Lun 7 Aoû - 15:13
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▶ Sujet: Everything but the rain [FT. Jinmu] Le temps, c’est de l’argent. C’est cette devise qui à guider ta vie et qui continuera de l’orienter jusqu’à ce que tu puisses être satisfait de toutes les richesses que tu auras accumulées. Mais pour l’instant, il fallait avouer que tu étais loin, très loin du compte. Est-ce pour ça que tu avais motivé tes amis à venir jusqu’ici ? Ou tu en avais tout simplement marre, de voir ces mêmes monts, rochers et sentiers qui ont fini par te révulser tant tu étais rester au fin fond du pays de la Terre.
Même si le temps n’est pas ouf, il faut avouer qu’Ame reste une bonne planque pour se faire des sous. Depuis que tu étais arrivé ici, tu n’avais jamais été autant missionné de ta vie -et tu ne t’en plaignais pas-, grâce à cela tu avais ou drastiquement augmenter tes tarifs. Rester à Ame quelque temps serait bénéfique pour tes finances surtout que tu avais compris qu’ici, il était extrêmement simple de se trouver de la main d’œuvre, de fidèles mercenaires qui seraient prêts à tout pour se remplir les poches. La pluie était véritablement le lieu parfait pour commencer ton ascension.
C’est ainsi que tu te retrouvais, dans une ville dont tu ne connaissais que le nom et la pseudo-importance pour les habitants de la pluie. Gouu, je crois que c’est ça le nom de cette ville. Et si je ne me trompe toujours pas, je peux même préciser que cette ville fut la capitale de ce pays fut un temps. Tes connaissances n’allaient pas plus loin, tu avais vécu toute ta vie excentrere du reste du monde et tu venais à peine de trouver le courage de le parcourir pour pouvoir observer à quel point il pouvait être grand. De toute façon, aujourd’hui tu n’étais pas payé pour réfléchir.
Car oui, ce n’était pas par plaisir ou par curiosité que tu te trouves ici, mais bien car tu avais une mission à remplir. Un vieil homme riche dont tu avais déjà oublié le nom t’avais missionne d’explorer l’ancienne capitale dans le seul et unique but de voir s’il y avait quelque chose de potable à en tirer malgré les affres que le temps lui avait fait subir. Malheureusement, tu n’étais pas le seul mercenaire envoyé remplir cette mission. Un homme que tu ne connaissais ni d’Adam, ni d’Ève avait également était missionné, si le commanditaire voulait sûrement s’assurer que cette mission soit effectué correctement, tu ne voyais en ce collègue qu’un opportuniste venu tirer sa part du butin, ton butin.
Lieu de rendez-vous rejoint en avance, il ne te restait plus qu’à attendre. Assit sur un simple muret, tu patientais calmement. Dans quelques secondes, il sera officiellement en retard.
— Tss. Souffla-t-il violemment, encore déprimé de devoir partager sa prime. Il pleut vraiment tout le temps ici, c’est déprimant.
Avec le temps, tu finiras peut-être par t’y faire. À ce mauvais temps et à cette odeur de chien mouillé.
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Mar 8 Aoû - 2:26
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▶ Sujet: Re: Everything but the rain [FT. Jinmu] -Les intempéries sont favorables à la sécheresse du désert, ou au froid glacial des contrées glacials.
L'eau ne manquerait jamais à Ame, et c'était bien l'une des seules ressources que le pays pouvait librement exploité. Encore fallait il s'en donner les moyens, mais cela viendrait après tout le temps ne manquait pas. Et la situation déjà peu enviable de son pays, ne pouvait pas s'empirer instantanément. C'était la vision de Jinmu, se basant sur une analyse relativement simple du contexte géopolitique du pays de la pluie. La corruption omniprésente, la violence et la vie peu enviable des citoyens survivants comme ils pouvaient, rien dans l'esprit de l'homme ne pouvait encore aggraver ce qui était déjà considéré par beaucoup comme étant le fond du panier. Dès lors, tout ce qu'entreprenait le natif ne pourrait que servir à construire un socle solide et imperméable au poison que représentait la criminalité omnipotente et son emprise sur ces contrées. Le regard fauve de Jinmu se posa sur celui de son camarade de fortune, encore une fois si l'appât du gain était tentant ce n'était pas ce qui attirait et faisait que l'affranchi était actuellement prêt à faire équipe avec un inconnu. Lassé de voir les paysans, et villages apparaissant comme les seuls regroupements de populations dépeints par les voyageurs et habitants du pays, Jinmu avait à cœur de s'enquérir du destin de l'ancienne capitale.
Car oui, le Domaine Interdit apparaissait certes comme maudit et damné, et surtout comme le nid putride des misérables continuant de torturer une nation agonisante, mais autrefois tout n'était pas ainsi. Et si le projet de Jinmu devait se transposer dans la réalité et devenir concret, il fallait que Gouu disparaisse ou renaisse. Une troisième solution serait simplement et purement la construction d'une autre ville, capable d'accueillir une future autorité siégeant en son sein et de simplement remettre à niveau l'ancienne capitale en tant que ville importante mais plus centrale. Quoi qu'il en soit, avant de s'imaginer quelconque hypothétique réalité, encore fallait il savoir ce qu'il se tramait et poser les yeux sur ce qui avait été pendant longtemps le siège du pouvoir de la pluie. Craquant ses articulations, et haussant légèrement les épaules, Jinmu se détourna un instant de son compagnon pour peindre sur son visage le tatouage qui était avec son regard d'or l'un de ses seuls traits le démarquant et dénotant avec sa voix et le ton monotone qu'il employait en permanence.
- Jinmu, de la pluie.
Il ne cacherait pas son nom, pas plus qu'il ne s'inventerait une identité. Il était inconnu et ne possédait aucune réputation, et il doutait que celui qui avait embauché par leur commanditaire soit différent de son cas. Il était évident en revanche, que le naïf mécène n'aurait pas accès à l'intégralité des informations, quoi qu'elles fussent, que les deux hommes découvriraient. Si l'autre souhaitait faire un rapport entier et complet, grand bien lui fasse, mais Jinmu n'avait nullement l'intention de voir déferler sur des ruines, une ville mystique, ou même un cratère des bandits et autre rebus de la société ne souhaitant que piller et récupérer dans les décombres ou arracher à leurs semblables tout ce qui serait considéré comme un signe apparent de richesse, des trésors et autre babioles du même genre. Plissant les yeux à l'horizon, il se mit en route, en se doutant que l'inconnu l'imiterait. Il ne lui avait d'ailleurs pas demandé son nom, et ne feindrait pas se préoccuper de l'identité de son camarade du moment. L'intérêt étant inexistant à ses yeux, il s'en acaperait pas.
