Mer 5 Juil - 17:03
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▶ Sujet: MISSION DE RANG C ▬ LA DISPARITION DU MAÎTRE ARTISAN - UNAGI / UTARI LA DISPARITION DU MAITRE ARTISANVILLAGE CACHE DE LA BRUMEL'ART EST...Il est ordinaire chez les humains d'éprouver de l'envie envers leurs semblables. Certains accomplissent de grande choses grâce à la motivation procurée par son voisin, qui possède une belle maison ou bien une belle femme. Compétitivité subliminale qui pousse l'homme à repousser les limites de l'envisageable, dans l'objectif de faire mieux que son prochain. La jalousie, elle, gangrène l'humain. Elle le pousse à tirer ses proches vers le bas, dans le but de les rejoindre dans leur médiocrité. Quand elle n'est pas employée pour tirer profit des siens, elle est utilisée pour détruire les fondations bâties par les autres.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Des chaînes qu'il devra briser également, s'il souhaite libérer l'humanité de ses entraves. Les shinobis de la brume ont pour habitude de se lever tôt pour vaquer à leurs occupations et comme à son habitude, le Kikyou traînait près du feu. Il n'avait visiblement que peu dormi, comme à chaque fois. Les yeux plongés dans les flammes, il n'en détourna l'attention que lorsqu'un émissaire de la brume vint se présenter. Tiré hors de ses songes par ses obligations en tant que genin, il se releva pour faire face à l'intervenant. Inclinant légèrement la tête pour le saluer, l'émissaire disparut quasi-instantanément au moment où le Kikyou eut en main le parchemin qu'il était venu lui apporter. Il ôta le sceau qui indiquait la provenance, du bureau du Mizukage en l'occurrence, et le déroula pour en prendre connaissance. Un ordre de mission, il fallait s'en douter, les émissaires n'apparaissaient que rarement pour apporter de bonnes nouvelles. Presque mécaniquement, il expulsa un soupir d'entre ses lèvres, alors qu'il haussait les épaules en guise d'abandon. Comme nombre de shinobis, c'était une voie qu'il avait choisi et qu'il se devait d'honorer. Quittant le Village Kikyou sans attendre, il parcourait la brume en remontant depuis le sud. Édifice principal du village, la tour du Mizukage n'est pas compliquée à repérer. Elle plane au dessus de son village, comme le point culminant d'une montagne. Un mirador avec une vue planante sur l'ensemble de la brume sanglante. Un lieu qui par sa simple présence, met en garde l'ennemi et conforte les plus faibles. Elle est pour nombres d'habitant du pays de l'eau, la première chose qu'ils ont aperçu en guettant le village au loin pour d'autre, elle est la dernière chose qu'ils ont vu avant leur trépas. La traversée lui aura prit une bonne heure, mais il arriva enfin au pied de la tour. Le camp des Kikyous n'avait pas le luxe d'être aussi proche que ceux des clans fondateurs, ils faisaient d'ordinaire la route en transport. L'épreuves des marches infinies derrière lui, il arriva finalement devant le bureau du Kage... visiblement arrivé en premier sur les lieux, il se contentera d'attendre, adossé au mur contre la porte.
