![A la pèche aux mous, mous mous [Takahide] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) Mar 22 Aoû - 20:39
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▶ Sujet: A la pèche aux mous, mous mous [Takahide] 
A la pêche aux moules
Ft. Bankichi, et BanditoBankichi était sur l'estacade du port de Kiri d'une rivière qui traversait Kiri, promontoire de bois qui s'élançait dans la presque-mer avec courage, témérité, et une bonne panoplie de bigorniaux accrochés à sa charpente. Le soleil commençait à prendre ses aises derrière une robe de chambre aux teintes légèrement rougissante, indiquant que l'heure était presque au repas et à Morphée.
Le royal Shinobi était assit, l'air pensif. Et pour cause, la journée avait été chargée. Il avait affronté et trucidé des Yokaïs, il avait rencontré Asami, il avait trouvé un système pour traquer l'ennemi publique numéro un du village, et avait rapporté le tout directement à la Mizukage. Il n'avait même pas été jeté dehors - non, pire, elle l'avait écouté et l'avait félicité. Lui qui voulait rester profil bas, il se retrouvait en ligne droite pour une promotion de chunin. Ses sentiments étaient tellement partagés sur le sujet.
D'un côté, c'était reconnaitre ses compétences et sa réflexion. Il était méritant, c'était bien normal. Après tout, il était voué à des auspices les plus glorieuses qu'un shinobi n'ait jamais connu. Ou pas.
D'un autre côté, il était sur le radar d'un des pires monstres de Kiri. La mizukage régnait de manière douce sur un village qui prônait l'assassinat et les actions violentes de l'ombre. L'argumentation par l'absurde prouvait qu'elle réglait donc tout d'apparence douce, mais que la réalité était toute autre. Les chefs de clans étaient aussi effrayants, chacun à sa façon (l'un d'entre eux maitrisait même le temps, vous vous rendez compte ?). Mais la mizukage... Et bien, il ne connaissait même pas son appartenance. Son origine. Son clan. Quel sordide pouvoir pouvait-elle bien cacher ? Et avoir discuter avec elle... augmentait sa prise de risque par rapport à son plan. C'était indéniable. Irréfutable. Terrifiant.
Et il n'y pouvait rien, à part se morfondre sur un bout de bois, devant l'Océan, les nuages, les vagues, avec pour seuls compagnons deux petites truites transpercées par des couteaux d'os qui n'avaient rien d'arêtes.
Cela pourrait être pire...
Oui, il pouvait pleuvoir par exemple.
Il arqua ses doigts en direction d'en poisson - en visant légèrement ailleurs pour prendre en compte la réfraction de l'eau et le mouvement du poisson. Un projectile d'os se forma et fila avec force et vitesse en direction de la cible. Cette fois-ci, c'était manqué. Mais il était patient - et puis surtout affamé - il y avait déjà deux petits poissons à côté de lui dans un seau métallique cabossé. Il ne lui en manquerait plus que deux ou trois, ou une bonne prise. Il soupira. © Bankichi
Dernière édition par Kaguya Bankichi le Mer 23 Aoû - 21:59, édité 1 fois |
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Mer 23 Aoû - 5:35
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▶ Sujet: Re: A la pèche aux mous, mous mous [Takahide] Après la première impression de surprise et de curiosité à voir un ninja originaire d’aucun clan, ne possédant rien de spécial ET venant du fin fond du Pays de l’Eau, les gens s’étaient rapidement fatigués de Takahide. Il n’avait rien de spécial, il était désagréable et plein d’animosité envers les trois grands clans, et tout cela faisait en sorte que les gens préféraient le laisser faire ses trucs dans son coin et seulement interagir avec lui si cela était nécessaire. Au début, appréciant sa liberté financière de son statut de Genin, profitant de son appartement miteux mais qui en toute honnêteté lui offrait un degré de vie privé et de confort qu’une cabane de campagnard ne pouvait simplement pas lui donner, le péquenaud avait aimé le calme et la solitude. Après tout, il était habitué, non? Il avait passé pas mal de temps seul sur les mers, ou cloîtré avec des moines. Mais le degré de patience des moines leur avait permi de tolérer le petit énergumène, alors que les Kirijins, occupés à risquer leur vie, préférait donner leur attention à des individus ayant fait leur preuve et ne risquant pas d’être poignardé pour traîtrise dans les sept jours ouvrables. Comble d’ironie que le gamin qui s’était échappé d’un village ou il était destiné à devenir pêcheur passait ses temps libres à pêcher. Bien sûr, vous connaissez Takahide, il continuait de frapper l’air de son katana, de s’entraîner pour tenter de maîtriser des jutsus hors de sa portée, tentant à tout prix d’atteindre une puissance qui lui permettrait d’atteindre ses rêves. Mais oh comment il était si loin de ses rêves qui paraissaient au sommet de l’Everest pour le garçon se sentant comme aux Pays-Bas (connu pour être sous le niveau de la mer, le pauvre!). Bon, le gamin était con, alors cela ne l’empêchait pas de se frapper la tête sur le mur d’acier en espérant le briser un jour, et doucement mais sûrement il avait acquis une bonne connaissance de ses capacités par l’entraînement. Mais hors de cette activité solitaire, il ne pouvait que pêcher. Son expertise génétique, son origine traître à sa nature, tout cela le forçait à être ultra performant dans ce domaine dont il n’avait rien à faire. Il vendait les poissons en extra qu’il attrapait avec une maîtrise hors norme, se faisant un peu de ryos à dépenser dans des friandises et des nouilles, lui apportant un peu de plaisir dans son existence solitaire. Mais voilà, ce jour-là, bizarrement, son activité n’était tout d’un coup plus solitaire. Le quai où il pêchait les meilleures prises était partagé par un vieillard (pardonné ce garçon) au visage particulièrement irritant. Un Kaguya. L’adolescent fumait. De la véritable fumée sortait de ses oreilles par sa frustration! Comment un nobliau ayant accès à toutes les délicatesses des trois grands clans osait-il piétiner le passe-temps des paysans, la fierté des régionaux Mizujins?! (Tout d’un coup Takahide se sentait patriote pour son village reculé puant le riz). Et en plus il utilisait des jutsus bizarres pour balancer des os dans la flotte?! Hors de question que cela soit toléré! “Hey, vieillard, tu penses quoi du riz?”
