Sam 19 Aoû - 18:13
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▶ Sujet: [Trame personnelle - 0] Projet nourriture curative - Carnet de suivi [Solo] ____________________________________________________
Hôpital de Homura | Initiation du projet - Jour 1
- Résumé du projet:
Projet : Elaboration du concept de nourriture curative
1 - Concept :
Il s’agira d’une forme de nourriture alliant la culture des mélanges médicinales exotiques (utilisés notamment par les peuples isolés, tribaux) imprégné de chakra médicinal afin de stimuler le système immunitaire et prodiguer des soins généraux diffus sur le long terme (consommation répétées, éventuellement dans les périodes de crises ou de récupérations), en soutien au corps de la cible.
2 - Utilité et applications :
- Hors combat, dans un aspect rp (du village et de l’armée). - Produite en quantité suffisamment importante pour gérer les flux de patients et soulager les hôpitaux et médecins des blessés légers ou non urgents en situation de crise. - Utilisé pour des cas de soins importants, dans la phase récupération et réhabilitation après stabilisation des blessés graves. - Transportables pour apporter une aide ou marchander avec des petits villages ou hameau mineurs ou lors d’expéditions vers des contrées lointaines. - Allier médecine traditionnelle directe à une médecine privilégiant les capacités de récupération naturelles du corps pour les cas ne nécessitant pas directement de soins avancés. - Renforcer légèrement la résistance de la population en cas de fléaux (maladie, épidémie légère, etc), le temps d’intervenir pour des actes plus précis et orientés. C’est une forme de soutien de fond.
3 - Contexte de l’idée :
- Dans son ancien lieu de vie, le hameau où il était apprentie du guérisseur du hameau, les concoctions naturelles stimulant le corps étaient déjà utilisées dans une optique de guérison basique (non lié aux arts ninjas). - Le mentor d’Ashin, qui venait leur rendre visite et qui lui a donné le goût de l’exploration et tout ce que ça impliquait (aider les peuples visités etc), tout comme les fléaux du monde généralement. - Ashin est venu quelques années après le grand incendie mais a pu observer les conséquences à long terme d’une crise sur un village et la nécessité d’agir pas seulement sur le moment mais sur le long terme.
4 - Procédés et étapes :
- Une phase de recherche s’appuyant sur des capacités de clans, notamment les Akimichis et leur rapport à la nourriture au vue de leurs capacités pour déterminer le rapport que peut avoir la nourriture, le chakra et le corps. - Etudier la nourriture favorite dans le pays du feu et de sa culture, afin d’estimer les éléments les plus facilement assimilables et stockables par le corps. Établir une méthodologie, un dosage et un protocole. - Mener des essais rudimentaires en partant de concoctions naturelles vers des formes imprégné de chakra médicinal et rapporter les études, le tout étant bien sûr supervisé par des médecins de haut rang (PNJS), ce qui pourra après l’action déboucher sur quelque chose de narré surement ?
Un projet lourd de sens, ancré dans les racines du guérisseur et son héritage ...
Debout devant ce qui s'apparentait à moitié à un comptoir et à moitié à un bureau, le jeune guérisseur patientait dans sa posture confiante, une jambe sur le côté, coude plié, dextre à la taille, bien que fusse visible dans son expression le stress de l’attente. En effet, notre homme n’était pas là comme patient ni simple visiteur, plutôt comme une sorte d’étudiant attendant retour sur le dossier qu’il avait soumis, d'innombrables pages concernant un projet solide. Celle d’une nourriture curative, inspirée de sa propre culture shamanique habituée aux remèdes faisant participer le corps dans le processus de guérison, mais appliqué à plus grande échelle par le biais du chakra.
Une combinaison unique, très complexe, dont la nature exigeait des études approfondies sur le rapport qu’entretenait la nourriture avec l'énergie physique et le chakra, l’assimilation de ce dernier par l’organisme et ses effets. La guérison par les procédés externes via l’Iroujutsu n’avait rien à avoir avec celle permise par le chakra depuis l’intérieur du corps ; Encore trop rare, ce procédé devait sûrement exister de façon minoritaire chez certains érudits. En ce sens, avant de soumettre le dossier pour validation du lancement du projet, le ninja médecin avait pratiqué plusieurs cours théoriques et pratiques en compagnie de ses professeurs à l'hôpital. Des pratiques sur cadavres pour en apprendre davantage sur les intéractions entre le chakra et le corps, de façon un peu moins exotique que dans leur tribu et plus protocolaire.
