SPIRIT OF SHINOBI

embrace your power




  1. ANNONCES

    22.04.24 patch Le Patch .02 est disponible !

    01.02.24 patch Le Patch .01 est disponible !

    20.12.23 nouveautés La news de fin d'année est sortie, affublée de nombreux changements et nouveautés, notamment dans les mises à jour de topics, de contextes, ainsi que d'un bottin des PnJs apparus en narrations afin de faciliter leur suivi !

    31.10.23 nouveautés La news d'octobre est sortie et le forum se dote, à l'occasion d'Halloween, d'un bestiaire de yokai dédié aux joueurs ainsi que d'une nouvelle bannière ! Kumo obient également un nouveau Ninjutsu Spécial, les reliques mystiques.

    24.10.23 changement Le forum passe officiellement à l'été 83. De nouvelles trames sont apparues pour chaque faction !

    18.07.23 update Les doubles-comptes sont désormais ouverts à toutes les factions et nous mettons en place les rangs intermédiaire pour donner plus de visibilité sur l'avancée du personnage ! La faction de Kiri récupère également un bonus XP à la présentation.

    04.07.23 update Les doubles-comptes sont désormais fermés pour la faction de Kumo qui a retrouvé sa pleine attractivité : ils demeurent toutefois ouverts à Kiri ! Nous retirons également les bonus XP associés, puisque l'activité atteinte nous convient.

    01.07.23 update Le forum dispose désormais d'un thème sombre ! Reportez-vous au petit curseur sur votre droite pour changer de l'un à l'autre.

    24.06.23 NEWS ! La news de juin est sortie ! Au programme ; des précisions et changements sur notre philosophie, la faction des Errants et les paliers de progression.

    23.06.23 changement Le forum passe officiellement l'an 83 (printemps). De nouveaux enjeux sont apparus sur les contextes de chaque faction !

    Été 83

    Cent huit ans avant notre ère, le chakra courut sur le monde comme une traînée de poudre. Venu de nulle part et de partout à la fois, il étreignit les hommes et anima leurs corps comme ceux des nouveau-nés dès leur premier souffle. Tel un raz-de-marée changeant le monde, son énergie leur offrit les prémices de ce qu’ils nommeraient « pouvoir », bien des années plus tard.

    Celui de dépasser les limites que la nature leur avait jusque-là imposées. De donner vie et corps à leurs ambitions les plus folles comme à leurs vices les plus abjects.

    Leurs chairs avaient été bénies de la grâce de l’alizée et de la force des typhons : leurs coups étaient plus précis, leurs organismes plus vigoureux. Un simple bond les menait jusqu’aux cimes des arbres majestueux du désormais Pays du Bois. Leurs pas les guidaient sans peine à travers les monts qui édifièrent bien plus tard les frontières de l’actuel Pays des Montagnes.

    Alors, ils embrassèrent cette nouveauté comme chaque bien de l’Humanité : avec le profond désir de la dompter jusqu’au moindre détail, de faire cette énergie sienne avant tant d’autres. Il leur fallut des décennies pour maîtriser ce que le plus simple shinobi peut accomplir aujourd’hui – mais ils y parvinrent, en demeurant dans la profonde ignorance de l’origine du chakra.

    Et ils comprirent. À quel point il pouvait receler la puissance de faire de l’imagination une réalité ; à quel point ils pouvaient dompter les leurs par la force et fonder les dynasties qui gouvernèrent le monde des années durant.

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    XP

    Homura

    personnages


    Kiri

    personnages, +30 XP


    Kumo

    personnages, +15 XP


    Errants

    personnages


  2. Image decoration
    shogunat printemps 83
    Contexte d'Homura
    Régie par la noblesse, la richesse et par un grand sens de l'honneur et de la droiture, Homura se distingue ni plus ni moins des autres villages par son caractère guerrier à la limite du comportement militaire. Les shinobis qui sont formés pour devenir des shinobis d'Homura sont, dès leur plus jeune âge ou dès l'entrée dans la formation, forcés de respecter ce code d'honneur. Il est précisé que quiconque y dérogerait se verrait sanctionné de différentes façons... des travaux d'intérêt publique à l'emprisonnement et du bannissement des terres d'Homura à la pure et simple mise à mort.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de se sacrifier pour la cause Homura-jin.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de donner sa vie pour ses camarades, particulièrement s'ils sont plus jeunes ou s'ils sont moins expérimentés. De la même manière, il doit un incontestable respect à ces derniers.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de se sacrifier pour les civils.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de réussir une mission primordiale même si cela signifie abandonner ou laisser mourir ses camarades.

    ❈ Tout shinobi doit être capable de dissimuler ses sentiments personnels ; pire que cela, il se doit de les ignorer et de les faire passer au second plan.

    ❈ Tout shinobi doit une indiscutable fidélité à sa faction. Toute information dissimulée, cachée volontairement ou toute trahison quelconque sera sévèrement sanctionnée.

    ❈ Tout shinobi doit se dévouer à son entraînement et au perfectionnement de son corps et de son esprit. Il doit respect aux siens et aux autres, tolérance aux différences, empathie aux plus faibles et rigueur dans ses efforts personnels (qui doivent être constants et variés).

    ❈ Tout shinobi doit un indiscutable respect à ses supérieurs hiérarchiques et doit obéir au doigt et à l'oeil à leurs ordres. Toute insubordination sera sévèrement sanctionnée.
    Image Personnage

    FUJIWARA SENCHI Portant sur ses épaules l'ensemble du clan Fujiwara, Senchi est un guerrier hors pair dont le jeune âge, la force d'esprit, la droiture, la témérité et les compétences l'ont rendu capable de se hisser au sommet. Un lien particulier mais inconnu le lie à Iwao, la Shogun, sans que personne ne sache trop quoi en penser. Certains le suspecteraient même d'être à l'origine de la mort de son père, bien que rien ne l'incrimine.

    Image Personnage

    HYÛGA EIMEI Figure représentante du clan Hyûga, devenu chef en l'an 68, Eimei incarne toute la fierté des siens. Droit, noble, charismatique tout en restant sobre, il semble en savoir plus qu'il ne le devrait. Il est à l'origine de l'ensemble des mouvements du clan Hyûga, car rares sont les membres de son clan osant défier ses ordres ou agir sans son aval. Il fait parti de la branche principale.

    Image Personnage

    NARA KUENAI Etant à la tête du clan Nara, Kuenai est extrêmement perspicace et dispose d'une intuition impressionnante. Très soucieuse des maux qui pèsent sur Homura, elle est parfaitement lucide vis-à-vis du comportement des siens comme de celui des autres clans et s'organise toujours dans l'ombre afin de limiter les dégâts. Certains la suspectent d'avoir assassiné Fujiwara Oda, et de nombreuses preuves mèneraient à penser qu'elle est coupable. Etrangement, elle rejette l'entière culpabilité sur Fujiwara Senchi.

    Enjeu n°1 :

    COOPÉRER AVEC KIRI ET KUMO

    65%

    Enjeu n°2 :

    CONNAÎTRE SES ENNEMIS

    10%

    Enjeu n°3 :

    VERS LES PROFONDEURS INCONNUES

    100%

    Derniers RP

    Retour au temple souterrain

    À l'été 83, un shinobi d'Homura se rend au sein du temple souterrain découvert lors de l'attaque d'Oto sur Homura, en périphérie du Shogunat. Ses découvertes mènent le lieu à son scellement complet par le clan Uzumaki, ainsi qu'à l'amnésie du genin.

    Le massacre du boucher

    À l'été 83, 90 civils sont assassinés dans la bourgade de Rindо̄ par un homme se faisant appeler « le Boucher ».
    Au terme d'un combat qui se révéla être une victoire pour l'escouade envoyée par Homura, il fut assassiné par Yamamoto Janome au moment où il s'apprêtait à leur révéler les plans de l'Alliance.
    À sa mort, le pouvoir des fils noirs, le Jiongu, réapparu à travers le monde.

    Évènement

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    Culture & religion

    → La chasse 春・狩猟期 – printemps
    → Festival de la Lune Rouge 夏・赤月の祭り – été
    → Virée aux morts 秋・死者への旅行 – automne
    → Nouvel an guerrier 冬・戦士新年 – hiver

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  3. Image decoration
    kirigakure printemps 83
    Contexte de Kiri
    S'il y a bien un lieu dans lequel la mort peut survenir à tout moment, c'est bien au sein du Village Caché de la Brume. Depuis des années, afin de lutter contre le retard qu'eut prit le pays par rapport aux autres factions, les autorités de l'Eau se décidèrent à mettre au point une philosophie qui leur permettrait de rattraper l'avancement des autres factions. C'est notamment au travers de l'assassinat que ces derniers trouvèrent leur réponse et ainsi furent éduquées les jeunes pousses destinées à devenir les futurs shinobis de Kiri. A un style sanglant et sanguinaire, loin de toute valeur humaine.

    ▒ Chaque Shinobi doit être capable de mourir pour la Brume et pour ses habitants.

    ▒ Chaque Shinobi doit capable d'abandonner, de laisser mourir voire de tuer ses camarades si cela leur permet la réussite d'une mission primordiale.

    ▒ Chaque Shinobi ne dispose d'aucun sentiment personnel : ils doivent agir sous les ordres de la hiérarchie.

    ▒ L'entraînement de chaque shinobi doit être rigoureux et il doit toujours être au service de l'identité de la Brume.

    ▒ Chaque Shinobi doit servitude et obéissance à la hiérarchie, tout manquement sera vu comme insubordination.

    ▒ Chaque Shinobi doit tuer tous les adversaires qui se dresseront sur le chemin de Kiri.

    ▒ La Brume est l'alliée de Kiri, nul ne doit la remettre en question.
    Image Personnage

    YUKI ZENRYŌ Yuki Zenryо̄, autrefois jeune membre du clan dont tous reconnaissaient le potentiel, devint chef de clan à la mort de Yuki Saburô en l'an 75. Très proche de la Mizukage, il lui assure son soutien inconditionnel et celui de son clan.

    Image Personnage

    KAGUYA TAOSU Cheffe du clan Kaguya, Taosu est connue comme étant une guerrière redoutable et particulièrement avide de sang et de trippes. Supportant avec fidélité l'identité de ce clan depuis des décennies, elle est, malgré son apparence, extrêmement hostile, sournoise et meurtrière, si bien qu'elle est redoutée dans son clan entier. Elle éprouve une très forte rancœur envers Oboroge, la Mizukage, car sa simple présence a fait diminuer de manière importante son quota d'assassinats par jour.

    Image Personnage

    SEIDŌ IMIFUMEI Personnalité émérite parmi les sabreurs, tout le monde au sein de Kiri connait Imifumei. Combattant redoutable maîtrisant Sо̄kо̄jikan, le Sabre du Temps, l'ensemble de Kiri le voit comme un shinobi imbattable. Il est vénéré de tous, car tous le connaissent comme un homme héroïque, portant de grandes valeurs d'espoir, de courage et de persévérance auprès des plus faibles.

    Enjeu n°1 :

    SE RENSEIGNER À L'INTERNATIONAL

    20%

    Enjeu n°2 :

    LE MYSTÈRE D'ARASHI

    0%

    Enjeu n°3 :

    LES ORIGINES DE LA BRUME SANGLANTE

    30%

    Derniers RP

    La lutte contre le yokai originel, groupe 1 et groupe 2

    Une escouade menée par Kaguya Bankichi permis à la Brume de repérer la trace de Shinchū et, au terme d'un affrontement difficile, de l'éliminer en le prenant par surprise. L'ensemble de l'escouade fut frappée par une marque maudite mystérieuse lors de son ultime râle.

    Enjeu : les origines de la Brume Sanglante & La Brume du Seigneur

    TBA

    Évènement

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    Culture & religion

    → Soutien aux cultures 春・米農業のサポート – printemps
    → Grande marée 夏・大潮 – été
    → Parade de sang 秋・血液示威運動 – automne
    → Hymne à la Brume 冬・霧に賛美歌 – hiver

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  4. Image decoration
    kumogakure printemps 83
    Contexte de Kumo
    Parmi les lieux les plus malsains et insidieux du Yuusei, Kumo s'y érige en maître. Faussement uni, le village est peuplé de shinobis qui ne souhaitent qu'agir pour leurs intérêts propres ou pour ceux des personnes pour lesquelles elles travaillent. Etrangement, cela est parfaitement assumé par tout le monde et ainsi sont éduqués les shinobis. En plus de cet état d'esprit, rédigé par le Daimyo en personne, Kumo dispose d'un Code de Renseignements que tout le monde doit consciencieusement respecter sous peine d'être sanctionné par le dernier. Evidemment, la crainte de ce dernier incite et invite tout le monde à les appliquer sans broncher.

    ζ Chaque Shinobi doit être capable de mourir pour son Daimyo.

    ζ Chaque Shinobi ne peut discuter des ordres de la hiérarchie. Aussi, tout manquement aux ordres du Daimyo est passible d'une peine de mort.

    ζ Chaque Shinobi doit être capable d'accomplir toute mission, même si cela lui impose des sacrifices insurmontables.

    ζ Chaque Shinobi doit s'entraîner en vue de récupérer toujours plus d'informations, et afin d'être toujours plus discret.

    ζ Toute information récoltée doit revenir au Daimyo sans aucune exception.

    ζ Toute personne surprise en train de comploter contre le Daimyo sera soumise à la peine de mort.
    Image Personnage

    SHIRATSUCHI BAKU'EN Baku'en est, en plus d'être le chef du clan Shiratsuchi, l'homme qui les a relevé de leur condition de "parfaits petits soldats obéissants". Désireux de liberté et de justice, il est animé par une grande hostilité qu'il parvient à maintenir discrète pour restaurer l'honneur de son clan, qu'il estime bafoué depuis des décennies. Secrètement, il rêve de pouvoir mener une rébellion contre Koriki Tomio, au risque que cela mène à l'extermination des siens.

