20.12.23nouveautés La news de fin d'année est sortie, affublée de nombreux changements et nouveautés, notamment dans les mises à jour de topics, de contextes, ainsi que d'un bottin des PnJs apparus en narrations afin de faciliter leur suivi !
31.10.23nouveautés La news d'octobre est sortie et le forum se dote, à l'occasion d'Halloween, d'un bestiaire de yokai dédié aux joueurs ainsi que d'une nouvelle bannière ! Kumo obient également un nouveau Ninjutsu Spécial, les reliques mystiques.
24.10.23changement Le forum passe officiellement à l'été 83. De nouvelles trames sont apparues pour chaque faction !
18.07.23update Les doubles-comptes sont désormais ouverts à toutes les factions et nous mettons en place les rangs intermédiaire pour donner plus de visibilité sur l'avancée du personnage ! La faction de Kiri récupère également un bonus XP à la présentation.
04.07.23update Les doubles-comptes sont désormais fermés pour la faction de Kumo qui a retrouvé sa pleine attractivité : ils demeurent toutefois ouverts à Kiri ! Nous retirons également les bonus XP associés, puisque l'activité atteinte nous convient.
01.07.23update Le forum dispose désormais d'un thème sombre ! Reportez-vous au petit curseur sur votre droite pour changer de l'un à l'autre.
24.06.23NEWS ! La news de juin est sortie ! Au programme ; des précisions et changements sur notre philosophie, la faction des Errants et les paliers de progression.
23.06.23changement Le forum passe officiellement l'an 83 (printemps). De nouveaux enjeux sont apparus sur les contextes de chaque faction !
Été 83
Cent huit ans avant notre ère, le chakra courut sur le monde comme une traînée de poudre. Venu de nulle part et de partout à la fois, il étreignit les hommes et anima leurs corps comme ceux des nouveau-nés dès leur premier souffle. Tel un raz-de-marée changeant le monde, son énergie leur offrit les prémices de ce qu’ils nommeraient « pouvoir », bien des années plus tard.
Celui de dépasser les limites que la nature leur avait jusque-là imposées. De donner vie et corps à leurs ambitions les plus folles comme à leurs vices les plus abjects.
Leurs chairs avaient été bénies de la grâce de l’alizée et de la force des typhons : leurs coups étaient plus précis, leurs organismes plus vigoureux. Un simple bond les menait jusqu’aux cimes des arbres majestueux du désormais Pays du Bois. Leurs pas les guidaient sans peine à travers les monts qui édifièrent bien plus tard les frontières de l’actuel Pays des Montagnes.
Alors, ils embrassèrent cette nouveauté comme chaque bien de l’Humanité : avec le profond désir de la dompter jusqu’au moindre détail, de faire cette énergie sienne avant tant d’autres. Il leur fallut des décennies pour maîtriser ce que le plus simple shinobi peut accomplir aujourd’hui – mais ils y parvinrent, en demeurant dans la profonde ignorance de l’origine du chakra.
Et ils comprirent. À quel point il pouvait receler la puissance de faire de l’imagination une réalité ; à quel point ils pouvaient dompter les leurs par la force et fonder les dynasties qui gouvernèrent le monde des années durant.
shogunatprintemps 83 →Contexte d'Homura Régie par la noblesse, la richesse et par un grand sens de l'honneur et de la droiture, Homura se distingue ni plus ni moins des autres villages par son caractère guerrier à la limite du comportement militaire. Les shinobis qui sont formés pour devenir des shinobis d'Homura sont, dès leur plus jeune âge ou dès l'entrée dans la formation, forcés de respecter ce code d'honneur. Il est précisé que quiconque y dérogerait se verrait sanctionné de différentes façons... des travaux d'intérêt publique à l'emprisonnement et du bannissement des terres d'Homura à la pure et simple mise à mort.
❈ Tout shinobi doit être capable de se sacrifier pour la cause Homura-jin.
❈ Tout shinobi doit être capable de donner sa vie pour ses camarades, particulièrement s'ils sont plus jeunes ou s'ils sont moins expérimentés. De la même manière, il doit un incontestable respect à ces derniers.
❈ Tout shinobi doit être capable de se sacrifier pour les civils.
❈ Tout shinobi doit être capable de réussir une mission primordiale même si cela signifie abandonner ou laisser mourir ses camarades.
❈ Tout shinobi doit être capable de dissimuler ses sentiments personnels ; pire que cela, il se doit de les ignorer et de les faire passer au second plan.
❈ Tout shinobi doit une indiscutable fidélité à sa faction. Toute information dissimulée, cachée volontairement ou toute trahison quelconque sera sévèrement sanctionnée.
❈ Tout shinobi doit se dévouer à son entraînement et au perfectionnement de son corps et de son esprit. Il doit respect aux siens et aux autres, tolérance aux différences, empathie aux plus faibles et rigueur dans ses efforts personnels (qui doivent être constants et variés).
❈ Tout shinobi doit un indiscutable respect à ses supérieurs hiérarchiques et doit obéir au doigt et à l'oeil à leurs ordres. Toute insubordination sera sévèrement sanctionnée.
FUJIWARA SENCHI Portant sur ses épaules l'ensemble du clan Fujiwara, Senchi est un guerrier hors pair dont le jeune âge, la force d'esprit, la droiture, la témérité et les compétences l'ont rendu capable de se hisser au sommet. Un lien particulier mais inconnu le lie à Iwao, la Shogun, sans que personne ne sache trop quoi en penser. Certains le suspecteraient même d'être à l'origine de la mort de son père, bien que rien ne l'incrimine.
HYÛGA EIMEI Figure représentante du clan Hyûga, devenu chef en l'an 68, Eimei incarne toute la fierté des siens. Droit, noble, charismatique tout en restant sobre, il semble en savoir plus qu'il ne le devrait. Il est à l'origine de l'ensemble des mouvements du clan Hyûga, car rares sont les membres de son clan osant défier ses ordres ou agir sans son aval. Il fait parti de la branche principale.
NARA KUENAI Etant à la tête du clan Nara, Kuenai est extrêmement perspicace et dispose d'une intuition impressionnante. Très soucieuse des maux qui pèsent sur Homura, elle est parfaitement lucide vis-à-vis du comportement des siens comme de celui des autres clans et s'organise toujours dans l'ombre afin de limiter les dégâts. Certains la suspectent d'avoir assassiné Fujiwara Oda, et de nombreuses preuves mèneraient à penser qu'elle est coupable. Etrangement, elle rejette l'entière culpabilité sur Fujiwara Senchi.
À l'été 83, un shinobi d'Homura se rend au sein du temple souterrain découvert lors de l'attaque d'Oto sur Homura, en périphérie du Shogunat. Ses découvertes mènent le lieu à son scellement complet par le clan Uzumaki, ainsi qu'à l'amnésie du genin.
À l'été 83, 90 civils sont assassinés dans la bourgade de Rindо̄ par un homme se faisant appeler « le Boucher ». Au terme d'un combat qui se révéla être une victoire pour l'escouade envoyée par Homura, il fut assassiné par Yamamoto Janome au moment où il s'apprêtait à leur révéler les plans de l'Alliance. À sa mort, le pouvoir des fils noirs, le Jiongu, réapparu à travers le monde.
Évènement
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kirigakureprintemps 83 →Contexte de Kiri S'il y a bien un lieu dans lequel la mort peut survenir à tout moment, c'est bien au sein du Village Caché de la Brume. Depuis des années, afin de lutter contre le retard qu'eut prit le pays par rapport aux autres factions, les autorités de l'Eau se décidèrent à mettre au point une philosophie qui leur permettrait de rattraper l'avancement des autres factions. C'est notamment au travers de l'assassinat que ces derniers trouvèrent leur réponse et ainsi furent éduquées les jeunes pousses destinées à devenir les futurs shinobis de Kiri. A un style sanglant et sanguinaire, loin de toute valeur humaine.
▒ Chaque Shinobi doit être capable de mourir pour la Brume et pour ses habitants.
▒ Chaque Shinobi doit capable d'abandonner, de laisser mourir voire de tuer ses camarades si cela leur permet la réussite d'une mission primordiale.
▒ Chaque Shinobi ne dispose d'aucun sentiment personnel : ils doivent agir sous les ordres de la hiérarchie.
▒ L'entraînement de chaque shinobi doit être rigoureux et il doit toujours être au service de l'identité de la Brume.
▒ Chaque Shinobi doit servitude et obéissance à la hiérarchie, tout manquement sera vu comme insubordination.
▒ Chaque Shinobi doit tuer tous les adversaires qui se dresseront sur le chemin de Kiri.
▒ La Brume est l'alliée de Kiri, nul ne doit la remettre en question.
YUKI ZENRYŌ Yuki Zenryо̄, autrefois jeune membre du clan dont tous reconnaissaient le potentiel, devint chef de clan à la mort de Yuki Saburô en l'an 75. Très proche de la Mizukage, il lui assure son soutien inconditionnel et celui de son clan.