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Mer 23 Aoû - 22:20
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▶ Sujet: Re: A la pèche aux mous, mous mous [Takahide]
A la pêche aux moules
Ft. Bankichi, et BanditoBankichi se vit rejoindre par un adolescent, qui fumait de ses oreilles. Il lui posa une question. Le genin tourna sa tête et le regarda d'un air blasé. Un nabot aux cheveux argentés et aux yeux bleu pâles ? Inconnu au bataillon. Ce n'était ceci dit pas le plus important. Il lui posait une question existencielle.
Le riz ?
Son kimono était troué, son arsenal rouillé, ses protections inexistantes. En vérité vrai, Bankichi était un shinobi fauché, malgré son appartenance au clan Kaguya. Après, fallait l'admettre, il n'y avait que les Yuki pour apprendre à bien gérer leurs sous. Les Kaguya ne géraient qu'une seule chose dans le village, et c'était leur testostérone (oui, même les Kaguyettes). Alors oui, certains qui faisaient moult missions avaient peut-être du flouz, et ils avaient des grands domaines.
Mais en réalité, leur domaine, c'était surtout que personne n'osait le leur quémander. Quand le débiteur avait des tendances à la barbarie, le créancier avait une certaine tendance à oublier une partie de la dette.
Alors, ce qu'il pensait du riz était simple.
Trop cher. Le poisson, c'est mieux. T'en veux un, gamin ?
S'il l'appelait vieillard, il était en droit de l'appeler gamin. Pas vrai ? Heureusement, quand il pêchait, Bankichi était assez relax et assez peu prompt à prendre la mêche. Ou plutôt, il se focalisait sur les poissons dans l'eau, pour une fois. Il envoya une volée de pieux dans l'eau et en attrapa d'ailleur un petit. Chic. Il plongea la main dans le ruisseau pour sortir son excroissance osseuse, avec au bout un tout petit poisson qu'il proposa au visiteur.
Evidemment, sans préparation ni feu, cela risquait pas d'être super bon ni ragoûtant, mais c'était de la compagnie quand même, Et Bankichi - dans son immense bonté - ne refusait jamais de faire honneur et grâce de sa présence à la Plèbre, pour leur plus grand plaisir. © Bankichi |
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Jeu 24 Aoû - 7:25
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▶ Sujet: Re: A la pèche aux mous, mous mous [Takahide] QUOI?! Un Noble membre de Kiri, un éminent personnage des trois grands clans, n'aimait pas le riz? PARCE QUE C’ÉTAIT TROP CHER?! Cet homme était-il un véritable ange descendu du ciel pour bénir les citoyens de sa baguette d’ivoire?
Contrairement à ce que Bankichi, dans la sagesse de son grand âge, pouvait penser, ses vêtements n’avaient aucun effet sur Takahide, pour la simple et bonne raison qu’ils étaient dans un état auquel le garçon était habitué par son éducation. Dans son village natal, les gens portaient les vêtements qu’ils avaient, tout recousus, ne changeant leur garde robe qu’une fois par an ou deux, quand le marchand passait ou qu’ils avaient un bon stock de fibre à tisser ou de soie à dérouler. On se contentait donc d’un kimono ou deux. Les habits propres et bien entretenus que les moines avaient offerts à Takahide étaient quelque chose auquel il ne s’était pas encore complètement accoutumé, bien que lui-même en prenait le plus grand soin. Ce à quoi il avait été habitué toute sa vie par rapport à ce à quoi sa deuxième éducation l’avait formé à faire étaient donc en conflit direct assez contradictoire.
Mais non seulement le Kaguya ne semblait pas apprécier le grain maudit, création des plus terribles Yokai, il partageait une des passions culinaires les plus profondes de Takahide : le poisson (c’était, en tout cas, ce que l’adolescent un peu con avait compris). Et il avait la bonté d’âme d’offrir au genin tout aussi paumé que lui un petit poisson. Était-ce un manipulateur d’os ou de cœur? Tendant la main pour saisir le petit poisson qui lui était offert, il le reçut avec un sourire béat, appréciant la générosité des gens qu’il avait le (dé)plaisir de côtoyer. Il était décédé sur l’os avec lequel il avait été piqué par son pêcheur, ses entrailles coulant du trou laissé béant.
Le lançant dans les airs, le plus haut possible, un sourire sur le visage, Takahide mis la main sur son katana chic avant de le dégainer et couper le poisson sur sa longueur en pleine chute, le rattrapant côté chair dans sa bouche, les deux morceaux tombant dans sa gueule béante de barbare. Il rengaine sa lame, se rasseyant à côté du trentenaire, utilisant sa langue pour séparer les arêtes, écailles, peau et organes de la délicieuse chaire fraîche du poisson.
“Ckwe tooon nerm?”
Se rendant compte de son impolitesse avec sa bouche pleine de poisson et de ses restes, il s’empressa de finir le petit encas qui lui avait été gracieusement donné et de recracher dans l’eau devant le quai les restes qui n’étaient malheureusement pas comestibles pour sa nature humaine.
“C’est quoi ton nom? Moi c’est Takahide!”
Il gratta son cou, autour duquel il avait attaché son bandeau de Kiri, et s’étira, satisfait de la petite collation qu’il venait de dévorer. Renvoyant sa canne à pêche dans les eaux, il attendit d’autres offrandes des dieux des mers, espérant qu’il pourrait rendre la faveur au Kaguya par des cadeaux des abysses de l’océan. Peut-être que ce noble n’était pas si mal? Est-ce que les Kaguya étaient tous comme lui, ou était-il une exception de son clan aux ossatures difformes? Le genin n’en avait aucune idée, mais maintenant qu’il avait l’occasion de pêcher à ses côtés, il comptait bien avoir une réponse à cette profonde question.
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Ven 25 Aoû - 23:20
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▶ Sujet: Re: A la pèche aux mous, mous mous [Takahide] 
A la pêche aux moules
Ft. Bankichi, et Taka te cacherBankichi eut un sourire en voyant le jeune homme dévorer son cadeau. Il aurait au moins pu le cuire, mais la faim semblait prendre le dessus sur sa civilité. Après... on pouvait admirer la grâce avec laquelle il avait réduit l'être vivant en sashimi. Son entrainement de shinobi était visible, même si on faisait abstraction de son bandeau. Pas de signe distinctif d'un clan majeur. Un simple enfant soldat de Kiri, qui parlait la bouche pleine.