Se mettre en route et arriver dès que possible sur les coordonnées connues de Gouu, voilà ce qui en revanche lui tenait à cœur. Et le plus rapidement possible, après tout si eux avaient étés missionnés, l'éventualité qu'ils ne soient pas les seuls sur le coup était aux yeux de Jinmu, toujours pragmatique et envisageant autant de scénarios que possible, plus que probable. |
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Mer 9 Aoû - 8:29
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▶ Sujet: Re: Everything but the rain [FT. Jinmu] Dans ces paysages mortifères qui pouvaient rappeler ceux d'Oto, il y avait bien une distinction que vos corps toujours humides pouvaient sentir, deviner, très souvent maudire. Cette pluie était interminable. Sans protection, vous sentiez sans arrêts vos vêtements coller à votre peau, de quoi rendre tous vos voyages aussi désagréables les uns que les autres. Il y avait sans aucun doute ce besoin de se protéger, de se couvrir, d'empêcher cette interminable pluie de venir souiller votre quotidien sur une terre que vous aviez pourtant choisi de fouler. Et vous aviez pour ainsi dire chacun vos raisons de le faire. Pour le Seijuu, il s'agissait bel et bien d'une mission que lui avait donné un vieillard qui voulait s'assurer qu'il restait encore des richesses à récupérer. Tandis que pour le tatoué, cela ressemblait plutôt à la poursuite de son propre Nindô, dont l'ancienne capitale de Gouu semblait servir les intérêts. Le destin vous avait regroupé pour un temps incertain. Vos conditions respectives vous avaient amenés à coopérer pour un objectif encore très flou : celui de se rendre dans cette ville peuplée par bon nombre de criminels, avec l'espoir de la découvrir elle et ses secrets. Il s'agissait en bref d'une sorte d'expédition similaire à si vous vous jetiez inconscients dans un vide rempli de mystère... ou dans une gueule d'un loup apprêté à vous toiser d'abord pour vous dévorer ensuite. Vous étiez des novices qui s'apprêtaient à entrer dans une arène de combattants aguerris. Vous prîtes alors le chemin le plus simple, celui qui vous permettait de vous rendre à l'ancienne capitale. Située en plein centre du pays, il n'était pas réellement compliqué de le retrouver. Ce qui était compliqué, c'était de vous balader en tant qu'errants dans une terre très hostile, car il n'y avait dans le Yuusei aucune place aussi sûres que les villages... Les Yokai détestant les groupements d'humains. Un grondement sous terre s'entendit. Un adversaire s'approchait de vous, alors que vous aviez commencé à partir en direction de Gouu. Il semblait faire des zigzags tout en filant vers votre position avec une allure convenable et vous aviez déjà un premier choix à faire... Vous confronter à lui, ou fuir pour le contourner... S'il vous le permettait. - Informations:
Vous vous confrontez peut-être à l'un des maux de la vie d'errant. A Ame, en plus du grand nombre de gang de bandits qui rodent, il y a également comme dans tous les autres pays des Yokai qui s'en prennent aux humains isolés.
Si vous ne connaissez pas encore l'origine de ce qui vous attaque, après de longues minutes de marche, vous entendrez des grondements sous le sol qui s'approchent de votre direction.
Rien n'est encore visible, mais vous pouvez déjà commencer à agir.
Vous confronter à cet adversaire, ou fuir pour le contourner ?
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Ven 18 Aoû - 18:41
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▶ Sujet: Re: Everything but the rain [FT. Jinmu] Un ennui mortel, voilà à peine que quelques secondes que sa mission avait commencé que Enten pouvait déjà humer cette belle odeur de merde et il venait de s’y engouffrer la tête la première. Cet endroit était inconnu, son coéquipier l’était tout autant, la seule chose dont il devait être sur en ce moment là était de sa propre force.
— Moi c’est Enten. Il rala intérieurement en disant cela, il n’avait aucune contrée à laquelle il pouvait réellement se rattacher comme pouvait l’être cet homme de la pluie. Enten du Yuusei.
Fier de sa réponse, il continua d’avancer avec un sourire satisfait.
Pourtant, au bout de quelques minutes de marche dans cette contrée Inconnue, le Seijuu se demandait si, à raison son interlocuteur n’était pas en capacité de lui faire un petit peu d’histoire. Rien que pour passer le temps dira-t-on. Eh, Jinmu, c’est bien ça ? Tu veux bien me raconter l’histoire de ton pays ? Pourquoi tout aussi triste et… mouillée ? Il doit bien y avoir une raison à tout cela n’est-ce pas ? Le mercenaire continua sa route, il pouvait bien se permettre d’étoffer sa culture générale sans craindre de faillir à sa mission.
— Mais si tu es doté de capacités sensorielles, c’est vrai que je ne cracherais pas contre l’utilisation de ces arcanes prévoy-. Le sol rugit, dans un réflexe presque animal Enten se retourna pour chercher une explication logique à tout cela. Mais puisque son œil ne voyait rien… Il y à quelque chose qui se cache et qui s’approche probablement.
Prenant une position un peu plus âpte à réagir en cas d’attaque, Enten commença par vérifier l’étendu de son arsenal. Il avait tout en sa possession et rien à s’inquiéter de ce côté là.
— Je peux essayer d’assurer ta protection moyennant paiement si tu le désires.
Alors que son corps restait droit et dans la direction de cette menace fantôme, Enten attendait la réponse de Jinmu qui pourrait se révéler très intéressante pour ses petites poches. |
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Ven 1 Mar - 20:18
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▶ Sujet: Re: Everything but the rain [FT. Jinmu] - Séparons nous sieur Enten. Je crains de pas avoir les moyens pour payer pour ma protection, aussi je vous offre volontiers en dédommagement ce que vous pourrez tirer de ce que vous détectez.
Ce n'était pas vraiment une question, ni même une injonction, et avant même que l'autre ne réponde, l'affranchit était déjà en mouvement pour esquiver ce qui semblait se cacher sous le sol. Ce n'était pas vraiment qu'il avait peur d'affronter monstre, divinité ou individus favorisés par le destin et les cieux qu'il haïssait. Simplement d'un point de vu pragmatique, pourquoi prendre des risques inutiles quand le seul intérêt de cette escapade était de découvrir, par tous les moyens l'ancienne capital de son pays. Des générations pour perdre un savoir qu'il considérait basique. Il était temps de sortir la tête de l'eau, les menaces étaient probablement légion, mais encore une fois il en avait cure. Si il existait une option de contourner, d'éviter de se dépenser et de se blesser pour pas grand chose en guise de récompense une fois le combat terminé, Jinmu n'avait pas une once de honte à prendre cette option.
Et c'était précisément ce qu'il faisait, en laissant soins à son "partenaire" de faire office d'appât ou de récolter tous les lauriers de cet affrontement seul. Combattre pour combattre était l'apanage des écervelés, aux yeux de l'affranchi du moins. Aucune raison de se dépenser inutilement, et certainement pas envie de dépenser le moindre sous pour un individu tentant de s'enrichir alors même qu'ils pouvaient potentiellement tous les deux y laisser plus que des plumes. La bourse ou la vie? Et pourquoi pas les deux, pas que la valeur de l'argent comptait pour beaucoup pour l'enfant du pays. Mais il semblait dérisoire, et même relativement contre productif de passer plus du temps sur les routes avec ce genre de "mercenaire". Libre à Enten d'occire ce qu'il se cachait, et ensuite de revendre tout ce qu'il pouvait marchander. Jinmu lui n'avait à l'esprit que le fait d'arriver sain et sauf, et surtout en entier, dans Gouu ou dans ses ruines. Confirmer son existence ou sa destruction, en essayant de comprendre comment des générations d'Amejins, comment une ville et surtout une capital avait pu sombrer dans l'oublie sans que personne ne s'en soucie.
