Lun 14 Aoû - 18:00
|
|
▶ Sujet: Puisqu’il était hors de question de partir sur un match nul (la rencontre de Bankichi) Hiver 82
Yûsei avait pour habitude de s’entraîner avec Danzo, un enfant de l’académie un peu plus jeune dont la férocité avait attisé son intérêt. Danzo était un membre du redoutable clan Kaguya qui tenait domaine dans une aile du village proche du quartier où lui et sa mère habitaient. La volonté farouche de Danzo, et de ses semblables, à combattre en donnant le maximum, plut très tôt à Yûsei, cette caractéristique du clan célèbre clan Kaguya attira Yûsei et il se mit en tête de les fréquenter le plus souvent possible. Il y parvint après avoir défié le petit frère de Danzo et lui avoir infligé une défaite sans appel, sa petite réputation à l’académie avait aussi persuadé Danzo Kaguya qu’il n’était pas un tendre garçon, contrairement à ce que son apparence androgyne laisse présager.
C’est un soir d’hiver, après les cours de l’académie, que Yûsei fit la rencontre d’un aîné de son camarade Danzo. Il l’avait d’abord présenté comme un faiblard sentimental, quasiment indigne de lui et de sa famille, lignée représentative de tous les aprioris qui entourent le clan Kaguya : agressifs, revanchards, têtus, caractériels … Yûsei n’était respecté que parce qu’il savait se montrer aussi impitoyable qu’eux lors du combat. Cet aîné, c’était Kaguya Bankichi (Pierre Chanceuse littéralement) qui ce même soir d’hiver partageaient avec eux sans s’y intéresser ce terrain d’entraînement humide et difficile, ils répétaient des exercices d’aérobic avec discipline, dans le silence de l’homme déterminé et solitaire. Cette abnégation, Yûsei la nota et il comprit que ledit pleutre n’était peut-être pas si faible que ce que son jeune partenaire lui avait fait savoir.
L’entraînement s’éternisa, ni Danzo ni Yûsei n’étant en mesure de faire flancher l’autre ce soir-là. Finalement, le grand frère de Danzo vint le chercher et le força à écourter son entraînement. Puisqu’il était hors de question de partir sur un match nul, Danzo fut sommé de hâter la fin du combat et se rua sur son adversaire en brisant une règle tacite entre eux : ne pas utiliser leur ninjutsu spécial. Il prolongea son bras d’un exosquelette typique des ninjas de son sang et percuta de plein fouet le thorax de Yûsei qui hésita à utiliser la vapeur pour se défendre mais n’en fit rien. Il fut propulsé sur plusieurs mètres et échoua dans la boue. Le coupable se détourna de lui silencieusement, le regardant à peine tant il était honteux d’avoir brisé ce code moral entre eux.
Il n’avait plus qu’un seul personnage à observer, Bankichi Kaguya, impassible enfermé dans son propre entraînement fait de répétitions machinales. Yûsei avait l’impression que chacune était cadencée impeccablement, il était lui incapable d’un tel effort athlétique à cet époque. Le corps de Yûsei refroidit et les douleurs traversèrent son corps une à une, ses chevilles étaient enflées, son thorax tuméfié, il avait la gueule plein de bleus.
Alors qu’il boitait piteusement vers la porte en grille qui menait à la sortie du terrain, il eut à passer près de l’athlète solitaire. Il passa. Sa voix l’arrêta net, elle était impassible comme ses mouvements.
– Pourquoi tu ne t’es pas défendu ?
Cette question honora Yûsei qui en effet n’avait pas osé déployer lui-même son ninjutsu pour empêcher cette attaque de le frapper, il craignit les répercussions sur lui et sa mère si il blessait gravement l’autre enfant en faisant usage de la brume acide. Son instinct de survie avait agi différemment qu’à son habitude : instinctivement il s’était figuré que les conséquences seraient terribles. Ainsi, il fut honoré de deux choses, que l’ainé l’avait remarqué, et qu’il lui reconnaissait un certain honneur : celui de ne pas avoir tout donné pour empêcher ce coup indigne.
Il se retourna et sourit pour garder la face sous les ecchymoses qui boursouflaient son visage laiteux.
– Peut-être que j’en étais incapable … et que la brume sanglante aurait apporté davantage de problèmes.