KAGUYA TAOSU Cheffe du clan Kaguya, Taosu est connue comme étant une guerrière redoutable et particulièrement avide de sang et de trippes. Supportant avec fidélité l'identité de ce clan depuis des décennies, elle est, malgré son apparence, extrêmement hostile, sournoise et meurtrière, si bien qu'elle est redoutée dans son clan entier. Elle éprouve une très forte rancœur envers Oboroge, la Mizukage, car sa simple présence a fait diminuer de manière importante son quota d'assassinats par jour.
SEIDŌ IMIFUMEI Personnalité émérite parmi les sabreurs, tout le monde au sein de Kiri connait Imifumei. Combattant redoutable maîtrisant Sо̄kо̄jikan, le Sabre du Temps, l'ensemble de Kiri le voit comme un shinobi imbattable. Il est vénéré de tous, car tous le connaissent comme un homme héroïque, portant de grandes valeurs d'espoir, de courage et de persévérance auprès des plus faibles.
Une escouade menée par Kaguya Bankichi permis à la Brume de repérer la trace de Shinchū et, au terme d'un affrontement difficile, de l'éliminer en le prenant par surprise. L'ensemble de l'escouade fut frappée par une marque maudite mystérieuse lors de son ultime râle.
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kumogakureprintemps 83 →Contexte de Kumo Parmi les lieux les plus malsains et insidieux du Yuusei, Kumo s'y érige en maître. Faussement uni, le village est peuplé de shinobis qui ne souhaitent qu'agir pour leurs intérêts propres ou pour ceux des personnes pour lesquelles elles travaillent. Etrangement, cela est parfaitement assumé par tout le monde et ainsi sont éduqués les shinobis. En plus de cet état d'esprit, rédigé par le Daimyo en personne, Kumo dispose d'un Code de Renseignements que tout le monde doit consciencieusement respecter sous peine d'être sanctionné par le dernier. Evidemment, la crainte de ce dernier incite et invite tout le monde à les appliquer sans broncher.
ζ Chaque Shinobi doit être capable de mourir pour son Daimyo.
ζ Chaque Shinobi ne peut discuter des ordres de la hiérarchie. Aussi, tout manquement aux ordres du Daimyo est passible d'une peine de mort.
ζ Chaque Shinobi doit être capable d'accomplir toute mission, même si cela lui impose des sacrifices insurmontables.
ζ Chaque Shinobi doit s'entraîner en vue de récupérer toujours plus d'informations, et afin d'être toujours plus discret.
ζ Toute information récoltée doit revenir au Daimyo sans aucune exception.
ζ Toute personne surprise en train de comploter contre le Daimyo sera soumise à la peine de mort.
SHIRATSUCHI BAKU'EN Baku'en est, en plus d'être le chef du clan Shiratsuchi, l'homme qui les a relevé de leur condition de "parfaits petits soldats obéissants". Désireux de liberté et de justice, il est animé par une grande hostilité qu'il parvient à maintenir discrète pour restaurer l'honneur de son clan, qu'il estime bafoué depuis des décennies. Secrètement, il rêve de pouvoir mener une rébellion contre Koriki Tomio, au risque que cela mène à l'extermination des siens.
ABURAME YOKOSHIMA Fourbe, manipulatrice et très protectrice vis-à-vis des siens, Yokoshima est la cheffe du clan Aburame. Soupçonnée – sans preuves concrètes – par plusieurs personnalités d'avoir son nez fourré dans toutes les affaires, elle est autant admirée que crainte. En plus d'être une des rares personnes du clan Aburame à maîtriser les Rinkaichû, des rumeurs courent selon lesquelles elle serait à même d'agir efficacement, n'importe quand et dans tous les recoins du village.
INUZUKA GETSUMEN — DÉCÉDÉ Fier et orgueilleux, à l'image des siens, Getsumen était le chef du clan Inuzuka. Reconnu pour sa ténacité au combat et pour sa témérité, il faisait partie des personnalités les plus attendues au poste de Shodaime Raikage. Il ne cachait pas sa profonde hostilité envers les dirigeants de son village, ce qui étrangement ne lui est jamais retombé dessus.
À l'été 83, l'Alliance, menée par un Yamanaka inconnu, tenta de récupérer le Shodaime Raikage. Ils y parvinrent, mais ne purent le ramener en vie - Getsumen fut tué, alors inconscient, par un shinobi nommé Sumashâ.
Une attaque d'un Yokai dans le Domaine Aburame décima une partie du clan. Un kumojin et deux errants présents sur place, parvinrent à endiguer la menace et à en venir à bout, en le tuant avec une la dague d'annihilation des Aburame.
Un shinobi de l'Alliance maîtrisant un art shinobi inconnu s'apparentant à l'orage attaqua le Domaine Shiratsuchi pour tenter de capturer l'un des membres du clan. Celui-ci fut tué par un Shiratsuchi ayant libéré le pouvoir de la première pièce d'une arme mythique, retrouvée plus tôt dans l'année par les forces de Kumo. Sa libération généra une explosion titanesque qui ne laissa aucun survivant. À la mort de l'homme inconnu, le pouvoir de l'orage, le Ranton, réapparu à travers le monde.
Évènement
À l'hiver 82, l'élection du Shodaime Raikage fit rage. Nommé presque unanimement, Inuzuka Getsumen prit le pouvoir et profita de son ascension pour tenter de mener un coup d'état contre le Daimyo, Koriki Tomio. Lui reprochant une cruauté sans nom qui punit, asservit et torture les innocents, une grande guerre civile éclata et le peuple Kumojin fut déchiré par l'affrontement des deux forces, alors que le Seigneur lui-même était présent.
Tendant l'oreille alors qu'il se tenait la tête en bas depuis le toit du dojo d'entrainement qui lui servait de lieu d'exercice depuis plusieurs jours : le tout jeune adulte du nom de Mamoru Yuki cru entendre le chant du coq au loin ... Était-il déjà plus de sept heure du matin ou huit heure? Au minima, cela faisait plus d'une bonne heure qu'il en était à son échauffement musculaire pour pouvoir se préparer a la suite de la journée après un bon exercice physique qui avait pour but de l'aider à augmenter sa condition physique pour une question de bien être autant mental que physique ! Bien sur, c'était avant de finir la tête en bas.
*Je me demande si j'en trouverais d'autre comme moi ? Matinal ... Ou qui n'arrive pas dormir.*
Vint alors penser le Genin en se disant l'espace d'un instant qu'il en faisait un peu trop avec de l'entrainement de si bon matin ... Aprés il était un ninja comme tant d'autre et cela obligeait d'avoir une rigueur de vie des plus exemplaires afin de continuer a forger son corps comme son mental pour les futures missions à venir . Se rendre à l'un des nombreux dojo d'entrainement dés six heure du matin pour enchainer sur des tours du bâtiment au pas de course, faire des pompes ainsi que des abdos suivit de traction a l'aide d'une seule main pour finir la séance d'échauffement la tête en bas : s'entrainant au contrôle de son chakra sous la plante de ses pieds tout en venant donner plus de cinq cent coups d'épée devant soi en une attaque frontale qui ne saurait sans rappeler de bon lourd Ippon s'il avait un réel adversaire; était ce qui devait être la base de toute routine matinal en période de paix . En faisait-il trop ?
Transpirant sous l'effort dans sa tenue de sport lesté de plomb : le visage du ninja inversé était rougie par l'effort et le sang qui se concentrait dans son crâne ... Cela devenait douloureux, vint-il se dire en ayant l'impression que ses yeux allaient tenter de sortir de sa tête ... Très douloureux s'avouât-il intérieurement avant de finir par lâcher sa prise et se laisser tomber vers le tatami placé sous lui par ses soins : rencontrant ce dernier dans un grand bruit de ballons qui se dégonflait sous le râle d'effort aigu du jeune homme à présent allongé sur le tatamis en tremblant légèrement de la tête aux pieds.
"Outch ... C'était pas une bonne idée ... Vraiment pas ... Plus de tenue lesté quand je m'entraine comme ça ..."
Dit-il sans personne pour l'écouter avant d'entendre son ventre gronder : c'était qu'il faisait faim, se disait celui qui révéla le symbole du clan Yuki dans son dos alors qu'il se redressait de son tatami tout en venant se tapoter le dos en soufflant ... Jetant un coup d'oeil a une horloge trônant au sommet de la porte donnant sur la sortie; le jeune homme aux yeux rosés remarqua qu'il était presque neuf heure et vint sourire à l'idée d'arriver à l'heure où un serviteur du clan viendrait lui apporter de quoi déjeuner ... D'un pas fluide, il se dirigea vers la sortie du bâtiment avec la pensée de pouvoir profiter de bonne bouchée vapeur à la viande et aux crevettes dans le plus grand calme.
Aprés tout : il était tout seul, du moins pour l'instant.