Probablement qu'à force de vivre jour après jour, sans pouvoir se projeter, sans doute qu'on finissait par revoir ses priorités. Et encore, cela n'expliquait pas tout, effacer de la carte un endroit pareil, non effacer des mémoires... Mais encore une fois, des suppositions ne l'avancerait à rien. Une inspiration et il redirigeait son attention vers ce qui comptait pour l'instant.
La réalité. - Spoiler:
Jinmu laisse Enten faire face à ce qui se cache sous terre et contourne pour continuer d'avancer
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Dim 10 Mar - 14:50
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▶ Sujet: Re: Everything but the rain [FT. Jinmu] « La seule liberté, c'est de choisir son destin. » De Claire de Lamirande, romancière canadienne. Printemps 83, pays de la pluie - quelque part sur les terres d’Ame.Les dés étaient jetés. Voilà que les deux compagnons de route se séparèrent. L’un préféra affronter les secousses qui, au fil des secondes, se faisaient beaucoup plus denses et brusques. Tandis que l’autre, peu enclin à dompter ce qui approchait, se résolut à abandonner son comparse face à cet inconnu. Ils avaient chacun leurs convictions. Des perceptions qu’ils n’étaient guère prêts à abandonner pour le salut de l’âme d’un parfait inconnu. Du moins, pour Jinmu. Il avait d’autres projets. D’autres objectifs qui, en l’état actuel des choses, étaient bien plus importants d’accomplir qu’une confrontation avec un potentiel adversaire. Il s’enfonça toujours plus profondément dans les terres d’Ame. La pluie s’étendait sur tout le territoire, laissant alors peu de place à une vision optimale du paysage. Aujourd’hui, elle était particulièrement abondante, laissant alors le sol, déjà gorgé d’eau, se transformer en une boue difficilement praticable. Pourtant, malgré les heures qui défilèrent, Jinmu s’accrocha à ses convictions et continua d’avancer. Toujours plus loin. Il se renseigna auprès de villageois dans les rares bourgs qu’il eut l’occasion de traverser. Si certains ne lui apportèrent aucune information susceptible de l’aider, l’errant finit par obtenir des réponses. S’il savait que l’ancienne capitale se trouvait au centre du pays, sa zone d’influence était bien moindre qu’à l’époque de sa glorieuse apogée. Il apprit par un vieil homme que les civils fuyaient Gouu comme la peste. Plusieurs groupes de bandits avaient pris possession de certains quartiers et, malgré les rumeurs circulant sur leurs forces et leurs férocités, ils évitaient plusieurs zones de l’ancienne capitale. Avant leur arrivée, la métropole grouillait de yokaïs. Si beaucoup d’entre eux avaient pu être tués ou chassés, quelques-uns avaient maintenus leur position sur leurs territoires. Entre les humains et les démons, personne ne sut lui dire qui était le plus cruel. Malgré le nombre restreint d’âmes que comptait Gouu, pas une once de la bourgade n’appartenait à personne. La guerre faisait rage entre les bandits et les yokaïs, mais également entre les brigands eux-mêmes. Pour ne rien arranger, les démons de l’agglomération avaient commencé à adopter divers comportements humains, dont celui de s’attaquer à leurs congénères devenus trop encombrants sur le territoire qu’ils considéraient comme le leur. Printemps 83, pays de la pluie - aux abords de Gouu.Jinmu finit par arriver à Gouu. De sa position, il put observer l’ancienne capitale. Celle-ci était composée d’une ville basse et d’une ville haute. La première se trouvait à l’extérieur d’un épais mur d’enceinte. Hormis la rue principale qui traversait la bourgade de part en part, les rues secondaires et les ruelles n’étaient pas bien définies. L’errant put néanmoins conclure qu’une présence humaine - certainement la seule dans la ville basse - se trouvait dans un ensemble de maisons de pierres, dont les alentours avaient été fortifiés en conséquence de la faune et de la flore alentour. En effet, de la fumée sortait de la cheminée de la plus grande des demeures. Quant au reste de la ville basse, des torches parsemaient les ruelles, laissant alors entrapercevoir des mouvements de créatures qui, ma foi, n’étaient guère humaines. Il ne fallait pas être devin ou visionnaire pour comprendre que des yokaïs festoyaient dans cette bourgade fantôme. La deuxième se trouvait à l’intérieur des murs d’enceinte. Ces remparts étaient particulièrement épais, comme si les bâtisseurs de la cité tentaient de se protéger contre des entités contre-nature. La rue principale la parcourait de part en part et n’offrait donc aux visiteurs que deux possibilités : pénétrer dans la cité par l’entrée ouest et se frotter à un groupement d’individus lourdement armés ; ou s’introduire dans la ville par la porte sud-est et prendre le risque de se retrouver face à des yokaïs qui, selon les renseignements obtenus, étaient d’un niveau bien supérieur à celui du shinobi. Au centre de la ville haute se trouvait une place circulaire. Une statue en pierre aussi grande que les titans des légendes s’y dressait. La présence humaine était bien plus nombreuse que dans la ville basse. Jinmu put dénombrer pas moins de cinq groupuscules. Il put également déduire que les zones où aucun feu de cheminée n’était perceptible étaient aux mains des yokaïs. Jinmu était arrivé à destination. Et il devait faire un choix. Car il n’aura pas l’opportunité de tout visiter. Une nuit. Il disposait d’une nuit pour faire connaissance, une première fois, avec Gouu, et trouvait les appuis nécessaires pour d’éventuelles prochaines explorations de la cité. Prendrait-il le risque de se diriger vers l’une ou l’autre porte de la ville haute ? Ou bien la cheminée de la ville basse serait-il un meilleur investissement pour lui ? - Résumé:
Après de longues heures de marche, Jinmu arrive à Gouu. De là où il est et malgré la pluie, il peut observer l’ancienne capitale. Avec les informations qu’il a récupéré dans les quelques villages alentour, il doit maintenant faire un choix quant à sa prochaine destination et s’y rendre sans plus tarder : - soit il décide de se rendre dans le groupuscule de la ville basse ; - soit il décide de se rendre à la porte ouest gardée par des bandits lourdement armés ; - soit il décide de se rendre à la porte sud-est qui, bien qu’elle ne soit pas gardée, débouche sûr une zone contrôlée par un puissant yokaï.