C'était dégueulasse de voir tout ça dans une si petite bouche, Bankichi dut réprimer une grimace. Puis il se présenta, tout en détournant son visage sur l'eau un peu vaseuse de ce plan aquatique.
Kaguya Bankichi. T'as l'air d'avoir faim, faut te trouver des poissons plus gros. T'aimes bien la pêche aussi, Takahide-san ?
Il prépara plusieurs pics d'os sur sa main. Pas encore de cible repérée, mais il se préparait. Il n'était pas trop pressé - même si devoir potentiellement doubler la pêche de la journée n'était pas un exercice qui lui ferait plaisir, mais le jeune homme n'avait pas l'air complètement inepte dans la pêche. Et puis, discuter simplement lui ferait du bien.
Après toutes ces émotions. La pêche, cela le recentrait.
Cela détend après une rude mission.
Il envoya une nouvelle volée d'os. Cette fois-ci, coup manqué et il se mit à râler dans son menton. Oui, parce qu'en général, y'a rien de plus énervant qu'une passion qui détend, c'est bien connu. Mais qu'à cela ne tienne. Il finirait par en avoir, c'était une question de patience, d'expérience et de tactique.
Sa façon de pêcher, après, n'était pas tout à fait classique, et s'approchait plutôt de la pêche au harpon, sous certains angles. © Bankichi |
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Sam 26 Aoû - 6:50
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▶ Sujet: Re: A la pèche aux mous, mous mous [Takahide] Le trentenaire osseux semblait avoir un regard assez chaleureux envers le gamin. Le genin observait la surface de l’eau avec un regard de profonde concentration, donc il n’en avait, bien entendu, aucune idée. Rien n’existait à part le désir de montrer au Kaguya qu’il n’avait rien à lui envier en termes de talent de pêcheur. Car bien que Takahide avait échappé à son destin de devenir le plus grand prédateur pour les poissons de l’océan de son minuscule village, il avait toujours gardé son esprit compétitif et son désir de validation. Se faire donner un poisson par un inconnu l'obligeait à montrer à ce dernier qu’il ne dépendait pas des autres pour se nourrir malgré son inexpérience de ninja et son jeune âge. Il devait prouver aux vieillards de Kiri que la relève, et surtout lui-même, étaient dignes d’être respectés et admirés. “La pêche? Les vieillards d'où je viens disaient souvent que c’était la pêche qui m’aimait. Si j’étais resté un simple péquenaud, j’aurais pu devenir un grand pêcheur.”
Ses yeux? Rivés sur les mouvements imperceptibles de l’eau. Les débutants dans le grand art de se nourrir de la mer ne voyaient que des vaguelettes et l’eau suivre son cour naturel, le gamin voyait dans les goutelettes et les creux dans la surface les mouvements élaborés et raffinés des poissons, développés dans leur instinct génétique sur des millénaires. Le pêcheur se devait de comprendre, sinon il ne pouvait qu’être dépendant de la chance et des volontés de la nature, ce qui était trop dangereux pour l’homme devant nourrir sa famille. L'appât bougea, ayant été accroché par quelque chose. Une étincelle brilla dans les yeux de Takahide, se dernier envoyant avec adresse le fil fait un demi-cercle vers un groupe de poissons qui avaient passés par la, créant un mouvement ressemblant à celui d’une proie se déplaçant sans vergogne dans cette rivière sans nom, donnant très envie à un des habitants des bas fonds de dévorer cette créature étrange. Et d’un coup, sans que cette créature au minuscule cerveau s’en rende compte, un être beaucoup plus puissant, au cerveau que certains avaient qualifié de tout aussi petit que lui, le tenait entre ses mains, ses lèvres dévoilant des dents de prédateur courbées dans un sourire de fierté. “Ban-jiisan, celui-là ressemble plus à un repas, tu trouves pas?”
Balançant le poissons dans le seau rempli de glace fourni par une boutique du quartier Yuki, le genin s’allongea, étirant tout ses membres tel un félin ayant fait son deux minutes d’exercice de la journée, regardant le ciel obscurci par la brume et les nuages grisâtres à travers la lentille Kirijin. Effectivement, la pêche permettait une relaxation du corps et de l’âme, mais surtout, c’était une activité qui donnait l’occasion au campagnard de se sentir en contrôle. Un jeu qui le faisait sentir comme dans son village natal même quand il était rendu si loin, dans un village de gens qui l’ignoraient comme le jeune énervant qu’il était. À la pêche, il contrôlait le destins des créatures aquatique qui étaient majoritaires au sein du pays de l’eau, utilisant un talent qui, bien que déplaisant pour un garçon ne désirant que devenir puissant et prestigieux, lui donnait une sensation de bien être et de contrôle. “Tu viens toujours pêcher après tes missions?”
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Sam 26 Aoû - 8:21
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▶ Sujet: Re: A la pèche aux mous, mous mous [Takahide]
Peche
Ft. Bankichi, et Takahide
Venait-il ici après chaque mission ?
Non, pas toujours. Je viens souvent pêcher, bien sûr, mais je n'y cherche la tranquilité qu'après des missions particulièrement rudes. Ou des entretiens difficiles. Et là, coup sur coup, y'a eut trois arrêtes dans le repas comme qui dirait.
Une intonation forte sur le mot "trois". Car si rencontrer la mizukage n'avait pas été une mission, la conversation avait été une expérience des plus stressante et génératrice d'adrénaline qu'il ne l'eut cru. Pas autant que de rencontrer un puissant yokaï mangeur d'homme, mais presque.
Tout d'abord... J'ai participé à l'expédition désastreuse, où après des affrontements avec des larves de yokaï, nous avons rencontré le fameux Shinchu, si tu en as entendu parlé. J'ai vu ma cousine se faire avalée toute crue. J'ai vu des innocents civils se faire contrôler par ces larves, que j'ai appris être issue de ce fameux Shinchu lui-même. Et entre-nous soit dit, il n'avait pas l'air d'être le cerveau de la bande, si tu vois ce que je veux dire.
