Enjeu n°1 :

Dim 21 Juil - 21:00 Expérience : 1525 Messages : 780

▶ Sujet: À charge de revanche, groupe 2 – À l'Arche Sacrée

事象2 ● ヤスミ

À CHARGE DE REVANCHE

HOMURA, GROUPE 2

@Nara Haruko, @Eien no Weihan, @Seijuu Shānyùe, @Nara Yui

Automne 83, Homura, capitale du Shogunat.

Vous l’aviez récupéré. Uzumaki Sadame, Jinchûuriki de Kyuubi – et sûrement ex-Jinchûuriki si l’on considérait les dernières bribes de chakra vivantes en lui –, était enfin entre les mains d’Homura et, bien qu’inconscient, vous saviez que vous veniez de récupérer un nid d’informations. On ne parlait pas d’informations anodines. Il était le réceptacle de déclarations sur l’Alliance qui avaient la prétention de pouvoir orchestrer futurement tant de contre-attaques sur le camp ennemi. Garder Sadame et le préserver, c’était permettre toutes ces possibilités. C’était peut-être permettre de retrouver Naga, Janome et tant d’autres. C’était peut-être connaître enfin le but de l’Alliance. C’était peut-être l’occasion d’établir un plan afin d’affaiblir une bonne fois pour toutes la structure même de tous ceux qui, infiltrés ou non, menaçaient visiblement la paix dans le Yuusei.

Face au retour de Sadame, qui était logé dans une chambre de l’hôpital d’Homura, une escouade avait été conviée à sa protection. La Shogun accompagnée des grandes têtes pensantes et des shinobis les plus avertis étaient dispersés au sein même de la Capitale après avoir donné des ordres à l’intégralité des troupes shinobis. Uzumaki Seto, Matsurika Hanabi, Ryokyaku Shinjirō et Maneko Matamune furent conviés à cette protection. Ils devaient être disposés dans la salle, à côté du corps même du Jinchûuriki qui se reposait, au contact de la cible potentielle. Leur ordre était simple. Le protéger et le préserver, en vie, tout au long de l’attaque qui devait venir, et ce même si l’âme de ces ninjas devait s’échapper de leur corps.

Puis, deux escouades furent réparties au nord et au sud-ouest de la Capitale, d’un côté des remparts puis à l’Arche Sacrée. Katsuki, Amano, Kaïto et Kyojin furent conviés à vérifier le nord de la Capitale. Ils devaient signaler le moindre élément louche, le moindre détail qui pouvait leur sauter aux yeux. Il en allait de même pour le groupe de l’Arche Sacrée. Haruko, Weihan, Shānyùe et Yui devaient scanner la zone, la vérifier, car comme lorsque la guerre d’Oto éclata quelques mois auparavant, ce fut également cet endroit que les ennemis abordèrent.

Vous fûtes tous dans une tension constante. Homura le savait. Un conflit allait éclater, bientôt, sous peu. Cette fois, les ordres avaient été donnés et l’effet de surprise allait être amoindri. Il était hors de question de perdre cet avantage que vous veniez de récupérer.

Uzumaki Sadame devait plus que tout être récupéré par le Shogunat. Et c’était exactement pour cette raison que les autorités s’attendaient au pire.

Et dieu qu’ils avaient raison.

Informations:

Mar 23 Juil - 2:24 Expérience : 808 Messages : 265

▶ Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 2 – À l'Arche Sacrée

Weihan était chez lui lorsque le messager arriva, visiblement alarmé. Les ordres furent décrits, et une fois l’idée principale reçue Weihan commençait à se préparer tout en écoutant les mots fébriles de son homologue. Un jinchuriki capturé. Une contre-attaque possiblement imminente, pour le récupérer ou l’achever. Sa valeur pour Homura semblait inestimable, et il était affecté à la protection de l’entrée principale du village, via l’Arche sacrée. L’histoire était plus complexe, mais le chuunin était du genre à s’en tenir aux faits les plus importants. Toutes les histoires n’étaient pas la sienne, et la Voie lui montrerait le sentier à suivre en temps et en heure.

Sa lourde armure en place, Weihan terminait de serrer diverses sangles, et entreprit de sortir avant de s’arrêter. Son regard, au travers de son casque errait sur une large ombre, une plus grande que le plafond et disposée de biais. Elle était massive, et du tissu posé sur sa surface dépassait une garde qui semblait demander à être saisie. Le linge avait été posée sur sa surface, mais ne suffisait pas à dissimuler le tranchant interminable qui entourait l’immense, colossale épée. La surface déjà usée témoignait de l’usage intensif dans les dernières semaines à en apprendre le maniement. Mais il ne l’avait jamais utilisée dans une situation réelle… Jusqu’à aujourd’hui.

« … »

Il fermait brièvement les yeux. Souffla longuement. Il écoutait des mots invisibles, cherchait un signe de sa foi. Quelques instants… Puis il portait la main vers un objet d’acier et de terreur.

Les portes de l’arche l’attendaient, ainsi que sa place centrale. Des soldats aussi fébriles que l’avaient été le messager patrouillait les lieux à une vitesse accélérée témoignant du niveau d’alerte. Le poids pesant de Weihan causait un bruit sourd à son arrivée et un sergent s’approchait. Weihan était populaire auprès des militaires locaux, pour diverses raisons. Il réparait fréquemment leur équipement mais surtout les traitait avec respect. Ils avaient leur rôle, et lui le sien. On pouvait critiquer les soldats sur bien des choses, mais lorsque le devoir sonnait, l’apparence et l’ésotérisme de Weihan les indifféraient totalement.

« Vos ordres ? »

Weihan soufflait métalliquement tout en observant que d’autres shinobis arrivaient sur place. Une sorte de calme plat régnait sur la place centrale, mais c’était le même qui précédait les pires tempêtes.

« Évacuez les civils de cette partie de la cité. Fouillez chaque bâtiment, chaque ruelle. Puis retirez-vous également et veillez à leur protection dans les abris. Attendez nos prochaines instructions. »

Le sergent hocha de la tête, son regard tourné vers l’Arche sacrée. Un frisson lui secouait l’échine, sans pouvoir l’expliquer.

« Qui oserait nous attaquer de face cette fois ? »

Weihan tournait brièvement le casque vers lui, dans un grincement métallique. Mais les grilles restaient inexpressives. Dans son dos, un instrument de mort tanguait lentement. La voix du chuunin fut étrangement chaleureuse, presque… Admirative.

À charge de revanche, groupe 2 – À l'Arche Sacrée BHgKyVM

« …Un guerrier, j'espère. »

Surpris, le sergent sembla retourner l’information dans sa tête quelques instants, avant de faire un salut de la main. Il avait ses ordres.

Le militaire s’éloignait et Weihan exhalait métalliquement, se tournant vers les autres shinobis arrivés sur les lieux et affectés au même secteur de la ville.

Haruko. Le charismatique membre du clan Nara, et lui-aussi un guerrier dans ses actes et pensées. Ils avaient été frères d’arme dès leur première rencontre, leur collaboration presque naturelle et instinctive. Weihan le savait un puissant combattant, le genre qu’aucun ennemi de la cité ne pouvait prendre à la légère.

Weihan lui offrait une main gantée en guide de salutations sincères.

« Haruko. »

Weihan n’était pas du genre à se perdre en politesses inutiles, pas lorsque la situation n s’y prêtait pas. Ils avaient une arche à protéger, l’endroit même de la dernière invasion. Les fortifications pouvaient arrêter une armée, mais pas un shinobi même seul. Leur adversaire le saurait autant qu’eux. Le vent soufflait sur l’espace vide et morne, dénué de l’habituelle foule de marchands et voyageurs.

Weihan jetait un regard aux deux autres shinobis, qui lui était inconnus. Il inclinait la tête par simple respect. Sans les connaître, il savait un certain courage nécessaire pour être là, prêt à risquer sa vie pour Homura contre un adversaire encore inconnu. Ça lui suffisait pour mettre sa vie entre les leurs, et risquer la sienne si la Voie l’ordonnait.

« … »

Le chuunin en armure restait silencieux, immobile quelques secondes avant de se tourner vers l’entrée du village, une statue d’acier sentinelle et vengeresse.

Il était un guerrier d’Homura; Il n’y aurait aucune subtilité, aucune illusion, aucun piège. Il n’y aurait que lui, lui et la Voie comme guide. Et son arme comme outil de colère et de purification. L’aube serait rouge, du sang de l’ennemi… Ou du sien.

« … Mon nom est Weihan. Je ne sais que combattre. Et c’est ce que je ferai. Apportez-moi votre aide pour protéger ces lieux. »

Et la mort pour seule issue.

C’est ainsi.

Il attendit.

Spoiler:

Jeu 25 Juil - 20:07 Expérience : 896 Messages : 263

▶ Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 2 – À l'Arche Sacrée

ハンティング

Une mission de la plus haute importance ? Le sourire en coin, alors qu’on venait à peine de m’esquisser ce qui pourrait être les desseins de notre ennemi, je ne pus contrôler mon excitation. C’était comme si j’avais attendu ce jour toute ma vie, c’était comme si toute la force accumulée et les épreuves traversées, prenaient -potentiellement- un sens en ce jour. Cette réquisition m’avait demandé de rejoindre l’Arche sacrée, quant à mon père Shun et ma sœur Retsuko, tous deux avaient été demandés dans le centre du village afin de protéger d’autres intérêts.

« Je sais que je n’ai pas besoin de le te dire mais… Veille sur Retsuko. »

< … >

« S’il te plaît. »

Après avoir rassuré et déposé un baiser sur le front de ma jumelle, et alors même, que nos routes allaient peut-être être séparées à jamais, je rejoignis mon point de ralliement sans même me retourner une seule fois.

Sur la route, je pus voir que d’autres membres des forces armées du pays étaient à l’œuvre. Au-delà de ma fierté quant à l’organisation, je pus sentir une certaine tension dans l’air qui malgré nos entraînements, malgré les différentes mises en situations prévues pour ce genre d’évènement, subsistait.

Je ne mis pas longtemps à rejoindre mon affectation et je pus aussi rapidement discerner une silhouette qui ne m’était pas inconnue. Ayant vécu à Homura toute ma vie, cela n’était pas si étrange, mais ici, il s’agissait bien plus qu’une connaissance. Le colosse était présent et j’étais sûr de ne pas m’égarer en disant qu’il allait être à mes côtés, encore.

Je pus observer ses directives et ne voyant rien à ajouter, je m’étais simplement avancé en direction de la sortie. J’avais ensuite sondé l’horizon, comme si avec mes yeux d’homme, je pouvais discerner ce qui était embrumé par une quiétude des plus factice.

Néanmoins, je ne comptais pas laisser mon confrère assumer seul ce rôle qui était le nôtre. Après avoir délicatement déposé une incisive à mon index, j’avais fait couler non pas le sang de l’ennemi, mais le mien, à même le sol. Aussitôt, une fumée opaque et blanche fit son apparition, avant de laisser place à l’intendante de la reine, la dénommée Yukith. Ses capacités étaient telles, qu’elle me paraissait être la plus adaptée à cette mission. Le visage sérieux, toujours fixé sur l’horizon, elle s’enroula à même mon corps avant de se dissimuler sous mes vêtements.

Avant qu’elle ne se camoufle à même mes vêtements, elle avait pu laisser le monde observer ses écailles, une merveille à contempler, chaque pièce individuelle se présentant comme une œuvre d'art minutieusement taillée, digne des manieurs de Shôton.

Spoiler:

« Yukith, je suis contraint d’utiliser tes talents, je présenterai mes excuses à la Reine un peu plus tard-... Enfin, premièrement, ta mission sera d’être nos yeux et de repérer les signatures thermiques des environs, afin de détecter ce qui doit l’être. Secondement, as-tu remarqué la personne qui se trouve derrière nous, à quelques mètres ? Elle se nomme Yui et possède les capacités inhérentes à mon clan, contrairement à moi. Autant te dire, que selon la nature de l’ennemi, elle pourrait être une pièce décisive à cette mission… Veille à ce qu’elle reste en vie, tout en préservant les intérêts supérieurs de Homura. »
« Tu ne paies rien pour attendre, humain. »
« Ça, je veux bien le croire. Tu sais que des fois, tu me fais penser à ma sœur ? »

À peine avais-fini mes quelques phrases à mon invocation, que mon frère d’armes, Weihan, s’était présenté à moi.

« Weihan. »

Dis-je simplement, avant de prendre son avant-bras de ma main et le saluer avec le respect qui lui était dû. Sans même parler, j’avais détourné mon regard vers un de mes avant-bras qu’il connaissait bien… celui qui était équipé de sa création. Nous allions tous deux pouvoir observer l’étendu de ses possibilités.

Tandis que le groupe commençait à se former, je sentis à travers mon corps que Yukith était en train de malaxer une certaine dose de chakra.

« Montre-moi, Shitsuji. »

Spoiler:

Sam 27 Juil - 17:56 Expérience : 57 Messages : 18

▶ Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 2 – À l'Arche Sacrée

Yui se délectait d'un rare instant de quiétude familiale, savourant chaque seconde comme un nectar précieux. Assise à table, son regard doux et protecteur enveloppait ses enfants, témoignant de son amour incommensurable. Son époux, quant à lui, était retenu par ses devoirs à l'hôpital, veillant sur les âmes en souffrance. Les murmures du village parvenaient à ses oreilles, tissés de rumeurs fascinantes. Parmi elles, une nouvelle captait particulièrement son attention : on murmurait que le jinchuriki de Kyubi avait été retrouvé. Quelle fierté pour son mari d'œuvrer dans un lieu où se déroulaient tant d'événements capitaux !

Alors qu'un de ses enfants dégustait son repas, un bruit sourd résonna à la porte de leur demeure, nichée au cœur du complexe Nara. Intriguée, Yui se leva avec grâce pour aller ouvrir.
À sa grande surprise, elle se trouva face à l'un des dignitaires de son clan, dont la présence imposait une gravité certaine à la situation.

"Le clan doit envoyer chacun de ses représentants pour défendre la ville," annonça-t-il avec une solennité qui glaça l'air. "La cité passe en haute sécurité, et vous, Yui Nara, êtes convoquée à l'Arche Sacrée."

L'Arche Sacrée... Ce lieu chargé de sombres souvenirs, notamment de l'invasion des ninjas d'Otto. Un frisson glacial parcourut son échine à cette évocation. Sans l'ombre d'une hésitation, elle se tourna vers ses enfants, déposant sur le front de chacun un baiser doux, empreint d'une promesse silencieuse de revenir saine et sauve. L'amour qu'elle leur portait surpassait tout au monde, et ce simple geste reflétait toute la profondeur de ses sentiments. La tranquillité de son repas s'évapora comme une brume au lever du jour, remplacée par l'urgence impérieuse de la mission. La voilà en route vers le front, jeune genin, arrachée en un instant à la chaleur familiale pour affronter les rigueurs de la défense de sa nation. Quelques minutes auparavant, elle riait encore des chamailleries de ses enfants. À présent, elle se préparait à protéger les siens, son clan, et sa patrie avec une détermination inébranlable. Yui avançait avec une détermination inébranlable, consciente que son devoir sacré était de défendre ce qu’elle chérissait le plus au monde. La route devant elle, bien qu’incertaine, était illuminée par un cœur empli de courage et de résolution.

En arrivant à l'Arche Sacrée, Yui se tint en retrait, observant discrètement les lieux et les personnes déjà présentes. Parmi elles se trouvait un autre membre de son clan, le jeune Haruko. Bien qu'encore plus jeune qu'elle, il était déjà chunin. Aujourd'hui, elle allait œuvrer sous sa direction, ayant l'opportunité rare de voir comment il représentait les Nara en situation de guerre. C'était une chance pour elle de comprendre et d'évaluer par elle-même les nombreuses éloges qu'elle avait entendues à son sujet Mais quant à elle… ses capacités seraient-elles à la hauteur des exigences de son clan et de la mission ? La pression était double : prouver sa valeur et protéger son clan en cette heure critique. Elle savait que la bataille, la guerre, le combat étaient inévitables.

Alors qu'elle se tenait en retrait, un homme s'approcha pour se présenter. Drapé dans une armure impressionnante, il dégageait une aura imposante qui, paradoxalement, rassura Yui. Savoir qu'elle allait partir en mission avec ces deux combattants aguerris la réconfortait. Elle n'avait qu'à se laisser guider par eux et les soutenir du mieux qu'elle le pouvait.

Sa maîtrise des techniques ancestrales de l'ombre, ainsi que son récent pacte avec les flamants roses de la baie, allaient être mis à l'épreuve dans une situation réelle. Finie l'ère de l'entraînement, l'heure était désormais à la réalité concrète et implacable. Elle devait absolument être à la hauteur. "Yui," murmura-t-elle timidement en réponse à la présentation de son partenaire du jour. Puis, elle se retira dans l'ombre, adoptant la posture discrète d'une observatrice. Elle se laissait porter par le mouvement et les directives de ses camarades plus expérimentés, scrutant calmement les environs, toujours en retrait.

Haruko, malgré son jeune âge, se mouvait avec une assurance impressionnante, émettant des ordres précis et efficaces. Yui suivit chacun de ses gestes du regard, admirant sa maîtrise et sa détermination. Elle nourrissait l'espoir d'être à la hauteur de son rôle et de sa responsabilité envers son clan. Avec une détermination renouvelée, Yui hocha la tête. Elle se préparait mentalement à la bataille imminente, se rappelant que chaque membre de son clan comptait sur elle. La route serait ardue, mais elle était prête à affronter les défis, portée par la force et la sagesse de son clan et des flamants roses.

Alors que les préparatifs touchaient à leur fin, Yui se concentra sur sa respiration, apaisant son esprit et affûtant sa résolution.

Elle savait que le moment était venu de prouver sa valeur, de défendre les siens et de faire honneur à son clan.

Spoiler:

Dim 28 Juil - 11:29 Expérience : 1525 Messages : 780

▶ Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 2 – À l'Arche Sacrée

Nara Kuenai,
Cheffe du clan
Nara

En vous mettant en place, c'était avec l'idée déjà bien élaborée de Nara Kuenai que vous attendîtes vos adversaires. Une fois Sadame récupéré, c'était avec de lourdes réflexions qu'elle s'était elle-même attachée à essayer d'anticiper la façon la plus optimale de procéder pour l'Alliance afin d'obtenir à nouveau le corps de celui qui les avait échappé. La situation n'était pas des plus floues, l'objectif était clair et de ce fait, les moyens pour s'y prendre, bien qu'ils puissent être variés et nombreux, furent rapidement filtrés par son esprit analyste pour en convenir à une solution.

L'Alliance devait récupérer Sadame. Mais elle ne pouvait pas attaquer de front, car le Shogunat entier les attendait de pied ferme, limitant le plus possible le facteur de surprise. Il lui était impossible d'être complètement précise, sur les outils concrets qu'ils emploieraient et sur les moyens humains qu'ils mobiliseraient pour cette action, mais une chose était sûre. Ils avaient besoin d'une diversion, qui devait être d'une extrême efficacité, pour permettre à l'un d'entre eux de se faufiler jusqu'au Jinchûuriki. Cette diversion, elle ne devait pas être anodine et risible, car si la menace n'était estimée pas assez importante par les shinobis les plus expérimentés et les plus compétents, ces derniers n'avaient qu'à retourner à l'hôpital pour protéger le corps de l'Uzumaki. Puis, enfin, il y avait cet enjeu politique. La plus grande des cités Shinobi, guerrière et inondée d'honneur et de bonnes vertus, ne pouvait se permettre de montrer à ses civils qu'elle ignorait ses innocents.

Il était certain que tout ceci allait être pris en compte par vos antagonistes.

Alors, vous fûtes effectivement trois premières escouades. L'une installée à l'Arche Sacrée, l'une se situant au Nord du Shogunat et la dernière postée sur le corps de Sadame. Mais en plus de cela, la Nara avait tâché – avec l'aval de la Shogun – de répartir les shinobis expérimentés à de nombreux endroits. Fujiwara Iwao défendait avec de nombreux Jônin le quartier du Palais et ses alentours, Fujiwara Senchi défendait aussi avec son clan et d'autres shinobis son propre quartier Fujiwara et il en fut de même pour Eimei avec le quartier Hyûga. Le quartier Nara fut le seul à ne pas être protégé par sa cheffe de clan. Un autre Nara bien haut placé dans la hiérarchie avec également d'autres shinobis s'en occupait, tandis qu'elle, Kuenai, s'était installée tout en haut du Palais de la Shogun, s'offrant toute la visibilité sur la Capitale. Elle agissait comme une tour de contrôle, capable de donner des ordres stratégiques à la masse.

Les informations qui arriveraient bientôt à sa vue lui seraient capitales pour la suite de l'évolution.

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De l'autre côté.

« Booooooon ! Tout le monde devrait être en place ! » – Ninja qui vous est encore inconnu « Toi là-bas, fais tourner le signal. Dis leur qu'on commence dans cinq minutes ! Yihihi ! »

Les Byakugan furent tous apprêtés du côté du Shogunat. Et le plan de l'Alliance, bien évidemment, prenait tout cela en compte. Vous vous en rendriez bientôt compte. Homura était très bien connu par le chef d'orchestre de cette opération.

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Du côté du Shogunat.

« LES ENNEMIS ENCERCLENT LA VILLE ! », cria un Hyûga de manière si audible qu'il fit en sorte que Kuenai l'entende afin qu'elle répande à son tour l'information.

Le serpent d'Haruko le ressentit, lui aussi. Des proies, il y en avait tout autour de la Capitale, tout autour de la ville. Dans un cercle parfaitement tracé. Ils bougèrent jusqu'à un certain point, et les Byakugan comme les détections de chacun purent tous constater qu'ils s'étaient arrêtés à quelques dizaines de mètres du Shogunat. Ils ne bougèrent plus, s'attendant visiblement à attaquer à distance.

Puis il ne fallut que quelques instants pour que tout éclate.

Un gigantesque orage se forma derrière votre position à l'Arche, visant à l'éradication pure et dure des habitations s'y trouvant. Du Raiton, avec une puissance qui n'était pas à sous-estimer.
Un grand incendie se déclara à quelques pas de vous, mais cela ne vous fit pas penser à une technique de Katon. Toutefois, il fallait agir, car si certains civils couraient pour le fuir, d'autres étaient probablement pris dans les flammes.
Certains civils commencèrent à s'entretuer. Ils prirent les armes les uns contre les autres, et de votre position, vous ne pûtes qu'entendre des cris de colère, de peur et de tristesse totale. Comme si les rangs infiltrés de l'Alliance dans le Shogunat commençaient enfin à retirer le masque des parfaits petits civils pour agir pour leur cause.

« JANOME EST REPÉRÉ AU SUD-OUEST ! À QUELQUES DIZAINES DE MÈTRES DE L'ARCHE SACRÉE ! »

Des maisons se brisèrent, d'elles-mêmes, les fondations se fissurant pour s'écrouler sur leurs habitants.
Des projectiles shinobis furent projetés de l'extérieur du village, de tous les sens, sûrement par tous ceux qui accompagnaient Janome et ses pairs.

Puis, enfin, il y eut la deuxième grosse menace.

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Du côté des ennemis.

??? ???,
Personnage Inconnu, Manipulateur du Kinton.

« Ah, je peux enfin y aller. », commença celui qui devait être le deuxième ninja le plus expérimenté de la bande.

...

« KINTON – MEKKYAKU »

Kinton - Mekkyaku — SSS

Ninjutsu Spécial

Après quelques mudras, l'utilisateur répand son métal liquide sur une gigantesque zone. A partir de ce métal liquide se forment d'innombrables créations, plus ou moins grandes et plus ou moins puissantes, mais surtout résistantes pour les plus titanesques, qui envahissent la zone et détruisent tout sur leur chemin. Les créations ne sont pas pourvues d'une conscience mais elles répondent toutefois à un ordre bien précis de la part de leur créateur.

