▶ Sujet: [Mission Contextuelle C] Briser la révolte

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Suite à la réquisition par Mizu des terres ayant appartenu au peuple des Oroneia, ces derniers ont été déportés dans différents camps de travail éparpillés sur l'archipel afin que leurs talents et prédispositions en matière d'astronomie et de mathématiques y soient mis à contribution. Il y a quelques jours, cependant, l'un des groupes d'Oroneia est parvenu à se soustraire à la surveillance de ses gardiens et a disparu dans la nature. Il est donc vital de retrouver ce groupe de mathématiciens et de le remettre au travail.

Étapes — → Se rendre au camp de travail et enquêter sur la disparition des Oroneia ; → Traquer et ramener le groupe évadé sain et sauf au camp ; → (Facultatif) Élucider comment les Oroneia sont parvenus à s'échapper ; → Prendre les mesures nécessaires pour éviter que l'incident ne se reproduise.

Récompenses — ◘ 5 XP et 60 000 ryôs par participants.

Un à un, tu éprouvais la force et l'intention de chacun des assauts de ton adversaire, suivant des yeux et tâchant d'anticiper les trajectoires empruntées par son katana en restant sciemment à portée de ses tranchantes velléités. Ton armure déjà, depuis les débuts de cet échange soutenu et quasi frénétique, avait enduré bien des affronts et en témoignait par les stries, sillons et craquelures qui la jalonnaient de toute part, preuves tout à la fois du talent au sabre du Genin épéiste que tu affrontais ce jour et de ta volonté à concéder un échange moins expéditif à celui qui avait été désigné pour te faire face. De toutes les obligations desquelles tu devais t'acquitter en tant que soldat, ce type de Shiai figurait parmi celles qui te procurait le plus de satisfaction, tout à la fois exercice du corps et de l'esprit te permettant d'aiguiser tes pratiques et réflexes au combat. Ton seul regret, en fin de compte, était le fait d'être cantonné à des joutes t'opposant à d'autres Genin tel que toi. Un autre carcan, songeais-tu, que tu prendrais grand plaisir à briser en son temps. Tu restas concentré toutefois en cet instant sur l'éclat et le sifflement de l'acier qui dansait devant toi, appréhendant la prochaine offensive déclenchée par le shinobi face à toi/ Ce dernier était doué, vif et intelligent dans sa façon de t'aborder, et tu lisais en sus dans son regard la lueur revancharde de l'égo bafoué du guerrier, trahissant une probable défaite antérieure contre l'un des tiens. Un sentiment qui raffermissait certainement sa résolution, mais créait également en lui une fêlure, une faiblesse, que tu aurais tôt fait d'exploiter.

Une fois de plus, le tranchant du katana éroda ton égide d'ivoire en glissant sur ton avant-bras, prémisse d'une série de frappes vengeresses que tu parvint aisément à repousser. Tu ne réalisas que trop tard toutefois qu'il ne s'agissait là que d'un écran de fumée, destiné à maquiller une estocade fourbe et appuyée concluant un demi tour éclair exécuté par le soldat que tu affrontais. La pointe du sabre s'engouffra dans un interstice fragilisé de ton armure au niveau de ton abdomen, pénétra tes chairs, t'arrachant un rictus de franche surprise derrière ton faciès armuré. La scène se figea alors, tandis que ton regard allait trouver celui de ton adversaire : ce dernier, interdit, peinait à réaliser le succès et la portée de son geste, anticipant et redoutant ses conséquences une fois sorti du dojo. Il fronça néanmoins les sourcils en apercevant l'air ravi qui envahit alors ton visage d'ivoire, et fut conséquemment choqué d'apercevoir ta senestre armurée empoigner sa lame. Impossible pour lui de savoir en effet que tout ce que son arme avait accompli avait été d'empaler une masse cartilagineuse sous-cutanée, et que tu n'étais donc affligé que d'une simple quoique profonde coupure sanguinolente. D'un coup sec, tu fis sortir le katana de ton abdomen en t'extasiant de l'embrasement de tes nerfs, le tiras vers toi sur ton flanc pour tracter avec lui son porteur et propulsa ton crâne recouvert de plaques d'armure vers le visage de ton opposant. Le sang gicla promptement de son nez brisé, et tu ne luis laissas pas le temps de la réalisation avant de lui décocher un crochet dévastateur à la tempe qui envoya tout son corps s'écrouler sèchement au sol, inconscient.

Une erreur, songeas-tu. C'était en définitive tout ce qu'il fallait, pour finir au tapis. Sur le terrain, mort et enterré. Une leçon que tu inculquais sans cesse autant que tu l'actualisais pour toi-même à ce genre d'occasion.

Zetsumei.

Tu pivotas sur toi-même, remarquas le rouleau de parchemin dans la dextre du Chûnin et t'en allas l'en soulager sans autre considération pour ton adversaire vaincu. Tu n'en accordas pas plus au messager, pris connaissance du contenu de l'ordre de mission et allas le jeter dans un brasero qui jouxtait la sortie du dojo tout en régénérant ton armure amochée. Un groupe de travail Oroneia faisait des siennes, et il allait t'appartenir avec ta coéquipière désignée de les remettre dans le rang. Tu rejoignis donc promptement le point de rendez-vous pour y retrouver cette Kayuri Heizu, cette kunoichi dont tu connaissais le nom de part sa contribution à la défaite de Shinchû. La fraîcheur du matin régnait encore au travers de la Brume éternelle, et toi et l'épéiste ne tardèrent pas à vous rencontrer en son sein.

