qu’ils sont du genre vicieux, comme la plupart des espions. Finalement, tout se résume à une simple question. Tae laisse un instant s’écouler, finalement, pas grand-chose de nouveau sous le soleil. Simplement la carte mentale qui s’arrange selon un nouveau schéma. « Je marche. J’imagine bien que tu as besoin d’une escorte, ce n’est pas un simple boulot que tu me proposes là, c’est une longue, longue besogne. »Maintenant que tout cela est fait, ils vont pouvoir changer de sujet. Le projet ne l’intéresse guère pour le moment, pas assez de faits pour juger et beaucoup d’idées à mettre en place. Elle a été sollicité pour sa qualité de moine guerrière, c’est ainsi qu’elle se comportera en attendant que la situation s’éclaircisse et que l’on définisse les règles du jeu. « Je n’ai pas grand-chose d’autre à dire. Le reste de la journée va être de moindre importance par rapport à cette conversation. On a toujours des voyous à pincer. On joue aux cartes et on attrape un tricheur ou deux avant d’aller manger en ville ce soir ? J’ai envie d’un vrai repas chaud, avec beaucoup, beaucoup de viande. »
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▶ Sujet: Re: Tabasser des voyous avec style [avec Memryu] |
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