Mar 23 Mai - 10:08
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▶ Sujet: Échoppe d’Art Éphémère [Libre] La matinée était belle. Malgré la fraîcheur de l’hiver, de nombreux visiteurs étaient venus assister aux combats se déroulant ce jour dans la grande arène du domaine Fujiwara. Après avoir déambulé au gré de ses pas dans la zone entourant l’arène elle décida de trouver l’emplacement idéal afin de réaliser quelques ventes. Elle avait dépensé une fortune quelques semaines plus tôt pour acquérir un nouveau pigment d’un bleu glacial qui venait juste d’arriver sur les étals du marché d’Homura. Il lui était donc impératif d’arriver à réaliser des ventes aujourd’hui. Revenant vers l’entrée de l’arène elle longea un long mur en pierre relativement lisse, celui ci se prolongeait de l’entrée du domaine jusqu’à sa position et semblait autant guider les spectateurs du jour qu’à cacher à leur vue le reste du quartier samouraï. L’endroit serait parfait puisque chaque personne souhaitant assister aux combats du jour devront passer par là. Libérant d’un parchemin son équipement de peinture. A savoir: un chevalet son tabouret, des toiles, des pinceaux, des pots d’encres et des sacs de pigments, la jeune artiste se retourna alors vers le mur et commença son travail. Le pinceau en main elle se mit à réaliser une grande fresque mural représentante de nombreuses carpes koï roses semblant nager dans un ciel bleuté parsemé de nuages. Incorporant de nombreuses couleurs à sa fresque elle l’a réalisa néanmoins dans un style des plus plus traditionnel qui devrait plaire aux pratiquants du bushido venu nombreux à assister au tournoi. La fresque finie, elle réalisa également un trompe l’œil derrière son "stand" représentant la devanture d’une échoppe de peinture. Pour finir elle posa une petite pancarte blanche sur laquelle l’on pouvait lire: « Échoppe Éphémère ~ Matsurika Hanabi ~ Peintures en tout genres »Une fois son travail terminé elle s’assît sur son tabouret attendant le chaland, ses toiles bien visibles pour quiconque laissait traîner son regard durant son avancée en direction de l’arène. Seul son tableau « La Shogun Écarlate » était légèrement en retrait afin de ne pas s’attirer d’ennuis, la jeune femme ne sachant pas quelle serait la réaction de l’objet du tableau si celle-ci venait à passer devant. |
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Ven 26 Mai - 22:21
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▶ Sujet: Re: Échoppe d’Art Éphémère [Libre]
Hiver 82, Sanctuaire des samouraïs. Echoppe d'art éphémère. [...] « ... Vous y retournez déjà, Kamui-sama ? » Fit Guren, sa servante, lorsqu'elle le vit enfiler sa veste. Le samouraï acquiesça. « Oui, les combats vont bientôt reprendre, je ne souhaite pas arriver en retard. » Finit-il par glisser, en portant ses armes autour de sa taille. La doyenne, qu'il considérait plus comme une véritable mère qu'une simple servante, sourit. Quelque part, elle semblait fière de le voir aussi sérieux, de s'investir autant pour se rapprocher de son objectif. « ... Je suis certaine qu'Hanabi-sama serait fière de vous. Vous parvenez à rassembler le peuple avec peu de moyens, au fond c'est tout ce qu'elle a toujours désiré... » Finit-elle par avouer. Un mince sourire en guise de réponse, puis le samouraï quitta la pièce. Il était de nouveau sur le chemin menant au sanctuaire des samouraïs, là où avait été érigée l'arène artificielle qui accueillait ce fameux tournoi. [...] Conscient d'être en avance sur l'heure du début des confrontations de l'après-midi, Kamui prenait son temps, marchant lentement mais sereinement. Il n'hésitait pas à saluer les personnes qu'il croisait, se réjouissant quelque part de voir quelques rares étrangers s'aventurer au-delà des frontières de l'arène. Il allait sans dire que cela ne serait pas apprécié de tous, mais peu importait, se dit-il. Finalement, quelques instants plus tard, il arriva à proximité de l'arène, là où le nombre d'étrangers au domaine était bien plus important. Les gens gagnaient rapidement les tribunes, se préparant à l'affiche qui allait opposer Fujiwara Zabuza à Shujou H. Ryota. Une belle affiche, c'était le moins qu'on puisse dire. Alors qu'il passait près d'un stand clandestin, qui ne manqua pas d'attirer son attention, le guerrier à la crinière de lion n'eut aucune intention de s'arrêter, du moins jusqu'à ce que... un tableau des plus curieux