    Image Personnage

    ABURAME YOKOSHIMA Fourbe, manipulatrice et très protectrice vis-à-vis des siens, Yokoshima est la cheffe du clan Aburame. Soupçonnée – sans preuves concrètes – par plusieurs personnalités d'avoir son nez fourré dans toutes les affaires, elle est autant admirée que crainte. En plus d'être une des rares personnes du clan Aburame à maîtriser les Rinkaichû, des rumeurs courent selon lesquelles elle serait à même d'agir efficacement, n'importe quand et dans tous les recoins du village.

    Image Personnage

    INUZUKA GETSUMEN — DÉCÉDÉ Fier et orgueilleux, à l'image des siens, Getsumen était le chef du clan Inuzuka. Reconnu pour sa ténacité au combat et pour sa témérité, il faisait partie des personnalités les plus attendues au poste de Shodaime Raikage. Il ne cachait pas sa profonde hostilité envers les dirigeants de son village, ce qui étrangement ne lui est jamais retombé dessus.

    Enjeu n°1 :

    COLLABORER AVEC HOMURA ET KIRI

    50%

    Enjeu n°2 :

    ESPIONNER LES PUISSANCES DU MONDE

    50%

    Enjeu n°3 :

    DESSEIN DE CONTRE-ATTAQUE

    0%

    Enjeu n°4 :

    SUITE DE L'AMULETTE

    20%

    Derniers RP

    L'histoire se répète : tour du raikage

    À l'été 83, l'Alliance, menée par un Yamanaka inconnu, tenta de récupérer le Shodaime Raikage. Ils y parvinrent, mais ne purent le ramener en vie - Getsumen fut tué, alors inconscient, par un shinobi nommé Sumashâ.

    L'histoire se répète : domaine aburame

    Une attaque d'un Yokai dans le Domaine Aburame décima une partie du clan. Un kumojin et deux errants présents sur place, parvinrent à endiguer la menace et à en venir à bout, en le tuant avec une la dague d'annihilation des Aburame.

    L'histoire se répète : domaine shiratsuchi

    Un shinobi de l'Alliance maîtrisant un art shinobi inconnu s'apparentant à l'orage attaqua le Domaine Shiratsuchi pour tenter de capturer l'un des membres du clan.
    Celui-ci fut tué par un Shiratsuchi ayant libéré le pouvoir de la première pièce d'une arme mythique, retrouvée plus tôt dans l'année par les forces de Kumo. Sa libération généra une explosion titanesque qui ne laissa aucun survivant.
    À la mort de l'homme inconnu, le pouvoir de l'orage, le Ranton, réapparu à travers le monde.

    Évènement

    À l'hiver 82, l'élection du Shodaime Raikage fit rage. Nommé presque unanimement, Inuzuka Getsumen prit le pouvoir et profita de son ascension pour tenter de mener un coup d'état contre le Daimyo, Koriki Tomio.
    Lui reprochant une cruauté sans nom qui punit, asservit et torture les innocents, une grande guerre civile éclata et le peuple Kumojin fut déchiré par l'affrontement des deux forces, alors que le Seigneur lui-même était présent.

    Culture & religion

    → Grande collecte 春・大採取 – printemps
    → Célébration d'Antan 夏・昨年のお祝い – été
    → Cérémonie des chandelles 秋・キャンドルの式 – automne
    → Jeux d'hiver 冬・冬季ゲーム – hiver

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Étude des Yokai I [Ft. Kaïto] /!\ Langage Grossier/!\

Matsurika Hanabi
Étude des Yokai I [Ft. Kaïto] /!\ Langage Grossier/!\ EmptyMar 16 Mai - 14:32
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Matsurika HanabiChûnin 中忍 de rang B+

Message Sujet: Étude des Yokai I [Ft. Kaïto] /! Langage Grossier/!
Un peu plus d’une journée c’était écoulée depuis la tentative d’invasion ratée du pays du Son et les sujets de discussions les plus loufoques commençaient à apparaître un peu partout dans la capitale. Ceux ci faisaient mentions de Yokai et de renard géant à neuf queues.

Si la plupart de ces histoires semblaient relever plus de la fabulation que de la réalité un point restait néanmoins clair et attirât l’attention de la jeune fille: si les corps des Hommes morts aux combats avaient d’ores et déjà été extirpés du champ de bataille, les cadavres d’une dizaine d’imposants Yokai restaient visible depuis l’Arche Sacrée, demandant visiblement une logistique importante et qui n’avait pas encore eu le temps de se mettre en place afin d’en évacuer les dépouilles. Bien sûr la jeune artiste aux goûts particuliers ne pouvait manquer ça. C’est donc bille en tête qu’elle avançait en direction de l’Arche Sacrée, emmitouflée dans un épais manteau blanc, protection nécessaire en cette fraîche journée d’hiver.

En arrivant à la porte d’entrée monumentale au sud-ouest ouest de la capitale la jeune fille s’arrêta un instant. Reprenant son souffle suite à sa marche rapide elle en profita pour admirer l’entrée principale de la capitale, impressionnante de par ses dimension et l’effet recherché lors de sa conception, elle semblait écrasée de sa masse les personnes s’en approchant comme pour leur signifier leur insignifiance face au Shogunat du Feu, symbolisé par le kanji du feu sculpté au dessus de l’Arche.

Traversant l’Arche Sacrée Hanabi repéra tout de suite l’objet de curiosité: un tas de cadavre monstrueux, à peine dissimulés derrière une bâche qui ne pouvait contenir les proportions incroyables de leurs corps.
Deux soldats étaient également présent, sûrement en poste afin de surveiller que personne ne s’approche trop près des monstres.

« Bonjour messieurs ! Excusez moi de vous déranger aussi tôt le matin. Matsurika Hanabi, genin. » Indiqua-t-elle aimablement tout en montrant son insigne ninja, preuve de sa promotion au grade de genin.

« J’aurai souhaitée jeter un coup d’œil à ces bestiaux si vous le voulez bien. » annonça la jeune fille aux deux gardes tout en passant entre eux sans attendre de réponse de leur part. Elle commença par relâcher la bâche recouvrants les cadavres tout en remerciant la froideur de l’hiver qui les avait relativement bien conservés puisque ceux ci ne sentait pas pas encore la décomposition.

Elle ne pût se retenir de faire un pas en arrière face à la monstruosité des cadavres lui faisant face: tous de grandes tailles, ils avaient pourtant chacun des traits qui leur étaient propres. Certains possédaient des caractéristiques très animales, des crocs, des griffes… L’un d’eux ressemblait même à un dragon. Alors que d’autres semblaient, peut être, un peu plus humains de par leur physionomie. Tous étaient coupés en deux de manière net. L’idée que quelque chose ou quelqu’un puisse couper ainsi de tels monstruosités lui paraissait complètement insensée.
Reprenant rapidement le dessus la jeune fille déroula un parchemin dont elle libéra un ensemble de matériel de peinture allant du chevalet et son tabouret à un certains nombre de pinceaux et bocaux de peintures.

C’est alors que les deux soldats choisirent de réagir, certainement pris au dépourvu par l’assurance d’Hanabi et la vue, dès le matin, du tas de cadavres représentant plusieurs tonnes d’aberrations.
Hanabi espérait pourtant qu’ils la laisseraient peindre tranquillement les Yokai. Ce qui avait été depuis longtemps un objectif qu’elle c’était fixé.
Il faut dire que son enfance à Uzushio était vite devenue ennuyeuse pour celle que l’on surnommée alors la  « Téméraire » et l’idée de peindre ce qui effrayait tout le monde l’avait toujours attirée. Elle ne laisserait pas deux gardes la privée de ce plaisir ! Et puis l’on pouvait dire que son travail était d’intérêt public puisqu’il offrirait une référence à quiconque souhaiterait étudier les Yokai même si ceux ci se sont depuis longtemps décomposés.

Spoiler:

Kawasaki Kaïto
Étude des Yokai I [Ft. Kaïto] /!\ Langage Grossier/!\ EmptyVen 19 Mai - 15:30

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Kawasaki KaïtoGenin 下忍 de rang B

Message Sujet: Re: Étude des Yokai I [Ft. Kaïto] /!\ Langage Grossier/!\
« Connais l’adversaire et surtout connais toi toi-même et tu seras invincible. »
De Sun Tzu, philosophe chinois.

Hiver 82, journée spéciale Yokaïs - La Taverne Onirique, quartier modeste d’Homura.

Personne n’était sans savoir qu’Oto avait marché sur la capitale. Nous ne connaissions pas les détails, mais nous savions de source sûre que des yokaïs s’étaient joints au combat. Une alliance entre leur espèce et la nôtre était très inhabituelle. Malgré des recherches aux Archives et dans les bibliothèques de riches particuliers, nous n’avions trouvé aucun document qui confirmait qu’une telle chose se soit déjà produite auparavant. A moins que… Tous les dossiers conservés par le shogunat n’étaient pas accessibles au public. Je ne serais donc pas surpris que le pouvoir en place bride l’accès à l’information. Raison de plus pour ne pas porter les Fujiwara dans mon cœur.

Après plusieurs heures de délibérations, le conseil du Gang des Sept Nains avait tranché en faveur d’une excursion. La Taverne avait fermé pour la journée. Ils envisageaient même de ne pas ouvrir demain, en fonction de comment avanceraient les recherches sur le terrain. Les corps des Yokaïs avaient été localisés avec précision. Le froid de l’hiver avait permis de les conserver relativement bien. Le temps était une aubaine pour nous. Nous ne devions surtout pas laisser passer cette opportunité.

Tous les membres n’étant pas missionnés par le pouvoir en place avaient été détachés sur la préparation de notre expédition. Bien qu’Homura soit sortie vainqueur de ce violent épisode, il n’en restait pas moins que de nombreuses questions restaient sans réponse. N’étant qu’un groupe de petite envergure, la bande n’avait aucun poids parmi les grands. Toutefois, nous étions tous bien décidés à contrebalancer ce pouvoir détenu par les trois plus puissants clans de la capitale. Pour atteindre ce but, nous nous étions fixés plusieurs sous-objectifs : l’un d’eux était d’avoir le contrôle sur plusieurs flux d’informations importantes.

Parmi ces courants de renseignements, celui concernant les Yokaïs allait prendre de plus en plus d’ampleur. Si nos adversaires avaient réussi à intégrer des Yokaïs dans leurs rangs, le Pays du Feu avait du souci à se faire. De mon point de vue, ces créatures étaient fascinantes. Toutefois, notre connaissance de ces êtres vivants était bien trop limitée pour que nous puissions organiser correctement notre défense s’ils venaient à nous prendre pour cible. A plusieurs contre un seul d’entre eux, c’était jouable. Lorsqu’ils étaient plus nombreux et organisés, cela devenait alors très compliqué pour nous de nous défendre. Surtout contre les plus puissants d’entre eux.

« Kaïto. Le premier groupe part maintenant. »

Roruko se tenait à l’entrée de ma chambre : c’est lui qui dirigera les recherches une fois sur place. Quant au vieux, il restera ici avec deux autres membres du conseil pour gérer les affaires courantes du Gang et de la taverne.

« J’arrive tout de suite. »

Je finis de préparer mon sac, prenant bien garde d’avoir tout le nécessaire pour faire des croquis et prendre des notes une fois arrivé là-bas.

Hiver 82, journée spéciale Yokaïs - Arche Sacrée, entrée d’Homura.

Lorsque nous arrivâmes sur place, je fus surpris d’y trouver une genin. Que faisait-elle là ? Était-elle au service de l’un des trois clans de la classe dirigeante ? Pourquoi les gardes ne l’avaient-ils pas déjà viré de là ? Je secouais la tête. Si elle était venue sans document officiel, le Gang des Sept Nains n’était pas plus légitime qu’elle quant à sa présence sur les lieux. Roruko ne sembla pas plus troublé que cela par la vue de ce drôle d’énergumène.

« Je m’occupe des gardes. »

De nous tous, il était l’un des rares à avoir le grade de chûnin. Les soldats accorderont donc plus d’importance à sa parole qu’à la nôtre. Je laissais le bras-droit du vieux s’occuper des formalités avec l’administration et les militaires. Les autres membres s’occupaient déjà à déballer le matériel et à monter trois abris. Ces tentes étaient une maigre protection contre les intempéries, mais nécessaire pour permettre aux différentes équipes d’étudier dans de meilleures conditions le corps des Yokaïs. Un périmètre de sécurité fut également installé, pour tenir éloigner les curieux qui ne manqueraient pas de venir s’agglutiner autour de la zone.

Ce n’était qu’une question de temps avant que les informations n’arrivent aux oreilles des Hyûga, des Fujiwara et des Nara. Lequel de ces trois clans allaient réagir en premier lorsqu’ils comprendront que nous étions en train de récolter un maximum d’informations sur nos adversaires ? Considéreront-ils que nous sommes trop insignifiants ? Ou alors chercheront-ils à récupérer le résultat de nos investigations ? Peut-être voudront-ils même arrêter notre enquête… Tout en menant cette réflexion intérieure, je me dirigeais vers l’inconnue.

« Salutations sur toi. »

Je l’observais avec méfiance.

« Kawasaki Kaïto, genin, et membre du Gang des Sept Nains. »

Mes bras vinrent se croiser sur ma poitrine. Je cherchais à cacher ma nervosité. Ce n’était pas prévu dans le plan que nous ayons à composer avec un autre ninja.

