Dim 12 Fév - 16:49
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▶ Sujet: Rue mal femme-é [Meian] Bankichi se promenait dans les ruelles mal famée de Kiri. La brume était épaisse. Son esprit vaquait à d'obscur occupation de conquêtes imaginaires. Il se grattait la tête innocemment, tout en réfléchissant à diverses stratégies pour assaillir le pays du tourbillon qui de par sa taille et sa neutralité pouvait faire une excellente cible de première conquête. Le kaguya devrait bien entendu faire pousser l'idée dans la tête de quelqu'un d'autres pour pas qu'on puisse remonter jusqu'à lui. Mais sa réflexion purement spéculative s'arrêta brutalement tandis que ses poils se hérissèrent d'un coup. DANGER. Chaque cellule de son corps réagissaient de manière survoltée et anormale. Une odeur de sang arriva jusqu'à ses narines, et il se crut véritablement en danger. Par réflexe, deux pics d'os s'érigèrent de ses mains, prêtes à embrocher un quelconque adversaire. Une silhouette, vaguement visible à une dizaine de mètre de lui dans l'imposant brouillard. Un Yokaï ?Bankichi avait peur de ces monstres. Les rapports étaient clairs, ils étaient responsables pour une hausse accrue de disparition et des morts inexpliquées dans le pays de l'eau. Et cette silhouette sombre, ces airs vides de toute émotions, ces cheveux longs et ce chakra sinistre. Le Kaguya se mit en position d'assaut. Cela ne faisait pas de doute, les gardes avaient laissé entrer par mégarde un monstre. Et Bankichi allait sauver la veuve et l'orphelin en débarassant le village de cette augure de mort. Il s'élanca. Crève charo... hmm ?Il s'arrêta à quelques mètres de sa cible. Dans la brume épaisse mais grâce à la faible distance, il pouvait mieux distinguer les traits de la silhouette qui lui faisait face. Et malgré toute l'aura malsaine qui l'assaillait de partout et l'odeur de sang, ce n'était pas un monstre mais une femme à l'air étrange, portant à sa ceinture un sabre qu'il avait déjà vu de par le passé, il y avait de cela longtemps. Ce n'était pas un sabre comme les autres, c'était l'une de ces Reliques, presque vénérée au village, et dont la principale propriété était de faire de son détenteur un Dieu Vivant parmis les Kirijins. Enfin, parmis la plupart des kirijins. Bankichi n'en faisait pas partit. Oh, il reconnaissait la force des sabreurs, et malgré lui, il devait respecter ce que les possesseurs de ces sabres divins étaient capables, même s'il ne les prenait pas non plus pour des véritables dieux. Il esquissa une grimache et rentra ses os dans son corps pour reprendre un aspect civilisé. Sans doute avait-il aussi eut l'apparence d'un Yokaï pendant quelques secondes, mais cela ne lui traversa même pas l'esprit. Il réajusta son kimono proprement sur lui-même et s'inclina devant la personne qui lui faisait face et dont il connaissait le nom, car les septs sabreurs étaient connus du village. C'était une personnalité qui lui faisait face, et même si... elle n'était pas encore très réputée... le simple fait d'avoir été choisie faisait d'elle une Elue du peuple. Il ne pouvait le nier, il n'était pas le seul à être favorisé par le Destin. Et il était sage de marcher sur des oeufs pour se faire pardonner cette méprise. Mes excuses, Meian-sama. Je vous avais prise pour un yokaï, et l'odeur de sang du coin n'arrange rien. Ce n'est point une ruelle où quelqu'un de votre classe devrait se balader. Certainement avez-vous d'autres endroits plus intéressants à visiter. Vous autres, les sabreurs, vous avez la belle vie pas vrai ?Et tout ça, parce que ça se fait choisir par un vulgaire morceau de métal à l'origine douteuse. Il pouvait quelque peu masquer le venin de ces mots, mais l'acide dans ses entrailles était bel et bien présent. Après tout, les Kaguya étaient connus pour être souvent fauchés. Et ces sabreurs avaient leur destin avec une cuillère d'or dans la bouche. |
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Lun 13 Fév - 4:07
