![Convocations Officielles [Genin de Kumo] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) Lun 29 Mai - 18:12
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▶ Sujet: Convocations Officielles [Genin de Kumo] CONVOCATIONS OFFICIELLES Cela faisait environ une semaine que la guerre civile avait cessé et que les esprits s'étaient calmés. Le temps d'une semaine était ce qu'il vous fallait pour récupérer tant psychologiquement que physiologiquement : vous vous étiez tous confrontés à une situation de guerre que vous n'aviez jamais connu, aussi violente fut-elle également, et au delà de toutes les violences et cruautés que vous avez pu rencontrer, certains d'entre-vous n'avaient pu s'en sortir indemne. C'était là qu'un détour par l'hôpital était nécessaire, peu importe le mal qui vous tiraillait, les services étaient complètement débordés des suites du conflit organisé par Getsumen mais vous aviez à juste titre votre place comme tout autre dans les rangs des blessés.
La guerre que vous aviez vu avait été inégale, sanglante, démesurée et injuste, mais cette dernière se justifiait pourtant par la tentative désespérée d'éliminer le plus grand tyran de Kumo. Les vents qui couraient depuis une semaine contaient alors ses intentions dans un prisme positif comme négatif, chacun se forgeait un point de vue qui était propre mais une chose ressortait ; l'élection de l'Inuzuka l'avait entouré d'une aura de crainte et tous les ninjas savaient maintenant que ce n'était pas un clown qui régnait sur les Nuages, c'était un guerrier – certes décérébré – mais dont le courage et la puissance n'avait plus rien à prouver.
Vous aviez une idée de l'atmosphère qui pesait maintenant sur votre ville. Tous les cadavres des morts avaient été évacué, il ne restait que d'innombrables traces de sang séché qui n'avait pas encore été nettoyées par quelques utilisateurs de Suiton, tandis que quelques techniques Doton avait servi à reconsolider certaines structures détruites par les conflits. Des civils avaient trouvé leur place en prison, directement, reconnus pour leur cruauté et par leur détermination à perpétuer la guerre malgré l'intervention de Nobu. Et il y avait surtout ce froid et cette tension qui divisaient tous les villageois de Kumo, car tous étaient encore fraichement atteints par le climat sanglant qui régnait.
Etrangement, ce jour là, tous les Kumo-jin shinobis furent convoqués par les autorités. Vous saviez que vous seriez reçus par le Daimyo mais également par Yamamoto Nobu ainsi que les trois chefs de chacun des clans. Tous les cinq avaient pour mission de récolter toutes les informations que vous déteniez et vous saviez que vous aviez votre devoir de shinobi à accomplir : celui de faire votre rapport, aussi complet que possible, sous peine que votre fidélité aux Nuages ne soit remise en cause. Et vous aviez très bien compris que Kumo n'était pas l'endroit où il était bon de se faire remarquer comme un ninja hostile, ils finissaient généralement mal, surtout lorsqu'ils faisaient face au Daimyo en personne.
Vous n'aviez plus que votre devoir à accomplir, et peut-être que vos convocateurs seraient également à même de vous renseigner sur certaines de vos questions. Si elles étaient toutefois bien amenées et suffisamment peu importantes pour que de simples Genin comme vous ne puissent accéder aux réponses. - Informations:
Tous les Kumo-jin sont convoqués dans le Palais du Daimyo (qui se situe hors de Kumo) pour poster afin de faire leur rapport sur la guerre, sur ce qu'ils ont vu et vécu. Vous serez également invités à poser des questions à vos supérieurs, mais nous vous tenons en garde : nous préférons que chaque personne ne pose qu'une seule question afin de rendre cela réaliste et d'éviter de longs discours. Enfin, vous êtes libres d'arriver en même temps ou de manière décalée, afin d'être seuls avec eux ou au contraire d'être en groupe. Toutes les réponses apportées ici, envoyées avant Samedi à 23:59, seront prises en comptes une future réunion.
Attention, notez bien que parmi les présents, vous trouverez : le Daimyo, Yamamoto Nobu ainsi que les trois chefs de clan. Le Raikage n'est pas présent et vous comprenez facilement pourquoi.
Aussi, vous êtes libres de ne pas y participer : vous devrez cependant poster pour dire que vous ne le faites pas volontairement. Toute personne ne répondant pas à la convocation sera estimée IRP comme déserteuse volontaire de la convocation, afin que nous trouvions une raison HRP à exploiter.