« Tu es… ? »

Mes yeux se posèrent sur son matériel de peintre. Les cadavres des Yokaïs tout près de nous ne me perturbaient pas le moins du monde. Roruko, bien que discutant avec les soldats, nota ce détail. De mon point de vue, la mort faisait parti de notre quotidien. Il n’y avait pas à en avoir peur. Enfin, cela faisait plusieurs années que je ne la côtoyais plus. Pourtant, je me rappelais de son odeur comme si c’était hier. Cet arôme était aussi infect que celui de la maladie, de la faim, de la pauvreté et de la solitude. Ce n’est pas des corps dont j’avais peur, mais des souvenirs que la puanteur de la Faucheuse pouvait réveiller.

« Tu es là de ton propre chef ou pour le compte de quelqu’un ? »

Bien que mon regard se baladait sur les différents ustensiles qu’elle avait amenés, je la surveillais du coin de l'œil. Je voulais jauger ses réactions corporelles. Je ne connaissais pas cette fille. Je ne pouvais donc pas me fier uniquement à sa réponse verbale. Suivant ses réponses, j’envisagerai peut-être de la mettre dans le coup… Enfin, après en avoir parlé avec Roruko. Il ne serait pas bon de passer au-dessus de son autorité.
Matsurika Hanabi
Étude des Yokai I [Ft. Kaïto] /!\ Langage Grossier/!\ EmptySam 20 Mai - 11:19
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Matsurika HanabiChûnin 中忍 de rang B+

Message Sujet: Re: Étude des Yokai I [Ft. Kaïto] /!\ Langage Grossier/!\
Alors que les gardes s’approchaient d’Hanabi deux hommes s’approchèrent. Enfin… Deux hommes de très petite taille. L’un d’eux, un nain d’une quarantaine d’années au moins et aux cheveux noirs tressés, s’interposa directement entre les gardes et Hanabi et entama la conversation avec ceux-ci. Des quelques bribes qui lui parvinrent la peintre comprit qu’il était un chunin d’Homura. Si l’idée qu’un nain soit un ninja confirmé d’Homura étonna brièvement la jeune femme, les cicatrices que celui ci portait au visage prouvaient son expérience de shinobi.

Le deuxième nain, plus jeune que le premier, s’avança vers Hanabi tout en jetant un bref regard vers les corps des Yokai disposés derrière. Contrairement à elle il ne sembla pas le moins du monde affecté par la vue des cadavres gigantesques.

Il l’a salua tout en se présentant: Kawasaki Kaïto un genin d’Homura tout comme elle et membre de l’énigmatique Gang des Sept Nains. Et effectivement un petit nombre de nains qui les avaient suivis s’activaient autour d’eux à déployer tentes et matériels tout en réalisant un périmètre de sécurité.
La jeune genin fût pour le moins troublée. Jamais elle n’avait entendu parlée d’un clan de nains à Homura. Pourtant, ceux ci étaient des plus organisés, possédant en leur rang au moins un chunin et un genin et démontrant un certains pouvoir puisque le vieux nains avaient réussi à faire partir avec autorité les deux gardes.

Leur objectif était clair: ils souhaitaient, tout comme la jeune peintre, étudier les Yokai et avaient contrairement à elle le pouvoir de le faire en toute sérénité. Mais il était hors de question qu’Hanabi se laisse dépouiller de ses nouvelles sources d’inspiration. La jeune fille commençait à se triturer le cerveau pour trouver une raison valable à sa présence lorsque le nain se prénommant Kaïto lui demanda qui elle était et pour qui elle travaillait.

 « Matsurika Hanabi, genin d’Homura et peintre. Je ne travail que pour moi même. Comme vous pouvez vous en apercevoir je souhaite réaliser des illustrations de ces monstres ». Dit elle tout en pointant du pouce les cadavres derrière elle.  « Comme j’ai l’impression que nous sommes ici pour les mêmes raisons, pourquoi ne pas s’entraider ? Ou à défaut de laisser chacun faire ce qu’il était venu faire ici ? ».

Hors de question que la jeune fille laisse s’échapper cette opportunité ! Il était rare d’avoir la possibilité de peindre autant de grands Yokai d’un coup. Tentant le tout pour le tout elle ajouta un nain lui faisant face:

« Si vous me laissez participer je vous laisserai un croquis de chaque Yokai réalisé par mes soins. Je suis plutôt talentueuse comme vous pourrez bientôt vous en rendre compte ». Ajouta-t-elle.

Elle n’avait guère d’autres arguments en sa faveur à faire jouer mais elle avait totalement confiance en son talent pour le dessin. Si le gang de nains acceptaient sa proposition ils ne seraient pas déçus !
D’ailleurs quel était donc ce gang ? La jeune fille curieuse décida de questionner Kaïto à ce sujet:

 « Et c’est quoi cette histoire de Gang des Sept Nains ? Je n’ai jamais entendu parler de vous… Vous travaillez pour qui ? Les Nara ? ».

Elle connaissait bien les trois grands clans d’Homura, leur ayant déjà vendu plusieurs toiles, et parmi eux seul les Nara semblaient avoir l’ouverture d’esprit nécessaire pour travailler avec un gang de nains. Les Hyûga étaient bien trop élitistes et les Fujiwara trop autocentrés pour faire appel à un groupe aussi original que celui-ci.

Tout en attendant les réponses de son interlocuteur la jeune fille continua à préparer son matériel, préparant de la peinture en mélangeant son encre à différents pigments qu’elle avait desceller. Sa palette de couleurs prête, son chevalet bien en place elle décida de commencer à peindre rapidement le premier Yokai afin de prouver ses talents et son utilité aux nains. Ceux-ci purent s’apercevoir que bien que la jeune fille utilisée un pinceau pour réaliser l’illustration, l’encre semblait s’étaler et prendre forme sur la toile de manière autonome, réalisant un portrait du Yokai détaillé. Elle présenta fièrement le rendu aux nains l’entourant accompagné d’un « Tadam ! ».

Bon, ok, peut être que la jeune fille n’était pas obligée d’ajouter une moustache rose au monstre à la tête de bison et au corps de poulet qu’elle venait de peindre. Tout comme sa couleur était peut être plus noire que rose… M’enfin ce n’était que quelques détails. Le reste du dessin était étonnant de réalisme, l’effet de profondeur semblant presque rendre l’œuvre vivante.

« Qu’en pensez-vous ? Je suis acceptée ? ». demanda-t-elle d’un sourire.
Kawasaki Kaïto
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Kawasaki KaïtoGenin 下忍 de rang B

Message Sujet: Re: Étude des Yokai I [Ft. Kaïto] /!\ Langage Grossier/!\
« La vocation première d'un chercheur est de créer de l'information nouvelle et non pas de manipuler d'une manière de plus en plus élaborée l'information déjà disponible. »
De Pierre Joliot, scientifique français.

Hiver 82, journée spéciale Yokaïs - Arche Sacrée, entrée d’Homura.

Comment ? Pardon ? Mais c’est qu’elle causerait limite plus que moi, la donzelle. C’était inadmissible ! Ma moue boudeuse n’échappa pas à Roruko. Son coup d'œil dans ma direction à ce moment-là ne m’échappa pas non plus. En plus, j’avais promis au vieux que je serais sage. Je ne pouvais pas lui rentrer dedans… comme ça. Pour sûr que « oh, elle parlait plus que moi » n’était pas une excuse valable aux regards des anciens pour avoir chercher querelle. Et puis… C’était quoi toutes ces conclusions hâtives ? Elle me fatiguait déjà.

Si j’avais su, je serais resté à la tav… Quoi ? Mais, non ! C’est qu’elle tentait de me retourner le cerveau ! Ces Yokaïs étaient une occasion en or pour moi. Comme pour elle. Je n’allais certainement pas me laisser marcher sur les pieds par cette étrange bonne femme. Dans cette histoire et malgré que sa présence me dérange fortement, j’avais noté deux faits très intéressant à propos de cette Hanabi. Premièrement, son discours laissait suggérer qu’elle était persuadée que nous allions la virer du terrain si elle n’avait aucune utilité à nos yeux. Deuxièmement, elle nous avait directement lié à l’un des trois plus puissants clans de la capitale : les Nara.

« Wesh, Banani ! Pète un coup pour faire descendre la pression… »

Hanabi… Banani… Dans ma tête, ça sonnait pareil. Dans la réalité, absolument pas.

« On n’a pas plus de droit que toi sur le terrain. Roruko a beau être chûnin et tous les autres membres ici présents des genins, on n’a pas obtenu une quelconque autorisation pour les étudier de près. »

Voilà que les soldats s’éloignaient pour aller faire je ne sais quoi.

« On a juste d’la chance que Roruko sache bien manier sa langue pour nous faciliter la tâche lorsque des opportunités se présentent à nous. J’ne pensais pas qu’une autre folle se joindrait à la partie. »

Je ne lâchais pas Hanabi du regard, prenant un malin plaisir à épier le moindre de ses faits et gestes.

« Ne l’prends pas mal, hein. Mais il n’y a que des fêlés du ciboulot pour affronter vents et marées et s’permettre de braver certaines… convenances d’la société. Les Yokaïs fascinent autant qu’ils dérangent. J’ai un peu d’mal à te croire quand tu m’dis que tu es là juste… pour l’art. »

La voix de Roruko me fit sursauter. Je n’avais pas pris conscience qu’il s’était autant approché de notre duo.

« Il est certain que tes compétences en art et ta méfiance maladive des gens que tu ne connais pas ne te permettent pas de reconnaître une artiste lorsque tu en rencontres une. »

« Une artiste ? Qui ? Elle ? »

« Elle, comme tu dis, c’est Matsurika Hanabi. Elle commence à être connue… »

« Quoiiii ? Mais tu la connais comment, toi ? »

« Alors, moi, je ne la connais pas plus que ça. En revanche, ton père est un des plus grands fans de mademoiselle Matsurika. »

Un petit sourire joueur s’afficha sur mon visage.

« C’est moi qui lui dis qu’on a croisé Banani ! »

« Banani ? C’est qui Banani ? »

Mes yeux s’arrondirent. Il me prenait pour un débile ou quoi ? Tout en pointant du doigt la jeune femme, je lui dis :

« Bah… elle ! »

Roruko vint prendre ses tempes entre le pouce et l’index de sa main droite. Il ne devait pas s’il devait rire ou pleurer de ce qu’il venait d’entendre.

« Putain, Kaïto… Heureusement que je suis mat de peau… La malédiction des prénoms me fout actuellement une de ces hontes ! »

« Ah… Qu’est ce que j’ai dit ? »

« C’est Hanabi… Pas Banani ! »

« Bah, c’est c’que j’ai dit : Banani ! »

« Kaïto, je vais finir de discuter des termes du contrat avec notre interlocutrice. »

« Ah… euh… Et j’fais quoi en attendant ? »

Voyant qu’Hanabi avait fini son croquis du poulet à tête de bison, Roruko donna ses instructions.

« Commencez par me déplacer ce yokaï là sous l’une des trois tentes. Nous allons commencer par étudier celui-ci. Kaïto, tu supervises les opérations de déplacement. »

Il attendit que je sois suffisamment éloigné pour présenter ses plus plates excuses à la jeune fille.

« Je vous prie de l’excuser pour cet incident. Je vous serais gré de ne pas lui en tenir rigueur. Kaïto a un gros problème avec les prénoms. Il lui a fallu deux ans pour prononcer correctement le nom de son père, trois pour le mien et la plupart des membres du gang, quatre pour les plus longs et compliqués. Alors qu’il nous voyait tous les jours. Dans dix minutes, il vous appellera par un autre prénom, et il sera persuadé que c’est celui que vous lui avez donné au départ. »

Roruko surveillait ce que nous faisions du coin de l'œil.

« Ce n’est ni méchant ni voulu de sa part. C’est comme ça, on fait avec. »

Il attrapa le croquis d’Hanabi et l’observa attentivement.

« Bien que cela soit très… rose, Natsumi a bien raison d’apprécier votre travail. »

Il finit par lui rendre son travail.

« Je crois que nous sommes partis du mauvais pied. Nous sommes un modeste groupe de nains. Nous tenons la Taverne Onirique dans l’un des quartiers de la ville. Nous ne dépendons d’aucun grand clan de la capitale. Si les gardes ont accepté si facilement de faire un tour… Disons que c’est un échange de bons procédés. Je pense que c’est important que vous fassiez ces toiles, histoire de… comment dire… que les Yokaïs aient une place plus appropriée dans l’esprit de nos concitoyens. De notre côté, nous sommes là pour débuter une encyclopédie sur lesdites créatures. Pour cela, il va falloir que nous les étudions de près. La présence de ces monstres sur nos terres est une aubaine. »

Il tourna la tête dans notre direction au moment où il m’entendit jurer comme un charretier de bas étage. C’est qu’il était lourd, ce con !

« Vous devez bien comprendre que nous ne faisons pas cela que pour la beauté de la science. Avoir des informations que personne d’autres ne possèdent correspond à une certaine forme de pouvoir. Nous souhaitons utiliser ces renseignements à bon escient. De ce fait, je compte sur votre discrétion pour ne pas dévoiler à n’importe qui ce que nous pourrons découvrir ici ce jour. »

« Roruko ! C’est booooon ! Le poulet bisonné est en place ! »

Hum… Non, ce n’était pas encore ça. Comment pouvais-je bien appeler ce yokaï mi-poulet, mi-bison et re mi-poulet. A moins que cela soit mi-bison, mi-poulet et re mi-bison derrière.

« J’arrive. »

Avant de nous rejoindre, il crut bon de préciser à Hanabi :

« Je ne voudrais point que nous vous gênions dans votre veille créative. Néanmoins, si vous souhaitez nous assister dans nos recherches avec vos croquis, je ne saurais refuser. »

Lorsqu’il nous rejoignit sous la tente, nous étions déjà en train de prendre des mesures du corps, ainsi que de faire quelques croquis pour illustrer le tout et des prises de notes assez conséquentes sur ce que nous pouvions observer. Nous comparerions le tout une fois de retour à la taverne. Je fus surpris de ne pas voir la jeune femme avec Roruko.

