▶ Sujet: L'Antre du Guérisseur - Annexe [Solo]

____________________________________________________

Apparence et architecture

L’antre du guérisseur, un nom assez exotique murmuré au sein du quartier où celui-ci est enraciné, incarne parfaitement l’étrangeté de son architecture et son apparence qui dénote assez de celle de Homura globalement.

Conçu sur deux étages, la bâtisse s’apparente comme un mélange entre une hutte, de par ses fondations mélangeant bois, terre cuite et utilisation de pierres porteurs à certains endroits, une tente de par ces quelques bâches de tissus ornés de motifs et runes à l’effigie de sa tribu et enfin une chaumière de par ce second étage assimilé à une toiture mélangeant paille, tuiles artisanales et extensions aux formes originales.

Si de prime abord, la demeure semble plus grande que la moyenne des habitations, à l’instar d’une échoppe shamanique comportant aussi le logement du propriétaire, elle impressionne surtout par la contraste entre l’extérieur et l’intérieur, qui paraît bien plus grand de l’intérieur à cause de sa densité de l’agencement effectué par Ashin.

La devanture et les alentours de l’antre s'avèrent rapidement identifiables, de par ces nombreuses décorations, artefacts tribaux et autres grigris dont la mélodie au gré du zéphyr instaure déjà une ambiance mystique avant même de s’y aventurer, davantage encore une fois la nuit tombé, où seul la lueur d’un feu de cheminé rudimentaire et la fumé de plantes exotiques enivrant les alentours s’impose aux sens des plus curieux.

Le premier étage comporte globalement les pièces fonctionnelles, notamment l’accueil qui peut s’y méprendre à une sorte d’échoppe sauvage, non officielle, qui est davantage destinée à être une pseudo pharmacie plutôt qu’une simple boutique de vente. Plus en arrière se trouvent un semblant de laboratoire, où Ashin réalise ses concoctions, divers préparations et expériences légères, avec une sorte de réserve tel un garde-manger. Le rez-de chaussé comporte aussi un lieu de vie plus discret et de petites pièces mineures et accessoires de vie quotidienne.

Le second étage, plus petit, est réservé essentiellement aux chambres, d’une part la sienne, comme lieu de vie, mais aussi une autre, un peu plus grande où peuvent crécher entre deux et trois autres personnes, généralement des patients qui nécessitent des soins légers ou un suivi sur quelques semaines après de grandes interventions. Elle est généralement toujours prête à être utilisée, conférant chaleur et confort nécessaire bien que d’un espace rudimentaire destiné au repos et à la récupération.

Ambiance, inspiration et entourage

Ashin n’en est pas arrivé à ce type d’installation d’emblée. Cela s’est réalisé au fur et à mesure de son rôle au sein du village et plus spécialement des quartiers au centre ville, contrairement aux autres médecins ninjas. Le jeune guérisseur a ainsi importé son mode de vie hérité de sa tribu et son hameau isolé, ne se contentant pas d’aider seulement par le biais du chakra mais aussi par ses connaissances de guérisseurs en préparations, concoctions et bien d’autres, répondant à divers maux non usuels du peuple. Ainsi, c’est en un accord tacite qu’ils se respectent mutuellement, comme de services rendus au fur et à mesure, d’où la nouvelle apparence de sa demeure, plus fonctionnelle.

Venir dans son antre est d’autant plus dépaysant qu’elle semble ne pas avoir de frontière, bien que d’apparence, les frontières usuelles d’une bâtisse soient respectées. Les quelques patients qui y crèchent de temps à autres peuvent y retrouver un certain repos du stress du monde ninja, avec cette impression d’être protégé dans cet endroit compact, dense et d’une grande richesse.

En effet, ce n’est pas seulement ses talents de guérisseur qu’Ashin a importé mais aussi une culture visuelle, gustative et olfactive qu’il a imprégné à chaque recoin de son antre, de ces plantes et autres ressources médicinales accrochés ici et là, ces totems à l’effigie d’esprits du vent nommés zéphyrites en décoration, ces couleurs exotiques et artisanales ornant tant les couches extérieurs qu’intérieur, et enfin cette impression d’être entouré d’objet, en une demeure bien cosy.