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Mar 12 Mar - 6:00
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▶ Sujet: Re: Everything but the rain [FT. Jinmu] Dans la rue, monstres, plongeant dans les ténèbres et l'enfer ce qui autrefois était la faible lumière tenant ensemble, ce rafiot rafistolé qu'était le pays de la pluie. Malheureux, pas vraiment, conséquence logique d'un manque de gestion, de l'incapacité à maintenir un cap stable. De l'incompétence des autorités, menant à l'enfer les âmes innocentes des pauvres bougres subissant la fatalité et la punition injuste des Cieux. Viendrait l'heure de rendre des comptes, de se confronter au jugement de l'Homme. Mettre dans les bâtons dans les roues de ces figures élusives, vivant dans les ombres, viendrait l'heure de châtier et de purger chaque parcelle de son pays, de la présence horrifique des créatures grotesques faisant festin d'une population égarée et laissé pour compte. Bientôt, très bientôt si les choses se passaient comme l'avait anticipé le natif. Seul, à la force de ses poings et en perdant toute once de stabilité mental, plonger dans la folie, devenir ce qu'il combattait ne le dérangeait pas. Il y avait un temps pour tout, et Jinmu savait qu'en période de paix, sauf changement drastique de sa personnalité, il ne serait pas la personne idéal pour diriger et mener son peuple vers la stabilité et la pérennité. L'affranchi se savait tout sauf charismatique et chaleureux, le produit de son époque, aussi froid que la pluie battante. Pas résigner, il s'attendait pour autant au pire, n'espérait rien et se contentait de tout ce qu'il pouvait glaner. Partir du principe que rien ne changerait, que rien ne marcherait ne laissait la place qu'à des bonnes surprises. Habitué à une vie morne, ou les rayons de soleil étaient absent comme le bonheur dans le cœur des hommes vivant, non survivants ici. La prospérité ? Plutôt la postérité.
Il agirait comme bon lui semblerait, ne s'encombrait de rien et surtout pas de la pitié et de l'altruisme. L'armée des enfers rôdait, et entre les êtres cauchemardesques et les moins que rien ayant prit le contrôle de son pays, Jinmu se demandait qui étaient réellement les monstres. Haussant les épaules, levant les yeux au ciel il tendit les bras un instant pour former un signe de croix. Une longue inspiration, retenant son souffle avant d'expier longuement en effectuant des gestes de mains et de faire apparaître quatre copies. Tout pour la gagne, jamais mieux servit que par soi même. Il n'avait pas besoin de parler à ses clones, imitations, un geste de la main désignant de son index, les trois positions à tour de rôle. Gardant la quatrième aussi proche que possible de l'entrée de Gaouu. Au moins, au moins malgré l'état de dévastation et le chaos dans laquelle l'ancienne capitale avait été plongée, il se bénirait lui même. Il obtiendrait ce qu'il désirait à la sueur de SON front, en faisant couler SON sang si besoin était. Se reposer et attendre la délivrance, et l'arrivée salvateur d'alliés ne le mènerait à rien si ce n'était la perdition de son projet.
Il connaissait le délais de ses actions, et ne comptait pas s'éterniser ici. Il reviendrait, plus rapidement que n'importe qui pouvait l'escompter. Il en avait les moyens, et ne prenait comme à son habitude aucun risques inutile. Le crime organisé l'aiderait, volontairement ou non. Lui ne se cramerait pas, les clones pouvaient disparaître, l'original devait subsister. Caché, ne bougeant pas de son promontoire il observa le trio se disperser dans la ville. Jauger les menaces, prendre note des parties les moins dangereuses, ou du moins l'endroit le plus susceptible d'être propice à la première étape de son plan. Il bénéficiait d'un avantage, que personne lui ôterait : utiliser ses cellules grises, creuser ses méninges et ne pas céder à des pulsions. Le poids d'un monde entier reposant sur ses épaules. Dans les coulisses, dans les abysses, Jinmu avancerait méthodiquement.
Et tandis que la quatrième copie, restait couché sous la pluie à l'entrée, à un point convergeant pour les trois autres clones. Jinmu lui, laissa un instant ses pupilles d'or se fermer. Malgré les averses, et la météo, il n'avait pas besoin de se mouiller ni de s'exposer. Au contraire d'Ame, Jinmu n'imploserait pas de l'intérieur, ni ne céderait face à la pression et aux implications de ses choix, ni des actes immoraux qu'il avait commit et qu'il continuerait de commettre, pour la sauvegarde et la résurgence de la pluie. Le scalpel, l'instrument menant une incision précise, la plume et l'épée. Qu'importe les rôles, les masques, il était prêt à tout revêtir, à sacrifier une infinité de vie si cela pouvait permettre de rétablir ce que personne ne semblait vouloir apparaître.
Mais chaque chose en son temps, pour l'heure la réaction des charognards se partageant la dépouille, le corps agonisant de Gaouu était tout ce qui importait. Et comme l'adage prudence est mère de sureté valait tout aussi bien pour les copies que l'original, les deux clones chargé d'investir les zones les plus dangereuses et hostiles de la ville basse et haute avançaient en ayant tous les sens en alerte. Un seul coup suffirait à faire disparaître les imitations, ainsi plus ils restaient en "vie" plus le lot d'informations qu'ils pouvaient ramener serait conséquent. Longeant les murs, accroupis, les deux, se fondant dans le décors autant que possible, tous les subterfuges étaient bon pour ne pas attirer l'attention. Et surtout rester à aussi bonne distance que possible de quoi que ce soit semblant être dangereux, et synonyme de menace.
- Spoiler:
Aucun des trois et les trois à la fois. Jinmu ne bouge pas de sa position. Il se contente d'observer les mouvements, et différents patterns des groupes occupant Gaouu. Dans le même temps il envoie trois clones à chacun des endroits énoncés par le narrateur. Ils communiquent mentalement autant que possible à courte portée, les deux abordant les zones les plus dangereuses (le groupe lourdement armée et la zone du puissant Yokai) ne s'aventurent pas ouvertement dans l'inconnu. 秘密の話 Arcane secrète | Himitsu no Hanashi — DNinjutsu SpécialAprès avoir composé un mûdras, Jinmu utilise ses pouvoirs mystiques claniques pour sélectionner une personne et établir un lien mental avec elle. Grâce à cette connexion spéciale, lui et l'individu choisi peuvent converser en toute confidentialité, car leur échange se déroule exclusivement dans le sanctuaire de leurs esprits. Cependant, technique peut être prolongée au risque d'une consommation continue de chakra. Cela ne peut s'effectuer que sur une distance assez courte.
UTILITAIREMONOCIBLEPUISSANCE DE RANG D x3 Kage Bunshin — BNinjutsuL'utilisateur peut créer deux duplications de lui consistantes ayant son état actuel au moment où la technique est créé. Ce clone peut effectuer toutes les actions situées dans la Fiche Technique de l'utilisateur. Ce clone est cependant assez fragile : il disparaîtra au premier coup mortel ou à la moindre technique reçue. Il est impossible pour l'utilisateur de le contrôler à distance : ils doivent communiquer à la manière de partenaires.
UTILITAIRE x2 Et comme hélas ma technique de détection n'est pas encore validé je peux pas faire plus ahah Le troisième se présente, en avançant prudemment au groupuscule de la ville basse. Le quatrième lui est plus proche de Gaouu, couché dans les hautes herbes/la végétation pour faire office de relais/récupérer les informations possible et les rapporter à l'original une fois "l'exploration" terminée.