attira son regard. Revenant sur ses pas, il se positionna face au portrait et le contempla pendant quelques instants. Curieusement, un drôle de sentiment l'envahit, si bien qu'il eut envie de se procurer ce tableau. Pourtant, d'ordinaire, l'art n'était pas véritablement sa tasse de thé. Cependant, ce tableau en particulier dégageait quelque chose qu'il ne saurait expliquer. Était-ce parce que c'était le Shogun en personne qui avait été peint dessus ? Peut-être les couleurs ? Le style ? Et si finalement c'était tout cela réuni ? « ... Hanabi-san, c'est bien ça votre prénom ? » Demanda-t-il, par politesse. Pas de doute possible, il se souvenait d'elle, celle qui portait le même prénom que sa génitrice et qui avait su, à sa manière, attirer l'attention du public un peu plus tôt dans la matinée. « ... Je me nomme Fujiwara Kamui, enchanté. Dites-moi, c'est vous qui êtes à l'origine de ce tableau ? Je le trouve particulièrement fascinant... Expliquez moi ce que vous avez voulu transmettre... » Fit-il, d'un air curieux. Le regard de nouveau fixé sur l'objet de son attention, il porta sa main sur son menton, visiblement songeur... |
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Sam 27 Mai - 10:18
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▶ Sujet: Re: Échoppe d’Art Éphémère [Libre] Assise sur son petit tabouret en bois, Hanabi avait rejoint son stand éphémère devant l’entrée de l’arène, ajoutant quelques retouches aux toiles qu’elle avait réalisées durant le la matinée de combat. Le premier combat entre Kaïto le marionnettiste et Tsukiyo la louve avait été très inspirant pour la jeune peintre. Des incroyables marionnettes que manipulait le nain jusqu’à la transformation bestiale de la jolie kunoichi, leur combat avait fait naître une flamme inspiratrice dans le cœur de la jeune fille. Le deuxième combat, le sien, n’avait pas été de tout repos. La genin en portait d’ailleurs encore quelques stigmates. Mais elle avait pu réaliser une nouvelle toile: Le Samouraï Arc en Ciel. Elle savait que cette toile allait toucher un certain public qui avait pris les couleurs arc en ciel comme un emblème face à la discrimination dont ils étaient victimes. Les autres combats avaient tous apportés leur lot de surprise laissant la foule bouche bée. Et maintenant que la matinée était terminée les spectateurs se ruaient hors de l’arène et beaucoup se jetèrent sur les cartes ninjas des participants qu’Hanabi avait confectionné, leur permettant de rejouer les combats entre eux plus tard. Mais une fois que son stock de carte fut épuisé le vague de clients se dissipa comme neige au soleil, laissant la fillette d’Uzushio bien seule. Mais alors qu’elle reprit son travail de peinture un jeune homme la dérangea. Levant les yeux la genin vit un jeune homme guère plus âgé qu’elle et dont la crinière orange bien entretenue était des plus reconnaissables. Tout comme le jeune homme connaissait le prénom de la peintre celle-ci connaissait également le sien. Sa carte ninja était d’ailleurs une de ses meilleures ventes. « Bonjour jeune maître Fujiwara. » lui répondit elle d’un ton respectueux et avenant. Le changement de ton et de comportement d’Hanabi ne pouvait signifier qu’une chose: elle avait repérée une proie. D’un physique plus imposant que Fujiwara Tomoe, que la jeune fille avait affronté précédemment, le jeune Kamui était également moins sobre que son camarade clanique. Un kimono richement orné indiquait ainsi son appartenance au clan des Fujiwara, et il n’en était certainement pas le plus pauvre. C’est alors que le jeune homme prit Hanabi quelque peu au dépourvu, la questionnant sur le tableau La Shogun Écarlate. Elle savait ce tableau populaire chez la gente masculine mais elle ne s’attendait pas à voir un Fujiwara s’y intéresser ainsi à la vue de tous. Il devait être sacrément intéressé… Cachant son sourire en coin la peintre répondit d’un air énigmatique. « La véritable question est: qu’est-ce que ce tableau vous inspire à vous Kamui-san ? »La fillette n’était dupe sur les raisons qui poussait un jeune homme à s’intéresser à ce tableau mais jouant le jeu du jeune samouraï elle reprit: « La Shogun Écarlate est un portrait non officiel de notre Shogun, Fujiwara Iwao. Il peut être vu sous plusieurs spectres dépendamment de la personne qui l’observe. Certaines personnes n’y verront qu’un objet de fantasme, la figure de la toute puissante shogun