Il l'avait dit lui-même. Un puissant yokaï, et Bankichi avait décidé de rebrousser chemin ce jour-là. Trop risqué. Sa vie valait plus que toute la loyauté au village du monde. Après tout, comment conquérir le Yuusei s'il venait à périr ici ?
Distraitement, son regard se pencha dans l'eau, et des reflets d'écailles. Il avait une cible en vue, et commença à préparer ses projectiles d'ivoires. Il continua de parler, en attendant, comme si une vanne avait cédé, et que le barrage des paroles se vidait par l'énergie potentielle dans la brêche.
On est allé purgé des Yokaï dans les rizières. Enquêter. J'y suis aller avec soit-disant une jonin et une eisenin. La jonin s'est faite bouffée par une meute de petits yokaï. L'eisenin a failli finir pareil. J'ai du buter quasi tous les bébés, le papa et la maman yokaï. Seul quasiment. Que des inutiles. On est rentré avec une morte sur les bras, l'eisenin presque en chaise roulante, et pas vraiment d'informations.
Heureusement, il avait réussi à mitigé tout ces échecs par une réussite majeure. Sinon son égo aurait mal fini. Il fit une nouvelle volée d'os sur l'ensemble de reflet argenté qu'il avait suivit, et les petites tâches rougeâtres qui remontèrent en surface étaient un bon indicateur que son tir, cette fois-ci, avait fait mouche. Une belle truite qu'il alla récupérer, les mains dans l'eau.
Les affaires tournaient, Bankichi. Tu avais désormais de quoi manger ce soir.
© Bankichi |
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Dim 27 Aoû - 14:15
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▶ Sujet: Re: A la pèche aux mous, mous mous [Takahide] D'un moment sympathique de détente et de discussion, le trentenaire ayant plus du double de l'âge de son confrère Genin lui mit en plein visage la dure réalitée d'un village ninja. Ce ne fut pas un moment d'éveil ou de réalisation profonde sur les impacts sanglants d'une vie de Shinobi, mais Takahide se rendit compte qu'il n'avait pas seulement affaire à un vieillard, mais à un vieillard avec de l'expérience, un survivant. Quelqu'un qui, malgré ses conditions de naissance avantageuse, était pratique à observer pour mieux grandir soi-même. Ses attaques sur la poiscaille de la rivière avaient étés utilisés pour combattre et vaincre des créatures mythiques et survivre là ou des individus beaucoup plus forts avaient échoués. C'était digne d'intérêt et d'une étincelle d'admiration. Certes, à l'Académie Kirijin, les futurs Genins étaient informés de ce qui tournait autour de Kiri et les événements importants ayant lieux, sinon ils seraient véritablement des poissons hors de l'eau une fois gradués, mais c'était assez différent de l'entendre de ses professeurs depuis une classe et de l'entendre depuis un survivant qui avait clairement du mépris pour sa défaite et la puissance des ennemis de la brume. "Et tu comptes faire quoi, donc? C'est quoi la suite? Y'a des Yokai surpuissants qui manigancent des trucs et des cadavres dans les rues, tu sais ce qui me seras demandé?"
Ce qui aurait pu sembler être de la crainte ou de l'appréhension à un individu lambda n'étaient que des façons de se préparer pour l'épéiste de campagne. Il était idiot, après tout, et ne connaissait que trop peu la crainte de la mort. L'océan avait failli l'engloutir pour toujours et des bêtes sauvages le déchiqueter, mais il n'avait jamais vu des Yokais que de loin, une ou deux fois dans la campagne. Il n'avait jamais eu de combats ou sa vie était réellement en danger. Voulant à tout prix atteindre son avenir idéalisé, il ne pouvait tout simplement pas se permettre d'être tué par manque de préparation. "Qu'est-ce que je dois apprendre, vieillard? Pour pas me faire bouffer ou larvé par une cochonerie?"La volonté de piétiner sa haine des riches et des nobles (oui, un riche noble en haillons, bien joué Taka). Briser les murs qui l'empêchait de réellement se réaliser comme Shinobi sans réellement sans rendre compte. Sa mentalité avait toujours besoin d'un bon coup de pied au cul, car il ne voyait le trentenaire que comme un exception dans un monde dirigé par les grands clans. Certes, celui la était un bon, mais ça ne prouvait rien à l'esprit ferme de péquenaud du gamin. Cela nous laissait, malgré tout, un espoir. Car c'était le début d'une évolution dans son cerveau recallé. |
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Dim 27 Aoû - 23:31
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▶ Sujet: Re: A la pèche aux mous, mous mous [Takahide]
Peche
Ft. Bankichi, et Takahide
La suite, c'est la chasse. Le monstre a fait une erreur, il a laissé une piste derrière que je peux exploité, et que j'ai donné à la mizukage tantôt. Les kirijins n'ont pas dit leur dernier mot, et si je peux, j'en serais. Je rêve de transpercer ce maudit oeil d'une de mes lances d'os.
Il y avait de la rage, mais aussi, une promesse de violence. Cette confrontation ne serait pas sans danger, évidemment. Bankichi ne pouvait que le déduire. Et ce yokai ne serait sans doute pas seul non plus. Cela allait de soi. Mais peu lui importait tout cela. Il faisait confiance au village pour envoyer des gradés, des jonins, des guerriers robustes en première ligne. Et lui, il se contenterait d'un rôle de support, d'assassin de loin pour tenter de gagner le trophé de ce monstre, sacrifice qu'il irait bientôt promettre à une déesse oubliée.
Le jeune demanda des conseils. Bankichi envoya une volée d'os dans l'eau - raté. Une truite fantastique lui faisait de l'oeil, en même temps que de le provoquer. Il pesta un peu avant de répondre au jeune Takahide. Son premier conseil n'était pas des moindres. Il était... essentiel à leur profession.
D'abord, apprendre à survivre. Savoir te défendre d'attaques que tu pourrais toi-même faire, puis apprendre a te défendre d'attaques que d'autres pourraient faire. Puis apprendre à te défendre d'attaques qui n'existent que dans ton imagination. Une fois que tu peux survivre, tu gagnes la plus importante des ressources. Le temps. Vivant, tu as tout le loisir d'apprendre comment découper efficacement un adversaire.