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Dim 17 Mar - 15:43
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▶ Sujet: Re: Everything but the rain [FT. Jinmu] « Entre deux maux, il faut choisir le moindre. » D’Aristote, philosophe grec Printemps 83, pays de la pluie - Gouu, porte sud-est de la ville hauteLe clone de Jinmu avançait, aussi silencieusement que possible, à travers la ville basse. Les pleurs des moutonneux nuages venaient inlassablement se fracasser contre le sol, laissant alors tout le loisir aux ruelles de n’être plus que les égouts du ciel. La terre s’était transformée en boue. Puis, lorsque la boue n’avait plus été capable d’absorber l’eau, elle était devenue une immonde vase visqueuse trainant au fond de flaques malodorantes. Ces dernières étaient tellement grandes que les artères de la ville n’avaient gardé des rues habituelles que le nom. Leurs apparences étaient plus fidèles aux représentations que notre esprit se faisait de marécages douteux qu’à celles des allées sympathiques et champêtres d’une bourgade. Pour se déplacer sereinement entres les bâtiments - bien que la sérénité n’avait aucune existence tangible dans un univers comme celui de Gouu -, des ponts bancales faits de planches à moitié pourries par la pluie et de poteaux dont la solidité était contestable se dressaient fièrement là où ils le pouvaient. A moins que les êtres doués de conscience n'aient eu d’autre choix que d’établir des passerelles à la va-vite. Comme si le temps lui-même les avait enjoints de se presser dans leurs tâches. Comme pour mieux se protéger de son environnement, le clone avait opté pour une avance discrète et prudente. Il n’emprunta guère ces chemins tracés par l’homme, préférant alors se fondre dans les ombres des bâtiments, évitant tout contact avec les eaux suspectes de la ville basse. Peut-être avait-il senti que ce liquide impropre était un danger pour sa survie ? Qui sait… Pourtant, cela n’empêcha guère une ombre gigantesque de se dessiner dans les nuages. Elle ne correspondait à aucune forme connue par le shinobi. Le clone ayant toutes les connaissances de Jinmu, sa méfiance envers cette chimère s’imposa à son esprit. Un cri strident retentit dans les airs. Ce n’était une utopie. Il y avait bien un être vivant habitant dans les nuages. Un monstre énorme qui ne chercha guère à se dévoiler. Et pourtant… tous sussent qu’il était là. Il resta quelques instants à planer au-dessus de la copie puis, lorsqu’un hurlement grave et rauque monta de la ville haute, comme pour lui répondre, l’ombre s’immobilisa quelques instants, avant de disparaître aussi vite qu’elle était apparue. Bien qu’à bonne distance de la porte et protégé par la ville basse, le duplicata de Jinmu avait une vue imprenable sur la porte. Apparurent alors d’étranges créatures. Il n’y avait aucun doute concernant cette engeance : des yokaïs. Cinq… Six… Sept en comptant celui qui venait de se glisser derrière la maison la plus proche de lui. A les observer, il sut que, malgré leur nombre, ils se mouvaient à l’unisson et n’avaient qu’un seul objectif : éliminer la menace. Et cette menace, c’était le clone… A moins que cela soit Jinmu lui-même ? Qui sait… [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Légende : yokaïs se déplaçant par groupe de cinq à sept individus, ils sont nés pour traquer et dévorer le chakra, même si cela implique tuer et dépecer d’autres êtres vivants. Puis, tout en chevauchant le silence, ils quittèrent leur poste et s’enfoncèrent dans la ville basse, déterminés à débusquer l’intru qui avait osé fouler les terres de leur maître. Si le clone se maintenait à son poste d’observation, ils ne mettraient que peu de temps à le trouver et à le renvoyer à la terre. Pourtant, ces yeux rougeâtres luisant derrière ce grand bâtiment dans la ville haute ne lui échappèrent guère… Ils transpiraient la malveillance. Printemps 83, pays de la pluie - Gouu, porte ouest de la ville hauteCe clone fit les mêmes constatations que son homologue concernant la ville basse. Des eaux croupies et nauséabondes. Des ponts bancals et pourris jusqu’à la moelle. Hormis ces sordides détails, il ne rencontra aucun problème majeur lors de son périple à travers la bourgade. Jusqu’à ce qu’il tombe sur de magnifiques cadavres en décomposition, pendus à des poutres soutenant les toits de certaines demeures ou accrochés dans d’étranges positions sur la porte d’habitations bouffées par l’humidité. Plus il approchait de la porte ouest, plus ces corps étaient nombreux. Lorsque le premier hurlement, aussi puissant que strident, retentit dans les airs, il n’eut d’autres choix que de protéger ses oreilles avec ses mains, évitant à ses tympans d’encaisser de plein fouet ces insupportables susurrements. Cette étrange impression que la ville basse prenait un malin plaisir à répercuter les bruits, tout en les accroissant ou les amoindrissant selon ses envies, s’insinua avec malice dans l’esprit du clone. Alors que les gardiens de la porte ne l’avaient guère repéré jusqu’à présent, les mouvements se firent plus denses et pressants lorsque le second cri retentit. Ils étaient là depuis suffisamment longtemps pour savoir ce que cela signifiait. Les yokaïs étaient en chasse… Et ils avaient tout intérêt à protéger leurs ressources. Leurs adversaires ne cesseraient pas leur traque tant que l’intru ne sera pas éliminé. Ou les individus. Personne ne serait assez fou pour mettre les pieds seul dans la ville du diable en personne. « Sortez les traqueurs ! Qu’ils bouffent tous ceux qu’ils trouvent… »Occupant visiblement un poste à responsabilité, cette gueule d’ange était la pire engeance de son espèce. Elle ne disposait d’aucune once de pitié ou de compassion. Elle ne disposait d’autrui que parce qu’autrui lui était utile. Après tout, ils n’étaient tous que de vulgaires pions remplaçables à souhait. Quelques couinements annoncèrent l’arrivée des bêtes. Entraînées pour annihiler tout porteur d’odeurs inconnues, elles avaient soif de sang et de chair bien fraîches. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Légende : traqueurs sous les ordres des bandits de Gouu L’inconnu émit un long sifflement et treize traqueurs partirent à l’assaut de la ville basse. Malgré la pluie, ils connaissaient tous les subterfuges possibles pour remonter aisément une piste. Si le clone restait à sa place, il ne fera pas long feu. Printemps 83, pays de la pluie - Gouu, groupuscule de la ville basse« Et bien ! Tu en as mis du temps pour arriver jusque là… Ce n’est pourtant pas si loin depuis la colline… »Adossé contre un mur, son regard jaunâtre et son sourire avaient quelque chose de… dérangeant. Un hibou vint se poser sur son bras et se mit à observer le clone. Le maître et l’animal avaient les mêmes yeux et s’amusaient à observer la copie qui leur faisait face. Il s’approcha tout en laissant une distance plus que raisonnable entre le jeune homme et lui. Le volatile s’envola et vint se percher sur la muraille. Il poussa un léger hululement puis se tut, observant alors la ville basse, comme s’il savait ce qu’annonçaient les deux cris consécutifs qu’ils avaient entendu tantôt, avant même que l’inconnu ne prenne la parole. « Combien de temps ? »Son sourire grandit, accentuant alors ce côté malaisant de ce visage difforme. « Avec des traqueurs et