A Kumo, les deux Errants ayant participé à l'évent ne sont pas convoqués étant donné le contexte.
Le Narrateur répondra une bonne fois pour toutes à partir de ce dimanche 4 Juin, ce qui clôturera le RP.
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Mer 31 Mai - 5:28
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▶ Sujet: Re: Convocations Officielles [Genin de Kumo] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]CONVOCATIONS OFFICIELLES [GENIN DE KUMO]
La loyauté est un concept tellement abstrait qu'il est presque ridicule de questionner celle des autres. Dépendant de la personne qui vous pousse la question ou même de la direction qu'est censée prendre cette loyauté, il est très facile de la questionner ou d'en douter. Les soldats sont censés être loyaux envers le commandement et ceci sans émettre la moindre réserve quant aux ordres donnés. Nous, en tant qu'habitant du pays de la foudre, nous sommes censés prêter une loyauté toute particulière envers ce moins que rien de tyrans. Pourtant, il est facile de trouver des personnes qui émettent secrètement des idéaux contraires à cela. Beaucoup de villageois ou même de Shinobis rêvent secrètement de mettre fin à cette ère de terreur qu'a instauré le Daimyo Koriki Tomio. Même si je me plais moi-même à rêver d'un jour où nous serons débarrassés de cet infâme être, je sais que cela va prendre beaucoup de temps avant que cette utopie soit réalisable.
Aujourd'hui, à contrecoeur je me retrouve dans le palais de notre très cher Daimyo pour y faire un rapport par rapport aux récents évènements. Les ruelles n'ont même pas encore toutes été nettoyées qu'il attend déjà de nous de lui donner des informations capables de retrouver ceux qui ont fomenté cet acte. Cela peut s'avérer risible, car il semble qu'au final que le Raikage soit effrayé par le peuple qu'il s'amuse depuis trop longtemps à torturer. Il est simple de faire le rapprochement avec un adage très connu, qui sème le vent récolte la tempête. En tout cas une chose est sûre, tout ceci n'est que le début d'une ère qui va à tout jamais changer le pays de la foudre.
Les instructions sont claires et concises, il nous faut passer un à un devant le Daimyo, son héros Yamamoto Nobu et les trois chefs de clans pour y faire un rapport. Cependant, mon visage affiche une stupeur particulière quand j'entends dire qu'il nous serait possible de poser nos interrogations, si ces dernières s'avèrent suffisamment importantes pour atteindre les oreilles du tyran. Je me retrouve maintenant tiraillé entre deux choix, l'un m'apportera assurément la mort, voir au mieux la prison à vie, l'autre détruirait totalement mon honneur et mes convictions. Malheureusement, je n'ai pas trop le temps de réfléchir, il est déjà temps pour moi de faire mon rapport.
Doucement je m'approche de la place qu'on m'indique pour faire face à notre geôlier. À ses côtés se trouvent ces personnes d'une importance particulière, des chefs de clans respectés et bien sûr son grand sauveur. Mes yeux se plongent doucement dans ceux du Daymio, j'essaie tant bien que mal de ne pas lui lancer un regard meurtrier, après tout, il serait idiot de mourir pour si peu. Doucement ma bouche laisse échapper quelques mots.
"- Amatera Hatoma, genin du village de Kumo, mon rapport sera concis et rapide. Je me trouvais en dehors du village pour une mission lors des faits, il vous sera facile de vérifier cette information auprès des autorités concernées. Quand je suis revenu, un peu plus tard après la tuerie, les rues se trouvaient être jonchées de corps et les murs peignés de sang. J'ai su un peu plus tard grâce à un rapport de mes supérieurs ce qui s'était passé." Dis-je d'un ton neutre.
C'est à peu près à ce moment qu'une pensée traverse mon esprit. Et si dans un élan j'ai le temps d'atteindre cet homme et de lui trancher la gorge avec un kunaï ? Peut-être que cela permettra de mettre fin aux souffrances de ce pays, même s'il est clair que le prix à payer serait ma vie. Très rapidement, en une fraction de seconde cette idée quitta mes pensées, il est idiot de penser qu'entouré de Shinobi aussi talentueux quelqu'un d'aussi faible que moi aurait le temps d'atteindre un homme de son importance. C'est donc rapidement que je repris de manière à prononcer quelques derniers mots.
