Mar 7 Mar - 12:44
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▶ Sujet: Elite du Feu. [Ft. Hyûga Tori] Elite du Feu Ft. Hyûga Tori Quartier Fujiwara Un doux crepuscule d’hiver se dressait sur la capitale du Pays du Feu. Ce soir, au domaine Fujiwara, l’ambiance était particulière. Les Samourais montaient la garde en nombre et avec plus de discipline qu’habituellement. Tous le monde avait revêtu son plus beau Kimono ou son armure de cérémonie. Des invités particulièrement de marque était attendu, les Hyûgas. Ainsi, contrairement à d’habitude, l’accès dans le quartier était restreint et réservé aux Samourais et leurs invités. Reina quittait sa grande tente vêtue de son plus beau Kimono, une parure bleu clair avec de subtils motifs d’un violet pourpre. A la ceinture, son Daisho était présent avec un Wakizashi très modeste mais un Katana au fourreau bleuté et à la garde dorée qui montrait là l’œuvre d’un travailleur de qualité. Cette arme avait été confectionnée sur mesure par le forgeron Fujiwara lorsque Reina s’était lancée sur la voie du Bushi. Un cadeau de son ancienne famille d’accueil, celle de son défunt mari. - Spoiler:
Isha – Litt. VolontéLa Bushi était maquillée bien plus qu’à son accoutumé, lors d’événements tel que celui-ci, fond de teint, blush et autres fantaisies étaient parfaitement de rigueur. Plus qu’une simple démonstration de beauté, c’était aussi l’opportunité de montrer le savoir faire des artisans maquilleurs du clan et de rendre hommage à certaines traditions. Ainsi les mains pouvaient avoir des sortes de tatouages temporaires, le maquillage du visage pouvait chercher à donner l’air d’un des animaux sacrés à la personne. L’Originalité n’était pas quelque chose de malvenu. Reina, en tant que Samourai, s’était cependant éloignée de ce genre de chose normalement réservée aux Courtisanes. Elle s’était contentée de se mettre sous son plus beau jour et de paraître sous son meilleur apparat. Fujiwara Ao – Père de Reina Ao : Restes bien à ma droite Reina lors des introductions, comme il est de coutume pour les Bushis envers leur père.C’était loin d’être la première cérémonie depuis son changement de vie, mais pourtant, son père, fier et protecteur, continuait de l’accompagner dans chaque étape de son existence. Les deux se voyaient beaucoup moins que pendant sa jeunesse. Sa famille directe bénéficiait d’une renommée suffisante pour bénéficier d’une demeure en ville, mais lors de la mort de son mari, Reina avait préféré s’installer au campement avec le reste des Samourais, après le deuil de rigueur. Pour répondre à son père, la jeune Genin se contentait d’hocher la tête et d’acquiescer. Reina : Oui, père.Au loin, il était possible de voir la délégation Hyûga se diriger en grand nombre vers le Quartier Fujiwara. Tout avait été réalisé de façon parfaitement officielle, dans le respect du protocole. Et bientôt la population dans le quartier allait quasiment se multiplier par deux. Il fallait dire que pour les Hyûgas, ce n’était pas vraiment loin non plus. Les deux représentants de clans commencèrent par se saluer avant que les Jônins des Clans se rencontrèrent à leur tour puis comme une cascade, chacun allait avec ceux de son rang. Le père de Reina, lui fit bientôt signe de quitter ses côtés après plusieurs salutations envers des officiels Hyûga qu’elle avait déjà vu à quelques occasions. Bientôt, le banquet fut déclaré ouvert, et le quartier Fujiwara, qui pour l’occasion avait vu ses rues se doter de grandes tables où était entreposés de magnifiques tapisseries et fleurs, pouvait voir de nombreux plats être déposés sur les nappes en tissus. Reina avait connu ce genre d’évènement du côté des courtisanes, c’était des journées entière de cuisine en anticipation et il n’était pas question de lésiner sur les moyens ou de rater la cuisson d’un aliment. Les femmes les plus anciennes veillaient au grain que tout soit parfait et que ce soit au