des yokaïs lancés au cul de deux de ses quatre clones, combien de temps penses-tu que l’original tiendra ? »Cet homme savait exactement ce qu’il faisait. « Pensait-il vraiment que son petit manège allait passer inaperçu ? Qu’il n’oublie donc pas où il est… Gouu est une terre sacrée pour beaucoup. Peu importe l’espèce à laquelle nous appartenons, elle est convoitée pour ce qu’elle était, ce qu’elle est et ce qu’elle sera. Les pouvoirs en place ne sont solvables que parce qu’il existe un équilibre. Et cet équilibre fera tout pour se maintenir… ou mourra dans le sang et les tripes à l’air. »Il y avait un petit quelque chose dans sa voix qui la rendait agaçante. « Il a à choisir entre la peste et le choléra… Mourir dévorer par les traqueurs ou les yokaïs. Ou attendre que l’orage passe en ma compagnie au sein du groupuscule… A moins qu’il ne choisisse de prendre ses jambes à son cou. Mais cela serait dommage de partir sans information. Après tout, c’est pour ça que ton original est venu… Et des trois options qui s’offrent à lui, c’est moi le plus causant. »Il tourna les talons. « Qu’il se dépêche. Les portes ne resteront pas indéfiniment ouvertes pour lui… Car toi, pâle copie, tu ne rentreras pas chez moi. »Et il disparut derrière les fortifications, empruntant alors la seule porte qui permettait d’accéder aux maisons. - Résumé:
Gouu, porte sud-est de la ville haute : - une ombre se dessine dans les nuages et se positionne au-dessus du clone ; - l’ombre pousse un hurlement strident qui résonne dans toute la ville basse, la ville haute et les alentours ; - un cri grave et rauque montant de la ville haute répond au hurlement et l’ombre disparait ; - des yokaïs apparaissent et partent en chasse à travers la ville basse ; - des yeux rougeâtres et malveillants luisent derrière un grand bâtiment dans la ville haute et observent le clone ;
Gouu, porte ouest de la ville haute : - suite aux deux hurlements, une femme fait sortir les traqueurs ; - les traqueurs sont lâchés dans la ville, avec pour ordre de tuer tous ceux dont ils ne connaissent pas l’odeur ;
Gouu, groupuscule de la ville basse : - un curieux personnage attend le clone de Jinmu ; - il sait que Jinmu est là et invite l’original, à travers son clone, à le rejoindre au groupuscule en attendant que la chasse se termine dans la ville basse ;
Les clones des portes sont directement menacés par la présence des traqueurs et des yokaïs. S’ils sont trouvés, les traqueurs et les yokaïs pourront remonter leurs pistes et potentiellement trouver les autres clones et l’original. Les deux autres clones et l’original ne sont pas menacés durant ce tour par la présence des traqueurs et des yokaïs. A toi de décider ce que font tes clones. De même, à toi de décider si tu acceptes ou non l’invitation de l’homme hibou.
Dernière édition par Narrateur le Lun 25 Mar - 4:46, édité 1 fois |
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Lun 18 Mar - 8:03
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▶ Sujet: Re: Everything but the rain [FT. Jinmu] Demi-tour, le raisonnement est simple. La situation bien que d'apparence complexe ne l'est pas vraiment, lorsqu'on fait fonctionner un tant soi peu ses méninges. Visiblement la ville semble bien plus occupée qu'elle n'y parait, comme quoi des "habitants" apparaissant comme par magie et une horde de créatures dont l'existence supputée relate du mythe ne le sont pas vraiment. Autant de faits étranges et sans explications, qui importe en réalité peu voir pas du tout dans le raisonnement des clones et de l'original. Le risque, est relatif, et qu'importe si devant lui un coffre au trésor apparaissait ou bien même qu'une divinité descendait des cieux pour lui proposer ses services gratuitement, rien ne saurait le faire dévier de sa trajectoire ni altérer le cours de ses actions. Le plan, ils s'y tiendraient, et ne laisserait à l'improvisation qu'une petite marge de manœuvre. Le clone recule, disparaissant rapidement hors de la zone qui semble être la plus dangereuse de la ville haute. Hiboux, chouette, oiseau de mauvaise augure, il n'était pas spécialement porté sur le sujet, mais une chose était sur, ce maudit animal aurait certainement plus d'utilité à ses yeux en brochette, ou dans une assiette que dans les airs à alerter absolument tout le monde de sa présence.
D'ailleurs, c'était encore une fois un fait du destin, manquant de sens à ses yeux. Car de ce qu'avait comprit l'affranchi, les différentes factions ne semblaient pas réellement alliés, sinon pourquoi les habitants retranchés derrière des fortifications? Mais encore une fois, les cieux avaient les raisons que la raison elle même ignorait. Evitant de donner facilement sa peau aux molosses à ses trousses la première copie se replia, exactement comme le fit la seconde. De la ville basse, le premier clone arriva à la ville haute, lorsqu'enfin ils purent communiquer mentalement, les deux copies conformes se coordonnèrent pour effectuer à eux deux, un tour de passe-passe relativement simple qu'ils escomptaient réussir. L'un tira des projectiles aqueux sur le groupe de limiers en plus grand nombre, en restant caché depuis les hauteurs. Si ce n'était pas l'odeur que les deux groupes de monstres suivaient mais bien le chakra, alors l'opération n'avait pas de raisons d'échouer. Car après tout chacune des techniques des clones portaient bien la signature chakratique des copies. Le second laissa l'élément qu'ils maitrisaient devenir "l'ennemi" des chiens sortant tout droit des enfers. Deux technique pour un seul résultat. Et ils disparurent aussitôt profitant de la confusion créer, le premier se dirigeant vers la position du troisième, le second vers la copie resté en dehors de Gaouu, et qui faisait office de messager pour l'original. L'important, restait de remonter les informations, et non de jouer à l'espion et de prendre des risques inutiles. Encore une fois, si ce n'était aujourd'hui, Jinmu reviendrait avec si ce n'était plus de moyens une déjà meilleur compréhension et appréhension des lieux.
Rien, ne l'obligeait à choisir entre Charybde et Scylla, et rien ne le forcerait à mettre physiquement les pieds dans les enceintes de cette ville maudite. Et ceux qui pensaient le contraire n'avaient pas comprit grand chose au comportement froid, et méthodique de l'ancien esclave. Lui valait tout l'or du monde, lui n'avait pas de prix, l'ancienne capitale? A quoi bon prendre le risque de finir déchirés par les mâchoires de ces créatures impies et périr ? Le troisième clone ne répondit pas, laissant l'étrange personnage faire son monologue. Le plus causant? Assurément, mais était il le plus intéressant ? Etait-ce son compagnon ailé qui avait alerté l'entièreté des monstruosités occupant la ville abandonnée? Qu'importe, et il avait beau affirmer que seul l'original mettrait les pieds chez ce qui était vraisemblablement chez lui, la copie n'haussa même pas les épaules tant la réflexion n'avait aucun sens. Encore une fois pourquoi diable chaque entité de cet endroit, s'attendait à tomber pour faire ripaille ou converser avec l'original? Rien, mais vraiment rien, n'indiquait une once de confiance, aucune parole, aucun geste et surtout pas la situation actuelle ne pousserait la copie en temps normaux à s'aventurer plus loin. Alors l'homme dont il émanait, encore moins.