Contrairement aux enseignements de son maître guérisseurs, les pratiques dans cet hôpital avaient un côté plus scolaire et protocolaire, laissant même la possibilité à Ashin le choix de se spécialiser dans un domaine. Ce dernier avait choisi dans un premier temps l’étude du système chakratique interne, l'interaction organique avec le chakra physique et spirituel afin de mieux servir ses ambitions : Créer des méthodes de guérisons correspondant autant aux ninjas et leurs arcanes qu’aux civils dépourvus de ce dernier mais victimes des conséquences du chakra. En effet, les ninjas médecins ne se contentaient pas ici de simplement en apprendre plus sur le corps mais s’adaptaient aussi à chaque clan et capacité, pour comprendre comment différents arts pouvaient engendrer différents types de blessures.
Ce fut d’ailleurs grâce à cela qu’une partie de son dossier comportait un chapitre consacré aux Akimichis, des observations rudimentaires qu’il avait eu sur leur capacité à se décupler et puiser dans leurs gras pour cela. Si son projet devait commencer quelque part, ce serait forcément eux, d’où naîtraient ensuite ses propres expériences d’association du chakra à la nourriture. Ainsi, Ashin avait méthodiquement détaillé chaque étape et procédé de son projet, de multitudes de schéma et croquis sur les expériences à mener. Un rêve qui n’allait pas tarder à se réaliser … Puisque de l’autre bout du comptoire, un étrange personnage au visage voilé par le masque caractéristique des médecins vint lui tendre le dossier en retour.
Tu as fait des progrès Ashin … C’est un projet prometteur, cependant tu seras encadré par moi-même et mon équipe. J'attends de toi des rapports à chaque étape et surtout de ce que tu entreprends. J’apprécie cette facette que tu as pour aborder la médecine, mais n’oublie pas qu’à grande échelle, les responsabilités ne sont pas comparables à celle d’un petit hameau. La médecine est quelque chose d’encore obscure pour le commun des mortels et chaque chose que nous entreprenons à Homura doit être encadrée et doit obéir à un protocole. Nous devons éviter à tout prix toute erreur irréversible. Je compte sur toi.
Ashin récupérait le dossier avec inséré dedans le rapport d’approbation de son supérieur. Il acquiesça les paroles de l’Eisenin aguerri, avec une certaine appréhension, réalisant peu à peu que son évolution allait être bien plus éprouvante dorénavant. Cependant il ne doutait pas de lui … Et comptait bien utiliser chaque ressource à sa disposition pour accomplir la volonté de son mentor défunt.
Et commençait ainsi la quête du jeune guérisseur ...
Dernière édition par Gakusha Ashin le Lun 4 Déc - 3:51, édité 3 fois |
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Lun 28 Aoû - 14:10
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▶ Sujet: Re: [Trame personnelle - 0] Projet nourriture curative - Carnet de suivi [Solo] ____________________________________________________
Antre du guérisseur | Mode opératoire - Jour 5
Si la validation du projet était un réel soulagement pour le guérisseur, elle ne signifiait que le début des étapes les plus difficiles. Il se retrouvait de nouveau dans son antre, dans cette pièce reculée qui lui servait de laboratoire rudimentaire afin de réaliser quelques expériences et surtout ses divers concoctions de shaman. Contrairement à d’habitude, les herbes et ingrédients usuellement présents sur la grande table laissaient aujourd’hui place à plusieurs livres ouverts posés ici et là, directement empruntés auprès de l'hôpital. Ces derniers siégeaient ainsi autour d’un parchemin propre aux ninjas médecins et une construction rudimentaire qui évoquait grossièrement le tube digestif humain.
J’ai bien compris que ce projet n’est pas seulement une action anodine mais aussi un moyen de m’évaluer de me former pour des étapes avancées de l’Iroujutsu … C’est donc à moi de trouver comment imprégner un simple aliment de chakra médical pour le rendre plus efficace.
Plongé dans ses réflexions à voix haute, Ashin croisa les bras et observa attentivement les différents schéma qui ornaient la table, puis un une page de note qui résumait les idées sur lesquelles il avait plancher pour les essayer et en avoir le cœur net.
Inscriptions sur le papier a écrit:1 - Apposer un sceau de fuinjutsu directement sur la préparation et l’activer une fois ingurgité.