« Nanani n’est pas avec toi ? »

Il ne releva même pas mon erreur.

« Je lui ai laissé le choix. Si l’envie lui en prend, elle nous rejoindra. Où en êtes-vous ? »

« Nous étions en train de faire les premières constatations externes du corps. Heureusement que les saignements se sont arrêtés d’puis un moment. Ca nous aurait tout salopé… Et franchement, travailler dans un espace tout salopé, ça n’me plait pas trop… Enfin bref… Nous devrions pouvoir le dépecer et l’ouvrir d’ici quelques instants. »

« Bien. Faites-moi signe quand vous commencerez à le charcuter. »

« Pas de souci. »

Nous laissant à notre besogne, Roruko alla s’installer à la table dressée sous une autre tente. Il entreprit alors de tenir un journal de toutes les actions que le Gang allait entreprendre ce jour sur les Yokaïs.
Matsurika Hanabi
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Matsurika HanabiChûnin 中忍 de rang B+

Message Sujet: Re: Étude des Yokai I [Ft. Kaïto] /!\ Langage Grossier/!\
« Banani » ? » la jeune artiste n’en croyait pas ses oreilles, voilà que le nain lui faisant face écorchait son prénom sans aucun tact. Peut être était il malentendant ou avait il des problèmes de prononciation. Dans tout les cas le nain trentenaire lui expliqua que toute cette charmante mais non moins surprenante troupe de gens de petites tailles ne possédaient en réalité pas plus l’autorisation qu’elle de pouvoir étudier les Yokais. Pourtant ceux ci s’affairaient sans manifester le moindre signe de nervosité.
Cela facilitait néanmoins grandement le travail de l’artiste, elle n’avait pas à se soucier de leur approbation.

Ils souhaitaient donc agir dans l’ombre tel un contre pouvoir aux trois puissants clans d’Homura… Hanabi nota cette information dans son esprit, la sachant importante. Après tout, peu étaient les individus s’opposant plus ou moins ouvertement aux grands clans. Et il fallut que ce soit une bande de nains !

Doutant tout de même un peu des dires du drôle d’énergumène d’un mètre et demi lui faisant face, elle dût pourtant se rendre à l’évidence qu’il disait la vérité car si celui-ci lui paraissait difficilement représenté un contre pouvoirs aux clans, le nain au teint hâlé qui l’avait accompagné et c’était chargé d’éloigner les gardes paraissait bien plus compétent aux yeux de la jeune femme. Celui-ci connaissait la peintre, du moins de nom, ce qui impliquait qu’il était un minimum cultivé à la différence du dénommé Kaïto.

Présentant la peintre tout en éduquant son partenaire sur les règles de civilité les plus rudimentaires il mentionna un point qui attira l’attention de la genin: le père de Kaïto était apparemment très sensible à l’art de la jeune artiste. Cette information lui arracha un discret sourire, qu’il était agréable de savoir son art appréciée. Même s’il s’agissait d’un membre d’un obscure gang de nains.

Virant sans ménagement son coéquipier de la conversation le nain au teint hâlé commença à donner ses ordres et organisa rapidement tout ce beau monde, à commencer par déplacer le large corps du Yokai qu’elle venait de peindre à l’intérieur de la tente.
La complimentant sur son tableau du Yokai Poulet/Bison, il continua à lui expliquer ce que le gang faisait ici. Ils livraient une guerre d’information avec les grands clans. La jeune fille originaire d’Uzushio fut impressionnée qu’une telle organisation existe et demeure inconnue au sein de la capitale du pays du Feu.

Lui demandant d’être discrète vis à vis des informations qu’ils trouveraient aujourd’hui, Hanabi ne put qu’acquiescer à la demande du nain vétéran. Celui ci faisait preuve d’une étonnante sincérité avec la jeune femme et, tout en maintenant un discours amical, l’invita à participer à leurs recherches.
Sans attendre de réponses de la part de la peintre il partit sous la tente, rejoignant le reste du gang qui devait certainement être en train d’étudier le premier Yokai.

Profitant de ce petit moment de solitude la jeune femme fit le point sur la situation et vint très vite à la conclusion qu’elle avait tout à gagner de s’associer avec le gang de nains, ceux-ci lui paraissait bien plus respectable que les grands clans nobliaux.
Elle prit tout de même quelques instants avant de rejoindre la tente d’étude afin de peindre simultanément plusieurs toiles représentant chacune un des Yokais présent. Les tableaux réalisés, elle en exécuta rapidement des copies qu’elles décida de distribuer aux nains en gage de bonne foi.

Pénétrant dans la tente quelques instants plus tard, elle observa un moment la petite armée de nains, improvisés scientifiques pour l’occasion, s’agiter autour du corps coupé en deux de l’imposant Yokai.

« Kaïto-san je souhaite coopérer avec vous, voici un double des croquis que je viens de faire de chaque Yokai à l’extérieur, cela devrait vous faire gagner du temps… ». Déclara-t-elle en s’avançant vers le nain tout en lui tendant un parchemin dans lequel était scellé les dessins. « Si vous le permettez je souhaiterai pouvoir accéder à un visuel de l’ensemble de l’intérieur du cadavre afin d’en faire un croquis général. Bien sûr je vous laisserai un double. J’aimerai également pouvoir dessiner chaque organe afin de pouvoir les comparer aux autres Yokais… Ça va être si Flashy !! ».

Sans attendre la permission de son interlocuteur la jeune femme se mit au travail, déroulant son matériel et commençant à peindre ce qui avait déjà était extrait de la bête.

Ressentant un léger malaise du fait de sa proximité avec la monstruosité elle décida de chasser sa nervosité en tentant de converser avec Kaïto.

« Alors Kaïto-san, parlez moi de votre père, il parait qu’il apprécie mon travail ? Est-il friand d’art ? Et parlez moi donc de votre gang de nains et cette Taverne Onirique. Ça ressemble à un lieu que j’aimerai bien visiter… »

Tout en questionnant le trentenaire Hanabi se rendit compte que celui-ci ne semblait vraiment pas nerveux de se retrouver à côté d’un Yokai, aussi mort pouvait il être. Peut être que pour lui il ne s’agissait de rien de bien différent qu’un simple animal.
Soudain une pensée insensée vint à l’esprit de la peintre.

« Et si… Non, impossible… Mais si jamais…» Laissant échapper un instant ses réflexions, son esprit troublé venait de se souvenir d’un détail: ces Yokais étaient, d’après les rumeurs, contrôlaient par un homme. Certains disaient même qu’il s’agissait de Janome le Pyromane… Si ce dernier point restait obscure, il demeurait qu’un homme contrôlait ces créatures tel de dociles animaux.

Exécutant brusquement quelques signes ninjas tout en expliquant à ses partenaires ce qui venait de la faire légèrement tressaillir:

« Apparemment ces créatures étaient complètement soumises à un individus lors de leur attaque, je n’ai jamais entendue parler de Yokais domestiques. Pour que de tel créatures se retrouvent si obéissantes c’est qu’elles devaient être contrôlées par le biais du chakra… Je… ». Hésitante quelques instants à révéler ses autres capacités elle se reprit et continua, décidant d’être la plus franche possible avec les nains. Après tout, ils pouvaient peut-être découvrir une information des plus importantes. « Je suis plutôt compétente en ce qui concerne le traçage du chakra… Je vais maintenant injecter mon chakra dans cette créature avec pour objectif de découvrir la méthode qui a servit à les domestiquer… Et potentiellement trouvait une trace du commanditaire de l’attaque… ».

Ayant finie d’exécuter ses signes Hanabi posa une main sur l’épais plumage du poulet à tête de bison, déversant alors son chakra tel un manteau qui enveloppa sa cible, pénétrant ses chairs, remontant son système chakratique jusqu’à sa boîte crânienne et délivrant ses secrets à la peintre.

Spoiler:

Kawasaki Kaïto
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Kawasaki KaïtoGenin 下忍 de rang B

Message Sujet: Re: Étude des Yokai I [Ft. Kaïto] /!\ Langage Grossier/!\
ATTENTION ! DANS CETTE RÉPONSE, KAÏTO UTILISE UN LANGAGE TRÈS GROSSIER.
LE RÉSUMÉ DE LA RÉPONSE SUFFIT AMPLEMENT POUR COMPRENDRE SI VOUS NE SOUHAITEZ PAS LIRE LA RÉPONSE.


« Il y a une émotion encore plus forte que celle de tuer, c’est celle de laisser la vie. »
De Rudyard Kipling, écrivain anglais.

Hiver 82, journée spéciale Yokaïs - Arche Sacrée, entrée d’Homura.

Comment ? Pardon ? Mais cette donzelle était vraiment… irrécupérable. Elle se prenait pour qui ? Voilà qu’elle débarquait sous la tente, comme si de rien n’était. Je savais bien que Roruko l’avait invitée à notre petite sauterie avec les yokaïs, mais il ne fallait pas abuser. J’eus à peine le temps de prendre les documents qu’elle formulait déjà de nouvelles exigences. De mon point de vue, elle prenait trop ses aises. Comme si elle était la seule à être capable de réaliser des croquis. Et puis, cette manie qu’elle avait de prendre des décisions unilatérales, comme si notre avis ne comptait pas. Elle n’était qu’invitée sur notre mission, pas un membre à part entière de notre groupe.

« Commence déjà par redescendre sur terre… »

C’était un véritable électron libre. Elle faisait sa petite vie comme si nous n’existions pas. J’avais toujours pensé qu’on ne pourrait pas trouver pire que moi. Autant j’admettais volontiers être un véritable casse-burne, autant je n’appréciais absolument pas son comportement aussi irrespectueux qu’individualiste. Mes pupilles, aussi rouges que la braise, ne lâchaient pas la jeune femme du regard.

« … On n’est ni tes potes ni tes putes. »

Il y eut quelques secondes de flottement dans nos rangs. Je n’étais pas réputé pour mâcher mes mots. Lorsque j’avais quelque chose à dire, je le disais sans détour. Pour des membres du gang, mon langage fleuri ne dérangeait plus personne depuis longtemps. En revanche, pour des personnes extérieures à notre groupe, les premières conversations étaient généralement très compliquées.

« Tu t’es crue où ? La moindre des choses, quand on t’invite à participer à un événement, c’est de respecter les règles et les individus du groupe. »

Un de mes compagnons se détacha immédiatement pour aller chercher Roruko.

« Je suis au courant que notre supérieur hiérarchique t’a proposé de nous assister avec tes croquis. Ca n’te donne pas le droit d’arriver comme ça et de foutre la merde. Garde ta putain de folie des grandeurs pour toi. Tes décisions individualistes qui mettent en péril le travail du groupe, tu te les gardes pour toi… ou tu prends tes affaires et tu dégages de là. »

Je n’avais clairement pas apprécié qu’elle s’installe sans attendre une quelconque réponse de ma part. Ce qui m’avait encore plus agacé - et limite choqué - c’est qu’elle ne cherche même pas à s’intégrer au groupe : elle n’avait posé aucune question sur notre fonctionnement et son discours n’était centré que sur son nombril et son agaçante personnalité. Elle agissait comme si tout lui était dû.

« Que les choses soient très claires entre nous. On n’est pas tes larbins. Tu as beau être une artiste reconnue dont le travail est apprécié par le vieux, ça ne te donne strictement aucun droit sur le commandement de c’te mission. Attends… Qu’est-c’que tu fais ? »

Tout en signant, elle nous expliqua le fil de ses pensées. Quoi ? Elle venait vraiment de m’ignorer ? C’est une blague ou quoi ?

« Ne fais pas ça ! »

Trop tard.

« Mais faut que t’ailles te faire soigner, sale connasse ! »

La voix de Roruko retentit alors dans les airs.

« KAÏTO ! »

Hors de question que je me laisse faire cette fois-ci. En colère contre Hanabi, je ne laisserais certainement pas passer son comportement.

« Y’a pas de Kaïto qui tienne. C’te pétasse agit de façon irresponsable et irréfléchie. »

Je pris de nouveau la peintre à partie.

« Tu veux tous nous tuer ou quoi ? Que tu joues avec ta vie quand t’es toute seule, j’en ai rien à foutre. Mais que tu joues à l’apprentie sorcière en ne tenant compte ni des êtres vivants qui t’entourent ni des protocoles en vigueur pour que nous puissions tous rentrer chez nous ce soir, c’est inacceptable. Tu m’entends ? »

La flamme de la colère brillait dans mon regard.

« Au cas où les quelques neurones qui se baladent dans ton cerveau de couillonne n’arrivent pas à faire les connexions adéquates, ta bonne idée s’est transformée en une action… »

La voix de Roruko intervint à nouveau.

« CA SUFFIT. MAINTENANT. »

Plein de rage, je me tournais vers mon supérieur hiérarchique.

« C’EST TOUT À FAIT HORS DE QUESTION. C’TE PÉTASSE AURAIT PU TOUS NOUS TUER. »

Je serrais les poings.

« D’où tu prends sa défense ? C’était complètement irresponsable de sa part d'insuffler du chakra à un yokaï, même mort, sans avoir pris les précautions nécessaires. »

Elle avait beau être une femme, j’avais terriblement envie de lui casser la gueule.

« Il y a d’autres moyens que celui que tu emploies pour lui expliquer son erreur. »

« Certainement pas. J’ne ferais aucun effort pour une nombriliste qui débarque avec ses gros sabots. C’n’est pas parce que madame est célèbre qu’elle doit s’prendre pour c’qu’elle n’est pas. Elle est en train de foutre en l’air tout notre travail. On a bossé dur pour préparer cette intervention et… et… »

« Dehors ! »

« Quoi ? C’est une blague ? »

« Non. Dehors. »

« Pourquoi c’est à moi de dégager ? »

« Dans ton état actuel, tu ne nous aies d’aucune utilité. Donc… Dehors. »

Je ne pus retenir quelques larmes de rage. Roruko avait jugé que mon instabilité émotionnelle devenait dangereuse pour ma santé. Il savait très bien qu’elles pouvaient déclencher une crise d’épilepsie à tout moment. Pour ma propre sécurité, il m’avait fait quitter les lieux. De plus, le langage que j’avais utilisé à l’encontre de Hanabi ne lui avait guère plu. Je quittais la tente en jurant dans mon inexistante barbe. Je me mis à tourner rageusement autour des autres cadavres de yokaïs, profitant pour insulter allégrement la peintre au passage.

