Ven 20 Sep - 22:26
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▶ Sujet: [Solo, Trame] « Attends l'Orage. » ▬ Tatsumi Attends l'OrageDu pas des passants, un bruit, si las qu’en rappellerait martellement d’une pluie.
Tout autour, encore, s’en affairaient les fourmis si inlassables de leurs petits corps à aller, être ailleurs, s’en aller et venir, danse sans cœur d’une Kumo qu’en vivait, ruche aux Aburame, n’en étant qu’à déborder comme si prête à en e x p l o s e r -Comme si elle le pouvait. Plus solide, pourtant, malgré flanchantes fondations, plus solide, d’un tant de toustes veillant d’attention. En était de ces bons c h i e n s , Tatsumi. Si sage, si docile, s’en exécuterait basses besognes sans même ordre, sans en battre d’un cil, si bon d’initiatives si viles ? Pernicieux de remords exhumés, l’en voilà d’un quoi il s’en rabaisserait, si enclin à s’assumer vicié d’un frère déshonoré que meurtrier pourrait lui-même de ses actes l’en venger, rancune dite si aveugle qu’en oublierait de qui le blâme, en chercherait tout autre coupable d’un instant à s’en ignorer, face voilée d’albâtre d’un masque. S’en salir les mains, encore… Mais d’un sang cette fois plus léger, alors.
Silhouette en errait, se faufilait. Des jours, déjà, à s’en laisser flâner de quelques missions demandées plus facile pour s’en libérer, tromper l’habituel de toujours vouloir repartir si vite pour s’en occuper. S’en voyait en ville, petite ombre, toujours shinobi apprêté comme si en quête s’en trouvait, sur ses gardes et sens en alertes à rôder, pas filants d’un feutré, de foulées à s’en rendre partout, autant qu’elles l’en pouvaient. Traquait, cherchait ? Les noms sur les papiers s’étaient changés en visage au fil de quelques recherches hagardes, et de face en étaient des lumières dans la mélasse, des carcasses dont il suivrait la trace, filatures de journées à s’en aller, disparaître dans les rues du village caché. Des correspondances d’un frère, déchiffrés caractères en donnèrent soupçons d’identité, mais à elles seules n’en suffiraient, lettres ? Hirondelle s’en devant encore œuvrer, voler. Et pourtant, toujours un r i e n . L’occasionnel.le retrouvé.e s’en comportait tant bien… D’un jour, têtes en étaient absentes, à ne s’en donner que sueurs, rentrer mains ballantes. D’un jour, l’un.e n’en était que d’un instant d’un dehors, corps parmi les corps à ne jamais s’en distinguer encore. D’un autre, formes s’en montraient d’une façade morne, n’en faisaient qu’un quotidien de tout homme. Complots n’en étaient-ils qu’un passé, réprouvé sitôt ? Borné s’en refusait de l’accepter, que sans Shoji groupuscule aurait tout cessé, refusé de s’en montrer à sa rancœur, de lui en donner les preuves que tant il cherchait -Celles qui le justifieraient ?-, tel si les viscères versées n’en seraient que celles d’un frère, d’un souvenir condamné : Tel s’il ne pouvait être que seul responsable de sa propre lame. Alors, encore, c’en était un jour de plus, un à s’en échiner attendre ne serait-ce qu’un geste, un rictus, n’importe quel tant que suspect, même infime, même minuscule. Puis épiaient turquoises, encore, toujours, guettaient de l’inconnu ne serait-ce qu’un songe acté -Ce qui, peut-être, ne surviendrait jamais-, journées perdues envolées à s’en jouer veilleur entre deux tâches, traquer et suivre, investiguer. Entre deux vents, gargouille sans flair qui s’en mouvait préméditée d’un délétère, à l’affut d’une moindre lueur qu’en donnerait tout de raison à son amer. S’en perdre à travers vengeance d’un meurtrier qu’en voudrait se laver.