Dernière édition par Kikyou Utari le Dim 9 Juil - 0:44, édité 1 fois |
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Ven 7 Juil - 12:39
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▶ Sujet: Re: MISSION DE RANG C ▬ LA DISPARITION DU MAÎTRE ARTISAN - UNAGI / UTARI C’est en cette radieuse matinée de printemps qu’Unagi reçut son premier ordre de mission. C’était avec impatience que l’Anguille attendait la missive qui confirmait son existence aux yeux des dirigeants Kirijins, il avait été missionné pour retrouver la trace d’un artisan a priori célèbre du village de la Brume. Une renommée nationale et une disparition aussi suspicieuse qu’inquiétante. C’est dans ce contexte que le nouvellement promu genin devait retrouver la trace du disparu avec l’aide d’un coéquipier. Ce serait la première fois qu’Unagi rencontrerait un genin de Kiri, lui qui n’avait pas suivi le cursus ordinaire et qui avait intégré que très récemment le village ninja, vivant jusqu’alors une vie de semi nomade avec quelques familles de Seijuu qui représentaient son clan au sein du Pays de l’Eau. C’est donc avec un mélange d’anxiété et d’excitation que le Bretteur Bleu se dirigeait vers le lieu de rendez vous avec son coéquipier, le dénommé Kikyou Utari. En arrivant sur les lieux, c’est les mains dans les poches et un senbon lui servant de cure dent au coin de la bouche qu’il avança en direction de celui qui devait être son coéquipier: un brun aux yeux rouge dont l’aura sinistre attestait de son appartenance aux Shinobis du village. Aucune autre profession accueillerait un type aussi louche dans ses rangs. Levant négligemment sa main gauche en guise de salut, Unagi se présenta à son coéquipier à la mine bien sombre. « Yo ! Tu dois être Utari, mon coéquipier pour la mission concernant l’artisan n’est-ce pas ? Je suis Seijuu Unagi, du clan Seijuu. On m’appelle également l’Anguille.»C’était la première fois qu’il s’adressait à un camarade genin, des doutes l’assaillirent au moment où il se demanda si il n’y avait pas un protocole officiel de salutation au sein des ninjas de la brume. Dans le doute il adressa un sourire un peu forcé en direction du ninja accoudé négligemment au mur. Unagi se demanda brièvement quelles étaient les capacités de l’étrange ninja en tenue de marchand. Il espérait qu’elles s’avéraient utiles lors de leur mission, l’Anguille n’était pas connu pour ses talents de détective, même au sein de son clan il laissait volontiers les traques aux autres Seijuu qui possédaient bien souvent des sens bestiaux supérieurs à celui de l’Anguille. Lui son credo c’était la castagne comme m’attestait les katanas pendant à sa taille. |
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Dim 9 Juil - 2:40
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▶ Sujet: Re: MISSION DE RANG C ▬ LA DISPARITION DU MAÎTRE ARTISAN - UNAGI / UTARI LA DISPARITION DU MAITRE ARTISANVILLAGE CACHE DE LA BRUMEL'ANGUILLE...Ainsi, comme toi, Unagi faisait partie des ces peuplades errantes qui parcouraient le monde. Qu'en avait-il tiré ? Les tiens avaient choisi de se sédentariser, sacrifiant leur liberté au profit d'un confort relatif, en attendant de pouvoir rentrer à la maison. Qu'en était il des Seijuu ? Mystérieux clan, auquel les tiens attribuent tant de légendes. Adeptes d'histoire et de traditions orales... Avait-il lui aussi connu le danger des routes, existait il un endroit quelque part en ce monde auquel les siens se réfèrent comme leur "maison" ? En en apprenant plus sur eux, peut être que cela te permettras d'en apprendre un peu plus sur toi même, sur les tiens, sur les clans vagabonds, sur le monde.« Intéressant... » Son sourire s'élargit, alors que ses yeux pourpres se dépeignent à son cerveau le physique de l'Anguille. Ce n'est seulement qu'après qu'il se décida à décoller le dos du mur, afin de venir se présenter face à son homologue Shinobi. Combler l'écart, crever cette bulle d'intimité, tel était la manière de se comporter du Kikyou ; qui au vu de large sourire qu'il affichait prenait sans doute un malin plaisir à agir comme ça avec ses pairs du village de la brume. « Je suis Utari, du clan Kikyou. C'est un plaisir pour moi de faire la connaissance d'un membre du clan Seijuu. Les miens ne tarissent pas d'éloges à votre sujet. » Puis, pour clôturer sa phrase, il inclinait la tête respectueusement. La porte du bureau s'ouvrait en trombe, détournant l'attention du Kikyou