ATTAQUE DE ZONEMULTICIBLEMULTIDIRECTIONNELLEPUISSANCE DE RANG SSS-

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Du côté du Shogunat.

En plus de tout ce qui vous avait déjà été décrit, vous constatâtes rapidement que le ciel devenait plus sombre. C'était ce voile de métal liquide qui recouvrait le ciel, avant de retomber en grande masse sur la Capitale, sur l'ensemble de celle-ci, dans tous les quartiers.

Alors, en plus de tout ce qui vous avait déjà été décrit, se rajouta d'innombrables créatures, de toutes tailles, certaines étant titanesques, certaines étant plus petites.

L'ordre qui leur avait été donné était aussi simple que cela.

« Détruisez tout. »
Et cela avait déjà commencé.

Informations:

Mar 30 Juil - 1:29 Expérience : 808 Messages : 265

▶ Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 2 – À l'Arche Sacrée

« … »

Weihan avait simplement hoché de la tête, son attention portée sur le gantelet que portait Haruko. C’était un honneur de voir sa création à l’œuvre. L’armure s’était ensuite figée dans un mutisme total, observant longuement, une sentinelle vengeresse et immobile. Il attendait. On pouvait sentir la tension dans l’air, à couper au couteau, après tout. Mais c’était davantage pour Weihan; c’était la stimulation d’un guerrier.

Il n’eut pas à attendre encore longtemps. Les senseurs du clan Hyûga déclaraient une alerte générale. Un grondement grave et le heaume se tournait dans un grincement vers l’origine de la cacophonie, derrière eux. Une sorte d’orage électrique se déclarait, tout sauf naturel. Le jutsu se déployait, menaçant de rayer le quartier résidentiel de la carte. L’ampleur d’une telle technique était extrême, et son potentiel de destruction, sans égal. Qui possédait une maîtrise du raiton à un tel niveau ? Mais à cet instant, seul sauver Homura comptait.

Weihan relevait sa main gantée après quelques mudras. Rien ne sembla d’abord se passer, mais en réalité un étrange phénomène prenait emprise. C’était une facette de sa maîtrise du chakra qu’il n’avait jamais utilisé à cette échelle; pour autant, son fonctionnement était simple.

END ETERNITY : REMOVAL REQUIEM — A

Ninjutsu Spécial

Weihan effectue des mudras avant de répandre son chakra pur sur une grande zone pour aspirer entièrement ou significativement le chakra de toutes techniques adverses. Les techniques sont neutralisées ou VOIEnt leur potentiel décliner significativement.

DéfenseMulticibleMonodirectionellePUISSANCE DE RANG A-

« … »

Des volutes rougeâtres semblèrent commencer à traverser l’air depuis les nuages de l’orage, revenant dans la main du chuunin. L’orage, lui semblait soudainement perdre de l’intensité alors que le chakra le constituant était aspiré par Weihan. Ce ne serait pas suffisant pour mettre fin à un jutsu d’une telle intensité, et il fallait empêcher les éclairs de frapper le quartier résidentiel. Weihan n’avait que faire des maisons, mais les citoyens étaient une autre histoire.

L’armuré formait ainsi d’autres mudras. Le chakra rouge se matérialisait pour devenir un immense toit de fortune au-dessus de la zone touchée par l’orage. L’échange l’avait forcé à dépenser beaucoup de chakra en quelques instants et Weihan souffla métalliquement, son regard balayant la zone alors qu’il se redressait, son jutsu terminé.

ETERNITY : BULWARK IV — A

Ninjutsu Spécial

Weihan effectue des mudras avant d’ériger une grande structure constituée de chakra pur afin d’intercepter une offensive.

DEFENSEMONOCIBLEMONODIRECTIONNELLEPUISSANCE DE RANG A

« … »

De la fumée commençait à émerger des bâtiments à proximité et des flammes annonçaient la naissance d’un incendie, tout alors que des cris résonnaient, de panique mais également de violence. Une sorte d’émeute ?

D’abord, les senseurs crièrent le nom d’un déserteur qui lui glaça le sang, autant d’appréhension que de colère. Janome… Weihan aurait dû mieux savoir que de s’attendre à l’honneur d’un guerrier de sa part.

Des sifflements et Weihan vit un essaim d’arme de jet en tout genre franchir la muraille pour tomber sur eux. Des kunais, shurikens, senbons et tout entre.

« … »

L’armuré porta la main à son dos et d’un svelte et large geste balaya l’air d’une épée tout simplement gigantesque, déviant la volée de projectiles qui tombait sur lui. La lame de Siegfried s’écrasa sur le sol une fois le geste terminé, brisant les pierres de la route sèchement. Le poids de l’arme était titanesque, et chaque geste l’impliquant, décisif par définition.

Siegfried

OBJET COMMUN

Un exploit de métallurgie, l’espadon Siegfried apparait comme une arme absurde, une lame colossale trop longue et lourde pour exister, une masse de métal davantage qu’une épée. Noire et grise, sans la moindre ornementation, sa silhouette gigantesque aurait dû être impossible, si ce n'est de l’ingéniosité de son forgeron et de la force surhumaine de son artisan. Né du talent d’Homura, d’une idée Kumojine et de la colère Kirijine, elle sert son propre poids considérable, promettant destruction à qui saurait la manier. La garde de l’espadon possède des emplacements pour y installer les lames jumelles.
Obtenu dans SIEGFRIED

KATAPHRAKT DEFENSIVE FORM I — D

Juukakijutsu

Weihan utilise une arme lourde pour se défendre d’une offensive tangible.

DEFENSEMONOCIBLEPUISSANCE DE RANG D

À charge de revanche, groupe 2 – À l'Arche Sacrée PuP53Ar

Mais avant de pouvoir l’apercevoir Janome, c’était plutôt l’ombre qui s’avançait au-dessus de leurs têtes qui attira son attention, l’heaume grinçant en relevant les yeux pour essayer de comprendre ce qui se passait. Une sorte de suiton ? La marée grise s’écrasait sur la place centrale, devant eux. Le bruit causé fit froncer les sourcils de Weihan, sous le casque. Pas de l’eau… Quelque chose d’autre. Un bruit qu’il avait déjà entendu, mais où ?

D’abord, rien. Puis de l’eau grise sortait toute sortes de chimères. Leur nombre était tout simplement cauchemardesque. La nature du pouvoir lui échappait, mais pas le danger alors que les golems se dispersaient lentement, promettant destruction sur leur passage. Cette armée surnaturelle était encore plus dangereuse que l’orage, l’incendie ou tout le reste.

« … »

Weihan serrait les dents. Ils faisaient face à plusieurs fronts en même temps, mais surtout, aucun de leurs adversaires n’avait le courage de lui faire face. C’était une insulte au guerrier qu’il était. Un chaos qu’il devait rectifier au nom de la Voie. La sienne, métallique au travers de son heaume, émergea avec force au travers de la zizanie.

« … Nui, et le mercenaire. Protégez les civils des flammes… Et d’eux-mêmes si nécessaire. »

Quant à lui, et Haruko… Des créatures approchaient, leurs gestes des grincements étrangement similaires aux siens. Il s’inclina légèrement avant de plonger vers l’avant, balançant le gigantesque espadon devant lui. Le métal de Siegfried déchira le corps des créatures les plus proches. Une goutte d’eau dans la mer de leurs adversaires, mais sur l’instant créa un espace de sûreté.

KATAPHRAKT OFFENSIVE FORM III - B

Juukakijutsu

Weihan utilise une arme lourde pour effectuer une ou plusieurs puissantes frappes qui causeront de sévères lacérations ou contusions, voir des os brisés.

ATTAQUEMONOCIBLEMONODIRECTIONNELLEPUISSANCE DE RANG B

« Haruko. Il faut trouver l’origine de ces créatures ! »

Peu importe la nature de ce pouvoir, il venait de quelqu’un, et devait nécessiter une immense quantité de chakra. Le Nara était la meilleure personne pour le trouver, et le mettre hors d’état de nuire si une telle chose était possible.

Weihan ramena Siegfried en arrière avant de se pousser vers l’avant, droit vers l’Arche Sacrée.

La Voie le guiderait, et sa vie entre les mains d’Haruko était un juste pari.

Spoiler:

Mer 31 Juil - 23:25 Expérience : 896 Messages : 263

▶ Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 2 – À l'Arche Sacrée

ハンティング

Et soudainement, le ciel gronda. C'étaient les yeux écarquillés, que je ne pus me détacher de spectacle qui s’offrait à nous. La tension ressentie auparavant n’était rien comparé à la représentation qui s’annonçait bien plus brève que prévu, en tout cas, tel était le plan de l’ennemi. Une attaque synchronisée criait gare, tandis que les Hyûga, alertes, nous avaient prévenu aussitôt que leurs pupilles le permirent.

Une attaque de la sorte, je ne pouvais l’éviter et encore moins la contrer, la seule chose que je pouvais faire, c’était à la limite d’utiliser mon corps afin de protéger autant de civils que possible.

Mais la réaction de mon frère d’armes, que j’avais honteusement oublié l’espace d’une seconde, ne se fit pas attendre. Un chakra écarlate s’était élancé dans le ciel, provenant de sa personne, dans le but d'atténuer ce qui apparaissait être hors de notre portée. Tandis que je m’étais avancé vers des résidents de Homura pour les protéger, une protection fut érigée à nouveau par le cuirassé.

Il n’y avait pas une seule seconde à perdre, c’était dans cette optique que je m’étais permis d’ouvrir une porte céleste. L’urgence était telle, que je ne pouvais pas temporiser sur ces ouvertures. Les vies des nôtres étaient dans la balance et bien sûr, je me devais d’accepter ce poids, comme mon serment l’exigeait.

Après avoir brièvement tapoté l’épaule du colosse, à l’aide de la vitesse et la puissance de la deuxième porte, je m’étais jeté sur une famille afin de leur porter assistance. L’orage n’était pas le seul paramètre à prendre en compte, dorénavant, nous faisions aussi face à un incendie.

*Je me doute que ta vision thermique est quelque peu chamboulée. Mais peu importe, continue à sonder les environs et essaie de déceler le moindre signe qui pourrait localiser l’origine de ces offensives.*

Pensais-je, tandis qu’avec un seul bond, plutôt assuré, je m’étais rendu juste à temps proche d’un vieil homme menacé par une poutre enflammé. In extremis, je lui avais fait éviter une cuisson plus qu’à point.

« Vous pouvez marcher ? Essayez de suivre les autres civils dans le calme. Montrez l’exemple, respectez le plan d’évacuation. »

Ses yeux criaient à l’agonie, qui étais-je, du haut de mes dix-neuf ans, pour demander à un homme d’expérience de la sorte de garder son calme et de respecter les règles ?

« Soldat, aidez-le ! Nous sommes en guerre, faites appliquer les exercices que nous avons tant répétés ! »

Peu importe mes mouvements, tandis que je dansais à travers les projectiles, tandis que je flirtais de façon endiablée avec les flammes, mon cerveau, lui, ne s’arrêtait pas. Surtout qu’une autre variable s’était soudainement ajoutée à l’équation : des créatures, qui s’étaient élevées dans une solution grisâtre chargée abondamment en chakra.

Je n’aurais jamais pu imaginer une telle horreur…

Et pourtant…

< … >

Selon ma réflexion, pour résumer brièvement, les menaces étaient donc les suivantes : Des créatures qu’aucun homme n’avait jamais affrontées, provenant d’un chakra singulier et qui avait alerté les Hyûga ainsi que mon reptile. Une attaque à grande échelle, très dangereuse… il s’agissait peut-être et certainement d’une diversion-... Ce chakra mystérieux représentait une autre variable inconnue et souvent, en stratégie, l’inconnu était notre plus grand ennemi.

Ainsi qu'un incendie qui pouvait embraser rapidement tout le quartier, un risque pour les civils et les infrastructures. Les vies étant bien sûr les plus importantes, nous devions gérer ce problème. Le risque de propagation, telle une maladie, était aussi à prévoir.

L’orage quant à lui, bien que calmé, pouvait lui aussi faire son grand retour.

J'ignorais volontairement les projectiles-...

Les priorités m’apparaissaient donc être : la protection des civils, la neutralisation des attaquants, l’élimination des créatures et l’extinction de l’incendie. En soi, mis à part le premier point, nous n’étions pas forcés de respecter la séquence.

Comme si tout était écrit, je mis à nouveau une main sur l’épaule d’un guerrier avoisinant, cette fois-ci il ne s’agissait pas du colosse mais d’un confrère Hyûga, quelque peu apeuré.

« Je lis dans tes yeux de la peur, tes pupilles et tout ton être ont sûrement été traumatisés par l’attaque ennemie… Mais j’ai besoin de toi. »

Dis-je en serrant mon emprise sur son épaule.

« D’où émane ce chakra ?! Montre-moi La Voie : C’EST UN ORDRE SOLDAT, LE SHOGUNAT COMPTE SUR TOI. RESPECTE TON SERMENT. »

L’indication donnée, j’avais relâché mon emprise afin de rejoindre mes confrères et faire face aux créatures argentées.

« Oui Weihan, la vision thermique de mon serpent a été brouillée par les incendies mais… Grâce à un Hyûga, j’ai une piste. Il m’a donné la direction à suivre et je vais m’élancer sur cet ennemi , Yukith guidera mes derniers pas. J’ai eu beau réfléchir à d’innombrables stratagèmes, la plupart me mènent à l’engagement direct. Mais cela ne sera pas sans conséquences, malgré tout les efforts du monde. J’en suis conscient et je répondrai de mes actes, dans ce monde ou dans l’autre-.. »

Balançais-je avant d’observer les environs et le chaos se déchaînant.

« Il se peut que cela soit une diversion, c’est même fort probable. Faites parvenir cela au haut commandement, même si cela paraît être une évidence, qu’il ne faut pas envoyer toutes nos forces sur cet ennemi commun. Et que cela doit être communiqué aux différents corps armés-.. Et puis… je risque de blesser les moins aguerris. »

Humblement, malgré l’environnement et l'apocalypse, je m’étais retourné vers mes partenaires, l’espace d’un instant. J’avais déjà perdu trop de temps.

« Je compte sur vous. »

Pour traverser la nuée d’ennemis, une seule technique s’offrait à moi : un déplacement rapide, si rapide qu’il était difficilement perceptible par les non-initiés. Après avoir laissé de la poussière en suspension sur mon sillage, je m’étais élancé en direction de ma destinée… Après avoir disparu soudainement du champ de vision de mes frères d'armes.

Malgré la rapidité de mon jutsu, malgré le chakra infusé, j’avais pu apercevoir durant ma course de nombreux visages apeurés, des personnes criant à l’agonie. Mais je ne pouvais faiblir, c’était résolu que je me dirigeais à toute vitesse en direction du mastodonte. Mon visage sérieux n’avait pas laissé place à la peur, ni même à la tristesse ; cet air si froid qui me caractérisait ne m’avait pas quitté… bien qu’une colère, montait peu à peu en moi. Cette colère était similaire à ce que je pouvais ressentir lorsque ma sœur était blessée et en principe… dans ces moments-là, j’étais prêt à me donner corps et âme pour atteindre mes objectifs.

Il était peut-être question de mon dernier chapitre en ce monde, si tel était le cas, je me devais de conclure en beauté.

Spoiler:

Ven 2 Aoû - 14:03 Expérience : 57 Messages : 18

▶ Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 2 – À l'Arche Sacrée

Dans une sérénité troublée, se tissait un délicat amalgame de tension et de détente. Chaque fibre du corps de Yui, se crispait et se détendait simultanément, patientant. Une menace vague et insidieuse se dessinait à l’horizon, mais la simple présence des compagnons de son groupe insufflait en elle un baume apaisant. Puis, tel un éclair surgissant des cieux, le monde chavira soudainement, emporté dans une tourmente aussi brutale qu’imprévisible…

Le firmament se déchira en un fracas tonitruant, laissant échapper un rugissement assourdissant. Les clameurs des civils résonnèrent, perçantes et empreintes d’un désespoir poignant. Des flammes ardentes jaillirent des demeures, s’élevant majestueusement pour embraser le ciel dans une danse infernale et hypnotique. Au milieu de ce chaos, une horde de créatures étranges se rua vers eux, semant la dévastation sur son passage. Spectatrice impuissante de cette déchirure, Yui observa ses deux compagnons s’animer avec une vélocité fulgurante pour répondre à la menace imminente. Dans un mouvement naturel et déconcertant, celui qui s’était présenté comme Weihan s'élança avec une détermination farouche, érigé en bastion vivant entre l’orage chakratique et le village. Son armure et son aura, tel un catalyseur mystique, absorbait les éclairs dans un spectacle époustouflant, dévoilant l’immensité titanesque de ses techniques. Il se dressait là, figure divine de la tempête, tentant de maîtriser les éléments avec grâce et puissance. Puis, le cadet du noble clan Nara se lança à son tour dans la mêlée, avec une détermination empreinte d'une gravité solennelle. Avant de se précipiter à travers la horde de leurs assaillants, il déclara avec une audace inébranlable sa volonté de découvrir l'origine de cette attaque funeste. Seul. Yui, oscillant entre admiration et inquiétude, ne savait si cette résolution relevait de la bravoure ou de la folie. Elle se jura de le rejoindre dès que les autorités auraient pris le contrôle de la situation au village. Pourtant, l'urgence la tenait encore immobile, figée par la conscience de son inexpérience. Une nuée de projectiles mortels fondait sur eux. "Derrière moi !" ordonna-t-elle au senseur le plus proche, lui enjoignant de se protéger derrière elle. Pour se défendre, Yui invoqua l'une de ses techniques les plus redoutables. Glissant son pouce sur l'acier tranchant de son kunai, quelques gouttes vermillon perlèrent au sol. S'agenouillant, elle appela le majestueux et puissant bec, protecteur implacable.

Le Bec de Sa Majesté – B

Kuchiyose Technique

Yui, dans un geste empreint de solennité, laisse perler son sang, invoquant un colossal bec de flamant rose. Cet imposant bec, aux dimensions grandioses, se déploie avec majesté et se referme autour de la Kunoichi, formant un bouclier protecteur. La corne redoutable de cet armement naturel crée une barrière solide, offrant à Yui une défense précieuse contre les assauts ennemis. En maintenant cette invocation, Yui peut prolonger la protection offerte par ce bec imposant, tant que sa défense n'est pas brisée par une offensive d’une force écrasante, capable de détruire les mandibules protectrices de l'animal.

DÉFENSE MULTIDIRECTIONNELLE PUISSANCE DE RANG B-

Les projectiles s'écrasèrent contre la corne du bec avec fracas, tandis que déjà, Yui s'adaptait à la situation. Enfin, ses réflexes se réveillaient et ses muscles bougeaient avec une fluidité naturelle. L’orphelin de son clan, en une course fulgurante, se précipita tête baissée vers les lignes adverses, à une vitesse telle que même l'œil le plus aiguisé de la mère de famille ne pouvait suivre son élan. Il disparut en un éclair, emportant avec lui son petit serpent domestique. Une ombre fugace dans ce tumulte infernal. Protéger les Homurajin. Tandis que son confrère semblait en mesure de contenir partiellement la furie orageuse, l’incendie vorace derrière elle demeurait une menace incessante. Pour garantir sa retraite, Yui déchaîna l’une de ses techniques offensives les plus redoutables, acquise récemment au cœur de la baie des flamants. Utilisant le pouce encore taché de son propre sang, elle invoqua un gigantesque œuf, qui éclata sur la première ligne des créatures ennemies.

La Naissance de l’Aube Explosif – B

Kuchiyose Technique

Yui, dans une danse rituelle, laisse perler le sang de sa lignée, invoquant un œuf d'un rosé flamboyant. Lancé avec grâce vers sa cible, l'embryon se réveille et l'œuf éclot dans une explosion grandiose. Les fragments scintillants de la coquille se dispersent tels des étoiles filantes, infligeant de puissants dégâts d’estoc dans la zone de l'explosion

ATTAQUE DE ZONE MONODIRECTIONNELLE PUISSANCE DE RANG B-

Le liquide amniotique jaunâtre se répandit lentement, telle une marée visqueuse sur le sol. Sans se permettre de scruter les effets de son attaque sur l’avancée des troupes ennemies, elle se tourna avec résolution, prête à affronter le brasier infernal qui rugissait derrière elle. Se précipitant vers le quartier en proie aux flammes dévorantes, Yui ne pouvait échapper à la remémoration lancinante d’un tragique accident qui avait ruiné de nombreuses années de sa vie et ravagé le clan Nara. En se précipitant pour sauver ses semblables, elle avait perdu l’usage de ses jambes, et avait peiné à recouvrer sa mobilité. Cependant, elle n’était plus cette enfant de neuf ans désemparée ; le temps avait effacé l'innocence de ses années de douleur, et bien que ce souvenir l’ébranlât encore, elle enfouissait ce trauma au plus profond de son être pour se concentrer sur sa mission actuelle. Face à l'incendie furieux, dépourvue de moyens immédiats pour éteindre les flammes, elle s'attacha à soulager les symptômes de cette crise déchaînée. S'approchant avec peine des demeures englouties, elle tâchait d’ignorer les cris désespérés des villageois qui fuyaient leurs foyers en flammes. S’ils pouvaient encore crier, cela signifiait qu’ils n’étaient pas encore en danger immédiat nécessitant son intervention. Éprouvée par ce manque d’honneur flagrant de la part de ces âmes effrayées, elle ne pouvait s'empêcher de constater combien leur comportement tranchait avec la noble devise de leur village.

"Mettez-vous à l’abri et évacuez la zone !" leur intima-t-elle d'une voix glaciale. Les civils se ruaient dans tous les sens. Alors qu’elle apercevait deux corps étendus sous une poutre déchue, l'urgence guidait chacun de ses gestes. "Pouvez-vous vous lever ?" demanda-t-elle, sa voix empreinte d’une sollicitude sincère. Les seules réponses furent un grognement étouffé et un râle lugubre, signe toutefois rassurant qu’ils étaient encore vivants. Déployant toute sa force, elle entreprit de dégager le tronc écrasant les malheureux prisonniers. Son but était limpide : les libérer et les conduire sans délai vers les soins médicaux. Le temps pressait ; il lui fallait suivre son instinct avec une détermination inébranlable. Le premier civil, bien que chancelant, réussit à se relever sur ses jambes vacillantes. Cependant, le second était dans un état plus critique. Sans hésiter, Yui le projeta sur son dos avec une force inébranlable et s’élança à travers les flammes déchaînées, animée par la résolution inflexible d'atteindre au plus vite un médecin.

Arpentant les rues embrasées où l’orage grondait en un écho lointain, Yui se trouva soudainement confrontée à un individu armé d’un sabre, résolu à lui barrer le chemin. À cet instant précis, une révélation sinistre éclata dans son esprit : tous les Homurajins n'étaient peut-être pas ses alliés ; des traîtres se cachaient parmi eux, semant le poison de la trahison. Le souffle court, le cœur battant avec une frénésie inouïe, elle saisit que la véritable bataille se déployait non seulement contre les forces extérieures, mais aussi contre les ennemis dissimulés au sein même de la cité. Bien que sa priorité immédiate fût de mettre en sécurité le blessé qui s’accrochait à son dos, presque inerte, elle se trouvait maintenant à un arrêt forcé. Le mystérieux assaillant ne semblait pas prêt à lui céder le passage. Déposant avec une délicatesse empreinte de détermination le corps meurtri derrière elle, Yui se retourna avec une résolution inébranlable pour affronter ce rempart inattendu. Quelques flammes venaient lui lécher les bras causant ça et là plusieurs brûlures quoique superficielle.