travers de la présentation, des arts ou de la cuisine, tout devait dégager un sentiment de puissance et d’opulence. Par ailleurs, si le Clan Hyûga ramenait des cadeaux en nombre, l’étiquette ne voulait certainement pas qu’ils ramènent également à manger. Cela aurait été vu comme une insulte sur l’incapacité du clan Fujiwara à recevoir leurs invités. Assez naturellement, les Genins, souvent parmi les plus jeunes adultes des clans se retrouvèrent rassemblés entre eux. Reina était assez timide, mais son ventre criait famine et elle se servait avec une certaine élégance au buffet. Prenant uniquement des petites portions du bout de ses baguettes avant de les déposer dans son assiette creuse. Elle prenait alors ensuite ses distances pour ne pas donner l’image d’être entrain de se jeter sur la nourriture. Car même si elle était une Samourai désormais, elle devait faire bien plus attention que les hommes. Les femmes ne se gêneraient certainement pas à lui glisser quelques remontrances si elle se goinfrait comme certains des guerriers présents. Reina : Je vous présente mes respects Hyûga-San, puis-je proposer de vous servir un peu d’anguille façon Yakimono ? C’est ma tante Tomiko qui l’a préparée, elle est de la pêche de ce matin. Ayant aperçu une Genin Hyûga quelque peu hésitante, Reina venait alors la saluer en s’inclinant respectueusement avant de lui désigner du bout de ses baguettes un plat de poisson à l’odeur caressant les narines de quiconque se trouvant à deux mètres aux alentours. L’anguille par sa préparation saucée et le côté poêlé avait une odeur bien plus forte que les viandes et autres poissons fumés sur la table. Si Reina comptait se resservir, il était surtout important de prendre soin de ses invités et en tant que Genin, il était aussi de son rôle d’accueillir. Reina : Je me présente, je suis Fujiwara Reina, Samourai du Shogunat.
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Mar 7 Mar - 19:06
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▶ Sujet: Re: Elite du Feu. [Ft. Hyûga Tori] Elite du Feu Feat Reina
Les Fujiwara...
Quelle plaie... Tu maudissais ce jour où tu étais contrainte de te perdre en apparence, en étiquette. Tu détestais les Fujiwara, au même titre que les Nara, deux clans qui essayaient de faire croire au reste du monde, qu'ils valaient tout autant que vous les Hyûga. Ce qui était totalement faux. Il n'y avait pas plus noble que le clan Hyûga, plus puissant que le clan Hyûga, plus influent que le clan Hyûga... Et pourtant... Tu devais quand même participer à ce genre de réunion n'ayant pour but que d'échanger quelques commodités, de faire la démonstration de ses richesses et de sa puissance. Au moins, tu n'étais pas dans la rue, à devoir aider des pauvres sans le sou... Bien qu'à tes yeux, ces samouraï étaient tout aussi puants.
Évidemment, en ce jour, tu étais habillée du plus beau textile, du plus cher aussi. Tu étais coiffée comme le voulait la tradition et il n'y avait plus élégante que toi, marchant derrière les pas de nom encore plus grand parmi les Hyûga. Tu étais la future génération, celle qui viendrait un jour à prendre la tête du clan, ou du moins à participer à son conseil restreint. Il était de ton devoir de représenter celui-ci comme étant son avenir. Bien que tu crevais d'envie que de t'enfuir ou de remettre en place quelques pompeux de Fujiwara, tu te contentais de sourire comme on te l'avait apprit. Un sourire de surface, pour tromper les plus crédules.
Cependant, hors de question que de te perdre en paroles inutiles. Tu voulais conserver ta salive, laisser ton père et les grandes personnes échanger entre elles. L'insulte était facile dans ta bouche, et l'écart de conduite n'était jamais très loin avec toi en présence des Fujiwara. Tu étais connue pour avoir un tempérament sulfureux qui ne cachait jamais son sentiment de supériorité aux yeux des autres. Ici, tu essayerais de faire une exception...