sur la scène. En sortit un Chunin, visiblement quelqu'un de corvée de paperasse, au vu de la montagne de documents qu'il transportait dans les bras. Il se retourna, soudainement, manquant de faire chuter l'incroyable pile. « Ah! Vous êtes là ! Désolé, nous n'aurons pas le temps de faire un briefing complet, nous sommes DÉBORDÉS ! Maître Mizukage compte sur vous deux pour accomplir cette mission sans accroc, il en va de la renommée du village ! Ne nous décevez pas, nouvelle graine ! » Puis, il s'en alla… laissant un clair aperçu de son sort prochain, alors qu'il approchait les escaliers. Et comme on pouvait se l'imaginer, la succession d'insultes, de cris et de son sourds ne laissaient que peu de doute sur ce qu'il venait de se passer. Légèrement perturbé par la situation, Utari secouait la tête, afin de se vider l'esprit, puis reporta son intérêt sur Unagi. Il marqua un pas en arrière, afin de le libérer de sa présence. « Eh bien... voilà qui est inattendu. Reprend Utari « Dans ce cas, ne perdons pas de temps, nous pourrons certainement continuer cette conversation sur la route. » Puis, sans même attendre quelque réponse, il prit les devants en enclenchant la marche. « Je serais ravi d'en apprendre plus sur les histoires du clan Seijuu. »Bien qu'Utari était un ninja de la brume, tout ce qu'il y avait de plus respectable. Il valait mieux rester sur ses gardes lorsque la flamme au cœur de ses pupilles se mettait à s'agiter de la sorte... |
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Dim 9 Juil - 17:09
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▶ Sujet: Re: MISSION DE RANG C ▬ LA DISPARITION DU MAÎTRE ARTISAN - UNAGI / UTARI C’est d’un large sourire guère réconfortant qu’Utari se présenta, faisant tout de même preuve d’une étonnante courtoisie envers le Bretteur Bleu, révélant une certaine curiosité vis à vis de son clan. Curiosité qui flattait l’ego d’Unagi, lui qui voulait voir un jour son clan sur un pied d’égalité avec les trois grands clans de Kiri. S’apprêtant à lui répondre, heureux de partager la richesse culturelle du clan des métamorphes, il fut coupé net dans son élan par la brusque sortie d’un chuunin affairé à maintenir en équilibre entre ses bras une montagne de documents. Celui-ci les accosta aussitôt, semblant les reconnaître malgré son visage fut totalement inconnu à Unagi, et leur révéla que le bureau des missions était débordé. C’est en ajoutant quelques encouragements supplémentaires à leur égard qu’il s’en alla se planter tête la première dans des escaliers qu’il ne parvint pas à discerner. Le moment était semble-t-il venu pour les deux genins de s’esquiver si ils ne voulaient pas passer leur journée à aider le bigleux à ramasser et trier ses documents. C’est donc après un râle de douleur particulièrement profond que les deux samaritains s’échappèrent remplir leur devoir de justice et retrouver l’artisan disparu. Unagi emboîta donc le pas d’Utari et, tandis que les deux jeunes hommes se dirigeaient en direction du domicile et l’atelier du disparu, ce dernier questionna L’Anguille sur les histoires du clan Seijuu. « Quelles histoires voudrais tu connaître ? Nous avons autant de philosophie et de rites qu’il y a d’espèce animale parcourant le Yuusei, nous sommes ce que l’on peut appeler un clan hétéroclite. C’est d’ailleurs toute la problématique de mon clan… Il est difficile de concilier toutes nos différences alors que la seule véritable chose que nous avons tous en commun est que nous nous trouvons bien souvent plus proche du règne animal que des sociétés humaines. Ça paraît bizarre dit comme ça, non ? » répondit Unagi tout en questionnant à son tour son partenaire. « D’ailleurs, ton nom me dit quelque chose… Appartiens tu également à un clan "mineur" ». accentuant le dernier mot comme pour signifier son désaccord avec cet adjectif. Continuant leur conversation, leurs pas les menèrent devant le domicile de l’artisan, une modeste demeure surplombant un large atelier. L’humilité des dimensions de la maison en comparaison de celles de l’atelier informa directement les deux genins sur l’importance que le dénommé Hiroshi Takahashi accordé à son travail. « Comment souhaites tu procéder ? L’un de nous examine l’atelier tandis que l’autre s’occupe de la maison ? Ou tu préfères peut-être rester en binôme. » demanda-t-il à Utari avant d’ajouter en se grattant l’arrière du crâne, légèrement gêné. « Hmm… Il s’agit de ma première mission, je suis arrivé il y a peu de temps au village. » Bref mais suffisant pour que son camarade saisisse le manque cruel d’expérience du Bretteur Bleu malgré son apparente relaxation. |