L’ambiance n’est pas pour autant dénué de mysticisme, d’autant plus intriguant que les fresques dessinées à même les parois semblent conter des histoires et légendes anciennes, tel des murmures qui à l’orée d’une flamme crépitante la nuit tombé, semblent s’animer en une atmosphère des plus singulières.

▶ Sujet: Re: L'Antre du Guérisseur - Annexe [Solo]

Caché au creux d'une caverne affriolée de nombreux dessins sur ses parois, Ashin ne s'attendait peut-être pas à faire une rencontre avec un esprit. Un bruit sourd retentit dans l'écho de la caverne, d'abord une seule fois – à croire que ce n'était qu'une illusion de son esprit – puis deux, puis trois. Chaque fois que le shinobi paraissait se retourner vers sa source, l'ombre qui l'accompagnait disparaissait... mais à chacune de ses occurrences, elle paraissait se rapprocher de plus en plus.

Une douleur le prit à la taille – fine, comme une aiguille plantée dans sa peau. Puis à l'oreille, ou au nez, aveuglé par une nuée noire.

« Que fais-tu ici... infâme shin– »

Alors que l'esprit finissait sa phrase ayant tous les attraits de la prophétie menaçante, se servant de son ombre pour accentuer son effroi, il finit par trébucher sur le morceau de bois surmonté d'une flammèche qui réverbérait sa silhouette sur les parois... et révéler la supercherie au jeune homme. Désemparé, et tirant une tête de dix pieds de long, le yokai se figea sur place une seconde avant d'agir comme le ferait n'importe quel corbeau, picorant au sol dans l'espoir de faire comme si de rien était.

Il déguerpit aussi vite qu'il le put à la première occasion, cela dit, en embrasant malgré lui l'une de ses plumes au passage.

NAMERU

舐める lécher, se moquer, mépriser, dévaloriser

Le Nameru est un yokai de petite taille, à la langue bien pendue et au chapeau bien original. Il n’est pas seulement un esprit farceur, mais il est également très moqueur. Pas la peine de le prier bien longtemps pour vous faire harceler de grimaces et de pitreries, il le fait sans état d’âme et à longueur de journée. Les rumeurs ont propagé l’histoire selon laquelle il serait le fantôme du petit dernier d’une fratrie, qui ne savait se faire remarquer que par la bêtise jusqu’à mourir à cause de l’une d’elle.

@Gakusha Ashin fait la rencontre d'un yokai, le Nameru !

▶ Sujet: Re: L'Antre du Guérisseur - Annexe [Solo]

____________________________________________________

Caverne

Et du hasard d'une rencontre insolite ...

De la prestance de l’ermite, de la démarche du conjurateur, évoluait le guérisseur dans les dédales d’une caverne mystique, à la recherche de denrées médicales rares. Pas après pas, marche après marche, se dessinaient sous ses iris les reliefs de quelques esquisses runologiques intrigantes, bien anormales pour ce genre de caverne … Et soudain … Piégé, tourmenté, perdu. La silhouette de l’homme se figea, comme submergés par ces ombres ondulantes sous le crépitement de flashs incompréhensible, d’une valses de disproportion des perspectives, donnant presque le vertige d’un monde tournant autour de lui.

Qui … Qui est là … Argh !

Douleur cinglante à la taille, au nez, à l’oreille, puis le voile d’une présence fantasmagorique intenable. Il tentait, balayant du dextre, de sa posture et sa hargne la présence, investi de cet héritage superstitieux l’ayant préparé à affronter ce genre de choses.

Esprits des Zéphyrites, accompagnez moi … Montre-toi créature !

Et la créature répondait, d’une tonalité amplifiée par les parois et l’aspect de la caverne, d’un air inquisiteur … Les yeux du shaman s’affirmaient, son dextre se préparait à tirer un Kunaï devant l’ombre grandissante quand subitement …

Je vais … ! … Un … Un corbeau qui parle ?