Ainsi, isolée de tout, tu attendais que le temps s'égraine. Si seulement, cela pouvait en rester ainsi. Tu étais bien, seule, loin de toutes tentations...
Évidement, cela était sans compter sans la nature parasitaire de ces épéistes. Ils avaient le don pour se mêler des affaires des autres, pensant sans doute bien faire. Leur code de conduite était si strict qu'il prônait des choses comme l'entraide et l'honneur... De quoi les faire mourir plus vite sur un vrai champ de bataille. Enfin bref... Cette fois-ci, c'était une jeune femme, de ton âge, voir un peu plus de quelques années. Elegante tout comme toi, elle portait l'habit à merveille. Fronçant les sourcils, perdant l'espace d'un faible instant ton sourire, tu tentais de décrypter ce qu'elle pouvait bien te dire. Finalement, tu n'allais pas pouvoir y échapper... Tu allais devoir jouer la pimbêche pour être appréciée de ceux que tu détestais. Retenant un soupire, tu venais alors à t'incliner à ton tour, te perdant dans une hypocrisie finement répétée.
- Je vous remercie du conseil Reina-san. Je n'y manquerai pas d'y goûter.
Qu'il était dur pour toi que de parler de la sorte, sans montrer tout le mépris que tu pouvais ressentir envers eux.
- Vous pouvez m'appeler Tori.
Tu aurais voulu t'échapper, partir loin de cette soirée mondaine, mais non... Tu ne pouvais pas. Et au moins, avec elle t'adressant la parole, elle empêchait d'autres personnes que de t'adresser la parole à la volée. Posant alors ton regard de nacre dans la sien avec insistance, tu venais à la dépeindre dans ta tête. Qu'importe sous quel angle tu la fixais, elle était bel et bien une Fujiwara. Elle portait tout leurs traits caractéristiques et tout comme toi, elle serait sans doute à même de diriger son clan à l'avenir. Enfin... Contrairement à toi, elle ne devait pas avoir tout un historique d'excès et de drame. Après tout, la plaie béante sur ton visage pourtant raffiné en disait long sur toi.
- Excusez ma franchise mais... Que pensez-vous du clan Hyûga ?
Tu étais au fait de toutes les tensions qu'il pouvait bien y avoir entre vos clans. Ce genre de soirée n'était qu'une manière pour afficher au reste du peuple une entente de surface... Pourtant, tu ne le savais que trop bien. Les têtes dirigeantes des deux clans n’hésiteraient sans doute pas une seule seconde à s’éviscérer pour revendiquer la supériorité au sein du triumvirat.
- Enfin, vous n'êtes pas obligée de répondre tout de suite. Vous m'avez mit l'eau à la bouche en mentionnant le plat de votre tante.
Cette fois-ci, un autre type de sourire s'affichait sur ton visage, un sourire plus vicié, plus malsain. C'était à peine perceptible, mais si elle avait été formée aux arts de la noblesse, alors elle serait le reconnaitre. Ni une ni deux, tu venais donc à te servir délicatement des anguilles que tu dégustais tout en retenu, laissant ta question dans la tête de la jeune Fujiwara. Peut-être que la soirée pourrait être amusante après tout.
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Mar 7 Mar - 19:55
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▶ Sujet: Re: Elite du Feu. [Ft. Hyûga Tori] Elite du Feu Ft. Hyûga Tori Quartier Fujiwara Un petit élan d’agacement perceptible à l’échange des quelques mots. En voilà une qui faisait de son mieux pour subir la situation avec bienséance mais au premier regard, elle avait clairement les pensées ailleurs. Difficile de lui en vouloir, Reina, elle, était tellement obnubilée par sa notion de devoir qu’elle avait depuis toujours oubliée le simple fait de faire quelque chose dont elle n’avait pas envie. Elle était loyale et de ce fait, ne faisait rien sous la contrainte mais bien par valeur.
Cela ne la rendait pas sotte ou ignorante pour autant, mais même ce soupçon, cette seconde d’agacement était suffisant pour trouver un premier défaut à son interlocutrice. Elles échangeaient leurs prénoms, et à cela, la Samourai la saluait alors moins formellement, par son prénom.