Jour n’en serait que part d’un défilé. Enième recherche, énième filature de sa leste carrure, si apprêtée à la tâche qui, pourtant, ne lui réussissait, tant coupables ne semblaient s’en montrer de faits : À s’en demander s’il avait tort ? N’en pouvait se laisser douter, masque porté à s’en effacer tout soupçon comme toute fissure, ne s’en laisser de quelques idées d’abandon les éclaboussures, quitte à encore y b r û l e r les heures, les jours. D’aube à aube, mémoire s’en souvenait corps, routines imprimées de les en étudier de loin, notant quelques habitudes qu’en revenaient à toujours mieux les en retrouver dans Kumo au milieu de mille mains. D’aube à aube, rétine s’en imprimait un peu plus de chaque face, chaque atour et chaque trait s’en dessinant les portraits, vivides comme réalité. N’en oublierait plus rien, fixé, borné, a c h a r n é . N’en oublierait aucun.e, ni maintenant, ni après. Petite ombre s’en allant, si méthodique d’une ronde de vigilance, d’un civil à une genin passant en restant toujours d’un loin, d’un feutré et d’un absent, s’en laissait oublier des environs tel s’y fondant, lui, le deuxième sur lequel nul regard ne s’attarderait ne serait-ce que d’un instant.
Jour n’en serait alors que pareil d’un précédent ? Suivre une autre de ces têtes n’en devenait que lassant, trouvée après avoir cherché un brin trop longtemps de minutes, d’heures, à s’en garder distant maintenant, s’en cacher des foules et des recoins à suivre comme un simple passant. D’amandes encore errantes, presque de doutes, mais si décidées à s’y pendre, s’en fixer coûte que coûte.
. Solo - Note:
Ce RP solo s'inscrit dans la première trame validée ici, en tant que seconde étape.
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Hier à 20:47
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▶ Sujet: Re: [Solo, Trame] « Attends l'Orage. » ▬ Tatsumi Attends l'Orage [CW : Pensées violentes]
Quel était le nom, cette fois ? S’en repassait la liste, comme du doigt, s’en repassait les visages, bibliothèque des chakras -Nagisa ? Shiratsuchi, d’un autre nom de clan à t e r n i r , l’en traîner dans la boue d’actes parjures comme si n’étaient pas déjà assez de ruines. Sous ses yeux tels pluie tombante, petite Genin s’en allait, s’en retournait si souvent, toute cachée d’une cape à s’y noyer, ombre suivie d’une autre ombre à rôder les ruelles -Ses ocres battant si régulièrement ciel quand lui, encore, s’en cachait des si généreux angles morts que n’auraient qu’une paire d’yeux clairs. L’en remerciait de n’être née Inuzuka, de n’être Aburame, mais d’un lot plus bas. Deux mirettes, deux oreilles, et un si humain odorat… Silhouette s’en dansait des obstacles, suivant un passant d’un couvert de son flanc, longeant un mur, une toiture, pas sonnant au moment où lointain s’en faisait trébuchant, feutré étouffé de plus fort bruits d’un opportun en tout instant, à s’en masquer d’une ferveur, s’en épuiser sueur mais sans faillir, s’en aller poursuivant. Chaque mouvement épié, chaque main, chaque geste, chaque pas, du plus anodin, toujours, jusqu’au plus las.
La voyait vivre, alors. Quelques soupirs, quelques rires, quelques rencontres, quelques paroles. Brûlait-il, le ressenti ? Celui qu’en dirait vouloir la voire occise, d’un corps écartelé de son écarlate, sans un soupçon ni sans une brise, tout souffle coupé d’une lame d’un glacé lançant, gorge caressée, t a i l l a d é e , mort.es les traîtres et celleux qui complotaient. Brûlait-elle, la haine ? Celle qui s’en dirait vouloir tuer -Qu’on la freine !-, qu’en cesserait jamais de hurler et de demander plus d’un châtiment, même… -Mais rien, non, rien n’en était. Rien n’en résonnait, regard si terne de sa neutralité, cœur bouillant d’un vide qui n’en était que lassé, ne la voyait qu’être, exister, à s’en frustrer de n’être que sans vapeur et sans colère. Où était-elle, rancœur ? D’un masque, étouffée ? Battait de fond à ne plus l’en sentir, telle l’émotion imaginée, factice de pièces assemblées à s’en dire plus que si s o u m i s qu’acte n’en était que zélé, s’en questionner ? Doutes rampaient, bruit de fond à chanter que plus rien n’importait. Doutes rampaient, bruit sourd à en penser que rien ne changerait. Doutes rampaient, griffaient d’un peu plus, d’un rictus réprimé, d’un instant paume contre tête à s’en remettre. Aucun ordre, non, aucun à s’en réfugier : Pourquoi le faire ?