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▶ Sujet: Re: Rue mal femme-é [Meian] l y a de ces jours où tu aimes errer dans des endroits qui ne veulent pas de toi… Ah.. Mais la terre entière était ainsi non ? Ton regard se pose sur le sol, aussi crasseux que tes songes. Ça faisait de toi une pèlerine hors-pair. La brume maquille ton aura; cache ton nom, cache ton visage, cache ton sabre qui avait remplacé ton identité. Tout le monde ne jurait plus que par lui; pourtant, c’est ton nom qu’on scande. Meian. Meian la damnée. Meian le choix du peuple. Meian ci. Meian ça. Meian-sama. Tu gerbes presque en entendant cette marque de politesse. Un démon sorti de nulle part t’agresse en sortant griffes et.. os ? Tu n’en vois que le contour, tu n’en sens que la présence endiablée, et la seule chose à laquelle tu penses c’est; Enfin. Un coup sec à la jugulaire; ça t’arrangeait. Peut-être qu’ainsi, le sabre se lasserait de toi. Non ? —- Au lieu de ça; l’arme réagit à ta place; Explose dans son pommeau; et t’entoure d’une aura ensanglantée sans jamais te salir. Une coquille de carmin échancrée qui; oui, te donne cet air de monstre qui n’a rien à faire sur cette terre. Le sang empeste la mort de trop de choses; son odeur te dégoute; et tu ne peux que lever le regard vers cette prison de chair qui te protège. A quoi bon ? A quoi bon putain ?! Tu grognes légèrement en entendant l’inconnu marcher sur des oeufs. Il ne prend aucun risque; il te confond avec les hauts placés de ce village. Il se trompe sur tout, sur la manière de t’aborder, sur la manière de te voir, sur la manière de t’exécuter. - Pourquoi tu t’es arrêté ? Tu plantes tes yeux sans vie dans les siens. Ce n’est pas une question, c’est un reproche; un cruel et amer reproche. Mais, tu sais que ce que tu demandes relève de l’impossible; qu’il n’y a nul étau assez fort pour tenir en cage toute ton amertume. Tu soupires. - Ne me confonds pas avec eux. Me confonds pas avec n’importe qui dans ce village.
T’es toi-même; tu l’a toujours été. D’enfant oubliée à bâtisseuse, de bâtisseuse à agricultrice, d’agricultrice à damnée par le fer. - Je préfère limite quand tu me prends pour un Yokai… C’est le plus proche de la véritéParce que t’étais maudite comme eux. Morte un instant sous le poids de Ryuketsu; réanimée par elle, de retour parmi les vivants alors que tu ne l’avais jamais vraiment été. - Et range ta politesse et tes beaux mots, c’est ridicule
Ridicule de feindre le respect devant toi. La protection de sang qui t’enveloppe semble sentir ton agacement; alors au lieu de disparaitre, elle fait germer des pointes de carmin en ses extrémités; des stalactites de sang qui pointent toutes vers une unique cible: Lui. Et ça te rend folle; ça te rend putain de folle parce que tu veux rien de tout ça. Alors ton premier réflexe est ridicule, impensable; mais honnête. C’est toi qui lance un violent coup de pied dans ta propre cage d’hémoglobine; comme pour la défoncer de l’intérieur. - MAIS PUTAIN DEGAGE
Ah. T’as encore perdu patience; même si rien dans tes traits ne le montre. C’est comme ça. T’avais jamais su dévoiler autre chose que ce visage fermé. Rue mal femme-éft. Kaguya Bankishi — histoire |
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Jeu 16 Fév - 4:08
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▶ Sujet: Re: Rue mal femme-é [Meian] Le faux monstre réagit. Elle bloque de manière savante son espace vitale d'un bouclier sanguin. Et malgré l'expertise de cette défense, la sabreur arrive encore à se moquer des capacités de son sabre, et lui demande de continuer son assaut sur Bankichi. L'Odeur de sang se fait encore plus présente, mêlée à l'odeur d'iode si caractéristique du village dans un tout qui n'était... pas tout à fait déplaisant. Bankichi ne pouvait renier TOUT ses instincts Kaguya non plus, et le sang avait cet effect attracteur sur lui à un niveau purement chimique. Il se lêcha les babines. Mais l'assaut ne vient pas. Elle se prend pour un Yokai, et lui reproche sa politesse.