Extrait de notes : … Méthode la plus basique mais celle qui a le moins de chance de fonctionner. Beaucoup trop contraignant, nécessite des propriétés que mêmes les plus douées en Fuinjutsu ne sont peut-être pas capables de produire. La logistique requise pour une production en masse serait aberrante. Un médecin pour chaque patient, cela ne résoudrait rien. …
2 - Détruire la part organique de la préparation culinaire pour opérer une restructuration par chakra médical.
Extrait de notes : … Ce serait la méthode la plus simple et la plus expéditive si celle-ci dégnait fonctionner. Guérir est une chose … Mais de là à pouvoir imprégner une matière de ce chakra, il est possible que le chakra médical ne le permette pas de cette façon. Je n’ai rien trouvé à ce sujet, de l’impact du chakra médical sur le long terme auprès des patients, si celui-ci demeure ou non dans le corps à long terme …
3 - Imprégner le chakra médical directement dans la préparation par un procédé encore inconnu, directement dans les ingrédients de base.
Extrait de notes : …L’idée est que le chakra médical fasse intégralement partie des ingrédients, imprégnés en profondeur. Comment ? Je n’en ai aucune idée, c’est très différent des propositions précédentes … Faudrait t’il imaginer la préparation comme l’on considérerait une technique ? …
Bien … Débutons par la première idée …
Malgré l’évidence de certaines idées, Ashin se devait tout de même de les expérimenter en dépit de cet aspect, d’une part pour les concilier dans un carnet de suivi, de deux, pour éventuellement dénicher un détail qui lui aurait échappé. Ainsi, après avoir griffonné quelques lignes, il prépara la table et commença par la première idée. Durant plusieurs minutes, ses mains recouvrirent une préparation d’un fuinjutsu mineur d'entraînement contenant du chakra basique et l’inséra alors dans la maquette qui représentait le tube digestif. Une fois au niveau de l’estomac, ce dernier activa le sceau, relâchant le chakra.
Comme je le pensais … C’était un peu trop fantaisiste. Il faudrait un ninja au moment de l’ingestion, la capacité à en analyser les effets internes et surtout … Cela ne se reprendrait pas dans le corps, tout au plus serait-ce une guérison local de l’estomac.
D’autant plus que réaliser des soins à distance était presque une légende à son stade, un fantasme encore jamais aperçu. Il reporta ses observations dans le dossier et cette fois prépara la table pour la seconde idée. Cette fois, pas de préparation mais les ingrédients basiques, aliments et herbes.
C’est l’idée dans laquelle j’ai le plus d’espoir … Si cela fonctionne, ça m’éviterai bien des soucis …
Sans plus attendre, le médecin attrapa un scalpel et abîma les ingrédients dans leur tissus organiques, notamment les herbes, puis reposa l’outil afin cette fois d’effectuer des mudras. Une lueur azuré significative jaillit dans ses mains afin d’appliquer une technique de guérison directement sur l’herbe. Cela ne fonctionnait pas très bien, on ne pouvait pas vraiment appeler cela une guérison mais une régénération organique. Cela était plus désordonné et chaotique, un peu comme une régénération de peau mais imparfaite.
Ashin récupéra alors la plante, la leva devant la fenêtre afin de voir le résultat à travers la faible épaisseur de la plante, analysant ce dernier pour voir où est comment serait logeable le chakra médical, à défaut dans les plus fines parties. De sa main, il inséra alors l’ingrédient dans le tube comme tout à l’heure, pour s’imaginer la chose visuellement.
Ce n’est pas très concluant … Utiliser la préparation pour véhiculer le chakra médical qui ne serait que stocké mais bien indépendant ne conduirait qu’à une diffusion aléatoire dans l’organisme et pas vraiment dans le chemin voulu qu’est celui de la nourriture. Ce serait simplement comme faire une intervention intérieur diffuse mais ponctuelle et surtout non maîtrisée. Quand bien même, il faudrait réussir à ce que l’ingrédient contienne le dit chakra. Trop fastidieux pour un résultat trop aléatoire.
Une nouvelle déception, bien que ce dernier s’y attendait. Ashin croisa ses bras, soupira et parcourut la table de ses iris d'ébènes en pleine réflexion.
Il ne me reste plus qu’une réelle piste … Mais je n’ai pas encore trouvé de procédé pour parvenir à cette idée. Il n’existe aucune capacité à ma connaissance qui puisse générer directement de la nourriture par le biais du chakra.