"- Cependant ce qui est arrivé n'a rien d'étonnant, un peuple que l'ont fait souffrir finit toujours par se rebeller."
Peut-être que ces mots sont de trop, peut-être qu'après cela ma vie prendra fin, mais cela n'a aucune importance. Il est hors de question de piétiner tous mes principes et de partir sans avoir fait face à ce tyran.
Suite à ces quelques mots bien prétentieux, mes yeux quittent ceux du Daimyo tandis que mes pas me mènent vers la sortie du palais où je me poste en attendant la fin de ce fastidieux entretien.
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Ven 2 Juin - 9:24
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▶ Sujet: Re: Convocations Officielles [Genin de Kumo] convoc. officielles Assise par terre au milieu des gens qui patientaient, Chihaya ne cessait de pousser des soupirs discrets. Même en étant plus ou moins neutre envers tout ça, elle aurait voulu être en train d’aider Benkei avec le cimetière ou même d’être encore partie en mission… Et ce, malgré le fait que lors des événements, elle avait été assignée à en faire une en compagnie d’Amatera Hatoma, un homme que la jeune fille avait déjà rencontré au cimetière de Kumo.
Bref, au palais, il y avait trop de tension dans l’air. Ça l’agaçait. Afin de passer le temps, elle s'était donc mise à discuter avec Noroi, son fidèle compagnon imaginaire. Apparemment, il tentait de la convaincre de mettre le feu à l’endroit d’une façon ou d’une autre, pour le simple fait de s’amuser un peu.
— C’est non ! Cette fois, je ne compte pas t’écouter. T’as compris, l’ami ? Lui répondit Chihaya sur un ton exaspéré, tandis que les quelques personnes autour d’elle lui lançaient des regards inquiets ou remplis de jugement. Oh, tu vois ? C’est bientôt mon tour.
En se relevant, elle s’était mise à enlever le peu de poussière qui se trouvait sur ses vêtements. Accompagner Hatoma lors de son rapport aurait peut-être été une meilleure idée que d’attendre son propre tour, mais il était trop tard à présent. Du coup, la Genin chassa Noroi du revers de la main, puis gambada vers les individus qui lui indiquaient d’avancer. Avec un air insouciant, elle s’arrêta devant eux avant de s’incliner poliment dans le but de les saluer.
— Chihaya ! Bonjour ! Ne fit-elle que dire, pétillante, comme si se trouver en présence du Daimyo et des autres ne l’intimidait aucunement. Elle reprit aussitôt en se redressant, adoptant une expression plus sérieuse. Lorsque cette… Tragédie s’est produite, je n’étais pas présente. J’étais en mission avec le géant roux qui vient de passer vous voir. Avec Hatoma-san.
Bien sûr, elle avait envie de déblatérer tout ce qui lui passait par la tête en ce moment, mais Chi faisait de son mieux pour se taire. Après tout, ce beau monde n’avait pas de temps à perdre à discuter avec une petite curieuse de son genre. Elle se retenait donc de rappeler que son père adoptif, Benkei, avait été personnellement contacté pour s’occuper des rites funéraires du Daimyo précédent et qu’elle se demandait quel genre de cercueil Koriki Tomio aimerait avoir une fois le moment venu. Avec du velours à l’intérieur ? Une urne ornée de pierres précieuses, peut-être ?
— Assister à tout cela a dû être réellement désolant. À mon retour, c’était un choc de voir tout ce désordre traîner dans les rues. Continua-t-elle en soupirant, étrangement calme. Chihaya ajouta ensuite autre chose en esquissant un sourire en coin, les yeux brillants. Il y avait beaucoup de corps à préparer et de tombes à creuser, mon père et moi avons eu beaucoup de travail et ce n’est pas encore terminé. J’ai bien peur que l’on doive éventuellement agrandir le cimetière.
Une courte pause, puis des mots plus enthousiastes s’échappèrent d’entre ses lèvres.
— C’est tout ! Je n’ai rien à ajouter et aucune question à poser, au revoir !