Avant de lui demander de dégager dans des termes.
Pardon ?
Il prit une position défensive presque instinctivement. Ses réflexes kaguya s'activaient, avec cette envie de carnage, de répandre le sang des autres. Cet instinct bas et dominant essayait de prendre le dessus sur lui. Pourtant... Pourtant Bankichi n'était pas n'importe qui. Il était le futur chef de son clan. Le futur Mizukage qui dominerait le village d'une main d'acier dans un gant d'os acéré. Cet instinct ne le dominerait pas, pas comme les autres membres de son clan. Il était le futur. Il était civilisé. Il contint sa rage, et répliqua aussitôt pour défendre son honneur entâché par cette insulte sortit de la sabreuse carmin.
C'est une chose que de renier mon verbe, s'en est une être de m'insulter de la sorte !
Piqué dans son orgeuil. Touché au plus profond de son âme, Bankichi était déstabilisé et il ouvrit la 5e porte de ses émotions. Il s'empourpa et s'emporta, ses os sortant un peu plus de son corps comme une rivière qui sortait de son lit, avec peu de contrôle. Puis ses yeux rouges plongèrent dans les yeux qui lui faisaient face. La porte des âmes, disaient-on. Et l'âme en face de lui le brûla. Cette torpeur, cette inhumanité, c'était plus qu'une âme-en-peine, c'était un gouffre sans fin qui le happait. Un démon à ne pas réveiller. Il frissonna, car malgré sa haine de ces sabreurs pour qui tout tombait tout cuit avec richesse et gloire, il y avait là quelque chose qui lui faisait peur.
Ou, plus simplement, Bankichi était un être peureux et avait besoin d'une excuse pour ne pas devoir passer à l'action.
Il était le Futur Conquérant, le Khan qui unifierait le monde par le sang et les crânes. Il ne pouvait pas agir de manière impulsive, surtout face à quelqu'un d'une aussi grande importance. Il prit une grande respiration, avant de se redresser et de faire rentrer les os dans son corps, à la manière d'une lame qui retourna calmement au fourreau - seul le son était différent. Un bruit d'os qui se contractait et se tordait dans des crissements qu'il trouvait agréable à ses oreilles. Il fit un sourire amicale, imposant une gentile façace à ses émotions troubles.
Nous sommes peut-être partit du mauvais pied, toi et moi. Kaguya Bankichi. D'habitude, c'est plutôt nous autre Kaguya qui sommes traités comme des Yokaïs. Aurais-tu... de la famille chez nous ?
Un rameau d'olivier, en signe de paix dans cette brume omniprésente. Parce qu'il avait trop peur de la confrontation avec l'un de ces Dieux Vivants. Et si elle souhaitait vraiment qu'il parte, il le ferait. |
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Sam 4 Mar - 8:06
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▶ Sujet: Re: Rue mal femme-é [Meian] ein ?L’insulter ?Tu lèves un sourcil, pas certaine de comprendre pourquoi il te disait ça. T’étais tellement concentrée à batailler contre ton propre sabre que tu ne faisais même plus attention à l’image désastreuse que ton comportement pouvait offrir. - Pas toi. Lui. Ou elle. J’sais pas, ce truc quoi.