Le jeune guérisseur soupira de nouveau et se replongea dans ses livres. Il observait les différents faits connus sur le processus du chakra dans le corps, la façon de le guérir et surtout les capacités à Homura relatif à la guérison et au corps. Une bonne heure passa au travers de cette activité de recherche fastidieuse … Et Ashin demeurait toujours devant son bureau à lire et lire …
Pour former chaque technique, nous utilisons le corps et l’esprit … Corps et esprit pour utiliser un produit transformé et non brute …
Il répétait sans cesse ces mots durant des minutes jusqu’à tomber sur l’évocation de ninjas utilisant la graisse comme carburant pour le chakra …
Corps, esprit, chakra, technique … L'énergie physique n’est pas juste notre force non … Mais bien sûr … Pourquoi je n’y ai pas pensé ??? Les ninjas ont besoin de plus de nourritures que les civils, de base, et nous puisons dans cette énergie restaurée pour produire une partie des jutsus ! L'énergie de nos muscles, de notre corps alimenté par la nourriture quotidienne. C’est ça que je dois faire, la préparation ne doit pas être une combinaison de physique et de chakra, mais doit faire partie du processus de mélange d’énergie physique et d'énergie spirituelle comme pour une technique !
Une soudaine motivation et énergie avait envahie Ashin, dont les mains s’emparèrent rapidement de quelques affaires et livres pour s’en aller. Une note spéciale avait été griffonnée : Aller voir les Akimichis …
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Mer 17 Jan - 14:17
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▶ Sujet: Re: [Trame personnelle - 0] Projet nourriture curative - Carnet de suivi [Solo] ____________________________________________________
Hôpital de Homura | Procédé d'élaboration - Jour 26
De longues journées, de longues semaines, des heures d’entrainements, d’études, de mesures et d’apprentissages auprès d’une famille d’Akimichi résidant à Homura qui avait accepté de l’aider dans les fondements de son projet. Ce fut le programme qui accapara toute l’attention du guérisseur ces derniers temps, d’une richesse inestimable quant aux connaissances acquises sur le fonctionnement du corps par rapport au chakra. Cette avait été la conclusion évidente de ses essais sur le principe de coupler le chakra médical à la nourriture une fois celle-ci considéré comme la composante physique du mélange que réalisent les ninjas pour aboutir à des techniques malaxées et complexes.
De nouveau, le jeune se trouvait à l'hôpital, du moins ce qui servait de centre de soins pour Homura. Une nouvelle partie siégeait d’ailleurs sur le bureau de son supérieur, résumant son immersion en famille Akimichi pour suivre leur quotidien, ses relevés et surtout ses conclusions. Une journée passa avant de recevoir une réponse concrète, mais contrairement à ses attentes en termes d’entretien, Ashin fut directement convoqué dans une salle spéciale qui servait d'entraînement pour les possesseurs de l’Iroujutsu. Il demeurait là, adossé à un des murs, bras croisés, presque impressionné par la préparation exceptionnelle qui avait été portée à cette salle. Au sol, un grand cercle de Fuinjutsu, tout autour des glyphes complexes avec à plusieurs endroits des sortes de torches imités, servant sûrement à canaliser le chakra.
L’esprit inondé de questions, de curiosités mais surtout d’une pression infinie sur les épaules.
Pression qui fut brisé sur les bruits de pas lourd provenant du couloir, suivi de la silhouette apparaissant de son supérieur Eisenin apparaissant à l’entrouverture de la porte. Il s’agissait bien de lui, mais d’une allure bien différente, plusieurs marquages sur les bras lui évoquant un peu une de ses techniques personnelles, aux tracés et symboles très différents.
Bonjour Ashin.
L’homme entra alors complètement, demeurant debout à l’entrée du marquage établi au sol.
J’ai lu tout ton rapport au sujet de ton immersion chez les Akimichis. Concrètement, j’avais peur que tu te focalises trop sur les mesures et pas assez sur ton intuition. Mais visiblement, tu es parvenu à la conclusion que j’attendais.
En cet instant, à cette évocation, outre quelconque fierté qui put se dégager, le guérisseur demeura concentré, iris plongé dans ceux de son supérieur, d’une phrase qui résonnaient en eux deux.
