La journée s’annonça intéressante, missionnée par le village, la missive qui venait d’arriver au domaine de Tomoë interessa grandement ce dernier. Ses yeux vitreux s'attardent sur ce bout de papier, faufilant son regard entre les lignes, la mission fait légèrement tiquer le jeune homme. Plissant ses mirettes, le Fujiwara cherche naturellement à comprendre pourquoi des genins étaient envoyés pour faire entendre raison à un chef de village ? D’autant plus que leurs voyages n'allait servir qu’à décliner la demande de la ville voisine. Tomoë soupire, il comprend rapidement que cette quête demandera des talents d’orateur et sera purement diplomatique. Voilà là un exercice bien compliqué pour le brun, lui qui est loin d’avoir l’étoffe d’un négociateur. Pourtant, curieux, le Homurajîn zieutera son camarade de quête.

Un autre Fujiwara, Gen’ichiro. Bien que distant naturellement avec ceux qui partagent son nom, Tomoë se remémore correctement l’éclair jaune qu’est son prochain. Pas très grand, ni très costaud, sur le plan physique Tomoë et Gen’ichiro se ressemblent presque mais c’est bien au faciès que le changement opère, si l’un est joyeusement gai et enjoué l’autre reste morne et silencieux.

Il soupire. Son “cousin” aussi peu, peut-il l'appeler comme tel, est d’un naturel tellement opposé au samouraï ébène que ce dernier appréhende déjà le dur labeur que va représenter cette mission. Naturellement son regard se redirige vers le contexte de cette mission du shogunat, le genin souffle du nez lorsqu’il comprend la méfiance de la personne qu’il est censé raisonner, avait-il tort ? Avait-il tort de croire qu’Homura n’était pas fautif de par ce temps de guerre ?

Bloquant ses rétines contre le message pendant quelques secondes, Tomoë hocha négativement la tête, il ravisa aussitôt ses pensées, elles n’étaient pas bonnes. Le genin referma le message pour se préparer. Saisissant l’uniforme de genin que le village lui avait attribué ainsi que son haori, il se vêtit de tout son attirail n’oubliant certainement pas son sabre, sabre qui n’est rien d’autre que le prolongement de son corps, un membre à part entière, il lui était impossible de l’oublier.

Sans perdre une seule seconde de plus, le Fujiwara quitta la demeure de son clan pour rejoindre la porte du village, d’un pas lent, le jeune homme déambula un peu dans toutes les rues du village pour finalement chercher à rejoindre la porte. Le sabreur tend sa main, il aperçoit aussitôt de nombreux flocons de neige s’écrasant sur sa paume de main, suffisamment chaude pour faire fondre les résidus de neige.

“Ce temps m’avait manqué.”

Puis lorsque son regard se soulève en direction de la porte, Gen’ichiro semblait déjà présent sur les lieux pour partir, si son “cousin” était totalement stressé par le retard de Tomoë ce dernier demeurait interdit.

"Par pitié, ne me refaites plus de telles frayeurs, mon coeur ne le supporterait pas…"

Fronçant les sourcils, le brun détourne ses mirettes suite au crise de panique de son interlocuteur, plaçant sa main sur sa nuque, l’homme soupire et s’annonce.

"J’ai pas tant tardé, non ?"

Restant évasif au possible, il n’attendit pas la réponse du blondinet pour se lancer en route du fameux village voisin. Sa démarche semble s'accélérer, mettant presque Gen’ichiro à la traîne, pressé de régler cette histoire qui lui semble dérisoire au possible.

"Qu’as-tu compris de ce qu’on doit faire ? Nous devons chercher à convaincre leur chef à renoncer à ses demandes sans pour autant trahir l’accord de leur village à Homura, j’espère que ce type n’est pas le parfait profil du doyen grincheux. J’ignore aussi le temps qu’on va prendre à les rejoindre, je n’ai que peu quitté Homura récemment. "

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La neige pullule, elle ne cesse de tomber sur les parcelles de chair de Tomoë, son regard vitreux s’abaisse sur ses propres mains, rouge, elles étaient rouge de froid. Il les frotta, l’une contre l’autre pour essayer de se réchauffer au possible, l’hiver avait son petit désavantage mais, les paysages resplandissait grâce au blanc immaculé des flocons. D’un mouvement discret le samouraï secoue ses cheveux pour faire tomber les chutes de neige, reprenant ce teint noir jaïs que sa chevelure arborde. Perdu dans ses pensées, l’hiver lui rappelle ses jeunes années compliquées. Souvent malade à cause de sa frêle condition, il eut tout le loisir d’admirer la neige à travers la fenêtre de sa chambre. Cela lui faisait étrange désormais, de savoir que son corps était capable d’endurer ce temps frileux, timidement, Tomoë esquisse un sourire, un sourire emplit de fierté, se souvenir de son passé et voir ce qu’il est devenu, c’était grisant de faire la rétrospective puis…

La voix de Gen’ichiro casse la rêverie du brun, pendant un instant ce dernier soupire légèrement mais la voix de son cousin lui permet de se réveiller à l’approche du fameux village. Le genin s’arrête de manière temporaire, scrutant la cité des yeux, elle n’avait rien à envier à Homura, beaucoup plus petite, moins de commerces, le Shogunat avait une bonne raison de partager des ressources et des alliances avec ce village, n’est-ce pas ? Le sabreur finit par emboîter à nouveau le pas de son collègue blond pour se présenter au garde de la grande porte.  