"Laissez-nous passer et allez porter secours aux plus démunis !" déclara-t-elle avec une fermeté inébranlable, sa voix résonnant comme une clarion d’acier dans le tumulte ambiant. Refusant de risquer davantage, Yui choisit d’invoquer les arcanes ancestraux de son clan pour tenter de capturer l’individu belliqueux. Ses mains, telles des pinceaux guidés par un maître invisible, commencèrent à se mouvoir avec une précision rituelle, exécutant des mudras d’une complexité raffinée.

Kagemane no Jutsu — B

Ninjutsu Spécial

Après quelques mudras, le Nara répand son ombre et la manipule pour l'étendre dans une trajectoire qui la relie jusqu'à sa cible. L'ombre est capable de prendre une droite ou de faire des courbes si nécessaire pour l'atteindre. Si celle-ci est touchée, elle n'est pas seulement immobilisée, elle reproduit également à la perfection les mouvements du Nara. Si le Nara utilise un quelconque autre mudra pendant l'utilisation du Kagemane, celui-ci s'interrompt. Il peut maintenir la technique plusieurs tours s'il le souhaite, bien que cela lui consommera du chakra pendant toute la durée de la technique.

ENTRAVE TOTALEMONODIRECTIONNELLEMONOCIBLEPUISSANCE DE RANG B

Dans le vacarme incessant du chaos environnant, son ombre s’étendit et se glissa sur le sol, se dirigeant avec une détermination implacable vers son adversaire. Son dessein était clair comme le cristal : capturer cette silhouette menaçante et la remettre aux autorités du village, tout en veillant à la sécurité des rescapés qu’elle venait de sauver. Toutefois, cette entreprise semblait colossale pour la jeune femme. Défendre le village face à la, ou plutôt aux, menaces qui se profilaient n’allait pas être une simple promenade de santé, mais un véritable périple à travers l’épreuve des flammes et des éclairs.

Résumé:

Dim 4 Aoû - 22:50 Expérience : 820 Messages : 318

▶ Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 2 – À l'Arche Sacrée

♩À charge de revanche – l'Arche sacrée début de l'automne 83, pays du feu – ft. Eien no Weihan, Nara Haruko & Nara Yui

Shānyùe avait élevé son regard sur l'aube du ciel, où les ombres rémanentes des oiseaux recouvraient le sillage d'un astre peinant à naître. Ses yeux s'étaient affinés face à leurs croassements, fruits d'une alarme qu'il ne connaissait que trop bien lorsque la nature clamait son chant. L'écho du fer et des lames se faisaient leurs amants distants, glissant sur sa peau l'onde discrète de frissons qui n'avaient nullement la peur pour mère – mais l'appréhension, l'attente et la hâte mêlées toutes à la fois dans l'ocre de ses veines. La cité du Feu l'avait pressentie il y a des jours de cela ; avait inculqué le soupir de cet assaut à chacun de ses bras.
Le reptile n'en était pas un. Pourtant, à l'aube de l'automne qui avait tracé sa route vers l'Ouest sous le gage d'une promesse à l'un de ceux répondant à ce nom, il s'était enrôlé à leurs côtés, le temps d'un trajet du soleil sur son noble char. Sa vie troquée contre le savoir d'un autre, son sang pour celui de leurs nombreux adjuvants. Cet échange lui avait convenu, scellé sous le revers de ses écailles et la garde d'une épée. Ainsi avait-il été fait ; ainsi avait-il quitté les courbes du palais et de ces terres pour retrouver celles des bois environnants, plus accueillants que le bourdonnement de la ville ne le serait jamais à ses yeux.

Ses doigts s'étaient enfoncés dans le sol humide lorsque son ombre s'était redressée, son genou suivant l'arche inculquée par sa paume au reste de son corps. Le cordage avait chanté, fait tinter de son or la bague qu'il nouait près de son cœur ; et d'un sursaut, la fraîcheur comme le couvert des cimes précédèrent le souffle de l'automne sur ses chairs, là où l'aube embrassait pleinement leurs contours aveugles.

***
L'Arche sacrée n'était pas loin ; les silhouettes qui pullulaient sur sa forme encore moins. Elles s'épanchaient dans tous ses recoins, cherchant tant à se sauver que d'autres à pénétrer à l'intérieur de la cité pour la posséder. Shānyùe avait plissé les yeux à leur vue, incertain quant à leur nature – amis ou ennemis, ils n'étaient nullement les siens, quelles que leurs loyauté soient. Aujourd'hui, il devrait s'en accommoder ; l'oublier dès que la nuit aurait succédé au crépuscule. L'heure du loup ne viendrait pas avant nombre de ses sœurs ; alors lorsque le couvert des anonymes s'épanchait sur son corps, entre les ombres d'hommes et de femmes qu'il ne se tarauda pas même de se remémorer les visages, le sien épousa les dédales des squames lovant son cou, sillonnant son échine et embrassant ses chairs.

Ses ongles s'affinèrent lorsqu'il repoussa un être sur son flanc, d'une dextre ancrée sur son dos – et au milieu de ce doux capharnaüm, ses pupilles fendues s'élevèrent à nouveau vers la courbe du ciel, assombrie des revers d'un tonnerre qui n'avait nul droit d'être là. Un damné en entraina un autre ; car tandis que la morsure des éclairs s'apprêtait à saisir les moins impurs d'entre tous, l'empyrée pleura ses larmes d'obsidienne.

Des centaines de larmes de fer s'échouèrent sur le sol sous la forme d'autant de gargouilles auxquelles elles purent donner naissance, immobiles comme des geôlières. Elles ne bougeaient pas, ne respiraient pas, forgées d'un même acier que mille épées. Les pas du reptile s'ancrèrent dans la terre qui fut leur berceau, son regard affiné par la prudence. Il se souvint des flancs des monts à l'aube du printemps, des frémissements de la roche lorsque le grondement d'un être dépassant leur compréhension avait résonné dans la caverne, avec une seule âme pour compagne au sein des abysses. Il se souvint de la façon dont ces créatures avaient pris vie, s'étaient animées les unes à la suite des autres sans cesser de ressusciter.

Alors lorsque le couvert d'une armure étiola le ciel pour rompre le joug du tonnerre, Shānyùe frappa le premier. Ses membres s'abattirent sur leurs formes rêches et pourtant aussi robustes que l'acier ou la fonte – ses poings fusèrent là où ses pieds ne pouvaient sévir, fendant ce que son appendice de reptile ne pouvait détruire. Une dance de bête acerbe, plus proche de ces yokai et mauvais augures que l'on maudissait de bien pires façon que du nom des hommes. Là, son regard s'éleva vers celui qui s'était opposé à l'orage – si tant pût-il le faire à travers le heaume qui se dressait sur le chemin de ses iris ; et d'un simple signe de tête qui n'eut besoin de nul mot pour se faire entendre, Shānyùe referma l'ombre de sa poigne sur les lueurs d’un océan condensé dans le creux de sa paume. L'eau jaillit entre ses doigts à l'instant où une autre silhouette avait fusé au-dessus de son ombre, bien plus rapide que tout cadeau conféré à l'humanité – et il n'eût que le temps de tracer le chemin de ces brins d'ébène avant que des épieux d'écume fondent sur d'autres de ces gargouilles, testant leur résistance autant que son appétit de démence.

Un revers de fer siffla dans le recoin de son échine, poussant son regard à se dresser par-dessus l'ombre de son épaule où les écailles étaient venues se hisser ; le flanc d'une lame insipide fondit sur les squames sans en heurter la chair, et son emprise se raffermit sur les contours de cette relique ôtée à des vies sans futur ou mérite. Au loin, se dessinait déjà l'ombre d'un feu dévorant, où celle d'une femme s'était engouffrée pour aider les blessés sans crainte pour sa propre existence. La mâchoire du reptile se serra l'espace d'une seconde avant que son attention s'abatte à nouveau sur les sentinelles immobiles, fusant là où leurs dédales n'avaient pas encore gangréné la terre. Ses doigts s'ancrèrent dans la poussière, roulèrent sur les gravas qui se dévoilaient devant lui ; et patiemment, il attendit le fruit de ses efforts ou le murmure d'un chant à son oreille, qui dresserait leur servitude bien loin de cette arche.

récapitulatif:

Dim 4 Aoû - 23:18 Expérience : 1525 Messages : 780

▶ Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 2 – À l'Arche Sacrée

Nara Kuenai,
Cheffe du clan
Nara

Ses pupilles ne faisaient que bouger dans tous les sens, comme sa silhouette se retournait sans cesse pour regarder l'intégralité du village. Elle observait les quartiers s'animer par l'intégralité des shinobis et analysait autant que possible tout ce qu'il était possible d'analyser. Le cerveau d'Homura, c'était elle. Toutes les bribes d'idées qui pouvaient jaillir, toutes les solutions qui pouvaient émaner de son esprit prompt, alerte et perspicace, elle les étudiait avec une vitesse faramineuse. Elle avait tout en tête, des shinobis dispersés dans les quartiers aux capacités de la Capitale, des différentes attaques qui s'abattaient sur les habitations et sur les civils innocents ainsi que toutes les responsabilités qui incombaient à elle ainsi qu'à tous les shinobis qui venaient défendre leur terre... Tout passait par ses méninges, et il lui était de plus en plus urgent de trouver la faille dans le plan qu'avait esquissé l'Alliance.

Encore fallait-il qu'elle ne l'apprenne dans son intégralité.

Un Hyûga, posté aux côtés de la Nara afin de l'avertir sur tout ce qu'il voyait, prit la parole rapidement afin de la tenir au courant sur tout ce qu'il découvrait petit à petit.

« Kuenai-sama ! Les nouvelles ne sont pas bonnes. Le Byakugan révèle Janome aux quatre points cardinaux du village. Chaque Janome est accompagné par le même homme qui serait à l'origine de cette technique invocatrice étrange... Et ce n'est pas tout. »

Elle se tut, restant ouverte et curieuse quant à toutes les informations qui lui parvenaient.

« Pour chaque Janome, d'innombrables fils de chakra, invisibles à l'oeil nu, se divisent et se répartissent partout dans le village. Ils se connectent parfois à des civils, parfois aux habitations. Il les contrôle, les fait s'entretuer, ou fait s'effondrer les piliers des maisons. »

Elle grinça des dents. Puis, après quelques très brèves secondes de réflexions, elle en vint à sa conclusion. Rapide, efficace à ne pas en douter, elle voyait déjà clair dans l'esprit du plus grand criminel qu'Homura n'ait jamais porté.

« Je comprends. Janome est donc un marionnettiste, et il mêle ainsi ses arts avec ses infiltrés pour endommager Homura de l'intérieur. Il a fait exprès de se diviser, lui et l'autre shinobi dangereux, car cela nous force encore plus à nous séparer et à prendre d'autant plus de risques d'abandonner les civils... »

Elle resta silencieuse, car elle ne voulait pas tomber dans un panneau aussi gros.

« Nous ne pouvons pas forcer les Hyûga à quitter leurs quartiers. Cela le condamnerait, ils refuseraient. Mais sans cela, nos troupes ne pourraient jamais deviner qui est contrôlé et qui est libre... »

Le Hyûga reprit la parole, visiblement impacté par une dernière trouvaille.

« Je... je viens de voir une dernière chose, Kuenai-sama. Shūhei-sama a été - »

Mais il fut abattu avant de pouvoir finir sa phrase. La moue de Kuenai, visiblement impactée, appela rapidement d'autres shinobis à proximité pour s'occuper de répandre ces quelques trouvailles...

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FLASHBACK : ON – Du côté de l'Alliance, avant l'attaque.

Yamamoto Janome,
déserteur et terroriste ex Homura-jin.
« Et puis permettez-moi de vous dire ce qu'il y a de plus amusant ! »

Comme on pouvait s'y attendre du Yamamoto, il n'y avait que du plaisir et de l'excitation dans le ton de sa voix. C'était un peu comme si torturer et se jouer de la vie de shinobis était un passe-temps pour lequel il prenait un plaisir bien trop malsain pour être réel. Le plan qu'il avait concocté était digne des plus grands sadiques, des plus grands psychopathes dépourvus de tout sentiment humain, de toute empathie. Il allait le prouver lors de cette attaque.

« Les humains sont plus que des jouets que l'on peut contrôler à souhait. Ils ont un petit atout qui les rend encore plus fascinants ! Roulement de tambouuuuur... »

Il tapota avec ses doigts sur une table, avec une énergie rapide et bien digne de cette dynamique qui l'animait.

« Leurs sentiments ! Il suffirait seulement qu'ils ne s'osent à un peu d'empathie, à laisser quelques moments de faiblesse ou d'égarement, qu'à quelques initiatives un petit peu trop irréfléchies et ambitieuses pour qu'on les frappe à un endroit si sensible ! Et c'est en cela que tu vas être utile, Tanchiki-kun ! »

...

« Hai. »

Janome tâchait de combler autant que possibles toutes les failles à son plan, déjà par l'organisation, mais aussi avec un pari certain.

FLASHBACK : OFF

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Du côté de l'Alliance, pendant l'attaque.

« L'opération semble se dérouler convenablement pour le moment, Janome-sama. Ils se sont effectivement répartis en escouades, au travers de différents quartiers, et chacun semble occupé. »
« Fais court, Tanchiki-kun. Tu ne vois pas que je suis concentré ? Fais bref. »
« Les quartiers sont stables. Nara Kuenai est au sommet de la tour de la Daimyo, accompagnée d'autres shinobis que je ne connais pas. Certains ninjas d'un peu partout semblent s'écarter de la route pour partir à notre recherche, deux vont vers le Sanctuaire, beaucoup s'occupent de la communication et du sauvetage des civils, avec succès. »
« Fais bref, je t'ai dis. Priorité ? »
« Nara Kuenai et ses shinobis, puis maintenir toutes les escouades à leur place. »

« Bieeeen... je m'occupe de tout ça. J'arrive, Kuenai, ma belle et vieille branche. »

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Le corps de l'Hyûga tomba raide, mort, aux côtés de Kuenai. Janome avait manqué son premier coup, en quelques sortes. Elle ne fut pas dupe, et comprit à son tour, comme tous ceux qui avaient vu la technique passer avec une très grande vitesse, que le cerveau même d'Homura était visé, en plus de tout le reste. La communication fut brouillée, la dernière discussion que la cheffe des Nara avait pu échanger avec le défunt avait trouvé ses auditeurs qui s'apprêtaient déjà à répandre la nouvelle à tous les shinobis répartis sur l'ensemble du territoire, ce qui vous laissait à tous de précieuses données à prendre en compte si vous vouliez finir par contrecarrer le plan bien ficelé du Yamamoto.

Du côté de l'Arche, vous parvîntes tous à vous protéger des projectiles qui venaient vers vous. Ils provenaient de l'extérieur, en grande masse, jetés par l'intégralité des membres qui composaient ce grand cercle autour de la capitale, et cela fut entrebâillé de quelques moments de très courts répits avant qu'ils ne recommencent. Vous n'étiez pas blessés pour le moment, mais vous vîtes à l'inverse que des corps déjà décédés continuaient de se faire arroser par des projectiles qui se plantèrent encore dans leur chaire maintenant froide. Et peut-être que ces corps là seraient les vôtres, prochainement.
Weihan parvint efficacement à dresser des défenses contre la technique de Raiton qui avait menacé l'extinction de nombreux civils. Il ne fut d'ailleurs pas le seul à œuvrer pour ces âmes innocentes qui n'avaient effectivement rien demandé d'autres qu'à vivre dans ces murailles, que ce soit Yui ou Haruko, vous parvîntes tous à faire de votre mieux afin de faire en sorte de sauver la vie de tous ces gens et pour une première initiative, cela fut une relative réussite. Car les corps qui bougeaient étaient nombreux, certains corps même déjà décédés continuaient de bouger sous les fils invisibles de Janome qu'il accrochait fermement à leur corps. Alors vous continuâtes de les voir se relever, attaquer d'autres innocents et même des blessés, et vous continuâtes de constater que des maisons s'effondraient tout autour de vous, généralement car les poutres ou les murs avaient été arrachés et ne permettaient plus de tenir la structure globale des habitations.

En levant les yeux au ciel, vous vîtes également d'autres techniques de Raiton fuser dans certains quartiers d'Homura. Vous ne le saviez pas encore, même si votre compréhension parviendrait à suivre cette logique ; tout espace qui était libéré par des shinobis était généralement susceptible d'être la cible d'attaques diverses. Que ce soit par les habitations effondrées, par les civils qui s'entretuaient – de gré ou de force –, par les techniques qui pleuvaient et même maintenant par le métal liquide qui se solidifiait dans tous les sens afin de créer des monstres de différentes tailles qui détruisaient tout sur leur passage, vous comprîtes que Janome avait bel et bien pour objectif de maintenir tous les shinobis à la position où ils avaient été convoqués. Déjà car cela les protégeait, lui et ses alliés, mais aussi car cela ne devait permettre à personne d'aller à l'hôpital afin de protéger Sadame.

Alors, en plus d'un autre incendie qui venait de se déclarer dans une habitation proche, des projectiles qui continuaient de vous arriver par dessus vous et enfin par les créatures qui se formaient à vos côtés, malgré le bon nombre que Shānyùe et Weihan avaient pu défaire ensemble, vous en vîtes de plus gros se former. De plus grands, aussi, de plusieurs mètres de haut, trois exactement, qui se répartirent dans votre zone afin d'aller terrasser d'un grand coup de poing les civils.

Vous comprîtes d'autant plus qu'abandonner votre post pour aller chasser Janome et ses pairs était une responsabilité qui pouvait vous dépasser.

Enfin, Yui, de son côté, parvint à capturer l'homme qu'elle visait. Mais, alors qu'il ne parvenait pas à bouger à cause de l'ombre et d'autre chose, il lui adressa ces quelques mots.

« Je... je suis innocent ! Je ne me contrôle pas ! Aidez-moi, je ne voulais tuer personne ! »

Mais comment savoir s'il disait vrai ?

...

Au Nord du Shogunat, vous mîtes les bouchées doubles sur la protection des civils. Vous respectâtes exactement tout ce qui vous avait été demandé par le Shogunat et ce malgré toutes les complexités qui pouvaient se dresser à vous. Ce qui vous aida, aussi, ce fut le fait que votre petite escouade ne s'osa pas à plus de déplacements, contrairement à ceux de l'Arche qui prirent le risque de se séparer de leur zone afin de se confronter directement aux responsables de ce théâtre. Vous ne fûtes pas tous protégés par les projectiles ; ils ne furent pas immensément dangereux, toutefois, Kaïto ainsi que Katsuki fut écorchés par quelques projectiles qui vinrent les traverser et qui leur causèrent quelques éraflures pour l'instant superficielles. Si pour le moment ce n'étaient pas des blessures bien graves, il n'allait pas falloir sous-estimer les suivantes, car il ne fallait qu'une arme bien enfoncée dans un endroit déjà plus sensible pour se voir blessé plus profondément.

En tout cas, vous parvîntes avec succès d'une part à éteindre l'incendie, mais surtout à aider les civils. L'attention que vous portâtes sur l'aide à ces derniers vous donna un peu plus de calme qu'ailleurs, et le terrain miné de Kaïto donnait d'ailleurs une certaine protection à toutes les menaces, principalement celles des projectiles ou des simples révoltes humaines. Sur son terrain de jeu, il devenait bien plus compliqué d'agir pour les ennemis. Toute attaque pouvait trouver sa parade, tout être humain pouvait sûrement être immobilisé ou mis hors d'état de nuire et de cette manière, en tournant autour de tous ces mécanismes, vous vous protégeâtes assez efficacement les uns et les autres.

Mais voilà que vous fûtes affublés par la suite de l'attaque. Déjà, le clone de Kaïto qui s'avança vers l'un des Janome fut la cible d'une attaque orageuse, comme le furent de nombreux autres quartiers Homurajin qui se virent ciblés d'autres incendies, d'autres attaques aux traîtres ou aux contrôlés, d'autres projectiles ou d'autres techniques de Raiton. Il ne fut pas le seul. A des endroits dans lesquels vous ne fûtes pas, mais pour lesquels c'était à vous d'intervenir, d'autres orages apparurent au-dessus de vous et menacèrent de frapper d'autres habitations. Aussi, le métal, bien que repoussé de la position de Kyojin par sa technique aqueuse, épousa le sol afin que les créatures ne puissent commencer à proliférer. Elles prirent formes, certaines étant plus grosses que d'autres, et leur multiplication pouvait commencer à vous inquiéter ; majoritairement protégé par le Royaume de Kaito, ce furent toutes ses structures ainsi que celles des habitats aux alentours qui furent menacés grandement, et qui avaient la capacité de réduire à néant toute la technique du nain.

Vous fûtes, comme pour tous les shinobis de tous les quartiers, fortement incités à rester là où vous étiez.

Car c'était exactement ce que Janome voulait. En vous forçant à trouver une solution pour protéger constamment les civils, eux pouvaient continuer à attaquer tranquillement le Shogunat, jusqu'à ce que la conclusion ne soit tirée sur la récupération de Sadame.

Informations:

Lun 5 Aoû - 2:17 Expérience : 808 Messages : 265

▶ Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 2 – À l'Arche Sacrée

Haruko semblait avoir découvert la position du maître d’œuvre de la technique générant ces absurdes créatures qui de toute évidence était formée de métal pur. Cette sensation quand son arme les avait frappés, les bruits que leurs gestes rejetaient… Ça ne trompait pas. Mais Weihan n’avait jamais vu ce genre de jutsu, encore moins ce genre de capacité. Maîtriser le métal à un tel niveau, et à un état liquide d’ailleurs… C’était tout simplement inédit.

Le Nara semblait mesurer les conséquences de foncer vers sa cible, comme s’il hésitait à les laisser derrière lui. Weihan secouait le heaume.

« Vous avez votre objectif, et nous avons le nôtre. Je vous rejoindrai dès que possible. Que la Voie vous accompagne. »

Le Nara semblait déterminé et prenait un élan de vitesse pour se frayer un chemin entre les créatures d’acier, qui semblaient relativement lentes à réagir, surtout face à un déplacement si rapide. Weihan ne pouvait espérer égaler une telle vélocité, pas pour le moment du moins. Ses sabatons creusèrent le sol alors qu’il freinait son propre élan pour réévaluer la situation.

Le mercenaire s’était transformé en une sorte de crocodile, un pouvoir que Weihan avait déjà vu jadis chez un autre homurajin. Il devait donc être un Seijuu. Il était également un bon combattant alors que plusieurs des créatures tombaient sous ses coups ou l’eau qu’il rejetait. L’autre Nara n’était pas en perte, elle aussi détruisant plusieurs chimères tout en essayant de protéger les civils.

L’heaume scruta la scène, tentant d’y discerner la tactique de leur lâche ennemi.

« … »

Des pas sur le côté et l’Eien fit volte-face brusquement, mais il s’agissait d’un autre genin. Son visage et son bras droit était taché de sang.

« Ch-Chuunin Weihan, une communication a été interceptée entre la commandante Nara Kuenai et un senseur du clan Hyûga ! Il semblerait que les agissements étranges des civils ainsi que les catastrophes éclatant actuellement dans les quartiers soient du fait des pouvoirs de Janome ! »

Weihan le considéra en silence, retournant son attention vers l’Arche sacrée. La nature du pouvoir de Janome était sans conséquence. Mais son but lui, était primordial à déceler. Pourquoi causer ce genre de chaos inutilement ? S’agissait-il vraiment d’une diversion ? Pourquoi ?