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Jeu 3 Aoû - 1:54
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▶ Sujet: Re: MISSION DE RANG C ▬ LA DISPARITION DU MAÎTRE ARTISAN - UNAGI / UTARI LA DISPARITION DU MAITRE ARTISANVILLAGE CACHE DE LA BRUMEPARADIGMES DIFFERENTS...Il n'y avait pas meilleur moyen de mesurer l'intérêt d'Utari pour les paroles d'Unagi qu'en l'observant de plus près. Regardez le, les canines dévoilées, une flamme qui dansait au plus profond de l'océan morbide qui composait ses iris. Il boit chacune des paroles de son interlocuteur comme un divin nectar de connaissance. Bizarre ? Ce n'était certainement pas l'adjectif qu'il aurait choisi, mais il est vrai que pour quiconque du village, ses paroles dénoteraient davantage avec le récit qu'ils ont des sociétés modernes. しかし、ウタリはただの村人ではなかった Mais Utari n'était pas un villageois comme les autres, pas vrai ? « Clan mineur ? » il rit. « J'ai du mal à comprendre ce terme... tu estimes que l'importance d'un groupe dépends de son statut au sein du village ? Considères tu que l'histoire des tiens vaut moins que celle des Yuki ou bien que celle des Kaguya ? » Il rit à nouveau, tandis que la flamme au creux de son regard s'éteint complètement. « Voilà une étrange façon de voir le monde, Seijuu. Elle évoluera sans doute au fil du temps. » Un soupir clôture sa phrase, alors qu'il reporte son attention sur la route devant lui, mettant ainsi fin à la conversation. Il en était resté avec un goût amer au fond de la bouche, comme si tout l'intérêt qu'il semblait avoir cultivé l'espace d'un instant s'était évaporé. Un regard stoïque, froid, qui semblait chercher la réponse aux questions qui fulminaient dans son cerveau. Il n'avait pas su convaincre à la première approche, peut être que l'avenir donnerait tort au Kikyou de l'avoir jugé indigne au premier coup d'œil. Ils arrivèrent finalement sur les lieux du crime : un atelier situé dans une rue périphérique au centre ville. Large bâtisse, témoignant du succès de la victime dans un monde où la valeur d'un objet ne dépends, finalement, que de la renommée de son artiste. Véritable jeu d'influence, le trafic d'art était un investissement rentable pour quiconque aurait les bons contacts dans le domaine. Cette affaire allait attirer l'attention de tout les plus fins connaisseurs en la matière, comment allaient ils opérer pour être en mesure de dénouer le problème qui se présenterait à eux au moment de s'engouffrer dans cette affaire ? Laissé sans réponse, Unagi ne pourrait que constater ce qui se produirait devant ses yeux. Alors qu'Utari pénétrait sans gêne dans l'atelier, sans même s'enquérir de savoir s'il y avait quelqu'un à l'intérieur où non. Ses iris rubis fusèrent instantanément, pour décrire les lieux : Une grande pièce, où de multiples chevalets étaient installés, d'autres accueillaient des peintures achevées tandis qu'à mesure qu'il progressait dans l'atelier il voyait de plus en plus de tableaux entreposés... mais rien qui ne semblait ressembler à des traces de lutte. Il ne s'éternisa donc pas au centre de l'atelier, mais progressa d'avantage vers le fond, où un couloir donnait sur un escalier menant à l'étage supérieur, ainsi qu'une porte entrouverte. Au rythme du son de ses bracelets de perle, il progressait vers la porte qui une fois ouverte, donnait lieu à un bureau, où divers documents trainaient. Sans attendre, il se mit à la fouille. Son objectif était simple, retrouver un agenda, où tout autre document qui lui permettrait de connaître les derniers mouvements de la victime avant sa disparition. Peut être qu'Unagi trouverait quelque chose à l'étage, pour peu qu'il ait suivi les excentricités du Kikyou...
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Ven 4 Aoû - 14:16