« Makoto. Sécurise la zone. »

Ichikawa Makoto était l’apprenti de Migazaki Shiori, médecin et sage-femme du gang, ainsi que l’un des sept membres du conseil. Roruko s’adressa ensuite à celle que je venais d’incendier de tous les noms d’oiseaux possibles et imaginables.

« Demoiselle Hanabi, pour ce qui vient de se passer entre Kaïto et vous à l’instant, je vous laisserai régler ça directement avec l’intéressé. »

Roruko avait retrouvé son calme habituel. Il n’y avait aucune animosité dans sa voix lorsqu’il s’adressait à la peintre. Il avait connu des situations entre jeunes gens bien plus terribles et tendues que celle-là. Pour lui, il y avait eu bien pire dans le passé et il y aura bien pire dans le futur.

« Bien que sa façon de s’exprimer n’était pas adéquate, il n’en reste pas moins qu’il avait raison sur un point : vos agissements sont trop personnels et ont un effet néfaste sur le bon fonctionnement du groupe. Je reste néanmoins persuadé que vos compétences peuvent être utiles au gang, comme les nôtres peuvent vous rendre un fier service dans la situation qui nous préoccupe actuellement. »

Il jeta un petit coup d'œil dans ma direction. Je m’étais accroupi devant le corps d’un des yokaïs, un bâton à la main. Avec celui-ci, je touchais l’anatomie du monstre à différents endroits pour faire des tests de texture. Je continuais à marmonner dans mon inexistante barbe : visiblement, j’étais loin d’être calmé.

« Si, malgré l’incident qui vient de se produire, vous souhaitez continuer à travailler avec nous sur cette étude, je ne peux que vous conseillez de commencer par apprendre les bases de notre fonctionnement avec Kaïto. Habituellement, sur ce genre de missions, c’est lui qui est en charge des croquis et autres données numériques. En dépit de son caractère de merde, ce n’est pas un mauvais bougre. Bien que cela n’excuse pas le ton qu’il a employé avec vous, je pense qu’il s’est senti menacé par votre présence… en plus d’avoir eu très peur. Cela ne l’a certainement pas aidé à jauger et juger à sa juste valeur l’ensemble de la situation. »

Un juron plus haut que les autres, à l’encontre du corps du yokaï cette fois-ci, coupa Roruko dans son discours.

« … Dans le cas contraire, je vous laisserai prendre vos affaires et quitter la zone sans faire de vagues. Après tout, vous étiez venus pour faire les portraits des yokaïs : il me semble que vous avez eu ce que vous veniez chercher. En ce qui concerne notre partie du contrat, je pourrais vous faire parvenir les résultats de nos recherches… Sauf si vous souhaitez récupérer vos croquis sur le champ. Dans ce cas, notre échange de bons procédés sera purement et simplement annulé. »

Makoto vint glisser quelques mots à l’oreille de Roruko. Celui-ci acquiesça en silence.

« Je vous prie de me pardonner. Le devoir m’appelle. Lorsque vous aurez fait votre choix, n’hésitez pas à venir m’en faire part. »

Il tourna ensuite les talons pour vaquer à ses occupations, tout en gardant un œil sur Hanabi, bien décidé à ne pas la laisser s’approcher du poulet bisonné tant qu’elle et moi n’aurions pas réglé nos différends. Roruko donna quelques ordres supplémentaires, et la dissection du foie, de l'estomac et du cerveau du yokaï débuta sous le regard attentif de Makoto. Après tout, c'est pour ça qu'il était là : sa formation de médecin auprès de Shiori avait commencé quelques années plus tôt et ses connaissances médicales seront très utiles dans ce cas de figure. Quant au chef de cette expédition, il se mit à recenser tous les autres organes de notre patient.

Résumé:

Narrateur
Étude des Yokai I [Ft. Kaïto] /!\ Langage Grossier/!\ EmptySam 27 Mai - 13:14

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Narrateur

Message Sujet: Re: Étude des Yokai I [Ft. Kaïto] /!\ Langage Grossier/!\
S'il y avait bien une donnée dont vous deviez vous souvenir, c'était bien que personne ne vous avait missionné pour vous rendre auprès des Yokai afin de les analyser. Les gardes s'étaient bien abstenus de vous dire quoi que ce soit ; ils n'étaient pas ceux qui étaient employés pour empêcher qui que ce soit d'agir à leur guise, mais plutôt pour contrôler les entrées et sorties au sein d'Homura. Vous étiez donc potentiellement tous les deux à même de vous retrouver au centre de quelques reproches, autant dire que vous aviez tout intérêt à récolter des informations importantes, ou au moins à donner du crédit à votre présence ici. Sauf si vous n'étiez pas vus.

C'était donc un petit groupe qui s'approchait des corps gigantesques des Yokai déjà vaincus et tranchés en deux par la griffe de Kyuubi. Le spectacle était macabre et tous les corps étaient situés les uns à côté des autres, formant une gigantesque ligne de corps arrachés en deux, dont un sang violacé séché avait couvert une très grande surface. Voici déjà une première donnée que vous récoltiez : ils avaient bel et bien des organes, assez similaires à ceux des humains, et le sang qui circulait dans leur corps était pour tous d'un violet sombre.

Sans technique, vous ne pouviez obtenir d'information supplémentaire. Mais c'était par l'intervention d'Hanabi que vous pouviez en savoir plus, en tout cas si cette dernière tenait à partager les informations avec Kaïto. Premièrement, elle ne perçut aucun sceau ou une quelconque marque de contrôle, ce qui lui laissa penser à l'hypothèse selon laquelle soit ils avaient agi de leur plein gré, soit le chakra s'était déjà dissipé. Mais à la place, elle perçut les titanesques traces de chakra qui résidaient sur chacun des pas de Kyuubi.

Peut-être pourriez vous suivre la trace de vos antagonistes... Avec les risques que cela incombait.


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Matsurika Hanabi
Étude des Yokai I [Ft. Kaïto] /!\ Langage Grossier/!\ EmptyVen 2 Juin - 21:56
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Matsurika HanabiChûnin 中忍 de rang B+

Message Sujet: Re: Étude des Yokai I [Ft. Kaïto] /!\ Langage Grossier/!\
Ne prêtant guère d’attention au nain qui commençait à s’égosiller à côté, Hanabi suivit son instinct et rechercha les éventuels liens qui avaient pu soumettre ces puissants Yokai. Rien. La fillette ne vit aucune trace d’une quelconque marque de contrôle ce qui ne lui laissait que deux hypothèses: la première, hautement improbable mais à ne pas écarter, impliquait que les monstruosités bestiales avaient obéis au Pyromane de leur plein gré. La seconde ajouter la possibilité d’une capacité de Ninjutsu bien particulière…

La genin ne pût continuer ses réflexions pour deux raisons, tout d’abord une altercation entre les dénommés Kaïto et Roruko lui parvenait tel un écho, perturbant la concentration de la jeune fille d’Uzushio. Mais ce fût surtout l’imposante réminiscence d’un chakra qui ne devrait exister. Enfin, ainsi l’interpréta Hanabi. Le choc de se retrouver devant cette trace aussi puissante que maléfique la fit basculer de stupeur, se retrouvant sur les fesses, en sueur et avec un goût âcre en bouche.

Tandis que la jeune artiste tentée de reprendre son calme et d’analyser l’énormité de la situation, le vieux nain se rapprocha d’elle afin de lui parler du comportement vindicatif de son acolyte et lui indiquer que son comportement provoquait l’émoi dans le groupe de nains. Encore la tête embrumée de sa découverte, elle essaya de répondre au nain du mieux qu’elle put même si elle peinait à bien saisir la problématique de l’étrange gang.

 « Je m’excuse, Roruko, mais je n’ai pas vraiment suivi ce qui venait de se passer, mon esprit était… ailleurs. » commenca-t-elle, avant que le nain lui reproche son individualisme. Elle ne pût s’empêcher de rétorquer, un sourcil arqué indiquant que la fillette risquait de perdre son sang froid déjà bien mis à mal. « Agissement trop personnel ? Effet néfaste sur l’organisation du groupe ? Pardonnez moi je me suis trompé sur votre groupe. Votre présentation me semblait plus que prometteuse mais il semblerait que vous manquiez de connaissance et d’expérience. Malgré votre grade vous ignorez que perturber un ninja senseur exécutant sa technique peut mener à des accidents… importants. Vous mettez mon intégrité en péril pour de futiles chamailleries d’un nain qui, malgré un âge semblant s’approcher du double du mien, n’arrive pas à faire la différence entre ses fantasmes sur les Yokai et la réalité qui n’est qu’ils ne sont ni plus ni moins que des monstres de chairs, de sang, et de chakra. De quoi avait-il peur ? Que le monstre que vous aviez déjà commencé à disséquer allègrement reprennent vie ? Non mais sérieusement… ça frise l’amateurisme ! Et vous voulez que je perde mon temps à m’expliquer avec lui ? Je suis désolée mon cher Roruko mais son éducation semble bien plus vous échoir qu’à moi il me semble, ne commencez pas à essayer de le refourguer au premier passant qu’il engueule. »

Reprenant quelque peu son souffle après sa tirade elle se maudit elle même de perdre du temps et de l’énergie sur de telles broutilles. La piste de chakra nauséabond qui s’enfonçait dans la forêt passait en priorité. Ce n’était pas à elle d’enseigner les bases de la traque et de la sensorialité au groupe de nain. Ainsi elle répondit plus que positivement à l’invitation du vieux nain de s’en aller.

« Vous avez raison, mon objectif initial ici est accompli. Vous pouvez bien entendu garder les croquis. Je vous remercie tout de même pour l’opportunité de cette rencontre, elle fût pour le moins… surprenante. C’était la première fois que je rencontrais des nains, je vois que les légendes sur leur sulfureux caractère étaient fondés. Je vous souhaite bonne chance dans votre voie de rivaliser avec les grands clans »

En disant ces mots son regard se posa sur les emblèmes des trois clans d’Homura qui ornait l’Arche Sacrée. De la chance, ils allaient effectivement en avoir besoin. Mais elle aussi. Essayant d’organiser son plan: la traque du démon renard et la récolte d’informations. C’était un pari extrêmement risqué que tentait la jeune fille, suivre la trace de chakra impliquait risquer la mort. Cependant, la genin avait toujours eut un goût prononcé pour les situations dangereuses. Elle repensa brièvement à sa traversée des tourbillons d’Uzu en radeau lorsqu’elle était plus jeune. Et cette présence qu’exerçait les réminiscences du démon à neuf queues ! La peintre savait que malgré la dangerosité elle obtiendrait une puissante inspiration. Et puis, c’était en quelque sorte son devoir en tant que ninja traqueuse d’Homura et native d’Uzushio, domaine dans lequel aurait dû se trouver Kyubi, gardé par le trio de La Balance.
Un problème persisté, malgré l’importance des potentielles informations qu’elle pourrait obtenir, la jeune artiste n’était pas sûr de la réaction de sa hiérarchie à sa prise d’initiative.

C’était simple: si la senseuse (féminin de senseur?) réussissait elle pourrait obtenir un fait d’arme qui la ferait connaître de ses supérieurs et lui permettrait de se valoriser pour monter en grade, ce qui augmenterait considérablement ses moyens financiers et sa liberté de déplacement. Après tout Homura commençait à devenir de plus en plus petite aux yeux de la peintre et les avancées effectuées en matière de pigments étaient très coûteuses.
Si en revanche la mission était un échec, elle aurait, au mieux, perdu du crédit aux yeux de sa hiérarchie, au pire, provoquée sa propre mort a l’âge de dix-neuf ans.

Malgré les enjeux, sa décision était prise. L’excitation de la découverte et de l’inspiration prenait le dessus. Cependant, elle devait tout de même trouver un moyen d’en informer ses supérieurs afin de minimiser l’importance de sa prise d’initiative et d’assurer ses arrières. C’est alors que son regard se posa sur Kaïto qui semblait jouer avec un bâton et un Yokai devant la forêt. Malgré sa réticence à converser avec le nain fou il semblait pouvoir répondre à sa problématique c’est ainsi qu’elle l’interpella:

« Hoï le vieil aigri ! Pendant que tu te laissais aller à une explosion de colère aussi inutile qu’infondée j’ai perçus la trace du démon renard. » Après avoir laissé quelques secondes au nain pour assimiler l’énormité de l’information, elle reprit: « Je me lance à sa poursuite. Peux tu faire parvenir l’information au palais de la shogun ou une quelconque instance apte à gérer ça ? Je baliserai le chemin le plus court avec mon encre.»

Tout en illustrant sa parole avec un geste de pinceau qui répandit de l’encre sur un arbre la fillette ne prît guère plus de temps, bien que remettant en question les capacités intellectuelles du dénommé Kaïto du fait de ses réactions pour les moins problématiques mais il était malheureusement la seule option qu’Hanabi possédait: les gardes étaient repartis et le vieux nain Roruko aurait certainement souhaité l’en empêcher. Faisant confiance à la chance elle fit abstraction de ce problème afin de se concentrer pleinement et uniquement sur la traque du chakra du Renard. Déroulant un rouleau de parchemin, elle commença à peindre très rapidement de nombreux rats d’encre qui émergèrent sans tarder de  leur support.