« … Et où est ce senseur à présent ? »
« Nous avons perdu contact avec lui et sa signature chakratique a disparu. Il est fort probablement mort à présent. »

En plein rapport avec Nara Kuenai ? Weihan serra les dents en rajustant sa poigne sur la lame colossale de Siegfried, s’abritant derrière l’immense épée alors qu’une autre salve d’armes de jet leur tombait dessus. Sa main gantée se fermait sur le collet du genin pour le balancer derrière le bouclier de fortune alors que divers shuriken et kunais y rebondissait.

KATAPHRAKT DEFENSIVE FORM I — D

Juukakijutsu

Weihan utilise une arme lourde pour se défendre d’une offensive tangible.

DEFENSEMONOCIBLEPUISSANCE DE RANG D

Un autre incendie semblait éclater alors que d’autres s’effondrait, comme balayés par une main invisible. Cette destruction n’était pas au hasard. Rien ne l’était.

« … Notre ennemi a visé expressément le senseur plutôt que nous. Nous ne sommes donc pas son objectif principal. »

Kuenai et Sadame l’était, réalisa Weihan avec horreur. Ce massacre aussi massif soit-il n’était qu’une diversion pour les empêcher d’intervenir. La Voie ne pouvait tolérer une telle insulte. Et lui non plus. Mais rien n’était si simple.

« … »

Weihan faisait signe au genin blessé de se mettre à l’abri tout en pressant le pas vers l’avant. Mais il ne faisait pas grande distance avant que de la mare d’acier liquide naisse de nouvelles créations, cette fois d’une taille sans comparaison, leur ombre recouvrant l’armuré. Weihan faisait un bond en arrière pour faire faire à ces nouveaux adversaires.

Les intentions des chimères semblaient évidentes, de réduire en cendres ce que l’orage n’avait pu détruire. Diversion ou non, s’il les laissait agir, les vies perdues seraient innombrables. Mais s’il restait ici, il ne pourrait aider Haruko. Un tel chaos… Impardonnable.

« … »

Il inspira longuement, métal contre métal, sa main se crispant autour de la garde de Siegfried. Mais ce n’était pas de l’appréhension, pas à cet instant.

« Mercenaire… Votre place n’est pas ici. Trouvez mon collègue, et aidez-le à mettre fin à cette attaque. Homura saura récompenser votre loyauté. »

Quant à la jeune femme… Weihan tournait la tête brièvement alors que les grandes créatures d’acier commençaient à s’approcher.

« Genin Nui… Qu’ils soient loyaux ou non, notre devoir est envers notre peuple. Laissez l’incendie se propager, priorisez vos efforts à évacuer les civils… Et restez hors de mon chemin. Ainsi est mon rôle; ainsi est le vôtre. »

Les derniers mots étaient sortis avec une colère apparente. Au travers du heaume, une flamme s’embrasait, dogmatique et enragée. Siegfried gronda sèchement alors que l’armuré relevait l’espadon gigantesque. Un silence, puis les sabatons de ses pieds foulaient le sol pour faire face aux créatures d’acier géantes. D’immenses mâchoires s’agitaient, impatientes de massacrer la population d’Homura.

À charge de revanche, groupe 2 – À l'Arche Sacrée Tumblr_pgi77gGyJL1xwo6ano1_500

« Votre existence est hérésie. »

Une étincelle, un bruit métallique et une immense langue de flammes rougeâtres vinrent envelopper Siegfried. Un feu purificateur et promesse d’une purge inévitable. La Paix règnerait.

Purge : Furious Angel - A

Ninjutsu Katon - Juukakitjustu

Weihan propage du chakra de nature katon dans un équipement lourd, l'entourant d'une vaste flamme purificatrice. Nécessite du chakra et un contact constant avec l'équipement. À impact, de larges flammes incinèrent la cible.

UtilitairePUISSANCE DE RANG A

« Une aberration. Une erreur de l’humanité que je dois m’abaisser à corriger. Mais ainsi est la confiance que j’ai en mes frères et mes sœurs. Ainsi est ma foi envers La Voie. Je suis un guerrier, et mon ennemi est celui d’Homura. Le jour viendra où mon arme se brisera, où le chaos pourra librement régner en ma présence… »

Le chakra écarlate se diffusait du toit ayant protégé le quartier résidentiel de l’orage pour se rassembler autour de Siegfried, multipliant sa taille. En quelques instants, la lame déjà gigantesque prenait des dimensions absolument indescriptibles. On aurait crû la lame capable d’atteindre les nuages tant elle était désormais longe et large… Et les flammes se répandaient sur sa nouvelle surface, dévorant chaque mètre avec un appétit de destruction qui n’avait d’égal que la colère de son porteur.

« … Mais ce jour n’est pas venu. »

Siegfried faucha la place centrale de l’Arche Sacrée, un cauchemar de fer et de flammes sur son passage.

Spoiler:

« Mon nom est Weihan ! De l’Éternité ! D’HOMURA ! »

ETERNITY : KATAPHRAKT GALAHAD — A

Ninjutsu Spécial - Juukakijutsu

Weihan utilise du chakra pur pour multiplier la taille de son arme lourde le temps d’un assaut d’un ou plusieurs coups, lui permettant de frapper à une distance considérable. La nature des dommages varie selon la forme de l’arme, mais peut aisément écraser les cibles ou les sectionner.

ATTAQUEMulticibleMonodirectionnellePUISSANCE DE RANG A-

La Voie avait parlé, et il répondait en son nom.

C’est ainsi.

Yolo

Spoiler:

Jeu 8 Aoû - 19:48 Expérience : 896 Messages : 263

▶ Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 2 – À l'Arche Sacrée

ハンティング

Avant de m’élancer dans ma course, j’avais obtenu des informations cruciales, qui malgré un court laps de temps, m’avaient torturé l’esprit. Yukith avait maintenu son emprise sur moi, quelque peu resserrée lors de mon passage forcé.

« Gibier. »
« Oui Yukith ? »
« Quelle est ta décision ? »

Elle avait compris que mon esprit était embrumé, malgré les milliers de séances de Shôgi face à mon paternel, pendant l’espace d’un instant, je n’avais pu me contenir.

« Sache que le groupe que tu vas affronter, ne peut l’être de face. Même si tu ouvres la dernière porte, ils sont en supériorité numérique et-... »
« Oui, je ne peux engager un combat frontal. Je le sais, je vais devoir compter sur la vitesse inhérente à ma porte pour me créer des opportunités et éprouver leurs réactions face à des offensives surnoises. Je dois aussi vérifier plusieurs théories, je ne vais certainement pas trop utiliser de chakra, je risque d’être à cours le cas échéant-... Et… »
« Kuenai ? »
« Elle est la clef Yukith. Elle est la tête du haut commandement. Si Kuenaï tombe, le Shogunat tombe. C’est aussi simple que ça. Nul autre ne peut rivaliser avec elle. Sans aucun doute, je sacrifierai de nombreuses vies pour lui permettre de respirer. Yukith, tu le comprends n’est-ce pas ?!! Si elle tombe, Homura TOMBE. »
« Quelle est ta décision ? »

Elle me reposait cette question, sachant, pertinemment, que je l’avais déjà prise. Quelques années auparavant, j’aurais certainement couru en direction de la Nara. J’aurais profité de ma vitesse afin de la rejoindre de toute hâte et même si dans le passé la force me manquait, j’aurais utilisé mon corps tel un bouclier.

Après un grand soupir, comme si scientifiquement cela avait prouvé que ça pouvait calmer l’esprit, je repris la parole, toujours quelque peu… en colère.

« Je te confie deux missions. La première est de retourner sur nos pas et donner un ordre à tous les Hyûga sur place en mon nom : Ils doivent absolument indiquer à TOUS les Shinobis à proximité, les positions des fils de chakra qui menacent notre organisation. »

Je n’avais pas donné la seconde mission, qu’elle était déjà repartie en direction de l’Arche sacrée pour transmettre cet ordre à tous les Hyûga sur place.

Et sans attendre, j'avais ouvert la troisième porte céleste, puisque nos sens étaient connectés, j'avais pu transmettre mes volontés.

« La deuxième mission et la plus décisive à mes yeux : tu dois rejoindre le plus rapidement possible Kuenai. Depuis que j’ai mêlé mon sang à celui des serpents, nous partageons nos sens. Tu devras me faire comprendre si un danger se présente à elle et dans quelle mesure-.. Je n’hésiterai pas à ouvrir la sixième porte si cela est nécessaire pour la rejoindre. De plus, explique-lui la décision que j’ai prise et-... Essaie d’obtenir ses recommandations. »

Je n’avais pas le luxe d’avoir un Hyûga à mes côtés, j’allais devoir utiliser des méthodes plus… archaïques, afin d’obtenir des réponses et des résultats. Tandis que je m’approchais dangereusement de la position indiquée par Yukith, je pris la décision de m’arrêter un instant dans une forêt avoisinante, que je connaissais tant. Ils étaient sur mon terrain après tout. Au-delà de la colère qui m’animait, je possédais aussi la force de la troisième porte céleste. Elle n’était pas nommée céleste pour rien…

D’un seul coup sec, j’avais retiré un rocher qui était à moitié enfoncé dans la terre. Après m’être assuré de cette faisabilité, j’avais planté un kunaï et une note explosive en son bout. Mais ce n’était pas tout, autour de ce kunaï se trouvait une bombe fumigène… qui potentiellement, pouvait me donner la position des fils de chakra sans avoir besoin de recourir à des pupilles divines.

J’avais aussi fait un simple mudra, afin de générer un double de ma personne, ayant pour seule fonction de duper les ennemis s’ils décidaient d’accourir sur ma position.

Et le premier essai fut lancé, comme si je venais de créer un sport national, j’avais envoyé le rocher en hauteur pour qu’il retombe au milieu du cercle… Et c’est ainsi que j’avais fait exploser le sceau, afin de faire apparaître au grand jour ce qui devait l’être -ou pas-.

Alors que mon regard fixait le résultat, mes jambes, elles, ne s’étaient jamais arrêtées. Dans la forêt derrière eux maintenant, j’avais utilisé ma pierre draconique dans le but de générer suffisamment de flammes pour créer un début de feu. Bien sûr, je savais pertinemment que ces flammes ne pouvaient atteindre nos murailles… Autrement, je n’aurais procédé ainsi.

Après avoir créé un nouveau double, je m’étais encore dirigé à une autre position, toujours en profitant de ma vitesse accrue.

Cette fois-ci, ce n’était pas un rocher que j’avais décidé d’envoyer, mais plutôt un arbuste, sans aucune autre fioriture. Je voulais feinter la note explosive, afin qu’ils se concentrent sur cela. Tandis qu’aussitôt lancé, j’avais envoyé six Shurikens, bloqués entre mes doigts, avec une hauteur suffisante afin de tenter de toujours les fils chakratiques.

Et pour finir, toujours dans la découverte, j’avais attaché deux Shurikens à l’aide de fil, en positionnant une note explosive sur un des deux. L’objectif était de me servir de cet instrument de fortune, tel un bolas, afin d’entourer de potentiels fils et de les détruire. Si ce n'étaient pas des fils, ils allaient certainement retomber sur le tracé du cercle mystique.

Spoiler:

Dim 11 Aoû - 0:07 Expérience : 57 Messages : 18

▶ Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 2 – À l'Arche Sacrée

Incrédulité. Stupeur. Méfiance.

Ces émotions tourmentaient son esprit. Yui observait le captif. Ses paroles, étranges et glaçantes, tranchaient la fine toile de la raison. Tissant une mélodie inquiétante. Comment accepter une telle absurdité ? Il prétendait être un pantin, manipulé par une force obscure ? Guidé par des fils invisibles ?

Était-il victime ou manipulateur, une âme perdue ou un menteur habile cherchant à échapper à sa punition ?

Le doute s'enroulait autour de son cœur. Mais son devoir restait clair : une étoile immuable. Cet homme devait être remis aux autorités supérieures. Ceux dont l'expérience surpassait la sienne. En ces lieux, elle avait une certaine compétence certes, mais elle savait que d'autres sauraient résoudre ce mystère. En proie au dilemme, un shinobi, visage marqué par l’urgence, surgit soudain. « Genin, prenez garde, le quartier général… et Kuenai… » Ces mots, résonnant comme des tambours, ébranlèrent son attention. Le nom de Kuenai, murmuré avec gravité, éveilla en elle des craintes profondes. Qui osait troubler la paix de celle qui lui était si chère ? Chaque fibre de son être se tendit en réponse à cette annonce terrible. Le shinobi, tel un messager divin, poursuivit avec une voix marquée par l'urgence. « ... sont attaqués par Janome. Il a révélé ses pouvoirs de marionnettiste et attaque directement le quartier général. »

Le piège se refermait. Ce nom promettait des cauchemars éveillés. Une lutte désespérée contre les fils invisibles du destin. Une certitude émergeait : le temps des doutes était révolu, laissant place aux décisions sombres et inévitables. Le shinobi acheva son rapport avec une hâte désespérée, emportant la sombre nouvelle vers d’autres oreilles. Yui, malgré l’angoisse, restait ferme. Elle érigea la même barrière que précédemment contre la pluie de projectiles. « Le Bec de Sa Majesté. » Le captif, tel une marionnette, mimait chacun de ses gestes avec une obéissance mécanique, impuissant face à l'emprise mystérieuse.

Le Bec de Sa Majesté – B

Kuchiyose Technique

Yui, dans un geste empreint de solennité, laisse perler son sang, invoquant un colossal bec de flamant rose. Cet imposant bec, aux dimensions grandioses, se déploie avec majesté et se referme autour de la Kunoichi, formant un bouclier protecteur. La corne redoutable de cet armement naturel crée une barrière solide, offrant à Yui une défense précieuse contre les assauts ennemis. En maintenant cette invocation, Yui peut prolonger la protection offerte par ce bec imposant, tant que sa défense n'est pas brisée par une offensive d’une force écrasante, capable de détruire les mandibules protectrices de l'animal.

DÉFENSE MULTIDIRECTIONNELLE PUISSANCE DE RANG B-

Puis c’est Weihan, son supérieur, qui la commanda d’un regard tranchant. Son ordre était clair : elle devait se tenir à l’écart du tumulte. Se concentrer sur la protection des civils et l’évacuation de la zone désormais maudite. Les flammes dévoraient le quartier, lacérant son âme comme une plaie ouverte. Yui savait que seule la fuite restait une option. Elle devait guider ces âmes hors des flammes tandis que Weihan affrontait les ténèbres. Même si la cité devait périr, il était de son devoir de sauver ses habitants, préférant un peuple errant à une ville devenue un silencieux sépulcre.

Sous un ciel obscurci par la fumée, Yui confia son prisonnier à une escouade de chunin, leur arrivée discrète apportant un bref réconfort au milieu du chaos. Ses yeux croisèrent ceux du captif, où se reflétait l’impuissance et la résignation. D’un souffle léger, elle relâcha la manipulation des ombres, laissant l’énergie noire se dissiper dans l’air saturé de cendres. Libéré, l'homme s'effondra comme une marionnette dont on aurait coupé les fils. Les chunin le saisirent avec une efficacité redoutable, le traînant vers un lieu de confinement. Yui détourna le regard, le cœur serré. Elle savait que cette affaire était loin d’être résolue, mais devait faire confiance aux shinobis plus aguerris pour percer le mystère. Son esprit pensif se tourna vers Haruko, un frisson glacé la traversant. Il était parti avec une détermination farouche, et bien qu’elle ait confiance en son instinct et sa formation, une ombre de doute persistait, accrochée à ses pensées comme une brume tenace. Un éclat soudain la tira du voile troublé de la réalité. Un cri, ou peut-être un murmure perdu dans le tourbillon du vent, vibra dans l’air :

« Ne perdez pas votre temps. »

Les rebelles, simples pions d’une force occulte, évoluaient dans une danse macabre qu'ils ne contrôlaient pas. Lutter contre eux serait futile ; chaque seconde était précieuse. L’évacuation se dressait comme une impérative priorité, sauver les vies possibles, même au prix de terres incendiées et de cœurs dévastés. Se redressant avec la majesté d’un ange résolu, Yui sentit le poids écrasant de la responsabilité sur ses épaules. Elle prit une décision éclairée par une détermination renouvelée : créer une diversion pour orchestrer la fuite. Elle avait besoin d’une distraction, quelque chose de suffisamment imprévu pour engendrer le chaos dans les rangs ennemis.

Les flamants. Yui forma des mudras complexes, ses doigts exécutant une danse rituelle. Une chaleur douce, semblable à une caresse divine, émana de ses mains, se répandant dans l’air comme une onde mystique. « Le Festin du Prisme. »

Le Festin du Prisme – C

Kuchiyose Technique

Yui, dans une incantation précieuse, laisse perler son sang pour invoquer trois flamants d’une beauté éclatante : l'un d’un magenta flamboyant, l’autre d’un cyan envoûtant, et le troisième d’un jaune lumineux. Ces créatures spectaculaires, arborant leurs couleurs vives, se précipitent avec une fureur élégante vers leur cible. Leurs becs acérés, comme des lames précises, se déchaînent dans une série de coups, arrachant de petits lambeaux de peau. Si les blessures infligées restent superficielles, leur danse de picorages incessante vise à harceler et perturber l’opposant, le plongeant dans une agitation constante sous le ballet vibrant des flamants.

ATTAQUEMONOCIBLEDÉSTABILISATIONMONODIRECTIONNELLEPUISSANCE DE RANG C-

Les flamants, envoûtants messagers de la destinée, tournaient autour de Yui dans une spirale majestueuse. Elle exécute par deux fois la technique pour couvrir la fuite et perturber les assaillants. Leurs plumes vibrantes créant des éclats de couleur dans le chaos ambiant. Les coups de bec acérés s’abattaient avec précision, arrachant de minuscules lambeaux de peau de leurs victimes invisibles, faisant naître des éclats d’énergie dans les ombres mouvantes. Chaque coup portait en lui une promesse de perturbation, chaque mouvement une note dans la symphonie chaotique qu’elle orchestrait.

Yui, empreinte d'une concentration absolue, regardait ses flamants en action avec une fierté silencieuse. Leur danse élégante, à la fois féroce et délicate, semait le trouble parmi les rangs des rebelles. Les flamants, comme des esprits vengeurs, s’attaquaient avec une ferveur presque surnaturelle, leur ballet coloré créant une éruption d'agitation. La fureur élégante des créatures forçait les adversaires à se débattre dans une confusion croissante, chaque picorage leur infligeant un inconfort incessant. Les ombres autour de Yui semblaient se déchirer sous le poids de cette distraction. Sa stratégie, bien que risquée, commençait à produire les effets désirés. Les lignes ennemies, perturbées par l’assaut gracieux des flamants, vacillaient sous le poids de cette nouvelle menace. Le chaos se répandait, offrant à Yui le moment qu’elle attendait pour renforcer l'évacuation.

Elle se mouvait avec une agilité presque surnaturelle, profitant de l’incertitude semée par ses flamants pour guider les civils et les troupes restantes hors du brasier. Son esprit, aussi acéré que les becs de ses créatures, scrutait les mouvements de la foule en panique, cherchant à canaliser le désordre en une fuite organisée. Les flamants, eux, continuaient leur danse implacable, leur éclat vibrant illuminant la scène comme des étoiles dans une nuit noire, tandis que Yui orchestrant le retrait avec une précision froide.

Chaque geste qu'elle accomplissait était une extension de son art, chaque décision prise sous l'ombre du ballet enflammé des flamants. Dans cette bataille contre les ténèbres, elle demeurait un phare de résilience, sa présence une lueur d'espoir dans le tourbillon déchaîné.

Les flamants, dans leur furie rituelle, offraient à Yui le répit nécessaire pour achever son devoir : sauver ceux qui pouvaient encore l’être, même si le monde autour d'elle se consumait dans une furie inextinguible.

Une fois la zone évacué il allait falloir filer au quartier général...

Résumé:

Dim 11 Aoû - 12:51 Expérience : 820 Messages : 318

▶ Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 2 – À l'Arche Sacrée

♩À charge de revanche – l'Arche sacrée début de l'automne 83, pays du feu – ft. Eien no Weihan, Nara Haruko & Nara Yui

Le regard de Shānyùe s'était redressé vers l'ombre de l'armure, dont les cliquetis métalliques s'étaient troqués en parole à son encontre, ordonnées comme il le faisait aux subalternes qui se succédaient à leurs flancs. Ses paupières s'étaient plissées en l'observant, tandis que les gargouilles inanimées s'effondraient autour d'eux sous leurs efforts conjoints. Il était demeuré silencieux, le temps d'une seconde où l'une de ces créations avait trouvé le recoin de son esprit pour mieux la frapper et la détruire sous le dernier de ses coups. Homura saura récompenser votre loyauté. Il n'y avait aucune loyauté dans ses actions ; aucune fidélité si ce n'était celle des informations qu'il espérait obtenir en échange de sa présence. Alors lorsque l'acier de ces gargouilles s'effondrait contre le sol, son attention revint trouver celle de l'Homurajin, d'une voix susurrant son erreur.

« Ma place est là où j'entends qu'elle soit. », il avisa l'emplacement où il avait vu disparaître le second, essuyant la poussière qui s'était frayée un chemin sur son visage. « Et votre comparse est aliéné s'il pense pouvoir faire jeu égal avec des êtres suffisamment confiants pour prendre d'assaut une cité entière. »

Sa dextre se referma sur les détours de la pierre qu'il avait ôtée aux renégats du son tandis que les reflets brûlants de l'incendie se reflétaient dans ses iris. Ses doigts en enserrèrent ses courbes ; là, l'écume se révulsa de ces chairs pour s'étendre à l'aube des bâtisses, ses épieux tournés vers un autre but – non de sévir ou de détruire, mais d'éteindre ces feux qui ne cessaient de se répandre et altéraient leurs priorités, dissimulaient ce sur quoi ils devaient réellement se concentrer. Sa peau se revêtit de nouveau des écailles habituées à le protéger lorsqu'un nouveau son fendit l'air ; celui d'une des nombreuses armes de jet qu'on s'efforçait de les en assaillir. Sa lame ricocha contre les squames ; mais bien assez tôt, sa main en empoigna le manche pour l'observer, tentant de discerner s'il portait les stigmates d'une autre fourberie, alors que sa voix s'élevait de nouveau vers l'armure qui avait terminé son assaut envers les géants de métal.

« Lorsque notre absence ne risquera plus de mettre en danger mon engagement, soyez certains que je vous suivrais. Mais je ne mettrais pas en péril ce que votre Shogunat m'a promis pour sauver une âme de sa propre folie. »

récapitulatif:

Dim 11 Aoû - 17:58 Expérience : 1525 Messages : 780

▶ Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 2 – À l'Arche Sacrée

Nara Kuenai,
Cheffe du clan
Nara

Elle se cacha derrière le Palais, là où rien ne pouvait plus l'atteindre. La puissance qui venait de déferler proche d'elle l'avait plus qu'inquiétée : elle était forte, certes, très sûrement l'une des plus fortes de son clan, mais aucun des arts qu'elle ne maîtrisait ne lui permettait de se défendre convenablement contre les déflagrations qui lui étaient adressées. Elle s'adossa, la respiration lourde, à la grande structure de la Shogun, le visage visiblement frigorifié par un constat alarmant. Elle était vue, pistée, épiée. Les ennemis n'avaient fait que manquer leur coup là où le Hyûga avait perdu sa vie, elle savait que n'importe quelle attaque puissante qui pourrait lui être adressé prochainement lui serait fatale – ou plus qu'handicapante –. Et cela la gêna évidemment pour la tâche lourde de responsabilité qui lui était octroyée.

Alors elle ne bougea pas pendant plusieurs secondes, tentant de percevoir des moments de calme, voulant presque s'assurer qu'elle ne pouvait plus être atteinte de la moindre manière que ce soit. Elle expira profondément, préservant le sang froid qui lui était essentiel, puis elle finit par tenter de récupérer de nouveau quelques informations.