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▶ Sujet: Re: MISSION DE RANG C ▬ LA DISPARITION DU MAÎTRE ARTISAN - UNAGI / UTARI Son énigmatique partenaire ne semblait guère le type à travailler en équipe, préférant se diriger d’un pas décidé en direction de l’atelier de l’artisan disparu dans un mot pour l’Anguille. « Bon bah… Je suppose que ça veut dire: demmerde toi avec l’habitation partenaire… »Soupirant, le Bretteur Bleu se dirigea vers l’habitation surplombant l’atelier. Toquant à la porte, le Seijuu patienta plusieurs minutes, étudiant l’extérieur de la demeure de taille modeste, attendant une réponse ou une invitation en rentrée qui ne lui parvint jamais. Il éprouvait un certain inconfort à pénétrer dans une maison sans avoir été invité au préalable, à l’inverse de son coéquipier apparemment. Mais, prenant sur lui, l’Anguille pénétra dans la maison. Il espérait que son aspect que certains qualifiés d’effrayant ne lui porte par préjudice. Malheureusement il aurait préféré qu’il en soit ainsi plutôt que de découvrir en pénétrant dans le salon le cadavre d’une femme et d’une jeune fille pendues par les jambes et visiblement victime de tortures douloureuses. Si Unagi n’était pas du genre craintif des scènes macabres, la vue aussi soudaine qu’inattendue de la macabre scène lui provoqua un haut le cœur. Exécutant quelques pas en arrière afin de se retourner vers la cuisine, échappant ainsi à la vue du sang quelques instants, il reprit ses esprits. Expirant longuement, il retourna analyser les deux corps, tout en les détachants par respect. Différentes marques de coupures provoquées par des armes blanches mais aussi de nombreux hématomes jonchaient leurs corps. Bien que très simpliste, la première réflexion d’Unagi fut que les personnes qui avaient enlevé le maître artisan était vraisemblablement revenu et soumis la famille du pauvre homme à un interrogatoire mortel. L’homme possédait-il un secret qui justifiait de tels actes ? Une fois les corps détachés, l’Anguille se dirigea vers l’atelier afin de faire part à son coéquipier de sa macabre découverte. Une fois avoir pénétré l’atelier jonchait de peintures, il héla Utari. « Hoï ! Utari ! Tu devrais jeter un coup d’œil à l’étage, j’ai trouvé quelque chose… »Il patienta le temps que son partenaire de mission le rejoigne afin de retourner inspecter les cadavres et faire un point sur la situation qui s’annonçait plus terrible que ce que pensait initialement le Bretteur Bleu. |
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Mar 8 Aoû - 4:37
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▶ Sujet: Re: MISSION DE RANG C ▬ LA DISPARITION DU MAÎTRE ARTISAN - UNAGI / UTARI LA DISPARITION DU MAITRE ARTISANVILLAGE CACHE DE LA BRUMEDISPARITION...Aucun son ne semblait perturber son entreprise. Seul le bruit des feuilles volantes, des différents documents manipulés, venait perturber le calme sélénien des lieux. Le regard du Kikyou fusait à la recherche d'une piste, d'un os à ronger. Il enchaînait les parchemins, certificats d'authenticités, rapports de commerce livre des comptes, jusqu'ici rien ne semblait déroger à la règle. Seulement, après un énième rouleau sans intérêt, il repéra une petite note, griffonnée à la va-vite sur laquelle était inscrit : Ideyoshi Takamura, GALLERIES TAKAMURA A première vue sans intérêt, le parchemin d'où elle dépassait sortait également du lot. Il était le seul dont le sceau n'était pas attaché, comme s'il avait été rangé par précipitation. En y déroulant son contenu, Utari prit connaissance d'une lettre écrite visiblement par Takashi. Celle-ci faisait état d'accusations de bidonnage de la part de ce même Takamura, Takahashi était accusé de plagiat, voir de vol de propriété intellectuelle. D'après les mots de Takahasi, ce Takamura allait jusqu'à prétendre être entré en contact avec une personne capable de révéler ces informations au grand public. Les mots de l'artiste étaient crus, visiblement écrits sous le coup de la colère, mais quelque chose semblait avoir interrompu, ou du moins mis en pause, la rédaction de cette lettre. Le destinataire restait inconnu, mais Utari avait au moins un nom et un possible mobile. La voix d'Unagi résonna depuis l'étage, interpellant le Kikyou. Le rouleau en main, le bureau mis sans dessus dessous, Utari monta à l'étage et fut confronté au même spectacle que l'anguille. Son sourire s'élargit alors qu'il dépose les yeux sur la scène macabre. « Voilà qui est regrettable. » Lâche-t'il sèchement, avant de pénétrer pleinement dans la pièce. L'odeur des corps en décomposition était omniprésente à l'étage, si bien qu'elle en boucha les sinus du Kikyou, qui vint se pincer les narines alors qu'il décrivait des cercles autour de la scène. « Au moins, nous sommes surs qu'il ne s'agit pas que d'une simple histoire de querelle entre artisans. » il se permet de rire doucement, alors qu'il invite l'anguille à quitter l'atelier à ses côtés. « Je ne pense pas que nous en apprendrons davantage ici... une équipe viendra sûrement s'occuper de "ça". » Le marchand se trahit momentanément en affichant un air consterné. « J'ai trouvé ça, dans le bureau de Takahashi, jettes un oeil. » Il lui lance le rouleau, puis poursuit. « Je ne sais pas s'il y a un lien de corrélation entre ce Takamura et ce qu'il s'est passé ici, mais c'est ce que nous avons pour le moment. » |