Il éprouvait une certaine fierté pour avoir répondu ainsi, il espérait montrer sa tempérance dans un moment de faiblesse, risiblement il se sentait l’âme d’un noble shinobi ayant consenti à un choix difficile mais étant le bon.
|
|
|
|
Mar 22 Aoû - 21:42
Expérience : 1039
Messages : 338
|
|
▶ Sujet: Re: Puisqu’il était hors de question de partir sur un match nul (la rencontre de Bankichi) Un match nul, très nul Ft. Bankichi, et YuseiBankichi s'entrainait, machinalement. Ce n'était pas ce qu'il préférait faire, mais simplement une habitude engrainé en lui depuis tout petit par sa mère. Malgré sa disparition dans la brume, il continuait. Pis, c'était aussi une occasion de voir ses cousins. Ces drôles de shinobi qui se prenaient plus pour des bêtes sauvages que pour des véritables guerriers. Il y en avait encore un beau spécimen, là justement, qui avait invité un ami.
Ils étaient de niveau égal, mais ce fut le Kaguya qui emporta la mise. Il avait aperçu une étincelle. Son esprit c'était échauffé, même si sa voix était restée calme, détendue.
Pourquoi tu ne t'es pas défendu ?
Il croisa les bras, déçu du manque de spectacle... et ressentit que ce n'était pas toute l'histoire. Il y avait eut de l'hésitation dans le regard. Un moment de réflexion. S'il y avait eut réflexion, c'était qu'il y avait eut un choix. S'il y avait eut un choix... Il y avait tromperie. Bankichi n'en démordait pas, et arrêta ses propres entrainements avant de pivoter et d'attendre une réponse. Une réponse qui fit à la fois écho dans son coeur, et à la fois le répugnait.
Es-tu un de ces faibles, un va-nu-pieds, qui se laissera marcher dessus jusqu'à bouffer les sandales des autres, et boire la boue dans les flaques de leur passage ? Es-tu un vers de terre qui ne mérite que d'être écrasé pour se sentir bon et se sentir puissant ?
Car derrière toutes les manigances, il y avait un pêché capital dans la psyché de Bankichi. Et c'était l'Orgueil. Et son orgeuil n'en pouvait pas de cette réponse de faible, à côté de la plaque et de la vérité du monde. Il y avait les loups. Il y avait les moutons. Et l'un ne pouvait se cacher pour un autre. Dans sa vision simpliste il y avait une inconsistence qu'il tenait à corriger.
Etait-ce un loup ?
Etait-ce une brebis ?
Parce que j'ai une envie d'écraser un plus faible que moi, là.
Et Bankichi se recouvrit d'une armure d'os particulièrement impressionnante. Une défense Kaguya sublime, tout en ivoire mais... en vérité, pas si solide que cela. Il travaillait encore sur ce jutsu, après tout, cela n'avait rien de très fini. Mais que risquait-il, face à ce genre désemparé qui n'osait même pas frapper son adversaire ?
© Bankichi |
|
|
|
Mer 23 Aoû - 14:30
|
|
▶ Sujet: Re: Puisqu’il était hors de question de partir sur un match nul (la rencontre de Bankichi) L’atmosphère était devenue pesante lorsque l’aîné Kaguya menaça explicitement Yûsei. La nuit commençait à tomber et une pluie battante l’accompagnait, les rues alentour étaient ainsi vides. Yûsei était dos au mur, entamé par son combat précédent, qui, faut-il le rappeler, fut long et sérieux malgré la règle tacite de ne pas utiliser son plein potentiel. Il était blessé et la douleur l’empêchait de considérer sérieusement un affrontement de plus de quelques minutes. Cette agrégation de paramètres le rendait nerveux, il était en fait partagé entre la fuite et sa réputation auprès du clan.
Il eut une réaction d’orgueil et effectua un bond de dégagement en arrière pour mettre à distance la bête malfaisante qui faisait croître des os de couleur ivoire hors de son corps.
Yûsei joint ses mains, le visage fermé et le regard concentré sur le ninja aîné. S’il ne lutte pas avec toute sa force, un combattant de la trempe de l’inconnu, qu’il suppose très fort et aguerri, lui infligera une défaite plate et, sûrement, même douloureuse au vu des antécédents de ses semblables de sang.