Puis il jeta un coup d'oeil au sabre de son interlocuteur qui avait fait une impressionnante démonstration de kenjutsu en transformant un poisson en sashimi de première classe.
Enfin, même si j'ai l'impression que tu sais déjà bien te servir de ce couteau de cuisine à ta ceinture. Tu serais pas le fils caché ou le bâtard d'un sabreur, par hasard ?
Parce que cela expliquerait quand même certaines choses. Et puis, fallait être prudent. Ces sabreurs étaient dangereux.
© Bankichi |
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Lun 28 Aoû - 12:11
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▶ Sujet: Re: A la pèche aux mous, mous mous [Takahide] Selon sa compréhension (qui, la plupart du temps, laissait beaucoup à désirer malgré les multiples efforts des moines et des professeurs de l’Académie) des choses, Takahide retint de ce mentor de circonstance qu’il se devait d’apprendre à se protéger à tout prix, lui gamin qui se lançait très facilement la tête première dans les situations dangereuses. Bien que cela le fit lever les sourcils, il avait appris très vite durant sa jeunesse à respecter la sagesse des anciens, et l’homme ayant survécu, par son apparence, plus du double de la vie qu’avait vécu l’adolescent, il se devait de donner un minimum de crédibilité à la chose. Après tout, lui qui priorisait toujours l’attaque à la défense se devait de reconnaître que s’il était meilleur dans ce domaine, il pourrait certainement affronter des adversaires qu’il n’avait même pas osé toucher jusqu’à date. “Mais si l’adversaire est mort ou qu’on le noie sous les coups, il ne peut pas nous blesser ou nous tuer, non? Alors pourquoi pas simplement raffiné son offensive au lieu de sa défensive?”
Ce respect, par-contre, ne l’empêchait pas de défier les enseignements de ses supérieurs, espérant y trouver une faille et ressentir une certaine victoire à travers le dialogue. Après tout, le trentenaire semblait, par nature, être similaire à Takahide dans sa vision du combat. Il avait l’air à prime abord de se jeter tête première dans la mêlée, mais son âge disait aussi qu’il avait les précautions nécessaires pour survivre aux coups qui suivaient à tout coup. Et s’il avait survécu aux coups de créatures mythiques, il y avait forcément force à ses mots. Alors si l’adolescent trouvait une faille dans le dialogue, la fierté qu’il en ressentirait serait équivalente à celle d’un élève en fin de parcours scolaire qui humilie par une réponse idiote le professeur, faisant hurler de rire la classe et mettant un terme à toute forme de leçon disciplinée. Bien sûr, à la mention des Sabreurs, l’adolescent redescendit de son nuage de bonne humeur. Il était certain qu’un Kaguya (ou un Yuki, les deux clans étant similaires à ses yeux) allait assumé à la vue d'un Katana et d’une bonne maîtrise en Kenjutsu une appartenance quelconque au clan des épéistes. Mais la conversation que Takahide avait eu avec le Kaguya le décourageait d’assumer des intentions autres qu’un simple réflexe de la part du trentenaire. Après tout, même celui qui avait un manque de respect flagrant et un dédain évident pour les trois clans savaient très bien qu’il y avait une rivalité entre les clans de Kiri comme partout ailleurs. Bankichi pouvait simplement éprouver la crainte d’offenser ou la curiosité de connaître un futur adversaire dans la lutte au pouvoir de cette trinité génétique. “Nan, j’ai tout appris moi-même. J’ai jamais eu de maître à l’épée, alors j’me suis contenté de frapper l’air jusqu'à ce que mon corps soit forgé pour être capable de me battre. J’ai eu un peu d’aide y’a quelques années de c’la, mais certainement pas d’un Sabreur. Et mes parents sont des paysans, m’étonnerait que y’ait du sang de Sabreur dans la famille.”
Les termes étant dits, il reconcentra son regard sur les flots, s’agitant paisiblement, témoins des lieux calmes au sein de l’île. Les eaux internes n’avaient pas du tout la profondeur ou la férocité des mers extérieurs, ces dernières se comportant véritablement comme des animaux sauvages, rugissant leur faim pour la chair humaine. Comparativement, on aurait dit que les rivières et fleuves intérieurs étaient tels des animaux de compagnie, inoffensifs (ou presque) et maîtriser depuis des lunes par les humains les fréquentant, là où l'océan était par définition incontrôlable. |
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Mer 30 Aoû - 23:20
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▶ Sujet: Re: A la pèche aux mous, mous mous [Takahide]
A la pêche aux moules
Ft. Bankichi, et BanditoPourquoi focaliser sur la défense ? Bankichi connaissait la réponse sur le bout des doigts, un laïus mainte fois répété à ses compatriotes, et systématiquement ignoré, sous les railleries "Oh l'intello he, tu fais ton Yuki là ?". Mais la société Kaguya allait véritablement mal pour considérer le mot "intello" comme une insulte. C'était un badge d'honneur que d'avoir autant acéré son esprit que ses os, et il se devait de le faire comprendre à sa fratrie.
Mais une chose à la fois.
Pourquoi se défendre et rester en vie.
Parce que tu seras pas toujours le premier à taper. Tu peux essayer, et avec beaucoup d'entrainement ça marchera, bien sûr. Mais tu sais pourquoi les Kaguya sont connus dans le village pour être des brutes qui se focalisent sur des attaques sauvages ? C'est parce que notre don de clan est avant tout défensif, nous pouvons générer une armure aisément. Cela nous libère l'imagination pour l'assaut. Sinon, nous aurons été éradiqués depuis longtemps. Alors p'tit gars, si tu veux jouer au Kaguya, libre à toi. Mais investit dans de quoi rester vivant.
Et Bankichi savait de quoi il parlait - il avait vu deux kaguya mourir sans avoir pensé à utiliser une telle armure. C'était presque indécent à ses yeux. Lui-même avait commencé par focaliser son apprentissage sur ces armures et les projections de pics. Son taijutsu... n'était pas encore au point, pour être honnête. Même carrément nul, il aurait pu bénéficier d'apprentissages lui aussi. Apprentissage, un point qui devenait le sujet principal tandis que le jeune Takahide expliquait qu'il était plutôt autodidacte, ce qui était la preuve d'un certain talent et surtout d'une volonté à toute épreuve.
... Mmmh.