« Vous percevez ce chakra immonde ? Traquez le, mais restez vigilants, ouvrez moi la voie. » chuchota la jeune artiste à ses créations. A ses mots celles-ci s’élancèrent en une masse imposante vers la forêt dans laquelle les rats se dispersèrent, disparaissant en un instant du regard de la jeune fille qui s’élança à son tour à la suite de ses créations. Cette technique était sa fierté, lui promettant un avenir radieux au sein d’une unité de traque, les entités d’encres pouvant sentir et traquer le chakra elles poursuivraient la trace tout en s’assurant qu’aucun piège ou embuscade impromptue ne viennent la perturber. Cependant, l’inquiétude de ne pas avoir de réelles aptitudes au combat dans une telle situation commença à germer dans son esprit. Peut être aurait-elle dû demander à Kaïto de l’accompagner ? Bien qu’incivilisé il n’en demeurait pas moins un genin d’Homura. Si son esprit n’était pas à priori son point fort, il devait compenser cela par de puissantes techniques.

« Baaah il est trop tard pour songer à cela de toute manière… » Marmonna-t-elle tout en suivant la piste de l’abomination, laissant le long de son parcours de petites marques d’encre.

Spoiler:

Kawasaki Kaïto
Étude des Yokai I [Ft. Kaïto] /!\ Langage Grossier/!\ EmptyDim 11 Juin - 13:13

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Kawasaki KaïtoGenin 下忍 de rang B

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Étude des Yokai I [Ft. Kaïto] /!\ Langage Grossier/!\ R0fy

Etude des yokaïs

Feat. Matsurika Hanabi

On a beau croire avoir tout accepté, la vie réussit à vous traquer jusqu'au bout.
Jean-Pierre Richard, journaliste, scénariste et réalisateur français, L'An quatre-vingt.

Fort heureusement pour nous, chers lecteurs, je n’assistais pas à l’échange entre Roruko et Banani : pour sûr que si un seul son de cette conversation était parvenu jusqu’à moi, cette rencontre se serait terminée de la manière la plus sanglante possible. Il était clair, qu’au vu de nos caractères respectifs, cette meuf et moi n’étions clairement pas fait pour nous entendre. Loin de là. Elle me trouvait exécrable. Je pensais exactement la même chose d’elle. Elle ne comprenait pas ma manière de penser et de fonctionner. Je ne comprenais pas la sienne. Ni elle ni moi n’étions prêts à revenir sur nos positions.

Quant à Roruko, il n’en avait strictement rien à foutre de l’avis de la jeune fille. Elle pouvait bien penser ce qu’elle voulait, elle n’était qu’une gamine qui braillait aussi fort que moi. Il ne prit même pas la peine de lui répondre. Des jeunes comme elle, ce n’était pas la première fois qu’il en rencontrait. Il était complètement détaché de ce genre de situation. Comme il l’avait affirmé tantôt, nos querelles ne le concernaient pas. Libre à nous de les régler ou de faire en sorte de ne plus jamais se croiser.

Quoi ? Qu’est-ce qu’elle me voulait encore la petite merdeuse ? Elle était sérieuse de m’ap… Quoi ? Comment ça, elle avait perçu la trace du démon renard ? Et voilà qu’elle se lançait à sa poursuite, sans même me laisser le loisir d’en placer une. Qu’elle aille donc crever si cela lui faisait plaisir. J’étais sans doute un vieil aigri, mais je n’étais pas aussi stupide que mon impulsivité le laissait croire. Je continuais à ronchonner dans mon coin, ne réagissant pas tout de suite aux invectives de la jeune femme.

« Qu’est-ce que tu attends pour faire ce qu’elle t’a demandé ? »

Mon aîné se tenait toujours sous la tente, les bras croisés sur le torse. Il me regardait, l’air de dire : qu’est ce que tu fous encore là ? C’est vrai que cette connasse m’insupportait au plus haut point. Etait-ce pour autant une raison de la laisser crever comme une pauvre merde ? Si elle mourrait vraiment durant la poursuite, est-ce que j’arriverais encore à dormir la nuit sans m’en vouloir ?

« Bordel, tu fais chier, Banani d’mes deux ! »

Je fis quelques mûdras et deux clones apparurent (technique 1). Je réitérais l’opération pour que deux autres doubles apparaissent (technique 2). J’envoyais le premier prévenir le palais du shogun tandis que les trois autres partirent respectivement aux résidences des trois chefs de clan Fujiwara, Nara et Hyûga. Comme l’avait souligné cette tête de mule, c’était la trace du démon renard. Cette information était bien trop importante pour que les hautes instances ne soient pas au courant. Comme je ne faisais confiance à aucune de ces autorités, j’avais opté pour les prévenir toutes les quatre. La shogun et les trois chefs de clan sauraient quoi faire. Mes répliques devaient délivrer le message oral suivant :

« A l’attention de la shogun et des trois chefs de clan,
Des gigantesques traces de chakra du démon à neuf queues Kyubi ont été perçues près des yokaïs ayant participé à l’assaut contre Homura. Matsurika Hanabi et moi-même, Kawaki Kaïto, nous nous lançons à sa poursuite.
Étant de simples genins, nous ne disposons pas encore des compétences nécessaires pour faire face à une telle puissance. Nous demandons une assistance de toute urgence de la part des autorités compétentes et des instructions concernant la bonne tenue de cette expédition.
Le chemin a été balisé grâce à l’encre de Matsurika Hanabi. Merci de suivre les traces laissées pour nous rejoindre au plus vite.
Je répète.
A l’attention de la shogun et des… »

J’espérais qu’au moins l’un des quatre recevrait le message à temps. Les clones avaient eu l’ordre de répéter ce message en boucle. Je leur donnais également comme objectif caché de rapporter au vieux ou à Roruko les réactions des dirigeants s'ils arrivaient jusqu'à eux, ou du moins, de tous ceux proches des dirigeants. Quant aux autres nains, ils s’activaient déjà pour tout emballer. Ils ne prendraient pas le risque de se faire prendre sur les lieux. Je donnais des directives pour qu’ils embarquent avec le matériel des morceaux de yokaïs, notamment des organes internes et des prélèvements de peau et de sang. Je supervisais tout du début à la fin, vérifiant chaque prélèvement, chaque organe emballé. Nous n’avions actuellement pas les compétences pour tirer des informations de ces derniers, mais je comptais bien les exploiter d’une façon ou d’une autre.

« Roruko, j’ai b’soin que tu fasses circuler des informations pour moi dans tout Homura… et dans les villages alentours, si besoin. Au cas où des errants qui aient les compétences pour nous aider puissent y répondre. Il faut absolument que nous tirions quelque chose de ces yokaïs… Et tout ça ne se conservera pas indéfiniment. La rémunération pour service rendu se fait sur la base habituelle. »

Je finis par attraper mon sac à dos de mission sous une autre tente et partis en courant à la poursuite de Banani. Un nain devait être prêt à parer toutes les éventualités qui s’offraient à lui. Lorsque nous montions des expéditions de la sorte, chacun devait faire en sorte d’avoir son paquetage de prêt. Ce qui venait de se passer aujourd’hui était une preuve évidente que tout pouvait nous tomber sur le coin de la gueule à tout moment… Surtout lorsque nous nous y attendions le moins.

Banani avait pris beaucoup d’avance. Elle en avait eu la possibilité dès lors que j’avais dû m’organiser pour éviter que notre expédition pour en apprendre plus sur les yokaïs ne tombe à l’eau. Décidément, cette meuf n’était pas croyable. Qu’est-ce qu’elle espérait en partant seule ? Elle était suicidaire à ce point ? Lorsque j’eus quitté Homura, je pris soin d’invoquer Moka, roi des ours (technique 3). Je n’étais pas certain que Banani dispose d’une défense efficace… Moka restait notre meilleure chance jusqu’à l’arrivée des autorités si nous étions amenés à devoir nous défendre.

Bordel… Elle était si loin que ça ? Je maudissais la situation. J’avais dû utiliser trois techniques de haut niveau avant même que l’expédition ne commence réellement. Les traces d’encre sur les arbres étaient assez visibles pour que je puisse les repérer facilement, malgré le fait que je sois en train de courir. Au bout de cinq cent mètres, j’avais pris le parti d’accrocher solidement la poêle et la casserole pour qu’elles arrêtent de s’entrechoquer bruyamment à chaque pas. L’idée était tout de même de passer inaperçu… Du moins, de se faire le plus petit possible !

Je finis par la rattraper, le souffle court. Je vins caler mon rythme sur le sien, à quelques pas derrière elle. Je surveillais les alentours, jetant des petits coups d'œil à droite, à gauche, de tous les côtés. Je ne comptais pas rester longtemps ici, le temps de faire le point avec elle. Une fois que nous aurons échangé sur le sujet, je partirai me cacher un peu plus loin, et en hauteur de préférence, histoire d’avoir une meilleure vue sur sa position et ce qui nous entoure. Si nous étions attaqués, ça sera plus facile pour moi de voir venir et de nous défendre.

« Eh ! La p’tite merdeuse ! J’espère que tu as un plan, histoire que le vieil aigri grincheux que je suis sache pourquoi il doit défendre nos miches… jusqu’à ce que les autorités nous envoient du renfort… J’aimerai ne pas avoir à crever ici ! »

Résumé du tour

A contre-coeur, Kaïto utilise son kage bunshin pour envoyer un message au palais de la Shogun et aux trois chefs des principaux clans de la capitale pour les prévenir de la situation. Il demande à ses clones d'observer la réaction des chefs et de rapporter les données qu'il récolte soit au vieux soit à Roruko.

Il supervise ensuite le rangement du camp. Il vérifie chaque prélèvement de sang et chaque organe emballé pour être sûr et certain que le travail est fait comme il le souhaite.

Kaïto prend son sac et part ensuite à la poursuite d’Hanabi. A la sortie d’Homura, il invoque Moka, roi des ours, pour s’assurer un minimum de défense dans ce milieu hostile. Il finit par rattraper Hanabi et lui demande si elle a un plan quant à la suite des évènements, lui faisant bien comprendre qu’il ne partirait pas. Kaïto est bien décidé à assurer leurs arrières, même s’il ne supporte pas la jeune femme.

Techniques utilisées :

Kage Bunshin — B

Ninjutsu

L'utilisateur peut créer deux duplications de lui consistantes ayant son état actuel au moment où la technique est créé. Ce clone peut effectuer toutes les actions situées dans la Fiche Technique de l'utilisateur. Ce clone est cependant assez fragile : il disparaîtra au premier coup mortel ou à la moindre technique reçue. Il est impossible pour l'utilisateur de le contrôler à distance : ils doivent communiquer à la manière de partenaires.

UTILITAIRE

Moka, roi des Ours — B

Ninjutsu spécial / Fuinjutsu

Ours humanoïde d'1m50, Moka est la toute première marionnette confectionnée par Kaïto. Fasciné par les peintures de guerre, Kaïto a apporté un soin particulier aux tatouages de Moka : chacun a une signification très particulière.

Le rôle principal de Moka est de défendre ses coéquipiers.

Fabriquée dans l'un des bois les plus résistants (grande densité) du Yuusei, sa structure a été minutieusement étudiée pour être capable d'encaisser les coups, malgré la présence de nombreux compartiments secrets. Ces derniers permettent à Moka de disposer d'un arsenal de pièges et d'armes (kunaïs, shurikens, senbons, fumigènes, bombabouses, parchemins) destiné à maintenir en respect les adversaires.

Moka possède également un équipement de base d'une armure pour assurer au mieux sa mission : 1 grand bouclier qui peut se scinder en deux plus petits (un pour chaque bras) et des pièces d'équipements au niveau des jointures (jambes, bras, cou, bassin).

UTILITAIREPUISSANCE DE RANG B



Narrateur
Étude des Yokai I [Ft. Kaïto] /!\ Langage Grossier/!\ EmptySam 17 Juin - 19:51

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Narrateur

Message Sujet: Re: Étude des Yokai I [Ft. Kaïto] /!\ Langage Grossier/!\
Vous fîtes alors le choix du courage : celui d'aller affronter l'inconnu au risque de rencontrer bien des déboires. Vous partîtes tous les deux à la recherche du Démon Renard à Neuf Queues, l'entité la plus puissance du Yuusei, avec pour trace de cette dernière d'immenses nuages de chakra qui représentaient la forme de ses pas, comme si chaque patte qu'il posait sur la terre l'imprégnait de sa présence. La quantité colossale d'énergie que le Bijuu libérait était notable et impressionnante, Hanabi pouvait ressentir malgré sa simple stature toute la puissance qu'il libérait. Nul doute que sa progression serait mêlée d'une peur immense : celle de se confronter à l'équivalent d'un Dieu au risque d'y perdre sa vie.

Mais Kaîto, futé et bien décidé à ne pas rester trop en arrière, prit l'initiative de partager ces informations. Effectuant une ribambelle de clones qui devaient prévenir les autorités, ce qu'ils s'apprêtaient à faire sans l'ombre d'un doute et sans le moindre risque d'échouer, il suivit après les traces de celle qu'il peinait à apprécier afin de tenter de percer les secrets de cette découverte. Jusqu'à même invoquer l'une de ses marionnettes avec l'espoir qu'elle puisse leur permette de se sauver d'une grave situation.

Alors vous parcourûtes tous les deux les bois et les forêts. Traversant les innombrables troncs et autres feuillages, vous continuâtes votre route en courant sans croiser quoi que ce soit.

Cela dura plusieurs minutes, sur plusieurs kilomètres.

Mais vous voilà perdus au milieu de rien, avec des traces de pas complètement inexistantes et un chakra complètement dissipé.

Comme s'il avait été désinvoqué et que vos ennemis communs avaient continué à pied, en faisant attention à ne laisser aucun signe distinctif. Mais peut-être pourriez-vous utiliser la direction que vous aviez pris en la mêlant à une carte pour comprendre où était la prochaine destination de vos ennemis communs ?