Une silhouette vint à elle. Un autre hyûga, qui s'approcha.

« KUENAI-SAM- »
« NON ! »

Il fut lui aussi la cible d'une autre technique Raiton qui le pulvérisa sur le coup, le faisant s'effondrer à côté d'elle. Ses paupières se voulaient être toujours plus lourdes, toujours plus embêtée. L'Alliance lui empêchait réellement d'entrer en contact avec qui que ce soit, ils privaient la chaîne d'information, isolant chaque quartier les uns des autres, rendant beaucoup plus difficile la discussion entre les shinobis.

Elle se mordit la lèvre, attendit encore quelques secondes, mais le silence battait son plein tout autour d'elle.

Il ne fallut que quelques instants pour que l'orage ne tombe sur sa position,
Imprévisible,
Dense,
Dévastant sa position et la façade du Palais de la Shogun avant même que les renforts ne viennent l'aider, comme si un Dieu abattait son courroux.
Le signal avait été perdu.

STATUT DE NARA KUENAI : ???

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Du côté de l'Alliance...

??? Shūhei - Dit, l'"Homme Masqué",
Ninja Spécialisé d'Homura ;

Yamamoto Janome,
Terroriste ex Homura-jin ;

Kinzoku,
Manipulateur du Kinton ;

Tanchiki,
Ninja expert en sensorialité.

« MMMMMMMMMH ! MMMMH ! MMMH MMH MMMMMMMMMMMMMMMMMMMMH ! »

Son corps, complètement inapte à bouger, était entièrement manipulé par Janome. Ses bras étaient étriqués avec une énergie incommensurable, suffisante pour que sa simple force physique ne suffise pas à lui rendre sa liberté. Sa bouche avait été ficelée, le rendant incapable de parler, et toutes les techniques qu'il avait envoyé jusque là – celles Raiton – avaient été le produit de mudras effectués par Janome, qu'il retransposait dans ses mains. Qu'il démontre une certaine résistance ou non ne changeait pas grand chose, il avait été battu, et plus que cela, il était en train d'exécuter tous les plans de celui qui avait envoyé le criminel à Rindō, il y avait quelques mois.

« Tout doux, jeune homme masqué ! Rassures-toi en te disant qu'elle n'est pas vraiment morte de tes mains ! Hihi ! »
« Janome-sama. Concentrez-vous. »
« Tout va bien. Tant que Tankichi ne sonne pas la sonnette d'alarme, nous sommes en position de force. »
« Deux ninjas s'approchent dangereusement de votre position au Nord. Ils sont deux, l'un a ses verrous de chakra ouverts. C'est celui qui a abandonné son quartier pour venir vers le vous du Nord. »
« C'est tout ? »
« Tous les autres quartiers sont sous notre emprise. Près de l'Arche, un homme s'approche dangereusement de nous, ses verrous de chakra sont ouverts. Il a abandonné sa position, comme un autre qui escorte les civils. Les deux autres sont sur place, amoindris. »
« Position ? »
« Quartier de l'Arche affaibli, à six heures, les civils sont sous protection moindre. Il reste deux ninjas sur place. Le ninja avec les verrous est sur notre gauche... une centaine de mètres. Il gêne nos alliés. »
« Je m'apprête à relancer une technique, Janome-sama. La précédente est presque entièrement détruite. »
« Occupe toi d'Homura le temps de quelques instants, 'zoku. Je vais régler rapidement le problème des envahisseurs avant qu'ils ne causent trop de désordre. »
« Hai. »
...
« Notre chakra s'affaiblit, Janome-sama. »
« Je sais, je sais. »

Alors, tandis qu'Haruko continuait sa route, constatant que son fumigène explosif ne révélait pas les fils de chakra invisible, bien que ses bolas firent exploser le chakra de quelques fils environnants, il put constater deux choses.

La première, c'était que l'incendie qu'il avait généré avec bel et bien causé du désordre parmi les membres du cercle, qui couraient en tout sens et s'échappaient de celui-ci sans être capables de l'éteindre. Il pouvait se demander s'ils étaient réellement capables de se battre contre des ninjas.
Deuxièmement, c'était que ses sens reptiliens lui firent ressentir un gigantesque danger imminent arrivant sur sa position.
Il avait été repéré... et il pouvait bien réaliser qu'oser corrompre l'ordre établi par Janome le rendait digne de devenir une de ses cibles principales.

Déflagration — S

Raiton

L'utilisateur libère une gigantesque quantité d'électricité qu'il concentre dans un grand cylindre horizontal. Il fait fuser la déflagration, capable de tout raser, sur une énorme zone, et la vitesse avec laquelle se déplace la technique est suffisamment importante pour que quiconque ne puisse rivaliser avec ce Ninjutsu ne côtoie la mort de prêt.

ATTAQUE DE ZONEMULTICIBLERAPIDEPUISSANCE DE RANG A

En faisant cela, Janome imposait à Shūhei d'annihiler tous ses alliés, ce qui démontrait bien quel genre d'homme il pouvait devenir si cela pouvait lui permettre de triompher.

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Du côté de Katsuki et du clone de Kaïto.

Les deux shinobis furent rapidement repérés par les adversaires qu'ils tentaient d'approcher discrètement. Ce que Kaïto et Katsuki n'avaient pas encore découverts complètement, bien qu'ils avaient quelque part des premiers signes, c'était que quiconque s'aventurait à Homura ou dans ses alentours était repéré en un rien de temps grâce aux sentinelles situées à chacun des points cardinaux – les quatre Tankichi –. Aussi, contrairement à Haruko, ils s'en étaient directement pris au camp de Janome, et oser perturber grandement son plan représentait notamment une insulte digne de ce nom.

Pilier de Métal — A

Kinton

L'utilisateur créé un gigantesque pilier de métal qu'il projettera en une direction afin d'occasionner des dommages non négligeables à ses cibles. Celui-ci est suffisamment large pour toucher plusieurs cibles en même temps.

ATTAQUE DE ZONEMULTICIBLEPUISSANCE DE RANG A-

Celui-ci leur arriva à tous les deux au-dessus de la tête ; ils purent le voir, certes, mais il était d'autant plus nécessaire de s'en défendre.

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Au sein d'Homura.

A l'Arche, les efforts conjoints de Shānyùe, de Weihan et de Yui ont permis non seulement d'éteindre les incendies qui se propageaient, mais également de mettre les civils en sécurité. L'arme du casqué fut également l'emblème d'un combat presque injuste pour les invocations, tant ces dernières furent fendues et carbonisées par la chaleur dégagée par la lame du shinobi. Vous fûtes toutefois quelque peu dépassés par ce qu'il restait. Au loin de vous, vous continuâtes de voir des civils s'entretuer et les maisons, effondrées, vous laissèrent à penser que de nombreuses victimes étaient encore à déplorer. Et puis, lorsque vous progressâtes encore dans la situation, vous pûtes trouver un instant de calme du côté adverse. Rien ne fut envoyé, aucun kunai – Shānyùe comprit qu'ils étaient d'ailleurs dépourvus de tout poison ou autre substance –, aucune offensive, vous vécûtes un moment de sérénité qui vous manquait encore, mais qui pouvait vous inquiéter. Les civils étaient pour certains hélas décédés, que ce soient par les traîtres ou par les décombres, mais une très bonne partie d'entre eux furent escortés par Yui alors même qu'elle distrayait aussi vos détracteurs.

Mais vos côtes étaient affaiblies, d'une part par l'absence d'Haruko – et dieu que son initiative avait pu embêter Janome qui se sentait obligé de répliquer à la hauteur de son affront –, d'autre part par Yui qui décida de partir en direction de Kuenai. Peut-être aviez vous oublié que les civils ne seraient jamais en paix lorsque le village entier était soumis à la guerre ; aussi, la sentinelle qu'était Tankichi avait repéré tout cela. Tout le chemin était indiquée, toute la voie à suivre était tracée, et il ne fallut que quelques secondes supplémentaires pour comprendre qu'une autre technique avait été envoyée.

Derrière les ruelles et autres couloirs sombres, de gigantesques vagues de métal encerclèrent tous les civils. Leur vitesse de propagation n'était pas à négliger, et puis pour des gens qui n'étaient pas aptes à se défendre ou ne serait-ce qu'à sauter au dessus des toits, l'enfer se présentait.

Sous vos yeux et sous toute votre impuissance, les quelques dizaines de civils qui s'étaient regroupés pour fuir avaient été coincés, étouffés, écrasés.

Alors se dessinait un croquis macabre mais réaliste.
Janome avait fait un caprice qui lui avait coûté beaucoup, en chakra comme en attention. Et si vous eûtes perdu le contrôle de votre quartier en l'ayant vu succomber sous les flots de métal qui recouvraient les civils, ce qui vous coûterait peut-être sur le plan politique lorsque le désastre s'achèverait...

L'absence de civils signifiait votre liberté la plus totale. Derrière cette dévastation et au péril d'innombrables vies, vous trouvâtes l'espoir et la possibilité de contre-attaquer.

Au nord du Shogunat, les clones de Kaito qui se dirigeaient vers le Sanctuaire ne trouvèrent étrangement aucune difficulté à passer. Les personnes de l'Alliance appartenant au cercle ne firent que les menacer sans véritablement agir, ce qui lui permit sans aucun problème de passer et de continuer sa route.

Mais dans Homura, par contre, Amano et Kaïto qui ne prirent pas la peine de se protéger furent blessés plus ou moins gravement. Pour Kaïto, le kunai se planta directement dans sa cuisse, ce qui nuirait à ses futurs déplacements s'il ne se soignait pas... et c'était sans compter qu'Amano, lui, avait encaissé un kunai similaire dans le pectoral, dont la pointe du projectile venait titiller la membrane du poumon... Vous l'eûtes compris : votre ninja médecin était en danger. Il avait besoin de repos et d'un endroit calme dans lequel se soigner. La blessure était assez profonde, et si sa vie n'était en danger que s'il ne soignait pas cela, le danger venait plutôt de l'extérieur.

Car dans le Royaume de Kaïto, dans toute sa grande bâtisse de bois, Kyojin parvint à obtenir un résultat concluant quant à son initiative. Il ne parvint pas à capturer la foudre comme il le désirait, par contre, il parvint à la détourner parfaitement de sa trajectoire pour toucher plusieurs cibles. Les éclairs se répartirent dans l'eau, autant qu'il pouvait les conduire, et suite à ces deux orages qui s'étaient abattus sur d'autres habitations, ce furent finalement de nombreuses bêtes de métal – les plus faibles – qui furent anéanties. La plupart s'effondrèrent sur le sol, ne laissant que leurs voisins continuer à vous menacer. Et c'est d'ailleurs ce qu'ils firent. Vous ne les eûtes pas empêché cette fois-là, et sûrement que l'absence de Katsuki se faisait ressentir – de la même manière que Janome punissait l'absence d'Haruko –, les plus grandes créatures de métal se mirent à exploser de leur poing des murs, des façades, des pans de l'architecture du Royaume de Kaïto. Certains s'effondrèrent, tombant parfois sur les civils, parfois à côté.

Les monstres avançaient petit à petit, il ne restait que les plus gros maintenant. Vous n'eûtes personne d'autre qu'eux à vous occuper, plus que ceux qui vous barraient la route. Les trois plus immenses qui continuèrent leur carnage, car les autres avaient été tués par l'ingéniosité de Kyojin.

Le manque de chakra de l'Alliance commençait à se voir, ils ne se permettaient plus autant de liberté et d'acharnement. Mais encore vous fallait-il assurer la sauvegarde de tous les civils qui continuaient de s'entretuer, ou qui étaient les cibles des immenses bêtes de métal qui restaient en vie.

Informations:

Mar 13 Aoû - 11:13 Expérience : 808 Messages : 265

▶ Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 2 – À l'Arche Sacrée

Siegfried dévasta les golems d’acier, déformant leurs silhouettes incinérées par les flammes qui enrobaient l’arme. Il s’agissait d’une des combinaisons les plus dévastatrices de son arsenal, mais ce n’était pas sans un prix associé : son travail terminé, l’espadon s’écrasait à nouveau dans la pierre taillée de la place de l’Arche Sacrée, les flammes enragées s’éteignant aussitôt dans un léger sifflement.

Weihan sentait la sueur perler sur son front. Ce n’était pas seulement le poids incommensurable de l’arme mais également la dépense accentuée de chakra qui commençait à venir à bout de lui. Mais cette bataille était loin d’être terminée et il devait rester concentré et résolu. Il exhala métalliquement en se redressant.

« … »

Les mots du mercenaire l’avait bel et bien rejoint, mais au lieu de répondre, le casque avait tourné dans un grincement pour le considérer. Il aurait été simple d’être consterné, mais pouvait-on vraiment blâmer un hérétique de manquer de foi ? Car il y en avait plusieurs formes.

« …Il vaincra. Avec ou sans vous. Et votre désespoir. »

Weihan avait confiance en les capacités d’Haruko, mais surtout sa loyauté envers Homura. S’il ne pouvait abattre l’envahisseur, il les gênerait autant que possible, ou mourrait en essayant. Le mercenaire semblait avoir peur de périr, et c’était peut-être la plus grande différence au final. Mais Weihan ne voyait aucun usage à le sermonner, pas maintenant. La Voie ne l’aurait pas voulu ainsi.

Et maintenant ? L’armuré constatait l’état de la situation. Nui avait admirablement géré les civils et mené leur évacuation partielle. Quant au mercenaire, on ne pouvait lui retirer d’avoir fait face à l’incendie, bien qu’au final Weihan accordait peu d’importance aux pertes matérielles. La vaste majorité des créatures de métal étaient terrassées. À présent, ils pouvaient -

« … ! »

Un grincement qu’il connaissait trop bien alors qu’une sorte de vague de métal émergeait sur leur flanc vulnérable, directement vers les civils tentant péniblement de fuir la scène. Au même moment, une sorte de coup de tonnerre surgissait depuis les murailles.

« Que… Avec moi, mercenaire ! »

La perfidie de cette attaque sournoise sur les civils sidéra Weihan de tout son être. La mort était une part nécessaire de l’Éternité; elle était l’ultime résolution au chaos qui secouait ce monde. Immuable et inaltérable. L’armuré avait noyé ses mains du sang des gens qu’il avait tué, des civils qu’il avait achevé dans le cadre de la guerre avec le Son. Mais la Voie n’aurait ordonné un tel massacre.

L’idée de les abandonner à leur sort ne lui traversa même pas l’esprit. Weihan fit taire sa fatigue et releva son gant tout en ployant son corps pour reprendre un pas de course, Siegfried relâchant des étincelles en glissant sur le sol.

« NON ! »

END ETERNITY : RAPID REMOVAL - A

Ninjutsu Spécial

Weihan utilise du chakra pur pour absorber subitement le chakra d'une technique adverse afin de la neutraliser ou diminuer son potentiel.

DéfenseMonocibleRapidePUISSANCE DE RANG A-

Une version plus focalisée et pourtant plus rapide de sa technique d’aspiration du chakra se déploya alors que les volutes écarlates s’arrachèrent de la vague de métal. Comme l’orage précédant, la quantité de chakra déployée était astronomique et sa technique insuffisante pour l’arrêter, mais Weihan espérait la ralentir, juste assez pour... Le métal s’était refermé sur les civils et Weihan rugit en bondissant, les grilles de son heaume peinant à dissimuler la colère dogmatique qui s’y abandonnait.

Spoiler:

***

Hana s’accrocha aux jupes de sa mère. Du haut de ses douze ans, elle ne comprenait rien de ce qui se passait. L’instant d’avant, il ramenait de l’eau fraîche à sa maman. Elle était boulangère, et lui avait promis de lui faire sa pâtisserie préférée aujourd'hui. Elle adorait tout ce qu’elle faisait. Elle avait la meilleure maman du monde, selon elle en tout cas.

L’instant d’après, sa maison avait pris feu et tout le monde courait dans tous les sens. Les voisins se battaient. D’étrange choses grises essayaient de les manger. Une sorte de lézard les avait fait dormir pour toujours. Puis une jolie dame avait calmé les voisins. Et maintenant le feu semblait être éteint… Maman n’allait pas aimer tout ce désordre, elle qui aimait qu’elle range sa chambre tous les matins.

Ils étaient sauvés, non ? Il suffisait de suivre les autres, et les soldats, et ils allaient être sauvés. C’est ce que maman continue de dire.

« Hana, ferme les yeux, ferme-les, ne regarde pas. »

Mais maintenant, le liquide gris, celui qui froissait comme du parchemin trop vieux, tournait autour d’eux, de plus en plus près. Allait-elle mourir ? Mais elle n’avait que douze ans. Douze ans était trop tôt pour ça. Seul les gens vieux mourraient… Non ? Hana ferma les yeux de toutes ses forces, alors que les larmes coulaient le long de ses joues. Elle était désolée, sans savoir pourquoi. Elle aurait voulu s’excuser à sa mère de ne pas avoir rangé sa chambre ce matin. Elle aurait voulu… Elle sentit le métal la toucher et hurla.

*TCHANK*

Spoiler:

Hana ouvrit les yeux. Était-elle morte ? Elle ramena ses mains couvertes de brûlures devant elle. Elle avait encore mal…

« Hana ! »

Celles de sa mère se refermaient sur elle. Elle pleurait. Hana pleurait aussi. Mais entre les larmes, elle relevait les yeux. Une des créatures grises… Ou ?

Spoiler:

« Je… Qui… Qu’êtes-vous ? »

KATAPHRAKT DEFENSIVE SPIN FORM III - B

Juukakijutsu

Weihan utilise le poids d'une arme lourde pour effectuer un puissant mouvement rotatif défensif. Le geste est d’une telle violence qu’il repoussera des éléments étrangers présents sur le sol autour de lui.

DEFENSEMONOCIBLEMULTIDIRECTIONNELLEPUISSANCE DE RANG B

Haletant, le casque grinça en tournant pour croiser son regard. Siegfried avait établi un arc de cercle défensif afin de repousser le métal autour d’eux. Un geste probablement insuffisant, et sans la mesure nécessaire pour repousser l’entière vague, même affaiblie. Et désormais, le gantelet refermé sur sa garde tremblait. Il n’allait pas pouvoir sauver tout le monde. Ce n’était pas possible, et il le savait. Combien allait avoir péri ?

Mais il avait encore un rôle dans cette histoire. Weihan souffla métalliquement. Tellement de colère. Tellement de chaos. Et sa voix, une lame dans les ténèbres du monde.

« …Inévitable. »

Il forçait ses jambes de l’avant, vers les murailles jouxtant l’arche. Tout en gravissant, il faisait signe au genin qui l’avait renseigné sur la mort du senseur plus tôt. Le shinobi médusé s’exécutait alors que le métal grinçant de l’armure accompagnait son escalade.

« …Qu’a-t-il dit d’autre ? »
« Que… Quoi ? »

Le gantelet de Weihan se refermait sur le collet du ninja débutant avec violence alors qu’ils atteignaient les remparts. Le dos du genin frappa sèchement la pierre de la rambarde.

« L’HYUGA ! QU’A-t-il DIT ? »
« Keuf, Keuf… Quatres… Quatres groupes… Ici… au nord… »

Weihan jetait le shinobi terrorisé sur le côté avant de porter son regard sur la forêt. Où était l’ennemi ? Impossible de voir quoique ce soit avec tous ces arbres, mais… De la fumée ? Quelqu’un avait allumé un incendie. Pour empêcher l’ennemi d’avancer… Ou de reculer ?

Mais Weihan connaissait bien quelqu’un dont le feu était de prédilection. Il essaya de calmer sa respiration, tout en secouant la tête. La Voie lui hurlait dans ses pensées.

« Haruko… »

Quelque chose avait ravagé une partie de la forêt en axe de l’incendie. Une sorte de jutsu électrique, d’une ampleur aussi cauchemardesque que ne l’avait été l’orage qui s’était abattu sur la cité plus tôt. Le bois était calciné, des arcs électriques subsistaient témoignant de la charge statique.

Et la forme de la zone touchée lui donnait sa réponse. Le Nara avait forcé l’ennemi à révéler sa position. La brillance de son confrère était inéluctable. Et où qu’il soit, Weihan devait l’honorer. Ses mains se rassemblèrent pour faire des mudras.

« … Je suivrai ta flamme, mon frère. »

Il inspira profondément, arquant brièvement son corps vers l’arrière. Puis il expira avec force, relâchant depuis son heaume une immense vague de flammes. Les grilles du casque scindèrent le flux incendaire qui s’écrasait sur l’espace délimité par l’incendie et l’espace ravagé par le jutsu électrique. Une grande tempête de feu s’éleva.

Purge : Pyroclasm — A

Ninjutsu Katon

Weihan utilise des mudras pour souffler un torrent de flammes. Les grilles de son casque séparent le flux incendiaire qui converge sur une large zone, tournoyant afin de générer une grande tempête de feu. Les flammes incinèrent tout ce qui s'y trouve.

Attaque de zoneMulticiblePUISSANCE DE RANG A-

Spoiler:

Alors que le feu rongeait l’espace, Weihan lui tombait en arrière, le souffle court, s’appuyant contre la rembarde. Le genin bondissait à ses côtés.

« Weihan-sama ! »

L’heaume grinça vers lui. Les grilles étaient rouges et fumantes.

« Dame Kuenai… Il faut sauver Dame Kuenai… »

Spoiler:

Dim 18 Aoû - 21:14 Expérience : 896 Messages : 263

▶ Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 2 – À l'Arche Sacrée

ハンティング

Ces simples stratagèmes me venaient directement de mes entraînements face à mon paternel, qui m’avait toujours incité à aller de l’avant, quelles que soient les difficultés. Tandis que je continuais dans ma lancée, à pleine vitesse, je pus observer du coin de l’œil la résultante de ma première tentative : infructueuse. En effet, les fumigènes n’avaient pu dévoiler au grand jour les fils de chakra qui étaient, à mon plus grand malheur, invisible à mes yeux. C’était peut-être la première fois dans ma vie que je regrettais de ne pas être né Hyûga-...

La deuxième tentative qui consistait à détourner et à disperser mes ennemis, elle, avait fonctionné. C’était avec un sourire non dissimulé alors que j’avais lancé un bolas explosif sur les fils de chakratiques. Même si mes yeux d’homme ne me permettaient pas de voir clairement précisément la conclusion de cette dernière attaque, j’avais le sentiment qu’elle avait fonctionné.

La situation était différente, grâce à ces offensives variées, je pouvais dorénavant entrevoir une attaque frontale et j’espérais avoir fait jouer la probabilité en ma faveur. En effet, mes chances de survies, bien que petites, me paraissaient bien plus élevées.

La troisième porte… était-elle suffisante ? J’en doutais grandement. Au vu de la dangerosité des êtres qui me faisaient face, je ne pouvais espérer survivre avec ma vitesse et ma puissance actuelle. Alors que mon cerveau était en ébullition, à la recherche d’alternatives et de réponses aux nombreux défis qui se présentaient à moi, mon instinct de survie, couplé à celui de mon reptile, me poussèrent à regarder dans le ciel.

Les yeux écarquillés, je pus ainsi voir au-dessus de ma position, se former un orage sans pareille. Une respiration plus tard, forte et mêlée à la colère de l’orage, je pus voir un premier éclair s’abattre sur ma position. La vitesse de cette attaque était-elle, que même ma porte ne me permettait pas de fuir. À peine l’attaque avait touché le sol, que je fus projeté à une dizaine de mètres à travers des rochers, des arbustes avant d’être ralenti par un marais. Mes gémissements étaient nombreux, mon sang parsemait le sol et permettait d’entrevoir une trace de mon passage sur cette terre. Mais ce n’était pas fini, je le savais pertinemment.