Tu te demandes sûrement ce tu fais là, c'est vrai, c'est pas dans ton habitude de traîner dans le coin, mais bon, que veux-tu ? Il faut parfois savoir sortir des sentiers battus qu'ils disent, pas vrai? Enfin bon, à les écouter, toute cette situation : c'est de ta faute ! Tu y crois, toi ? Réveil abrupt, dès le matin, l'ancien qui pue la Cologne, à peine le temps de décoller les mirettes que tu te fais déjà harceler ! C'est pas une vie, bordel, tu les envie ces vieux hein, à cet âge, on se croit tout permis. Donc toi, bonne pomme tu me lève d'un coup, et sans hésiter, on décolle ! Alors, tu m'explique pourquoi est-ce que tu retrouves ici ? Au beau milieu de la route ? A attendre tu-ne-sais-qui, qui devrait arriver… je te laisse deviner, oh, ouais ! Tu-ne-sais-quand ! C'est bien ta veine, fallait que la roue de la charrette pète avant d'arriver à destination, bah ouais, logique, sinon ça aurait été bien trop simple pour un ninja comme toi ! Puis, ce coup de pied maladroit, qui t'avait non seulement permis de mettre une justification sur ta soudaine colère, en t'infligeant tout seul plus de douleur que nécessaire, mais avait également achevé la roue, histoire qu'il n'y ait plus de débat sur la potentielle remise en marche de la charrette. Te voilà dans de beau draps, dis moi, c'était quand la dernière que tu t'es parlé tout seul comme ça ? Ça remontes hein...
Soupir las, regard à moitié plongé dans le vide, c'est dans un état lamentable que se présentais Utari. Sa démarche nonchalante en disait long sur la matinée infernale qu'il se coltinait jusqu'à maintenant, obligé d'abandonner la charrette au bord de la route, le temps de trouver un remplacement, car hors de question d'attendre plus longtemps ! Il allait prendre les choses en main, comme le faisait à chaque problème, il faut dire que les charrettes des marchands n'étaient plus toutes jeunes et qu'en somme, il avait l'habitude des problèmes. Non, ce qui le dérangeait, c'était la fréquence à laquelle les problèmes se déclenchaient pour lui. Il lui était plus rare d'avoir une charrette en bon état, qu'une qui se barrait en couille au moindre problème. Enfin, se plaindre n'allait pas améliorer sa situation, donc il s'était mis en marche. Chapeau de paille vissé sur la tête, chacun de ses pas accompagnés par le clinquement de ses diverses parures, chapelets et bracelets, il remontait la route menant au dojos, il était passé devant il y a une bonne heure maintenant, avant que que sa roue ne finisse par rendre l'âme. Peut-être y aurait-il des gens en mesure de lui venir en aide.
Il aurait sûrement préféré éviter de devoir demander quelque service à quiconque, mais dans ce genre de situation, plus vite il serait rentré, plus vite il pourrait retourner vaquer à ses occupations. Ce n'est pas comme si les missions du matin l'enchantaient, un contretemps ne rajoutait guère de joie à l'exercice de la fonction.
Pénétrant dans l'enceinte des lieux à tâtons, de sorte à ne pas trop attirer l'attention, Utari balayait les lieux du regard, à la recherche de quelqu'un qui serait en mesure de lui apporter l'aide qu'il rechercherait. Fort heureusement, il tomba ce qui, au vu des vêtements qu'il portait ; une pauvre guenille et des getas passablement défoncées : un domestique. D'un signe de tête, il l'interpela et il accourut.
« Messire Kikyou. » Dit-il, remarquant la paire de boucles d'oreilles, en s'inclinant respectueusement. « L'on voit rarement les marchands du pays de l'eau pénétrer en ces lieux. »
D'un sourire se voulant réconfortant, Utari reprit à la suite. « J'ai besoin d'une roue de charrette, je suis prêt à payer comptant. » dit-il sobrement, sans détour.
Confus, le domestique ne sut évidemment pas quoi répondre, c'était comme demander un gigot à un pêcheur, il n'allait sûrement pas être en mesure de lui apporter satisfaction. Se grattant péniblement l'arrière de son crâne dégarni, à la recherche d'une réponse, il ne put que se confronter à un regard écarlate qui le surplombait, en attente d'une réponse. Alors, il chercha du regard l'objet de son salut, un coup d'œil à gauche, puis à droite et il vint ! Alors qu'il se dirigeait vers la sortie, la silhouette d'un jeune homme qu'il avait aperçu à s'entrainer depuis un moment, alors qu'il s'occupait de la bonne tenue de l'établissement.
« M-Messire Yuki !!.. »
Dernière édition par Kikyou Utari le Mer 12 Avr - 18:03, édité 1 fois
Recouverte de bandage, la pauvre Yuki quitta le seuil de l’hôpital du village. Sa dernière rencontre en compagnie de Meian avait pris une tournure particulièrement désagréable et Misaki n’avait eu d’autre choix que de passer une nuit au coeur de l’établissement de soin de la cité de l’eau. Vidé de son sang suite à un entraînement contre un comparse Genin, la lame de celle qui était l’équivalent d’un dieu s’était emportée et avait blessé davantage Misaki.
La Yuki n’avait pas trop compri pourquoi on voulait la maintenir en observation, tout ce qu’il y avait à faire c’était de panser ses plaies et de lui transfuser un peu de ce liquide carmin pourtant si vitale, mais les autorités eux connaissaient les particularités de la lame que maîtrisait la Sabreuse et il voulait s’assurer qu’aucun coup fourré n’avait été joué à Misaki.
Dans tous les cas, c’est aux petites heures du matin qu’elle eut son congé et la pauvre femme des glaces ne perdit pas un seul instant avant de retrouver le confort des terrains d'entraînement. Pas à pas, arpentant les ruelles de Kiri, elle rejoignit sans trop de peine cet endroit qui était devenue son second chez-elle.
Pénétrant au coeur du bâtiment principal, ses iris céruléenne se posait sur ce qu’elle perçut rapidement comme étant un vagabond. Si c’était là sa première pensée, elle comprit assez rapidement l’identité.
[Misaki] - Tiens… Utari ? Mais qu’est-ce que tu fais ici ?
La Yuki avait eu la chance - ou la malchance - de faire équipe avec le Kikyou. Une mission qui avait fait sortir la pauvre Misaki de sa zone de confort.
on dos prend ses aises et s’étale de tout son long sur une immense poutre qui compose la charpente du lieu. T’avais réussi, une fois de plus, à te faire la malle du dojo des sabreurs pour atterrir ici. Les vieux rustres du clan, fanatiques de première, étaient du genre à venir t’harceler de bon matin pour que t’acceptes enfin de suivre un entraînement digne de ce nom. Ce que t’avais toujours catégoriquement refusé. Ça créait des tensions monstres au sein du clan, mais pour le moment, tu survivais.
Alors comme toujours, tu fuis leurs regards, tu t’émancipes de leur contrôle. Et ce petit dojo de quartier était devenu un genre de refuge parce qu’il était rarement utilisé, vu que c’était le plus pourri du lot. Seulement voilà, depuis quelques jours, ta tranquillité est perturbée par ce petit gars qui ne tenait pas en place; et qui semblait être ne pas être inquiet de se parler à lui même.
Tu grognes intérieurement; pas de repos pour toi ce matin non plus. Mais le comble, c’est quand un penaud se pointe en cherchant…. Une putain de roue de charrette ? Tes doigts viennent masser le haut de ton nez, comme pour faire fondre les cernes éternelles qui soupesaient ton regard.
Ajoutez à ça un foutu domestique qui ne sait faire que beugler et… t’avais la recette parfaite pour te laisser glisser une jambe dans le vide; las d’avoir à masquer plus longtemps ta présence.
- Hey
Ton regard tombe vers le sol, vers le regard d’ambroisie qui semble complètement perdu.
- C’est pas le marché ici alors…
Ta main lui fait signe de déguerpir, balayant l’air sans aucune forme de gêne.
- Et toi… Y’a des dojos en meilleur état plus loin alors tu devrais…
Même geste. Même rengaine. Tu veux les balayer tout en prenant le risque de revêtir le pire de tes profils. Celui qui s’en fou de tout, celui qui se prélasse, celui qui en vérité, veut simplement mourir dans l’ombre et le secret.
Ca aurait du en finir ainsi. Mais évidement, il y a toujours un mais. Et cette objection a l’apparence d’une jouvencelle aux cheveux couleur blé. Une horrible odeur te remonte jusqu’au nez, celle que tu reconnaitrais parmi milles autres. Le sang. Son sang. Celui que Ryuketsu avait déjà plus ou moins goûté.
Là, tu perds toute la sérénité qu’il pouvait te rester, te redressant avec prudence tout en posant ta main sur le fourreau qui endort la lame maudite.
D'un pas aprés l'autre en se dirigeant vers la sortie de la salle dans laquelle il s'entrainait chaque matin depuis quelque jour tout en finissant de se débarasser des poids dont il se servait pour se lester afin de rendre l'entrainement plus dur: le jeune homme du clan des glaces cru entendre des mots en provenance de l'extérieur sans toutefois reconnaitre celle du serviteur qui lui amenait quotidienement son petit déjeuner avant de repartir en direction du marché pour se fournir en ingrédient pour le reste du domaine Yuki ... Tendant l'oreille aux mots qu'il arrivait à percevoir : il cru reconnaitre le timbre vieillissant du "gardien" des lieux, un homme chargé de l'entretien du dojo auquel il avait demandé la permission pour utiliser le batiment si tôt; ainsi qu'une autre voix qu'il ne reconnaissait pas pour le moment. Sortant finalement du dojo : il tomba sur le pauvre homme complétement dépassé par les évenements ainsi qu'une tête qu'il ne connaissait pas avec une ... Brouette avec une roue cassé ?