Extrait rapport a écrit:Inclure la nourriture dans le processus de malaxage avec le chakra médical pour que ces deux trouvent un équilibre parfait, comme lors de la création d’un jutsu. Comment, par quel processus ?
Tu ne peux pas trouver réponse à cette question tout seul, c’est pourquoi nous sommes ici. Tu n’es plus un simple Genin débutant … Tes compétences évoluent. Il sera bientôt temps que tu participes toi aussi au processus des guérisons rituelles.
Les yeux du shaman s’ouvrirent grandement face aux paroles de son supérieur, comme étonné et peut-être un peu décontenancé, de par le fait que ce sujet semblait un peu éloigné de son projet.
Les guérisons rituelles ? J’ai assisté à ceux que vous pratiquiez en tant qu’observateur mais … Elles sont faites pour guérir des patients gravement blessés, quel rapport ça pourrait avoir avec de la nourriture ?
Le responsable de l'apprenti médecin affiché un sourire en coin, amusé de voir l’aspect protocolaire de ce dernier.
Ashin … Je sais que tu viens d’une tribu aux méthodes différentes et que tu essayes de t’adapter à notre système plus globalisé. Mais je ne veux pas que tu te formalises entièrement à cela. Sans idées nouvelles, sans curiosité, sans sortir des sentiers battus, nous ne pourrons évoluer. Dit moi maintenant, à ton avis, pourquoi avons-nous recours à des guérisons rituelles par le biais de sceaux complexes plutôt que de réunir plusieurs ninja médical autour d’une seule personne à appliquer leur chakra médical par les techniques usuelles ?
Ashin fut pris de court par ces explications, essayant de réfléchir à cette piste. Ces procédés lui paraissaient naturels, sans s’être réellement penché dessus car comme tout débutant, il se basait sur ce qu'enseignaient les livres et aussi le fait que l’on fasse comme ça, ici.
Et bien … Lorsque nous soignons par les techniques usuelles, nous régénérons le corps par un apport extérieur, un peu comme un baume très puissant, pour caricaturer … Si on ne le fait pas à partir d’un certain stade c’est que l’apport extérieur ne suffit plus alors … Mais ... !
Le responsable médecin expérimenté ferma les yeux un instant, comme confirmant l’élan de la réflexion. Il souffla de satisfaction avant de reprendre pour le valider.
Exactement. A partir d’un certain stade de blessure, plusieurs d’entre nous devons nous réunir, synchroniser leur chakra et surtout, faire du patient un élément qui fasse partie du processus direct de guérison et non un personnage extérieur auquel on apporte une régénération. C’est pour cela que nous récoltons une partie biologique de son corps pour le processus, comme des cheveux. C’est ce qui s’apparenterait à un processus de malaxage de chakra médical d’ampleur, le patient faisant du processus comme élément physique. Tu commences à comprendre ?
Le Shaman ne connaissait pas la profondeur de ce procédé et encore moins le liens qu’il pourrait cacher avec son projet. Tout devenait clair maintenant, l’illuminant d’une conclusion naturelle.
Oui … Alors si je considère la nourriture comme un patient dans ce processus … Celle-ci sera profondément imprégnée du chakra médical pour devenir un élément curatif chakratique !
C’était fascinant, submergeant le jeune homme d’un pan entier de la médecine qu’il ne connaissait pas et ce que cachaient encore les techniques de guérison rituelles avancées. Pourtant, le duo n’avait pas le temps de se reposer, le travail les attendait.
Bien, prépare toi, nous allons débuter ton entrainement aux guérisons rituelles … Cela prendra des mois, mais cette partie concernant la nourriture sera l'initiation.
Et ainsi débutait l'entraînement d’Ashin …
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Mer 17 Jan - 18:09
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▶ Sujet: Re: [Trame personnelle - 0] Projet nourriture curative - Carnet de suivi [Solo] ____________________________________________________
Hôpital de Homura | Communion chakratique - Jour 28
Ancré dans la posture du lotus, deux faces opposées d’un même tracés aux ornements glyphiques quasi ésotériques, demeuraient les deux médecins en une concentration palpable, du mentor à l'élève, plongé dans une méditation profonde. La pièce elle-même instaurait une ambiance unique, lourde et pesante tant la tâche à accomplir était nouvelle pour le guérisseur qui depuis des jours déjà s'entraînait à calibrer le processus de malaxage de chakra pour s’aligner à la précision de celle de son supérieur. C’était une étape vitale avant de commencer le reste, dont la précision ouvrait encore de nouveaux paliers insoupçonnés dans la maîtrise de l’Iroujutsu.