L’arme légendaire semble se vexer et tout le sang conditionné tombe comme une flaque morbide autour de toi, ruinant au passage ta tenue et te donnant cette allure de folle sanguinaire. Ça a le mérite de te foutre dans une rage froide, et t’empoigne le sabre avant de le jeter avec force loin de toi. L’arme gerbe un coussin de sang pour amortir sa chute et se renvoyer avec violence vers vous; tournoyant dans le vide jusqu’à se planter entre vous deux. T’aurais probablement perdu une jambe si tu t’étais pas légèrement décalée sur le côté. Pour sur, le spectacle que vous aviez à offrir n’était pas digne de la réputation qu’on aimait te coller à la peau. - De la famille ? Qui sait, possible. Ça expliquerait pourquoi cette merde essaye de me flinguer à chaque nouvelle occasion. L’arme tremble, tu l’entendrais presque rire avec sarcasme alors que, lentement, elle rappelle tout le sang jusqu’à elle; même celui qui était censé avoir imprimé à jamais l’immaculé de tes vêtements. Tu grognes un coup, pliant le buste pour la ramasser et la ranger dans ton dos. Sa juste place pour que tes yeux n’aient pas à en subir la vision. - En tout cas bravo, tu fais honneur aux dégénérés de ce village. Foncer tête baissée sur un supposé Yokai alors que tu n’en distingues même pas la silhouette. C’est très… Kirijin.Tu soupires en observant… Absolument rien parce que la brume masquait tout. - Moi je me barrerai en courant si j’devais en croiser un
L’air blasé, l’âme en souffrance, t’es pourtant sincère même si amère. T’avais beau être dégoutée du monde, crever sous la torture d’une charogne diabolique; peu pour toi. T’avais déjà assez donné avec ces cauchemars ambulants qui avaient paralysé plus d’une de te nuits lorsque tu n’étais que simple agricultrice. Rue mal femme-éft. Kaguya Bankishi — histoire |
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Sam 4 Mar - 17:19
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▶ Sujet: Re: Rue mal femme-é [Meian] Une rue mal femme-é Ft. Bankichi, Ryuketsu, et une femme La sabreur décida d'appeler le Kaguya... comme une femme ? Ou une chose ? Etait-ce encore une insulte ? Etait-ce une blague ? Bankichi n'était pas le meilleur pour ces situations sociales, et il était présentement confus. Elle fit preuve de sa toute puissance en envoyant vers une cible imaginaire son sabre avec une puissance qui ne pouvait que forcer l'admiration.
Impressionnant. Siffla entre ses deux le Kaguya, devant la magnifique manoeuvre de contrôle du sabre, qui revenait entre eux deux, dans un retour parfaitement calibré et contrôlé. Ou pas.
Et là, le spectacle devient lugubre. Car le sang qui s'était érigé en muraille avant de retomber au sol... Ce sang-là même, semblait comme attiré par une mélodie sourde et éthérée du sabre. Le liquide carmin semblait revenir à sa source, sans bruit de déglutition. C'était donc là le sabre qui maitrisait le sang, oh vampire des temps modernes.
Et puis... un compliment et une insulte en même temps. Ou l'inverse ? Il était un dégénéré, mais il faisait honneur au village ? Il était penaud en vérité, car elle avait véritablement raison sur ce point-là. Il aurait du prendre la fuite. Mais quelque chose l'avait intimé différemment. Sa rage. Cette sensation Kaguya qui appelait au carnage. Cette sensation qui battait à sa tempe de temps en temps, et qui était bien difficilte à maitriser.
C'est malheureusement une malédiction de notre clan. Nous aimons le sang, le carnage et la confrontation. C'est dans notre essence même, quand bien même je tente de la modérer comme je peux.
C'était son objectif, faire de son clan des soldats, au lieu des guerriers enragés qu'ils étaient. Une étape dans son plan pour conquérir son clan, son village, et le monde dans son entièreté. Un Yokai n'allait jamais être qu'un obstacle devant lui, et sa supériorité manifeste. Narcissisme, quand tu nous tiens. Pour autant, il tourna ses yeux pour les plonger dans les pupilles de cette sabreuse, cette quasi-Divinité aux yeux Kirijins.
Une divinité qu'il haïssait de son être. Et pourtant, qui avait marqué un bon point.
C'est le bon choix stratégique. Les Yokaï représentent toujours une inconnue difficile à évaluer. Une retraite anticipée, pour revenir avec l'avantage du nombre et d'une puissance de feu supérieure. Je vois que vous n'avez pas que des compétences de kenjutsus, mais également des bonnes connaissances sur l'Art de la guerre.