Son esprit réfléchissait à des pensées... qui pourraient être considérées comme anti patriotique, et c'était dangereux. L'enseignement à Kiri n'était pas ce qu'il considérait comme le plus civilisé. Il y avait indéniablement des bons résultats à avoir une bonne dose de violence saine, bien entendu. Et ce n'était pas le contexte brutal qu'il reprochait, plus que le caractère népotique du village, où les Yuki et les sabreurs disposaient d'un grand avantage matériel.
Les Kaguya, moins. Ils avaient l'avantage de grandir dans un environnement sain et propice à l'apprentissage. C'était un environnement idéal pour des genins, et à choisir, il proposerait bien de répliquer leur apprentissage à la dure pour tout le monde, afin d'amener un sentiment d'égalité.
L'accès aux ressources pour les genins apprentis ne devrait pas se limiter aux seuls clans. C'est malheureusement le cas pour le moment. Je ne suis point un professeur, ni un shinobi très aguerri, mais je pourrais te donner quelques conseils si tu le désires.
Un nouveau tir. Et cette fois-ci, la truite était sienne. Ha ! Une bonne truite bien grasse, il en salivait déjà. © Bankichi |
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Sam 2 Sep - 8:09
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▶ Sujet: Re: A la pèche aux mous, mous mous [Takahide] L’expérience dans l’art du combat comme du dialogue de son interlocuteur convainquit le Genin qu’il y avait effectivement une faille évidente dans ses capacités ninjas. Il n’était pas le gamin le plus rapide ni le plus astucieux, deux aspects d’un combattant qui permettait de réussir à prendre l’avantage tôt dans un affrontement. Il ne voulait pas imaginer les risques mortels qui l’écraserait s’il n’avait pas de méthodes claires et nets de se défendre rapidement et efficacement dans l’aube des batailles qu’il aurait à réaliser pour le village. Une technique qui le laisserait, tel un poisson suivant le courant naturel de son habitat aqueux, glisser et esquiver tout en gagnant le prix, l'appât, qui semblait si délicieux sous ses yeux. Se grattant la poitrine d’une main et gardant fermement sa canne à pêche de l’autre, les yeux rivés sur les vaguelettes qui pouvaient ressembler à toutes les vies du Yuusei, apparaissant et disparaissant en quelques moments dans le long tissu de l’existence, il tentait de saisir le coeur de son idée. Penser à quelque chose de bien était facile pour tout le monde, mais concrétiser la chose et la réaliser était une épreuve en soi. Takahide n’appréciait aussi pas de devoir se comparer à un clan quant à ce qu’il était de son style de combat, un orgueil mal placé de campagnard autodidacte qui le poussait à tenter de se hisser plus haut par pur dédain. S’il était donc question de choisir entre piler sur la base de son éducation martiale de barbare ou sur son dédain du favoritisme clanique, il choisirait de changer sa façon de combattre, qui n’était, de toute manière, pas particulièrement raffiné encore. Mais vous connaissez les gosses, ils croient toujours être arrivés dans une forme finie alors qu’ils ne sont qu’au début de leur long parcours de vie. L’adolescent campagnard venait d’attraper un autre petit poisson de cette rivière si fascinante pour les yeux de ses deux ninjas quand il dut s’arrêter pour réfléchir à ce que le trentenaire Kaguya venait d’affirmer. Un membre des trois clans reconnaissant l’investissement disproportionné des ressources du village envers ces derniers? Et il souhaitait voir un changement à ce niveau? Qui était donc ce merveilleux Bankichi qui touchait tout les points sensibles du gamin pour le gagner à la cause de son amitié? “Le Pays de l’Eau est aussi extrêmement mal fait. On a un archipel, ouais, mais pas de route claire et un manque clair de ponts. J’ai entendu dire que les autres nations du monde ont des chemins qui se connectent et des façons de rejoindre leurs villages beaucoup plus facilement que nous.”
Il se mit à grignoter une petite boule d'algue qu’il avait cuisinée à la vite avant de quitter son appartement de ninja bas de gamme. Ça et le poisson cru qui lui avait été offert plus tôt combla son estomac d’adolescent pour au moins quelques minutes. Le genin âgé lui invoquait, par son aura et ses paroles, un certain respect. Il n’avait aucune intention d’arrêter de le traiter comme un vieillard car il trouvait cela rigolo et que très souvent les gens de son âge priorisaient cet aspect mesquin de leur existence. “Quand je serai un des grands ninjas de Kiri, j’vais m’assurer que les clans ne soient plus autant choyés et que des moyens de transports soient offerts à travers le pays. Histoire que les gamins comme moi se noient pas sur le chemin, tu sais?”
Dernière édition par Takahide le Dim 3 Sep - 9:39, édité 1 fois |
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Sam 2 Sep - 8:23
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▶ Sujet: Re: A la pèche aux mous, mous mous [Takahide] 
A la pêche aux moules
Ft. Bankichi, et Bandito
... Des enfants se noient ?
Bankichi était concerné par les dires de Takahide. C'était une donnée qu'il ignorait. Malgré tout, il vivait un petit peu dans sa tour d'ivoire, et ne s'informait que très peu de la condition dans laquelle vivait son futur peuple. Ce n'était pas tant qu'il estimait leur vie comme d'autres êtres humains, plus qu'il les voyait comme une ressource qui allait lui appartenir - ce n'était qu'une question de temps avant qu'il ne règne sur Kiri, bien entendu. Et s'il y avait quelque chose qui le grattait, c'était bien la perte de ressource. Le gaspillage.
Je l'ignorais, je m'intéresse assez peu à ce qui se passe hors de Kiri mais je constate que c'est un manquement de ma part. Les civils sont sous la responsabilité de leur monarche. Ce n'est pas leur faute s'ils se noient, quelque part, mais c'est une perte. Si c'est le cas, c'est effectivement une priorité à traiter pour le gouvernement, mais on pourrait aussi y faire quelque chose à notre niveau. Faire quelques routes ? Cela devrait pas être bien compliqué pour des shinobis comme nous.
Il devait y réfléchir, et sans doute proposer un projet à l'administration. En attendant, il lança une dernière volée d'os.