Aussitôt, l’apprentie kunoichi se retourna et s’éloigna encore une fois en gambadant joyeusement. Au passage, Chi attrapa Noroi par l’un de ses petits bras fantomatiques que seule elle-même pouvait voir, l’emmenant donc avec elle. J'ai hâte de retourner aider Benkei-san, mais pour l'instant, j'vais me poser ici… Elle s'adossa au mur en souriant, tout juste à côté d'Hatoma. Codage par Libella sur [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |
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Sam 3 Juin - 23:05
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▶ Sujet: Re: Convocations Officielles [Genin de Kumo] L’eau perlait sur le corps ébène de notre jeune protagoniste. Les yeux dans le vide, elle avait l’impression que sa peau était encore imprégnée de l’odeur de sang de ses compères Kumojin. Elle se voyait encore défendre de jeunes enfants, se retourner contre des agresseurs contre qui elle n’avait pourtant aucune rancœur. Elle voyait encore les rues jonchées de cadavres, du sang sur les murs. Elle se voyait rentrant chez elle précipitamment, et découvrir dans le miroir que sa peau colorée avait disparu pour laisser place à une autre, couverte d’un sang qui n’était à moitié pas le sien mais celui de ses victimes, ou des personnes qu’elle n’avait pas pu sauver. Les jours étaient devenus sombres depuis l’élection du Raikage. Elle avait tenue conseil avec les autres membres de la famille Ikazuchi, mais certains des anciens avaient disparus. Probablement mort..
Une guerre civile avait éclaté le jour de l’élection du Raikage, mettant en lumière complots, trahisons et une bonne dose de massacre. Yû avait totalement perdu le sourire, comme tous les membres de son clan. Son propre père avait été blessé et se trouvait toujours à l’hôpital. Elle ne faisait guère plus de soucis pour lui. Il avait refusé son accès aux médecins quand elle était venue à son chevet il y avait quelques jours à peine. S’il réagissait de cette manière, de façon virulente et distante, c’est qu’il allait bien. Notre héroïne était donc repartie comme elle était venue, à pieds, mais soulagée. Avait-elle était soulagée de la réaction de son père, ou de ne simplement pas avoir à le voir ? Visiblement, la situation critique de Kumo n’allait pas aider à resserrer les liens familiaux.
Se préparant rapidement, elle essayait avec difficulté à se vêtir. Yu avait été blessé au bras pendant les combats qui avaient ensanglanté le paysage. Il y avait peu, tous les Kumojins avaient reçu une missive de la plus haute importance, une convocation officielle de tous les shinobis du village afin de faire un rapport sur leur présence ou non pendant ce coup d’éclat. Rares étaient les fois où elle avait du quitter le village pour se rendre au palais du Daimyo. Cette fois était une exception et tout compte fait, à la vue de tous les récentes évènements dont cette réunion était la conséquence, elle s’en serait bien passé. Quelques heures plus tard, elle arrivait en même temps que d’autres Ikazuchi afin de rendre son rapport quant à sa présence et son activité ces jours de coup d’état. Elle vint voir un garde qui était avec tout une pile de dossier.
« Ikazuchi Yu. J’étais dans le centre de Kumo lorsque tout s’est déclenché. Je ne pourrais pas vous donner plus d’explications, j’ai défendu les miens, défendus ma propre vie ainsi que les nécessiteux. Je ne comprenais pas sur le moment contre qui je me battais. Je ne comprenais pas le combat. Je ne comprenais que la haine dans les yeux des personnes à qui j’ai ôté la vie. »
Il y avait de nombreux shinobis présent pour répondre à cette convocation. Ils étaient tous sur les dents, surarmés et prêt à reprendre les hostilités. Il y avait toute une zone de sécurité qui avait été mise en place. Attendant que les autres membres du clan Ikazuchi fassent leur rapport sur ce qui s’était passé, Yu se mit dans un coin, le regard vide, à attendre la suite des évènements.