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Mer 16 Aoû - 11:46
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▶ Sujet: Re: MISSION DE RANG C ▬ LA DISPARITION DU MAÎTRE ARTISAN - UNAGI / UTARI Décidément, son coéquipier ne cessait de surprendre Unagi. Lorsqu’il vit la macabre mise en scène de l’étage sa réaction consista en un rire léger et une profonde décontraction. Était-il habitué à ce genre de découverte ? Toujours est-il qu’il semblait lui aussi avoir découvert quelque chose dans l’atelier de l’artisan, un rouleau qu’il lança à l’Anguille tandis qu’ils quittaient les lieux. Le parchemin de lin ainsi enroulé se révéla être une lettre d’un certain Takamura accusant Takahashi de plagiat. « Tsss… Tuer pour une simple histoire de tableaux. Si il s’agit réellement de ça, ça me dépasse complètement… » Admit-il. Unagi n’avait jamais véritablement reçu de leçons sur l’art et il n’en comprenait guère l’intérêt jusqu’à maintenant. L’idée même que des hommes puissent massacrer une famille pour de telle futilité lui paraissait inconcevable. « Prochaine étape: la galerie Takamura je suppose. »C’est dans l’expectative qu’il suivit l’excentrique membre du clan Kikyou, attendant de voir le dénouement de cette histoire. Située dans le centre ville du village de la brume, la galerie jouissait d’un emplacement des plus favorables, signe de sa popularité au sein d’une certaine caste de la société Kirijin. Sa longue et large devanture d’un blanc lumineux attirait forcément les regards et un étonnant nombre de personnes y pénétrer afin d’admirer quelques tableaux exposés ici et là à l’intérieur. L’entrée, surveillée par un large bonhomme, semblait tout de même soumise à quelques conditions qui leur étaient inconnues. « Bon, qu’est-ce qu’on fait ? J’y connais rien à l’art, si le mec de l’entrée me cause je suis foutu. » Révéla Unagi a son coéquipier, le duo se trouvant encore à quelques mètres de l’entrée. « Au pire, j’y vais et je lui colle une patate de Seijuu dans le nasal et tu en profites pour rentrer ? » Proposa-t-il avant d’ajouter: « Bon c’est peut être pas le meilleur moyen… Tssss… si seulement on avait ces espèces de cartes pour rentrer. »En effet, plus le duo s’approchait, plus ils pouvaient discerner que l’entrée à la galerie était soumise à la présentation d’une étrange carte. Peut-être Utari aurait une idée ou une compétence leur permettant de passer sans éveiller les soupçons… |
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Mer 16 Aoû - 13:47
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▶ Sujet: Re: MISSION DE RANG C ▬ LA DISPARITION DU MAÎTRE ARTISAN - UNAGI / UTARI LA DISPARITION DU MAÎTRE ARTISAN VILLAGE CACHE DE LA BRUMELES GALLERIES TAKAMURA...« L'humain a tendance à valoriser la vie selon des choses futiles, il y a ceux qui tuent pour se nourrir, ceux qui tuent par vengeance… » Il s'arrête momentanément, puis reprends. « mais il n'y a pas pire espèce que ceux qui ôtent la vie par cupidité. » Son sourire s'élargit, alors qu'il dépose les yeux sur Unagi. « Ceux-là ne méritent ni pitié, ni sanglots. »Les Galeries Takamura avaient toujours brillées de par leur rayonnance culturelle au sein du village. Monsieur Takamura lui même est réputé pour être un conservateur de renommée mondiale, au même titre que Takahashi. Qu'avait pu causer une telle discorde entre ces deux acteurs du monde de l'art, c'était ce qu'Unagi et Utari allaient devoir découvrir en s'aventurant dans les hauts quartiers. Immédiatement, ils dénotèrent avec la populace locale. Ils n'avaient pas le look typique des personnes qui fréquentaient ce genre d'endroit, et cela se voyait. Mais, de toute manière, ils n'étaient pas là pour admirer tableaux et autres œuvres d'art, la situation avait changé depuis qu'ils avaient mis un pas dans cet atelier, et qu'ils avaient découvert ces corps à l'étage. Utari sourit à nouveau à l'entente des paroles de l'anguille... « Ne t'en fais pas, de