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Kawasaki Kaïto
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Etude des Yokaïs

Feat. Matsurika Hanabi

Chacun vaut ce que valent les objectifs de son effort.
Marc-Aurèle, empereur romain, Pensées pour moi-même....

Hiver 82, journée spéciale Yokaïs - Quelque part dans Hi no Kumi.

Je n’attendais pas vraiment de réponses de la jeune femme. Je devais admettre qu’elle avait un sacré courage et une bonne d’inconscience de s’être lancée seule à la poursuite de Kyubi et… des autres. Je n’avais pas enregistré leurs prénoms. Des humains aussi immondes qu’irresponsables. A quoi pensaient-ils lorsqu’ils avaient lancé leur attaque contre Homura ? Qu’est-ce qu’ils cherchaient vraiment à obtenir ? De mon point de vue, c’était tout bonnement impossible qu’ils aient fait ça… pour rien. C’était beaucoup trop d’efforts et de logistique.

Dans notre course folle à la poursuite du démon à neuf queues, j’avais pris le parti de me tenir à une certaine distance d’Hanabi, préférant les arbres au sol. Je voulais avoir une vue d’ensemble sur la situation si cela venait à dégénérer. Pourtant, je ne me sentais pas à l’aise dans cet environnement. Pourquoi ? Nous étions pourtant dans la nature. En règle générale, j’appréciais pouvoir me balader dans ce genre d’endroits. Les bois. Les forêts. J’étais un peu près certain d’être tranquille… Ou du moins, ne pas rencontrer d’êtres humains. Pourtant, dans le contexte actuel, les sous-bois me paraissaient… oppressants.

La découverte d’Hanabi était capitale. Suivre ces traces sera-t-il cependant suffisant pour faire la lumière sur certains points ? Non. Bien sûr que non. Janone comme Naga étaient intelligents. Certainement que le shogunat les avait un peu trop sous-estimé. Le premier posait problème depuis bien trop longtemps. Je ne comprenais même pas comment c’était possible qu’il vagabonde encore dans tous les pays, comme si de rien n’était.

Quant à Naga… Comment avait-il obtenu Kyubi ? N’était-il pas censé être dans les mains des Uzumaki ? Un tel énergumène doit avoir une puissance phénoménale. Si le trio de la Balance n’était plus en possession du démon à neuf queues, pourquoi le pays des tourbillons n’avait-il pas prévenu le reste du Yusei qu’une terrible menace pesait sur l’ensemble des royaumes ? N’étaient-ils pas de leur devoir de protéger le monde de ces redoutables diablotins ? J’eus une sueur froide lorsque mon esprit me demanda : et s’ils n’en avaient pas eu les moyens ? Si c’était le cas, cela voudrait-il dire que le trio était tombé ? Pire ! Que le clan entier était tombé. Qui savait exactement ce qui passait à Uzu ?

Nous finîmes par nous arrêter car les rats d’Hanabi finirent par perdre la trace de Kyubi. Comme s’il avait disparu à cet endroit précis. Je me rapprochais de la demoiselle et me mis à observer en silence le point précis où le chakra du renard avait mystérieusement disparu. Combien de temps avaient-ils d’avance sur nous ? Quelques heures ? Une journée ? Peut-être… Voir bien plus. Il était tout à fait hors de question que notre chasse se termine ainsi. Ils ne pouvaient pas disparaître, juste comme ça.

Je finis par poser mon sac sur le sol, la poêle et la casserole prenant un malin plaisir à faire un boucan du tonnerre en se fracassant sur la roche. Je l’ouvris et en sortis une carte de la région et une boîte contenant différents fusains. J’étalais le plan sur un rocher. Je marquais notre position d’une croix. Je traçais en pointillé la route que nous avions emprunté entre la capitale et notre poste actuel. Hum… Compte tenu de la route qu’ils avaient empruntée, s’ils avaient continué dans la même direction, ils auraient dû prendre une route se trouvant dans cette zone. Je traçais un cône dont la pointe se trouvait être la croix et dont les côtés étaient un prolongement de la direction prise initialement.

« Banani… Aurais-tu une technique qui te permettrait de prendre de la hauteur ? Beaucoup de hauteur. »

Étaient-ils partis dans la même direction ? Certes, ils avaient pris la fuite ensemble, mais cela ne voulait pas pour autant dire qu’ils poursuivaient les mêmes objectifs. Était-ce un simple concours de circonstances ? Non. Ce genre de coïncidence n’existe pas. Ils avaient préparé leur coups. C’étaient des mecs très intelligents qui avaient les moyens de mettre en pratique les plans qu’ils avaient en tête. Des plans qui, du point de vue du commun des mortels, étaient irréalisables, voire complètement débiles. Avaient-ils donc quitté le pays ? Aux premiers abords, à la vue de ce qu’ils venaient de faire, notre première réaction aurait été de penser qu’ils avaient voulu débarrasser le plancher et se réfugier dans un autre royaume. Personne ne penserait à les chercher à l’intérieur même de nos frontières.

De plus, pour mettre en place un tel plan, ils leur auraient fallu des pieds à terre au Pays du Feu. Jusqu’à l’attaque, Naga faisait encore partie des troupes du shogunat. Il lui était donc possible de surveiller Homura de l’intérieur et d’agir en toute impunité. Quant à Janone, bien qu’il ait eu des entrées dans la capitale par le passé, il était recherché pour plusieurs crimes depuis des années. Non, non, non. Quelque chose n’allait pas. C’était illogique.

Oto était un pays ridiculement petit par rapport à Hi. Leurs soldats, bien qu’ils avaient été préparés, avaient fini par rebrousser chemin. Des pions. Ils n’avaient été que des pions. Pourtant, ils avaient réussi l’exploit de venir jusqu’aux portes d’Homura sans que personne ne les arrête. Il y avait une sacrée trotte entre la frontière d’Oto et Homura. Comment une telle prouesse était possible, hormis utiliser des pieds à terre disséminés dans tout le royaume ? Téléporter un tel nombre d'individus, même avec des techniques de haut rang, auraient demandé un trop grand nombre de ninjas confirmés. Qu’est-ce qu’ils avaient bien pu dire à Oto pour que leur gouvernement accepte de marcher sur Homura ?

« Selon toi, quelles sont les directions envisageables pour leur fuite ? »

Ils avaient forcément organisé leur fuite. Un retour à Oto n’était pas envisageable puisqu’ils espéraient que nous marcherions sur ce pays. Si nous partions du principe que tout cela avait été organisé pour nous prendre quelque chose… Parce que oui, ils n’avaient clairement pas organisé tout ça pour une quelconque vengeance. Quoi que… Janone, je ne savais pas trop. Mais, Naga… Pourquoi ? De quoi aurait-il voulu se venger ? Dans l'hypothèse du vol, devrions-nous en conclure que d’autres nations possédaient quelque chose qu’il convoitait ? Car oui, la logique du partage des puissances entre les grandes nations voudrait que d’autres pays, notamment Kaminari et Mizu, possèdent quelque chose d’équivalent à ce que Naga a dérobé à Homura. Le pays de la Terre et le pays du vent pouvaient également être de bons candidats.

Dans cette optique-là, il aurait pu prendre la direction de Kaminari. Des deux, c’est le plus facilement accessible puisque ce royaume fait partie du continent. Il a dû commencer par Homura, puisqu’il appartenait à Hi. Le voyage en mer n’étant pas des plus faciles, il n’avait pas dû faire le chemin entre Mizu et Uzu. Le plus facile étant de faire la traversée depuis… Peu importe, ils ne commenceront pas par là. Même en comptant la plus grande des avances temporelles, ils devaient se trouver, au maximum, proches des frontières… Du moins, s’ils avaient continué le chemin ensemble.

« Nous devons absolument déterminer les meilleurs endroits où ils ont pu faire des avants-postes. Entre Homura et Oto. Entre Homura et tous les pays frontaliers. En commençant par Sanchu, le pays des Montagnes… Mais également entre Homura et les côtes permettant d’aller jusqu’à Mizu… »

C’était un lieu central qui servait de jonction entre Kaminari, Hi, Oto et Uzu.
Résumé du tour

Kaïto pense que ce n’était que le début d’une opération d’une grande envergure, dont Homura est le point de départ. L’attaque d’Homura par Janone et le vol perpétré par Naga n’étaient pas un concours de circonstances, mais bien un plan prémédité.

Kaïto n’est pas certain qu’ils aient continué ensemble à partir du lieu où ils se trouvent actuellement. Kaïto n’est pas non plus persuadé qu’ils aient déjà quitté le pays. Un plan d’une telle envergure demande de la préparation. Beaucoup de préparations. Selon lui et par le jeu des puissances, d’autres « quelque chose » sont à voler dans d’autres puissants pays, notamment Kaminari et Mizu.

Il suggère donc de trouver les meilleurs lieux entre Homura et Oto, mais également entre Homura et Sanchu, pour des avants-postes que Naga et Janone auraient pu faire établir dans le plus grand des secrets. L’objectif principal, selon lui, est de savoir si d’autres pays possèdent des secrets tellement énormes qu’ils pourraient devenir les prochaines cibles de Naga, et d’agir en conséquence.



Matsurika Hanabi
Étude des Yokai I [Ft. Kaïto] /!\ Langage Grossier/!\ EmptyLun 26 Juin - 10:05
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Message Sujet: Re: Étude des Yokai I [Ft. Kaïto] /!\ Langage Grossier/!\
 « Mais qu’est-ce que tu fous là ? » s’exclama Hanabi lorsque Kaïto le nain la rejoignit au bout de quelques minutes de cavalcade dans la forêt.

Son petit corps semblait étrangement leste lorsqu’il s’agissait de se déplacer d’arbre en arbre, inversement proportionnel à son manque de savoir vivre d’ailleurs. La peintre ne comprenait ce venait faire le nain à ses côtés, elle lui avait implicitement demandée de prévenir les autorités et puis on ne pouvait pas dire que les deux genin s’appréciaient, l’une reprochant à l’autre son manque d’expérience et son éducation douteuse tandis l’autre lui reprochait… quelque chose. La jeune fille ne sût jamais réellement pourquoi le nain c’était mis a l’insulter si ce n’est qu’il a eu peur du Yokai mort. Ce n’était sans importance.

Equipé d’un sac à dos duquel pendaient poêles et casseroles. Et accompagné d’une étrange marionnette partageant les traits d’un petit ours. Peut être était il originaire du Pays du Vent, elle avait entendu des ragots sur un clan de marionnettiste qui utilisait des poupées de bois afin de se battre. Quelle intrigante capacité, dommage que son utilisateur était d’aussi mauvais goût. D’ailleurs, celui-ci l’interpella, lui demandant si elle avait un plan.

 « J’ai un plan et celui ci consiste à suivre les traces de chakra du Démon Renard. Mes rats quadrillent la zone et me préviendront en cas de pièges. »Lui répondit elle sans développer plus. Malgré son aversion pour le nabot, elle se sentit légèrement plus soulagée d’être accompagnée durant cette traque, même si elle ne pouvait décemment se l’avouer à elle même.

 «Sois discret et tiens le rythme. » ajouta la Peinturlurée.

Et c’est en silence que les deux genin avancèrent, sautant de branche en branche, d’arbre en arbre, avalant ainsi un grand nombre de kilomètres durant plusieurs minutes. Les rats d’encre ne lui rapportèrent guère d’informations supplémentaire si ce n’est une famille de sanglier non loin.

Soudain, plus aucune trace. L’imposante réminiscence de chakra du Renard avait disparue, laissant Hanabi dans un désarroi total.

 « Comment est-ce possible ? Il ne reste plus rien, plus une trace… Kyubi à donc été désinvoqué, ce Naga doit effectivement être son Jinchuuriki. Je ne comprend pas… comment a-t-il ? A Uzu ? » marmonna la jeune peintre originaire du pays des Tourbillons.

Kaïto la tira de ses sombres pensées en lui demandant si l’artiste avait une faculté lui permettant de prendre de la hauteur.

 «Hmm… Oui mais pourquoi ? » lui demanda-t-elle, se faisant ignorer par le nabot qui sortit alors une carte et des fusains de son sac. Il avait une idée décente. Elle posa sa boussole à côté du nain, celle ci pouvait lui être utile.

Laissant la recherche d’empreinte au sol à ses rats d’encre, la Peinturlurée se mit à dessiner rapidement sur une toile un petit nuage rosâtre qui sortit aussitôt de son cadre. Elle sauta dessus et s’envola haut, très haut. Assez pour avoir une large vue panoramique sur la région les entourant. Derrière eux la large forêt recouvrait tout. Devant en revanche se trouvait plusieurs pic rocheux, un village de taille modeste semblait se trouver sur leur gauche et une rivière traversait les collines sur leur droite.
Elle redescendit de son nuage et rejoignit le nain qui traçait des lignes sur sa carte.

 « Nous devrions nous trouver ici. » pointa-t-elle simplement sur la carte. « J’ai vu cette montagne, et ce qui semblerait être ce village. Et là la rivière sur notre droite. Au vu de la direction de la piste il devait se diriger vers… »

Elle laissa sa phrase en suspend le temps de rassembler toutes les informations à sa disposition.

 «… Ce pays. A priori… »

Elle pointa la contrée qu’elle soupçonnait d’abriter les deux renégats d’Homura.

 « Bon si les traces s’arrêtent ici, je vais faire un point de repère. »

La jeune artiste descella d’un parchemin plusieurs flacons d’encre et de pigments rose ainsi qu’un énorme pinceau. En quelques coups et à l’aide de sa capacité, elle se mit à peindre entièrement un grand arbre en rose. Son mélange était particulièrement tenace, il faudrait de nombreuses pluies pour laver l’arbre de sa peinture. Lui servant de point de repère pour plus tard, il y avait maintenant un étrange arbre totalement rose flashy dans la forêt bordant Homura.