Une brume épaisse se déploie sur le terrain, couvrant les deux shinobis dans son enveloppe, laquelle se mêle et se nourrit de l’environnement immédiat humide. Il lance deux shurikens d’un tir lifté en direction de la dernière position connue de l’adversaire et se met à courir vers un endroit un peu plus dégagé sans quitter du regard sa probable contre-attaque.
– Si tu approches … je vais te brûler ordure.
|
|
|
|
Mer 23 Aoû - 21:49
Expérience : 1039
Messages : 338
|
|
▶ Sujet: Re: Puisqu’il était hors de question de partir sur un match nul (la rencontre de Bankichi) On améliore un match nul Ft. Bankichi, et YuseiLe jeune homme semblait piqué au vif, il composa des mudras. Il répondait donc de manière agressive à sa provocation. Tant mieux. Cela ne rendrait que le jeu encore plus savoureux.
Car Bankichi n'avait pas besoin de mudras pour lui envoyer des phalanges d'os Kaguya. Une technique basique - dont il avait retiré le côté dangereux en ignorant le bout pointu. C'était juste des phalandes à bonne vitesse. Il attendit le choc sur son armure - des... simples shurikens ? Rien pour percer son ivoire, sans renforcement au chakra ou en nombre beaucoup plus imposant, il ne risquait rien. Mais... il attendit que l'Orgueil en face le fit parler pour en délivrer une volée dans la direction de l'interlocuteur puis de répondre.
Et comment le feras-tu, dans cette purée de poix ? Avec tes beaux yeux peut-être ?
Car ici il y avait un mystère. La brume, c'était du suiton, vraisemblablement. Mais le suiton ne brûlait pas. Et personne ne maitrisait deux éléments. De l'eau qui brûle ? De l'eau chaude ? Comme Kekkei, c'était possible. Il n'était point érudit là dedans. Mais cela soulignait encore plus à quel point il s'était limité face à son cousin. A quel point il méritait d'être bousculé pour montrer son véritable potentiel.
Et il roula sur le côté, incapable lui aussi de repérer son adversaire à part quand il faisait l'erreur de parler, mais puisqu'il revenait de se relocaliser il n'avait pas trop à craindre - il n'y avait pas de génie de son âge dans le village capable de faire du suiton de ce niveau-là, fusse-t'il de l'eau classique ou chaude, et en même temps avoir la capacité de détecter précisément les personnes dans une telle brume. Sinon, il l'aurait entendu. Les rumeurs courraient vite dans une île.
Mais cette compétence était intéressante. Autrement plus intéressante que ce qu'il avait montré précédemment. Juste pour tromper ses sens, Bankichi envoya des shurikens dans une autre direction. Aucune chance de le toucher en aveugle - mais cela créérait des sons et pouvait nuire à sa concentration.
Caché derrière son armure... Il ne craignait pas grand chose même dans un tel brouillard. Il pouvait se permettre de rester digne. Ce petit morveux se viderait de son chakra bien assez vite à maintenir un tel jutsu, et cela, c'était l'expérience qui parlait - car si Bankichi n'était pas spécialement fort pour son âge, il restait un shinobi âgé et donc, par conséquent, expérimenté dans diverses tactiques.
© Bankichi |
|
|
|
Mer 23 Aoû - 22:39
|
|
▶ Sujet: Re: Puisqu’il était hors de question de partir sur un match nul (la rencontre de Bankichi) L'accélération du rythme cardiaque et l'augmentation de la pression sanguine sont caractéristiques de l'état de stress. De ce stress peuvent apparaître des performances supérieures à la normale, à fortiori en situation précaire, lorsque la validité physique ou la vie d'une personne sont en jeu. Avec un entraînement suffisant visant à répéter et reproduire cet état de stress, l'individu peut le maîtriser et l'utiliser comme boost de performances, c'est le cas des athlètes de haut niveau, des militaires, et des figures publiques par exemple.
Une rangée de phallanges surgit de la brume, là où il avait visé grossièrement son adversaire sans le voir. L'attaque le surprit et son esquive ne parvint qu'à limiter la zone d'impact, Yûsei prit en plein dans l'épaule gauche et la poitrine au niveau du coeur les bouts d'os contondants, ajoutant à sa peine physique et suffisants pour l'empêcher d'utiliser à nouveau son bras gauche pour répliquer par un lancer similaire.