Suivit en silence, voguant en mer. Suivit en silence, s’en surprenant d’amer.
Mais frère était à venger, p a s v r a i ? L’honneur à laver, encore, l’en rincer tueur comme à traquer corrupteur.ses, complotistes effacés de leurs trames traîtresses pour en être au Tsubame injures crasses -S’en apaiser doutes d’une raison lâche. S’en raisonner commandement auto-assigné, petite ombre, de son mutisme plus calmée. Et qui remarquerait ? Un saut, une habitude tronquée, un inattendu arrivé et un détour que cible, avant, n’eut encore jamais fait ? S’en essoufflait de foulées vers un ailleurs moins fréquenté, de détours qui, çà et là, tournaient, se perdaient, comme à s’effacer quelques traces et s’assurer un peu plus, se cacher d’une foule d’une mélasse dans la toile de Kumo et ses bâtisses. Si loin du domaine des Shiratsuchis ? Et n’en semblait partir en mission, cette fois-ci. Hirondelle s’en battait encore à tire-d’aile, ne s’en laissant distancer à l’aveugle de celle qui semblait chercher à semer un tout et un n’importe qui, méfiance manifeste de quelques gestes et quelques pas lestes. Ruelles, alors, s’en voulaient traîtresses de quelques passages faufilés, quelques pauses et demi-tours de bonne mesure… Mais lui, toujours, de quelques gestes à l’en retrouver, d’assiduité à ne s’en laisser la perdre, quitte à en remuer ciel et terre. Et pas plus vifs ne s’en faisaient jamais moins feutrés : S’en fatiguait d’un peu plus, lui, mais s’y efforçait à rester l’ombre de l’ombre, plume cachée dans l’envergure, voilée filature. De cache en cache, foulées s’en rythmaient du bruit d’un village à s’en étouffer musique, silhouette dansante entre couverts d’un effort caustique, si déterminée d’un signe, si fixée qu’en serait concentration acide.
Et de trois boucles, halte s’en profilait d’une arche, entrée, sortie, passage hors de l’urbain qu’en signait départ, franchi sans cérémonie comme s’en allant en expédition pour la Shiratsuchi, lui qu’en laisserait un temps pour l’en suivre de l’exemple, à s’en prétexter affaire d’importance pour s’en filer d’un instant. Un, juste un, court de si peu, pour l’en rattraper ensuite, au mieux. Heureux qu’elle n’en soit que Genin, alors, diablesse d’une course à chercher traîtresse entre foules, s’en satisfaire de son attention sensorielle qui ne l’en aurait vu ou entendu -L’espérait, y comptait-, s’en disant qu’encore venait le plus dur quand filature se ferait à travers monts, et de recoins plus généreux dépourvue. Mais irait, suivrait, doutes balayés des actes qui en c r i a i e n t , ensevelis d’un soir, d’une mémoire tachée.
. Solo - Note:
Les deux Techniques suivantes ont été utilisées au cours de la scène :燕 - À l’Ombre des Pruniers — BDissimulationSe concentrant sur une cible à la fois (ou sur un petit groupe de personnes), Tatsumi use des obstacles masquant le champs de vision et des angles morts naturels du corps pour se dérober des regards. Si le règne du silence est assez contesté de bruit, il se déplace alors de pas légers aux moments où tonnent des sons, pour ainsi mieux encore en dissimuler ses mouvements et sa position.
UTILITAIREPuissance de rang B-Traque — CDétectionEn gardant un mudrā activé, l'utilisateur peut décider de ne vouloir trouver qu'une seule présence chakratique, afin de la traquer sur une grande distance.
UTILITAIREPuissance de rang C
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