On recommence Ashin. Avant d’utiliser la nourriture comme cœur de cette technique et ce fuinjutsu, il faut dans un premier temps que nos chakras soient parfaitement synchronisés. Concentre-toi.
Le guérisseur fermait les yeux, soufflait un coup, joignais peu à peu ses mains pour former des mudras avant de plaquer ses paumes l’une à l’autre, pour finir en un unique mudra précis.
Je suis prêt …
L’Eisenin confirmé fit ainsi de même que son apprenti, calquant et mimant sa gestuelle pour peu à peu laisser s’échapper un chakra azuré illuminant le marquage lignes par lignes, en une beauté indescriptible, affublé de quelques vagues de chakras prenant des airs de flammes aux abords du sceau. Les deux chakras s’imprégnaient dans le cercle préparé pour une guérison rituel, au départ synchronisé, mais légèrement perturbé du côté d’Ashin dont les bordures tentaient d’empiéter sur celles de son mentor parfaitement alignées sur la moitié du cercle.
Du calme Ashin … Je sais que tu tiens à coeur de réaliser ce projet mais tu es trop agressif dans ta manipulation du chakra … Regarde et essaye de suivre mon rythme.
Ashin serrait la mâchoire à la remarque du médecin confirmé, se rendant bien compte de ce qui le tracassait. A chaque fois qu’ils réalisaient cette étape, arrivait un moment où son esprit se remémorer des victimes de l’incendie et des dégâts causés par cette journée …
Je … Ce n’est pas à cause de mon chakra … Non, à chaque fois que je pense à l’aboutissement de ce projet, toutes les victimes du grand incendie et leurs témoignages me reviennent en tête, et je ressent alors une rage et une impuissance folle … C’est suite à cela que je suis venu dans ce village, pour apporter mon aide …
Le mentor ouvrait alors les yeux, observait l’expression de son apprenti qui semblait en pleine lutte interne. Il lâcha même un rire, comme pour apaiser un peu l’ambiance.
Tu as l’habitude de prendre trop de responsabilités sur les épaules, je me trompe ? J’étais comme toi à une époque, comme tous les médecins qui idéalisent leurs capacités je pense. Ashin … Ce n’est pas ton rôle. Plus tu vas évoluer, plus tu vas rencontrer des cas difficiles, des cas impossibles, mais tout ceci n’est pas une faute. C’est la vie, la nature, ce qu’elle a produite. Autant nous que nos capacités. C’est en acceptant cela que tu deviendras plus humble et fera ce que tu peux. Car tu as toi aussi autant de limites que la fragilité de nos corps. Ashin, je ne t’en voudrais jamais si tu échouais sur ce projet. Tu es un des nôtres, pas un étranger venu faire ses preuves. Tu comprends ?
Subitement, Ashin se calma d’un coup, défit sa posture, ouvrit à son tour les yeux et observa son supérieur droit dans les yeux. Lui qui semblait toujours si sérieux, si investi dans son travail et presque trop sérieux par tant de travail paraissait d’un coup si bienveillant et réconfortant, avec une touche quasi paternel. Le guérisseur ne put rien dire tellement il était subjugué par cette sensation qui évoqua en lui une appartenance intense à la nation et au pays du feu.
Je …
Il n’avait pas vraiment de mots, de choses à dire. Tout se passait en son âme, d’une chaleur apaisante, comme si tout le poid sur ses épaules s'allongeait un peu.
Merci. Je vais faire de mieux, je le promets.
Le shaman inspira un grand coup de nouveau, reprit son élan et commença à malaxer son chakra de nouveau. Celle-ci s’écoulait plus lentement, plus calmement dans le marquage, ne venant plus se confronter à celle de son supérieur mais simplement s’y apposer, comme l’on s’adosserait contre une figure servant de support spirituel. Peu à peu, la précision de leur chakra se synchronisait, exultait d’une harmonie naturelle, avant de générer les prémices d’une lueur azuré plus ferme, celle propre à la guérison.
C’est parfait … Rappel toi de mes mots à chaque fois que tu entreprendras cette étape, que ce soit avec moi ou un autre de nos confrères … Tu veux bien ? Allons y encore une fois, puis nous commencerons la seconde étape …
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