Reina : Enchantée Tori-San.
Son visage comportait de vilaines cicatrices, du point de vue de l’épéiste, elle en devenait laide. Etait-ce pour cela qu’elle s’était engagée sur la voie des Shinobis ? Parce qu’il était impossible de la marier convenablement ? Peut-être, d’une autre manière, Reina n’étant plus vierge, elle souffrait bien de ce problème de « moins bon » parti pour un mariage.
L’adepte du Taijutsu questionnait alors l’initiée au Kenjutsu sur ce qu’elle pensait du clan des pupilles blanches. Voilà une curieuse façon d’entamer la conversation, un peu brutal pour briser la glace et la garantie de se heurter à une réponse toute convenue dans ce genre de milieu. Il était mal avisé en effet, que la Fujiwara émette le moindre commentaire négatif au sujet du second clan du Feu.
Mais en soit, Reina pensait-elle, se disait qu’il était peut-être totalement normal pour elle de se demander ce que le clan majeur pense de ses partenaires.
Reina : Ce que je pense de votre clan ? Eh bien je pense que les Hyûga sont des alliés nobles et puissants des Fujiwara et d’excellents vassaux du Shogun.
Elle appuyait le dernier point, rappelant que depuis toujours, les Fujiwara avaient occupé la position de Shogun et que si le Feu était plus ou moins officiellement un triumvirat, c’était bien les Samourai qui avaient la domination à Homura.
Un sourire venait se dessiner sur le visage de l’ex-courtisane, venant tout de même adoucir non pas sans une pointe d’ironie ce qu’elle avait précédemment avancé.
Reina : Mais il aurait été bien disposé d’en dire autre chose, je doute que l’étiquette voit d’un bon œil que je répande mon venin sur mes invités.
Reina posait alors son regard bleu-ciel sur l’utilisatrice de Dojutsu pendant qu’elle mange le met qu’elle lui a suggéré. Elle ne la fixait pas, mais réfléchissait tout simplement à comment tenir la conversation pendant que cette dernière dégustait le plat de sa tante. La nourriture dans laquelle tant d’effort était mis de la part des femmes du clan méritait au moins que l’on s’attarde pour en discuter.
Reina : Qu’en pensez-vous alors ? Vous avez le droit de dire du mal de ma tante si cela ne vous plaît pas Tori-San, vous pouvez me faire confiance ! Je ne lui répèterais pas.
La Samourai ponctuait sa déclaration d’un petit sourire accompagné d’un petit soufflement de nez proche du rire, pour marquer un amusement mais sans se mettre à défaut. Elle venait alors à son tour se servir de nouveau au niveau du buffet, saisissant quelques petits beignets de viande et des petites tranches de légumes cru coupés en lamelles du bout de ses baguettes.
Avant de se mettre à manger à son tour, elle adressait alors la même question que lui avait posé son interlocutrice.
Reina : Et vous alors, que pensez-vous des Fujiwara ? Rester dans l’ombre ne sied qu’aux Nara, les Hyuga sont je pense, plutôt clairvoyant.
Ses deux baguettes saisissaient alors le premier aliment qu’elle introduisait dans sa bouche d’un petit geste lent et contrôlé. Ouvrant à peine la bouche pour le croquer, afin de ne pas paraître mal élevée. La Fujiwara elle, profitait de cette occasion où elle mange pendant que son interlocutrice répond, pour dissimuler au maximum ses réactions à ce qu’elle pouvait bien lui dire.
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Lun 13 Mar - 22:26
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▶ Sujet: Re: Elite du Feu. [Ft. Hyûga Tori] Elite du Feu Feat Reina
Classique...