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Sam 3 Juin - 23:10
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▶ Sujet: Re: Convocations Officielles [Genin de Kumo] Ma gorge me tiraillait toujours, mais pas moyen de savoir si c’était seulement à cause des points de suture ou bien de cette pilule que j’arrivais toujours pas à avaler, même une semaine après les faits. Les faits… qu’on m’envoyait maintenant rapporter devant une assemblée de trous du cul présidée par le salopard en chef. Getsumen avait beau avoir été élu Raikage, son débordement absurde avait provoqué des remous. Des morts. Un merdier qu’il avait forcément vu venir en agissant comme ça, c’est certain, mais ça ne l’avait pas empêché de passer à l’acte… Entre lui et les pédérastes de première qui m’avaient capturé et m’avaient posé cette merde sur la langue, je nageais pour l’instant dans un flou total sur les mutations qui étaient en train de tordre et de fourailler les entrailles de Kumo. Si c’était pas du pays tout entier…
Déjà avant de tomber sur ces fumiers, de tomber sur plus fort que moi dans la moiteur de ce tunnel de merde, j’avais gardé cette impression tenace, cette odeur de traîne puante de la laisse autour de mon cou. Aujourd’hui… c’était comme revenir des années en arrière. Me retrouver à nouveau enchaîné dans les montagnes, à travailler aveuglément pour un maître qui me doit ni respect, ni salaire, ni la moindre considération pour ma vie même. Et alors que mes pas me mènent sans la moindre trace d’enthousiasme vers les couloirs du palais du Daimiyô, je me demande combien de temps je vais pouvoir le supporter avant de me couper les veines. Ou de faire un véritable massacre. Ma survie contre une servitude fantomatique : le marché sans doute le plus dégueulasse qui puisse exister pour moi. Le seul que j’avais été en mesure de passer, dans cette cellule paumée au milieu de nulle part.
Le point positif, que j’essaye de garder à l’esprit alors que j’attends mon tour avant de passer devant la commission des enculés notoires, c’est que mon rapport allait être court. Rapidement expédié et savamment amputé de tout ce qui pouvait avoir un lien direct avec ceux pour qui, maintenant, je devais travailler. Le dos orné de ma lame aussi grande que bien des gaillards, je pénètre dans la grand salle sans me faire prier quand mon nom est appelé, et c’est un regard aussi vide qu’inexpressif que je pose alors sur tous ces pratiquants du pouvoir.
« ….Sumashâ, au rapport vos éminences…
J’étais présent sur la place, au moment de l’annonce des résultats. Quand tout a tourné au vinaigre à cause de Getsumen… ? Je me suis retiré. J’ai voté pour ce type, mais j’ai eu comme qui dirait l’impression de pas être foncièrement obligé de suivre ses premiers ordres en tant que Raikage.
J’ai exercé mon droit de réserve. Je me suis barré, vos éminences, en cassant quelques os aux trous du cul qui ont voulu me barrer la route. Une enflure a réussi à me taillader dans une ruelle et à se faire la malle. Voilà, en somme, ce que je peux vous dire de cette journée merdique. »
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Sam 3 Juin - 23:43
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▶ Sujet: Re: Convocations Officielles [Genin de Kumo] Si la plupart des villageois se remettaient doucement mais sûrement de l'attaque, Hayami en était toujours au point mort. Le cauchemar s'était terminé pour beaucoup lorsque que la fumée soporifique s'étaient répandue sur la place. Lorsqu'elle avait regagné sa maison, une foule d'enfants perdus, blessés, orphelins, seuls l'attendait. Toute la nuit jusqu'au matin, elle avait cherché à trouver des parents, de la famille. Si une grande partie avait fini par regagner leurs familles d'une manière ou d'une autre, une minorité avait du être conduite aux autorités compétentes afin qu'ils soient accueillis pour que l'on s'occupe d'eux, leurs parents ayant trouvé la mort. Vivre cette deuxième nuit d'horreur avait repoussé la jeune dame déjà bien secouée dans ses retranchements. Depuis, elle ne sortait que très peu, réussissant à s'alimenter lorsque Shinji lui rendait visite pour le dîner. Mais elle récupérait, peu à peu. Plus lentement que les autres, mais elle se relevait. « Nobunaka Hayami, j'étais présente sur les