Puis, en se remémorant qui il avait en face de lui, et surtout, sa véritable passion, il allait proposer un marché, avec le diable.
Avez-vous quelque chose de prévu dans l'immédiat, maitre Sabreur ?
© Bankichi
Dernière édition par Kaguya Bankichi le Lun 6 Mar - 3:32, édité 1 fois |
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Dim 5 Mar - 5:41
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▶ Sujet: Re: Rue mal femme-é [Meian] u lèves un sourcil quand sa seule réponse à ton éclat de colère est un compliment. Cet inconnu était biologiquement aveugle au point de ne rien voir à ton état flegmatique et… loin d’être exemplaire sur l'aspect combatif ? Peut importe, s’il était trop con pour le comprendre, trop endoctriné pour ne voir en toi qu’un morceau de chair glorieux qu’on ne peut qu’encenser ; tu ne pouvais plus rien pour lui. Quand il te parle de sa « malédiction » tu perds un peu de la tension qui t’habite et… Un éclat certain vient illuminer ton regard qui pourtant ne peut pas briller tant il parait sombre. Il se perd dans d’autres affabulations que tu ne relèves pas. Il est trop loin de la réalité pour que tu puisses le ramener. Et ton esprit est obnubilé par tout autre chose désormais. A tel point que lorsqu’il te demande si tu avais quelque chose de prévu, tu ne réponds qu’en basculant mécaniquement le visage de gauche à droite, exprimant une forme de négation presque automatisée. Finalement, ta paume vient décrocher à nouveau l’arme de ton dos, avant de le tendre sur une paume plate vers le Kaguya. - Alors tiens, prends la, vous devriez bien vous entendre normalement.
Ce n’est même pas une blague, c’est un coup de poker. T’espères depuis toujours que Ryuketsu jette son dévolu sur une âme plus affûtée que la tienne; une âme qui refléterai sa soif de sang. Alors, quand une silhouette passagère se présente devant toi en te citant toutes les formes les plus appropriées pour décrire la folie de cette lame en tant que crédo, tu ne peux que chercher à vérifier si l’heure n’est pas venue. L’heure d’être lestée de ce poids. Tu surélèves un peu plus la main, la rapprochant de plus belle de Bankichi. - Prend la
Ca sonne comme un ordre; alors peut-être s’y pliera-t-il contre sa volonté. Tant qu’il essaye; tant qu’il effleure de sa paume cette garde qui n’aime aucun contact qui n’est pas ensanglanté… Tu sens qu’il hésite; comme s’il savait déjà que tu lui demandais de commettre un impair. Mais tu insistes; trop curieuse de voir si l’arme en ferait de lui son nouveau damné; ou si elle tenterai de lui trancher les chairs afin d’absorber jusqu’à la dernière goutte de son sang. - Si t’essayes de la prendre, j’aurais étrangement toute la journée de libre pour échanger avec toi sur la puissance de l’art de la guerre et autres conneries de ce genre.Tu ne fais même pas un effort pour couvrir toute la médisance que tu portais vis à vis de cette idée. T’étais loin d’être sculptée pour la guerre; et encore plus de faire fendre une lame dans les airs. Rue mal femme-éft. Kaguya Bankishi — histoire |
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Lun 6 Mar - 3:27
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▶ Sujet: Re: Rue mal femme-é [Meian] Une rue mal femme-é Ft. Bankichi, Ryuketsu, et Meian Elle n'avait rien de prévue, non. Mais elle décida de lui proposer de prendre son arme. Bankichi eut un frisson qui le parcourut dans tout son corps. Lui, avec un sabre ? Entre le sang et sa maitrise des os, il pouvait presque reconstruire tout son corps, ne manquait plus que de trouver un Yokai des Muscles et Organes à sceller dans son ventre et il serait invincible. La légende du Khan commençait ici, et maintenant, tandis que la Dame du Lac lui proposait une épée légendaire pour créer sa nation dans le sang et la gloire. Un sourire carnassier s'afficha sur ses lèvres. Un tremblement d'excitation et de joie le parcourait.