Et si c'était le souhait de ce mystérieux hurluberlu, il fallait se montrer plus amical et enclin à converser. Mais ça, la copie pouvait aider à ce que soit le cas, du moins essayer. Lorsque même faiblement, il entendit dans sa tête raisonner la voix identique à la sienne, du second clone, et après avoir échangé sommairement un descriptif du personnage et les informations importante de son "discours", la troisième copie imita l'homme chouette et dès qu'il tomba de nouveau sur lui utilisa immédiatement l'avantage de persuasion qu'il pouvait posséder. Pendant que le second, restant tapis dans la pénombre et à couvert garda autant que la distance entre les deux lui permit le lien mental l'unissant à son "jumeau". Attendre que l'orage passe? Pourquoi être aussi présomptueux, car si les copies avaient des missions différentes. La personnalité les unissant était la même. Jinmu était, et serait l'orage, Jinmu serait salvateur ou annonciateur de la fin pour les "pouvoirs" en place dans ce qui ressemblait d'avantage à une survie du plus fort qu'un "équilibre" quelconque. Et ça, le second clone comptait bien le rapporter à l'original, aussi se tenait il prêt à déguerpir à tout moment. Des tours de passe passe, des as dans sa manche il lui en restait plus que ce que les cieux pouvaient présager. Car si le jeu était truqué et que le casino devait toujours gagner, il suffisait simplement de se lever de la table et partir, rien ne l'obligeait ou ne le retiendrait ici si il ne souhaitait plus miser et jouer. Il n'était pas dépendant de ses instincts, ni de ses émotions, et c'était d'ailleurs ce manque "d'humanité" qui le faisait gagner en lucidité. Et parce qu'on n'était jamais trop prudent, le second clone se décida également à sonder les environs, attendant de voir si un autre danger se présentait.
- Je ne m'inviterai donc pas chez vous Sieur...? Votre nom a du m'échapper.
Un silence, obtenir un nom, un pseudonyme ou même un son. Bref une information.
- Néanmoins je crains que vous fassiez erreur, et que nous soyons partis du mauvais pied. Je suis comme vos talents l'ont aisément devinés, que la copie et le messager, mais partageons les mêmes attraits et appréhension que celui avec qui je partage les traits et l'apparence. Aussi vous pardonnerez volontiers que de privilégier la sécurité, à l'intimité et la chaleur d'un foyer. Nous ne invitons pas chez nos amis sans en connaître les us et coutumes et avoir plus de gage de foi, qu'une simple invitation ressemblant d'avantage à une injonction.
Il tendit une main, espérant et s'attendant à ce que l'inconnu ne la serre et pas que ce soit un piège.
- Notre nom est Jinmu, et nous ne sommes pas ici pour fouiller, ou déranger. Mais simplement se renseigner. - Spoiler:
Le clone de la zone au Yokai puissant rejoint l'autre de la ville haute. Partant du principe que si les monstres/chiens sont à ses trousses c'est qu'ils sentent autre chose qu'une odeur au vu de la pluie battante : Ils se rejoignent pour confondre les deux groupes de Yokai. L'un jette des projectiles aqueux ralentissant légèrement le groupe en supériorité numérique de molosse depuis les hauteurs, et imprégnant ainsi ce groupe de sa signature chakratique. Le second lance une technique de zone pour rendre "apeurés" de l'eau le premier groupe. Ils se séparent ensuite, en laissant les deux groupes de Yokai s'entre-dévorer et se battre. L'un rejoint et va partager ce qu'il sait avec le clone à l'extérieur de la ville, l'autre en direction de la zone du troisième clone. Ce dernier attends que le "signal" télépathique capte, avant de sauter à la suite du mystérieux personnage et d'utiliser une technique pour l'aider à se "familiariser" et devenir "ami" avec ce dernier. Il se présente ensuite, en gardant une attitude respectueuse et cordial. Tandis qu'en dehors des fortifications, le clone l'ayant rejoint attends en maintenant la communication mental entre eux. Les techniques sont en cours de validation, à votre bon coeur messieurs dames (on m'a dit que devait pas poser problème) : 友達になる| Tomodachi Ni Naru — BNinjutsu SpécialPar le biais d'un unique mudra, l'affranchi libère un flux de chakra invisible, infusant dans l'esprit de sa cible des émotions positives chimériques. Submergeant la victime d'émotions positives à son égard, la conduisant à potentiellement le percevoir comme un ami proche et/ou un allié de confiance.
UTILITAIREMONOCIBLEPUISSANCE DE RANG B水をビビる | Mizu Wo Bibiru - B NINJUTSU SPECIALVia un mudra unique, Jinmu parvient à établir une connexion mentale avec plusieurs individus. Insufflant en eux des émotions négatives et suscitant en eux un sentiment d'anxiété, qui peut rapidement se muer en comportement désorganisé et/ou en une certaine agitation lorsque les victimes sont exposées à l'eau, que ce soit sous sa forme naturelle ou apparaît à travers des techniques Suiton.
UTILITAIREMULTICIBLESDESTABILISATIONPUISSANCE DE RANG B粘着水爆弾 SUITON | Nenchaku-sei no Aru — DNINJUTSU SPECIALUtilisant son affinité élémentaire avec le Suiton. Jinmu utilise cette technique, de manière pratique en projetant de petites billes d'eau vers sa cible, que ce soit en utilisant l'eau environnante ou en la créant lui-même. Lorsque ces billes d'eau entrent en contact avec la cible, elles révèlent leurs propriétés collantes, entravant ainsi les mouvements de la personne visée. Cette technique utilitaire lui permet de handicaper ses adversaires en les rendant légèrement moins mobiles.