lieux de l'attaque. Je me trouvais avec Inuzuka Shinji avant que les faits se déroulent, sa version concordera avec la mienne. Tout était si confus, les choses se sont passées si vite. J'ai d'abord décidé de me repositionner en haut d'un bâtiment afin d'avoir une vue d'ensemble. J'ai aidé Aburame Wari a secourir un certain nombre d'enfants, sa version concordera aussi. Les parents qui ont survécu ont pu les récupérer à mon domicile le soir même et le lendemain pour certains. J'ai également eu une certaine … escarmouche avec un charmant archer qui a du garder souvenir de notre échange. J'espère que son rétablissement se fait prompt, il n'y avait rien de personnel dans ma démarche, j'ai simplement souhaité continuer à secourir un maximum de monde, ça n'était pas tout à fait à son goût. L'intervention finale de Nobu-san a eu lieu juste après. » Elle se tourna vers lui plus précisément. « Merci. Vous avez su faire ce qui est juste. Puis-je me permettre de vous demander en quelle qualité vous tenez vous aux côtés de tout ce beau monde ? Vous ne pensez tout de même pas rejoindre le palais ? Kumo à besoin de votre lame, vous le savez mieux que moi. »
Un regard, discret, bref. Son œil toisa Tomio un court instant avec une expression neutre. Elle le coincerait. Pas ici, pas maintenant, mais un jour. C'est à elle qu'il devra sa chute. Tournant les talons après une courbette, elle quitta les lieux, laissant ses pensées malveillantes à l'égard du Daimyo flotter à l'image de son long manteau noir. |
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Dim 4 Juin - 0:23
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▶ Sujet: Re: Convocations Officielles [Genin de Kumo] Le village de Kumo n’avait plus grand-chose à voir avec ce que le trentenaire avait connu. Les affres de la guerre s’étaient répandues avec une rapidité effarante. Pour les civils, et les shinobis, qui s’étaient imaginé à l’abri de pareil conflit, le pire était finalement arrivé. Les pleurs et les larmes se déversaient dans les foyers dévastés et les rues polluées par des débris ou traces humaines. Ryoushi avait reçu une convocation de la part des autorités. Tout soldat se devait de remplir un rapport auprès du Daimyo. Voilà maintenant quelques minutes que le Shinkai avait quitté l’enceinte de Kumo pour prendre la direction du palais comme beaucoup d’autres.
Sur la route qui le séparait de son devoir, il mit en place son compte rendu rapide. Cette fois il devrait se tenir. Son personnage excentrique risquait d’être mal vu en ces circonstances. De plus, il n’avait pas grand-chose à dire. Il s’était démené pour essayer d’aider les civils pris au piège dans ce conflit politique. Essentielle à l’organisation de la société, et pourtant mortelle pour l’Humanité. La vie n’était qu’une douce ironie, ou une catin capricieuse comme disaient certains.
Ryoushi arriva aux abords du palais où chacun était reçu pour présenter son rapport. Des gardes surveillaient les allées-venues. Une nouvelle incartade n’était pas à écarter. C’était d’ailleurs pour cela que l’œil visible du trentenaire scrutait tout un chacun. Il tâcha néanmoins de ne pas trop le montrer pour ne pas paraître suspect. Il n’avait en réalité pas d’avis politique sur la situation. Du moins, son personnage n’était pas censé en avoir. Il n’était qu’un joyeux imbécile en quête de popularité et de richesse. Le vrai Ryoushi cherchait à savoir un maximum de choses. Il avait conscience que la vérité unique n’existait pas. Tout n’était qu’un mélange entre plusieurs points de vue. Il ne se prétendait pas maître d’une telle synthèse mais il aspirait à en effleurer l’essence.
Lorsque vint son tour de déposer son rapport, il regarda celui qui l’avait interrogé droit dans les yeux. Bien des propos lui étaient venus en tête sur le chemin. Aucun ne pouvait être proféré ici s’il ne souhaitait pas être dans le collimateur des autorités. Sa naïveté apparente devait rester tel quel. Avec un très léger salut de la tête, il répondit simplement :
- Shinkai Ryoushi. Je me trouvais en centre-ville quand tout a éclaté. J’ai essayé de venir en aide aux civils qui se présentaient à droite à gauche. J’ignore si quelqu’un m’a vu, je n’ai pas vraiment fait attention. J’ai juste essayé d’accomplir mon devoir convenablement.