ramenée à celui d’une femme comme une autre, avec ses désirs, ses envies et des faiblesses. Ce point est accentué par la position vulnérable qu’elle semble sciemment adopter… Mais d’autres personnes y verront une symbolique de force. Ainsi même vêtue de simples atours elle dégage une certaine assurance, comme si elle accepter sa simple condition humaine et les faiblesses qui en découlent, après tout nous sommes tous des êtres de chairs et de sang, possédant nos propres envies. Mais si vous regardez d’un autre point de vue ses yeux noirs semblent vous regarder, vous provoquer, comme si elle vous menacer de ne serait-ce que penser à elle tel un objet. Accepter ses faiblesses mais rester fidèle à ses convictions… Croire en soi et au dépassement des limitations qu’une simple enveloppe charnelle puisse offrir… La Shogun Iwao est une femme, mais pas que cela… » Laissant sa phrase en suspend, la fillette observa le jeune noble, lui laissant le temps de prolonger lui même ses propres pensées, de s’en faire sa propre interprétation. Son discours était bien sûr fait pour le charmer, renvoyer une image du tableau en adéquation avec les idéaux du Bushido. |
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Mer 31 Mai - 0:13
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▶ Sujet: Re: Échoppe d’Art Éphémère [Libre]
Hiver 82, Sanctuaire des samouraïs. Echoppe d'art éphémère. « ... Hum... » Il peinait visiblement à répondre à l'interrogation de son interlocutrice. Il songeait à la question, le regard tourné vers l'objet de sa curiosité. Au fur et à mesure qu'il le contemplait, d'étranges sensations se mélangeaient dans son esprit. L'admiration était certaine, mais il y avait autre chose... Quoi ? Décidément, l'exercice se révélait bien plus ardu qu'il ne l'imaginait... Alors qu'il écoutait la description de la genin, ses pupilles écarlates furent absorbées par la toile qu'il ne quittait plus du regard. Il la contemplait et la scrutait dans les moindres détails. Les traits et les courbes de la Shogun avaient été réalisés avec un grand soin, si bien qu'elle paraissait bien plus jeune qu'elle ne l'était en réalité. Que dire de son regard, de ses lèvres ? À mesure que le samouraï observait, une vive émotion s'emparait de lui, qu'il était incapable d'expliquer. Jamais de toute sa vie il n'avait ressenti une telle émotion. Pas même lorsqu'il croisait la Shogun en personne dans le domaine des Fujiwara. Peut-être passait-il trop de temps à fixer cet objet, devenant inconsciemment esclave de ses désirs, des désirs dont il n'avait même pas pleinement conscience ? Il secoua brusquement la tête, puis tourna le regard quelque peu gêné vers Hanabi. Cette dernière conclut ses explications, qui semblaient largement suffisantes pour convaincre Kamui de se procurer cette toile. Mais pour quoi faire ? Allait-il l'accrocher dans sa demeure ? Comptait-il l'offrir à la Shogun ? Sur le moment, il n'en avait absolument aucune idée. Il ressentait simplement le besoin de se la procurer, ni plus ni moins. « ...Vous avez raison, Hanabi-san. Je crois qu'elle m'inspire à peu près ce que vous venez de dire : de la fascination pour une femme de pouvoir, une guerrière sublime reconnue de tous ses pairs, une samouraï qui fait la fierté de tout un clan, de tout un pays... » Finit-il par glisser, arborant un mince sourire. « C'est donc vous qui êtes à l'origine de ce chef-d'œuvre ? Vous avez un talent incroyable ! Permettez-moi de vous faire une offre. Par respect pour votre travail et par respect pour la personne du Shogun, je suis disposé à vous fournir 100 000 ryos en échange de cette toile. Je crois que c'est plus que vous ne pouvez espérer, mais la décision vous revient, Hanabi-san. » Ajouta-t-il d'un sourire bienveillant. À l'annonce de la somme, de nombreux individus s'arrêtèrent, visiblement choqués par l'offre du samouraï. Le pire, c'était qu'il n'avait pas hésité un seul instant. Et encore pire, c'était pratiquement une bonne partie de ses économies. C’était dire à quel point il estimait le travail de la Genin, et à quel point il désirait se procurer ce tableau… « ... Et, si cela vous convient, j'ajoute 25 000 ryos si vous acceptez de le livrer à mon domicile. » Fit-il en dégainant un morceau de papier de sa veste sur lequel il écrivit son adresse, ainsi qu'une reconnaissance de dette, et conclut avec sa signature. « Si vous remettez cela à Guren-san, ma mère adoptive, elle vous remettra immédiatement votre dû. Il me faut votre décision avant d'aller assister au duel des autres Genins. » Conclut-il d'un sourire sincère. |