Mais au milieu de ses mots, comme étouffé devant ce fou rire de décompression spontané qui le prit devant ce décalage, Ashin éclata dans un premier temps de rire, d’une facette qu’il ne montrait pas aisément au dehors. On pouvait clairement entendre son éclat de rire dans toute la caverne, sans plus aucune agressivité, même si ce dernier trouvait ce corbeau louche. Même en tant que Kuchiyose, un corbeau dans une caverne sonnait étrange.

Mais le boug ne lui laissa pas le temps de réfléchir. Il profita de l’occasion pour prendre la fuite, plumes en feu, si bien que cela alerta immédiatement le médecin.

Eh attend, tu vas complétement cramer idiot !

Pour ne pas l’arranger, le plumage brûlait assez facilement et sa seule affinité était le vent. Mauvaise idée. Alors le ninja n’eut qu’une idée, ce fut de courir pour le rattraper et sauter pour le rattraper et de sa veste créer de quoi étouffer le feu. Cependant, le petit Yokaï, de son naturel excité, ne l'entendit pas comme cela. Énergique, ce dernier débattit des ailes avant de filer de l’ouverture de la veste, tournoyant au sommet des parois.

Haha bakayaro ! Ceci était un test des Zéphyrites pour prouver ta valeur, comment oses-tu essayer de me capturer ? Je vais te montrer le courroux du grand … De l’effrayant … Du euuuh …

Et, en pleine tentative de bluff, le corbeau finit par cogner un rebord de pierre masqué par la noirceur de la caverne, si bien que d’une aile froissé, ce dernier retomba dans la veste du guérisseur encore au sol, s’apprêtant à se protéger de ses attaques.

Tsss … Bien tenté … Mais les Zéphyrites sont des esprits du vent, pas des corbeaux jacasseurs … Tu viens avec moi, t’as plus le choix …

Antre du guérisseur

... De la chance effronté à la clémence d'un guérisseur ...

Rapatrié, examiné, voire choyé comme un patient d’exception, le Yokai de petite taille vit son aile sous une attelle de fortune, dans un premier temps enfermée dans une cage pour sa propre sécurité, notamment par rapport au village. Des examens réalisés, Ashin n’eut pas de difficulté à déduire qu’il ne s’agissait pas réellement d’un animal ni d’un Kuchiyose … Même si ce dernier parlait. Ce n’était pas du tout comme l’invocation messagère de son mentor, jadis.

Irascible, apeuré, beuglant jurons, moqueries et autres idioties, le corbeau eu du mal au fil des jours à comprendre que c’était pour son bien, si bien qu’ils revivaient souvent la même scène que dans la caverne les fois où sa cage s’ouvrait pour les soins. Le médecin avait lui aussi du mal à s’adapter à ce caractère mais cette période lui servait à concilier de précieuses informations dans ses notes concernant les Yokaïs. Et pourtant …

Libre, porte de la cage ouverte, étrangement, le corbeau n’avait pas immédiatement fui. Non, il commençait même à prendre ses aises …

Eh, tu fous quoi là …

Ivre, sous l’effet de substances trop lourdes pour lui, le fameux Nameru se tenait là, sur un coussin, les ailes et pattes écartées dans une posture de détente pure, les yeux roulés et le bec ouvert, de paroles incompréhensibles … Et non loin, des plantes et fioles sur lesquelles se posèrent les yeux d’Ashin, soudain surpris.

Qu’est ce que t’as fait, c’était pas pour toi mais pour les autres patients ! T’es …

Le corbeau, yeux roulants, observa son hôte.

Hoy détend toi, tu vas me faire vomir … Pourquoi t’as quatre yeux toi d’ailleurs ? T’es jaloux c’est ça, jaloux de mon style … Et ça se dit guérisseur ! Regarde je me suis soigné avant que tu le fasses …

Complètement sous l’effet des substances, le corbeau se releva même, se mit à exécuter des danses étranges avant de tenter de becqueter un peu plus dans la fiole … Consterné, dépité, Ashin ne put que plaquer sa main sur son propre visage, avant d’éloigner tout ça de lui. Non vraiment, ils n’étaient pas fait pour s’entendre … Pire, même dans son état normal, Nameru ne s’amusait qu’à faire le pitre, n’aidait guère le médecin et refusait de s’en aller une fois chassé. Mais venait peu à peu le temps où son aile était totalement guérie …

Stèle des défunts

... Se forgea le braise d'une compassion, d'une graine semée par delà la mort ...