Pour répondre à la dernière interrogation de son compère elle lui assura que si les fuyards avaient une planque proche, des rats seraient à même de la trouver.

Spoiler:

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Étude des Yokai I [Ft. Kaïto] /!\ Langage Grossier/!\ EmptyMer 28 Juin - 15:58

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Message Sujet: Re: Étude des Yokai I [Ft. Kaïto] /!\ Langage Grossier/!\
Vous vous étiez alors rendus sur place mais l'absence de toute forme de chakra et de toute silhouette vous faisait comprendre petit à petit qu'il n'y avait soit plus rien à voir et tout à analyser, soit que vous étiez arrivé à la fin de votre petite enquête anticipée.

Et vous aviez même pris de la hauteur, avec le souhait que cela ne donne sur quelque chose. A la grande surprise d'Hanabi, et sûrement à sa grande déception, celle-ci ne pouvait rien voir. Il n'y avait que des arbres collés les uns aux autres, qu'un grand feuillage qui s'étirait sur des dizaines et des dizaines de mètres, mais aucune silhouette ou trace de pas autre que ceux des quelques shinobis qui pouvaient être en vadrouilles dans le Pays du Feu. Il n'y avait qu'une idée de votre localisation actuelle afin que vous puissiez, peut-être un jour, reprendre votre voyage.

Sûrement arriviez vous à la fin de celui-ci. Vous aviez des informations en votre possession et peut-être devriez vous mieux vous armer si vous souhaitiez au futur continuer votre enquête vers leur repère. Enfin... si elle était possible.


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Kawasaki Kaïto
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Message Sujet: Re: Étude des Yokai I [Ft. Kaïto] /!\ Langage Grossier/!\
« L'aventure c'est le trésor que l'on découvre à chaque matin. »
De Jacques Brel, chanteur, compositeur et parolier belge.

Cette traque était frustrante. Non. Elle était bien plus que cela. Cette sensation procurée par l’idée-même de découvrir un secret avait éveillé mes petites cellules grises. Puis. Plus rien. Je ne pouvais accepter qu’une telle chose se produise. Des indices. Des indices. Des indices. Non. Ils étaient partis. Ils s’étaient évaporés en même temps que le chakra de Kyubi. Pourquoi ? Nous n’avions rien à nous mettre sous la dent. Rien pour nourrir ce cerveau qui bouillonnait. Notre observation du territoire s’était soldée par un monumental échec. Ce que nous avions aperçu n’avait ouvert la voie qu’à des suppositions. De stupides propositions qui n’avaient aucune utilité à l’heure actuelle… ni jamais, d’ailleurs. Je n’arrivais pas à entre-apercevoir, ne serait qu’une fraction, d’un potentiel dans ce que nous avions appris aujourd’hui.

En silence, j’observais ma compagne d’infortune dans cette improvisation loupée. Elle s’était résignée. Du moins, c’est ce que son attitude laissait penser. Dans le cas contraire, pourquoi peindre un arbre pour marquer l’endroit ? Avait-elle trouvé ce qu’elle cherchait ? Si elle avait trouvé un indice, l’aurait-elle partagé avec moi ? Depuis le début, notre relation avait été… compliquée. Je n’étais pas prêt à faire le moindre effort pour arranger la situation. Elle me convenait ainsi. Plus elle se tenait loin de moi, mieux je me portais.

Je ne l’appréciais pas. Pire. Je la haïssais. Pour son comportement nombriliste. Pour ses paroles imbues de sa propre personne. Pour ses actions puériles et insensées. Dans son petit univers, il y avait elle. Personne d’autre qu’elle-même. Je me pris à être triste pour elle : vivre dans sa propre solitude… Voilà quelque chose que je ne souhaitais à personne. Pas même à mon pire ennemi. Mais je ne ferais rien pour arranger cette première rencontre. Je ne lèverais pas mon petit doigt. Ni pour elle. Ni pour sauver notre relation. De toute façon, il n’y avait rien à sauver. Le tout était mort avant même de naître. Il n’y avait donc rien à regretter.

« Rentrons… »

Pour une fois, il n’y eut aucune animosité dans ma voix. Aucun reproche. Aucune émotion vive. Un seul mot dont les deux syllabes trahissaient ma profonde déception. Je pris soin de noter sur ma propre carte l’endroit où Hanabi avait peint le point de repère. Le vieux n’arrêtait pas de me rabâcher que chaque indice récolté avait son importance et son lot de surprises. Quant à savoir à quel moment son utilité se révélera… Il n’appartenait qu’à son détenteur de le découvrir. Il en avait de bonnes. C’était si… frustrant de ne pas savoir quoi en faire.

Était-ce vraiment cela qui me mettait en colère ? Non. Bien sûr que non. Il n’était qu’un détail noyé parmi d’autres détails. Bien que sa présence m’insupportait, l’idée de pouvoir partir à l’aventure avait quelque chose d'enivrant. Pouvoir se lever chaque matin en se disant qu’elle pourrait frapper à notre porte était… sensationnel. De constater que celle-ci s’arrêtait net, faute d’indices, me laissait un goût amer dans la bouche. Force était de constater que je n’étais pas encore prêt. J’avais besoin de développer mes compétences pour ne plus jamais avoir à revivre un tel… échec.

Durant le trajet du retour, je fus fort silencieux. Fait rarissime me concernant. Pour sûr que si l’un des membres du gang avait été là, il se serait bien foutu de ma gueule. J’abandonnais la peintre aux portes d’Homura. Elle saura retrouver son chemin. Je ne lui fis pas l’affront de la saluer. A quoi bon ? Nous nous étions dit tout ce que nous avions à nous dire avant de partir en vadrouille. Pas la peine d’insister. Que nos rapports restent donc professionnels. Ça m'allait parfaitement… Et puis, si ça ne lui convenait pas, ce n’était pas mon problème.

Après avoir vérifié que mes compagnons nains étaient partis de l’Arche Sacrée et qu’aucune trace de notre présence n’était visible sur les lieux, je m’arrêtais un instant devant les corps des yokaïs. Ces derniers avaient été remis à leur place. Le Gang avait ajouté des bâches supplémentaires, pour les protéger au mieux de la dégradation des éléments naturels. Les constats terminés, je me précipitais à la Taverne. Sans un mot, j’entrais dans cette dernière après avoir ouvert la porte d’un grand coup de pied. Je ne saluais aucun de mes camarades présents dans la salle principale. Je m’engouffrais dans l’escalier qui menait à l’étage et pénétrais telle une tornade dans ma chambre.

Je contrôlais que ma porte fusse bien fermée à clé avant de m’engouffrer sous mon lit. Je trouvais rapidement la dalle non scellée, la soulevais et attrapais le paquet qu’elle cachait sagement à la vue de tous. Je sortis de là et m’avançais d’un pas décidé vers mon bureau. J’enlevais le tissu qui recouvrait un vieux carnet dont les bords étaient sérieusement cornés. Ne sachant toujours pas lire et écrire la langue commune, je m’étais inventé mon propre alphabet. Ce dernier était composé de petits dessins simplistes. Ce n’était pas un alphabet à proprement parler, mais plutôt des pictogrammes représentant des idées.

C’était le seul moyen que j’avais trouvé pour coucher mes idées sur le papier. Comme tout être vivant, mon cerveau avait une mémoire défaillante. Je ne pouvais pas retenir toutes les informations nécessaires et utiles à mes enquêtes. Il fallait donc que je les entrepose quelque part. Ce grimoire était là pour ça. Certes. J’étais le seul à comprendre. Mais ça n’avait aucune importance. Je voulais être le seul détenteur de ces renseignements… jusqu’à ce que quelqu’un trouve grâce à mes yeux. Peut-être, qu’un jour, quelqu’un obtiendra les clés pour décoder l’ensemble du registre.

Hiver 82, Taverne Onirique

À l'intention des nains passés, des nains présents et des nains futurs


Rapport n°01 sur la traque de Kyubi

Suite à l’attaque d’Oto sur Homura, le Gang des Sept Nains a entrepris d’étudier les corps des yokaïs présents à l’Arche Sacrée. Plusieurs prélèvements ont été faits ce jour dans l’optique de les étudier avec des personnages ayant des compétences scientifiques.

Suite aux découvertes de la peintre [Matsurika Hanabi] et aux compétences de traque de cette dernière, je me suis lancé à la poursuite de Kyubi, Janone et Naga. Le chakra de Kyubi a soudainement disparu au cœur de la forêt. Un arbre rose symbolise le lieu où nos recherches ont été malheureusement interrompues.

Nous avons perdu leurs traces à cet endroit. Aucune compétence ne nous a permis de trouver des indices supplémentaires. J’ai bien peur, qu’avec les intempéries et le temps qui passe, les signes de leur passage finissent par disparaître complètement avant que nous ayons pu réunir une équipe suffisante et de confiance pour continuer les recherches.

Pistes plausibles à exploiter.

Janone et Naga ne semblent pas poursuivre les mêmes objectifs. L’un des deux contrôle clairement Kyubi. D’après les rumeurs, cette personne serait Naga. Naga est le voleur de secrets. Ont-ils continué ensemble leur chemin une fois Kyubi révoqué ? Aucune indication ne permet de trancher sur la question à l’heure actuelle.

Forte suspicion qu’ils aient des bases secrètes à l’intérieur même du pays. Oto n’aurait jamais pu marcher jusqu’à Homura sans cela. Oto est bien trop petit pour s’attaquer à une puissance comme Homura sans s’être convenablement préparé. De plus, vu la taille de leur armée, il était vraiment difficile qu’elle passe inaperçue. Comment cette armée a-t-elle pu marcher jusqu’à la capitale sans être inquiétée plus que cela ? Probablement que les trois fugitifs se trouvent encore actuellement au sein même du Pays du Feu.

Homura est-elle la seule capitale à avoir un secret ? Doit-on penser que d’autres notions détiennent un objet ou… un être vivant qui nécessite la mise en place d’une telle opération ? Je n’arrive pas à déterminer si les troupes menées par Janone et le duo Kyubi / Naga se sont alliés pour remplir des objectifs personnels différents ou si ce n’était qu’un fâcheux concours de circonstances. Je ne crois ni à la chance ni au destin. Il n’y a pas de coïncidence. Si Naga avait pour objectif de voler ce que contenait la place aux statues brisées, quel(s) étai(en)t l(es)’objectif(s) de Janone ?

Dans l’optique du partage des pouvoirs entre les grandes puissances, je suspecte d’autres pays de posséder des secrets équivalents à celui que Naga nous a volé. Quatre contrées sont, à ma connaissance, susceptibles de détenir un tel objet : le pays de la Foudre dit Kaminari no Kumi (Kumogakure), le pays de l’Eau dit Mizu no Kuni (Kirigakure), le pays de la Terre et le Pays du vent.

Dernier point. Le Pays des Tourbillons est-il encore debout ? Si le Trio de la Balance ne possède plus Kyubi, peut-on penser que les forces ont été redistribuées ? Des forces incontrôlables se baladent-elles actuellement dans tout le Yuusei ? Quelque chose ne tourne clairement pas rond. Le shogunat compte-il informer la population de la situation ? Ou, au contraire, la tenir éloignée de tous ces événements ?

Kawasaki Kaïto



Je refermais le livre, me promettant alors de devenir plus fort pour élucider cette affaire. Avec ou sans aide.

Résumé:

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Étude des Yokai I [Ft. Kaïto] /!\ Langage Grossier/!\ EmptyVen 4 Aoû - 18:13
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Message Sujet: Re: Étude des Yokai I [Ft. Kaïto] /!\ Langage Grossier/!\
Malheureusement pour les deux genins, leur expédition surprise semblait tourner court puisque sans informations ou détails supplémentaires ils ne pouvaient aller plus au risque de s’écarter de la piste et errer un moment dans ce qui ressemblait à un océan d’arbre.

Malgré la perte de toute trace du passage du sinistre duo et du monstrueux démon renard, la peintre avait pu tracé un itinéraire jusqu’à leur lieu actuel dont elle  pourrait certainement émettre plusieurs hypothèses quant à la destination finale de leurs cibles. Cela attendrait son retour chez elle afin qu’elle puisse y réfléchir à tête reposée. La journée avait été éreintante pour la kunoichi qui avait pu découvrir les Yokais qui avaient attaqués la capitale du shogunat ainsi que ressentir jusqu’au plus profond de son être la puissance destructrice du démon renard. Elle avait pu d’ailleurs stocker sa signature chakra avant que celle ci puisse ne se dissipe. Un tel parchemin pouvait se revendre une petite fortune au marché noir. Mais son importance pouvait se révéler de plusieurs manières, elle préféra donc le ranger précieusement parois ses parchemins importants, son utilité se révélera un jour, elle en était persuadée.

Elle accepta la proposition du nabot de rentrer d’un hochement de tête. La fatigue s’emparait d’elle et elle ne trouvait aucune force à dilapider à répondre au nain. Celui-ci sembla s’en accommoder puisqu’il ne pipa mot durant leur trajet de retour. Pas plus que lorsqu’ils se séparèrent à l’orée des bois, Kaito retournant auprès des siens tandis que la peintre se rendit à son échoppe.

Une bonne nuit de sommeil lui serait nécessaire afin d’analyser tout ce qui c’était passé. De sa rencontre avec cet étrange groupe de nain à sa traque des criminels les plus dangereux du pays accompagné du démon à queues le plus puissant d’après les légendes, démon qui devait être sous la tutelle du Trio de la Balance d’Uzu.

C’est la tête pleine de question que la jeune femme s’endormît cette nuit là, éreintée, allongée au milieu des croquis qu’elle avait pu réaliser des Yokais et de quelques livres sur les bijuus.

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