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Jeu 1 Juin - 17:39
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▶ Sujet: Re: Échoppe d’Art Éphémère [Libre] Le jeune homme semblait s’y connaître en art. Ou bien était-ce une étrange fascination pour la Shogun ? Toujours est-il qu’il semblait bel et bien intéressé par le tableau de La Shogun Écarlate. C’était donc un prospect de choix doublé d’un beau parleur. La jeune fille ne resta d’ailleurs pas de marbre lorsque le samouraï qualifia son tableau de « Chef d’Oeuvre » et son talent « d’incroyable ». Son sourire gêné se changea brusquement en montée de chaleur lorsque le jeune noble lui proposa la modique somme de cent mille ryos , plus vingt-cinq mille pour la livraison ! Était-ce donc l’Amour ? Ces papillons dans le ventre, ce sourire béat et ce sentiment de réconfort… ce devait être ça. Hanabi connu pour la première fois de sa jeune existence le sentiment d’amour. Enfin… était-ce réellement de l’amour ? Oui. Mais celui ci était il dirigé vers le jeune Fujiwara à la crinière de feu ? Non. Très vite la fillette d’Uzushio disséqua, déstructura et étudia ses sentiments et ses réflexions. Qu’est-ce qui avait pu déclencher une telle réaction chez elle ? C’était cette promesse… cette promesse d’argent… de beaucoup d’argent. Rien qu’en y re songeant un incendie naquit au plus profond de son estomac et remonta son buste avant de venir embraser ses joues. C’est donc sans ambages que la jeune artiste enserra la main qui lui tendait la reconnaissance de dette et l’adresse de la mère adoptive du genin. « Bien sûr jeune maître, la proposition me semble tout à fait honnête… » C’est faux. C’était tout simplement la tractation du mois pour la jeune artiste. « … J’irais donc voir votre mère adoptive, la dénommée Guren-san. Je m’en occupe même immédiatement. »Ni une, ni deux, la peintre invoqua deux clones d’elle même. Elle leur expliqua la situation et leur confia la mission d’apporter l’œuvre à la demeure du Fujiwara et en ramener le paiement. Les deux clones de la fillette sourirent avant de s’exécuter. Une pensée émergea dans la tête d’Hanabi et elle lui fît froid dans le dos. Jusqu’à quel point les clones étaient elles identiques à l’original ? N’essaieraient elles pas de s’enfuir avec l’argent malgré leur condition de simple clone ? Les chances étaient maigres mais pour plus de sécurité la demoiselle dessina sur un parchemin un rat d’encre qu’elle libéra afin qu’il suive discrètement les copies de l’artiste. On était jamais trop prudent… se retournant vers Kamui, elle déclara: « Merci pour vos doux mots Kamui-san, je suis honorée de faire votre connaissance. Si vous souhaitez discuter plus amplement d’art ou jeter un œil à mes autres œuvres, n’hésitez surtout pas, je vous ferez un prix. Je fais également les commandes et le commerce de différentes… informations. »Elle tendit au jeune homme une carte de visite de son échoppe en centre ville et commença à tourner les talons en réfléchissant aux différents pigments qu’elle allait pouvoir s’acheter avec tout cet argent lorsqu’elle se rappela d’un détail important. Rattrapant son interlocuteur elle lui glissa doucement à l’oreille: « J’ai oublié de vous préciser un détail: le tableau contient mon sceau d’art temporel, injectez y un peu de votre chakra et vous pourrez voir l’image bouger quelques instant. Je vous laisse découvrir le reste de la scène vous même mais… il serait sûrement préférable que vous soyez seul à ce moment là… »Un sourire entendu au visage la genin retourna s’asseoir sur son tabouret, reprenant le dessin qu’elle avait entamée avant l’arrivée du jeune homme. - Spoiler:
Je confirme que ces Ryos font part de Kamui dans une mission commune que l’on envisage together :PinkyLove: Les techniques employées:Kage Bunshin — BNinjutsuL'utilisateur peut créer deux duplications de lui consistantes ayant son état actuel au moment où la technique est créé. Ce clone peut effectuer toutes les actions situées dans la Fiche Technique de l'utilisateur. Ce clone est cependant assez fragile : il disparaîtra au premier coup mortel ou à la moindre technique reçue. Il est impossible pour l'utilisateur de le contrôler à distance : ils doivent communiquer à la manière de partenaires.