Une femme, assujettie à l'étiquette, entravée tout comme toi par des codes et des principes qui n'étaient sans doute pas les vôtres... Enfin... Au moins, tu faisais preuve de résistance, et si tu t'y conformais de temps à autres, tu ne manquais pas de montrer ta désapprobation avec ce genre de mascarade. Tu étais ceci dit déçue par cette Reina. Elle avait beau avoir ton âge, elle ne paraissait avoir aucun mordant, certainement confortée dans l'idée qu'en apparence, le clan Fujiwara était à la tête du Shogunat. Peut-être... Effectivement... Mais combien de temps avant que leurs techniques pitoyables ne deviennent entièrement désuètes. Combien de temps encore avant que leur hypocrisie formalisée sous un code strict et immuable ne vienne à les condamner ? Qui pouvait bien le savoir ? Pas toi en tout cas...
Car après tout, tu te fichais bien de son clan, de cette soirée, de ce qu'ils représentaient. Ils n'étaient qu'un obstacle à ton ascension dont tu disposerais naturellement avec le temps qui passe. Pas besoin de te presser, tu avais encore beaucoup à accomplir.
- Je suppose que je dois alors remercier cette étiquette de me préserver de votre poison Reina-san.
Un sourire amusé, un petit rire cristallin, un regard qui en disait long... A l'inverse d'elle, tu n'avais pas peur de briser une nouvelle fois les conventions aux yeux de tous. Si tu ne le faisais pas, c'était uniquement par intérêt personnel, par manque de volonté de gérer les retombés que cela aurait... Mais il n'était pas dit que durant cette soirée, tu ne trouves pas une raison pour justifier tes excès. Peut-être même que cette raison prendrait la forme d'une pimbêche, à l'image de cette Fujiwara qui n'avait pas manqué de dévisager ta cicatrice tantôt, se pensant sûrement discrète et supérieur.
- Je suis obligée d'admettre que je me régale. Votre tante me fait regretter de ne pas être venue plus souvent à ce genre de rencontre.
Un peu de sympathie pour une fois. C'était ta manière de mettre un peu d'eau dans ton saké, de faire ta b.a avant de dire un mot plus haut que l'autre. Toujours ton sourire complaisant aux lèvres, tu retournais à nouveau ton attention sur la samouraï. Son visage de porcelaine contrastait avec le tiens au même titre que sa chevelure immaculée. Et ni une ni deux, voilà qu'elle venait à te poser la même question. Cherchait-elle aussi à entendre des compliments de ta part ? Sans doute que tu pourrais lui en donner davantage... Mais ce n'était pas ton genre, du moins pas sans rien pour les accompagner...
- Votre clan...
Marquant une pause, tu venais à reprendre un peu de ce met que tu faisais délicatement passer entre tes lèvres avant de l'avaler. Qu'importe ton attitude et tes mots, tout ceci passeraient inaperçu face au chaos ambiant. Tous étaient concentrés à se tirer les vers du nez. A votre échelle, vous n'étiez que deux jeunes femmes bien peu importantes aux yeux de tout ces autres personnes. Même les Hyûga, légions parmi cette soirée, n'aurait su témoigner de cette discussion avec Reina.
- Je vous ai vu regarder ma cicatrice tantôt. Est-ce que vous voulez savoir comment est-elle arrivée là ? Vous allez très vite comprendre.
Délicatement, tu venais à saisir un un tantõ d'apparat accroché à l'un des murs. Celui-ci ne coupait sans doute pas mais était finement ciselée sur son manche. Un objet de décoration digne des meilleurs artisans qui ne faisaient que montrer la superbe et la splendeur des Fujiwara...
- Vous n'êtes pas la première Fujiwara avec qui j'ai le plaisir d'échanger. Plus jeune, quelques uns d'entre eux tout aussi jeune que moi à l'époque, ce sont dit qu'il serait sans doute intéressant de faire démonstration de leurs prouesses. Évidemment, ce n'était là qu'un accident, une faute que l'on ne peut qu'imputer à la jeunesse.
Cette fois-ci ton visage vint à se figer dans un sérieux alarmant, contrastant avec la bonne ambiance locale, avec cette étiquette que la Fujiwara semblait vouloir préserver à tout prix. A aucun moment, en racontant cela, ton regard de nacre n'avait manqué de se plonger dans celui de la samouraï alors que tu avais imité les mouvements de ton récit avec ce tantõ d'apparat.