Gen’ichiro s’occupa d’expliquer le contexte à la douane du village, tandis que Tomoë prit le temps de faire le vide pour se concentrer sur l’important, la mission. Sa douce main viendra secrètement se placer sur le manche de son sabre, aucune mauvaise intention ne se dégagea du genin, pourtant, son corps avait agit contre la volonté du rêveur.

“Vous me paraissez bien jeune…”

Le regard morne du samouraï s’élève soudainement en direction du garde, là ou le samouraï jaune avait franchit la porte, son compagnon fixa silencieusement le douanier du village, comme si que son corps lui hurlait de répondre à son commentaire désagréable mais, l’épeiste se contenta de souffler du nez avant de franchir à son tour le pas.

Dès lors, l’enceinte du village franchit, l’orphelin analyse les lieux, quelques échoppes sont présentes, des enfants jouent malgré la neige, des soldats font des rondes, aucun détail ne semble singulier dans ce village mais Tomoë comprit rapidement l’endroit où ils devaient se rendre pour accomplir leur quête.

En route pour le bâtiment administratif, les mots de Gen’ichiro viendront attiser la curiosité du brun, qu’avait-il à dire ? Une première fois ? L’expression du Fujiwara demeura neutre suite à cette nouvelle, rien de surprenant. Cependant la demande aux conseils surpris légèrement le brun, n’était t’il pas déjà dessiné que Tomoë Fujiwara était le pire profil pour ce genre de mission ?

“Des conseils ? Reste évasif au possible. Fait semer le doute dans le cœur de ton interlocuteur et surtout, ne parle pas plus que ce que tu dois parler. Ça devrait le faire, ne t’inquiètes pas.”

Puis il se tut à nouveau, continuant d’arpenter plusieurs rues du village avant de finir devant ce fameux bâtiment où demeurait le chef du village. Les guerriers d’Homura finissent par franchir la porte où patientait Keiji Sakamoto, visiblement bien installé derrière son bureau de bois. Tomoë tapota légèrement son haori pour le déneiger, le jeune homme s’avance dans la salle, ses yeux bleutés lorgne sur le chef Sakamoto, le brun était lui aussi surpris de la tronche de ce type, il n’était clairement pas celui qu’il imaginait.

Pourtant,  le visage du samouraï se referme davantage, leur cible méritait beaucoup plus de réflexion, alors lorsque Keiji invita les genins d’Homura à s’installer, l’orphelin leva la main, hochant négativement la tête.

“Non merci, ça ira. Nous sommes les envoyés de la capitale quant… À votre demande nous sommes là pour discuter de vos demandes.”

Le sourire satisfait du régent se transforma en une expression interdite, Keiji se redressa légèrement sur sa chaise, curieux de la réponse du brun. Ses mains se placent sur son menton, permettant à sa tête de se tenir dessus, son regard épiait les deux genins.

“C’est, à, dire ?”

Rétorqua le chétif, d’une voix froide, comme si ce dernier avait immédiatement compris que ses exigences allaient être contrariés et balayés en quelques mots mais Tomoë, naturellement plus malin que cela s’exprima par rapport aux souhaits du Shogunat d’Homura.

“Nous pensons qu’il est encore trop tôt pour répondre à vos demandes, le Shogunat contrôle la situation, la guerre n’a jamais eu raison d’Homura ni de votre village car le Shogunat protège son pays ainsi que ses alliés.”

Le Fujiwara essaya d’utiliser les bons mots pour apaiser le coeur de monsieur Sakamoto mais le doute persista sûrement encore chez Keiji, chose que ce dernier n’attendit pas pour le faire comprendre au duo.

“Ce sont des foutaises, nous avons besoin d’une garnison ainsi qu’une somme généreuse pour espérer nous défendre nous-même suite aux mauvaises décisions du Shogunat.”

Tomoë grince des dents, le sabreur comprend suffisamment tôt que les négociations vont être compliquées, d’autant plus que la réalité est que les deux Fujiwara n’ont aucun pouvoir de négociation à cause de leurs bas rangs respectifs. Au final, l'épeiste tenta un simple coup de bluff qui soit, passe ou cassa l'alliance entre les deux cités.