Les yeux toujours écarquillés, non plus azur, mais recouvert de mon liquide écarlate, je pus observer que ce n’était pas une attaque unique-... Comme un réflexe, mon corps se mit à bouger et je m’étais ainsi instinctivement jeté sous les racines d’un arbre…

« Calme-toi, calme-toi… calme-toi… calme-toi… »

La peur de mourir ? Oui, elle était présente mais… ce n’était rien comparé à l’idée d’être éloigné de Retsuko. C’était cette peur-là qui me terrorisait, qui, pendant l’once d’un instant, m’avait presque fait oublier ce qui me tombait sur la tête.

Impardonnable.

Et l’abri de fortune fut balayé en un seul instant, des éclairs s’étaient comme coordonnées avant de s’abattre sur ma position, balayant tout sur son passage. Mon corps entier fut à nouveau projeté sur des dizaines de mètres, me ramenant presque à ma position initiale-...

Spoiler:

Le tonnerre ne grondait plus, la seule chose qu’on pouvait entendre, à des kilomètres, étaient mes cris de douleurs. Le choc avait été terrible, je ne sentais plus mon corps, je pouvais à peine respirer… Des arcs électriques parsemaient maintenant le champ de bataille, m’entourant telle une prison. Ma respiration était certes saccadée, mais j’étais toujours en vie…

Les dieux m’avaient-ils gardé en vie ? Pourquoi le destin s’amusait de moi de la sorte ? N’avais-je pas assez donné de ma personne dans cette existence ?! Bercé par le son strident de l’électricité, je me mis à rire nerveusement. Oui cela me paraissait évident, le destin se jouait de moi, c’était l’hypothèse la plus probable. La mort de ma famille biologique, un environnement hostile, des portes détruisant mon corps à petit feu et présentement un obstacle quasiment infranchissable… oui, on se moquait clairement de moi. Mais j’étais encore en vie.

C'était inexcusable, ils m'avaient fait éprouver des émotions impardonnables.

Impardonnable.

Spoiler:

Comme si mon corps ne m'obéissait plus, mon poing frappa le sol avec force, dispersant la terre qui avait tenté de me retenir sur quelques centimètres. Lorsque je relevai la tête, ma cible apparut. Une aura bleuâtre enveloppa soudainement mon corps, imprégnant ma chevelure de la même teinte. C'était le signe que la porte de la blessure s'était ouverte. C'était la première étape d'un chemin sans retour.

« VOUS ALLEZ ME LE PAYER. »

Je ne pouvais dire à quel moment la porte avait été ouverte, mais une chose était sûre, elle demandait un peu de temps avant d’être effective.

Mon corps était ensanglanté, mes vêtements étaient déchirés, mais rien ne pouvait désormais contenir mon envie de vaincre, mon souhait d’annihiler la menace.

Grâce à l'ouverture de la quatrième porte, un seul saut m'avait suffi pour atteindre rapidement mes adversaires. J'aurais pu adoucir ma descente et enchaîner immédiatement avec une autre attaque, mais ce n'était pas mon intention. Au contraire, j'avais délibérément frappé le sol de toutes mes forces, utilisant mes deux jambes pour provoquer un réseau de fissures. L'impact fut si puissant que les fissures se propagèrent rapidement vers mes assaillants, visant à perturber leurs positions en vue de ma prochaine offensive.

Alors que des morceaux de terre flottaient encore en l'air et que j'étais partiellement enfoncé dans le sol, j'unis mes deux mains pour former un seul poing, prêt à porter le coup suivant.

« CREVEZ. »

Après un dernier bond, j'avais lancé une technique dévastatrice vers mes adversaires. C'était la première fois que je l'utilisais contre des humains, et je n'avais aucune idée de la manière dont un corps, même chargé de chakra, pourrait survivre à une telle attaque.

Cependant, c'était un châtiment mérité, et j'étais certain que ce ne serait pas le dernier qu'ils recevraient de ma part.

Il me restait encore deux portes à ouvrir... Le temps pressait, et même si je connaissais les effets destructeurs de l'utilisation des portes, surtout avec ma blessure, je m'en moquais. Une seule chose comptait pour moi : éliminer la menace. Même si je devais ramper en utilisant la sixième porte, je le ferais sans hésiter.

Alors que j'étais sur le point de me lancer une dernière fois pour décapiter mes ennemis à l'aide de ma force brute, un torrent de flammes s'abattit soudainement depuis les airs sur ceux qui se dressaient devant moi. C'était comme si nos attaques avaient été parfaitement synchronisées par un tiers. Un sourire se dessina sur mon visage, car j'avais une idée de l'identité de l'auteur de cette intervention.

Spoiler:

Mar 20 Aoû - 20:48 Expérience : 820 Messages : 318

▶ Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 2 – À l'Arche Sacrée

♩À charge de revanche – l'Arche sacrée début de l'automne 83, pays du feu – ft. Eien no Weihan, Nara Haruko & Nara Yui

Le reptile avait plissé les yeux à l'entente des paroles de l'armure – il s'en était toutefois rapidement détourné, ne voyant dans ces mots que le reflet d'un désaccord qu'ils ne parviendraient pas à dénouer. Il s'agissait à son sens de folie ; pour l'être métallique, elle devenait foi et courage. Les morts pouvaient bien posséder ces maigres reliques – c'était là tout ce qu'il leur restait à défaut de la vie. Shānyùe n'avait pas ce luxe, ni celui de mettre ainsi son âme en gage : il l'avait offerte aux spectres qui chevillaient son corps de leurs mains criardes, à ces défunts qui hantaient son esprit et sa vue en maudissant son existence pour avoir survécu, dans le murmure de sa propre voix. Alors lorsqu'il concéda son échine à la sentinelle de fer à l'instant où son chakra étiolait la morsure du ciel, son geste ne fut pas lové d'orgueil ou de malice – simplement du fait le plus simple qu'ils n'embrassaient pas le même destin, quand bien même tous deux furent aveugles et sans égal.

Son regard s'ancra vers l'arrière, d'un revers dévoilé sur son épaule ; vers ces maisonnées qui avaient vu les langues de flammes s'éteindre sur leurs flancs noircis par la suie. Les habitants étaient maigres, guidés par une jeune femme là où le danger ne pourrait les atteindre – si toutefois un lieu tel que celui-ci pouvait exister, au cœur d'un capharnaüm que leurs efforts ne parvenaient pas à endiguer. L'éclat des braises trouva celui de ses iris, à l'instant même où la forêt s'embrasait par les desseins d'une pierre semblable à la sienne, reflété sur les chairs inanimées des créatures d'acier. Là, il vit la cime dévorée par ce qui ne devait jamais la toucher ; senti son corps vibrer de colère face à cette nature décimée. Les hommes avaient peu de scrupules, ceux qu'ils affrontaient encore moins – et pourtant le chant de la forêt lui parvenaient par l'écho de ses larmes de sylve, porté par l'alizée sur les courbes de cette Arche.
Les poings du reptile s'étaient serrés, sa mâchoire aussi, son regard durcit. Son attention avait glissé sur les courbes du heaume qui disparaissait dans l'ombre de cet assaut pour pourfendre ses rémanences menaçant un enfant. Le vent se mua en une voix que son esprit susurrait à son cœur meurtri, dans le souvenir d'un sacrifice qu'il aurait fait sans hésiter s'il en avait été récompensé par la sûreté d'un être à protéger. Tu aurais laissé la forêt brûler, toi aussi. Shānyùe darda ses flancs, vidés de toute présence à qui appartenait un jour cette voix en espérant la trouver dans cette absence criarde – mais il n'y avait là que le reflet de ce qui manquait, de ce qui n'était plus. L'ire raviva le creux de son être ; et fendant le poids des morts qui alourdissait ses chevilles, son échine se courba pour mieux élancer sa forme vers les braises d'un hameau qui redeviendrait fertile, une fois l'humanité ôtée de ses atours. Tous le fuyaient déjà : mais Shānyùe entendait bien saisir ces espoirs à l'un d'eux, en échange d'une âme pour le savoir d'une autre. Il avait troqué ses griffes contre des connaissances qui ne feraient que peser plus lourd dans la balance, une fois illuminées par le reflet d'un traitre qui en possédait bien plus qu'il n'en aurait jamais – une aide bien plus grande pour le Shogunat que ce qu'il pourrait apporter en ces heures.

Alors ses pas avaient couvert la distance qui le séparait des abords de cette forêt, laissé les crépitements de flammes refusant encore de s'éteindre réchauffer la chair de ses squames. Son ombre avait fusé là où la nature avait trépassé, baigné dans les reliures crépusculaires du berceau d'un brasier. Les sons de ses pas s'écrasant contre les branchages avaient été avalés par la brise et la terre comme ils avaient dévoré le flux qui animait son pouvoir pour l'assourdir à qui désirait l'entrevoir ; là, sa poigne s'effondra sur la forme d'un des fuyards dont la loyauté s'offrait aveuglément à cette alliance désuète, encastrant son corps dans le bois mort d'un arbre autrefois majestueux. Les écailles qui revêtaient son appendice s'enroulèrent autour de son corps pour l'enfermer à ses côtés et mieux briser ces membres qui lui permettaient de s'élever – de deux genoux ôtés, il ne pourrait fuir davantage, sinon tenter de s'ôter la vie pour l'en empêcher. Les iris de Shānyùe baignèrent les siens de sa colère lorsqu'il noua un filon d'acier autour de son corps, sa dextre venue enserrer sa gorge et ses yeux soutenir son regard. Une nouvelle explosion retentit sur l'un de ses flancs, irradiant de nouveau les détours de la forêt d'une centaine de langues de flammes, à travers les fentes d'un heaume arborant les attraits du métal.

Le craquement suivant fut celui du bois mort que sa senestre enfonça entre ses lèvres. Puis vint le déchirement d’un vêtement, dont le haillon fut noué autour de son crâne pour maintenir la sylve cendrée là où l’on la désirait – loin de cette langue qu’il ne saurait trancher avant d’avoir parlé. Lorsque le vent balaya les mèches d'ocres entourant son visage sous l'assaut du second soldat du Feu, dont le corps se révulsait contre ses propres instincts, l'attention du mercenaire trouva leurs silhouettes, entouré par un brasier qu'ils avaient eux-mêmes fomentés.

récapitulatif:

Mar 20 Aoû - 20:51 Expérience : 1525 Messages : 780

▶ Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 2 – À l'Arche Sacrée

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Du côté de l'Alliance, au Sud...

Yamamoto Janome,
Terroriste ex Homura-jin ;

Kinzoku,
Manipulateur du Kinton ;

Tanchiki,
Ninja expert en sensorialité.

« Les clones du Nord ont été vaincus, Janome-sama. »
« Mmmmmmh, ils ont du estimer les réserves de chakra. Quelles sont les autres nouveautés ? »
« Le vainqueur est l'homme dont les verrous de chakra ont été ouverts. Il est accompagné d'un clone de petite taille. »
« Et pour l'autre ? Irradié comme prévu ? », demanda t'il en faisant référence à Haruko.
« Il a résisté, Janome-sama, notamment grâce au pouvoir des portes. Il a ouvert d'autres verrous de chakra, le danger est plus qu'imminent, il nous faut nous préparer. De sa position, et de celle de l'Arche. Des chakras s'affolent. »
« Avec tes talents et ceux de Kinzoku, faites le nécessaire. Que le cercle meurt si besoin, ils ne nous sont plus d'aucune utilité. Les pions doivent mourir pour la Reine et le Roi, hihi ! »

Le constat était posé. Kaïto et Katsuki avaient réussi à obtenir ce qu'ils voulaient. En ciblant le trinôme du Nord, composé de duplications de Janome, de Tanchiki et de Kinzoku, il prit le pari d'éliminer une bonne fois pour toutes les originaux, ceux qui étaient à l'origine même de tout le désordre dans Homura. Malheureusement, même si cela n'était pas vain – et bien au contraire –, ils tombèrent dans l'une des pièces stratégiques de Janome qui fut imaginé lorsqu'il avait élaboré son plan : ils venaient d'éliminer des duplications au prix de la santé de Katsuki. Mais si cela pouvait être désobligeant sur cette perspective, une autre s'ouvrait. En les éliminant tous les trois, ils venaient d'ouvrir une brèche certaine... le quartier nord d'Homura était libéré de l'emprise de Janome, les civils étaient enfin hors de danger, ce qui libéra non seulement le quartier Fujiwara de toute menace, mais également le quartier Hyûga ainsi que l'escouade du Nord peuplé de Kyojin, d'Amano et de Kaïto. Ils devaient toujours s'occuper des trois géants de métal qui les menaçait, mais avec la tranquillité d'esprit de ne plus avoir à s'occuper des civils qui s'entretuaient ou des maisons qui, jusque là, s'effondraient.

Alors Tanchiki utilisa tout ce qu'il put pour essayer de percevoir les périls que représentaient Haruko et Weihan. Il ne put évidemment les voir, car il ne possédait pas ce pouvoir du Byakugan qu'il convoitait pourtant, mais l'entièreté de son talent en sensorialité lui permit d'anticiper au mieux et de transmettre à son camarade qui, lui, était capable de les défendre. Ainsi s'érigea tout autour d'eux et rapidement un dôme de métal très épais qui les recouvrit tous les quatre – car ils ne tenaient pas encore à occire Shūhei –, mais ce ne fut pas le cas de tous les autres composants du cercle qui, eut, moururent carbonisés ou écrasés sous la puissance de frappe du Nara et de Weihan.

Les fils de chakra par le sud furent coupés, eux aussi, dû à la technique défensive de Kinzoku qui ne laissait aucun échappatoire le temps des déflagrations de puissance. Ainsi furent libérés du danger et de la responsabilité des civils les shinobis de l'Arche Sacrée.

« Quels sont les ordres maintenant ? »
« On extermine les deux utilisateurs des portes célestes, on continue de gagner du temps en piégeant cette fois les shinobis les plus forts... et nous résistons encore un peu. Wasuka en aura sûrement besoin. Nous tiendrons jusqu'à ce que nous n'ayons plus le choix. De toutes manières... nous avons notre porte de sortie. »
« Je m'occupe de garder occupé ceux qui doivent l'être. »
« Bien, nous autres, assurons en même temps nos défenses. Personne ne doit arriver jusque nous.»

Filets du Diable — S

Marionnettiste – Éveil

En utilisant ses fils invisibles et tranchant, Janome les répand sur une vaste zone et dans des interstices très fins afin d'empêcher quiconque de s'approcher sans risquer de se voir démembré. En effet, le tranchant des fils de chakra est extrêmement efficace au point où quiconque tente de les traverser un peu trop rapidement se verrait découpé finement en un rien de temps.

ATTAQUE DE ZONEMULTICIBLEDISSIMULÉPUISSANCE DE RANG A

Il toussa.
« Vos réserves de chakra sont presque vides, Janome-sama. Ne tardons pas trop. »
« Ça va aller. Nous n'avons plus besoin de beaucoup de temps. »

Et puis, avant cela, deux gigantesques décharges électriques, similaires à celle qu'Haruko avait déjà encaissé, fusèrent dans l'espace. Comme deux nouvelles gigantesques vagues de métal apparaissaient dans le ciel, provenant de l'Est et de l'Ouest, menaçant tous les quartiers dans lesquels les ninjas les plus puissants étaient déjà logés afin de les maintenir encore un peu de temps dans l'enceinte du village.

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A Homura, dans le quartier Hyûga.

Hyûga Eimei,
Chef du clan Hyûga

« Ça s'est calmé. », commença t'il en constatant la situation par son propre Byakugan. « Kuenai a complètement disparu, mais les civils ne s'attaquent plus et tous les monstres d'aciers ont été vaincus de notre côté. »

Le constat de Kuenai fut également partagé par le serpent de Haruko qui, dans son coin, constata que non seulement il n'y avait aucun cadavre, mais également que son corps ne reposait pas. Il n'y avait que de la poussière noire qui recouvrait le sol mais qui était propre à la technique Raiton qui avait été envoyée. Elle était introuvable, indétectable, le signal avait bel et bien été perdu. Mais toute réflexion fut coupée par la voix de l'un des Hyûga qui avait perçu le nouveau danger arrivant.

« Eimei-sama ! Là-haut ! »

Le chef de clan observa le ciel. Il trouva les nouvelles vagues d'acier qui vinrent sur Homura par l'Est et par l'Ouest, mais il repéra par son Byakugan que la densité de la technique était bien amoindrie que la toute première. Il remarqua également que cette technique ciblait certains quartiers et pas d'autres, laissant notamment de très nombreux shinobis novices et peu expérimentés sans danger. Comme si seuls les ninjas capables d'agir contre Janome et son groupuscule devaient être cloués dans l'enceinte du village.

« On ne peut pas sous-estimer cette technique. Nous allons nous en occuper. Toi là-bas, va dans le quartier Fujiwara. J'ai besoin que tu fasses passer un message, pendant que nous nous occupons de sauvegarder ce qui peut encore l'être. Kuenai n'est plus là mais elle l'aurait remarquée, elle aussi. Nos ennemis se fatiguent. L'heure de la contre-attaque arrive, petit à petit. »
« Hai ! »

L'Hyûga en question fila vers son commanditaire, bien décidé à remettre le message à l'homme qu'il recherchait. Mais qui ?

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Du côté de Katsuki et d'Haruko (bien qu'ils ne soient pas au même endroit).

Vous fûtes tous les deux les électrons libres de toute cette stratégie. Vous vous étiez attelés tous les deux à faire des choix qui pouvaient être critiquables, car ils concernaient l'abandon des civils même, mais face à cette situation extrême dans laquelle vos adversaires vous poussaient à agir selon leur propre stratégie, vous eûtes peut-être décidé de vous fier à vos partenaires et de ne pas suivre la route que Janome vous avait tracé. C'était d'ailleurs sous le prisme des regrets et des cris de douleurs d'innocents qu'il avait tenté de vous rallier à ce chemin qui l'arrangeait évidemment, mais il n'en fut rien. Vous fûtes l'un comme l'autre bien déterminés à l'idée de vous confronter directement au danger, à mettre votre vie en jeu si cela pouvait permettre à Homura de respirer une nouvelle fois un air frais et non vicié par l'acidité du Yamamoto.

Alors, en vous montrant tous les deux comme des ninjas réfractaires à l'ordre de vos supérieurs, mais surtout en vous montrant comme des martyrs qui étaient prêts à sacrifier votre image auprès des civils si cela pouvait servir le bien commun, vous fûtes également mis en lumière sous ses yeux à lui. Vous devîntes rapidement des cibles à abattre, les hommes qu'il fallait à tout prix décimer tant ils créaient le désordre dans les rangs adverses.

Cela ne manqua pas. Une nouvelle fois, vous fûtes les cibles d'une technique qu'Haruko avait déjà encaissée. Et si Katsuki avait la capacité de l'encaisser une fois, voire au pire de s'en protéger même partiellement grâce à Kaïto...

Haruko, lui, n'en réchapperait plus.

Déflagration — S

Raiton

L'utilisateur libère une gigantesque quantité d'électricité qu'il concentre dans un grand cylindre horizontal. Il fait fuser la déflagration, capable de tout raser, sur une énorme zone, et la vitesse avec laquelle se déplace la technique est suffisamment importante pour que quiconque ne puisse rivaliser avec ce Ninjutsu ne côtoie la mort de prêt.

ATTAQUE DE ZONEMULTICIBLERAPIDEPUISSANCE DE RANG A

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Du côté de Weihan (à l'Arche) et de Kyojin, Amano et Kaïto (au Nord).

Vous le vîtes enfin. La paix commençait à s'installer petit à petit dans vos quartiers respectifs grâce aux efforts de Katsuki, de Kaïto, d'Haruko mais également de Weihan qui avaient pour les deux premiers décimés les clones du Nord, pour les deux autres empêché les fils de chakra de Janome de se rattacher aux civils déjà présents.

Weihan, dans tous ses efforts, n'avait réussi que partiellement à sauver les innocents. Tous ses efforts n'avaient pas été vains : il avait été isolé, il avait été celui qui avait suivi jusqu'au bout les règles énoncées par les autorités d'Homura malgré les déplacements de ses coéquipiers. Il avait tenté de brandir un rempart suffisant à aspirer le métal, à aspirer également le chakra qui l'animait et qui devait écraser les civils. Mais le résultat ne fut pas à la hauteur de ses espoirs, cela n'était pas possible. La punition de Janome et de Kinzoku s'était abattue sur une bonne partie de tous les civils qui s'étaient regroupés, alors, sous les yeux même de celui qui s'était évertué à brandir des défenses, des corps s'écrasaient les uns contre les autres, mourant par asphyxie ou par la pression qui leur avait été imposée.

Au nord du Shogunat, si tout s'était calmé également, il restait trois grands monstres de métal. Les techniques qu'avaient employés Kyojin et Kaïto leur avait donné un résultat intéressant : en balançant l'un des monstres contre un autre, il en détruisit un et handicapa le deuxième grandement. Mais surtout, la technique des marécages de Kaïto combiné au poids du métal qui les caractérisait avait été suffisante pour les enfoncer dans le sol, pour les immobiliser afin que, même en bougeant, ils ne deviennent plus des menaces pour quiconque. Et sûrement pourriez-vous les analyser, lorsque le combat serait terminé.

Alors, si les innocents commençaient à s'affoler sous les rumeurs que les deux shinobis lançaient, reprochant pour certains aux autorités de les malmener par caprice, et s'ils vous écoutèrent toujours, le bruit ne parvint pas encore aux oreilles de Janome. Contrairement au cri de Kyojin qui, comme il devait s'y attendre, fut ignoré par le plus grand criminel d'Homura.

Sans danger, alors que ni l'Arche Sacrée ni l'escouade du Nord ne fut ciblé par la technique Kinton, vous fûtes tous les quatre à même d'agir comme vous le voulûtes. Vous étiez libres de vos mouvements, et vous pûtes alors vous rendre à l'endroit que vous désiriez : dans d'autres quartiers afin d'aider à protéger Homura et ses bâtiments, à l'Est, à l'Ouest ou au Sud afin de combattre vos adversaires originaux ou leurs duplications... Amano était remis sur pied, il était enfin entre vos mains la responsabilité de ne pas vous reposer sur vos lauriers afin de continuer à aider le Shogunat.

Tout dépendait de ce que vous désiriez au fond de vous.

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Du côté des clones de Kaïto et de Shānyùe, au Sanctuaire et aux environs de l'Arche.

En dépassant la position des membres du cercle, les clones de Kaïto se confrontèrent à une réalité étonnante. Pas un seul d'entre eux n'avait tenté de l'arrêter, lui ou ses autres clones. Ils s'étaient contentés de les regarder, les prunelles sombres et méfiantes, et de les voir s'éloigner jusqu'à un point où le constat était peut-être décevant. Une fois arrivé au Sanctuaire... tout était vide. Personne ne s'y était approché, personne n'avait tenté de s'approcher du sceau de l'un des shinobis primordiaux. Il pouvait alors attendre au cas où, ou espérer que son intuition puisse être juste. Car après tout, Sadame était-il réellement la seule raison pour laquelle Janome avait attaqué ?

Shānyùe, lui, continua sa route discrète avec un plan bien précis. Aux alentours de l'incendie qu'Haruko avait créé auparavant et qui avait généré un véritable chahut auprès de tous les membres du cercle – ce qui commençait à démontrer une certaine incompétence –, le sort de l'un des malheureux, tirés au hasard de ses choix, avait porté bons fruits à celui qui était là pour tirer profit des connaissances du Shogunat. Ses membres furent brisés, ceux que le Seijuu avait jugé bon de rompre, et il devint très rapidement incapable de se battre.