toute manière, nous ne sommes pas là pour parler peinture. » Puis, malgré les contre-indications, notamment sur le fait qu'ils ne semblaient pas posséder de carte qui leur permettaient de pénétrer dans la gallerie, Utari continua d'avancer, comme si le monde lui même n'était pas en mesure de l'arrêter. « Plus un pas. » Lâchait le Malabar à l'entrée, alors qu'il repoussait le Kikyou du bout du bras. « Vous avez vos invitations ? C'est une exposition privée. » L'espace d'un instant, le Kikyou fut surpris, il pencha la tête sur le côté, puis se tourna vers l'anguille, l'air dérangé. « Je suis un shinobi de la brume, vous allez me laisser passer. » Lâche-t'il, sèchement, à l'intention du garde. « Je n'ai que faire de cette exposition, je viens voir Ideyoshi Takamura, nous avons des questions à lui poser. »▬ « Monsieur Takamura est occupé, revenez avec une invitation si vous voulez rentrer, sinon, ninjas ou pas : foutez le camp. » Utari se braqua soudainement, l'on pouvait aisément lire sur son langage corporel qu'il était contrarié. Ses bras croisés sous le buste, cette manière qu'il avait de taper du pied, mais surtout, ses yeux qui fusaient à toute allure sur le physique du colosse. « Je comprends.. c'est dommage. » Il rit, mais il est bien le seul. Il tourna les talons, d'un mouvement, afin de rebrousser chemin.. Mais, alors qu'il dépasse Unagi, il se retourne immédiatement, et sans prévenir plaque ses mains sur les oreilles de l'anguille. Alors qu'un claquement de langue retentit, Unagi pourrait voir de ses propres yeux le colosse porter la main à son cou, appelant désespérément à l'aide, d'une voix étouffée, alors qu'il s'effondrait petit à petit, la main tendue vers le Seijuu à la chevelure bleutée. Le son redeviendrait plus clair pour Unagi, alors qu'Utari ôterait ses mains de ses oreilles.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]« Il n'est pas mort, ne t'en fais pas. Allons y, Seijuu. » |
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Jeu 17 Aoû - 10:58
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▶ Sujet: Re: MISSION DE RANG C ▬ LA DISPARITION DU MAÎTRE ARTISAN - UNAGI / UTARI Étrangement, son coéquipier ne semblait pas le moins du monde anxieux de devoir faire face au baraqué de l’entrée dans la fameuse carte qui semblait octroyer à son possesseur le droit de pénétrer dans la galerie d’Art. C’est d’un pas léger qu’il s’élança en direction du garde d’entrée, lui intimant de les laisser passer en révélant au passage leur appartenance aux Shinobis de la brume. Malheureusement, l’homme aussi aussi haut que large ne semblait pas réellement à l’écoute de leurs demandes et leur répondit à nouveau de dégager. Ce qu’Utari sembla faire, toujours au grand étonnement de l’Anguille qui avait beaucoup de mal à suivre le raisonnement de son coéquipier. Allait-II réellement repartir après s’être pointé plein de confiance face au garde ? Et bien non. En quelques instants, ses mains se posèrent sur les oreilles du Seijuu et, suite à ce qu’il semblait être un simple claquement de langue de la part du souriant Utari, l’imposant bonhomme s’effondra, mimant de desserrer une étreinte invisible autour de sa gorge. « The fuck ? » Lâcha l’Anguille, surpris par l’enchaînement de son coéquipier tandis que ce dernier ôtait ses mains des oreilles d’Unagi, lui révélant que le garde n’était pas mort, seulement évanoui. « C’était quoi ça ? » Questionna le Bretteur Bleu, aussi surpris qu’effrayé par la facilité et la vitesse à laquelle il c’était débarrassé du garde. Si c’était lui qui avait été à la place du garde, aurait-il pu résister ou se serait-il écrouler sans pouvoir réagir comme le pauvre homme ? Si ils pénétrèrent de concert dans la galerie, la main d’Unagi avait inconsciemment empoigné le fourreau de son sabre, ce simple contact avait le don de l’apaiser. « Hoï ! Essaye de prévenir la prochaine fois que tu fais un truc du genre… » Pénétrant dans la galerie, ils remarquèrent tout de suite celui qui devait en être le gérant, le dénommé Takamura, discutant avec des visiteurs à propos d’une toile. Alors qu’ils se dirigeaient vers lui, deux autres bonhommes arrivèrent derrière eux, visiblement énervés du sort de leur compagnon à l’entrée. « Bon, cette fois c’est à mon tour. »Le son de sa lame sortant du fourreau sembla amplifier dans la petite salle bien isolée, attirant l’attention général des visiteurs et de Takamura. « Je te laisse