- Enfin pardonnez ma digression. Je trouve que vous méritez votre réputation. Il n'est pas donné à tout les clans que de pouvoir tenir ce genre de rencontre dans la joie et la bonne humeur. Je me réjouie de savoir qu'Homura est entre des bonnes mains.
Et voilà que tu revenais à ce faciès malsain, ce masque que tu portais en public. Tu n'avais aucune envie de surenchérir sur ta petite anecdote, et tu le lui faisais bien comprendre en passant du coq à l'âne. Sans doute qu'elle aussi, n'avait aucun intérêt à en apprendre davantage. Après tout, tu pouvais très bien mentir ? Cette histoire s'était vue étouffée de la part des deux clans ne voulant pas rajouter de la braise sur un feu déjà brûlant.
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Lun 20 Mar - 17:56
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▶ Sujet: Re: Elite du Feu. [Ft. Hyûga Tori] Elite du Feu Ft. Tori Quartier Fujiwara Le buffet se vidait à vue d’œil alors que les deux jeunes femmes conversaient. Reina avait calmé la cadence, quelque peu subjuguée par sa conversation et des regards formels échangés avec Tori. Voilà qui venait la distraire durant toutes ces formalités et il était bien évidemment bien vu qu’elle échange avec des membres de l’autre clan.
Si une chose était sûre, c’était que Tori était remplie de préjugée, du moins c’était ce que la Fujiwara supposait. Elle vouait une certaine hostilité au clan de Reina. Ce qui viendrait se confirmer par la suite. Une suite de dame de la famille du Shogun s’empressait de débarrasser les premiers plats pour préparer le terrain aux premières festivités. La Guerrière n’avait d’ailleurs aucune idée du déroulé des événements. Mais il était coutume après un petit apéritif de procéder à des discours, des spectacles, des échanges de cadeaux ou encore des démonstrations.
Reina observait l’assemblée alors que la Hyûga lui répondait. Posant ses yeux sur d’autres Genins, plus jeunes. Mais aussi des enfants de divers clans ayant enfin surmontés la timidité initiale pour jouer ensemble en courant un peu partout alors que leurs mères leurs criaient de ne pas trop s’éloigner. Le spectacle habituel de réunions claniques ou familiales. La Fujiwara avait un gobelet en bambou en main contenant un peu de Sake qu’elle s’était servie. Elle en proposait d’ailleurs un à Tori avant de l’inviter à trinquer.
Elle échangeait une dernière formalité avant de répondre à la première pique que lui tendait la Hyûga. Si elle pensait une seule seconde qu’elle la laisserait sous-entendre des choses pareilles sur elle, ses cicatrices n’avaient visiblement pas été une leçon suffisante.
Reina respectait l’étiquette, mais elle ne se laissait pas marcher sur les pattes. Prenant une bonne gorgée de Sake, la Guerrière posait son regard azuréen sur la détentrice du Byakugan, la voix douce, calme et audible seulement de Tori.
Reina : Un poison… Voilà que votre mépris émerge ma chère Tori-San, je suis sûre que vous ne supposeriez pas que je fasse preuve d’hypocrisie ?
Puis vint le récit de ses cicatrices. C’était dommage Reina pensait-elle, nul doute que la Hyûga fût une femme séduisante avant tout cela. Bien loin de l’imperfection qui se dressait devant elle. Mais la vie en avait décidé autrement. Ou peut-être était-ce le caractère et son attitude. La Fujiwara n’en avait que faire, ce qui s’était produit c’est qu’un membre de son Clan avait blessé et marqué à vie Tori. Dommage, bien souvent il est plus stratégique d’achever quelqu’un que de le laisser vivre toute sa vie dans le complexe de sa blessure. Cela fait une punaise de lit de moins qui vient nous importuner au pire moment.