Bankichi réussit à capturer encore une truite et il décida que c'était assez pour les deux shinobis. Il se leva et alla chercher un petit tas de bois qu'il avait préparé plus loin, ainsi que des cailloux pour lancer un feu. Les truites, c'étaient bien meilleur cuites au feu, c'était plus civilisé. Plus royal.
Est-ce que tu veux que je t'en grille une ?
Une invitation.
© Bankichi |
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Mer 6 Sep - 11:15
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▶ Sujet: Re: A la pèche aux mous, mous mous [Takahide] “On vit dans un archipel, bien sûr que des enfants se noient. Pas beaucoup avec l’objectif exact de rejoindre Kiri, j’imagine, mais les gens qui désirent voyager à travers Mizu doivent souvent naviguer dans la mer et éviter les bêtes sauvages et les rares Yokai. Le monde est dangereux pour les paysans.”
Bien qu’il avait un air différent de ce qu’on pouvait s’attendre des nobles Kirijins, il était tout aussi ignorant du monde extérieur qu’un gamin Yuki chôyé par son quartier de blanche propreté. Tous les habitants du pays de l’Eau savaient très bien que la cause de mort principale pour ceux se déplaçant n’était ni les animaux, ni les bandits et ni les Yokai : C’était les noyades. Sans oublier les tsunamis qui engloutissaient des villages de pêcheurs et ruinaient des champs, créant famines et maladies. Kiri, avec sa position avantageuse, ses digues et murailles ainsi que ses ninjas maîtrisant multiples jutsus élémentaires, ne souffrait que peu des conditions environnementales désavantageuses du pays. Peut-être était-ce ces conditions qui avaient mené les trois grands empires du passé à ne point s’intéresser à l'archipel de l’est. Mais il y avait quelque chose d’admirable dans les réflexions à haute voix de l’interlocuteur de Takahide. Il semblait blasé de l’existence, mais dans ces moments-là, il y avait des traces de volonté, de faire du pays de l’eau un endroit meilleur. Le Kaguya cherchait de réelles solutions, sans simplement se contenter d’agir comme si les conditions de l’archipel étaient inévitables. Ce comportement amena l’adolescent à sourire, rien d'extravagant, une simple exposition de joie et de satisfaction. Après cette discussion, des graines de projets ayant été plantés dans la cervelle des deux ninjas, le plus vieux se décida a allumer un feu pour cuire les proies qui avaient été honorablement chassées et vaincues en cette dure journée. Takahide aida l’homme du mieux qu’il pouvait à allumer le feu de camp rudimentaire, salivant déjà à la perspective de manger du poisson croustillant et juteux. Il avait, bien entendu, accepté l’offre de Bankichi de délicieuse protéine marine. Après tout, il était un jeune garçon en pleine croissance et avait besoin de toute les vitamines et nutriments possibles pour devenir le ninja qu’il rêvait d’être. Observant le ciel et ses habitants mousseux, leurs mouvements insolites et leurs formes impossibles, le Genin était allongé, grignotant tranquillement le poisson. “Banoji, tu veux faire quoi, au final? Moi j’veux devenir fort, riche et cool, mais c’est quoi qu’un Genin vieux veut? T’as l’air bien comparé aux autres nobliaux hautains de merde, après tout.”
Un vrai signe d’intérêt de la part de l’épéiste sauvage, qui avait vu en Bankichi un potentiel compagnon, avec qui ça ne lui dérangerait que peu de travailler. Un potentiel allié pour le futur flou d’un adolescent incandescent. Il ne le connaissait toujours que très peu, mais il l’appréciait plus qu’il n’appréciait le reste des membres des trois grands clans. Takahide allait-il changer sa perception clanophobe par le contact avec les membres marginaux des trois clans Kirijins? Nous ne pouvons le savoir, après tout, la complexité du cerveau d’un adolescent est quelque chose de redoutable. Sous-estimer les tendances discriminatoires de ce sale gosse amènerait seulement de la douleur c’est ceux qui s’y essaieraient. “Moi je veux avoir un manoir. Être un Shinobi que tout le monde va respecté et craindre. Pouvoir trancher l’océan en deux avec un coup de katana.”
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Dim 10 Sep - 23:04
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▶ Sujet: Re: A la pèche aux mous, mous mous [Takahide]
A la pêche aux moules
Ft. Bankichi, et Bandito
Mmmh.
Bankichi écoutait, intrigué. Il ne savait que peu de choses sur le commun des mortels, sur la vulgaire plèbe qui vivait dans le pays de l'eau. Il les dédaignait, évidemment. Ce n'était que du cheptel à ses yeux. Mais même un mouton égaré avait sa valeur, et tout bon gestionnaire faisait en sorte de minimiser ses pertes. Il ne s'était pas rendu compte que son... que le pays de l'eau était aussi dangereux pour eux.
Pour sûr, il savait que lui-même devait faire attention. La dernière expédition en était une preuve acablante.
Il n'y avait pas de solution directement dans ses possibilités, malheureusement. Il se focalisa sur la préparation du diner.
Je veux que Kiri soit puissante et respectée. Je veux que le pays de l'eau soit Vainqueur, et que ses horizons s'étendent. Je veux que notre pays... soit un havre de paix et prospère, car cela rendra tout le monde plus riche.
Y compris lui, évidemment. Car tous ces souhaits se référaient surtout à lui-même, en pure égotiste. Il voulait être puissant et respecté. Il voulait être Vainqueur, devenir le Khan de tout le Yuusei. Et sa richesse... Non. Il voulait véritablement la paix. Ce désir là était présent. Néanmoins, ce n'était pas une paix gentille et jolie qu'il désirait. C'était une paix industrielle, guerrière, entretenue. Une paix où la caste guerrière avait une autorité suprême.
Oh, un poisson commençait à être bien cuit. Il le présenta à son compagnon. Avant de sourire à ses propres dires à lui. Ce n'était pas de la moquerie. C'était un sourire bienveillant.
Tes souhaits à toi aussi son ambitieux. Peut-être plus que les miens haha. Trancher l'océan en deux ? Qu'est-ce que cela serait glorieux. Si d'aventure tu y arrives, je serais fier de pouvoir dire que j'ai partagé un repas avec cet illustre épéiste.