Si la guérison du corbeau était devenue une affaire harassante, notre homme n’en oubliait pas de mener son quotidien, sa routine imposée, tout comme ce jour, jour funeste de visite aux soldats tombés au combat. Il venait rendre visite comme souvent à la stèle de son mentor, Myojin, figure paternelle l’ayant initié aux arts ninjas et au goût de l’exploration. Cette fois, le guérisseur avait amené avec lui, dans un sac de tissu, le corbeau qu’il sortit devant ce paysage silencieux et vide, comme rendu à l’air libre.

Tu es guérie maintenant. Tu peux t’en aller. Fini les pitreries … Tu n’as fait aucun mal, alors je n’ai aucune raison de te tuer, qu’importe ta nature. Envole toi et ne reviens pas. Traîne pas trop dans le village … Je dois me recueillir maintenant.

Le corbeau commençait à bouger des ailes, à se mouvoir, tester sa mobilité.

Sal … Euh, que … Libre ?

Ashin ne semblait même plus le calculer. D’un soupir lourd de sens, ce dernier mis ses mains dans les poches et d’une marche plus calme et étrange que d’habitude, s’en alla effectuer un rituel de recueillement devant une des stèles, apposer quelques offrandes et surtout, s'asseoir derrière la stèle solide, s’y adosser à la façon dont il faisait avec son mentor jadis, dos à dos alors que ce dernier dessinait dans ses croquis le hameau. Ce même carnet qu’Ashin tenait dans sa main, pages défilées en souvenirs, de ces images qui lui passaient de cette même scène, assit sous les feuillages filtrant les rayons de l’aubes, d’un Sensei à son élève, d’un fils à son père.

Ce n’étaient plus un souvenir, mais un rêve désormais, s’étant endormi le long des minutes passant, d’un sommeil court. Plus haut, un temps déjà, Nameru s’était fait silencieux de façon surprenante pour le personnage, tournoyant dans les airs d’une ombre projetée au sol, curieux de cette scène. Il ne savait pas ce que faisait le guérisseur, pourquoi cela prenait tant de temps. Puis venait alors maître corbeau de poser sur la stèle, regard porté plus bas, sur ce carnet de croquis à moitié tenue, d’une poigne désormais assez lâche pour laisser les pages défiler au gré du vent.

Il ne s’agissait pas du premier carnet, celui qui contenait les magnifiques paysages, les détails et descriptions de la beauté du monde. Non, il s’agissait du second carnet, celui qu’avait caché son mentor jusqu’à sa mort, celui contenant les scènes funestes qu’accompagnaient ses voyages sous ces beaux paysages, toutes ses tourmentes.

Le corbeau en vit plusieurs défilés, des bourgades meurtries, des champs de cadavres, des victimes collatérales, des peuples isolés impuissants face aux maladies, ninjas et aux Yokaïs. Puis tomba sur une page particulière.

Croquis d’un petit village meurtris, d’habitants étalés sur le sol, décors ensanglantés et parmi eux, des enfants, ce qui semblait être une fratrie. Il les avait dessinés comme dans ses tourmentes, d’un contraste sanglant de réalisme devant ce petit dessin accolé qui semblait plutôt être issu d’enfant du village en question.

Et en bas du croquis, des notes, des remords …

[...]Je n’ai pas réussi. Je n’ai pas pu … Pourtant je l’ai tué cet assassin, nous, équipe de Homura. Mission accomplie. Et pourtant ils sont morts quand même devant mes yeux, totalement impuissant … Il nous a dupé, même dans la mort ce démon … Ces villageois qui n’avaient rien demandé … Je n’ai rien pu faire contre son poison … Nous n’avions pas de médecin … Je les ai vu agoniser de mes propres yeux … [...]