Puis, il perçut une volée de fer lancée dans une direction aléatoire, c'était une première indication que ni lui ni son adversaire ne pouvaient se repérer sans voir. Cette donnée abaissa son niveau de panique. Toujours est-il que dans son état, il ne pouvait pas s'éterniser ni se risquer à se confronter de trop près à ce ninja féroce dont il ne savait rien sinon qu'il était agressif et sûrement auteur de multiples meurtres ... La situation nécessitait précaution. Quiconque pleurerait-il le petit académicien massacré sur un terrain d'entraînement ?
Il prit l'initiative d'un double coup pour se dépêtrer de son adversaire. Puisqu'ils n'étaient pas en mesure de se voir, il eut à l'esprit de se dissimuler derrière la brume et quitter le terrain d'entraînement. La douleur disparaissait peu à peu sous l'effet de l'adrénaline, mais il n'ignorait pas que son corps flancherait rapidement, il perdrait en énergie, sa vitesse décroîtrait de manière exponentielle, et il serait mis hors combat dans les quelques minutes qui suivraient. Peut-être l'assaillant trouverait-il même des complices pour cacher son corps, qu'ils le démembreraient et utiliseraient ses ossements comme on utilise des coquillages ornementaux à Mizu ... ces visions terrifiantes le rendait encore plus intense. Yûsei, une fois de plus, comptait sur un instinct de chien solitaire obstiné à vivre sans percevoir tout à fait pourquoi, un animal qui s'imagine le pire, capable d'actions déraisonnées pour se maintenir en vie, ne pas sombrer comme son père face à l'invisible de la maladie ... autant de choses de l'esprit le traversaient sans précision et sans qu'il ne puisse les envisager; il voulait simplement ne pas tomber.
Il se clona, puis se changea en Muri, un camarade qu'il avait observé un moment avant de pouvoir lui ressembler suffisament (c'était là un des enseignements de l'académie pour les enfants qui pouvaient maîtriser la technique dite du "Henge"). La pluie battait toujours ... Il faillit lancer un parchemin explosif vers le point où il imaginait son adversaire, avant de se ressaisir de faire cette connerie qui pourrait dissiper la brume, composée d'air humide, et qui pourrait donc répondre défavorablement à un excès soudain de chaleur. Qu'importe, le clone cloué à l'endroit de sa création, serait l'opportunité pour lui de s'échapper.
Plutôt qu'une attaque, il bat en retraite vers l'extérieur du terrain pour atteindre les hauteurs de la clôture en fer qui borne le terrain. La boue rend flasque les pas trop rapides ou appuyés, ainsi il prend sur lui de quitter le combat en marchant, et prie il-ne-sait-qui pour que son adversaire ne puisse pas lancer une attaque de grande envergure dans les secondes à venir, cruciales pour disparaître.
|
|
|
|
Mer 23 Aoû - 23:00
Expérience : 1039
Messages : 338
|
|
▶ Sujet: Re: Puisqu’il était hors de question de partir sur un match nul (la rencontre de Bankichi) Un match nul, très nul Ft. Bankichi, et YuseiAucune idée si son attaque de phalanges avaient données quelque chose. La pluie brouillait les légers bruit et ce jeune gamin, à défaut de savoir le repérer, avait décider de se faire discret. C'était plutôt pas con, et Bankichi n'avait pas de quoi le débusquer, en cette période-là. Ou du moins, rien d'efficace. Il eusse fallut attendre encore un printemps avant qu'il n'apprenne une arcane clanique capable de frapper dans toute une zone et frapper le tangible mais invisible.
A la place, il renforça son armure et tenta le tout pour le tout. Une bonne vieille harangue de rang S.
Prends seulement la fuite, tu ne feras que me donner raison tu sais. T'es un faible. Un moins que rien. J'ai hâte de te revoir t'entrainer ici avec mon cousin.