Lorsque son récit fut terminé Reina terminait son verre de Sake, elle l’avait descendu en seulement quelques gorgées bien franches. Signe d’une tendance assez évidente à l’excès, heureusement qu’elle savait se modérer en matière de consommation d’alcool. Du moins c’était le cas aujourd’hui. C’était bien le genre de vice qu’elle pourrait développer à l’avenir si des évènements se devaient de disparaître de sa mémoire.
Elle posait alors sa main sur la garde son Katana tout en roulant les épaules en arrière et en replongeant son regard sur son interlocutrice. Ses yeux avaient dévié pendant le récit sur les chefs de clan qui commençaient à se rassembler pour l’évènement à venir. D’un ton assez acerbe mais calme, Reina glissait à Tori.
Reina : Aucun doute que cette marque sur votre visage vous a été infligée pour corriger l’un de vos impairs. Il faut dire que l’honneur est une valeur très importante pour les Fujiwara… Cela pousse chacun à faire attention à ce qu’il dit face à l’un de nous.
Un petit sourire se dessinait sur le visage de la Fujiwara, il pouvait presque paraître sympathique s’il n’était pas envenimés de mots aussi acide. Non, c’était une fierté et un certain sadisme qui trahissait cette satisfaction et les mots qui suivaient.
Reina : Gardez ce souvenir indélébile comme un rappel que vous feriez mieux de tenir votre langue en toute circonstance.
Le sourire s’effaçait et son visage se muait presque sous l’expression d’une certaine tristesse, complètement feinte, laissant paraître de la pitié. Sa main quittait la garde de son arme pour venir effectuer un geste de réconfort à Tori. Elle ne la touchait pas, mais posait la main sur son cœur en s’inclinant légèrement.
Tout cela était tellement feint que s’en était une évidence. Mais était-ce réellement personnel ? Ou l’expression de la fierté et du nombrilisme évident de la Samouraï pour son clan ? Difficile à dire. Sa voix devenait plus sérieuse, plus audible également.
Reina : Mais je ne dis pas cela parce que c’est vous bien évidemment, ni même parce que vous êtes Hyuga. Nous avons toujours besoin de vos capacités d’éclaireurs avant que nous puissions aller faire la vraie guerre.
La fin était clairement sarcastique. Autant une attaque à la fonction de Shinobi que le rôle évident de senseur des Hyûga qui s’opposait à la forme uniquement guerrière des Samourais. Sans doute méprisait-elle leur code d’honneur, leurs valeurs qui étaient vues par bon nombre de Ninja comme des chaines aux pieds des Samourais. Quelque chose qui les empêche d’être vraiment efficaces.
Mais si seulement ils savaient que c’était le Bushido qui leur conférait cette supériorité. Cette dernière puisse-t-elle être morale comme physique. La compréhension du Bushido leur permettait de développer des capacités leur permettant de devenir plus fort, plus rapide, plus adroit, plus vigilant de leur environnement. S’ils étaient incapables d’égaler la mutation génétique de ces consanguins de Hyûga, ils étaient certainement des Guerriers plus complets.
Reina : Incroyable, je crois que le spectacle de danse va débuter ma chère !
Devant les deux jeunes femmes, après autant de violences verbales de la part de la Fujiwara, plusieurs demoiselles et damoiseaux en tenues de danseurs et vêtus de masque d’Oni commençait une entrée en scène dans une cercle de fortune. Sous les yeux des adultes et d’enfants quêtant des épaules sur lesquels s’installer. Une musique à base de percussion et d’instrument à corde retentissait, annonçant une entrée en scène au rythme des pas des danseurs.
Leurs tenues, étaient à l’effigie du clan Hyûga, difficile de dire à vue d’œil s’il s’agissait de membre du clan ou simplement d’artistes engagés par ce dernier. Toujours étant que les premiers mouvements devenaient rapidement hypnotisant et la foule commençait à émettre des premiers hoquet de surprise alors que se déroulaient les étoffes de tissus aux diverses couleurs du clan, se superposant lors des mouvements de bras des différents danseurs.
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▶ Sujet: Re: Elite du Feu. [Ft. Hyûga Tori] |
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