Une telle invitation, cela ne se refuse pas.
Par prudence, il recouvra ses mains d'une armure d'os. Solide, jusqu'à un certain point. Il était fou, pas téméraire. Sa main agrippa la lame comme un grippe-sou qui aperçoit un billet dans le vent. Rapide, droit au but, et avec une poigne tenace. La douleur fut instantanée. La lame coupa au travers de sa défense comme dans du beurre, et repoussa sa main en arrière dans une giclée de sang et de chakra tourbillonant. Etait-ce son propre sang ? Oui. La douleur était là. Et sa main ne tenait déjà plus la lame entre ses doigts. Il tomba un genoux à terre.
Arg.
4,5... Oui, tous ses doigts étaient encore présents. Sa main était blessée de manière superficielle, par la grâce de la puissante protection qui avait protégé ses doigts. Dans son arrogance de futur Khan, il avait oublié qui il avait face à lui. Une de ces pseudo-divinité de Kiri. Meian était la porteuse du Sabre du Sang. Elle n'avait sans doute jamais été sérieuse dans son offre. Cela avait été un test. Une blague cruelle, pour voir si sa main allait restée attachée à son corps. Etait-ce un sourire qu'elle maitrisait pour ne pas laisser apparaitre sa joie face à sa douleur ? Oui, c'était un adversaire bien dangereux en face de lui, et bien plus habitué à la danse politique.
Je.. m'avoue vaincu, Meian-san.
Il se releva, et couvra la blessure honteuse d'un pansement d'os. C'était cosmétique, bien entendu. Cela n'arrêterait pas le sang de couler, mais cela cachait sa blessure honteuse, et c'était suffisant pour le moment. Il avait perdu l'opportunité de sa vie, et perdu la face. C'était un coup dur que la manipulatrice de Ryuketsu lui avait porté. Mais quelque choses lui revenait en tête. Elle pensait qu'il comptait lui parler stratégie et guerre, alors que ses intentions avaient été toutes autres. Et pour éviter qu'elle ne se fasse encore plus une mauvaise opinion de sa personne, il se devait de lever les doutes sur ses pures et nobles intentions.
Heu non... j'avais en tête autre chose. Je pensais plutôt à mon passe-temps favoris.
La torture ? Les exécutions (un certain Washiro était d'ailleurs expert dans ce domaine) ? La défenestration ? Les battles royales ? Les démembrements ? La noyade ? Les suicides orchestrés ? Le carnage dans sa simplicité ?
... La pêche.
...
© Bankichi |
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Jeu 9 Mar - 8:20
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▶ Sujet: Re: Rue mal femme-é [Meian] uelle…. Déception. Tu vois l’arme s’énerver, les os gonfler puis se briser sous le courroux de l’assoiffée. Depuis quand le sang pouvait-il prendre le dessus sur une ossature soudée ? Tu soupires, au moins il avait eu l’audace d’essayer; tu pouvais lui reconnaitre ça. La plupart des endoctrinés du coin n’osaient même pas poser le regard sur l’arme qu’ils jugent divine. Toi tu le sais: ça n’a rien de l’arme d’un ange; tout au contraire. - Mmh. Peut-être une prochaine fois qui sait.
Tu ne sais pas vraiment si tu te parles à toi même ou à lui; soupesant l’arme de quelques mouvements de bras avant de venir la ranger dans ton dos. - C’est dommage, t’es un des rares à avoir accepté le challenge, je pensais que Ryuketsu apprécierait
A croire que la seule chose qui faisait vibrer l’arme, c’était de te faire chier; de te faire souffrir parce que tes envies allaient à l’opposé des siennes. Sa soif de sang, sa rage de vaincre, de pourfendre; c’est quelque chose qui t’échappe au point de devenir un poids mort pour le bout de métal. En deux ans, t’as fais aucun progrès, tu t’es même encore plus embourbée dans une nonchalance qui étouffait chaque pulsion générée par le sabre, et tu pensais que ça suffirait pour le forcer à se désintéresser de toi, en vain. La pêche ?Tes yeux apathiques le fixent. Sans un sourire, tu lèves les épaules. Pourquoi pas. Après tout c’est un métier noble qui n’est pas sans te rappeler tes années en tant que cultivatrice; à te flinguer le dos dans les rizières aujourd’hui condamnées du village. - Pourquoi pas.