« AAAAAAAH ! LÂCHEZ MOI ! AAAAAARGGGH ! TANOSHI... À L'OUEST... PRENEZ VOUS-EN A LUI ! »

Au vu du massacre qui s'était déroulé autour de tous ses innocents, qui avaient été cramés et radiés par la technique de Raiton de Shūhei, peut-être que le Seijuu pouvait même trouver une personnalité encore plus importante que celle de l'homme qu'il avait capturé. Enfin... c'était un pari à prendre. Disait-il vrai ?

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Du côté de l'Alliance.

« Tout s'agite, Janome-sama. Je peux voir plusieurs shinobis commencer à s'exfiltrer en dehors d'Homura. Il ne nous reste, je dirai, plus que quelques minutes de marge. »
« Mmmmmh mmmmmh. Prépares-toi à anticiper tout ce qui est nécessaire, nous allons en avoir besoin. »
« Hai. »

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Du côté d'Haruko.

La technique Raiton fusait et lui arrivait dessus. Il n'était plus qu'une question de secondes avant que la mort ne vienne le cueillir et emmener son âme aux côtés d'Izanagi et d'Izanami. Sa volonté avait été belle et sa détermination admirable, mais face au pouvoir et à la puissance que représentait le chakra, il était comme les civils. Nu comme un ver, inapte à se défendre comme un homme face à un ours, la Faucheuse n'était qu'une suite logique. Alors, peut-être pouvait-il fermer les yeux quelques instants avant que la foudre ne le frappe, n'emporte son corps et ne le carbonise une ultime fois, afin de le priver de ses souffles.

Mais en un instant, lorsque le temps devait s'arrêter, le bruit d'un tranchant et d'une silhouette se fit entendre. Des pas doux et vigoureux à la fois se déposèrent devant sa stature, tandis que les éclairs se scindèrent en deux pour épouser leurs deux corps. Ils passèrent entre. La technique avait été scindée.

Fujiwara Senchi,
Chef du clan Fujiwara

« Beaux efforts, le bleu, mais fais moi plaisir. Ne viens pas rajouter une mort sur notre conscience. »

Prévenu par Hyûga Eimei, qu'il savait proche de la cheffe du clan Nara, le chef du clan Hyûga avait prévenu l'homme le plus à même de réagir rapidement et efficacement à la position très complexe à laquelle était confronté Haruko. Devant le Chuunin, la stature de l'une des quatre plus grandes puissances d'Homura le devançait, sabre à la main, prêt à intervenir et à continuer la contre-attaque.

« Allez, fais court et concis, et on y retourne. On va pas les laisser s'échapper. »

Son chakra transpirait et émanait de son corps... Il semblait bien déterminé à mettre un terme à cette situation.

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Jeu 22 Aoû - 11:08 Expérience : 808 Messages : 265

▶ Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 2 – À l'Arche Sacrée

Spoiler:

Les remparts offraient une vue entière sur les forêts qui entouraient la ville, mais également sur la place centrale de l’Arche Sacrée. Ça, Weihan pouvait pleinement le réaliser alors que des reflets métalliques dansaient dans les grilles de son heaume... Celles des lames qui déchiraient le peuple d’Homura.

« Weihan-sama ! Les civils, ils… »
« … »

Il n’avait pu tous les épargner de la mort horrible que l’étrange jutsu leur infligeait désormais. Les corps étaient écrasés, découpés. Hommes, femmes et enfants, sans le moindre discernement. Sans hésitation. Sans pitié.

Le genin éclatait en sanglots en baissant la tête. Weihan secouait la sienne métalliquement, enfonçant son poing sur le sol de pierre, l’autre cramponné à la garde de Siegfried pour se relever. Son souffle était court, mais son rythme cardiaque semblait s’être quelque peu stabilisé.

« …Ne détournez pas les yeux. »

Surpris, le jeune shinobi relevait la tête, mais son regard se portait vers le chuunin en armure, qui lui fixait le massacre prenant terme dans la cour.

« Weihan-sama… »
« … La paix n’est pas toujours paisible. Mais dans la mort, elle règne. Pour l’Éternité. »

La Voie lui aurait refusé d’avoir le moindre remord. Il était resté et les avait défendu au péril de sa vie, mais la Voie avait prédéterminé leur fin. Ils n’étaient que des spectateurs sur sa route, au final. Et son chemin n’était pas devant lui, mais bien derrière lui.

« … Sans conséquence. Ils ont versé leur sang pour Homura. C’est à mon tour de le faire désormais. Ainsi est la Voie. »

La Voie le voudrait ainsi. Il se redressait dans un grincement métallique. Mais le heaume se détournait de la scène funeste. Les gantelets se fermèrent sur les pierres du rempart. D’autres déflagrations similaires à celle d’avant retentissaient. C’était un vrai champ de bataille à présent, songea l’Eien.

Il était exactement là où il était censé être. Au cœur de son propre destin. Sous le casque, les dents se serrèrent… En un simple sourire. Cette mort qui surgissait de toute part autour de lui…

Elle le complétait.

Il exhala métalliquement avant de se jeter du haut du rempart, laissant le genin pantois derrière-lui. Ses mains se rassemblèrent pour de rapides mudra. L’énergie écarlate reprenait forme, devenant une plate-forme durable sous lui, terminant sa chute pour reprendre les airs. Mais sa cible était à l’orée de l’incendie qu’il avait projeté. Elle semblait attendre son opportunité.

ETERNITY : FLIGHT PLATFORM — B

Ninjutsu Spécial

Weihan utilise du chakra pur afin de fabriquer une plateforme de forme désirée pouvant transporter deux personnes dans les airs. Demande du chakra continuellement pour être maintenu.

UTILITAIREPUISSANCE DE RANG B

Weihan comptait bien lui donner.

« Mercenaire ! »

La plate-forme rasait le sol et Weihan s’accroupissait au passage sans même ralentir, tendant un bras armuré vers la créature reptilienne, qui avait encore, pouvait-on espérer, une main pour s’y rattacher. Dans tous les cas, la plate-forme de chakra pur reprenait de l’altitude. Weihan n’eut pas à chercher très longtemps. Son katon mêlé à la force destructrice de l’héros que devait être Haruko avait dévoilé des adversaires ayant survécu. L’une était Janome lui-même, et les autres des inconnus. Ils ne lui échapperaient pas, pas tant qu’il pouvait respirer, bouger et combattre.

La plateforme piqua vers eux, alors que Weihan lui portait la main vers Siegfried, déployant l’immense lame. L’Heaume tournait la tête, peut-être pour donner des instructions au crocodile quand des sifflements survint. Une douleur sourde éclata dans son torse et dans un geste purement instinctif, l’armuré se plaça devant le mercenaire pour le protéger même s’il ne comprenait pas ce qui se passait.

KATAPHRAKT DEFENSIVE FORM II - C

Juukakijutsu

Weihan utilise une arme lourde pour se défendre d’une offensive tangible.

DEFENSEMONOCIBLEPUISSANCE DE RANG C

Weihan n’avait en effet aucune idée de la présence du filet posé par Janome, et en subit les conséquences alors que la plateforme fut soudainement cisaillée. La fatigue l’avait ralenti et son mouvement défensif ne fut que partiellement efficace alors que les fils tranchèrent à travers son armure de toute parts.

Le sang gicla dans tous les sens alors que la plate-forme devint incapable de continuer son rôle et ils s’écrasèrent sur les derniers mètres au sol. La poussière se souleva quelques instants.

Weihan respira métalliquement, alors que yeux écarlates et dogmatiques perçaient à travers la fumée relevée. Sa voix trancha à travers la forêt brûlée, la destruction et les cris des civils mourants dans la cité.

« …Janome… »

Spoiler:

Weihan eut une quinte de toux et le sang éclaboussa à travers son casque, sa main le retenant debout alors que Siegfried s’était plantée sur le sol. Il avait mal, et il sentait son sang couler d’un peu partout.

Mais il était encore vivant. Et avec un peu de chance, le mercenaire l’était aussi.

« … Tu as encore échoué à me tuer. Et maintenant… »

Et maintenant, il en paierait le prix. Car le sang de Weihan avait aussi l’avantage de tacher les fils de l’ignoble filet qu’avait dressé le déserteur. Pas sur une grande distance; mais assez pour permettre à une offensive focalisé ou un combattant averti de s’y dresser un chemin.

Spoiler:

L’heaume grinçait non pas vers le déserteur mais bien un de ses acolytes, celui qui semblait dépendre de l’utilisateur du métal.

Un cliquetis, et dans un fait peut-être surprenant, ce fut Siegfried qui se mit à vibrer. Dans un soubresaut, des lames supplémentaires jaillirent de l’espadon, de longue dagues noires suivies d’un fil bien différent de celui de Janome.

Les couteaux volants se faufilèrent entre les mailles du filet à grande vitesse pour tenter de se refermer autour du shinobi sensoriel et ainsi l’immobiliser complètement.

Lames jumelles : Condamner — A

Artefact

Weihan commande aux lames jumelles de se projeter pour débuter un ballet infernal afin d’immobiliser une cible, utilisant le fil extrêmement solide qui les relient afin de ligoter un ennemi. Les lames travaillent conjointement pour se glisser autour des membres et enrouler le fil afin d’immobiliser les mains, pieds puis le corps de la cible rapidement. Nécessite du chakra et un contact sur l’artefact continuel. Plutôt que se briser, le fil se relâche immédiatement si une force excessive est appliquée pour libérer les cibles.

ATTAQUEMonocibleRapideEntrave TotalePUISSANCE DE RANG A-

Weihan se cramponna à la garde de Siegfried, sentant ses jambes fragiles sous lui. C’était un combat contre la fatigue, la perte de sang et le manque de chakra désormais. Chaque seconde compterait.

Spoiler:

« -… Voyons qui a davantage foi… En sa cause… »

Yolo x 2

Spoiler:

Jeu 22 Aoû - 21:15 Expérience : 896 Messages : 263

▶ Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 2 – À l'Arche Sacrée

ハンティング

Je me pensais inarrêtable, la fierté des portes dites célestes m’était tellement montée à la tête qu’avec le support de mon frère, j’avais espéré vaincre. Malheureusement, ni la puissance dévastatrice de mon attaque, ni même le brasier de mon partenaire n’avait pu faire mouche.

Malgré les flammes qui obstruaient ma vision je pouvais discerner l’horreur de la scène. Nos attaques combinées avaient causé bien des morts et les cris eux, ne pouvaient être dissimulés par un quelconque jutsu. Cette horreur ne venait pas seule, puisque je pouvais aussi humer les corps humains brûlant à même le sol. Un sentiment naturel de dégoût, malgré mon état extasié par les portes, me vint.

Le chakra affluait dans mon corps comme jamais il ne l’avait fait, je me sentais plus puissant que jamais et pourtant… j’avais failli. La quatrième porte n’avait pas été suffisante pour mettre à bas mes ennemis. Je devais être plus puissant, plus rapide et je ne voyais qu’une seule façon de résoudre cette équation : l’ouverture de la cinquième porte.

« Mon corps, ma santé ou même ma vie, rien n’a plus d’importance que ce qui est en train de se jouer à cet instant. Vous avez osé perturber l’existence paisible de ma patrie, vous avez osé prendre ce qui leur était plus cher et même leurs propres vies… »

TÔMON.

« Préparez vous à perdre les vôtres. »

Bien que mon liquide écarlate coulait à même mon corps, une aura dorée vint m’entourer rapidement. Cette énergie étincelante, contrastant avec le macabre de l’occasion, vint même colorer légèrement ma chevelure. Le chakra s’emballait tellement qu’il modifiait à lui seul le paysage autour de moi. Le retour en arrière n’était plus possible.

Les pupilles toujours rivées sur mes ennemis, j’étais prêt à respecter ma promesse.

Les muscles contractés, je me préparais à exécuter une attaque à distance à l’aide de mon poing droit. Mon corps entier était en mouvement et bien que j’étais dorénavant à distance de mes ennemis, je savais que ce coup allait les rejoindre aussi rapidement que si j’étais à leur niveau. C’était l’une des particularités de cette porte mais elle demandait beaucoup d’énergie et de sacrifices.

« Crevez. »

Bien que je me répétais, cette fois-ci, c’était comme si j’avais repris mon esprit et était quelque peu… plus lucide. C’était comme si, j’avais perçu Retsuko l’once d’un instant, ce qui avait permis de reprendre mes esprits. J’en avais conscience mais cela me rappelait juste la raison de mon existence sur cette terre.

Mes ennemis, quant à eux, ne comptaient pas attendre. Si bien qu’une attaque similaire à la précédente fit son apparition. Je comptais sur mes portes pour me maintenir en vie mais, je me doutais bien qu’une attaque comme celle-ci mettrait fin à la mienne.

Peu importe, je devais finir mon attaque.

Alors que le ciel menaçait encore de me tomber sur la tête, ma vie défila devant mes yeux. Je me souvenais de mon enfance avec Retsuko, de sa musique ensorcelante, de ses crises, de son amour-... Je me souvenais aussi de mon enfance difficile au sein des Nara, de mon paternel et de son éducation. Peu importe le fil de mon histoire, je ne pouvais m’empêcher de mettre ma sœur au centre de chaque chose. Elle allait me manquer, terriblement.

« Adieu Retsuko, je veillerai sur toi depuis l’au-delà. »

En vain, bien que je comptais asséner mon coup, une silhouette fit soudainement son apparition dans les airs. Une silhouette noire que je pouvais à peine discerner mais qu’aucun ne pouvait ignorer, de par son aura. Un seul son salvateur suffit, un seul mouvement, le plus précis qui m’avait été donné de voir dans ma vie d’homme… la technique qui aurait mettre un terme à ma vie, n’était plus. Le ciel s’était comme fendu en deux et quelques instants plus tard, la silhouette se positionna à mes côtés, comme si cette scène avait été parfaitement esquissée.

Voilà une dette, que je ne pourrai certainement jamais rembourser.

La colère, la tristesse, la peur, c’était comme si tout s’était envolé d’un seul mouvement de la part de l'honorable homme qui était maintenant à mes côtés. Il n’avait pas seulement fait disparaître la technique qui devait me mettre à mort, il m’avait apaisé. J’avais l’impression d’avoir un instant, assisté à la floraison des cerisiers.

« Senchi-sama-... »

J’avais décidé de ne pas trop m’attarder sur cet homme et de rester les yeux rivés sur nos adversaires de ce jour, qui pouvaient d’ailleurs être les derniers pour ma part. La présence de cette légende me rassurait et il venait de me sauver la vie mais… ce n’était pas pour autant gagné.

« Merci. Je vous prie de croire que je n’ai pas tout mon temps… Je viens d’ouvrir la cinquième porte, je ne tiendrai pas longtemps à moins d’ouvrir la sixième et… je doute de pouvoir l’encaisser. Voici tout ce que je sais... »

< . . . . >

« Si je ne meurs pas aujourd’hui, je vous serai redevable jusqu’à la fin de mes jours. Je vais vous demander une dernière faveur cela dit, je vais annihiler le manipulateur de métal alors… »

Mon chakra s’emballa soudainement, comme si mon corps répondait à l’appel du sang.

« Faites ce que vous avez à faire.. »

Et grâce à la puissance des portes et à ma vitesse, je m’étais projeté dans les cieux, tout comme mon confrère auparavant. C’était bien moins théâtral mais pas moins efficace… Cette technique, je ne pouvais que l’accomplir partiellement, j’espérais que cela allait être suffisant en ce jour. Le choix d’avoir rejoint ce combat était peut être discutable, j’avais laissé de nombreuses vies entre les mains de mes homologues. Par cette décision, beaucoup avait péri et ces cris de douleurs ne m’abandonneront jamais, même dans la mort. Mais… cela m’obligeait. Cela m’obligeait à donner mon être pour que les générations suivantes puissent s’épanouir, comme les sakura.

Je me tenais maintenant droit dans les airs, les bras grands ouverts, paumes vers l'extérieur. Mon corps formait une croix parfaite. Je sentis l'énergie affluer dans mes membres tendus, mon chakra circulant puissamment jusqu'au bout de mes doigts. En une fraction de seconde, j’avais rassemblé toute ma force et mon chakra. Mes mains fendirent l'air à une vitesse fulgurante, se rapprochant l'une de l'autre. Au moment de l'impact, mes paumes se heurtèrent violemment dans un claquement assourdissant.

L'onde de choc fut instantanée. Une colonne d'air comprimé, chargée de chakra, jaillit de mes mains jointes. Elle fila droit vers mon adversaire, telle une lance de chakra invisible et dévastatrice, fendant l'air avec une puissance inouïe.

Profitant de ma vitesse inouie, je m’étais déplacé rapidement dans le dos de mon adversaire, me réceptionnant sur un pan de terre à moitié détruit par nos précédents affrontements. À l’impact, bien que je me sentais plus puissant que je mais, je pus sentir les premiers contre-coups des portes et de la première attaque encaissée…

Néanmoins il était temps d’assener la frappe la plus chirurgicale qui m’était possible de faire. Fendant à nouveau l’air, j’avais envoyé mon poing au niveau du cœur de mon adversaire, comme si mon souhait était de l’arrêter net. La vitesse, alliée à la force, à la rapidité de cette attaque rendait cette offensive… compliquée à éviter.

Peu après cette attaque, une douleur intramusculaire s’était propagée à tout mon corps, laissant passer quelques gémissements et un crachat de sang sur mon adversaire.

Mais ce n’était pas fini, je ne pouvais compter que sur une dernière attaque pour terminer le travail, une seule.

TASOGARE NO KUJAKU

Spoiler:

Mar 27 Aoû - 23:42 Expérience : 820 Messages : 318

▶ Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 2 – À l'Arche Sacrée

♩À charge de revanche – l'Arche sacrée début de l'automne 83, pays du feu – ft. Eien no Weihan, Nara Haruko & Nara Yui

La paume de Shānyùe s'effondra sur les lèvres du sous-fifre, scellées par le bois que les hommes avaient rendu ébène, le bout de ses doigts enfoncé dans la chair creuse de ses joues. Ses iris mordorés se plissèrent à ses paroles avortées, fendues par les murmures sourds que soupiraient les morts à son oreille. À l'ouest... tu as entendu ?
Son regard s'éleva, lentement, vers la courbe que traçait l'astre solaire lorsqu'il s'éteignait, agonisant derrière les monts et les marées. L'ocre bercé dans ses yeux trouva ses teintes dans les dédales du ciel, embrasé par les couleurs d'une forêt mourante. L'imprudent avait désigné le couchant ; le Seijuu n'y voyait que le reflet d'un flot d'âmes fuyant ces terres, trop apeurés pour tenter d'en abattre les derniers remparts.

Un craquement retentit – celui du crâne du fuyard contre le sol, dont la conscience s'évaporait doucement dans les limbes de son esprit, à défaut de la vie dans ses veines. Ôté de la combativité d'une âme à l'éveil et d'un corps aspirant à combattre, l'homme ne saurait fuir – là était tout ce qui lui importait. Il demeurerait enchaîné à ses propres os brisés, donné tout entier à le retrouver lorsqu'il en aurait terminé ; et alors que son échine se redressait doucement en abandonnant l'ombre de son appendice de reptile derrière lui, ses écailles marbrant son corps à l'en peindre de toutes leurs meurtrissures, son attention fut arrachée de la flèche de l'Occident par l'écho d'une voix – celle d'un vivant.

« Mercenaire ! »

Ses iris se tournèrent vers leur source, trouvèrent là l'ombre de l'armure de plus tôt dont les dons l'élevaient parmi les serviteurs du vent et des brises. Les paupières plissées, Shānyùe observa sa course ; discerna, dans le coin de son œil, les courbes étriquées de silhouettes que le feu avait manqué de dévorer à défaut de révéler. Celles de leurs ennemis. Il ne pouvait les distinguer clairement de là où il se trouvait – la cause de cette main tendue qui l'invitait à se glisser à ses flancs, sous l'arche d'un firmament qui peinait à percer les lueurs du jour. Lorsque notre absence ne risquera plus de mettre en danger mon engagement, soyez certains que je vous suivrais. Celle, au loin, de l'un des comparses de cette sentinelle de fer qu'une autre était venue sauver du crépitement d'un orage que leurs opposant abattaient sur son corps.

Et certainement qu'il obtiendrait bien plus d'égards de ces tout-puissants avec le sang de l'un de ces adjuvants, plutôt que celui d’une âme fauchée sur le flanc.

Alors lorsque l'armure humaine tendit le poing pour l'inviter à siéger à ses côtés, le reptile acquiesça, presque imperceptiblement. Les écailles qui paraient sa peau se révulsèrent d'un frisson que la brise avait glissé sur son échine, trempée par l'écume d'une pierre et assiégée par le métal de ces gargouilles ; et lorsque le plateau forgé par l'homme de foi se dévoila devant lui, Shānyùe la saisit, hissa son corps d'un bond sur ses revers, ses griffes ancrées dans sa chair illusoire. Son regard crépusculaire embrassa l'horizon, affiné par les rayons d'un astre étouffé de mille nuages de suie – l'incendie n'avait pas encore cessé, revigoré de racines, de branches et de braises que seuls le couvert du temps ou de l'océan pourraient apaiser. Mais là, dans cette immensité dépossédée de toute chose pour la combler, leur but devenait aussi limpide que le sol de cette forêt calcinée : abattre, sans nom à se référer ni passé à connaître. À la différence qu'il n'étaient point enfants du Son dont toute nuque devait rompre ; dont tout désir devait irradier son âme. Simplement des êtres que l'on avait pointés du doigt et ordonné de mourir – si cela devait être son œuvre et celle de ces hommes aujourd'hui, elle le serait.

L'attention du Seijuu se fixa sur leurs ombres, au loin – au point où son corps s'apprêta à bondir de ce plateau pour les rejoindre et mettre à bien ce que l'on attendait de lui ; mais à l'instant où ses pieds se préparaient à relâcher ce peu d'attache qu'ils détenaient encore, un liquide poisseux éclaboussa son visage. Du sang. Celui de l'armure, lorsqu'il éleva son regard vers lui ; d'abord fin, puis aussi puissant qu'un torrent, sa peau de métal déchirée par milliers sans que rien ne trône devant eux. La ligne d'un horizon dépourvu de tout heurt... et celles, discrètes, d'autant de filons sur lesquels se réverbéraient le flux carmin de sa vie. Un piège. Il pouvait le voir aux réactions du heaume, à la manière dont ses mains s'entremêlaient pour placer sa lame au-devant de ces brins tendus, guidé par la surprise et la crainte de leur morsure sur son corps. Certains s'accumulaient au-devant du tranchant sans céder, d'autres traversaient sa chair – alors par l'instinct le plus primaire, la peau de Shānyùe se couvrit des centaines de squames ensommeillées sous son couvert pour l'en protéger, avant de refermer sa poigne sur le bras de l'armure. Sa force le tira en arrière autant qu'elle projeta le reptile au-devant de son rempart, échangeant leurs places pour épargner le peu de souffle de vie qui demeurait dans les veines du soldat. Ce qui fut autrefois fer se substitua à l'animalité des écailles jonchant ses membres, aux griffes qui s'élançaient face à ces fils que Weihan avait révélés par son sang pour les trancher sur leurs revers acérés – d’autant d’atours, dans son sacrifice, que le heaume lui avait offert en l’empêchant de frapper à l'aveugle dans cette nuée d'attaches transparentes. Ceux que la lame avait rassemblé cédèrent sous ses coups, les suivants en firent de même ; au point de sculpter une échappée dans ce filet invisible jusqu'à ce que la plateforme commandée par l'armure s'élève à nouveau, dénudée de tout obstacle.