"Bien le bonjour à vous, puis je vous venir en aide ?"
Demandât le Yuki avant de remarquer que le nouvel arrivant portait la boucle d'oreille marqué des armoiries propres aux marchands qu'étaient les Utari, il n'avait pas l'habitude d'en voir d'aussi prés alors autant rester aimable pour ne pas ternir la réputation du clan avec un membre du clan de ceux qui marchent le long des routes. Laissant un sourire doux naitre sur sa figure, il ouvrit la bouche pour s'exprimer :
"Permettez que je me présente : je me nomme Mamoru ..."
Et ne pu finir sa phrase qu'une nouvelle figure s'offrit à son regard : une membre de son clan et en piteuse état vu la quantité effrayant de bandage sur elle ... Surprit et confus de reconnaitre l'une de ses congénéres dans cet état : il ne fit guère attention à la familiarité avec laquelle elle s'adressait à cet homme pour laisser poindre son regard sur une toute derniére apparition juste au dessus de lui. Mais d'où sortait-elle, vint-il se demander avant d'émettre la pensée qu'elle était déjà présente dans le dojo sans qu'il ne la remarque ? Ravalant sa salive un instant : il sentit poindre une étrange atmosphére depuis l'arrivée de la nouvelle arrivante puis d'un oeil distrait, remarqua son propre serviteur dans un coin qui n'osait pas se faire remarquer lui non plus.
Profitant d'un instant, il se dirigea vers son serviteur et lui prit ce qu'il avait entre les mains tout en le remerciant d'être venu : lui prenant tout ce qu'il lui avait amené en s'excusant d'être aussi brusque ... Mais son serviteur n'en prit aucunement rigueur et en profita pour s'éclipser tandis que le genin des glaces vint alors se faire remarquer en tapant des mains pour attirer l'attention sur lui.
"Mes excuses, messieurs dames ! Je me présente en tant que Yuki Mamoru et ... J'invite qui le veut, à venir partager des bouchées vapeurs avec moi : je n'aime pas manger seule et je vous remercie d'avance de m'épargner cela."
Vint-il finir avec le sourire tout en essayant de briser la glace entre les trois personnes avec lui ... Visiblement, sa consoeur connaissait les deux autres personnes ici présent mais lui ne les connaissait nullement alors : autant faire connaissance avec une brioche bien chaude !
Un nom qui lui était familier, qui l'aurait cru, à peine quelques temps après cette mission voilà qu'il faisait à nouveau une rencontre fortuite avec un autre Yuki. En même temps, en tant que clan fondateur, il n'était pas rare d'en croiser ici, dans l'enceinte du village. Par politesse, Utari ôtait son chapeau de paille, laissant respirer ses cheveux ébouriffés, tandis qu'il secouait la tête pour leur redonner un semblant de forme. Inclinaison de tête coutumière lorsque l'on salue un inconnu, Utari laissait désormais traîner son regard sur le nouvel arrivant. Lui qui voulait faire vite, discrètement, afin de reprendre la route, n'avait définitivement pas réussi. Toutefois, il serait rustre de couper court immédiatement à toute interaction, d'autant que la bonne âme semblait concernée par l'affaire en cours. Il l'écouta se présenter sans dire mot, jusqu'à son interruption. Voyant Mamoru lancer un regard dans son dos, le Kikyou fit de même, tournant légèrement la tête, de manière à couvrir au delà de son angle mort.
Ses sourcils s'écarquillent, alors que Misaki fait irruption dans le dojo.
Surpris, sans réellement savoir que dire, l'on pouvait voir les yeux du Kikyou fuser à toute allure. Garder son sang froid, alors que son cerveau était assailli d'une multitude de questions était une tâche bien ardue. Cette nouvelle soif, réveillée soudainement, l'irritait tellement. Comment se comparerait les deux Yuki ? Etaient ils tous conditionnés de la même manière ? Possédaient ils chacun un mode de pensée qui leur était propre, ou bien était il calqué sur leur pairs ? Misaki avait su marquer le Kikyou, à sa manière., que dira-t'il de Mamoru ? Une fois qu'il aura eu l'occasion de plonger à l'intérieur de son esprit, qu'il commencera à boire chacune de ses paroles afin de les digérer en une conclusion unique. Comment s'opposera-t'il a Misaki ? Oh, qu'il avait hâte.
Ses lèvres s'écartent, dévoilant sa dentition tranchante tandis que se ranime la flamme dans ses yeux carmins. Danse au cœur d'une mer de flammes, quelques braises chancelantes, n'attendant qu'un coup de souffle pour s'embraser.
« Enchanté de faire ta con-... »
Interruption abrupte, qui change l'attention de la conversation. Vulgaire présence, qui semble faire fuir l'objet de son intérêt. Un soupir s'échappe alors d'entre la commissure de ses lèvres, tandis que le feu s'éteint. Ses yeux roulent vers la nouvelle arrivante, aux cheveux gras, l'allure morbide. Celle-là, elle ne lui dit rien. Il a beau la détailler du coin de l'œil, elle ne semble pas provoquer son intérêt, pour l'instant. Son attitude nonchalante en dit long, elle ne souhaites pas que l'on s'intéresse à elle, ou peut être crie-t'elle à l'aide ? Ses mots glissent et s'effacent aussitôt, elle ne les pense sûrement pas. Rester soi même, sans compromis ni concessions. lorsqu'elle sera prête a se soulager du poids de ses chaînes, alors elle s'ouvrira.
Utari s'était simplement contenté de décrocher un hochement de tête lorsqu'elle balaya l'air de sa main.
L'histoire aurait pût se terminer ici, mais l'attitude de l'arrivante changea du tout au tout lorsqu'elle eut remarqué la présence de Yuki Misaki. Elles se connaissent ? une question qui vint naturellement relancer l'intérêt sur cette arrivée impromptue. Il sera intéressant d'en apprendre d'avantage à propos d'elle par le biais de Misaki. Du point de vue actuel, il semblerait que leur récente altercation se soit mal passée. La posture de Meian avait changé, l'atmosphère autour d'elle aussi. Désormais curieux de voir la réaction de Misaki, il s'effaça d'un pas en arrière, de sorte à avoir une vue d'ensemble en quittant le premier cercle.
Réaction qui serait sans doute coupé court, au vu du retour de Mamoru les bras plein de nourriture. L'invitation ne pouvait pas mieux tomber, le timing était propice.
« Ça tombe bien, je meurs de faim. »
Dernière édition par Kikyou Utari le Mer 12 Avr - 18:05, édité 2 fois
Il fallait bien l’avouer, certaines choses venaient forcément nourrir l’anxiété de la pauvre Yuki. Misaki avait toujours été prône à une certaine sensibilité psychique. Qu’elle le désire ou non, elle était quelqu’un de naïve et qui voyait profondément le bien chez les gens. Elle n'arbore que très rarement des sentiments négatifs à l’égard d’autres gens - en particulier ceux qui iraient à l’encore de son propre clan-, mais ça voulait aussi dire que certaines rencontres venait la marquer à un niveau tellement plus élevé que d'autre… De son prénom ; Meian… De son pseudonyme - dans l’esprit de Misaki - : “La déesse du sang”...
... C’était là l’identité d’une des rares personnes qui vennait pomper d'adrénaline de son pauvre petit coeur… Qu’elle le désire où pas, dans son esprit, cette femme était l’égal des dieux. Après tout… cette Yuki ayant vécu toute sa vie dans les moeurs de la brume… Et les légendes qu’on lui avait chanté décrivaient les sabreurs comme des êtres dignes des kamuis… Idiote et naïve… Elle croyait sincèrement à cette fausse réalité - car soyons francs, pratiquement tous les manipulateurs actuels n’étaient que des incompétents… -
Forcément, ça ne pouvait que mettre la Yuki sur ses gardes. La dernière fois que ça n’avait pas été le cas - c’est-à-dire la veille même de leur nouvelle rencontre…- ça s’était terminé par une visite de longue durée à l’hôpital… Ainsi, Misaki posait ses iris sur Meian - et rien ne pouvait l’empêcher de la quitter des yeux.- Rien… Elle s’était faite agresser par sa connerie de lame la dernière fois… Plus jamais ça ne serait le cas. Tel était le Nindo de la Yuki. “Être prise en déséquilibre une seule fois”... Enfin… C’était là l’un de ses multiples Nindô. En réalité, on pouvait aisément dire qu’elle ne serait surprise une seule fois dans sa vie. Certes, Misaki était naïve - voir même un peu conne…- mais jamais elle ne vivrait cette humiliations deux fois. Elle était l’apogée même de l’expression : “ce qui ne me tue pas, me rends plus fort.”