“Nous avons reçu l’accord de la Shogun pour rompre l’alliance si aucun compromis n'est trouvé et, ou accepté. Le Shogunat refuse à contrecoeur votre demande car il juge que vos craintes ne sont que mirages.”

Le petit homme à la tête se leva du village se leva nettement suite aux mots du jeune homme, ses mains claqua contre le bois de son bureau.

 

“Bien ! Cessons l’alliance !”

Affirma t’il de manière haute et forte pour que même les oreilles discrètes autour du bâtiment entende la décision.






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La discussion était terminée, d’un pas sûr et rapide, Tomoë s’avança vers la sortie, frustré de la tournure de la conversation, tel un gamin à qui on lui refusait d’acheter un nouveau jouet, le shinobi se bloqua sur lui-même, décidant de couper toute négociation. Alors que le taciturne s’apprête à franchir le pas de la porte, une légère emprise se distingue sur sa manche, les yeux vitreux du samouraï s'attardent longuement sur la main de Gen’ichiro, cette histoire de négociation lui tenait vraiment à cœur ? Une alliance est faite pour se casser, il suffit simplement de chercher autre part pourtant, non ? Le brun bloque davantage ses rétines sur la réaction du Fujiwara jaune. Si Tomoë était agacé par son interlocuteur de l’autre côté du bureau, il se convainc lui-même d’attendre encore un peu, laissant la chance à son cousin d’agir.

De sa main libre, il saisit le bras de Gen’ichiro pour le faire lâcher prise, soupirant par les narines, le silencieux tourna à nouveau les talons pour faire face au chef du village, se résignant à partir, prêt à aller au bout des choses. Naturellement, le Fujiwara laissa son partenaire mener la danse avec Sakamoto-sama. Malgré la bonne volonté du blondinet, ses mots semblent s’écraser contre un mur lorsque chaque argument est balayé d’un revers de la main par Keiji. L’orphelin souffla du nez tout en croisant les bras, son esprit cherche à triturer une idée intéressante pour convaincre ce mur impassible mais, les solutions sont maigres voire totalement inexistantes.    

Lorsque la bouche de Gen’ichiro bégaya légèrement pour trouver une réponse à la demande originelle du chef, le samouraï ébène se représente devant Keiji, raclant légèrement sa gorge pour éclairer la voix, l’homme se lance à nouveau.

"Le Shogunat ne doit aucun compte au peuple. Maintenant, nous allons retourner le problème Sakamoto-Sama. Votre nature aussi tenace affirme le fait que vous aimez votre village ? Que penserait le village lorsqu’ils apprendront que vous avez ruiné le lien qui unissait les vôtres à la capitale ? Lorsque vous allez devenir enclin à subir des attaques d’envahisseurs ? Qui seront ceux qui vous protégeront ?"

Le taciturne décroisa les bras pour s’avancer du bureau, là où il prit le temps de s'asseoir sur la chaise, fesses confortablement posés sur le support en bois, son regard bleuté perce les mirettes ridés du chef, appuyant ses coudes sur la table qui séparait les deux hommes, le vieillard savait inéluctablement les prochains dires que son interlocuteur comptait utiliser.

“Oui, vous seriez vu alors comme quelqu’un d’incapable, pas suffisament prompte, ni intéliggent pour le bien de son village. Pire encore, le futur retiendra votre incompétence à la tête du village car VOUS et uniquement vous, avez décidé de ne pas chercher un accord potentiel.”

De son regard sévère, le brun continua sur sa lancée pour mettre toutes les chances de son côté quant à la réponse de Keiji.

“Mon camarade vous a pourtant expliqué le contexte et la raison de notre refus, nos ressources sont parfaitement partagées entre la capitale et ses villages voisins, si nous cédons encore plus de ressources à votre égard, Homura sera affaibli tandis que les villages deviendront jaloux du luxe qu’on vous a accordé. Les villages voisins souffrent autant que vous des répercussions de la guerre et pour autant, il porte en eux une confiance aveugle au Shogunat, veuillez faire de même, Sakamoto-Sama. Votre demande bouleverse l’équilibre.”

Le genin retira par la suite ses bras du bureau pour quitter la chaise, se positionnant au côté de Gen’ichiro, attendant avec impatience la réponse de leur interlocuteur, si Tomoë avait fait l’effort de mettre son mauvais caractère de côté, il espérait que le chef du village allait entendre raison à ce qu’il résigne sa demande.

Le samouraï regarde son cousin dans les yeux, posant lentement sa main sur l’épaule de son prochain, son visage toujours autant fermé n’émet aucune émotion, aucune frustration, il fit rapidement comprendre à Gen’ichiro le fond de sa pensée.