Il pris un poisson pour lui-même et déchira la peau dorée et légèrement croustillante d'un coup de dent agile et rapide, laissant la saveur juteuse couler sur son palais, puis il mordit dans cette chair tendre, somptueuse, accompagnée du broiement gaie des petites arrêtes qu'il réduisit en pièce, comme de vulgaires Yokaï dans un bruit qui lui rappelait tendrement celui d'une fracture d'os.
Peut-être que moi aussi je devrais voir plus grand.
© Bankichi |
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Mer 13 Sep - 9:51
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▶ Sujet: Re: A la pèche aux mous, mous mous [Takahide] Le noblard aux vêtements rapiécés l’écoutait. Il semblait même intéressé par les ambitions de contes de fées que possédaient Takahide, ce qui était extrêmement rare même auprès des gens de son âge. Le senior avait un caractère qui sentait le leadership à plein nez, ou tout du moins c’était ce que ressentait l’épéiste. N’ayant pas accès aux pensées pleines d’ambitions destructrices et orgueilleuses, il ne pouvait que juger le Kaguya sur ses paroles charismatiques. Le patriotisme Kirijin présent dans un membre des trois clans comme lui était impressionnant pour un campagnard qui ne ressentait d’attache au village de la brume que par les avantages et l’excitation que pouvait lui apporter la hiérarchie des lieux. L’académie avait tenté, bien entendu, de lui inculquer ces valeurs si importantes, et il avait été réceptif, mais dans son coeur il était principalement loyal au prestige et à ses rêves. Ne pas désirer seulement le bien de soi et des siens, mais d’une entité politique… Il y avait une capacité de compréhension chez le Genin, les villages reculés ayant en quelque sorte cette philosophie pour leur groupuscule… Mais de vouloir la prospérité et la conquête en l’honneur de milliers d’individus, la majorité étant de purs inconnus, c’était un concept qui était étranger pour non seulement Takahide mais beaucoup de gens à travers le Yuusei, le patriotisme n’étant pas une idée omniprésente comme dans une société ou le contact était facile entre le sommet de l’échelle sociale, ou ses représentants, et le bas de la pyramide hiérarchique. Recevant une offrande des plus délicieuse de poisson par son confrère, l’épéiste observa les traits arrogants et sales du Kaguya. Il avait une bonne impression de Bankichi malgré cela, ce dernier ayant beaucoup mieux communiquer avec lui que les derniers membres des trois grands clans dans le passé. Peut-être y avait-il de l’espoir pour ce village après tout, bien que le dédain palpable des nobles de la brume n’était pas près de s’arrêter, les individus comme le trentenaire et les quelques amis que se feraient par la suite Takahide étaient de potentiels alliés dans la course au changement au sein de ce lieu maudit. “T’es pas si mal, vieillard. Tu m’donnes du poisson et t’fais pas genre t’es meilleur que moi par naissance. Ce serait intéressant de voir jusqu'où tu peux aller avec de grandes ambitions… Autres qu’envers Kiri, tu sais. Faut carburer à quelque chose de personnel, j’pense.”
Il se leva avant de se secouer, libérant son corps des grains de sable, de sel et d’eau qui s’étaient déposés naturellement sur son jeune corps par la brise de la rivière. Se léchant le contour de la bouche pour récupérer la graisse et les jus du poisson qu’il venait de dévorer, le troisième de suite, quand même, il suça ensuite ses doigts bien forts pour maximiser l’expérience culinaire qu’il venait de vivre. On ne gaspille pas une seule goutte, se disait ce gros dégueulasse. S’étirant les bras dans les airs, il envoya un sourire rayonnant au trentenaire. “Ce fut vraiment cool de te rencontrer en tout cas, Banoji. J’espère qu’on nous assignera pleins de trucs ensembles pour… comment tu disais? La gloire de Kiri! En attendant, j’dois aller m’entraîner.”
Il salua de la main le Kaguya, s’inclina en se rappelant les notions les plus basiques de respects du Yuusei, et prit la direction du reste du village en sifflotant. |
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Mer 13 Sep - 23:40
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▶ Sujet: Re: A la pèche aux mous, mous mous [Takahide]
A la pêche aux moules
Ft. Bankichi, et BanditoLe jeune semblait avoir plu sa discussion avec Bankichi. C'était réciproque. Pourtant, il se trompait sur un point. Bankichi s'estimait bel et bien supérieur à lui, et à tous ses frères et soeurs de Kiri. Mais ce n'était pas du à sa naissance, plutôt au destin. Son destin de devenir un conquérant. Après tout, il devait avoir une constellation qui veillait sur lui pour avoir réussit l'exploit de tuer deux shinobis avant même de savoir marcher. Il lui reprocha de ne rêver que pour Kiri.
...
Mais c'était bien normal, puisqu'il comptait devenir lui-même Kiri. Alors il afficha un sourire et mâcha dans une truite.
Mmmh. Peut-être moi aussi devrais-je rêver de trancher l'océan d'un coup de lance ?
Ce n'était, à priori, pas ce qu'il avait initialement en tête en prenant la lance. Pourtant, s'il voulait battre les sabreurs, c'était uniquement avec une lance ou des armes kaguya qu'il pourrait y arriver. Dès lors, devait-il se donner comme objectif de trancher un obstacle impossible avec une arme qui n'était pas faite pour cela ? Ou devait-il se focaliser sur son don clanique avant tout ?
Il y avait tellement de possibilités, et en même temps, chacune était cruelle et bien impossible à atteindre, et toutes en même temps ? C'était risible. A quoi servait de fendre un océan lorsqu'on était avant tout destiner à diriger un pays et un continent ?
Il regarda au loin, son regard perdu dans la brûme qui l'empêchait de voir l'immensité saline qui avoisinait le village, un peu plus loin des terres. Oh, une chose lui venait à l'esprit. C'était de teinter cet océan de rouge. Puis il éclata de rire. Un rire sanglant, carnassier, promesse de chasse et de sang. Un Rire de Kaguya, assoiffé de conquête.
Gloire à Kiri, mort et désolation à nos ennemis. A bientôt, petit shinobi.
Il se leva, engloutit la dernière truite, et s'en alla chez lui avec le crépuscule pour seul compagnon. On eut presque dit que la lumière incandescente le drapait d'un manteau de sang. © Bankichi |
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▶ Sujet: Re: A la pèche aux mous, mous mous [Takahide] |
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