[Misaki] - Tu devrais te retirer…
Déclarait-elle à la sabreuse. Elle lui échangeait un regard sévère. Elle… l’excluait. Misaki avait été la victime de sa lame et de son incapacité à la maîtriser. La Yuki s’était juré de ne présenter une faiblesse qu’une seule fois dans son existence. Une… Seule… Fois…
[Misaki] - Que ta lame où toi souhaites nous attaquer… Je n’ai pas l’intention de te laisser faire…
Elle fixait Meian de ses iris céruléennes. Misaki était d’ordinaire une femme souple et plutôt renfermer. Ici, ce n’était pas du tout le cas. Elle injectait volontairement celle qui l’avait agressé dernièrement.
[Misaki] - Retourne t’entrainer près des tiens et laisses-nous tranquille.
La Yuki était une fervente croyante. Ses croyances lui disaient que les sabreurs étaient des êtres exceptionnels qui égalent les kamuis.
Ici, elle imposait à Meian de s’entraîner avec ceux qui pouvaient la rivaliser. - Jamais la pauvre Misaki pouvait espérer que sa glace rivalise aux pouvoirs divins des lames Sabreurs.- Elle exclut volontairement Meian de son groupe. Ici… Misaki… Elle n’était qu’une idiote… Elle aurait dû voir plus loin que les mythes et légendes de Mizu… Mais prisonnière de sa tour d’ivoire… Sa tête était remplie de fausses informations.
Elle aurait dû porter une attention particulière à son verbatime. Malheureusement, Misaki n’était qu'un génie tellement spécifique…. Elle exprimait sans filtre ses émotions - et le regrettait après…-
La Yuki était né avec le don de protéger les siens… mais elle était tellement centré sur ça qu’elle en ignorait les subtilités allant dans un autre sens…
Ainsi son attention avait été portée sur ses adversaires… Aussi inopportun soient-ils.
Que ce soit par le biais de Yuki Mamoru et son expérience Yuki ou bien Kikyou Utari et sa capcité à remettre en questions… Misaki aprentait - et tentait de convaincre…- deux réalités… Elle n’était franchement pas aidante.
ne mine mauvaise et un soupir fatigué; c’est tout ce que t’as à rendre à ceux dont les regards te jugent déjà avec mépris. Tu ne leur en veux pas, tu donnes l’impression de faire exactement pareil. Un visage apathique et peu soigné, l’ombre d’un démon qui se glisse sur tes traits. Ils étaient relativement sereins, avant que ton intervention ne fasse naître un soupçon de malaise.
Alors tu tombes de ta cachette, faisant voler un instant tes vêtements comme l’espèce d’ombre noire qui te sert de crinière.
Ca ne te plait pas vraiment que ces trois âmes perdues viennent te déranger dans ta tranquillité, mais ça te plait encore moins d’être traitée comme une paria par eux. Tes yeux tombent sur le bras de la Yuki, tu vérifies la seule information importante de cette rencontre; est-ce que sa plaie avait été traitée ? Avait-elle encore une effluve assez forte pour titiller le nez de Ryuketsu ?
L’arme ne bronche pas. Peut-être rassasiée, peut-être simplement endormie. Ça te rassure légèrement, assez pour te faire avancer vers eux de quelques pas, toujours la mine grisée par l’absence d’émotion.
Alors que le jeune innocent semblait décidé à faire la paix en unissant vos coeurs par le plus évident des outils de corruption; la nourriture, toi, tu jauges les deux autres d’un oeil plus sévère.
Le deuxième t’avait ignorée, et la Yuki te mettait déjà en garde. Se mettre en garde: un comble pour une sableuse qui n’avait jamais dégainé son sabre.
- De un,
Tu t’approches d’un pas.
- J’trouve ça un peu culotté de vouloir dégager quelqu’un qui est arrivé en premier ici.
Un autre pas.
- De deux.
Un troisième et ultime pas qui te fait presque lécher leurs présence maintenant que t’étais assez proche d’eux pour les confronter dignement.
- Je baigne pas dans les mêmes eaux qu’eux. Y’a pas de « miens » ou de conneries de ce genre.
C’est moi et moi toute seule.
Ce que tu veux avouer meurt finalement dans ta gorge, avant que tu ne puisses le souffler. C’est un secret qu’ils n’ont pas besoin de savoir. C’est un isolement qui ne concerne… Que toi et toi seule.
- J’en prendrais 3.
Juste pour faire chier la Yuki, tu cherches du regard le plat cuisiné par son cadet. T’avais même pas spécialement faim, mais t’étais curieuse de voir à quel point ta présence pouvait tordre certains esprits. C’est un petit jeu que ton visage se garde bien de montrer; mais que tu fuirais dès qu’il deviendrait pénible; ou trop intense.
Déjà un sur trois, se félicita Mamoru en tendant le plateau de bon petit pain à la viande à l'Utari qui n'avait de cesse de se tourner et se retourner pour voir toutes les personnes présentes : découvrant l'autre Yuki et celle dans son dos alors que le serviteur du jeune homme des neiges profita qu'on ne faisait plus attention à lui pour prendre le responsable des lieux à part tout en lui demandant s'il n'aurait pas une réserve où était entreposé les charrettes utilisés pour transporter le matériel d'entrainement à l'extérieur ... Là bas, ils pourraient possiblement trouver une roue de charette pour venir en aide à l'Utari tout en s'éloignant de ce dernier, des deux Yuki et de ce que le vieux "Gardien" reconnu comme un membre du clan des sabreurs : quatre raison de ne pas rester dans le coin, surtout à la vue de l'atmosphére qui commençait à devenir un peu plus lourde d'instant en instant.
Occultant les deux non ninjas de ses pensées, le regard de Mamoru se posa sur celui de celle qu'il reconnu alors son ainée et qui semblait ne pas vraiment vouloir de la présence de celle qui était déjà présente dans le coin ... Clairement pas, se disait le Yuki en essayant de calmer la tension qu'il pensait ressentir dans l'air.
"Sans vouloir m'immiscer dans ce qui ne me regarde pas : si elle voulait nous attaquer, elle l'aurait déjà fait sans s'annoncer et l'aurait surement fait quand je m'entrainais à coté d'elle. "
Eut-il à peine le temps de dire que la nouvelle venue vint donner son avis avec véhémence et force ... Visiblement elles devaient avoir un sacrée passif ... Calmons la situation: vint-il alors se dire tout en venant tendre les bouchés vapeurs à la sabreuse.
"Prenez en 4 s'il le faut : il y'en au poulet, au porc et même au crevette ! Et puis, on se bat pas quand on vous tend quelque chose à manger, n'est ce pas ?"
Dit-il en venant alors s'interposer entre les deux demoiselles pour prévenir d'un possible combat avant de sourire a Misaki tout en lui tendant a son tour le plateau une fois que la sabreuse s'était servi.
Profitant d'un instant, il se dirigea vers son serviteur et lui prit ce qu'il avait entre les mains tout en le remerciant d'être venu : lui prenant tout ce qu'il lui avait amené en s'excusant d'être aussi brusque ... Mais son serviteur n'en prit aucunement rigueur et en profita pour s'éclipser tandis que le genin des glaces vint alors se faire remarquer en tapant des mains pour attirer l'attention sur lui.
"Et la nourriture est là pour qu'on l'a partage : un table est toujours meilleurs quand elle est entouré de personne qui profite d'un bon moment ensemble, d'accord ? Après je ne force personne à rester si cela est trop compliqué pour qui que ce soit . Si c'est trop compliqué : y'a un dojo derrière pour s'entrainer mais qu'une fois le ventre plein."
Terminât le shinobi des glaces avant de reposer les yeux sur Utari non loin de lui afin qu'il ne se sente pas seul car comme ce dernier : le Yuki aussi était complétement en dehors de tout ça.
"Au faite, pardon de vous avoir entrainé la dedans alors que vous veniez juste pour une charrette ... Mais je crois qu'on est en train d'en chercher une pour vous : que diriez vous de rester un peu en ma compagnie en attendant ?"
Étrange étaient les rapports entre les shinobis de la brume. Quand bien même ils faisaient parti d'un bloc uni, en tant qu'habitants du village, il semblerait que les liens entre les Kirijins soient plus fragile qu'il ne l'imaginait. La réaction de Misaki suffisait à établir une brève idée de qui était la nouvelle arrivante. D'après la posture de Misaki, cette dernière n'était sûrement pas du genre à échanger des tendresses. La Déesse du sang était sûrement une personne hostile, au vu de la réaction de la douce Yuki. D'ordinaire calme, mesurée cette fois, c'était la colère et la rancune qui animait le comportement de Misaki.
Dans le fond, l'on pouvait voir brièvement les lèvres du Kikyou se décoller, dévoilant, le temps d'un instant, sa dentition carnassière. Utari s'amusait de la situation.