Heizu-san.

Ton regard glissa vers le sabre à la ceinture de la jeune femme, s'écarquillant légèrement à la reconnaissance des aspérités et formes singulières.

Sagiri...Content de la revoir. Honneur, d'avoir compagnie d'un Sabreur.

Tu saluas la jeune femme d'un subtile mouvement du menton avant de te tourner vers l'horizon opaque et arboré.

Connais ces Oroneia. Sont de petite taille, aiment vivre dans les arbres.

Ton visage armuré se tourna de nouveau vers Heizu, intense et réflexif.

...Depuis longtemps, élue de Sagiri ?

Résumé

Kaijû no Yoroi — A

Ninjutsu Spécial

L'utilisateur crée tout autour de lui une armure d'os à base de cartilages renforcés. Une fois entièrement entouré, celui-ci se verra protégé d'attaques à la puissance importante et pourra les encaisser sans broncher.

DEFENSEMULTIDIRECTIONNELLEPUISSANCE DE RANG A

 


Dernière édition par Kaguya Zetsumei le Mar 23 Avr - 14:59, édité 1 fois

▶ Sujet: Re: [Mission Contextuelle C] Briser la révolte

Oui... Me souviens, maintenant. Étais cette toute petite fille..., alors. Hm. Devons d'abord aller au camp de travail, dans les terres.

Sur ces mots, tu initias le mouvement sans plus de tergiversations, filant à travers les bois de résineux à une allure tout à fait analogue à celle que tu employais traditionnellement pour voyager seul, confiant en la capacité d'un Sabreur à pouvoir tenir le rythme sans éprouver de difficultés. Tu ne t'étais jamais épargné le moindre effort, que ce fut durant ta décennie d'autarcie survivaliste ou depuis ton retour à la civilisation, et n'escomptais pas prendre par la main le moindre équipier qui venait partager avec toi tes devoirs. A plus forte raison, en l'occurrence, lorsque l'équipière en question était l'élue de l'une des armes sacrées de Kirigakure. Profitant du temps de trajet modéré qui s'annonçait jusqu'à votre arrivée sur les lieux, tu pris le temps d'en dire un peu plus à Heizu à des fins d'efficacité.

Oroneia, tiennent leurs connaissances d'un yokai, qui était sur leur île. Monstre araignée, a fui dans le reflet de pleine lune. Savoirs sont précieux, devront les récupérer vivants.

Tu te propulsas avec hardiesse au travers des forêts en direction du sud-ouest, les indications présentes sur ton ordre de mission ancrée dans ton esprit. Il ne vous fallut même pas une heure, en tout et pour tout, pour atteindre les abords de votre destination, qui se manifesta à l'horizon à la faveur d'une clairière artificielle qui semblait avoir été aménagée pour accommoder quelques baraquements de fortune en marge de matières premières soigneusement arrangées un peu plus loin. Il y avait là poutres de bois ouvragées, nécessaire à mortier et pierres taillées, entassées et comme en attente d'être employés pour la confection d'une structure qui promettait d'être de grande ampleur au vue des quantités. En approchant davantage, tu aperçus rapidement les contours de plusieurs silhouettes légèrement armurées qui s'avancèrent dans votre direction en portant leur main dominante à la garde de leur sabre, à peine perceptibles à cette distance. Infléchissant ta course, tu atterris avec un fracas lourd accentué par le poids de ton armure en face de deux de ces hommes armés, sur les épaulettes desquels figurait l'emblème de la seigneurie de l'Eau. Tu t'avanças vers eux en les dévisageant, la Sabreuse à tes côtés, insensible à l'inconfort provoqué chez eux par ton apparence à mi chemin entre l'humain et le bestial.

...Avez perdu des prisonniers. Sommes là pour les récupérer.

V-Vous êtes de la Brume... C-Ce ne sont pas vraiment... des prisonniers, ils sont là pour travailler, vous savez, ils sont... payés.

Tu balayas la zone du regard pour dénoter les détails du chantier en devenir qui s'étendait sur le côté avant de renvoyer tes prunelles ambrées sur les traits du soldat de l'armée régulière.

Sont obligés de travailler ici. Pareil au même. Utilisés pour quoi, ici ?

Ils... Les Oroneia sont en train de mettre au point une sorte de structure. Une technique d'architecture, si j'ai bien compris. Tout ça, c'est pour un lord bien achalandé avec le Seigneur Gensei, une sorte de palais d'un nouveau genre. Les plans ont bien avancé et-

Sont logés dans ces baraquements ?

O-Oui, on les a séparé. Deux par box, un site de travail ici, un autre de l'autre côté du camp. Mais hier matin... Disparus, tous. Comme si ils s'étaient envolés.

Tu lanças un regard à Heizu pour solliciter son avis avant de lui communiquer ton propre sentiment.

...Inspecter chacun une zone de travail. M'occupe du site à l'ouest. Nous retrouvons ici dans dix minutes.