Vous avancez en silence vers le littoral, un coin un peu plus excentré qui vous isolait des voies marchandes. Tes pieds sont bien vite dévorés par l’eau salée, mais tu n’as jamais vraiment craint ce mordant; même en hiver. T’avais été élevée à la dure alors le caprice des chairs, tu ne l’écoutais plus depuis longtemps. Tu lèves péniblement un sourcil, l’air de dire « Et maintenant ? » Contrairement à ce que l’endoctriné pensait croire, t’avais aucun attribut Ninja (probablement parce que tu t’étais jamais vraiment essayée à ce jeu) et tu t’imaginais mal devoir pêcher à mains nues. Mais comme toujours, c’était sans compter sur l’esprit compétitif de Ryuketsu; qui fait couler dans ton dos une marre de sang venant se mélanger à l’eau en continu sans pour autant se diluer. Petit à petit; l’océan perd toute transparence et devient presque noir. Les premiers poissons, empoisonnés, remontent à la surface, l’oeil vide. Tu soupires. C’est d’une stupidité…. C’est d’une…. Facilité ? Semer la mort, ça elle sait faire: mais pour la retenir, t’étais trop faible, tellement faible. Finalement, l’arme rappelle à elle tout le sang; l’aspirant aussi silencieusement qu’elle l’avait relâché. - Mouai… J’sais pas s’ils sont comestibles du coup…
Pour peu, t’entendrais presque la lame te rire au nez, pendant que toi t’avais envie de la briser en deux. Ce serait du gâchis total si toute la faune avait été empoisonnée; mais ça ne t’étonnerais même pas venant de sa part. Rue mal femme-éft. Kaguya Bankishi — histoire |
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Lun 18 Sep - 14:40
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▶ Sujet: Re: Rue mal femme-é [Meian] Une rue mal femme-é Ft. Bankichi, Ryuketsu, et Meian Meian n'avait pas attendu d'instructions de la part du Kaguya. Plutôt le contraire, elle avait agit de son plein gré et avec une puissance terrifiante. Il eut un frisson, puis un haut le coeur. C'était donc cela la véritable puissance de Ryuketsu.
Oh.
C'était un spectacle d'une beauté terrifiante. Une technique dévastatrice. La légende des sabreurs n'était pas usurpée, si ce genre de capacité n'était que monnaie courante pour eux. Quand Bankichi l'avait menée ici, ce n'était pas pour qu'elle éradique toute la faune maritime du coin. Ni pour qu'elle les empoisonne.
C'était pas comme ça qu'il allait pouvoir bien manger.
Il plongea dans la flotte et inspecta les cadavres des poissons. Il en gouta un, avec précaution. C'était infecte. Il recracha tout de suite. Il rassembla les cadavres présents et les mis sur une pile, à quai. Une pile uniquement bonne à brûler. Le Sabreur n'avait laissé que mort et désolation dans son sillage, une fois de plus.
Il soupira, puis expliqua simplement ce qu'il voulait.
En fait, voilà. T'avais bien commencé, mais là je peux rien mangé de tout ça. C'est pas frais. Mais verse quelques gouttes de sang dans l'eau, et le genre de gros poissons que je cherche devrais revenir.
Bankichi pensait aux requins, bien évidemment, dont l'aileron était un met tellement déliquat qu'il en rafolait. Hélas, ils étaient difficiles à chasser, et ne s'approchait du village que lorsqu'il ressentait du liquide carmin d'humain dans l'eau. Une situation unique dont la porteuse de Ryuketsu pouvait l'aider.
Déjà, sa main se prolongeait d'une lance d'ivoire blanche, parfaite pour transpercer l'un de ces monstres marins. © Bankichi |
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▶ Sujet: Re: Rue mal femme-é [Meian] |
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