Ainsi, elle avait elle aussi ses côtés sombres, rien de bien anormal, chaque homme tôt ou tard s'attend à côtoyer les ténèbres, le tout était de ne pas s'y plonger corps et âme. S'enfoncer trop profondément dans les abysses rend le retour à la surface d'autant plus compliqué. Il n'y a qu'à voir Meian, son attitude, l'aura qu'elle dégage. Elle est seule, mais cherche à repousser quiconque tente de l'approcher. Il semblerait qu'elle soit prête à faire du mal aux gens qui daignent s'intéresser à elle, mécanisme de protection superflu, qui la fera sans cesse plonger d'autant plus vers les tréfonds. Tel un pompier pyromane, la sabreuse causerait sa propre chute, cimentant elle même les fondations de sa propre solitude. Toutefois, pour le moment, ce n'était pas son état qui t'inquiétais.
La main gauche du marchand vient se déposer sur l'épaule de Misaki alors qu'il revient à ses côtés. « Chaque humain exprime ses craintes au travers de ses agissements, il y a une certaine grandeur d'âme à savoir pardonner quelqu'un qui nous a fait du mal. » son regard se dépose désormais sur l'arrivante. « Nul n'est en droit de vous dire quoi faire, sachez cependant qu'il est triste de voir que l'humain enchaîné ne sait témoigner sa souffrance qu'au travers du mépris de l'autre. » Aux côtés de Misaki, Utari arrivait clairement à distinguer la confrontation des deux auras des ninjas de la brume. Mêlée d'émotions, tornades de couleurs qui se repoussent sans jamais se mélanger. l'Oeil du Kikyou fuse à toute allure, maintenant qu'il est plus près de la nouvelle arrivante, gravant son visage, sa silhouette dans la mémoire du marchand. « Je suis Utari, marchand du clan Kikyou. S'il reste au fond de votre cœur, une personne capable d'accepter la main tendue vers elle, je serais ravi d'en faire la connaissance. » lâchait il, tendant sa main libre dans la direction de Meian.
La langue du Kikyo claque et retentit en écho dans le dojo* A ce moment là, si la sabreuse portait l'attention sur le regard du Kikyou, elle verrait un faciès différent. Un visage marqué d'un sourire large, terrifiant. D'une joue à l'autre, son sourire se fendais laissant apparaître chacune des dents qui composait le dentier d'Utari.
Lèvres relevées jusqu'au gencives, son regard se contractait au rythme d'un battement de cœur, bien audible. Serait-ce celui du Kikyou ou bien le sien qu'elle entendrais battre aussi fort ?
Son discours reprends. « Car nous, qui sommes issus des profondeurs, n'avons d'autre choix que de nous diriger vers la lumière pour pouvoir nous libérer. » sa voix résonne, autour d'eux, le décor change. C'est dans une pièce noire, infinie, qu'ils se retrouvent seuls. « Il y a une douceur dans l'obscurité qui nous pousse sans cesse à retourner dans nos travers au détriment de notre bien être. Jour après jours, les humains choisissent la facilité, en se créant une barrière de manière à rejetter l'autre. Nous, Kikyous ne sommes pas différent de vous autres, après tout, c'est pour nous protéger que nous choisissons de vivre à l'écart du village... cependant, il faut mettre un terme à ce cycle infernal de haine, qui nous conduis inlassablement vers notre chute. »
Le sol sous leur pied se fissure, tel du verre, et en ce faisant, c'est toute la "réalité" qui se brise. Le décor change de nouveau et laisse entrer de la lumière, mais pas celle du soleil. La pièce prend une teinte rougeâtre, alors que des flammes s'engouffre dans les bris de verre pour engloutir la salle. Transformé en réelle fournaise, le décor avait changé du tout au tout. Utari trônait au milieu d'un océan de feu - manifestation incarnée de sa détermination - tandis qu'il toisait du regard la Sabreuse.
« Il est de ton droit de décider de la vie que tu souhaites mener, mais plus important, c'est ton devoir de briser les chaînes qui te restreignent. Brise les, découvre le monde tel qu'il est vraiment… et agis de manière à pouvoir le changer. Gagne ta liberté, quitte à détruire le monde pour ce faire. » Ses paroles se terminent dans un rire fou, alors que les flammes s'agitent, se rassemble… puis, plus rien. Plus d'Utari, plus de lumière… rien, si ce n'est le reflet de la sabreuse au sol, déformé par les fissure dans le verre. Mais soudain, au loin, se lève un soleil noir.
Seras tu du genre à briller, puis t'éteindre, ou alors, continueras tu de nous guider au firmament ?
La langue du Kikyo claque de nouveau.
Interlude terminée, elle n'aurait duré que l'espace d'un instant. Meian aurait le choix de dévoiler ce qui venait de se passer entre eux, où bien le garder pour elle. Son attention se reportait désormais sur Mamoru, alors qu'il quittait les côtés de Misaki. « Une bonne brioche avant de reprendre la route. » Premier ninja à se servir auprès du Yuki, le Kikyou pointait du doigt les différents petit pains, demandant : « Lesquels sont au porc? Mes coutumes m'interdisent d'en manger. » Il pioche au hasard, de toute manière, on l'empêcherait sans doute de manger s'il s'agissait effectivement de viande porcine. « Maître Yuki, je vous remercie, dès lors que j'aurais de quoi réparer ma charrette, je reprendrais la route. Je suis attendu auprès des miens, d'ailleurs… quelqu'un doit sans doute être en chemin pour effectuer les réparations nécessaires. » Il laisse ses yeux rouler, avant de pousser un soupir. « Enfin, voilà un moment que je l'attends désormais, d'où la raison de ma présence ici. Veuillez pardonner le dérangement, je saurais vous rendre la pareille, tôt ou tard. » lâche t'il, en présentant ses excuses aux gens présent ici, d'un hochement de tête.
Puis, enfin, il croque dans le petit pain, tentant sa chance pour ne pas tomber sur le mauvais…
« Et vous, qu'est-ce que vous faites dans le coin? »
Résumé:
Bonjour Meian ! Le passage en blockquote t'es destiné ! Tu es libre de croiser le regard d'Utari après son claquement de langue ( Déclencheur du genjutsu. ). Ce qui est décrit n'inflige aucun dommage, qu'il soit psychologique ou bien physique. Il ne s'agit là que d'images qu'Utari te montre via les effets de son genjutsu. Tu es la seule ciblée par cette technique que j'estimerais être de Rang C ( Elle n'inflige aucun dégâts, mais reste relativement complexe ( double parenthèse omg : en gros c'est comme si t'étais au ciné, ça te pull up une vidéo dans la tête )) la technique commence et s'arrête soudainement, pendant ce temps là, je dirais qu'il ne se serait écoulé qu'une poignée de secondes durant laquelle les personnes présentes peuvent réagir où non a un changement de comportement de ta part, où de la mienne.
J'ai essayé de ne pas te restreindre quant au possibilités de jeu, mais j'imagine que tu sauras te démener pour interpréter les images subli !
Bien entendu, c'est une technique full rp... donc, tu peux éventuellement l'ignorer mais surtout y réagir en full rp également !
Dernière édition par Kikyou Utari le Mer 12 Avr - 18:05, édité 1 fois
u baisses légèrement le regard pour venir jauger l’âme innocente qui essaye de limer vos os cassés et donc pointus. Son discours est si naïf que tu n’as… absolument rien à répondre. Il n’y a rien de plus fort que la faiblesse; face à un coeur qui n’a rien à gagner de démolir ce qui ne l’a pas encore été. Tu regardes donc avec une forme de pénitence greffée à ton âme cet agneau égaré; cette brebis qui allait se faire dévorer par le monde.
Pauvre chose.
Tu crois entendre Ryuketsu, mais maintenant c’est bien toi qui parle intérieurement; comme si ton esprit s’alignait au sien, à ton plus grand désespoir.
- Ecoute donc la petite brebis, si j’avais voulu vous nuire…. Et bien ça n’aurait rien changé parce que je décide de rien.
Un putain de pantin, voilà ce que t’es. Contrainte de jouer les dociles petites servantes pour cette lame maudite. Tu déteste avoir à gérer ses caprices, tu détestes devoir te préparer au pire à chaque interaction. Tu ne comprends toujours pas pourquoi t’es pas déjà enfermée dans des geôles à attendre que ta vie défile et que l’arme se lasse.
Vient finalement le tour du « marchand », qui s’égare dans une sur-interprétation de la scène. Toi ? Mépriser les autres ? Dieu que son regard était voilé. Tu ne pouvais au mieux ne donner que ton indifférence; parce que chaque parcelle de ton coeur morcelé ne pouvait s’accorder une quelconque forme de plénitude, d’intérêt. Ta curiosité; l’arme s’en délecte; et elle s’amuse trop souvent à te la faire regretter. Non; ton regard n’est pas vide d’expression par hasard. T’es une coquille creuse parce que tu ne peux pas montrer, lui montrer à elle, ce que tes émotions dictent vraiment.
Mais… Peut-être que cette impression donnée; cette sensation que tu détestes la terre; peut-être est-elle au final la meilleure des protections que tu peux leur donner. Les préserver de l’intérêt morbide de Ryuketsu, c’est un travail à plein temps, c’est une course effrénée qui creuse toujours plus tes traits. Ton allure cadavérique fait simplement hommage aux heures passées à te demander quel serait le prochain innocent à crever sous ton passage.