Toujours aussi silencieux, sans aucun croassement, le corbeau versait involontairement une larme, comme si cette scène lui rappelait quelque chose, consciemment ou non. Ashin dormait toujours. Nameru ne quittait pas le croquis des yeux, perlait d’une souffrance presque primitive, avant de s’envoler sans plus de pitrerie. Il partait de la scène, mais pas du village non. Toutes les raisons le manient à reprendre sa vie de Yokaï. Mais quelque chose au fond lui disait de continuer à suivre un temps ce guérisseur …

Terrain d’entrainement

... L'entente insolite d'un humain et d'un Yokai ...

Souffle tempétueux du Zéphyr, valse de la verdure sous la puissance des forces en jeu, se manifestait à plusieurs reprises des tourbillons condensés dans la main du shinobi, signe d’un entraînement pour une technique spéciale. Une orbe étrange, d’allure menaçante mais à la fonctionnalité précise mais incomplète. Elle se rompait, explosait de temps à autre, sous le torse essoufflé de notre homme. Une orbe, un condensé de vent.

Il tentait de reprendre son souffle, allait abandonner sous la solitude de ce vaste terrain. Suffisamment vide pour entendre le coassement d’une créature familière, d’un léger poid se posant sur son épaule.

Tu fous quoi là, tu abandonnes déjà ??? Tu as cru que le grand zéphyrite Nameru allait te laisser te relâcher comme ça ? Tu vas voir mon courroux …

Encore dans ses pitreries, le Yokaïs se mit maladroitement à titiller de ton bec le corps d’Ashin en divers endroit pour l'énerver le pousser à continuer. Yeux écarquillé, incapable de parler devant la surprise, ce dernier se galvanisa pourtant.

T’es encore là toi ? Zéphyrite de paille oui … Lâche moi tu vas tout faire foirer !

Grinçant des dents et pourtant pas si mécontent, le guérisseur redoubla d’effort pour ce qui s’apparentait à une nouvelle salve de tentatives furieuses …

Mission dans un petit village de Hi

... Au fil de la vie et des batailles ...

Nameru, t’es prêt ?

Posture guerrière, centre de gravité abaissé, épaules s'élargissant avant les mudras, regard perçant aux côtés du corbeau perché sur son trapèze. Seul, entouré de brigands, simples petites frappes dénuées de chakra.

On ne les blesse pas, ils ne sont pas aussi forts que ça …

Le Shaman exécutait ses signes dans une gesture tribale, avant d’effectuer un léger saut, claquer des pieds et souffler ce vent stocké dans ses poumons pour faire jaillir un tourbillon de vent protecteur face à leurs assauts. Un souffle continue assez puissant et impressionnant, d’un sérieux contrasté avec le corbeau qui commença à s’exciter.

Incarnation des Zéphyrites | Bénédiction du Kuunavang  — B

Fûton – Ninjutsu Affinitaire

Ashin réalise une série de mudras pour ensuite joindre ses paumes, sauter d’un claquement des pieds dans une posture tribale pour souffler du vent depuis sa bouche en un mouvement rotatif de la tête. Le vent se densifie et grandit pour donner naissance à un dôme d’air comprimé de grande taille capable de défendre plusieurs personnes contre les assauts extérieurs tangibles ou intangibles. Le vent qui compose le dôme évoque l’apparence écailleuse onirique du corps du Kuunavang, esprit draconique des zéphyrites liés à sa tribu.


DÉFENSEMULTIDIRECTIONELLEPUISSANCE DE RANG B -

Raaaaaah, laisse moi ça, je vais tous me les faire, je vais tous vous tabasser je …. Raaaah !!!

En dépit de ce revirement soudain, l’idiotie du corbeau ne l’avait visiblement pas quitté, si bien que ce débile avait foncé dans le tourbillon, le faisant tournoyer avant de le projeter dans les airs. Ashin se plaqua une fois de plus la main sur le visage, dépité …

Je t’avais dis de pas casser mon style, imbécile …

... Pour donner naissance à un duo pour le moins improbable, aux aventures et pitreries qui ne faisaient que commencer.