l’interrogatoire, je m’occupe de ces messieurs. » Dit-il, confiant le propriétaire des lieux à son coéquipier tandis que l’Anguille commença à se transformer, empruntant les traits de son animal totem: quelques écailles semblaient remplacer sa peau tandis que ses membre s’allongèrent légèrement. De nombreux changement physique dut a ses facultés de métamorphes eurent lieux. Les deux hommes semblèrent hésiter face à l’aspect du bretteur mais se raguaillardirent à la vue des trois autres gardes arrivant sur les lieux. « 1 vs 5, ça me parait plus équilibré. » Dit-il en signe de provocation avant de s’élancer lame en avant vers ses opposants. Ses larges mouvements et enchaînements accentués par la taille et l’allonge peu communes de ses membres lui permettaient de tenir en haleine ses adversaires sans se faire déborder. La vitesse de ses lames s’accentuaient tandis qu’un large sourire carnassier s’affichait sur son visage. Aaah… le plaisir de la chasse. Il espérait tout de même qu’Utari obtienne rapidement ses informations. En tant que genin il ne pouvait pas tuer de citoyens Kirijins, il se contentait alors d’alléger ses opposants de quelques doigts ou d’une oreille inutile. |
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Jeu 24 Aoû - 21:33
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▶ Sujet: Re: MISSION DE RANG C ▬ LA DISPARITION DU MAÎTRE ARTISAN - UNAGI / UTARI LA DISPARITION DU MAÎTRE ARTISAN VILLAGE CACHE DE LA BRUMEMR TAKAMURA...
Son visage se fends d'un sourire. « Je tâcherais d'y penser... à l'avenir. »
Il n'était désormais plus question de faire marche arrière, Unagi l'avait compris assez rapidement et sans dire un mot, ils pénètrent à l'intérieur des galeries. Takamura avait un sens de l'esthétisme indéniable, cela se ressentais dans la décoration des lieux, à des années lumières du style architectural de Kiri. De grandes arches en pierre faisaient offices d'entrées de couloirs, tandis que trônait dans des renfoncements muraux, des tableaux et autres sculptures, toutes plus splendides les unes que les autres. Il ne faisait aucun doute que l'homme qu'ils étaient venu voir prenait son métier à coeur. Toutes les proportions esthétiques étaient respectées, l'éclairage mettait en valeur chacune des pièces entreposées et leur apportait un nouvel éclat.
Le Kikyou voit son sourire s'élargir. Il existait encore des humains animés par la passion et l'art était quelque chose que son clan appréciait, valorisait. L'on vantait les meilleurs conteurs d'histoires. Utari lui même, en quelque sortes, faisait parti de ce monde là. Bien que le sien ne se résume pas simplement à un trait de pinceau, il semble être en mesure de pouvoir résonner avec certains tableaux lorsqu'il passe devant.
Attiré par un bruit inopiné, il se retourne et constate avec un léger mécontentement l'arrivée de gardes supplémentaires. Il s'apprêta à prendre part aux hostilités, mais l'anguille lui fit rapidement comprendre qu'il serait de trop... soit, il ne s'en mêlera pas, de toute manière. Sa cible se trouvait devant ses yeux rubis. Il ne chercha même pas à s'enfuir, comme s'il était quasi certains des intentions du Kikyou, ou bien qu'il savait ne pas être capable de les distancer. Et au vu du traitement infligé à ses gardes du corps par l'anguille, il ne tenta même pas le diable.
« Je sais pourquoi vous êtes là, ninjas de kiri. S'il vous plait, je vais dire à mes gardes de se retirer, mais dites à votre compagnon d'arrêter ! Certaines de ces pièces me sont inestimable, je ne souhaites pas les voir dégradées ou salies par des traces de sang. »
Le Kikyou lui rétorque un sourire, avant de se tourner vers Unagi. Il l'observe, laisse son regard carmin traîner sur sa silhouette, puis le reporte sur Takamura. « Il arrêtera s'il le souhaite. D'autant qu'il a l'air de prendre du plaisir à ce faire. » Le Kikyou marque un pas dans sa direction, et se rapproche de lui de sorte à ce qu'il force l'homme à relever le regard, en le surplombant d'une tête. « Si vous savez pourquoi je suis là, alors : ne perdez pas de temps. » Il rit, puis ajoute : « Si vous me mentez, je n'hésiterais pas à réduire cet endroit en cendres... Je suis sûr que la Mizukage comprendra, après tout, s'en prendre à qui que ce soit à l'intérieur du visage, c'est s'en prendre à nous tous, en quelques sortes... »
Quels seraient les secrets révélés par Takamura ?
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