Tout aurait du s’arrêter là; tes songes, ta présence ici, avec eux; Mais quelque chose vibre; te fait lever le regard sur une toute autre scène. Un démon; le véritable visage d’un être possédé avait remplacé celui du marchand. Son sourire te rappelle à quel point le tien te semble inaccessible.
Tout semble t’échapper; le décor, le brasier qui vous entoure, l’obscurité aussi et surtout; le poids de ses mots. Un discours passionné qui semble chercher à appeler ton âme hors des limites que tu imposes. Tout détruire au nom de la liberté ? Détruire le monde ?
Ton regard brille furtivement d’une sombre lueur; ce discours est censé être pour toi, il devrait être le tien; mais tu sais qu’il tombe au pire des moments. Tu sais qu’il est entendu par la pire des damnations présente dans ce temple. Ton poing vient mécaniquement se refermer autour du fourreau qui crépite déjà.
- Nan..nan… NAN
Tu sens sa haine être appelée. L’arme est sensible à trop de chose; et cette illusion est un défi, elle est un jouet qu’on peut invoquer et provoquer trop facilement. Alors: sous cette menace, sous cette demande de pulvériser la terre, elle ne peut répondre que… positivement.
- MAIS FERME LA PUTAIN COMMENT TU PEUX LUI DIRE C-
Tu n’as pas le temps de finir que l’illusion prend déjà fin. Et tes deux yeux tremblent légèrement, à l’image du soleil noir qui ne répandait que le pire sur la terre.
Tes doigts serrent du mieux qu’ils peuvent l’arme dans ton dos; mais tu le sais déjà; c’est perdu d’avance. Ryuketsu allait… Elle allait foncer comme une idiote vers cet hymne à la mort.
- Bougez…..
Une impression de déjà vu pour Misaki; les autres auraient le luxe de découvrir pourquoi tu t’obstinais à être détestable au possible.
- BOUGEZ PUTAIN DE MERDE
Ta paume cède et deux immenses croissants sanguins fusent vers le marchand des faux espoirs. T’avais encore jamais vu l’arme frapper avec cette violence; qui lacérait le sol et le ciel jusqu’à trancher les chairs qu’elle cherchait à punir.
Mikazuki - みかずき — B
Ninjutsu Spécial(s)
Ryuketsu expulse deux croissants sanguinolents qui forment une croix, tranchant ce qui se trouve sur leur passage
ATTAQUEMONOCIBLEMONODIRECTIONNELPUISSANCE DE RANG B
Tes chairs sont rongées elles aussi pour donner à cette putain de lame le goût de ton sang qu’elle semblait tant apprécier. C’est ce qui arrive à chaque fois que tu essayes de la contenir; que tu te mets sur son chemin.
Tu regardes sans chercher à voir ce qu’adviendrait des petits corps qui te font face alors que tu recules pas à pas pour essayer de calmer l’impétueuse. Insupportable petite merde. Fruit du diable. Malédiction sans nom. Tu pries le jour ou t’auras trouvé comment la briser en milles éclats pour vous libérer de son arrogance.
Il était particulièrement rare pour quelqu’un d’amener Misaki à adopter le genre d’attitude qu’elle offrait à Meian. Fondamentalement, elle savait très bien qu’elle était en tord, qu’elle n’avait rien à exiger et que ses paroles étaient d’une part inutile et de l’autre loin d’être mérité. Cependant, l’anxiété de la Yuki ne pouvait que l’amener à se préparer au pire. Toujours. D’avoir en sa compagnie l’égal d’un dieu incapable de maîtriser son pouvoir, c’était se promener avec une bombe dans ses mains et le détonateur brisé dans l’autre. C’était un peu comme faire affaire avec la sabreuse de schrodinger.
Écoutant cependant les paroles de Meian, les commentaires de Mamoru et les mots d’Utari, la Yuki ne pouvait qu’admettre défaite. Apaisant les traits de son visage, la Yuki avait de la difficulté à soutenir le regard.
[Misaki] - V-Vou-Vous… Avez raison… P-Pardons…
Déclarait-elle sincère dans ses propos. Cependant, ça n'empêchera pas Misaki de garder un oeil très attentif à Meian. La dernière fois qu’elle n’avait pas été sur ses gardes, l’assaut de la lame de sang avait amené Misaki en observation à l’hôpital… Qu’elle venait tout juste de quitter d’ailleurs.
Face à l’offrande de Mamoru, Misaki refuse simplement en levant sa dextre paume vers son cousin. Si l’intention était bonne, la méfiance de Misaki l’empêchait de s’encombrer les mains. Si Mamoru et Utari avaient foi en Meian, ils n’avaient pas vu la violence, la vitesse d’exécution et la puissance de celle qui était l’égal des dieux. Impossible que la jeune adulte encombre ses mains faiseur de mudra.
Il fallait bien l’avouer, elle contemplait l’idée de simplement quitter les lieux… mais elle ne pouvait pas se lésiner à abandonner deux personnes qu’elle appréciait en compagnie d’une bombe sur patte. Pas avec la philosophie qui guidait ses pas et ses actions de shinobi.
Mais alors qu’elle se calmait un peu, Meian relançait la Yuki en la comparant à une petite brebis, tout en verbalisant exactement le problème que Misaki avait avec elle.
[Misaki] - Le problème est justement là. Tu n’as pas le contrôle, ton pouvoir ne t'écoute pas. Tu as la puissance d’un dieu, mais le savoir-faire et la maîtrise d’un bambin.
Puis, elle entendit le claquement de langue d’Utari, mais son attention ne divergeait pas de Meian. Elle en ignorait même complètement ce son qu’elle classait dans un coin de sa tête comme étant : « l’une des multiples excentricités du marchand Kikyou. »
Cependant, alors que l’interaction allait aussi mal qu’elle pouvait aller, le faciès et les interactions de la Sabreuse changèrent du tout au tout. Ça avait forcément eu pour effet de déclencher le sentiment de “fight or flight” de Misaki, en particulier lorsque cette dernière hurlait au groupe de dégager.
Joignant ses mains ensemble, la Yuki réalisait les signes incantatoires nécessaires à l’activation de son justu. Inspirant profondément, elle concentrait le chakra Hyôton au coeur de sa gorge, refroidissant de quelques degrés au passage la proximité directe de Misaki. Alors que le sabre s'affolait, la Yuki crachait ce qu’elle avait emmagasiné et formait un véritable mur de glace séparant le dojo en deux. Meian d’un côté et les trois autres shinobis de l’autre.
[Misaki] - C’est exactement ce que je disais…
Les croissants sanguins percutèrent avec violence la défense de Misaki, la réduisant à l’état de vestige. Des éclats d 'hiver volaient dans tous les sens.
氷遁 | Hyôton : Ice Wall of the Glacial Duchess — B
Hyôton – Ninjutsu Spécial
Après la réalisation de quelques mudras, Misaki érige un véritable mur de glace translucide capable de résister à un assaut provenant d’une seule direction.
Souriant à celui qui mordait dans sa bouchée vapeur avec appétit, le jeune homme sentit cependant un frisson courir le long de sa nuque sans vraiment savoir d'où cela pouvait provenir ... N'ayant pas de capacité sensoriel developpé ni de maitrise en Genjustu : il ne fit aucunement attention à ce que venait de faire son compatriote à ses cotés mais un peu de réflexion lui fit comprendre que cela venait des deux demoiselles auprés d'eux : l'animosité entre elle était devenue si forte qu'elle pouvait faire frissonner un Yuki ? Devinant que quelque chose n'allait pas sans comprendre cependant d'où cela venait : le genin répondit alors à son interlocuteur non sans garder sa cousine et la sabreuse dans son champs de vision.
"Il se trouve que j'avais trouvé un dojo d'entrainement dans lequel pouvoir m'exercer sans être dérangé mais il semblerait que ce dernier était occupé sans même que je ne le sache et cela depuis quelque jour ... Je tenais a m'exercer sans qu'on ne vienne prodiguer mes tentatives de renforcement corporel sans utiliser le ninjustu spécial de mon clan ou pour dire ça plus clairement : je tentais de faire de la musculation en cachette. "
Vint-il dire avec toujours ce grand sourire indétrônable sur sa figure tandis que le comportement de la sabreuse devint plus erratique ... Confus et surtout violent : sans prévenir, celle-ci semblât tenter de se saisir de l'arme en son dos avant de gronder à qui voulait l'entendre; de bouger ... Puis celle-ci libéra une croix rouge qui fonça alors sur une constuction de glace de la blonde dans une explosion de glace et de sang gelé : laissant coi Mamoru un court instant avant que ce dernier ne vienne tenter d'intervenir pour stopper une possible échauffourée entre genin. Posant son plateau dans les doigts de l'Utari en face de lui : il se confondit en excuse tout en venant faire une myriade de mudra à son tour.
"Je m'excuse de vous laissez ça dans les mains ! "
Et fila d'un mouvement rapide entre les deux kunoichi en venant alors souffler un épais nuage de glace sur le sol pour d'un coup l'ériger en haut mur qu'il plaça entre les deux dames pour se poser au sommet de ce dernier afin de tenter de calmer le jeu pour éviter un possible bain de sang.