Ryoushi n’était pas allé aux devants d’un danger inconsidéré. Il en était resté à de l’assistanat ou la défense d’habitants du quartier où il s’était trouvé sur le coup. C’était sa meilleure carte à jouer dans ce genre de conflit. Celle d’un homme s’étant contenté de principalement défendre les innocents. S’il tenait à respecter le personnage qu’il s’était créé, c’était sa meilleure solution. Sa voix n’avait pas tremblé et il était parfaitement calme. Son ton était peu habituel pour celui qui se donnait à de grandes scènes d’ordinaire, mais encore une fois il ne tenait pas à attirer l’attention. En ces circonstances, un tel acte pouvait coûter cher. Et Ryoushi avait d’autres plans en tête pour l’avenir. |
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Dim 11 Juin - 18:34
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▶ Sujet: Re: Convocations Officielles [Genin de Kumo] CONVOCATIONS OFFICIELLES Koriki Tomio,
Daimyo de
la Foudre | Yamamoto Nobu,
Bretteur reconnu
dans le pays | Shiratsuchi Baku'en,
Chef du
clan Shiratsuchi | Aburame Yokoshima,
Cheffe du
clan Aburame |
Vous fîtes chacun votre tour irruption dans la salle prestigieuse du bureau du Daimyo, devant laquelle bon nombre de shinobis se trouvaient également. Attendant votre tour, vous fîtes chacun votre rapport une fois que votre tour vint et s'il y avait bien deux comportements qui se retrouvaient parmi vous, c'était pour les premiers une absence totale d'interrogation accompagné d'une parfaite coopération quant à votre rapport, tandis que pour Hatoma et Hayami, c'était une pincée de sarcasme mêlé à une subtile provocation envers votre supérieur. Cela était à juste titre : vous pouviez reprocher justement à votre Raikage d'avoir déclenché un conflit sanglant, mais cela était sa discutable tentative d'éliminer une bonne fois pour toutes le criminel que représentait Koriki Tomio. Cela était alors une des rares fois que vous pouviez admirer les locaux dans lesquels vivait la plus grande personnalité de Kaminari, et cela était sans grande surprise illuminé par bon nombre de bijoux et autres orfèvreries en tout genre. Vous remarquiez qu'il profitait largement de son statut mais surtout que toutes ces décorations lumineuses et brillantes nuançaient l'obscurité et la cruauté qui animaient votre supérieur. Après votre rapport, vous parvînmes quasiment tous à repartir chez vous, aussi simplement que vous étiez venus. Il n'y avait que pour les deux shinobis qui s'étaient distingués auprès des autorités que les réponses se voulaient différentes. Hatoma fut la cible de regards assassins, provenant de l'homme qu'il visait indirectement. Connaissant parfaitement les réactions du Daimyo, Nobu commença à épouser son pommeau de sa main et alors que le Koriki s'apprêtait à lui répondre, c'était la vive et faussement innocente intervention de Baku'en qui devait le tirer d'affaires. Lui jetant également un regard noir, il posa sa main sur celle Nobu qui s'apprêtait à dégainer et répondit à leur place. « Il faut être fou pour oser penser contrôler une foule sans peur. Le peuple souffre capricieusement car ils ne peuvent exprimer leurs désirs, mais s'ils pouvaient tous l'exprimer, nous aurions tous les jours des victimes de situations bien pires que la guerre civile orchestrée par cet assassin. » Il s'approcha du Genin, toujours en le toisant d'un regard noir. « Je vous convoque dans trois jours à me rejoindre dans mon domaine. Je m'occuperai de votre correction. Vous pouvez disposer, Amatera Hatoma. » Puis attendant qu'il ne parte, il finit par rejoindre sa place derrière le bureau, avant de recevoir le prochain shinobi. Pour Hayami, cela fut bien plus sobre. Ce fut tout aussi simplement que le Koriki lui répondit, mais au vu des formes qu'elle avait mise dans son discours, les autorités ne perçurent ses arrières pensées. « Rassurez vous, Nobunaka. L'illustre shinobi de Kumo qu'est Yamamoto Nobu a tout à fait sa place dans ce bureau. Cela ne l'empêchera pas d'accomplir son devoir pour notre village. Vous pouvez disposer. » Elle comprit qu'elle ne pourrait pas creuser davantage au ton agacé dans sa voix. Cela était digne de lui, désagréable et froid comme elle pouvait l'imaginer. Vous pouviez alors tous retourner chez vous sans plus d'accroc : seul Hatoma était convoqué par le Shiratsuchi avec l'interrogation de savoir quel allait être son sort. - Informations:
Étant donné l'absence de questions, il n'y a presque aucune réponse hormis pour Hatoma. N'hésitez pas à prendre les devants la prochaine fois pour vous créer des opportunités et du jeu !
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▶ Sujet: Re: Convocations Officielles [Genin de Kumo] |
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