UTILITAIREToile du Rat Caché dans l’Ombre — CNinjutsu Spécial - DétectionHanabi peint et relâche d’un parchemin un petit rat d’encre noire pouvant suivre discrètement une cible sur un périmètre important équivalent à un quartier, une forêt,etc...
UtilitairePuissance de rang C Sceau de l’Art Temporel — DNinjutsu Spécial – Fūinjutsu Hanabi forme à l’aide de son encre un sceau qui, plaçait sur une peinture ou un dessin, permet à une personne d’en faire mouvoir l’image suite à un simple contact de chakra sur ledit sceau. Permettant ainsi à Hanabi de peindre un moment qui dure légèrement dans le temps.
UtilitairePuissance de rang D
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Mar 6 Juin - 19:36
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▶ Sujet: Re: Échoppe d’Art Éphémère [Libre]
Hiver 82, Sanctuaire des samouraïs. Echoppe d'art éphémère. Il ne savait pas encore ce qu'il faisait, mais pour cette affaire, il se fiait entièrement à son instinct. Il n'y avait pas de mal à s'écouter et à se faire plaisir de temps à autre, se dit-il, lorsque son esprit lui rappelait la somme déraisonnable qu'il venait de débourser. Cependant, il y avait une chose que le samouraï avait visiblement du mal à comprendre, c'était le comportement de l'artiste. Elle avait soudainement changé, si bien qu'il se demandait si c'était à cause de l'argent qu'elle venait de gagner ou si c'était simplement les quelques compliments qu'elle avait reçus. C'était difficile à dire, mais pour quelqu'un qui aimait observer et comprendre ses semblables, Kamui ne put passer à côté. Il finit simplement par lui sourire, un léger sourire, un sourire bienveillant, comme il avait coutume de le faire envers n'importe lequel de ses semblables, tandis qu'il opina de la tête en réponse à la proposition d'Hanabi. « Je vous remercie, Hanabi-san. » Finit-il par ajouter, d'un air sincère. Sans plus tarder, l'artiste exécuta une technique pour faire apparaître des doubles d'elle-même, à qui elle donna l'instruction d'apporter le tableau au domicile de Kamui. Ainsi, l'œuvre d'art serait remise à Guren, la servante de Kamui, qu'il considérait toujours comme une mère, ou du moins comme un membre de sa famille. En contrepartie, la doyenne se chargerait de remettre la somme colossale aux clones, qui devraient techniquement la rapporter à l'artiste. Finalement, alors que Kamui s'apprêtait à partir, la jeune femme l'interpella et lui fit part qu'elle était disposée à discuter d'art ou à lui faire un prix sur ses autres créations, au cas où le samouraï serait intéressé. Mieux encore, elle lui proposa ses autres services, notamment la vente d'informations, ce qui ne manqua pas d'attiser naturellement la curiosité du Fujiwara. Il ne pouvait en être autrement, surtout pour lui qui avait un plan précis à suivre, un plan qu'il avait hérité de sa mère... « ... Ventes d'informations, vous dites ? Cela pourrait m'intéresser. Je prendrai prochainement contact avec vous pour en discuter dans un lieu plus calme et discret. » Fit-il d'un léger sourire. Alors qu'il pensait en avoir fini avec l'artiste, cette dernière lui révéla un secret dissimulé dans l'œuvre que Kamui avait acquise. Il s'agissait d'une technique curieuse qui donnerait vie à l'œuvre, et de quelle manière, à en juger par les paroles de l'artiste... En effet, d'après la mise en garde d'Hanabi, tout semblait indiquer que le samouraï serait témoin d'une scène peu orthodoxe, et rien que d'imaginer cela, cela le gênait terriblement, si bien qu'il eût du mal à le dissimuler efficacement. Comment lui, le samouraï au cœur et aux pensées pures, avait-il pu un seul instant envisager une telle chose ? Pourquoi avait-il soudainement perdu le contrôle de ses pensées, lui qui avait passé toute sa vie à apprendre à être stoïque ? Des interrogations qui le hanteraient pendant au moins quelques jours, sans aucun doute... |
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▶ Sujet: Re: Échoppe d’Art Éphémère [Libre] |
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