HYÔTON - KŌRI GAESHI — C
Ninjutsu Spécial
Après avoir exécuté les signes nécessaires : le ninja souffle de la glace qu'il érige en un véritable mur de glace translucide capable de résister à un assaut provenant d’une seule direction.
DEFENSEMONODIRECTIONNELLEPUISSANCE DE RANG C
"S'il vous plait, calmez vous ! Les combats sont interdit dans le village si on n'est pas dans l'enceinte d'un dojo d'entrainement. Vous voulez finir à l'isolement ? Voir même qu'on rapporte a deux des trois clans fondateur de la très estimé Kiri que leurs genins s'affronte au beau milieu d'un lieu public ? "
Fit Mamoru avec sérieux et force dans la voix : disant cela a Meian tout en restant sur son mur séparant les deux femmes en venant les cacher l'une de l'autre pour ne pas créer plus de soucie... Car si conflit il devait y avoir : il serait dans le camps de Misaki et il doutait que la sabreuse soit assez dérangé pour se mettre deux voir trois shinobi à dos ...
"Je ne sais pas ce qu'il y'a entre vous mais vous voulez réellement impliquer deux personnes de plus là dedans ? Sir Utari est là pour qu'on l'aide a réparer son véhicule : il n'a rien à voir avec ce qu'il se passe ici. Si notre présence vous est à ce point insupportable, nous allons partir."
Termina alors le môme des glaces en direction de Misaki tandis qu'il remarquait non loin d'eux un homme se cachant derrière un pan de bâtiment : il s'agissait du concierge des dojos environnant et celui-ci tenait une roue de charette entre ses bras mais n'osait annoncer sa présence à cause de ce qu'il venait de voir.
« Je comprends, vous étiez donc à la recherche d'un endroit calme. J'imagine qu'il est important pour tout à chacun de trouver un havre de paix. » Son regard bifurque momentanément vers Misaki et Meian, avant de se reposer sur Mamoru. Le marchand plaque alors sa main contre le coin de sa bouche, mimant un enfant qui aurait un secret un confier. « Il est évident qu'une certaine personne aurait bien besoin de se détendre, peut-être que le temps lui monte a la tête... » Bien entendu, sa voix n'avait pas baissé d'une octave, de toute évidence il réservait cette petite phrase à l'intention de la sanguinaire. Comme si, la petite interlude entre eux n'avait pas suffi, il renfonçait un clou dans le cercueil, en la provoquant ouvertement.
Il arrive parfois que l'instinct pousse l'humain à faire des choses qui, même pour lui, paraissent déraisonnable. Comme mettre sa main au feu, ou encore, regarder un animal sauvage droit dans les yeux. L'on dit qu'aussi belle soit la rose, elle sera toujours protégée par ses épines et que le chemin vers le cœur des hommes s'avère tout aussi ardu que d'en cueillir une à main nues. Chose difficile que d'accepter que notre égo soit mis à mal par un inconnu, d'autant difficile qu'il est d'accepter ses torts. Toutefois, rien n'aurait pu prévoir la réaction de la "Déesse du sang".
Soudainement, l'atmosphère changea, rapidement alerté par un éclair qui lui traversait tout le corps, sensation de danger foudroyante qui le fit instinctivement se mettre sur ses gardes. Son attention se détourna immédiatement de Mamoru, pour faire face à la nature de cette présence qui le mettait mal à l'aise. Il se retourna et fit face à Meian et put enfin mettre une image sur les inquiétudes de Misaki.
Alors que le temps semblait se ralentir et que le rythme cardiaque du Kikyou s'accélérait, l'étincelle dans ses yeux se ravive. Alors que son regard se dépose sur la sabreuse, son sourire s'élargit. Brise tes chaînes. Alors qu'elle arme son attaque, Utari fait un pas dans sa direction, laissant tomber a terre sa brioche. Comme un moustique attiré vers la lumière, il la dévore des yeux. Accueillant l'image d'elle qui commence à naître dans sa tête avec un large sourire, un détail semble le chambouler. Bien qu'elle semble déterminée à lancer cette attaque, elle semble agir contre son gré. Ses mouvements sont mécaniques, comme si elle luttais contre sa propre volonté.. comme si... Au fond, peut être que ce n'était pas elle, le monstre. Son dernier ultimatum sortit Utari de ses pensées, qui secoua rapidement la tête afin de reprendre ses esprits. Il s'apprêtait à se mettre en position, lorsqu'entre eux s'érigèrent deux murs de glace. Un premier, qui vola en éclat, après avoir encaissé l'attaque de la sabreuse, puis le second qui vint délimiter la pièce..
..séparant ainsi Meian du reste du groupe.
Il fallut un moment à Utari pour faire redescendre la pression qui venait de monter en lui soudainement. Il restait là, muet, alors que Mamoru tentait de faire le médiateur entre les partis. Utari, lui, restait bloqué sur ce qui venait de se passer. Il ne pouvait s'empêcher de se demander : "Pourquoi?" Incapable de comprendre la raison qui l'avait contrainte à se retenir de la sorte. Et si ce que Misaki avait dit plus tôt était vrai ? Et si elle ne parvenait pas à maîtriser ses pouvoirs ? Ses yeux écarlates n'avaient pas quitté la sabreuse et le spectacle qu'elle lui offrait ne lui inspirait plus que dégoût.
Il fit un pas en avant, puis prit la parole. « Tu fais peine à voir, un petit chiot égaré, voilà ce que tu m'inspires. » Lâche-t'il sèchement, sans équivoque. « La puissance d'un dieu ? Vous autres villageois êtes bien loin du compte. Aucun dieu, aussi misérable soit-il, ne serait en mesure de reproduire l'apparence de cette... parodie de liberté qui se trouve devant moi. Je te pensais capable de comprendre ces simples mots... mais il faut croire qu'en plus d'être une furie, tu n'es rien de plus qu'une simplette, es-tu réellement sûre d'être une "shinobi?" » Un rire cristallin s'échappe d'entre les lèvres du Kikyou.
Sa main vient se poser contre la paroi de glace, alors qu'il reprend. « Au diable les clans fondateurs et les règles des hommes... Nul ne peut imposer sa loi ici bas, brise tes chaines si tu en es capable... Viens prendre ma tête, si tel es ton désir... Alors, tente ta chance, prouve leur à tous qu'ils ont raison... Prouve leur que tu es cet enfant de malheur qu'ils redoutent tant. Si tu souhaites marcher vers la mort, afin de te débarrasser de ton fardeau, elle se trouve devant toi. Toi qui a su réveiller ma curiosité, je t'offre l'opportunité d'assouvir tes plus bas instinct. Laisse aller la calamité, libères la. Libère ce monstre qui se cache en toi. »
La situation était finalement redescendu comme un soufflé sortit du four avant qu'on ne plante une baguette en son sein pour le voir se dégonfler de tout l'air chaud qui lui donnait sa forme si unique et à l'instar de ce gâteau : Ce qui aurait pu et aurait dû être un affrontement explosif entre l'épeiste Meian et les trois Genins de Kiri présent face à elle, s'était dégonflé pour ne laisser que la demoiselle au sabre partir sans se retourner pour être aussitôt suivi par Utari aprés qu'on lui ai réparé sa charette; ne laissant que Mamoru et Misaki comme seul combattant dans les environs du dojo à présent à proximité d'un mur de glace qui ne devrait pas durer la journée. Du moins, s'était ce que pensait le môme du clan Yuki en regardant les bons plat qu'il avait fait apporter a tout le monde pour "casser" la glace et ainsi permettre la création de bon rapport.
Tant pis, s'était-il dit on en fourrant un dans sa bouche pour l'avaler aprés quelque bouché tout en se regardant dans la direction de sa cousine avec un petit poids dans la poitrine à l'idée que malgré qu'elle n'ai eu aucune blessure : elle semblait avoir été la plus affecté par cela. Finissant d'avaler sa bouchée vapeur, il en tendit une autre à la demoiselle à ses cotés en le tenant par son panier en osier avant de lui dire d'un timbre qui se voulait chaleureux et réconfortant.
"Partagerez vous avec moi, chère cousine ? Il serait dommage de gâcher autant de bon petit plat et puis, cela nous permettra de discuter un peu sur votre bien étrange jutsu que je serais ravi de redécouvrir en cours d'un petit duel d'entrainement en tant que membre du clan Yuki, qu'en dites vous ? On pourrait invoquer la "danse des flocon" pour réserver un dojo à l'intérieur du domaine et ainsi, s'entrainer sans qu'on ne vienne nous déranger par les novices comme nos ainés ?"
Demandât-il à l'intéressé qui lui répondit alors avec un doux sourire qui vint illuminer les traits du jeune homme. Celui-ci lui proposa alors de la raccompagner au domaine du clan Yuki tout en lui proposant, si elle le voulait bien : de lui raconter le passif qu'elle avait avec cette femme nommait Meian et s'il lui était déjà arrivé de rencontrer celui qui s'était présenté comme Kikyou Utari; il avait la nette impression qu'il ne tarderait pas a recroiser les deux dans un future plus ou moins proches ...
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Mer 8 Mar - 15:20