Nous avons fait le maximum, s’il refuse d’entendre raison, n’insiste pas. Allons nous-en.

Conclue  l’orphelin de par ses mots chuchotés à l’oreille du Fujiwara.

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Toujours inspiré à l’idée de s’en aller, le garçon prit son mal en patience. Ses mots sonnaient pourtant si faux, avec du recul. Tomoë n’était pas du genre à faire la morale aux gens, son caractère ne s’y prêtait pas mais le contexte de la mission l’avait forcé à être condescendant avec le chef du village. Alors que la discussion s’enchaîne entre son camarade Gen’Ichiro ainsi que Keiji, le brun semble un peu plus bouleversé par ce qu’il était à ce moment précis. D’autant plus que la réponse de Sakamoto eut à nouveau pour but d’atteindre l’honneur des Fujiwara ainsi que de leur statut de samouraï. Phrase qui faillit faire pester le taciturne à cause d’une rengaine souvent utilisée par les détracteurs du clan Fujiwara, des gens qui parlent d’honneur, de noblesse, comme s’ils savaient comment fonctionner réellement ce fameux clan. Malgré tout, le visage froid de Tomoë ne quitte aucunement du regard le régent du village, le regard presque haineux attend que cette longue tirade se termine pour s’en aller mais l’implication de Gen’Ichiro réussit à convaincre le brun d’endurer ce discours.

"Bon usage de la patience."  

Nerveusement, son pied claque à plusieurs reprises le sol, signe d’un agacement qui ne cesse d’augmenter. Alors que le débat semble se calmer, lentement, une nouvelle question posa un énième problème au duo Fujiwara.

“Avez-vous pris le temps d’observer la détresse dans laquelle se trouve le peuple ?”

Les yeux bleutés du taciturne percute directement sur la silhouette du dirigeant des lieux. La détresse ? Qu’entendait t’il par détresse ? Bien que le Fujiwara savait logiquement quelle était la définition du mot, la phrase fut lourde de sens pour le genin. L'épéiste réalisa tardivement son manque d’humanité envers son interlocuteur.

Abaissant son regard en direction de la paume de sa main, rouge à cause du froid mordant dehors, le shinobi ébène percute depuis le début ce qui n’allait pas. Il n’avait jamais considéré le régent comme un égal ou un être vivant, non, Keiji Sakamoto n’était qu’un objectif, une marche à franchir. Instinctivement sa main grimpera jusqu’à son visage, cachant fébrilement un œil, grinçant des dents, il regrette sa manière d'agir.

Pourtant, d’un point de vue extérieur, Tomoë reste inexpressif, impensable de montrer sa tourmente. Soupirant, le brun reprend ses esprits, il le fallait. Ajustant correctement son Haori qui n’avait cessé de tomber légèrement des épaules du frêle, le garçon souffle du nez.

La question demeure en suspens, terriblement fataliste, Sakamoto n’attendait sûrement pas un oui ni un non, quelque chose de beaucoup plus élaboré.

Ce n’est pas le temps qui permet au taciturne de trouver les mots mais son cœur, ceux d’un samouraï avec ses valeurs et ses défauts.

“La détresse, la misère, le désespoir. Nous sommes tous enclin à le vivre. La population le ressent à travers le manque de nourriture ainsi que le sentiment d'insécurité. Nous, shinobis, guerriers, nous avons perdu nos frères, nos sœurs, nos amis à cause de la guerre. Nos camarades sont tombés pour défendre nos villages, les terres qui nous appartiennent. Aujourd’hui elles appartiennent encore à Homura grâce à leurs sacrifices, cette détresse auquel vous faites référence, elle n’est que la répercussion de la guerre. Le temps réparera nos maux, il apaisera vos doutes et vos craintes.”

Prenant une pause dans son discours, sa main se pose sur son buste, courbant légèrement ce dernier en avant, il reprend.

“La misère fait partie de notre quotidien. Il est évident que vous, mon camarade et moi-même l’ai aperçu, nous sommes tous touchés différemment par ces temps durs. Maintenant… Nous avons des responsabilités à maintenir, la personne idéale à laquelle j’aspire aurait aimé accorder votre requête mais en tant que Genin d’Homura je dois accomplir la mission que l’on m’a fait confier.”

Malgré tout, le brin d’honneur restant à Tomoë l’empêcha de courber davantage son torse pour supplier son interlocuteur, instinctivement son coude viendra tapoter légèrement le bras de Gen’Ichiro pour qu’il s’incline lui aussi à nouveau.

Naturellement, lorsque le jeune homme relève temporairement le regard pour confronter Keiji... Son visage semble sévère. Tomoë avait-il eu raison de son interlocuteur, peut-être que Gen'Ichiro pourrait trouver des mots encore plus juste ?

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