UTILITAIREENTRAVE PARTIELLEPUISSANCE DE RANG D
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Lun 25 Mar - 5:32
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▶ Sujet: Re: Everything but the rain [FT. Jinmu] « Les contrats écrits ne servent ni aux honnêtes gens ni aux brigands. » De proverbe. Printemps 83, pays de la pluie - Gouu, ville basseS’il y a bien une chose que les bandits et les yokaïs de Gouu avaient appris avec les années, c’était à défendre leurs intérêts et leurs possessions. Bien que des luttes internes faisaient rage au sein même de leurs armées respectives, ils savaient quand unir leurs forces pour mettre à mal les opportunistes. Personne ne pénétrait dans la ville haute sans être accompagné. De plus, une autorisation préalable accordée par les forces en place était nécessaire pour envisager ne serait-ce que de se pavaner en toute quiétude - ou presque - auprès des sentinelles de la porte ouest. L’intru et ses copies n’avaient eu que le loisir de se balader dans la ville basse. Bien qu’ils aient pu observer les portes menant à la ville haute, cela n’avait été qu’une analyse lointaine, succincte de ce qui se passait réellement en ces lieux. Les meutes avaient été lâchées. Les deux clones se rejoignirent et établirent un plan pour se sortir de ce bien mauvais pas. Le Nunchaku-sei no Aru toucha le yokaï le plus proche, laissant alors ses congénères à proximité perplexes un instant. Les traqueurs étant des invocations sans âme, le Mizu wo Birbiru n’eut aucun effet sur eux. En revanche, il déstabilisa deux des nécromanciens cachées sur les remparts de la ville haute. Ce plan, bien que basique, fut suffisant pour laisser aux clones le loisir de se replier. Malgré leur tentative de monter les yokaïs et les traqueurs les uns contre les autres en les imprégnant de sa signature chakratique, les compétences des clones furent trop faibles pour donner un quelconque résultat convaincant. Les meutes se jaugèrent de longues minutes, laissant alors le loisir aux duplicatas de prendre leurs distances. Toutefois, ce répit fut de courte durée et, lorsque la pression entre les deux groupes fut retombée, ils se partagèrent la ville basse pour continuer la traque des intrus. La pluie n’aidant guère leur flair, ils prirent un malin plaisir à pister le chakra de leurs victimes. Printemps 83, pays de la pluie - Gouu, groupuscule de la ville basseS’il y a bien une chose sur laquelle les clones et l’original se trompaient, c’était sur l’absence d’équilibre. A Ame, la loi du plus fort n’était qu’une condition pour survivre. A Gouu, cette règle était la garante de l’équilibre des pouvoirs. Bien que les différentes factions cherchaient à défendre et à agrandir leur territoire, un certain code d’honneur informel, propre à l’ancienne capitale, s’était mis en place au fil des années. Une évangile que personne ne mettait en doute, au risque de représailles… mortelles. ????, traqueur et tueur de rang S Le bec du volatile claqua plusieurs fois et un long ululement strident se fit entendre. Le hibou s’ébroua, ses yeux ronds fixant méchamment le clone. Dès le premier claquement, l’homme s’était retourné pour faire face au sosie. Lorsqu’il vit le mûdra, son sourire se transforma en une grimace carnassière. Il ne chercha pas à l’éviter. Il s’avança même pour l’accueillir à bras ouverts. « Et bien, Jinmu… Quel heureux hasard… »Sa langue s’amusa à passer le long de ses lèvres. « Mon nom restera hors de ta portée tant que tu ne te seras pas décidé à prendre partie. »Il pencha sa tête sur le côté. « Oh ! Que suis-je bête… Tu as déjà commencé à te positionner. Et ce n’est pas avec moi. Ta technique de Yamanaka vient de t’épargner une mort lente et douloureuse. Ne vas pourtant pas t’imaginer que celle-ci ait eu plus d’effet que cela. Notre différence de niveau est bien trop importante pour que les faiblesses de ton art ne fasse autre chose que de te garder en vie. Mais pour combien de temps ? »Ses globes oculaires se mirent à rouler, avant de se figer à nouveau sur le clone Jinmu et la main qu’il lui tendait. « Il n’y a pas d’erreur possible. Le seul qui soit parti du mauvais pied, c’est toi. As-tu seulement pris conscience de l’endroit où tu te trouvais ? Question rhétorique. Ne prends donc pas la peine de répondre. Reviens donc lorsque tu seras prêt à te mouiller pour obtenir les renseignements que tu convoites tant. Tu n’obtiendras jamais rien de Gouu si tu n’aies pas prêt à mourir pour Gouu. »L’homme fit claquer plusieurs fois ses dents comme si elles étaient le bec d’un hibou. Ses doigts, tels les serres d’un volatile, vinrent se refermer sur la main du sosie. « Tu veux un gage de foi, alors que tes propos transpirent l’ignorance et le mensonge ? Soit. Alors prends bien note de ce qui suit. Cela sera ta première leçon sur Gouu. Ta présence est synonyme de perturbation. Quoi que tu veuilles faire ici, tu déranges et tu dérangeras. Maintenant. Et à jamais. Quant à tes prétentions sur l’obtention d’informations, ce n’est que la meilleure forme de politesse pour indiquer que tu es un fouille-merde. »Son visage se rapprocha dangereusement de celui du clone, mais il ne fit rien d’autre que de le contempler. « Puisque nous en sommes à nous serrer la main, voilà ce que je m’engage à faire te concernant. Les Yamanaka sont devenus des proies bien trop rares ces dernières années à Gouu, alors qu’ils étaient les maîtres incontestés de cette ville à son apogée. Je vais donc mettre ta tête à prix. Cet avis de recherche ne sera effectif qu’à Gouu même, mais tous ici se mettront à te traquer pour te dépecer dès que tu remettras les pieds ici. »Il lâcha la main du clone et se redressa. « En tant qu’ami, c’est la moindre des choses que je puisse faire pour toi. Tu veux une place à Gouu ? Je t’offre le moyen de l’obtenir selon les règles de la cité. Surtout, ne me remercie pas. Je le fais avec plaisir. »Des hurlements se firent entendre. Proches. Les traqueurs et les yokaïs arrivaient. « Puisque mon invitation ne te convient pas et que mes us et coutumes ne sont pas tiennent, je m’octroie le droit de prendre congé de ta personne. »Il se retourna promptement et entra dans le groupuscule de la ville basse. Avant que les portes ne se referment complètement, il lança au clone : « N’oublie pas de rapporter tout ce que je viens de te dire à l’original. Cela serait dommage qu’il meurt par manque de dévouement et pour une couardise fort peu envieuse. Qu’il prenne donc le temps de réfléchir et de se préparer avant de mettre les pieds dans un lieu comme Gouu. »- Résumé:
Désireux de s’amuser avec Jinmu mais également de voir s’il a les capacités de survivre à Gouu, l’homme-hibou établit un contrat oral avec Jinmu à travers son clone en lui serrant la main. Ce contrat établit une mise à prix sur la tête de Jinmu. Cette mise à prix est valable à Gouu seulement. S’il remet les pieds dans l’ancienne capitale, il sera traqué et dépecé comme il se doit par les bandits et les yokaïs si Jinmu se fait attrapé. Cette mise à prix ne peut être révoquée que de deux manières : - la mise en esclavage de Jinmu s’il se fait attrapé par les bandits de Gouu ; - la totale liberté de mouvement de Jinmu dans toute la ville basse s’il prouve sa valeur auprès des bandits et des yokaïs déjà présents à Gouu
- Notes narrateur:
Ceci est le dernier post narrateur.
La mise à prix sur la tête de Jinmu n’est valable qu’à Gouu même. Les bandits et les yokaïs ne s’en prendront pas à lui en dehors de Gouu.
Hormis un yokaï de rang SSS (que tu ne seras pas amené à rencontrer avant très très très longtemps, voir même pas du tout suivant tes prochaines actions), les rangs des yokaïs et des bandits se situent entre B et S. Ils ont tous conscience de ta nature de Yamanaka. Comme nous sommes dans l’ancienne capitale d’Ame, ils savent tous exactement à quoi s’attendre te concernant.
A toi de faire le nécessaire avec Jinmu pour que cette mise à prix soit révoquée.
Je ne peux que te conseiller de développer ta fiche technique et de monter en puissance, mais également d’obtenir d’autres informations sur Gouu via d’autres missions dans Ame.
Les renseignements de l’ancienne capitale ne se récupèrent pas tous à Gouu même. A toi de faire les recherches nécessaires pour les obtenir. Ces renseignements ne peuvent s’obtenir que par l’intervention d’un narrateur dans l’un de tes sujets. Peut-être serait-ce intéressant pour toi de débuter une trame personnelle sur Gouu.
Je considère que Jinmu réussit à échapper aux traqueurs et aux yokaïs, sans avoir à les combattre.
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▶ Sujet: Re: Everything but the rain [FT. Jinmu] |
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