Allait-il prendre la fuite maintenant pour risquer une embuscade plus tard. Bankichi ne se cacha pas, cette fois-ci. Il avait foi en son armure renforcée, et puis son adversaire avait déjà fait fi de ne pas l'attaquer dans la brume à l'aveugle, il ne risquerait pas tout de suite de relancer une expérimentation contre ses habitudes précédentes. Enfin, à moins que sa harangue ne fasse mouche ! Et dans ce cas, il pourrait peut-être faire chaud à son armure...
Peut-être. Il avait hâte de voir à quoi correspondait cette remarque énigmatique. Mais il était tout aussi possible que le gamin prenne la fuite et qu'il ne le revoit pas de sitôt. Enfin, si c'était vraiment un pleutre et un lâche, alors ce n'était pas une grosse perte. © Bankichi |
|
|
|
Jeu 24 Aoû - 16:49
|
|
▶ Sujet: Re: Puisqu’il était hors de question de partir sur un match nul (la rencontre de Bankichi) Yûsei se retourne et observe le nuage de brume que la pluie entretient. Posé sur un arbre, il regarde, traversé d'un instant de réflexion sur ce qu'il venait de se passer : que motive cet homme à s'attaquer à un enfant blessé ? Il n'est même pas un ninja ... Cela lui paraît cruel et ridicule sur le moment.
Il s'est sorti indemne de l'affrontement en étant le plus défensif possible, et s'il ne se rend pas encore compte qu'il a finalement provoqué cette rixe, la morale qu'il en tire est justement celle de la nécessité de l'attaque préventive. Pour Yûsei, il faut considérer le pire dans les intentions de son adversaire et le frapper le plus rapidement possible avec l'intention de l'empêcher de nuire quitte à arrêter totalement son corps, il faut l'empêcher d'exister. C'est d'une peur profonde qu'il tire cette conclusion.
Le soir, enfermé dans le noir (il n'est même pas descendu dîner), il repense à la trahison de Danzo puis à la dureté de son aîné impitoyable et sans morale. Cette scène sur le terrain d'entraînement du clan Kaguya sera par la suite un élément clé de l'expérience de notre jeune héros à l'allure douce et au tempérament inversement tempétueux. Il se fait la promesse avant de trouver le sommeil, recroquevillé de douleurs sous les draps, qu'il ne fera jamais confiance à quiconque suffisament pour se voir attaqué de la sorte. Il s'endort avec des images de conflit et de poursuite qui s'infiltreront dans ses rêves, visions qui seront le début d'une longue série de cauchemars desquels il entrevoit le début de sa cruauté avant tout nourrie par la peur de l'autre.
|
|
|
|
Ven 25 Aoû - 23:28
Expérience : 1039
Messages : 338
|
|
▶ Sujet: Re: Puisqu’il était hors de question de partir sur un match nul (la rencontre de Bankichi) Un match nul, et une victoire par abandon Ft. Bankichi, et YuseiBankichi observa une ombre et y envoyer une volée d'os contondant. Ce n'était qu'un clone, malheureusement. Il se dissipa dans un nuage de fumée. Avait-il ?... Non, ce n'était pas une embuscade. C'était simplement une diversion. L'original devait avoir pris la poudre d'escampette - ou comme disait le dicton kirijin, filer à la Kumojin.
Pas d'attaques. Pas de présence. Rien. On avait refuser à l'affronter...
C'était assez flatteur.
En voilà une drôle de réaction. He.
Il rigola du contexte. C'était rare que quelqu'un reconnaisse ainsi sa dangerosité, tout du moins au point de prendre la fuite et de brûler son chakra dans des exercices assez futile. Il n'allait pas oublier ce genin. Il prendrait un malin plaisir à le tourmenter. Il n'avait pas pu le titiller sur le terrain de combat, ni comprit sa psychologie.
Et honnêtement, il s'en foutait.
Non, le plaisir, cela serait de le torturer psychologiquement (enfin, légèrement) sur sa paranoïa, et voir jusqu'où il était capable d'aller. Oui, cela serait un jeu amusant pour faire passer le temps. Il allait se renseigner à l'administration, ou demander à son cousin simplement. Retrouver sa trace allait être facile.
© Bankichi - Spoiler:
Merci du rp
|
|
|
|
|
|
▶ Sujet: Re: Puisqu’il était hors de question de partir sur un match nul (la rencontre de Bankichi) |
|
|
|