Le Seijuu adressa un regard par-dessus son épaule au soldat tandis que des squames s'arrachaient de sa peau meurtrie par les filons, succédés par de nouveaux qui viendraient trouver leur dessein. Il était en vie, capable de se battre si l'on ne s'attardait pas sur les chairs sanguinolentes qu'étaient devenus ses membres. Suffisamment pour redresser le poids mort de son corps et celui de sa cuirasse, suffisamment pour refuser à Izanagi de s'emparer de lui. Un rictus para les lèvres du reptile, entre l’amusement et la fascination. Peut-être était-il aliéné, lui aussi, à frôler tant la mort qu’il pourrait l’embrasser à chaque instant.

Alors lorsqu'il le vit abandonner son épée-égide pour saisir deux lames jumelles, le tranchant crépitant d'un désir ardent de faire pleuvoir leur colère sur les impies à sa foi, Shānyùe s'agenouilla de nouveau, son regard ancré sur les trois ombres qui s'épanchaient sur le sol – et dès que le craquement du tonnerre retentit dans son échine, son ombre s'abandonna au vide. Il pouvait sentir le vent bafouer ses traits, lécher les plaies dont les filons avaient marbré sa peau, le sifflement clément de l'alizée qui lui soupirait de relever sa garde.

Son corps s'encastra dans la terre d'un seul coup ; dans le grondement de l'orage retentissant dans son dos que l'armure avait invoqué sur cette clairière désolée, au milieu des braises et d'une nature bafouée. Sa dextre avait raclé le sol, niché le bout de ses ongles devenues griffes dans ce hameau de cendres – trouvé son ancrage au creux de la roche et de la pierre. Là, son regard avait dardé les silhouettes devant lui, dénudé leur faiblesses et leurs injures ; et son pied avait fusé, l'échine tordue vers le manieur de métal pour le repousser – oser fracasser son être dans ces mêmes fils invisibles qui avaient déchiré les leurs. Un simple retour des choses, qui ne faisait que laisser profiler le sort auquel les soldats du Feu s'apprêtaient à le condamner.

Ses iris eurent à peine le temps de discerner l'ombre d'Haruko briser l'écart qui l'avait séparé des leurs, fulminant d'une frénésie que nul ne l'avait jamais obligé à concevoir ; il l'avait vu fondre sur l'homme qu'il venait d'éjecter – une seconde, à peine, avant que son corps vrille sur lui-même pour mieux sévir à son arrière. Sa senestre s'était déformée sous un angle infâme, où les squames se succédaient, aussi décharnés qu'ils étaient appelés à s'aiguiser sur une autre chair – et le premier coup fusa comme une extension de lui-même sur la silhouette du senseur, d'un appendice enserrant sa gorge pour s'assurer qu'il ne s'échapperait pas de la morsure du tonnerre. Le second cueillît ses côtes, le troisième le creux de son torse – les suivants saisirent ses membres pour les broyer et les distordre, autant de fois qu'il le fallut, autant de fois qu'il le faudrait ; jusqu'à ce que le seul juge de leurs actes concède son opprobre.

Ses pieds roulèrent sur la poussière mêlée d'ocre et de granit ; sa poigne enserra le visage du plus faible – là, son âme se déroba aux griffes du marionnettiste, bondissant au-delà de leur étau. Le corps de Shānyùe roula sur les berges de la forêt calcinée, revint une fois sur ses pas pour aviser les ombres dans son dos – celle des soldats comme de leurs opposants, en condamnant l'un d'entre eux à siéger sous son poids. Ses doigts forcèrent un chemin dans le gosier de leur maillon faible alors qu'il se dérobait au-delà de l'emprise du pyromane, empêchèrent sa mâchoire de cisailler cette langue dont les mots se loveraient d'or à leurs oreilles.
Il n'avait que faire de sa vie : sa valeur siégeait dans les mots avortés sur ses lèvres, sur les savoirs qui dominaient son esprit et les filons que ses sens dressaient entre tous. Et au Shogunat elles reviendraient, en égalant le pesant des murmures qui lui serait versés sur les siens qui arboraient d'autres lieux.

récapitulatif:

Ven 30 Aoû - 17:32 Expérience : 1525 Messages : 780

▶ Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 2 – À l'Arche Sacrée

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Du côté d’Homura...

A Homura, on ne pouvait plus parler de sérénité et de calme, même si plus le temps passait, moins il y avait de dangers imminents. L'Alliance avait dorénavant cessé quasiment toute action visant à tuer des civils d’une quelconque façon. Les habitations qui devaient être détruites l’avaient été, la réserve de chakra de Janome ne lui permettait plus d'assurer la manipulation des civils et alors que les traîtres s’enfuyaient - ou tentaient en tout cas -, Homura reprenait ses droits. La surprise était passée et comme l’avait si bien indiqué Eimei quelques instants plus tôt, la perspective de contre-attaque était enfin visible. Du côté de tous les quartiers précédemment attaqués par une nouvelle vague de monstres Kinton, les présences métalliques étaient rapidement retrouvées écrasées, fondues, tranchées et réduites globalement à néant : c'était bel et bien ce qui était attendu de tous les plus puissants shinobis d’Homura. Ils perdaient leur temps ici contre l’Alliance, et c'était ce que vos antagonistes voulaient même si cela devait durer quelques secondes supplémentaires, mais tant de vies pouvaient être épargnées et cela était essentiel pour la mémoire de l'humanité.

Alors les quartiers se rendirent rapidement vides de tout danger. Il ne restait qu’un silence seulement brisé par le cri de ceux qui s'égosillaient pour demander de l’aide, souvent écrasés par des décombres, ou blessés dangereusement par les traîtres et les manipulés. Et c'est dans cette direction que la plus grande majorité d’Homura se tourna : il fallait rétablir l’ordre et la sérénité au sein même du village et cela pouvait prendre des semaines, voire des mois, peut-être même des années et des vies si cela pouvait effacer le traumatisme des plus grands blessés.

Kyojin, Amano et Kaito en seraient reconnus pour cela, eux aussi. Leurs efforts conjoints n’avaient pas pu permettre de sauver ceux pour qui l’urgence était trop absolue. Toutefois, leurs initiatives permirent à leur quartier et aux alentours de s’organiser de manière bien plus efficiente… d’innombrables avaient pu être pris en charge par les autorités, que ce soit par des soutiens physiques ou psychologiques, et les informations avaient pu se balader librement et tout aussi efficacement au sein d’Homura grâce à la répartition ingénieuse de Kaito. Vous vîntes d’accomplir ce que tout shinobi digne avait le devoir de faire : aux yeux des ninjas et des civils également, pendant que d’autres se salirent les mains et l’image pour une cause pourtant tout aussi juste, vous fîtes partis de ceux qui avaient rendu prioritaire la sauvegarde des civils. Et d’un point de vue politique, cela était plus qu’essentiel : c'était une obligation.

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Du côté de Katsuki et Kaïto...

En usant de ses défenses, Kaïto venait d'assurer à Katsuki une défense quasiment parfaite. Tout avait été pensé pour ralentir la technique qui était arrivée sur le grand colosse : d'abord par les murs rapides, il se laissa le temps de préparer le grand dôme qui, tous ensemble, permirent de laisser le temps à la grande défense de se hisser jusqu'à protéger complètement son grand corps. Il fut ainsi hors de tout danger, apte à changer de cible, capable de charger une nouvelle fois vers ses prochaines cibles : celles de l'Est qui, avec un peu de chance, grouperaient au moins une personne "originale" parmi tous les clones qui avaient été créés.

Ici, le piège n'avait été que moindre, contrairement au Sud. Vos adversaires n'étaient plus dans l'optique de durer très longtemps, peut-être de blesser juste assez pour empêcher d'autres personnes de se rajouter au conflit qui allait avoir lieu au Sud. Katsuki explosa une nouvelle fois le trio, sans aucun problème. Mais un goût amer se déposa dans sa bouche et dans son esprit... Cette fois encore, il s'agissait de clones. Cela libérait Homura d'une partie de son danger, mais même cela n'avait plus trop de sens tant Homura se libérait de ses chaînes. Par contre, il y avait tout autour du groupe de l'Est des traîtres de l'Alliance qui coururent en tout sens. Et parmi eux, une voix sortit du lot.

« RAKENSHI-SAN ! QU'EST-CE QU'ON FAIT ?! »

Un nom ressortait de ce groupe. Un nom qui devait en savoir plus que les autres. Une cible parfaite à récupérer si jamais vous échouiez à obtenir le corps vivant de l'un de vos adversaires. Peut-être qu'il devenait une cible prioritaire pour Katsuki, au vu du temps qui lui restait.

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Du côté de l'Alliance, au Sud...

Yamamoto Janome,
Terroriste ex Homura-jin ;

Kinzoku,
Manipulateur du Kinton ;

Tanchiki,
Ninja expert en sensorialité.

En sentant la fin arriver, Tankichi avait largement diminué sa technique de détection de zone afin de laisser place à une technique bien plus appropriée. Toujours soucieux de sonder les horizons, il mit plutôt l'accent sur une technique d’anticipation de très haut rang qui allait être nécessaire dans un futur très proche. Parce que tous le savaient, que ce soit d’Homura ou même de l’Alliance, l’effet de surprise se dissipait au fur et au mesure que le temps passait et Homura reprenait du terrain. De proies ils devenaient enfin les chasseurs, ce fut notamment avec la première apparition de Fujiwara Senchi que le vent de la rébellion souffla… la Capitale allait bientôt rejoindre les courageux qui s'étaient déjà heurtés au danger et d'autres corps tomberaient cette fois, seulement plus ceux des civils.

« Les clones du l’Est ont été vaincus à leur tour ! Tout s’accélère Janome-sama ! Fujiwara Senchi et les autres shinobis d’Homura vont nous attaquer d’ici très peu de temps ! Déployez le portail ! »

Le Yamamoto ne se fit pas prier et, comme s’il accordait une confiance complète en le jugement de son acolyte, il invoqua un grand parchemin à partir d’un sceau caché sur son bras. Il le déplia pendant que tout s’excita, alors qu’il commençait à percevoir que les fils qu’il avait tendu commençaient à être découpés par le sabre et par les armures, et en le déposant au sol, en le faisant rouler sur toute sa largeur, il laissa la technique s’activer.

Entre temps, c'était avec vos attaques que vos adversaires devaient négocier.

La combinaison de Weihan et de Shānyùe permit de créer un passage non négligeable vers le trio qui semblait être celui des originels. Weihan y récolta le fruit de bien des douleurs, en voyant sa peau se lacérer sous la finesse et la dureté de tous ces fils si fins qui creusèrent sa peau à de nombreux endroits. Il put sentir de profondes entailles l'arracher, venir parfois côtoyer certains de ses os, faisant couler son sang abondamment à de multiples endroits. Le Seijuu, lui, en prenant la place du guerrier, se montra bastion plus robuste encore ; sous la dureté de l'armure qu'il venait de revêtir, il s'en sortit indemne, et en y adaptant des frappes tranchantes aidées par ses écailles, il permit de créer ce passage non négligeable vers vos antagonistes. La Voie y vit une route privilégiée, un endroit qu'il allait pouvoir honorer d'une arme qui avait, quelques semaines auparavant, appartenue à l'homme masqué – maintenant effondré sur le sol, ne disposant de plus aucun chakra ni de plus aucune énergie, Janome l'ayant relâché –.

Alors vous les attaquâtes, tous les trois, surtout Kinzoku et Tankichi. Vous ciblâtes ces deux personnes en laissant Janome de côté, bien décidés à récupérer plus faible que ce maître de la manipulation. Et vos adversaires vous eûtes même largement anticipé – grâce à la technique de Tankichi –. Avec leur chakra restant, pendant que le portail continuait de prendre le temps de s'ouvrir, vos adversaires s'agitèrent et, sous la pression et sous la menace que vous représentâtes, ils commencèrent déjà à répondre par les mudras. Kinzoku chercha à se défendre efficacement, avec tout le chakra qui lui restait, constatant visiblement qu'il ne pouvait strictement rien faire en terme de force offensive pour Haruko, il mit la plupart de ses efforts sur une défense qui devait au moins lui assurer la survie, sous les grosses projections de puissance irradiante qu'envoya le Nara. Quant à Tanchiki, il sortit lui ses kunais, bien préparés à se parer à toute offensive physique, du chakra entourant ses membres alors même qu'il s'apprêtait à riposter...

Mais soudainement, le sol fut complètement noirci. Une ombre s'agrandit avec une vitesse impressionnante, presque instantanée, formant un gigantesque cercle de jais dans laquelle vous fûtes tous compris, alliés comme ennemis.

Son chakra réapparut, jusqu'à ce que sa silhouette ne fut maintenant évidente lorsqu'elle s'échappa du sol.

Nara Kuenai,
Cheffe du clan
Nara

« NINPŌ - JIGOKU NO KAGE »

L'ombre déjà étendue prit toute la place. Et dans toute la maîtrise de chakra que la cheffe de clan pouvait déployer, non seulement cela ne vous affecta pas, mais elle parvint à capturer l'intégralité du trinôme qui venait justement de tenter de se défendre. Alors cela se répercuta à la fois sur la capacité d'action de Janome. Le filet du démon, initialement prévu pour piéger toutes les entrées, servit cette fois à tenter de rallier ses alliés. Malgré le fait que Shānyùe venait d'asséner un coup surpuissant sur Tankichi, le même qui venait de se faire immobiliser par Kuenai puis par la technique de Weihan, avant toute autre répercussion, tous les fils de Janome qui étaient tendus autour de lui revinrent à lui en se connectant à ses doigts. En cela, il comptait non seulement vous blesser mortellement, mais également récupérer les corps – morts ou vifs – de ses compagnons avant de partir. Alors, tout s'agita, les fils de chakra fins et tranchants revinrent vers vous et à ce moment-là, sauf Haruko, vous eûtes tous raison de craindre la mort.

Car elle passa très proche de vous.

Fujiwara Senchi,
Chef du clan Fujiwara

« KIRIHANASU ! »

Mais ce fut sans compter les lames de chakra de Senchi qui vinrent dans tous les sens, dans toutes les directions. Elles vinrent sectionner l'intégralité des fils de chakra de Janome, qu'il pouvait se permettre de voir avec l'éveil de son Zen. Il les ressentait, sûrement. Alors les fils furent sectionnés, le corps de Kinzoku fut complètement laissé au grand pouvoir destructeur que venait de déployer le Chûunin et si lui fut complètement exterminé sous toute cette puissance dévastatrice, Tanchiki, lui, encaissa de plein fouet les techniques de Shānyùe qui le mirent k.o en un rien de temps.

« Vous connaissiez le sort réservé à ceux qui se font capturer, mh ? »

Son corps, pourtant immobile, traversa le parchemin que des fils avaient, par sa simple volonté, attirés à lui. Sa silhouette traversa petit à petit le portail qui semblait donner sur une destination lointaine, sûrement hors du pays du feu. Le parchemin avança, l'englobant rapidement dans son enceinte alors que son corps disparaissait tout aussi vite.

« JANOMEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE ! »

Senchi s'écria et commença à s'élancer mais, ce fut déjà bien trop tard.

Alors qu'il disparut par le portail généré par le parchemin, ce même portail disparaissant tout juste lorsque sa silhouette eut passé le seuil – et laissant un parchemin vierge –, vous pûtes entendre et ressentir deux grandes détonations. D'un mudra, les corps de Tanchiki et de Kinzoku venaient d'exploser dans un gigantesque nuage de fumée, vous laissant en proie à toutes ces brûlures incandescentes. Il ne vous fallait vous défendre plus que de cela avant de retourner auprès des vôtres, déjà pour vous préoccuper de vous et puis, si vous en aviez la santé, de pouvoir vous occuper de tous ces civils qui avaient besoin d'aide.

Ce fut sans compter les mémoires chakratiques de ceux qui s'éveillèrent au Kinton, car cette jour-là, ce souvenir fut rendu au Yuusei.

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Mar 3 Sep - 4:44 Expérience : 808 Messages : 265

▶ Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 2 – À l'Arche Sacrée

Siegfried comme une bouée de sauvetage, l’Eien s’y cramponnait avec un désespoir sauvage. De larges craquelures sur son armure révélaient une peau blanche et inondée de sang, et à chaque respiration, une brume écarlate exhalait des grilles du heaume. Mais des lueurs écarlates, là où ces yeux auraient dû être, persistaient. Elles refusaient de lâcher prise.

La Voie la VOIE LA VOIE LA VOIE LA VOIE LA VOIE LA VOIE LA VOIE LA VOIE –

Si ce n’était de l’intervention du mercenaire, il n’aurait pas peut-être pas survécu à l’arrivée dans le champ de fils de Janome. Weihan avait voulu le protéger, mais c’était bien le contraire qui avait eu lieu au final. Hérétique ou non… Cet étranger avait plus de cœur qu’il n’avait semblé à l’origine. Peut-être que Weihan l’avait jugé trop vite… Si la Voie le voulait, il rectifierait cette erreur.

Les gestes d’Haruko étaient trop rapides à suivre à l’œil nu, et son attention trop divisée pour comprendre tout ce qui se passait. Une immense ombre sous leur pied lui faisait craindre le pire mais soudainement paralysait encore davantage leurs adversaires. Weihan pouvait sentir la peur qui commençait à les étreindre. Le chaos qu’ils avaient semé à Homura se retournait contre eux. La Paix cherchait vengeance.

Soudainement, des milliers d’éclats revenaient vers eux. Les fils de Janome. C’était la fin, songea Weihan. Il remerciait la Voie silencieusement de l’avoir guidé jusqu’à cet instant de gloire.

Il ne regrettait rien.

Mais rien ne se passa. Le chef des samurais, le même ayant sauvé la vie d’Haruko, venait de tous les sauver à nouveau. Le Heaume reportait son attention en avant. Le mercenaire venait de mettre hors combat le senseur et l’utilisateur de métal… Il n’en restait rien.

Weihan relâcha sa technique et les lames jumelles revinrent à lui avant de s’ancrer à nouveau dans son arme.

Les mots de Janome tranchèrent dans l’air comme ces fils l’avait fait quelques instants plus tôt. Un silence de mort, puis un craquement, et les deux vaincus explosèrent. À travers le heaume, les flammes dogmatiques se figèrent.

Weihan releva un bras ensanglanté.

***

La poussière les engouffra, balayant la zone. D’abord rien, puis on pouvait voir des lueurs écarlates. Hormis les bourrasques produites par les explosions, ils semblaient avoir été épargnés, pour une raison précise. Le chakra des sceaux vire-voltaient dans l’air, une tornade rouge sang qui traversait l’espace pour se refermer dans la paume dégoulinante de sang de Weihan. Neutralisées, absorbées dans un jutsu qui promettait d’être le dernier.

END ETERNITY : REMOVAL REQUIEM — A

Ninjutsu Spécial

Weihan effectue des mudras avant de répandre son chakra pur sur une grande zone pour aspirer entièrement ou significativement le chakra de toutes techniques adverses. Les techniques sont neutralisées ou VOIEnt leur potentiel décliner significativement.

DéfenseMulticibleMonodirectionellePUISSANCE DE RANG A-

« Tu as ta réponse… Janome… »

LA VOIE LA VOIE LA VOIE LA VOIE LA VOIE LA VOIE LA VOIE La VOiE lA vOiE la voie… voi-

Un instant de silence, puis Weihan s’écrasait à genou puis à plat-ventre dans une cacophonie de fer froissé. L’inconscience le guettait alors que le sang formait une mare sous lui, mais dans les limbes de ses dernières pensées, le chuunin songea qu’il avait eu une étrange sensation au moment où Haruko avait tué le manieur de métal. Comme un rêve oublié qui revenait soudainement à la mémoire. Impossible de même imaginer ce que ça pouvait vouloir dire.

Il espérait qu’Haruko était sauf.

Il espérait avoir servi la Voie.

C’est ainsi.

Le fier guerrier s'abandonna aux ombres de l'inconscience.

Spoiler:

Jeu 5 Sep - 23:25 Expérience : 896 Messages : 263

▶ Sujet: Re: À charge de revanche, groupe 2 – À l'Arche Sacrée

ハンティング

Tout était si rapide que je parvenais à peine à conserver la maîtrise de mon corps, c’était comme si l’instinct avait pris le dessus. Ma cible était là, virevoltant sous les différentes techniques utilisées par mes confrères ou moi-même. Malgré ma torpeur et ma détermination sans faille, j’avais pu voir mes homologues se démener autant que j’avais pu le faire, voire bien plus.

Alors que mes muscles criaient à l’agonie, tandis que j’avais foncé droit vers l’ennemi, une voix familière fit écho dans mon âme. C’était elle, sans nul doute, le cerveau de Homura sans qui, tout aurait pu s’effondrer dès les premières minutes… elle était là.

Yukith m’avait fait parvenir des informations pendant mes nombreux assauts, elle n’avait pu discerner aucune trace de Kuenai. Je comprenais maintenant pourquoi c’était le cas, elle avait utilisé une technique de très haut niveau. Tout comme Senchi, elle avait été digne de son rang. Je ne pus dissimuler ma joie, si bien qu’un sourire s’était dessiné malgré mon visage recouvert de liquide écarlate et un œil à moitié ouvert.

De ma position, j’avais aussi pu observer la bravoure du mercenaire, qui s’était parfaitement synchronisé avec le colosse, mon frère d’armes. Je ne voyais pas comment on pouvait perdre, avec autant de futures légendes.

Galvanisé par ces hommes, cette femme et les portes, j’avais alors pu complètement déchaîner la puissance des portes et mettre à terre le manieur de métal. Peu importe les protections, quels que soient les stratagèmes, rien n’avait pu arrêter le don que les dieux m’avaient légué. Les braises incandescentes à même le sol, preuve de ma dernière offensive, j’avais posé mon regard sur cet homme qui avait causé tant de douleurs au mien. Rien ne pouvait contenir cette colère, qui était à deux doigts de m’inviter à ne laisser plus aucune trace de cet homme-...

Mais le destin en avait décidé autrement : Mon corps était figé. J’étais comme cloué à même le sol. C'étaient les prémices du contrecoup du Hachimon. Je savais que sous peu, des douleurs me prendraient, me laissant agoniser au même niveau que l’ennemi que j’avais mis à bas.

Paralysé, je ne pus observer que la scène finale, la conclusion de notre contre-attaque. Senchi s’était démené, mais cela n’avait pas suffi. Et pire encore, voilà qu’un danger d’explosion pointait le bout de son nez. Le moment était très mal choisi, j’aurais pu tenter d’esquiver en faisant un bond en arrière, mais mon corps ne répondait plus. Les éclairs, puis une explosion, n’était-ce pas le moment de rejoindre ma famille biologique ?

Les yeux fermés, laissant la fumée envahir l’espace, j’attendis mon châtiment.

Mais mon heure n’était pas venue, puisqu’il était là. Oui, il était là comme il l’avait été auparavant et le serait certainement à tout jamais. Je pus ressentir son chakra pur envahir la zone pour nous couvrir et me protéger de cette offensive. J’avais pu le regarder du coin de l’œil, impuissant et malgré ma condition –... Cet homme forçait l’admiration, il faisait bien plus que jamais honneur à son rang. Au-delà du devoir, en ce jour, c’était comme s’il avait forgé un lien fraternel qui nous unirait à tout jamais. Si bien que même dans les tréfonds des enfers, je le ramènerai à la lumière, quitte à périr à sa place.

« Fermeture. »

Les yeux écarquillés et un gémissement de douleur plus tard, je pus apercevoir mon serpent qui me faisait face. Comment avait-elle pu être aussi rapide ?

Peu importe la technicité de son apparition, elle venait d’activer comme un sceau brûlant sur ma poitrine. Sans réellement comprendre comment elle était parvenue à faire cela, je pus sentir qu’elle avait, par son jutsu, fermé la cinquième porte.

« Tu en as trop fait humain. »

Et commença le bal de la douleur.

Spoiler:

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